[0001] L'invention concerne une structure de réalisation de circuits et composants appliquée
aux hyperfréquences.
[0002] Le développement croissant de l'utilisation des ondes électromagnétiques dans des
domaines aussi divers que télécommunications, applications médicales, radar ... a
conduit à varier les techniques mises en oeuvre afin, d'une part, de maîtriser leur
propagation, d'autre part, d'en maîtriser leur rayonnement. Les moyens mis en oeuvre
dans un cas comme dans l'autre sont définis par les caractéristiques générales radio-électriques
requises : bandes de fréquence, puissances nécessaires, niveaux de pertes admissibles,
niveaux de complexité de la connectique, mission au sens large du terme, ainsi que
par un ensemble non spécifiquement radioélectrique d'autres critères mettant en jeu
des paramètres comme la masse, le volume des circuits ou encore la plage de températures
admissibles que devront supporter les technologies utilisées. L'ensemble de ces contraintes
supplémentaires sont, là aussi, régies par l'aspect "mission au sens large" ; le choix
précis d'une technologie devant aussi bien intégrer des critères d'ordre radioélectrique
que des critères d'ordre mécanique, structural et thermique.
[0003] On comprend aisément que les données d'environnement et d'implantation soient différentes
lorsqu'il s'agit de monter un équipement hyperfréquence sur un satellite, un avion,
ou dans un sous-marin par exemple et que ceci ait un impact sur la définition et le
choix de la technologie requise pour réaliser l'équipement.
[0004] Le moyen sans doute le plus connu pour véhiculer une onde électromagnétique est sans
conteste le tube creux. Celui-ci peut revêtir des formes simples de section rectangulaire
ou circulaire ou encore des formes plus élaborées par exemple section hexagonale.
Son champ d'utilisation en fréquence est très large de quelques gigahertz à plusieurs
centaines de gigahertz, c'est-à-dire du centimétrique ou sub-millimétrique. En deçà
de quelques gigahertz, l'emploi du guide d'onde s'avère difficile en raison de son
encombrement et de sa masse. D'autres types de propagation sont alors utilisées.
[0005] De façon non exhaustive on peut citer :
- les lignes coaxiales et dérivées,
- les lignes triplaques,
- les lignes "microstrip" et dérivées,
qui sont largement utilisées pour propager des signaux allant du continu jusqu'à quelques
dizaines de gigahertz. De façon simple on peut dire que les propriétés radioélectriques
(impédance, constante de propagation etc...) résultent du positionnement de deux conducteurs
l'un par rapport à l'autre à l'aide d'un matériau support ou espaceur diélectrique.
Dans la pratique on emploie couramment des matériaux dont les constantes diélectriques
varient de 1 à 10, voire 40 pour certaines applications.
[0006] En ce qui concerne le rayonnement sont apparus depuis une dizaine d'années des éléments
rayonnants remarquables quant à leur simplicité de réalisation et à leurs caractéristiques
de légèreté et capacité à être conformés : Ce sont les antennes imprimées dont la
réalisation de principe utilise un élément résonnant gravé sur un support diélectrique,
l'ensemble étant implanté sur un plan de masse. Là encore, de tels concepts, permettent
de proposer des solutions très compétitives en termes de volume, compacité et masse.
[0007] Ces deux pôles d'intérêts (réalisation de circuits et d'éléments rayonnants) ont
conduits les fabricants à proposer une gamme de plus en plus vaste de matériaux diélectriques
possédant des domaines d'application de plus en plus étendus.
[0008] Le brevet américain US-A-4 623 893 au nom de SABBAN décrit une antenne dont l'alimentation
de signal est realisée en technologie microruban sur un premier substrat diélectrique,
tandis que les éléments rayonnants sont de type "patch" imprimé sur un deuxième substrat
diélectrique. Ainsi, cette antenne est constituée par une pluralité de couches diélectriques
dont au moins deux qui sont dotées d'éléments conducteurs (plan de masse, élement
rayonnant, résonateur,...), et les couches diélectriques sont assemblées moyennant
des espaceurs. Dans l'antenne décrite, la rigidité mécanique de l'ensemble provient
uniquement des substrats diélectriques, les espaceurs étant de préférence ponctuels
et disposés dans des régions où les champs électriques seront faibles (éloignés des
résonateurs et des éléments rayonnants). Or, les substrats diélectriques doivent avoir
également des performances radioélectriques dont les valeurs dépendent des dimensions
physiques. La région entre les plans diélectriques est remplie soit d'air, soit d'un
matériau ayant un constant diélectrique proche de celui de l'air (nid d'abeille, mousse
de plastique ou de caoutchouc, ...). Il en résulte que les paramètres mécaniques d'une
part, et radioélectriques d'autre part, ne peuvent être optimisés séparément et individuellement,
car la rigidité et les pertes diélectriques dépendent des matériaux utilisés pour
les différentes couches, ainsi que de leurs dimensions physiques et de leur disposition
relative.
[0009] La demande de brevet britannique GB-A-2 194 101 au nom de MATSUSHITA décrit une antenne
plane dont la structure est réalisée par empilage de plans successifs comportant des
motifs conducteur sur substrat diélectrique, dont un réseau d'alimentation imprimé
sur un premier substrat diélectrique, qui alimente par couplage électromagnétique
les éléments rayonnants de type "patch" imprimé sur un deuxième substrat diélectrique,
ces deux plans étant séparés d'un plan de masse et séparés l'un de l'autre par des
espaceurs diélectriques ajourés. Ainsi, cette antenne est constituée par une pluralité
de couches diélectriques dont au moins trois qui sont dotées d'éléments conducteurs
(plan de masse, éléments rayonnants, alimentations,...), et les couches diélectriques
sont assemblées moyennant des espaceurs. Dans l'antenne décrite, la rigidité mécanique
de l'ensemble provient uniquement des substrats diélectriques, les espaceurs étant
de préférence ajourés et réalisés d'un matériau mousseux afin d'obtenir un constant
diélectrique aussi voisin de celui de l'air que possible. Les espaceurs diélectriques
sont ajourés de manière à ne présenter un constant diélectrique appréciable que dans
des régions où les champs électriques seront faibles (éloignés des résonateurs et
des éléments rayonnants). Or, les substrats diélectriques doivent avoir également
des performances radioélectriques dont les valeurs dépendent des dimensions physiques.
Comme dans le document précédent, la région entre les plans diélectriques est donc
remplie soit d'air, soit d'un matériau ayant un constant diélectrique proche de celui
de l'air (nid d'abeille, mousse de plastique ou de caoutchouc, ...). Comme dans le
cas précédents, les paramètres mécaniques d'une part, et radioélectriques d'autre
part, ne peuvent être optimisés séparément et individuellement.
[0010] Enfin, le brevet américain US-A-2 919 441 mentionne l'idée de la suppression d'une
structure mécanique entre deux rubans conducteurs pour diminuer les pertes, mais l'antenne
décrite dans ce brevet n'a rien à voir avec une antenne de type patch.
[0011] Les contraintes d'utilisation en environnement spatial sont bien connues et portent
en général sur :
- la masse des équipements,
- les plages de température et les contraintes thermiques,
- les niveaux de vibration,
- la stabilité physique au vide (non dégazage).
[0012] L'invention a pour objet de proposer une réalisation de substrats à permittivité
variable.
[0013] A cet effet, l'invention propose une structure d'antenne de type patch, dans laquelle
les fonctions mécanique et électrique sont globalement intégrées, comprenant en outre
- une structure mécanique (26) formant une pluralité d'enceintes,
- une pluralité d'éléments conducteurs (30), et
- un plan de masse (31) métallique,
ladite structure mécanique (26) formant une pluralité d'enceintes se trouvant entre
lesdits éléments conducteurs (30) et ledit plan de masse (31),
caractérisée en ce que : un milieu isolant (27) est disposé dans chaque dite enceinte, ladite structure mécanique
26 étant située en dehors desdites enceintes ; et en ce que chaque élément conducteur
(30) est disposé au dessus dudit milieu isolant (27), lesdites fonctions mécanique
et électrique étant ainsi localement dissociées.
[0014] Selon une réalisation préférée de l'invention, ledit milieu isolant (27) est un matériau
diélectrique, qui peut être par exemple un solide ou un gaz. Dans une variante, ledit
milieu isolant (27) est un vide.
[0015] L'intérêt de l'invention résulte de sa versatilité et de son gain de masse considérable
par rapport à des solutions plus conventionnelles. Sa simplicité de réaliser des diélectriques
à constante quelconque et sa faible masse rendent cette solution très attractive pour
des utilisations spatiales.
[0016] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées
sur lesquelles :
- les figures 1, 2 et 3 illustrent des réalisations de l'art connu ;
- les figures 4 et 5 illustrent une vue en coupe et une vue de dessus, en partie éclatée,
d'une structure de circuits et composants appliquée aux hyperfréquences selon l'invention.
[0017] Pour la réalisation d'une structure(respectivement de circuits de propagation) telle
que représentée à la figure 1, le problème principal de conception est de maintenir
un élément conducteur 10 à une distance précise d'un plan de masse 11 (respectivement
de deux plans de masse).
[0018] Le milieu 12, ainsi délimité par l'élément conducteur 10, le (ou les) plan(s) de
masse 11 et une distance caractéristique d choisie lors de la conception en fonction
de son influence sur les phénomènes d'intéraction entre le champ électromagnétique
et la matière contenue dans ce milieu, doit présenter les caractéristiques électriques
ε
r (constante diélectrique) et tg δ (facteur de perte) choisies par le concepteur.
[0019] D'autre part, l'ensemble du dispositif doit présenter des performances compatibles
avec son utilisation. Par exemple, pour une application spatiale, les performances
principales seront :
- légèreté,
- rigidité,
- tenue en température (typiquement 130°C),
- faible dégazage,
- stabilité dimensionnelle (faible coefficient de dilatation thermique, faible coefficient
de dilatation par désorption d'humidité, conductivité thermique élevée).
[0020] Plusieurs solutions d'un point de vue radioélectrique sont habituellement retenues.
[0021] Ainsi, dans le domaine d'un circuit de propagation, on peut conférer, comme représenté
sur la figure 2, une rigidité importante aux plans de masse 17 et il est ainsi possible
de maintenir entre-eux le conducteur 15 et le matériau diélectrique 16. On a alors
le conducteur central 15 disposé entre deux couches 16 de matériau diélectrique, deux
structures 17 formant plan de masse étant situées de part et d'autre de cet ensemble.
Chacune de ces structures est formée par exemple d'un "sandwich" peau de carbone 18-"nid
d'abeille" en aluminium 19-peau de carbone 20, la peau de carbone 20 située vers l'intérieur
étant métallisée 21. Le matériau diélectrique 15 peut être réalisé en "nid d'abeille",
en mousse organique ou par des entretoises diélectriques par exemple.
[0022] Le matériau diélectrique 15 est choisi pour ses performances radioélectriques, ce
qui permet une grande latitude de choix. On peut finalement obtenir une solution performante
du point de vue radioélectrique. En revanche l'addition d'éléments mécaniques (rigidification
des plans de masse, maintien du conducteur central et du milieu diélectrique) conduit
à de faibles performances mécaniques. Ce type de solution est donc bien adapté pour
des dispositifs de faibles dimensions (surfaces typiquement inférieures à 0,5 m²)
et/ou pour des dispositifs où les plans de masse sont utilisés pour assurer des fonctions
mécaniques supplémentaires (maintien d'éléments rayonnants de type cornets ou hélices
par exemple).
[0023] Dans le cas où des performances mécaniques élevées sont demandées (cas de grandes
antennes par exemple), des solutions radicalement opposées sont généralement retenues.
Celles-ci consistent en effet en une intégration totale des fonctions mécanique et
électrique. Ceci est obtenu, comme représenté sur la figure 3, en faisant participer
le matériau diélectrique 22 à la rigidité mécanique de l'ensemble par collage notamment.
On a alors le conducteur central métallique 25 disposé entre deux couches de diélectrique
22, et deux plans métalliques 23 formant des plans de masse, des couches de collage
24 étant situées entre chacun des plans au contact. L'intérêt est alors d'utiliser
des matériaux à forte rigidité spécifique (matériaux composites par exemple) le plus
loin possible de la fibre neutre du "sandwich" (surfaces inférieure et supérieure
du panneau) et de coller entre ces faces un matériau ayant de bonnes propriétés de
cisaillement et une faible masse volumique ("Nid-d'abeille", par exemple). Ce principe
est bien adapté pour la réalisation de dispositifs de grandes dimensions où l'on cherche
une masse surfacique très faible (antenne, répartiteur, 5 kg/m² typiquement). Les
contraintes à prendre alors en compte pour le choix du matériau diélectrique sont
très fortes, puisqu'il doit satisfaire les exigences radioélectriques, mécaniques
et de tenue à l'environnement. On arrive généralement à un bon compromis, mais les
performances électriques ne sont pas toujours suffisantes (facteur de perte trop élevé
dû à la présence de films de colle) ou même les performances mécaniques peuvent se
trouver détérioriées (si l'on veut par exemple utiliser un diélectrique à constante
supérieure à 2 avec une épaisseur supérieure au millimètre).
[0024] L'invention concerne une structure dans laquelle les fonctions électrique et mécanique
sont globalement intégrées, mais localement dissociées.
[0025] Comme représenté sur les figures 4 et 5, la structure selon l'invention comprend
une structure mécanique 26 formant une enceinte 33 dans laquelle peut être disposé
un pavé 27 de matériau diélectrique. De part et d'autre de l'ensemble ainsi formé
est disposé une couche de matériau diélectrique 28, (29), la première 28 supportant
l'élément conducteur 30 disposé au-dessus du pavé diélectrique 27, l'autre 29 supportant
le plan de masse 31 métallique. Une couche de collage 32 est disposée entre la structure
mécanique et chacune des deux couches diélectriques.
[0026] Ainsi, dans la structure suivant l'invention, le milieu au voisinage de l'élément
conducteur est constitué d'un matériau diélectrique dont les critères de choix sont
principalement électriques (ε
r, tg δ) et qui ne participe pas à la rigidité mécanique de l'ensemble. Au-delà de
ce voisinage, une structure mécanique permet de contenir le matériau diélectrique
précédent et de garantir les performances mécaniques globales du dispositif. Les critères
de choix des matériaux constituant cette structure étant principalement mécaniques
(E/ρ , E = module d'Young, ρ masse volumique), celle-ci peut être très efficace.
[0027] Les avantages de l'invention sont les suivants :
- performances radioélectriques élevées et ajustables (εr) : un matériau diélectrique quelconque pouvant être utilisé, pourvu qu'il soit léger
et résistant à l'environnement, de plus il n'est pas fait appel à un film de colle,
- performances mécaniques élevées : la structure étant réalisées à l'aide du matériau
le mieux adapté, voire même à l'aide d'un matériau conducteur (composite à renfort
graphite par exemple) si cela est admissible du point de vue radioélectrique.
[0028] Dans un premier exemple de réalisation on peut réaliser, avec une hauteur h par exemple
de 3 mm, une antenne imprimée sur diélectrique ayant les performances recherchées
suivantes :
- εr = 2,5
- tg δ aussi faible que possible
E/ρ (rigidité spécifique) aussi élevée que possible.
[0029] Avec les dispositifs de l'art connu, où l'on intègre les fonctions mécanique et électrique,
les matériaux les mieux adaptés sont des matrices PTFE (polytétrafluoréthylène) à
renfort de verre. En effet, les matrices epoxyde et polyimide, bien qu'elles permettent
d'atteindre des propriétés mécaniques supérieures, font remonter les valeurs de ε
r et tg δ.
[0030] On a ainsi le tableau suivant :

d'où les performances suivantes :
- Radiofréquence (RF)
. tg δ = 9.10⁻⁴
- Mécanique
. γ = 6,99 kg/m² (masse surfacique brute : sans connecteur, contrôle thermique,...)
. f = 13 Hz (première fréquence de résonance pour une plaque carrée de 0,5 m de
côté, dont les bords sont simplement supportés).
[0031] Alors que dans le cas du dispositif de l'invention le matériau diélectrique est choisi
pour ses propriétés radioélectriques uniquement. Par exemple, avec du feutre d'Alumine
on obtient : ρ = 750 kg/m³ ε
r = 2,5 tg δ = 2.10⁻⁴ (en supposant une variation linéaire de ε
r et tg δ en fonction de la densité).
[0032] Le matériau constituant la structure est lui choisi principalement pour ses caractéristiques
mécaniques.
[0033] Les performances obtenues dans cet exemple sont :
- radiofréquence : tg δ = 2.10⁻⁴
- mécanique (avec une structure en Kevlar/epoxy, de largeur 2 mm) :
. f = 19,8 Hz
. γ = 2,83 kg/m²
[0034] Avec un dispositif suivant l'invention, le gain peut donc être d'un facteur 4 sur
les pertes R.F. et d'un facteur environ 2,5 sur la masse.
[0035] Dans un second exemple de réalisation on peut réaliser une antenne imprimée sur diélectrique
ayant une constante la plus proche possible de 1, avec une distance patch/plan de
masse = 6 mm, les performances recherchées étant celles du premier exemple de réalisation
avec ε
r ≃ 1.
[0036] Avec les dispositifs de l'art connu, où l'on intègre les fonctions mécanique et électrique,
les architectures les mieux adaptées sont obtenues par collage d'un matériau organique
très aéré (mousse, nid d'abeilles) entre les substrats supportant les éléments rayonnants
et le plan de masse par l'intermédiaire de films de colle ou de couches de matériaux
composites.
[0037] On obtient les performances suivantes :
- radiofréquence :
. εr ≃ 1,04
. tg δ ≃ 6.10⁻⁴
- mécanique :
. γ ≃ 0,928 kg/m2
. f ≃ 107 Hz
[0038] Par contre en utilisant le dispositif selon l'invention le volume sous l'élément
rayonnant restant vide, on obtient les performances suivantes :
- Radiofréquence. :
εr = 1
tg δ ≃ 0
- mécanique (avec une structure en fibres de carbone) :
. γ = 1,126 kg/m² (même fréquence de résonance f = 107 Hz)
[0039] Pour un accroissement de masse d'environ 20%, on réalise un élément rayonnant pour
lequel les pertes sont pratiquement nulles.
[0040] Les composants de l'élément rayonnant selon l'invention peuvent être réalisés en
utilisant de nombreux matériaux, ainsi :
- la structure mécanique 26 peut être réalisée en matériaux composites à base,
par exemple :
. de Kevlar ;
. de carbone ;
. de verre ;
. ou de tout autre renfort :
[0041] Le matériau diélectrique utilisé peut etre :
. de la céramique (εr > 1) ; (céramique aérée, ou fibre de céramique ou feutre de céramique)
. un matériau organique ou composite (εr > 1)
- le volume peut être rempli :
. de gaz ;
. d'air ;
. de vide.
1. Structure d'antenne de type patch, dans laquelle les fonctions mécanique et électrique
sont globalement intégrées, comprenant en outre
- une structure mécanique (26) formant une pluralité d'enceintes,
- une pluralité d'éléments conducteurs (30), et
- un plan de masse (31) métallique,
ladite structure mécanique (26) formant une pluralité d'enceintes se trouvant
entre lesdits éléments conducteurs (30) et ledit plan de masse (31),
caractérisée en ce que : un milieu isolant (27) est disposé dans chaque dite enceinte, ladite structure mécanique
(26) étant située en dehors desdites enceintes ; et en ce que chaque élément conducteur
(30) est disposé au dessus dudit milieu isolant (27), lesdites fonctions mécanique
et électrique étant ainsi localement dissociées.
2. Structure d'antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'une première couche
de matériau diélectrique (28) supporte chaque élément conducteur (30) au-dessus dudit
milieu isolant (27).
3. Structure d'antenne selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée
en ce qu'une seconde couche diélectrique (29) supporte le plan de masse métallique
(31).
4. Structure d'antenne selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'une couche de
collage (32) est disposée entre la structure mécanique (26) et chacune de ces deux
couches diélectriques (28 et 29).
5. Structure d'antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce que le volume disponible
sous lesdits éléments conducteurs (30) présente les caractéristiques désirées du point
de vue électrique.
6. Structure d'antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce que la structure
mécanique est réalisée en matériau composite.
7. Structure d'antenne selon la revendication 6, caractérisée en ce que le matériau composite
utilisé est à base de fibre de Kevlar.
8. Structure d'antenne selon la revendication 6, caractérisée en ce que le matériau composite
utilisé est à base de carbone.
9. Structure d'antenne selon la revendication 6, caractérisée en ce que le matériau composite
utilisé est à base de verre.
10. Structure d'antenne selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que ledit milieu isolant (27) est un matériau diélectrique.
11. Structure d'antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce que, pour obtenir
la constante diélectrique voulue, l'enceinte (33) est remplie d'un gaz.
12. Structure d'antenne selon la revendication 11, caractérisée en ce que le gaz a une
pression très faible.
13. Structure d'antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit matériau
isolant (27) est un vide.
14. Structure d'antenne selon la revendication 10, caractérisée en ce que ledit matériau
diélectrique utilisé comporte de la céramique.
15. Structure d'antenne selon la revendication 14, caractérisée en ce que la céramique
est aérée.
16. Structure d'antenne selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisée
en ce que ledit matériau diélectrique utilisé comporte un matériau organique ou composite.
1. Antennenstruktur vom Patch-Typ, in der die mechanischen und elektrischen Funktionen
global integriert sind und die außerdem
- eine mechanische Struktur (26), die eine Vielzahl von Räumen bildet,
- eine Vielzahl von leitenden Elementen (30),
- und eine metallische Massenebene (31) aufweist,
wobei die mechanische Struktur (26), die eine Vielzahl von Räumen bildet, sich zwischen
den leitenden Elementen (30) und der Massenebene (31) befindet, dadurch gekennzeichnet,
daß ein Isoliermaterial (27) in jedem Raum angebracht ist, wobei die mechanische Struktur
(26) außerhalb dieser Räume liegt, und daß jedes leitende Element (30) oberhalb des
isolierenden Materials (27) angeordnet ist, so daß die mechanischen und elektrischen
Funktionen örtlich voneinander getrennt sind.
2. Antennenstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß eine erste Schicht aus
dielektrischem Material (28) jedes leitende Element (30) oberhalb des isolierenden
Materials (27) trägt.
3. Antennenstruktur nach einem beliebigen der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet,
daß eine zweite dielektrische Schicht (29) die metallische Massenebene (31) trägt.
4. Antennenstruktur nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß eine Kleberschicht (32)
zwischen der mechanischen Struktur (26) und jeder der beiden dielektrischen Schichten
(28 und 29) angeordnet ist.
5. Antennenstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das unter den leitenden
Elementen (30) verfügbare Volumen die aus elektrischer Sicht gewünschten Eigenschaften
besitzt.
6. Antennenstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die mechanische Struktur
aus einem Verbundmaterial besteht.
7. Antennenstruktur nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß das verwendete Verbundmaterial
auf der Basis von Kevlarfasern aufgebaut ist.
8. Antennenstruktur nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß das verwendete Verbundmaterial
auf der Basis von Kohlenstoffasern aufgebaut ist.
9. Antennenstruktur nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß das verwendete Verbundmaterial
auf der Basis von Glasfasern aufgebaut ist.
10. Antennenstruktur nach einem beliebigen der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
daß das isolierende Material (27) ein dielektrisches Material ist.
11. Antennenstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Raum (33) mit einem
Gas gefüllt ist, um die gewünschte Dielektrizitätskonstante zu erreichen.
12. Antennenstruktur nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß das Gas einen sehr
geringen Druck besitzt.
13. Antennenstruktur nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das isolierende Material
(27) Vakuum ist.
14. Antennenstruktur nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß das verwendete dielektrische
Material Keramikmaterial enthält.
15. Antennenstruktur nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, daß das Keramikmaterial
belüftet ist.
16. Antennenstruktur nach einem beliebigen der Ansprüche 10 bis 12, dadurch gekennzeichnet,
daß das verwendete dielektrische Material ein organisches oder ein Verbundmaterial
enthält.
1. A patch type antenna structure in which the mechanical and electrical functions are
integrated overall, and further comprises:
a mechanical structure (26) forming a plurality of enclosures;
a plurality of conductive elements (30); and
a metal ground plane (31);
said mechanical structure (26) forming a plurality of enclosures between said conductive
elements (30) and said ground plane (31), the antenna structure being characterized
in that: an insulating medium (27) is placed in each of said enclosures, said mechanical
structure (26) being situated outside of said enclosures; and in that each conductive
element (30) is disposed on the top of said insulating medium (27), said mechanical
and electrical functions thus being disassociated locally.
2. An antenna structure according to claim 1, characterized in that a first layer of
dielectric material (28) supports each conductive element (30) disposed on the top
of said insulating medium (27).
3. An antenna structure according to claim 1 or 2, characterized in that a second dielectric
layer (29) supports the metal ground plane (31).
4. An antenna structure according to claim 3, characterized in that a layer of glue (32)
is disposed between the mechanical structure (26) and each of the two dielectric layers
(28 and 29).
5. An antenna structure according to claim 1, characterized in that the volume available
beneath the conductive elements (30) has characteristics desired from the electrical
point of view.
6. An antenna structure according to claim 1, characterized in that the mechanical structure
is made of composite material.
7. An antenna structure according to claim 6, characterized in that the composite material
used is based on Kevlar fiber.
8. An antenna structure according to claim 6, characterized in that the composite material
used is based on carbon.
9. An antenna structure according to claim 6, characterized in that the composite material
used is based on glass.
10. An antenna structure according to any preceding claim, characterized in that said
insulating medium (27) is a dielectric material.
11. An antenna structure according to claim 1, characterized in that in order to obtain
a desired dielectric constant, the enclosure (33) is filled with a gas.
12. An antenna structure according to claim 11, characterized in that the gas is at low
pressure.
13. An antenna structure according to claim 1, characterized in that said insulating material
(27) is a vacuum.
14. An antenna structure according to claim 10, characterized in that said dielectric
material used includes ceramic.
15. An antenna structure according to claim 14, characterized in that the ceramic is aerated.
16. An antenna structure according to any one of claims 10 to 12, characterized in that
said dielectric material used includes an organic or composite material.