Epingle, barrette reutilisable ou inviolable

Abstract

 Le dispositif de l'épingle - barrette réutilisable ou inviolable comporte :
Version réutilisable : une pièce monobloc en matière plastique moulée qui comprend une tige mâle (I) pouvant pénétrer dans le logement femelle (4) par simple pression et d'en resortir par simple traction ceci à volonté permettant ainsi de percer et d'­unir des matériaux facilement transperçables.
Version inviolable:une pièce monobloc en matière plastique moulée qui comprend une tige mâle (I) munie d'un méplat (2) pouvant s'introduire dans le logement femelle (4) et y rester bloquée à demeure par les lèvres (8)

Description

[0001] La présente invention concerne une épingle - barrette reutilisable ou inviolable selon une variante,obtenue par moulage,dans un moule simple,en deux parties,sans noyau,ni tiroir,d'une résine synthétique,de matière plastique,ou de tous autres dérivés ou dénomination tel que "Nylon".

[0002] L'épingle selon l'invention est une pièce monobloc comportant une embase plate,une tige rigide,un raidisseur et une tige mâle tous situés dans un plan moyen appelé plan de l'épingle. La première extrémité de la tige rigide est reliée à l'embase,la seconde extrémité et,une extrémité de la tige mâle forment les deux branches d'un U majuscule dont la partie centrale est occupée par le raidisseur.

[0003] L'embase comporte un logement,d'axe longitudinal paral­lèle à l'axe longitudinal de l'épingle,et, débouchant par un passage d'entrée en forme de canal sur la face supérieu­re de l'embase. Au moins une lèvre,et le bord opposé du lo­gement,de préférence deux lèvres symétriques,en regard l'une de l'autre,situées dans la prolongement du passage d'entrée, définissent un passage étroit,ou réduit,de largeur inférieu­re au diamètre de la tige mâle,dans le prolongement du passa­ge d'entrée.

[0004] l'embout libre de la tige mâle,par une pression sur la dite tige,dans une direction parallèle au plan de l'épingle appuie sur le passage étroit contre la ou les lèvres; l'é­lasticité de la ou des lèvres leur permet de s'écarter,ce qui élargit le passage réduit à la largeur de l'embout mâle qui pénètre dans le logement; il suffit d'une simple traction en sens opposé pour reélargir le passage réduit et retirer l'­embout de la tige mâle du logement; l'épingle se trouve dé­sormais réutilisable.

[0005] La tige rigide est suffisament large selon le plan de l'épingle pour offrir une rigidité empéchant toute varia­tion de la position du raidisseur par rapport à l'embase,de sorte que le dit embout ne peut être retiré du logement par une déformation élastique de l'épingle provoquant un mouve­ment de la tige mâle parallèle à l'axe du logement.

[0006] Selon la variante inviolable,l'embout comporte des moyens de maintien inviolable coopérant avec le profil in­térieur de la lèvre empéchant l'embout de resortir du loge­ment par une traction exrcée sur l'embout dans un plan per­pendiculaire à son axe et dans un plan perpendiculaire au plan de l'épingle; ce moyen peut être constitué d'au moins un méplat; il suffit d'une pression perpendiculaire au plan de l'épingle pour écarter les lèvres du logement et élargir le passage réduit,puisque la bordure supérieure des lèvres est légèrement arrondie vers le centre axial du logement. Une fois l'embout à l'intérieur du logement,les lèvres se referment sur les moyens de maintien constitués du meplat; le meplat et le plafond intérieur plat des lèvres ne per­mettent pas,en cas de traction de l'embout hors du loge­ment selon une direction perpendiculaire au plan de l'é­pingle,d'écarter de nouveau les lèvres pour libérer l'em­bout du logement: la tige mâle et le logement sont fixés à demeure. Il est impossible de les dissocier,même en es­sayant d'écarter les lèvres avec une pointe,aiguille,ou stylo. De plus l'élasticité de la tiage mâle est insuffi­sante pour permettre de retirer l'embout du logement par une traction parallèle à l'axe de la tige mâle.

[0007] Selon une variante,pour réduire le déplacement axial de l'embout dans le logement,le dit embout possède des mo­yens de retenue évitant sa sortie du logement. Ces moyens sont constitués d'un épaulement circulaire autour de l'em­bout et/ou un cran transversal en creux prévu dans la par­tie inférieure de l'embout évitant un déplacement parallèle à son axe obturant partiellement la partie inférieure du lo­gement. La seule ouverture possible résulte de la rupture de la tige mâle,ce qui permet de constater l'ouverture de l'­épingle.

[0008] l'épingle ne possède pas de double épaisseur en regard l'une de l'autre et se recouvrant l'une l'autre selon une direction perpendiculaire au plan de l'épingle; le loge­ment possède des parois latérales planes perpendiculaires au plan de l'épingle; le logement n'existe plus en dessous des lèvres. L'épingle peut donc être injectée dans un sim­ple moule en deux parties .

[0009] Les épingles connues dans l'art antérieur, telles que celles décrites dans les Brevets US-A-4030I66,US-A-85I350, FR-A-I274534 sont obtenues par injection de matière plasti­que,celle décrite dans le Brevet US-A-I497722 est métallique Elles possèdent sur une embase,un logement pour la partie mâ­le. L'entrée dans ce logement est située entre le fond du lo­gement et l'axe de la partie rigide reliant l'embase au cou­de raidisseur. Cette entrée se présente sous la forme d'une fente dont le plan est parallèle au plan de l'épingle. Par un mouvement de rapprochement de la tige mâle et de la ti­ge rigide selon une direction parallèle au plan de l'épin­gle la tige mâle vient en face de l'entrée dans la fente con­duisant au logement. Ensuite la tige mâle rejoint le fond du logement par un mouvement de la tige mâle de direction pa­rallèle au plan de l'épingle par élasticité.

[0010] Toutes ces épingles de l'art antérieur présentent l'in­convénient que l'entrée du logement de la partie mâle est très proche de l'axe de la partie rigide reliant l'embase au coude. Lors de la fermeture de l'épingle,la tige mâle se déplace dans un plan parallèle au plan de l'épingle et se rapproche très près de la tige rigide. Ce mouvement de rap­prochement est géné par les matériaux traversés par la tige mâle qui font épaisseur entre cette dernière et la tige ri­gide. Une forte pression entre les deux tiges doit être exer­cée pour comprimer ces matériaux et réduire cette épaisseur. Il peut s'ensuivre une difficulté de fermeture de l'épingle accompagnée d'une détérioration des dits matériaux et/ou une déformation dommageable de l'épingle qui peut être brisée.Si les matériaux sont rigides la compression est impossible et l'épingle ne peut être fermée.

[0011] L'épingle selon l'invention évite ces inconvénients,en permettant d'accrocher sur la tige mâle une épaisseur accrue de matériaux sur toute la longueur utile de la tige mâle.En effet l'introduction de la tige mâle dans son logement s'ef­fectue grâce à un mouvement de la tige mâle dans un plan per­pendiculaire au plan de l'épingle et parallèle à l'axe longi­ tudinal de l'épingle, selon une direction perpendiculaire à cet axe. Au cours de la fermeture de l'épingle et de l'in­troduction de l'embout dans son logement,la distance entre la tige mâle et la tige rigide reste égale à celle entre ces tiges lorsque l'embout est dans son logement.Ce mode de fer­meture ne nécessite dons pas la compression des matériaux é­pinglés.

[0012] L'épingle métallique décrite dans le Brevet US-A-I497722 sert à fixer un disque à l'une des extrémités d'un drain chi­rurgical pour éviter que le drain ne pénètre profondément dans la plaie.

[0013] La présente des lèvres définissant un passage réduit per­met une fermeture et réouverture aisée de l'épingle offrant toute sécurité contre une ouverture indésirée. L'épingle est fabriquée en un matériau plastique flexible et résistant à de nombreux cycles de manipulation.

[0014] Selon la variante invoilable,le blocage des moyens de maintien empèche toute réouverture de l'épingle. La libéra­tion de la partie mâle s'obtient en rapprochant fortement les deux tiges mâle et rigide jusqu'à provoquer la cassure de la tige mâle au niveau d'un point faible situé sur la tige mâle Dans cette variante,la matière injectée peut comporter une charge la rendant plus cassante,par exemple une charge de fi­bre de verre; ceci permet à l'épingle d'être utilisée dans les domaines les plus divers tels que paramédical,domestique, industriel.

[0015] La présente invention est avantageusement utilisée dans les milieux hospitaliers,pour maintenir un drain nommé lame de DElBET,cette lame a l'aspect d'une tôle ondulée en ma­tière caoutchoutée; cette lame se place dans l'ouverture d'­une plaie et permet l'évacuation de sang ou de pus se for­mant après toutes interventions chirurgicales; au cours de la cicatrisation de la plaie la lame est extirpée par petits morceaux,pour éviter que les morcaeux de la lame ne repénè­trent à l'intérieur de la plaie on fait un barrage; actuel­lement à l'aide d'une pièce métallique,mais la présence de métal pose des problèmes d'oxydation ou residus de corrosions.

[0016] La présente invention a pour but d'éliminer tous ces inconvénients,de par sa composition,elle apporte une sécu­rité d'hygiène; de plus par son inviolabilité elle apporte la certitude que l'épingle ne sera pas réutilisée donc une garantie d'hygiène supplémentaire.

[0017] L'épingle selon l'invention est stérilisable sans pro­blème car les matériaux utilisés pour sa fabrication permet­tent la stérilisation courante (Oxyde d'éthylène ou formol) et avec certains matériaux utilisés pour sa fabrication à une température d'environ I80 degrés,ce qui permettra la sté­rilisation en autoclave.

[0018] La présente invention de par sa conception est de fa­brication aisée ce qui entraine un avantage certain sur le prix; elle peut être fabriquée de façon simple par des pro­cédés classiques de moulage par injection ce qui permet d'­avoir l'épingle prête à fonctionner sans aucun apport ni traitement de surface après sa fabrication.

[0019] La présente invention,grâce à son embout affûté à en­viron 30 degrés en matière rigide et renforcée permet une pé­nétration des matériaux tels que tissu,caoutchouc,film plas­tique,papier ou toute autre matière facilement transperçable sans altérer l'aspect.

[0020] L'objet de l'invention concerne une épingle comportant une embase ,une tige rigide,un raidisseur,une tige mâle,un logement d'axe parallèle à la longueur de l'épingle pour l'­embout de la tige mâle,l'embase supportant le dit logement et étant relié à l'une des extrémité de la tige rigide,l'­autre extrémité de la tige rigide et une extrémité de la tige mâle étant reliées au raidisseur en formant un U ma­juscule dont les branches sont constituées par les dites ti­ges et la partie centrale par le raidisseur,caractérisée en ce que le logement,comporte deux parois parallèles entre elles et perpendiculaires au plan de l'épingle et débouche direc­tement sur la face supérieure de l'embase par le passage d'­entrée,de sorte que l'embout de la tige mâle est introduite au fond du logement par un mouvement unique de déplacement de la tige mâle perpendiculaire à l'axe du logement et situé dans un plan perpendiculaire au plan de l'épingle,l'embout est maintenu latéralement dans le logement par des moyens de maintien qui définissent un passage réduit prolongeant axialement le passage d'entrée,le dit passage réduit étant inférieur au diamètre de l'embout et pouvant s'élargir au diamètre de l'embout par écartement élastique des dits mo­yens dans un plan parallèle au plan de l'épingle sous la pression de l'embout contre les dits moyens pression s'e­xerçant dans un plan perpendiculaire un plan de l'épingle à l'axe du logement.

[0021] Les dessins annexés illustrent l'invention,les figu­res I à I0 montrent les différentes vue de la réalisation de l'invention.

Les figures I a et I b représentent l'épingle en po­sition fermée et ouverte.

Les figures 2 a et 2 b représentent deux modèles de l'embout de la tige mâle selon la version réutilisable.

Les figures 2 c et 2 d représentent deux modèles de l'embout en version inviolable.

La figure 3 représente l'embase avec l'ensemble femelle

La figure 4 représente une coupe de l'ensemble femelle selon la direction AA de la figure 3 avec les lèvres et l'­embout de la tige mâle dans son logement.

Les figures 5 a et 5 b représentent une coupe de l'em­bout selon la direction BB des figures 2 a et 2 b en version réutilisable.

Les figures 6 a,6 b,6 c,et 6 d représentent une coupe de l'embout selon la direction CC des figures 2 c et 2 d en version inviolable.

La figure 7 représente l'épingle,l'embase,la tige ri­gide,le raidisseur et la tige mâle.

Les figures 8 a,8 b et 8 c représentent une coupe des lèvres selon la direction CC des figures 3 ou 7 avec l'em­bout dans le logement.

La figure 9 représente une coupe transversale du loge­ment selon la direction AA des figures 3 ou7.

La figure I0 schématise l'épingle montée sur un drain plongé dans une plaie.

[0022] L'épingle (FIGURES I,2 et 7) est une pièce monobloc en matière plastique moulée qui comporte une embase plate (I0),une tige rigide(5),un raidisseur (6) et une tige mâle (I). L'embase (I0) est réunie sur un prelier côté (II) à l'­une des extrémités de la tige rigide (5) dont l'autre extré­mité fait corps avec le raidisseur (6) ce dernier se prolon­ge par la tige mâle (I) de sorte que la tige rigide (5) et la tige mâle (I)forment les deux branches d'un U majuscule dont la partie centrale est occupée par le raidisseur (6).

[0023] L'embase comprend un ensemble femelle (3) constitué d'un logement (4) destiné à recevoir l'embout (7)de la ti­ge mâle (I) et des moyens (8,24) de retenue du dit embout (7) à l'intérieur du logement (4). Le logement (4) a la for­me d'un canal allongé creusé dans l'épaisseur de l'embase (I0) et d'axe (28) parallèle à celui de la tige rigide (5) et au plan de l'épingle. L'écartement entre les axes (38,28) de la tige rigide (5) et du logement (4) est sensiblement le mê­me que celui existant entre ceux (38,39) de la tige rigide (5) et de la tige mâle (I) à proximité du raidisseut (6).

[0024] Le logement (4) (figures 3,7,8 a et 9) s'ouvre vers l'­extérieur par un passage d'entrée (2I) de même largeur que l'embout (7) et débouchant sur la face supérieure (9) de l'embase (I0) la largeur entre les parois latérales inter­nes (35) du logement (4) est sensiblement la même que la largeur de l'embout (7),formant ainsi un emplacement (25) pour l'embout (7). Le logement(4) est fermé en bout sur son fond arrière opposé à l'embout (7) de par une butée (23), tandis que sur la partie avant proche de l'embout (7)au moins une des parois latérales (35) du logement au voisi­nage de la surface supérieure (9) de l' embase se prolon­ge,hors du logement,parallèlement à son axe (28).

[0025] Sous forme d'une lèvre (8) évidée sur sa partie in­férieure et débordant à sa partie supérieure sur l'aligne­ment des parois (35) du passage d'entrée (2I). Pour la sui­te on considère qu'il éxiste une lèvre sur chacune des deux parois (35). Ces deux lèvres (8) sont placées symétriquement par rapport au plan passant par l'axe du logement (28) et perpendiculairement au plan de l'épingle. Ainsi une coupe transversale du logement selon la direction AA (fig.9) mon­tre une section sensiblement carrée de celui-ci la largeur du passage d'entrée (2I) étant égale à la largeur entre les parois (35) du logement (4). La section transversale au ni­veau de la lèvre (8)(fig. 8 a,8 b) montre que l'alignement du passage d'entrée (2I) est partiellement occupé par les faces (20) des lèvres en regard l'une de l'autre,l'espace entre ces deux faces (20) définit le passage réduit (26) dont la largeur est inférieure au diamètre de l'embout (7). La face intérieure supérieure (22) de la lèvre est en géné­ral plate et parallèle au plan de l'épingle. ce profil con­vient aussi bien pour une épingle réutilisable que pour une épingle inviolable.Pour une épingle réutilisable,il peut être intéréssant que la dite face (22) ait un profil s'é­vasant vers le haut en se rapprochant du plan mésian du pas­sage réduit (26)(fig. 8 c),alors que dans la variante invio­lable ce profil du plafond (22) a la forme d'une griffe di­rigée vers le bas et se rapprochant du dit plan median.

[0026] Les bords inférieurs intérieurs (27) et la face (22) des lèvres (8) délimitent dans le prolongement du fond in­térieur (36) du logement (4) un emplacement suffisant pour l'embout (7).

[0027] La partie avant du logement comporte des moyens de re­tenue (24) collaborant avec des moyens de retenue (I7,34) portés par l'embout (7) pour empécher celui-ci de resortir en glissant selon son axe (I8) du logement.

[0028] Ces moyens (24) consistent d'une part (fig.9) en un cran de retenue en relef orienté vers le haut d'arête trans­versale (24) perpendiculaire à l'axe (28) du logement (4) et placé sur la partie avant du logement(4) de sorte que le fond (36) du logement soit légèrement obturé,d'autre part par la face arrière (37) des lèvres débordant sur la passa­ge d'entrée. La tige rigide (5) est plus large selon une di­rection parallèle au plan de l'épingle pour que la distance entre le raidisseur (6) et l'embase (I0) reste fixe et que les faces de ll'embase et du raidisseur restent dans le mê­me plan de façon à empécher l'embout (7) de se retirer par glissement parallèle à son axe (I8),de son logement (4) lors d'un effort exercé sur l'épingle.

[0029] Le raidisseur (6) a une forme extérieure en arc de cercle (I2) et forme un diamètre selon une corde intéri­eure (I3).

[0030] La tige mâle (I) possède une section constante (Fig. 2 b et 2 d) et se prolonge vers son extrémité libre par l'­embout (7) de longueur égale à la longueur du logement (4) plus des lèvres (8) et destiné à passer à travers le pas­sage d'entrée (2I) et le passage réduit (26) entre les lèvres (8). Cet embout (7) possède des moyens de retenue (I7,34) évitant sa sortie du logement par un déplacement parallèle à l'axe (I8). Celui-ci consiste en un méplat parallèle au plan de l'épingle creusé dans la partie in­férieure de l'embout et dont le bord avant (33) de l'em­bout (fig. 2 b,2 d,5 a,5 b,6 b,6 c et 6 d) constitue un épaulement (33) qui s'appuie sur l'arête de retenue (24) du logement (4).

[0031] De préférence le méplat (34) possède une longueur voisine de celle des lèvres. En position normale,l'arête (24) se trouve à mi-longueur entre les deux bords du mé­plat. L'épaulement (53) du méplat (34) s'appuyant sur l'­arête de retenue(24) du logement suffit à lui seul à main­tenir axialement l'embout (7) dans le logement (4).

[0032] Selon une première variante (fig.7) la tige mâle(I) se prolonge vers son extrémité libre par un embout (7) com­portant une partie cylindrique (I6) de même section ou dia­mètre que la tige mâle (I) puis un épaulement (I7) jouant le role de moyen de retenue et se termine par un cône (I4). La section ou diamètre (I5) après épaulement est legèrement supérieure à celle ou celui de la tige mâle (I) et est per­pendiculaire à l'axe (I8) du cône (I4). La différence de dia­mètre entre le diamètre (I5) après épaulement et diamètre(I6) de la partie cylindrique (I6) est de I0% ou 30% de préféren­ce 20%.

[0033] Cet épaulement (17 s'appuie sur l'arête de retenue (24) obturant partiellemnt la partie avant du logement et sur la face arrière (37) des lèvres.

[0034] L'axe (39) de la tige mâle(I) et l'axe de l'embout(7) sont en général confondus (fig. 2 a et 2 c). Selon une va­riante (fig. 7) ils peuvent neamoins faire entre eux un an­gle de quelques degrés de sorte que lorsque la tige mâle est déplacée élastiquement au-dessus du passage d'entrée du loge­ment,l'axe (I8) de l'embout soit parallèle aux axes d'entrée (2I) et du passage réduit (26).

[0035] Le cône (I4) est affûté en pointe avec un angle voisin de 30 degrés lui permettant de percer tout matériau faci­lement transperçable.

[0036] Selon une variante inviolable la partie supérieure de l'embout (7) qui vient en contact avec la face (22) compor­te des moyens de blocage inviolable coopérant avec la dite face (22) empéchant le retrait de l'embout (7)hors du lo­gement (4) en exerçant une traction sur l'embout perpendi­culairement au plan de l'épingle.

[0037] Dans le cas le plus simple,ces moyens sont un méplat (2) creusé dans l'embout (7) dont le plan est parallèle à son axe (I8) et parallèle au plan de l'épingle. Selon une vari­ante (fig. 2c et 6 c) ces moyens sont constitués de deux évidements élémentaires (2) longitudinaux à fond plat parallè­le au plan de l'épingle. Selon une autre variante (fig. 6d) ces évidements sont constitués par deux rainures longitudi­nales (2) à fond creux. Le passage d'entrée (2I) permettant à l'embout (7) de pénétrer dans le logement (4) a un espace (25) qui correspond au diamètre de l'embout(7). Le passage réduit (26) défini par les bords les plus proches entre les lèvres (8) et la paroi opposée du logement(cas de lèvre uni­que) ou entre les deux lèvres (8) s'agrandit lorsqu'on appuie l'embout sur la face supérieure des lèvres par flexibilité des lèvres et du corps du logement jusqu'à la largeur de l'­embout pour le laisser pénétrer dans le passage réduit alors élargi momentanément et prendre place dans le logement (4).

[0038] Les lèvres (8) ont une élasticité qui permet à l'em­bout (7) de pénétrer dans son logement et de resortir à vo­lonté dans la version réutilisable. En effet le contact entre la surface supérieure de l'embout(7) et la surface intéri­eure supérieure (22) de la lèvre (8) s'effectue selon un plan tangeant qui est incliné vers le haut en se rappro­chant vers le plan de symétrie du logement de sorte que lorsqu'une traction sexerce sur l'embout (7) perpendiculai­rement au plan de l'épingle et à son axe longitudinal (I8) pour retirer l'embout du logement(4),la lèvre s'écarte la­téralement de façon à ce que le passage réduit s'élargisse au diamètre de l'embout qui peut resortir de son logement.

[0039] Selon la version inviolable les lèvres (8)s'écartent élastiquement pour laisser entrer l'embout (7) muni de mé­plat,évidements,ou rainures sur sa partie supérieure puis se referment en bloquant l'embout à l'intérieur de logement, qui ne peut en resortir ni par glissement parallèlement à l'­axe du logement,ni par le passage d'entrée du couloir,ni par un déplacement perpendiculaire au plan de l'épingle. En ef­fet le contact entre la surface supérieure de l'embout et la face (22) intérieure supérieure de la lèvre s'effectue selon un plan tangeant qui est parallèle au plan de l'épin­gle ou mieux qui est incliné vers le bas en se rapprochant vers le plan de symétrie du logement de sorte que lorsqu'­une traction vers le haut s'exerce sur l'embout perpendi­culairement au plan de l'épingle et à son axe longitudinal (I8) pour retirer l'embout du logement,la lèvre ne soit pas soumise à une force latérale suffisante pour s'écarter la­téralement et que la largeur du passage réduit reste infé­rieure au diamètre de l'embout.

[0040] Selon un mode préféré d'éxécution,l'épingle obtenue par moulage a des dimensions de 50mm de long,I0mm de lar­ge et une épaisseur de I,5mm,l'aire utilisable à l'intéri­eur des tiges est de 40mm de long sur 7mm de large; la ti­ge rigide a une largeur de 2mm; le diamètre de la tige mâle est sensiblement constant à I,5mm; la face inférieure de l'­embout comporte un moyen de retenue constitué d'un méplat de 0,4mm de profondeur sur une longueur de 4mm. Le logement a une section transversale sensiblement carré de I,8mm de côté et une longueur de 5mm. les levres sont longues de 2mm et le passage réduit est voisin de Imm. Selon la variante inviolable,la partie supérieure de l'embout comporte des moyens de maintien constitués de deux évidements élémen­taires longitudinaux à fond plat de 2mm de longueur et 0,5 de profondeur.

[0041] L'épingle trouve une application particulièrement in­téréssante pour maintenir un drain nommé lame de Delbet hors d'une plaie (29)(fig.I0). Cette lame caoutchoutée est repliée plusieurs fois sur elle-même en accordéon et est traversée perpendiculairement à la direction des plis (3I,32) par la tige mâle (I) de l'épingle de sorte qu'une partie du drain est replié dans l'aire utile de l'épingle. La présence de cette lame fait épaisseur entre les deux tiges de l'épin­gle dont la fermeture s'effectue sans difficulté. Ainsi pla­cée en travers du drain,l'épingle permet à elle seule sans l'intermédiaire d'un disque,de retenir l'extrémité du drain hors de la plaie (29)

Revendications

1.- Epingle comportant une embase (I0) une tige rigide (5),un raidisseur (6), une tige mâle (I),un logement (4)d'axe parallèle à la longueur de l'épingle pour l'embout (7) de la tige mâle (I),l'embase (I0) supportant le dit logement (4) et étant relié à l'une des extrémités de la tige rigide (5),l'au­tre extrémité de la tige rigide(5) et une extrémité de la tige mâle (I) étant reliées au raidisseur (6) formant un U majus­cule dont les branches sont constituées par les dites tiges (I,5) et la partie centrale par le raidisseur (6) ,carac­térisée en ce que le logement (4) comporte deux parois (35) parallèles entre elles et perpendiculaires au plan de l'é­pingle et débouche directement sur la face supérieure de l'­embase par le passage d'entrée (2I) de sorte que l'embout(7) de la tige mâle (I) est introduite au fond du logement (4) par un mouvement unique de déplacement de la tige mâle per­pendiculaire à l'axe du logement dans un plan perpendiculai­re au plan de l'épingle.

2.- Epingle selon la revendication I,caractérisée en ce que l'embout (7) est maintenu latéralement dans le loge­ment (4) par des moyens de maintien (8)qui définissent un passage réduit (26) prolongeant axialement le passage d'en­trée (2I,ledit passage réduit (26) étant inférieur au dia­mètre de l'embout (7) et pouvant s'élargir au diamètre de l'­embout par écartement élastique des dits moyens dans un plan parallèle au plan de l'épingle sous la pression de l'embout (7) contre les dits moyens (8),pression s'exerçant dans un plan perpendiculaire au plan de l'épingle à l'axe du loge­ment (4).

3.- Epingle selon la revendication2,caractérisée en ce que les moyens de maintien sont constitués par une lè­vre (8) qui prolonge longitudinalement au moins une des parois latérales (35) du logement (4),qui est évidée sur sa partie inférieure et qui débordent sur l'alignement des parois (35) du passage d'entrée (2I)

4.- Epingle selon la revendication 3,caractérisée en ce que chacune des ceux parois (35) est prolongée par une lèvre dont les faces (20) en regard l'une de l'autre défi­ nissent le passage réduit (26) inférieur au diamètre de l'­embout (7).

5.- Epingle selon l'une des revendications 3 ou 4,ca­ractérisée en ce que selon une variante reutilisable de l'­épingle le contact ebtre la surface supérieure de l'embout et la face intérieure supérieure (22) de la lèvre (8) s'­effectue selon un plan tangeant,qui est incliné vers le haut en se rapprochant vers le plan symétrie du logement (4) de sorte que lorsqu'une tractions'exerce sur l'embout (7) perpendiculairement au plan de l'épingle et à son axe lon­gitudinal (I8) pour retirer l'embout (7) du logement (4), la lèvre (8) s'écarte latéralement de façon à ce que le passage réduit (26)s'élargisse au diamètre de l'embout (7) qui peut resortir du logement (4).

6.- Epingle selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisée en ce que selon une variante inviolable de l'épingle,le contact entre la surface supérieure de l'em­bout (7) et la face intérieur supérieure (22) de la lèvre (8) s'effectue selon un plan tangeant qui est incliné vers le bas en se rapprochant vers le plan de symétrie du lo­gement(4) de sorte que lorsqu'une traction s'exerce vers le haut sur l'embout (7) perpendiculairement au plan de l'épingle et à son axe longitudinal (I8) pour retirer l'­embout (7) du logement (4),la lèvre (8) ne soit pas soumi­se à une force latérale suffisante pour s'écarter et pour que la largeur du passage réduit (26) reste inférieure au diámètre de l'embout (7).

7.- Epingle selon l'une des revendications précéden­tes,caractérisée en ce que l'embout (7) le logement(4) com­portent des moyens de retenue (I7,33,34,24) collaborant ensemble de sorte que le dit embout ne peut être retiré du logement par glissement de l'embout parallèle à l'axe du logement.

8.- Epingle selon la revendication 7,caractérisée en ce que les moyens de retenue sont constitués d'un épaule­ment (I7,33) de l'embout se bloquant contre une arête trans­versale (24) obturant partiellement le fond du logement sur sa partie avant.

9.- Epingle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que qu'elle est moulée monobloc et ne pos­sède que des simples épaisseurs séparée par un espace vide selon une direction perpendiculaire au plan de l'épingle de sorte qu'elle est obtenue par injection dans un moule simple en deux parties.

10.- Drain chirurgical pour la supuration des plaies, caractérisé en ce qu'il est maintenu hors de la plaie (29) au moyen d'une épingle selon l'une des revendications pré­cédentes.

Dessins