[0001] L'invention concerne un dispositif de chauffage électrique par induction d'un fluide
contenu dans une conduite comportant une partie en circuit fermé.
[0002] Dans le cas où l'on effectue un traitement d'un fluide et en particulier d'un fluide
conducteur tel qu'un métal liquide, il peut être nécessaire d'effectuer le chauffage
ou le réchauffage de ce liquide dans une conduite où le fluide circule de manière
permanente ou par intermittence.
[0003] Dans ce but, on utilise un transformateur dont la partie primaire est constituée
par au moins un enroulement électrique disposé autour d'une branche d'un circuit magnétique
et la partie secondaire, par le circuit fermé constituant une partie de la conduite
contenant le fluide conducteur.
[0004] Ce circuit fermé constituant le secondaire en court circuit du transformateur est
parcouru par un courant électrique généré par induction et circulant, soit dans la
paroi du conduit, soit dans le fluide, soit à la fois dans le conduit et dans le fluide,
selon que le conduit ou le fluide ou encore l'un et l'autre à la fois sont conducteurs
de l'électricité. Le conduit et/ou le fluide sont alors soumis à un échauffement par
effet Joule.
[0005] Il est nécessaire d'obtenir, par un choix judicieux de la forme et de l'emplacement
relatif du bobinage primaire et du circuit secondaire, un bon couplage magnétique
en réduisant les flux de fuite.
[0006] Dans la technique antérieure connue, on a proposé un dispositif de chauffage alimenté
en courant monophasé constitué par un circuit magnétique fermé ayant une colonne centrale
autour de laquelle est disposé un enroulement primaire alimenté en courant monophasé
et deux colonnes latérales sensiblement parallèles à la colonne centrale.
[0007] La partie en circuit fermé de la conduite est constituée par deux branches reliées
à chacune de leurs extrémités à la conduite et constituant une boucle entourant le
bobinage primaire alimenté en courant monophasé.
[0008] Ce dispositif de réalisation simple présente l'inconvénient d'être limité en puissance
pour les raisons suivantes :
- la section hydraulique de la conduite doit être suffisamment élevée pour que le
débit de fluide nécessaire à l'évacuation de la puissance de chauffage puisse être
établi,
- d'autre part cette section doit être limitée en raison d'impératifs liés au bon
fonctionnement électrique du dispositif.
[0009] En effet, l'inductance de fuites magnétiques prend une importance d'autant plus élevée
par rapport à la résistance électrique de la boucle que la section de la conduite
est élevée.
[0010] Un tel dispositif de chauffage ou de réchauffage alimenté en courant monophasé est
donc limité en puissance, ce qui peut être un inconvénient important dans certaines
applications.
[0011] Dans le cas des réacteurs nucléaires à neutrons rapides utilisant du sodium comme
fluide d'échange thermique, il est nécessaire d'assurer un réchauffage du sodium
liquide dans certaines parties de l'installation et en particulier, dans le circuit
secondaire, au voisinage des générateurs de vapeur. Par exemple, il est nécessaire
de réchauffer le sodium liquide dans une conduite en dérivation sur la conduite de
sortie du sodium liquide du générateur de vapeur, sur laquelle est disposé un détecteur
d'hydrogène destiné à déclencher une alarme lorsqu'une fuite d'eau sur l'un des tubes
du générateur de vapeur se traduit par la présence d'hydrogène dans le sodium, à la
sortie du générateur de vapeur. La détection d'hydrogène qui est effectuée par séparation
de l'hydrogène contenu dans le sodium nécessite en effet le maintien de la température
du sodium à une certaine valeur assurant un fonctionnement satisfaisant du détecteur.
[0012] Il est nécessaire également de maintenir la température du sodium liquide au voisinage
d'une valeur déterminée, dans certaines parties du circuit de sodium du réacteur,
pour éviter des chocs thermiques.
[0013] Dans ce cas, le fluide est un métal liquide bon conducteur de l'électricité et la
puissance de chauffage requise peut être de l'ordre d'une dizaine ou de quelques dizaines
de kW. Il est alors difficile sinon impossible d'obtenir cette puissance de chauffe
en alimentant le transformateur en courant monophasé à la fréquence industrielle du
réseau.
[0014] On a donc proposé d'utiliser des transformateurs alimentés en courant triphasé afin
d'éviter une charge trop déséquilibrée du réseau de distribution.
[0015] Dans ce cas, le circuit magnétique du transformateur est constitué par un cadre
comportant trois colonnes sensiblement parallèles autour de chacune desquelles est
disposé un enroulement électrique relié à l'une des phases de la source de courant
triphasé. La conduite renfermant le liquide conducteur, tel que du sodium dans le
cas des réacteurs nucléaires à neutrons rapides, comporte trois parties en dérivation
constituées chacune par une ou plusieurs spires d'un élément tubulaire recevant le
liquide à réchauffer. Chacune des spires d'un élément tubulaire est disposée autour
d'un enroulement du transformateur alimenté en courant électrique à partir de l'une
des phases de la source de courant triphasé.
[0016] Un tel dispositif est d'une réalisation relativement complexe, en ce qui concerne
la structure de la conduite et entraîne des difficultés en ce qui concerne le calorifugeage
de cette conduite.
[0017] Le but de l'invention est donc de proposer un dispositif de chauffage électrique
par induction d'un fluide contenu dans une conduite comportant une partie en circuit
fermé, constitué par un transformateur ayant au moins deux enroulements primaires
reliés à une source de courant triphasé et une partie secondaire constituée par le
circuit fermé renfermant du fluide conducteur, ce dispositif présentant un très bon
rendement pour des puissances de chauffage importantes et étant d'une structure simple
permettant de réaliser facilement le calorifugeage de la conduite, dans sa partie
en circuit fermé.
[0018] Dans ce but, le transformateur comporte un circuit magnétique en forme de cadre fermé
ayant quatre colonnes parallèles, deux enroulements primaires disposés chacun autour
d'une colonne interne du cadre et reliés par une extrémité à une première phase et
à une troisième phase respectivement et, par leur autre extrémité, à une seconde phase
de la source de courant triphasé,
la conduite comportant un circuit fermé constitué par trois branches en dérivation
passant chacune dans un intervalle entre deux colonnes du cadre du circuit magnétique.
[0019] Afin de bien faire comprendre l'invention, on va maintenant décrire, à titre d'exemples
non limitatifs, en se référant aux figures jointes en annexe, un mode de réalisation
d'un dispositif de réchauffage suivant l'art antérieur alimenté en courant monophasé,
un dispositif de réchauffage suivant l'art antérieur alimenté en courant triphasé
et un dispositif de chauffage suivant l'invention, alimenté en courant triphasé.
La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif suivant l'art antérieur alimenté
en courant monophasé.
La figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif suivant l'art antérieur alimenté
en courant triphasé.
La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif suivant l'invention alimenté
en courant triphasé.
La figure 4 est une vue en perspective analogue à la figure 3 montrant la circulation
des courants et des flux mis en oeuvre au cours du réchauffage en utilisant le dispositif
suivant l'invention.
[0020] Sur la figure 1, on voit un dispositif de réchauffage désigné de manière générale
par le repère 1 constitué par un circuit magnétique 2 en forme de cadre à section
rectangulaire présentant deux colonnes latérales 3 et 4 et une colonne centrale 5
sensiblement parallèles entre elles. Le circuit magnétique 2 comporte également un
enroulement électrique 6 dont les extrémités 7 sont reliées à une source de courant
monophasé.
[0021] La conduite 8 recevant le fluide à réchauffer, par exemple du métal liquide, comporte
deux branches 10 et 10′ passant chacune entre une entre une colonne 3 (ou 4) du circuit
2 et la colonne centrale 5 entourée par l'enroulement 6. Les deux branches 10 et 10′
reliées à la conduite 8 par des raccords en T tels que 9 forment les deux parties
d'une boucle en circuit fermé constituant le secondaire du transformateur l'enroulement
du circuit magnétique 2 constitue la partie primaire.
[0022] Comme il a été expliqué plus haut, un tel dispositif, en particulier dans le cas
du réchauffage d'un métal liquide nécessitant une puissance importante, peut s'avérer
tout-à-fait insuffisant.
[0023] Sur la figure 2, on a représenté un second dispositif suivant l'art antérieur utilisant
une source de courant triphasé.
[0024] Ce dispositif désigné de manière générale par le repère 11 comporte un circuit magnétique
12 sous la forme d'un cadre à section rectangulaire comportant trois colonnes sensiblement
parallèles 13, 14 et 15. Autour de chacune des colonnes 13, 14 et 15, est disposé
un enroulement électrique 16, chacun des enroulements 16a, 16b et 16c étant alimenté
à partir d'une phase différente d'une source de courant triphasé.
[0025] La conduite 18 renfermant le fluide dont on effectue le réchauffage, généralement
du métal liquide, comporte une partie d'entrée 18a recevant le fluide à réchauffer
et une partie de sortie 18b récupérant le fluide réchauffé à la sortie du dispositif
11.
[0026] La conduite comporte de plus une partie en circuit fermé constituée par trois éléments
tubulaires 19a, 19b et 19c raccordés en dérivation entre la partie d'entrée 18a de
la conduite 18 et la partie de sortie 18b et entourant chacun un enroulement (respectivement
16a, 16b et 16c), en constituant deux spires autour de l'enroulement correspondant.
[0027] Les éléments 19a, 19b et 19c en dérivation constituent le secondaire en court-circuit
du dispositif de réchauffage.
[0028] Comme il est visible sur la figure 2, ce dispositif présente une certaine complexité
en ce qui concerne la partie en circuit fermé de la conduite qui est en trois parties.
La construction du dispositif nécessite donc des opérations relativement longues et
coûteuses. De plus, le calorifugeage de la conduite est très difficile à réaliser.
[0029] Sur la figure 3, on voit un dispositif de réchauffage suivant l'invention désigné
de manière générale par le repère 21 . Ce dispositif de chauffage est constitué par
un circuit magnétique 22 à section rectangulaire comportant quatre colonnes 23, 24,
25a, 25b sensiblement parallèles dont deux colonnes 23 et 24 fermant le cadre extérieur
et deux colonnes centrales 25a et 25b. Autour de chacune des colonnes centrales
25a et 25b est disposé un enroulement primaire, respectivement 26a et 26b.
[0030] Les enroulements 26a et 26b sont reliés à une source de courant triphasé 27 assurant
leur alimentation en courant électrique. Le couplage des enroulements 26a et 26b
est réalisé suivant une disposition en triangle ouvert, l'une des extrémités de l'enroulement
26a étant reliée à la phase P1 de la source 27, l'autre extrémité de l'enroulement
26a à la phase P2, cependant que la première extrémité de l'enroulement 26b est reliée
à la phase P2 et que la seconde extrémité de l'enroulement 26b est reliée à la phase
P3.
[0031] On obtient ainsi une alimentation équilibrée des enroulements primaires 26a et 26b.
[0032] La conduite 28 recevant le fluide à réchauffer comporte une partie d'entrée 28a
recevant le fluide à réchauffer et une partie de sortie 28b récupérant le fluide
réchauffé à la sortie du dispositif 21.
[0033] La partie en circuit fermé de la conduite 28 est constituée par trois branches tubulaires
29a, 29b et 29c relièes en dérivation, à leur extrémité, par l'intermédiaire de raccords
30a et 30b respectivement, à la partie d'entrée 28a et à la partie de sortie 28b de
la conduite 28.
[0034] Les trois branches tubulaires 29a, 29b et 29c en dérivation constituent la partie
en circuit fermé de la conduite 28.
[0035] Chacune des branches 29a, 29b et 29c traverse une fenêtre du circuit magnétique
22 comprise entre deux colonnes successives de ce circuit magnétique. L'une au moins
des colonnes délimitant les fenêtres de passage des branches 29a, 29b et 29c est entourée
par l'un des enroulements primaires 26a et 26b.
[0036] Les branches tubulaires 29a, 29b et 29c comportent deux coudes et présentent la
forme générale d'un S. Les trois branches 29a, 29b et 29c ont une forme et une longueur
sensiblement identique.
[0037] Ces trois branches constituent la partie secondaire en court-circuit du dispositif
de réchauffage réalisé sous la forme d'un transformateur alimenté en courant triphasé.
[0038] Comme il est visible sur la figure 4, la source de courant triphasé fournit un courant
d'intensité I1 sur la phase P1, un courant d'intensité I2 sur la phase P2 et un courant
d'intensité I3 sur la phase P3. Un flux magnétique φ1 est engendré dans le circuit
magnétique entre les colonnes 23 et 25a, un flux magnétique d'intensité φ2 entre les
colonnes 25a et 25b et un flux magnétique d'intensité φ3 entre les colonnes 25b et
24.
[0039] Un courant électrique est engendré par induction dans chacune des branches 29a,
29b et 29c.
[0040] La résistance des enroulements primaires étant faible et un bon couplage étant réalisé
entre la partie secondaire et la partie primaire grâce à la forme des branches du
secondaire, on peut négliger les pertes électriques dans les enroulements primaires
et les fuites magnétiques, pour calculer la force électromotrice induite dans chacune
des branches 29a, 29b et 29c et les courants induits. Cette force électromotrice
est sensiblement égale à chacune des tensions simples du réseau triphasé divisée par
le nombre N de spires de chacun des enroulements primaires. On supposera que les
enroulements primaires 26a et 26b comportent le même nombre N de spires.
[0041] Il en résulte que les courants induits dans les branches 29a, 29b et 29c sont égaux
respectivement à NI1 , NI2 et NI3.
[0042] Dans le cas du mode de réalisation représenté sur les figures 3 et 4, les trois
branches 29a, 29b et 29c présentent des longueurs déployées et des sections sensiblement
identiques. Leurs résistances électriques sont donc égales. De plus, la section de
passage étant la même pour les trois branches 29a, 29b et 29c, le débit total du
fluide de la conduite 28 se répartit de façon sensiblement équilibrée entre les trois
branches 29a, 29b et 29c. La forme de ces branches permet d'obtenir un excellent
couplage magnétique entre le bobinage primaire et le circuit secondaire.
[0043] En négligeant le courant magnétisant, l'intensité absorbée sur chacun des fils de
ligne reliés à une phase du réseau est sensiblement égale à l'intensité parcourant
chacune des branches 29a, 29b et 29c de la conduite, divisée par le nombre N de spires
de chacune des bobines primaires.
[0044] Les courants NI1 , NI2 et NI3 circulent soit dans le fluide contenu dans la branche
correspondante si le fluide est un fluide conducteur, soit dans la branche tubulaire
si celle-ci est réalisée en matière conductrice, soit à la fois dans la branche tubulaire
et dans le fluide si l'un et l'autre sont conducteurs de l'électricité. Ces courants
NI1, NI2 et NI3 engendrent un dégagement de chaleur par effet Joule permettant le
chauffage ou le réchauffage du fluide remplissant la conduite 28. Ce fluide est en
circulation continue ou intermittente dans la conduite.
[0045] La forme de la partie secondaire du dispositif de réchauffage est particulièrement
simple et chacune des branches 29a, 29b et 29c de cette partie secondaire traverse
une fois et une seule chacune des fenêtres du circuit magnétique comprise entre deux
colonnes successives. De plus, la forme en S de chacune des branches, bien que très
simple, permet un excellent couplage entre la partie primaire et la partie secondaire
du dispositif de réchauffage.
[0046] Le calorifugeage de la conduite 28, dans sa partie en circuit fermé, peut être réalisé
sans difficultés, dans la mesure où les branches sont de forme simple et ne sont
pas enroulées sous forme de spires autour des enroulements primaires.
[0047] On a pu montrer qu'à puissance de chauffe égale et avec un fluide à réchauffer de
nature identique, le dispositif suivant l'invention offre au fluide une section de
passage considérablement plus élevée que dans le cas d'un conduit d'un dispositif
de réchauffage alimenté en courant monophasé tel que décrit en se référant à la figure
1.
[0048] L'invention ne se limite pas au mode de réalisation qui a été décrit.
[0049] C'est ainsi qu'on peut imaginer des branches constituant la partie en circuit fermé
de la conduite et le secondaire du transformateur d'une forme différente de celle
qui a été décrite.
[0050] On pourra adapter la section de la conduite contenant le fluide à réchauffer et la
section des branches du secondaire au débit du fluide à réchauffer, compte tenu de
la puissance de chauffage nécessaire et des caractéristiques de la source de courant
triphasé.
[0051] Enfin, le dispositif de chauffage suivant l'invention peut s'appliquer non seulement
au réchauffage de métaux liquides tels que le sodium constituant le fluide caloporteur
d'un réacteur nucléaire à neutrons rapides ou tels que de l'aluminium dont on réalise
la coulée dans une installation de moulage, mais encore au réchauffage d'un liquide
quelconque conducteur ou non conducteur de l'électricité utilisé dans un processus
nécessitant son réchauffage ou son maintien en température. L'invention peut en particulier
trouver des applications dans le cadre de l'industrie chimique.
1.- Dispositif de chauffage électrique par induction d'un fluide contenu dans une
conduite (28) comportant une partie en circuit fermé (29a, 29b, 29c), constitué par
un transformateur (21) ayant au moins deux enroulements primaires (26a, 26b) reliés
à une source de courant triphasé (27) et une partie secondaire constituée par le
circuit fermé (29a, 29b, 29c) renfermant le fluide conducteur, caractérisé par le
fait que le transformateur (21) comporte un circuit magnétique (22) en forme de cadre
fermé ayant quatre colonnes parallèles (23, 24, 25a, 25b) , deux enroulements primaires
(26a, 26b) disposés chacun autour d'une colonne du cadre (22) et reliés par une extrémité
à une première phase (P1) et à une troisième phase (P3) respectivement et par leur
autre extrémité à une seconde phase (P2) de la source (27) de courant triphasé,
la conduite (28) comportant un circuit fermé constitué par trois branches (29a, 29b,
29c) en dérivation passant chacune dans un intervalle entre deux colonnes (23, 24,
25a, 25b) du cadre (22) du circuit magnétique.
2. - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les trois
branches tubulaires (29a, 29b, 29c) de la conduite (28) présentent des longueurs
et sections sensiblement égales entre elles.
3.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par
le fait que chacune des branches (29a, 29b, 29c) passe une fois et une seule dans
chacun des intervalles situés entre deux colonnes (23, 24, 25a, 25b) du circuit magnétique
(22).
4.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par
le fait que chacune des branches tubulaires (29a, 29b, 29c) est constituée par un
tube comportant deux coudes, de manière à présenter la forme générale d'un S.
5.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par
le fait que le cadre du circuit magnétique (22) présente un contour extérieur de forme
rectangulaire, deux colonnes (23, 24) correspondant aux petits côtés de fermeture
du cadre (22) et deux colonnes centrales (25a, 25b) étant intercalées entre les deux
grands côtés du cadre et entourées par les enroulements primaires (26a, 26b).