[0001] L'invention concerne une poignée de manoeuvre pour porte, porte-fenêtre et analogue
comprenant un jeu de deux béquilles pourvues chacune d'un élément de fixation fixé
sur les faces interne et externe de la porte, porte-fenêtre et analogue et d'un élément
de recouvrement rendu solidaire de l'élément de fixation, et une tige carrée de manoeuvre
traversant de part en part la porte, porte-fenêtre ou analogue et permettant d'actionner
au moins un élément de verrouillage, les deux extrémités de cette tige carrée de manoeuvre
étant engagées dans des trous carrés réalisés dans le fût de chaque béquille.
[0002] On connaît déjà des poignées de manoeuvre pour porte, porte-fenêtre et analogue constituées
d'un jeu de béquilles reliées entre elles par une tige carrée de manoeuvre permettant
d'actionner soit un élément de verrouillage soit un pêne demi-tour, soit le fouillot
d'une crémone ou crémone-serrure encastrée dans le chant de l'ouvrant de la porte,
porte-fenêtre ou analogue. Ces poignées comportent en tant qu'éléments de fixation
et de recouvrement soit des rosettes soit des plaques fixées sur les faces interne
et externe de la porte, porte-fenêtre ou analogue. Généralement, la tige carrée de
manoeuvre est rendue solidaire du fût de l'une des béquilles et l'autre béquille,
après passage à travers la porte, porte-fenêtre ou analogue, est enfilée sur l'extrémité
saillante de la tige carrée de manoeuvre. Cette seconde béquille est rendue solidaire
de ladite tlge carrée de manoeuvre par un axe vertical traversant de part en part,
respectivement les trous réalisés, d'une part, dans le fût de la béquille et d'autre
part, dans l'extrémité de la tlge carrée de manoeuvre engagée dans ledit fût. Pour
permettre de manipuler cet axe vertical et/ou pour éviter que ce dernier tombe hors
des trous, ledit axe vertical présente à l'une de ses extrémités une tête de préhension.
[0003] On connaît, par le document FR-A-1.194.908, une poignée de manoeuvre pour porte,
porte-fenêtre et analogue comprenant un jeu de deux béquilles reliées entre-elles
par une tige carrée de manoeuvre. Une des extrémités de cette dernière est maintenue
dans un alésage réalisé dans le fût de l'une des béquilles à l'aide d'une griffe annulaire
qui, après introduction de la tige carrée de manoeuvre dans ladite béquille, condamne
toute séparation entre ces deux pièces. Comme pour les poignées de manoeuvre citées
ci-dessus, la seconde béquille est rendue solidaire de ladite tige carrée de manoeuvre
par un axe vertical traversant de part en part, respectivement les trous réalisés,
d'une part, dans le fût de la béquille et, d'autre part, dans l'extrémité de la tige
carrée de manoeuvre engagée dans ledit fût.
[0004] Par ailleurs, on connaît, par le document FR-A-1.198.991, une poignée de manoeuvre
comprenant un jeu de deux béquilles reliées entre-elles par une tige carrée de manoeuvre.
La tige carrée de manoeuvre est rendue solidaire du fût de l'une des béquilles alors
que la seconde béquille, après passage de la tlge carrée de manoeuvre à travers la
porte, porte-fenêtre ou analogue pourvue de la serrure, est rendue solidaire de cette
tige carrée de manoeuvre en pratiquant dans l'extrémité de cette dernière un alésage
transversal recevant une cheville de blocage amenée par un ressort dans la position
de blocage, ce ressort étant logé dans l'alésage transversal de la tige carrée de
manoeuvre et poussant la cheville de blocage dans un alésage transversal réalisé dans
le fût de la seconde béquille. Ainsi, il faut prévoir dans la tige carrée de manoeuvre
un alésage de diamètre relativement grand, ce qui affaiblit considérablement la tige
carrée de manoeuvre, surtout que l'effort pour actionner cette poignée est relativement
important, puisqu'il faut vaincre les frottements entre un élément élastique enfilé
sur la tige carrée de manoeuvre et prenant appui, d'une part, sur le fût de la première
béquille et sur le canon de la serrure.
[0005] Toutefois, ces poignées de manoeuvre présentent plusieurs inconvénients. Un de ces
inconvénients consiste en la fragilité de la liaison entre la tige carrée de manoeuvre
et la seconde béquille. En effet, soit le diamètre de l'axe vertical est faible et,
de ce fait il est sujet à un effet de cisaillement, soit le diamètre de l'axe vertical
est relativement important nécessitant un perçage de diamètre correspondant dans la
tige carrée de manoeuvre et en affaiblit considérablement cette dernière.
[0006] Un autre inconvénient résulte des variations des épaisseurs de la porte, porte-fenêtre
et analogue. Pour y remédier, on connaît principalement deux moyens mais présentant
chacun des inconvénients. Un de ces moyens consiste à réaliser dans la tige de carrée
de manoeuvre une pluralité de trous parallèles disposés selon l'axe longitudinal de
ladite tige. Cependant, dans ce cas, il n'y a pas de réglage progressif de l'écartement
entre les deux béquilles mais uniquement un réglage par paliers correspondant à l'entre-axes
de deux trous consécutifs.
[0007] Un autre de ces moyens consiste à réaliser dans le centre longitudinal de la tige
carrée de manoeuvre un trou taraudé dans lequel on peut visser une vis servant de
butée à l'axe vertical. Cependant, en raison des manoeuvres de rotation conférées
à ladite tige, cette vis se dévisse ce qui entraîne un écartement des deux béquilles
provoquant un coulissement transversal de la tige carré de manoeuvre.
[0008] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention, telle
qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à
créer une poignée de manoeuvre pour porte, porte-fenêtre et analogue comprenant un
jeu de deux béquilles pourvues chacune d'un élément de fixation fixé sur les faces
interne et externe de la porte, porte-fenêtre et analogue et d'un élément de recouvrement
rendu solidaire de l'élément de fixation, et une tige carrée de manoeuvre traversant
de part en part la porte, porte-fenêtre ou analogue et permettant d'actionner au
moins un élément de verrouillage, les deux extrémités de cette tige carrée de manoeuvre
étant engagées dans des trous carrés réalisés dans le fût de chaque béquille, dont
au moins un des éléments de fixation comporte des moyens de resserrement exerçant
une traction sur les deux béquilles dont au moins une est pourvue de moyens compensateurs
et dont l'autre est pourvue de moyens de liaison élastique coopérant avec une des
extrémités de la tige carrée de manoeuvre.
[0009] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que
la poignée peut être utilisée pour des portes, portes-fenêtres et analogues d'épaisseurs
différentes tout en condamnant tout mouvement transversal par un rapprochement élastique
des deux béquilles. Par ailleurs, la liaison entre la béquille et la tige carrée de
manoeuvre est consolidée en supprimant tout affaiblissement de cette dernière.
[0010] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant
seulement un mode d'exécution.
. la figure 1 est une vue éclatée d'une poignée de manoeuvre conforme à l'invention
dont les éléments de fixation sont des rosettes ;
. la figure 2 est une vue éclatée d'une poignée de manoeuvre conforme à l'invention
dont les éléments de fixation sont des plaques ;
. la figure 3 est une vue éclatée d'une béquille montée sur l'une des extrémités de
la tige carrée de manoeuvre et munie de son moyen compensateur ;
. la figure 4 est une vue en plan de l'autre béquille ;
. la figure 5 est une vue en élévation du moyen de liaison élastique ;
. la figure 6 est une vue en plan d'une rosette de fixation ;
. la figure 7 est une vue en élévation et en coupe selon la ligne de coupe VII-VII
de la figure 6 ;
. la figure 8 est une vue en élévation et en coupe de l'élément élastique assurant
une traction par le resserrement des béquilles ;
. la figure 9 est une vue en élévation d'une plaque de fixation ;
. la figure 10 est une vue en élévation et en coupe selon ligne de coupe X-X de la
figure 9.
[0011] On se réfère aux figures 1 et 2.
[0012] La poignée de manoeuvre 1, permettant d'actionner soit un élément de verrouillage,
soit un pêne demi-tour, soit le fouillot d'une crémone ou crémone-serrure encastrée
dans le chant du montant de l'ouvrant d'une porte, porte-fenêtre ou analogue, est
constituée d'un jeu de deux béquilles 2, 3 reliées entre elles par une tige carrée
de manoeuvre 4 traversant de part en part l'ouvrant de la porte, porte-fenêtre ou
analogue. Cette poignée de manoeuvre 1 est maintenue par des éléments de fixation
4, 5. En fonction de la serrure utilisée, ces éléments de fixation sont soit des rosettes
5, 6 (voir figure 1) soit des plaques 7, 8 (voir figure 2) fixées sur les faces interne
et externe de l'ouvrant de la porte, porte-fenêtre ou analogue par des moyens de fixation
9, 10.
[0013] Les rosettes 5, 6 ou les plaques 7, 8 sont coiffées par un élément de recouvrement
ayant soit une forme de rosettes 11, 12 soit une forme de plaques 13, 14 maintenues
sur les rosettes 5, 6 ou les plaques 7, 8 par des moyens quelconques mais de préférence
par clipage.
[0014] Une des extrémités 15 de la tige carrée de manoeuvre 4 est engagée dans un trou carré
16 réalisé dans le fût 17 d'une des béquilles 2, 3 et maintenue dans cette dernière
par un moyen quelconque (voir figure 3).
[0015] Conformément à l'invention, il est avantageux de pouvoir utiliser la même poignée
de manoeuvre 1 pour des portes, porte-fenêtres ou analogues présentant une épaisseur
différente. En effet, dans la plupart des cas, les portes, portes-fenêtres ou analogues
comportent une épaisseur de quarante à quarante-deux millimètres. La longueur 18 de
la tige de manoeuvre 4 faisant saillie par rapport au fût 17 de la béquille 2 est
calculée une fonction de l'épaisseur la plus importante à savoir pour une porte, porte-fenêtre
ou analogue dont l'épaisseur est de quarante millimètres. Pour pouvoir utiliser la
même poignée de manoeuvre 1 pour une porte, porte-fenêtre ou analogue d'une épaisseur
supérieure à quarante millimètres, on enlève de ladite poignée de manoeuvre 1 les
moyens compensateurs.
[0016] Comme visible à la figure 3, ces moyens compensateurs sont une bague 19 dont l'épaisseur
20 correspond à la différence entre l'épaisseur normalisée à quarante millimètres
et l'épaisseur réelle de la porte, porte-fenêtre ou analogue. Cette bague 19 est enfilée
sur une portée 21 réalisée à l'extrémité 22 du fût 17 de la béquille 2 et vient en
applique contre l'épaulement 23 situé entre la partie 21 et le fût 17. Après montage
de la poignée de manoeuvre 1, la bague 19 est escamotée entre l'élément de fixation
(5 ou 7) et l'élément de recouvrement (11 ou 13) situé du côté de la béquille 2.
[0017] Selon l'invention, la poignée de manoeuvre 1 comporte des moyens de liaison élastique.
On se réfère aux figures 4 et 5. Ces moyens de liaison sont constitués par un clip
24 réalisé en un acier à ressort. Ce clip 24 comporte une ouverture 25 et les deux
extrémités 26, 27 du corps 28 de ce clip 24 peuvent être écartées pour la mise en
place de ce dernier dans une rainure circulaire 29 réalisée dans le fût 30 de la béquille
3. La profondeur de cette rainure circulaire 29 est telle que le clip 24 est noyé
dans cette dernière, la face externe 31 du corps 28 étant à fleur avec le pourtour
externe 32 du fût 30. La largeur de la rainure circulaire 29 est au moins égale à
la largeur du clip 24. Du fait que ce dernier est noyé dans la rainure circulaire
29, l'élément de recouvrement 12, 13 peut être glissé sur le fût 30 de la béquille
3 jusqu'à son clipage avec l'élément de fixation 6, 8.
[0018] Par ailleurs, le clip 24 comporte un têton 33 faisant saillie par rapport à la face
interne 34 du clip 24. Ce têton 33 comporte un diamètre égal à la largeur du clip
24 et traverse un orifice 35 réalisé dans le fond 36 de la rainure circulaire 29.
Ledit têton 33 vient s'engager dans un trou borgne 37 (voir figure 3) pratiqué dans
l'extrémité libre 38 de la tige carrée de manoeuvre 4. Pour annihiler tout risque
de cisaillement du têton 33, celui-ci peut présenter un diamètre relativement important
mais ceci ne se fait pas au détriment de la solidité de la tige carrée de manoeuvre
4 car cette dernière ne comprend qu'un seul trou 37 qui de plus est borgne. Toutefois,
la profondeur de ce trou borgne 37 doit être telle que le têton 33 ne fasse pas obstacle
à l'escamotage du clip 24 dans la rainure circulaire 29. De plus, du fait que le têton
33 est solidaire du clip 24 on assure la constance de la liaison entre la tige de
manoeuvre 4 et la béquille 3. Après montage ces moyens de liaison élastiques et notamment
le clip 24 sont situés soit entre la rosette de fixation 6 et la rosette de recouvrement
12 soit entre la plaque de fixation 8 et la plaque de recouvrement 14 (voir figures
1 et 2). En raison de l'élasticité du clip 24, il importe peu, d'une part, le sens
d'engagement du têton 33 et, d'autre part, l'orifice 35 ainsi que le trou borgne 37
peuvent être de côté voir même en dessous sans qu'il y a risque de rupture de la liaison
entre la tige carré de manoeuvre 4 et la béquille 3. Il en résulte que la poignée
de manoeuvre 1 peut être utilisée indifféremment pour une porte, porte-fenêtre ou
analogue s'ouvrant à droite ou à gauche.
[0019] Par ailleurs, la poignée de manoeuvre 1 comporte des moyens de resserrement exerçant
un traction sur les deux béquilles 2, 3, pour annihiler tout coulissement transversal
de la tige de manoeuvre 4 pouvant entraîner soit un grippage de la liaison entre cette
dernière et l'élément de verrouillage soit une détérioration du trou carré dudit élément
de verrouillage et il y risque que la tige carrée de manoeuvre 4 n'entraîne plus en
rotation l'élément de verrouillage. A cet effet, on se reporte aux figures 6 à 10.
[0020] Ces moyens de resserrement sont au moins une rondelle élastique 39 que l'on dispose
dans un logement 40 réalisé dans la face externe 41 de l'une des rosettes de fixation
5 ou 6 ou dans un logement 42 pratiqué dans la face externe 43 de l'une des plaques
de fixation 7 ou 8. Les entrées 44, 45 de ces logements 40, 42 comportent un rétrécissement
circulaire 46, 47 en forme de redans pour maintenir la ou les rondelles élastiques
39 dans les logements 40, 42, les rondelles élastiques 39 comportent une forme tronconique
dont une des bases est de préférence la petite base 48 qui prend appui soit contre
la bague 19 soit contre un épaulement 23 du fût 17 ou 30 de la béquille 2 ou 3. Au
cours du montage de la poignée de manoeuvre 1, on provoque une compression de la ou
des rondelles élastiques 39 dont la réaction provoque une traction sur les béquilles
2 et 3. Ainsi les moyens de resserrement 39 sont situés entre l'élément de fixation
5, 7 et l'élément de recouvrement 11, 13 et sont de ce fait, protégés non seulement
envers toute manipulation mais également envers tout agent extérieur.
[0021] Sur la face externe 41 de la rosette de fixation 5, 6 est prévu un bossage circulaire
de clipage 54 coopérant avec des moyens analogues dont est munie la paroi interne
de la rosette de recouvrement 11, 12.
[0022] Les plaques de fixation 7, 8 comportent sur leur chants longitudinaux 55, 56, des
pattes de clipage 57, 58, 59, 60 pour le maintien des plaques de recouvrement 13,
14.
1. Poignée de manoeuvre pour porte, porte-fenêtre et analogues comprenant un jeu de
deux béquilles, pourvues chacune d'un élément de fixation fixé sur les faces interne
et externe de la porte, porte-fenêtre et analogue et d'un élément de recouvrement
rendu solidaire de l'élément de fixation, et une tige carrée de manoeuvre traversant
de part en part, la porte, porte-fenêtre ou analogue et permettant d'actionner au
moins un élément de verrouillage, les deux extrémités de cette tige carrée de manoeuvre
étant engagées dans des trous carrés réalisés dans le fût de chaque béquille, caractérisée
en ce qu'au moins un des éléments de fixation (5, 7) comporte des moyens de resserrement
(39) exerçant une traction sur les deux béquilles (2, 3) dont au moins une (2) est
pourvue de moyens compensateurs (19) et dont l'autre (3) est pourvue de moyens de
liaison élastiques (24) coopérant avec une des extrémités (38) de la tige carrée de
manoeuvre (4).
2. Poignée de manoeuvre selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
de resserrement (39) sont situés entre l'élément de fixation (5, 7) et l'élément de
recouvrement (11, 13) et protégés envers tout agent extérieur.
3. Poignée de manoeuvre selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
de resserrement sont au moins une rondelle élastique (39) disposée dans un logement
(40, 42) réalisé dans la face externe (41, 43) de l'élément de fixation (5, 7) et
coopérant soit avec les moyens compensateurs (19) soit avec un épaulement (23) situé
entre le fût (17) et une portée (21) réalisée dans l'extrémité (22) du fût (17) de
la béquille (2).
4. Poignée de manoeuvre selon la revendication 3, caractérisée en ce que les logements
(40, 42) comportent à leur entrée (44, 45) un rétrécissement circulaire (46, 47) en
forme de redans pour maintenir la ou les rondelles élastiques (39) dans lesdits logements
(40, 42).
5. Poignée de manoeuvre selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
compensateurs (19) sont situés entre l'élément de fixation (5, 7) et l'élément de
recouvrement (11, 13).
6. Poignée de manoeuvre selon les revendications 1, 3 et 5, caractérisée en ce que
les moyens compensateurs sont une bague (19) enfilée sur la portée (21) du fût (17)
de la béquille (2) et coopérant, d'une part, avec leur épaulement (22) de la portée
(21) et, d'autre part, avec la rondelle élastique (39).
7. Poignée de manoeuvre selon la revendication 6, caractérisée en ce que la bague
(19) comporte une épaisseur (20) correspondant à la différence entre l'épaisseur normalisée
et l'épaisseur réelle de la porte, porte-fenêtre ou analogue.
8. Poignée de manoeuvre selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
de liaison élastiques (34) solidaires du fût (30) de la béquille (3) sont situés entre
l'élément de fixation (6, 8) et l'élément de recouvrement (12, 14).
9. Poignée de manoeuvre selon les revendications 1 et 8, caractérisée en ce que les
moyens de liaison élastiques sont un clip (24) en acier à ressort noyé dans une rainure
circulaire (29) réalisée dans le fût (30) de la béquille (3).
10. Poignée de manoeuvre selon la revendication 1, caractérisée en ce que la rainure
circulaire (29) comporte une largeur au moins égale à la largeur du clip (24) et une
profondeur telle que la face externe (31) du corps (28) du clip (24) est à fleur avec
le pourtour externe (32) du fût (30) pour permettre le déplacement de l'élément de
recouvrement (12, 14).
11. Poignée de manoeuvre selon la revendication 9, caractérisée en ce que la face
interne (34) du clip (24) comporte un têton (33) traversant un orifice (35) réalisé
dans le fond (36) de la rainure circulaire (29) du fût (30) de la béquille (3) et
s'engageant dans un trou (37) pratiqué dans l'extrémité libre (38) de la tlge carré
de manoeuvre (4).
12. Poignée de manoeuvre selon la revendication 11, caractérisée en ce que le têton
(33) comporte un diamètre égal à la largeur du cllp (24).
13. Poignée de manoeuvre selon la revendication 11, caractérisée en ce que le trou
(37) est un trou borgne.