[0001] Cette invention concerne un procédé de préparation d'un additif suralcanisé pour
huiles lubrifiantes renfermant un dérivé inorganique du bore, l'additif ainsi obtenu
et une composition lubrifiante renfermant ledit additif.
[0002] Les combustibles, en particulier ceux utilisés dans les moteurs à fuel ou à fuel
lourd contiennent des quantités de plus en plus importantes de soufre. En même temps,
les conditions de fonctionnement deviennent plus sévères.
[0003] Il est devenu nécessaire d'ajouter aux huiles lubrifiantes divers additifs améliorant
leurs propriétés. Parmi ces additifs on trouve des détergents, des dispersants, des
additifs antiusure et extrême pression et des additifs apportant une réserve basicité.
[0004] Les propriétés détergentes et dispersantes d'un lubrifiant correspondent à son aptitude
à maintenir en suspension les impuretés et les imbrulés dans les parties chaudes du
moteur par son effet de détergence mais également dans les parties froides par son
effet dispersant. La fixation de ces particules sous forme de vernis ou de laques
est ainsi évitée.
[0005] Le rôle des additifs à réserve de basicité consiste à combattre l'acidité provoquée
dans les moteurs par la combustion des dérivés organiques soufrés contenus dans les
carburants et par l'oxydation des composants des huiles lubrifiantes.
[0006] Les additifs antiusure agissent par formation d'un film mince solide ou plastique
qui sépare les surfaces frottantes et évitent l'usure des différentes parties du moteur.
[0007] Les propriétés détergentes et dispersantes ainsi que la réserve de basicité sont
apportées en général par des additifs suralcalinisés. Il s'agit de carbonates de métaux
alcalins ou alcalinoterreux dans une solution de détergent du type alkyl sulfonate,
phénate ou salicylate.
[0008] Les additifs antiusure sont en général des composés soufrés et/ou phosphorés, les
plus couramment utilisés étant les dialkyldithiophosphates de Zn.
[0009] Les dérivés du bore forment une autre classe d'additifs antiusure. Les composés minéraux
du bore apportent une fonction antiusure et extrême pression (brevets américains 3
907691 et 4 100081) tandis que les composés organiques apportent plutôt des propriétés
antiusure et antifriction (brevets américains 4 549975 et 4 599 183).
[0010] L'incorporation d'un composé du bore dans un additif suralcalinisé permettrait de
disposer d'un additif multifonctionnel présentant une réserve de basicité, des propriétés
de détergent, de dispersant et d'antiusure. Différentes méthodes d'incorporation du
bore dans un additif surbasé ont été envisagées.
[0011] La méthode la plus évidente serait le remplacement pur et simple de l'anhydride carbonique
par l'acide borique. Ce procédé est envisagé dans les brevets américains 3 853774
et 4 601837. Cependant pour des raisons liées à la différence de réactivité entre
l'anhydride carbonique et l'acide ou l'anhydride borique, signalées dans le brevet
américain 3 785976, cette substitution se révèle difficile.
[0012] L'art antérieur s'est orienté vers des composés du bore tels que l'acide borique
et ses esters organiques ou bien l'oxyde de bore qui sont alors ajoutés à des additifs
préalablement suralcalinisés classiques renfermant du carbonate de calcium. De tels
mélanges décrits dans les brevets américains 3 480548, 4 089790, 3 829381 et 4 560489
présentent des inconvénients du point de vue de leur stabilité et de leur compatibilité
avec les autres additifs de la formulation lubrifiante.
[0013] Afin d'améliorer leur stabilité, le brevet américain 3 929650 revendique la possibilité
d'utiliser un produit dispersant du type alkénylsuccinimide.
[0014] Le brevet américain 3 907691 prévoit la formation d'un complexe par chauffage du
produit intermédiaire formé par réaction de l'acide borique avec le sulfonate surbasé.
Le brevet américain 4 539126 revendique la préparation de complexes par réaction d'acide
borique avec un alkylsalicylate surbasé.
[0015] Le brevet américain 3 928216 signale l'utilisation de quantités catalytiques de sels
de bore d'une amine pendant la réaction de surbasage.
[0016] Le brevet américain 3 679584 suggère un mode opératoire en deux étapes. A un additif
suralcalinisé classique préparé dans une première étape, on ajoute dans une deuxième
étape l'acide borique et l'anhydride carbonique. Cependant la valeur alcaline du mélange
suralcalinisé chute très fortement pendant cette seconde étape, passant par example
de 295 à 177.
[0017] La valeur alcaline (VA) équivaut fictivement au nombre de milligrammes de KOH par
gramme d'additif surbasé titré par un acide fort. Elle est déterminée par dosage potentiométrique
direct suivant la norme ASTM D-2896.
[0018] Tous les procédés basés sur le mélange d'un dérivé du bore avec un additif déjà suralcalinisé
donnent des produits peu stables dont la teneur en bore et la valeur alcaline sont
également faibles.
[0019] Ces mélanges se présentent en général sous forme de liquide d'aspect trouble. Contrairement
aux carbonates alcalinoterreux qui forment des dispersions colloïdales, les dérivés
du bore restent sous forme de particules solides grossières responsables de l'aspect
trouble du liquide. Ces particules solides en suspension pourraient aller à l'encontre
de l'effet recherché avec des additifs antiusure en provoquant par exemple l'abrasion
des moteurs.En précipitant ils conduisent à des sediments genants et à une hétérogénité
dans la concentration en métal.
[0020] La présente invention permet de palier ces inconvénients et de préparer des additifs
suralcalinisés à teneur significative en bore et à valeur alcaline élevée. Les dérivés
du bore étant incorporés dans les globules de la dispersion colloïdale, ces additifs
sont homogènes et stables et présentent de très bonnes propriétés antiusure.
[0021] Le procédé de préparation d'additifs suralcalinisés à effet antiusure selon l'invention
consiste à carbonater un mélange réactionnel composé d'au moins un détergent, d'un
dérivé de métal alcalin ou alcalinoterreux, d'au moins un promoteur azoté et/ou oxygéné
dans une huile diluante et un solvant hydrocarboné caractérisé en ce qu'un dérivé
inorganique du bore utilisé sous forme de dispersion dans l'huile est ajouté au mélange
réactionnel avant l'introduction de l'anhydride carbonique.
[0022] Parmi les dérivés inorganiques du bore on peut mentionner les oxydes et anhydrides
du bore ainsi que l'acie borique et ses sels. L'acide borique et son sel d'ammonium,
le tétraborate de diammonium ((NH₄)₂ B₄O₇.4H₂O) son sel de sodium, le tétraborate
de sodium (Na₂B₄O₇.nH₂O) son sel de potassium, le tétraborate de potassium (K₂B₄O₇.nH₂O)
et son sel de lithium, le tétraborate de lithium (Li₂B₄O₇.5H₂O) conviennent particulièrement.
[0023] Nous pouvons mentionner également le métaborate de baryum (BaO.B₂O₃.nH₂O), le borate
de manganèse (MnB₄O₇) et le borate de plomb (Pb(BO₂)₂).
[0024] Les détergents couramment utilisés dans les additifs suralcalinisés sont des sels
d'acides sulfoniques, d'acides salicycliques ou de phénols
[0025] Ces détergents peuvent être avantageusement utilisés en mélange avec des alkyl-succinamides
de formule générale :

ou R₄ est un radical hydrocarboné de 12 à 100 atomes de carbone, n est compris entre
1 et 6 et m est compris entre 1 à 5.
[0026] Les acides sulfoniques sont d'origine pétrolières ou synthétiques. Le poids moléculaire
moyen des sulfonates pétroliers est en général supérieur à 320. Ils sont obtenus par
sulfonation de distillats de pétrole. Les acides sulfoniques de synthèse sont particulièrement
utiles dans le cadre de l'invention. Il peut s'agir de produits obtenus par sulfonation
d'oléfines de nombre de carbones supérieur ou égal à 12 ou encore d'acides alkylarylsulfoniques.
[0027] Les acides alkylarylsulfoniques comportent une ou plusieurs chaines alkyles sur un
noyau aromatique, en général un noyau benzenique. Les chaines alkyles doivent comporter
un minimum de 8 atomes de carbone. Leur structure est linéaire ou ramifiée. On utilise
couramment le benzène, toluène, xylène ou napthalène alkylés avec des alphaoléfines
en C₁₃ à C₁₆, avec des paraffines en C₂₀₋₂₂ ou avec les tetramères de propylène (acide
C₂₄-benzenesulfonique).
[0028] Les acides salicyliques solubles dans l'huile sont substitués sur le noyau aromatique
par une chaine comportant au moins 10 et en général 16 à 18 atomes de carbone.
[0029] Les phénols solubles en milieu organique et particulièrement intéressants dans le
cadre de l'invention sont des phénols subsitués par une ou plusieurs chaines alkyles
linéaires ou ramifiées comportant au moins 8 atomes de carbone. Les produits commerciaux
les plus courants sont par exemple le nonylphenol, le dinonylphenol, le dodecylphenol
et leurs mélanges.
[0030] Les phénols sont utilisés sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux.
Ils sont particulièrement appréciés après avoir subi une sulfurisation par réaction
avec la fleur de soufre ou encore avec le chlorure de soufre.
[0031] Les additifs suralcalinisé renferment un ou plusieurs de ces détergents. Les acides
sulfoniques, salicyliques ou les phénols peuvent être utilisés en mélange avec des
dispersants dérivés des acides alkenylsucciniques à chaine supérieure ou égale à 12
atomes de carbone ou bien avec des acides carboxyliques ayant au moins 8 atomes de
carbone.
[0032] Le dérivé de métal alcalin ou alcalinoterreux est en général un oxyde, hydroxyde
ou alcoolate d'un tel métal.
[0033] Les promoteurs oxygénés sont surtout des alcools aliphatiques, en général en C₁ à
C₅, le plus souvent le methanol, l'ethanol, le butanol ou les glycols. On utilise
également des ethers comme le dioxolanne ou les dialkoxymethanes. Les alcools peuvent
être utilisés seuls ou en mélange avec de l'eau.
[0034] Les promoteurs azotés sont entre autres l'ammoniaque, l'ethylènediamine, les ethanolamines,
le chlorure d'ammonium ou le carbonate d'ammonium.
[0035] Le rôle de l'huile diluante est de permettre une manipulation aisée à la température
ambiante. Parmi ces huiles on peut citer les huiles paraffiniques comme les 75, 100
ou 150 Neutral ou les huiles naphteniques, type 100 Pale solvant.
[0036] Les solvants hydrocarbonés ont une structure aliphatique, comme l'heptane, l'isooctane,
le nonane ou une structure aromatique, comme le toluène ou le xylène. Ces solvants
peuvent être utilisés en mélange. Il est particulièrement avantageux d'utiliser des
solvants qui donnent des azeotropes avec de l'eau, comme les alcools, les glycols
ou les alkoxyalcanols
[0037] Pour la mise en oeuvre de l'invention on utilise en général un réacteur à double
enveloppe, muni d'un système d'agitation vigoureux, d'un régulateur de température,
d'un condenseur, d'un système permettant de réaliser un vide ou une légère surpression,
d'un diffuseur de gaz et d'un système de récupération des solvants.
[0038] Selon une mise en oeuvre préférée de l'invention on introduit dans le réacteur :
- 100 à 500 parties en poids de détergents
- 100 à 300 parties en poids d'un dérivé de metal alcalin ou alcalinoterreux
- 0 à 100 parties poids d'un promoteur azoté
- 30 à 300 parties poids d'un promoteur oxygéné
- 0 à 100 parties poids d'eau
- 100 à 500 parties poids d'une huile diluante
- 200 à 800 parties poids d'un solvant hydrocarboné
- 15 à 400 parties en poids d'un dérivé inorganique du bore.
[0039] En utilisant des détergents du type sulfonate le mélange réactionnel est soumis à
une forte agitation pendant que commence l'introduction de 50 à 350 parties en poids
d'anhydride carbonique par barbotage dans le milieu réactionnel. La durée de la carbonatation
varie en général de 20 minutes à 4 heures à débit constant. La réaction est exothermique.
Le mélange est maintenu à une température variant de 20 à 80°C et de préférence de
35 à 70°C.
[0040] Il peut être avantageux de porter à reflux le mélange réactionnel renfermant le dérivé
du bore, pendant une durée de 30 minutes à 2 heures avant la carbonatation.
[0041] Les solvants peuvent être éliminés en une seule étape, mais en général on procède
en deux étapes. On élimine les solvants, hormis le diluant hydrocarboné, par chauffage,
puis les résidus solides par centrifugation ou filtration avant l'élimination du solvant
hydrocarboné.
[0042] Les additifs suralcalinisés obtenus par le procédé selon l'invention ont des valeurs
alcalines (VA), mesurées selon la norme ASTM D-2896, généralement supérieures à 200
mg KOH/g. Des VA supérieures à 300 et même 500 peuvent être obtenues.
[0043] Dans le cas de l'utilisation de détergents du type phénolique, le mélange réactionnel
exempt de dérivé du bore est porté à reflux pendant au moins une demi heure. Après
refroidissement on ajoute le dérivé du bore. L'introduction de l'anhydride carbonique
et le traitement subséquent se déroulent comme précédemment.
[0044] Les phénates suralcalinisés obtenus ont des valeurs alcalines (VA) généralement supérieures
à 150mg KOH/g. Des VA supérieures à 250 même à 320 peuvent être obtenues.
[0045] La quantité de bore incorporé peut varier entre 0,1 et 10% poids et de préférence
0,25 à 5%. Cette quantité est suffisante pour apporter des propriétés antiusure aux
huiles lubrifiantes. Les propriétés antiusure sont mesurées avec des essais mécaniques
couramment utilisés, comme la méthode des 4 billes usure (NF-E 48-617) et 4 billes
extrème pression (ASTM D 2783-69T ou NF E 48-617) et les essais FALEX (ASTM D 32-33).
[0046] Les additifs selon l'invention ont un aspect limpide et gardent une consistance homogène
dans le temps. Ils ont des viscosités suffisamment faibles pour permettre une manipulation
aisée et sont compatibles avec les autres additifs utilisés habituellement dans les
huiles lubrifiantes.
[0047] Les additifs suralcalinisés sont ajoutés aux huiles lubrifiantes d'origine naturelle
ou synthétique à une concentration comprise entre 0,5 et 40% poids et de préférence
entre 1 et 30 % poids.
[0048] Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter.
EXEMPLE 1: (Comparatif)
[0049] Dans un réacteur de 250ml, équipé d'un agitateur, d'une arrivée de gaz carbonique
et d'un réfrigérant, on introduit 27g d'acide C₂₄-alkylbenzenesulfonique à 70% de
matière active, 35g d'hydroxyde de calcium à 97% de pureté, 13,3ml de méthanol, 22,5g
d'huile 100 N, 1,1ml d'ammoniaque à 20%, 150ml de xylène.
[0050] Le mélange est agité à 700 tours/minute et sa température est régulée à 49°C. L'anhydride
carbonique est introduit à un débit de 230 ml/minute pendant 30 minutes. A la fin
de la réaction, le mélange est chauffé à 100°C pour éliminer le méthanol et l'eau
produite par la carbonatation. Les résidus solides sont élininés par centrifugation
puis filtration. L'élimination du xylène permet de récupérer un produit fluide de
basicité (VA) égale à 420 mg KOH/g contenant 18% de calcium et qui se révèle stable
en dilution dans les huiles minérales (absence de trouble après 1 mois).
EXEMPLE 2 :
[0051] Dans un réacteur d'un litre thermostaté à 60°C contenant 114g d'huile 200 Neutral
additivée de 12,8% de dispersant on introduit, sous forte agitation 500ml d'une solution
aqueuse à 80°C contenant 50 g/l de tetraborate de sodium. L'addition de la solution
aqueuse se fait au goutte à goutte en 3 heures.
L'émulsion homogène ainsi obtenue est deshydraté le plus rapidement possible. On obtient
ainsi une dispersion fluide de tetraborate de sodium à 17% poids dans l'huile.
EXEMPLE 3 : (Comparatif)
[0052] On prépare un simple mélange de 13g de sulfonate surbasé de l'exemple 1 avec 3g de
la dispersion de tétraborate de sodium de l'exemple 2. On obtient un produit de VA
350, contenant 0,36% poids de bore, à l'aspect trouble.
L'examen au microscope électronique du produit montre la présence de globules de carbonate
de calcium de 6nm de diamètre et de particules de borate de sodium de 0,6µm de diamètre.
EXEMPLE 4
[0053] On répète l'expérience décrite dans l'exemple 1 à la différence qu'on introduit que
4g d'huile diluante 200N au lieu de 22,5g. On ajoute avant le début de la carbonatation
20,5g de la dispersion de tétraborate de sodium de l'exemple 2. On receuille alors
un produit à l'aspect limpide, de VA 369mg KOH/g à 0,46 % poids de bore.
[0054] L'exament au microscope électronique révèle la présence de globules d'environ 6nm
de diamètre uniquement. L'analyse des globules en pertes d'énergie donne un spectre
où l'on remarque un pic caractéristique de la présence de bore. La procédure de l'exemple
4 selon l'invention, permet d'incorporer effectivement le bore dans les globules dela
dispersion colloïdale.
1 - Procédé de préparation d'un additif suralcalinisé à effet antiusure par carbonatation
d'un mélange réactionnel composé d'au moins un détergent, d'un dérivé d'un métal alcalin
ou alcalinoterreux, d'au moins un promoteur azoté et/ou oxygéné dans une huile diluante
et un solvant hydrocarboné caractérisé en ce qu'un dérivé inorganique du bore utilisé
sous forme de dispersion dans l'huile est ajouté au mélange réactionnel avant l'introduction
de l'anhydride carbonique.
2 - Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le mélange réactionnel
renferme au moins un détergent choisi parmi les acides sulfoniques d'origine pétrolière
ou synthétique, les acides salicyliques, les phénols et leurs sels alcalins ou alcalinoterreux.
3 - Procédé selon les revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le détergent est
utilisé en mélange avec un alkylsuccinamide de formule générale

ou R₄ est un radical hydrocarboné en C₁₂ à C₁₀₀, n est compris entre 1 et 6 et m
est compris entre 1 à 5.
4 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le mélange
réactionnel renferme un dérivé d'un métal alcalin ou alcalinoterreux choisi parmi
les oxydes, hydroxydes ou alcoolate d'un tel métal.
5 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le mélange
réactionnel renferme au moins un promoteur oxygéné choisi parmi les alcools aliphatiques
en C₁ à C₅, les glycols ou les ethers.
6 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le mélange
réactionnel renferme de l'eau.
7 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le mélange
réactionnel renferme une huile diluante paraffinique ou naphténique.
8 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le mélange
réactionnel renferme un solvant hydrocarboné aliphatique ou aromatique.
9 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que dans
le mélange réactionnel renfermant 100 à 500 parties poids d'au moins un détergent,
100 à 300 parties poids d'un dérivé d'un métal alcalin ou alcalinoterreux, 0 à 100
parties poids d'un promoteur azoté, 30 à 300 parties poids d'un promoteur oxygéné,
0 à 100 parties poids d'eau, 100 à 500 parties poids d'une huile diluante, 200 à 800
parties poids d'un solvant hydrocarboné et 15 à 400 parties poids d'un dérivé inorganique
du bore ou introduit à une température de 20 à 80°C et de préférence de 35 à 70°C
pendant 20 minutes à 4 heures, 50 à 350 parties poids d'anhydride carbonique.
10 - Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le mélange
réactionnel est chauffé à reflux pendant 30 minutes à 2 heures avant la carbonatation.
11 - Additif suralcalinisé à effet antiusure caractérisé en ce qu'il est préparé selon
le procédé décrit dans les revendications 1 à 10 et en ce qu'il renferme 0,1 à 10%
poids et de préférence 0,25 à 5% poids d'un dérivé inorganique du bore.
12 - Composition lubrifiante caractérisée en ce qu'elle renferme une huile diluante
naturelle ou synthétique et 0,5 à 40% poids de de préférence 1 à 30% poids d'un additif
selon la revendication 11.