(19)
(11) EP 0 401 110 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.12.1990  Bulletin  1990/49

(21) Numéro de dépôt: 90401433.9

(22) Date de dépôt:  30.05.1990
(51) Int. Cl.5E04B 1/00, E04D 3/08
(84) Etats contractants désignés:
BE DE ES GB

(30) Priorité: 31.05.1989 FR 8907152

(71) Demandeur: Mme Peronnet épouse GRAND
F-75002 Paris (FR)

(72) Inventeur:
  • Mme Peronnet épouse GRAND
    F-75002 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Profilé de façade ou de toiture évitant les risques de la condensation par la création d'un pont thermique contrôlé


    (57) L'invention concerne un procédé de réalisation de toiture ou de façade destiné à éviter les risques de la condensation.
    Il se caractérise en ce qu'une zone froide est générée par un renfort métallique (2) en contact avec l'air extérieur et situé en saillie par rapport au plan de toiture oude façade (3) . Il est ainsi crée un pont thermique controlé à l'endroit qui à été choisi. Des caches agrafés aux profilés sont étudiés pour permettre l'évacuation de l'eau de condensation et le passage latéral de l'air




    Description


    [0001] Procédé de réalisation d'éléments de façade ou de toiture , notamment de véranda évitant les risques de la condensation par la création d'un pont thermique controlé ou zone froide

    [0002] Apres la prise de conscience concernant les problèmes d'économie d'énergie ainsi que le désagrément de la condensation dans les vérandas, l'une des solutions trouvées a été principalement la rupture du pont thermique du fait que la plupart des profilés employés étaient métalliques. Résultat: il a fallu équiper les constructions de double/ vitrage, car en l'absence de pont thermique, les vitrages simples devenaient à leur tour paroi froide. Si aujourd'hui, on n'a plus les grâves incovénients d'hier, dû à la condensation, ce n'est qu'au prix d'un inconfort supplémentaire car l'air gardant alors son humidité occasionne une impression de froid à température égale ou supérieure à celle d'une autre pièce plus sèche. Résultat on augmente le chauffage pour ne parvenir qu'à limiter l'inconfort.

    [0003] L'originalité dans le procédé de construction de l'invention est au contraire de favoriser le pont thermique en un point, en créant une zone froide controlée (1), permettant d'assainir l'atmosphère en le débarrassant de ses molécules d'eau, sans causer l'inconfort d'une partie froide directement en contact avec l'air ambiant puisque l'air n'est piègé sur la zone froide qu'en arrière du cache isolant intermédiaire (5′) . Un renfort métallique formant l'armature dépasse vers l'extérieur le plus possible, les profilés de chassis (6) qui le prennent en sandwitch étant en matériau isolant réalisé en extrusion ou par pultrusion. La distance de mise en contact des profilés (6) et du renfort (2) étant plus courte que toutes les autres parties de la construction notamment entre le vitrage extérieur (3) et le vitrage intérieur (10) formant un tampon d'air isotherme, par ailleur les profilés (6) étant munis de chambres intermédiaires entre l'extérieur et l'intérieur ou de mousse lsolante; la combinaison entre l'emploi d'un renfort métallique conducteur de froid amplifié par le court trajet que ce froid a à parcourir dans la masse du renfort (2) favorise la création de la zone froide (1) (FGIG 1) .Le procédé de construction de l'invention est particuliairement remarquable en ce que l'air extérieur ne parvient pour rafraichir éventuellement le renfort (2) qu'après avoir traversé les jambes d'agrafage du cache (5′) perçées par des ouvertures intermittantes dans leur partie haute (4) .Si bien que le renfort n'est tout de même pas en contact direct avec l'extérieur , et pour poursuivre la même logique, l'air intérieur chargé d'humidité relative ne parvient à se transformer en buée dès l'atteinte du point de rosé sur la zone froide (1) qu'apres avoir franchi l'interstice que constitue le bord du cache (9′) par rapport au plan de base du profilé (6) . Cet interstice avec sa lamelle en angle droit génère une fine zone de turbulance du fait des différences de température ; air de dessous le cache/air du volume habitable et ralentit le contact de l'air ambiant sur la zone froide. Dans le procédé de construction les caches permettent de constituer en fait des chambres aérées intermédiaires:

    [0004] La première chambre entre l'extérieur et les chassis.

    [0005] La deuxième chambre entre l'intérieur et les chassis. (FIG 1). Le cache (5′) est replié sur ses bords par deux retours d'angles droit de telle sorte qu'il puisse également former un guide pour le glissement d'un store. La condensation est recueillie par la partie médiane (5) du cache agrafé à l'intérieur en sous/toiture. En façade intérieure le cache s'agrafe verticalement, le larmier (8) (FIG 2) égoutte vers le bas l'eau collectée au long de la zone froide: Celle qui est située en toiture aussi bien que celle qui est située en façade. Au passage, à la jonction horizontale toiture/façade (FIG 3 et 4) le cache vertical (8) collecte également l'eau provenant de fuites éventuelles par l'intermédiaire d'un cheneau (7) fixé directement sur le profilé de chassis. Le produit de toutes les collectes d'eau parvient à la base intérieure dans un larmier de seuil et s'évacue enfin à la base extérieure. L'intérêt qu'offre le cache (5′) en toiture aussi bien qu'en façade est qu'il le protège des rayons du soleil en créant une zone d'ombre intermédiaire et que cette chambre est de plus aérée par les passages d'air latéraux. Cette aération et cette ombre étant indispensable à la bonne tenue dans le temps du matériau composant les profilés (6) sutout dans les régions de très fortes chaleurs: Exemple pays de l'europe du sud, compte tenu des problèmes liés au point VICAT . Un autre intérêt du cache est qu'il peut-être proposé, compte tenu de la facilité de son extrusion et de son rapport poids mat!ère favorable, en plusieurs couleurs ou aspects de structure permettant de modifier l'aspect de la véranda en la personnalisant à l'acheteur: Ceci tout en gardant la teinte de base standart aux autres éléments de la construction qui présentent un intérêt visuel moindre car étant tout ou grande partie dissimulés par le cache . Selon l'invention, les profilés présentent un biais important sur leur partie arrière (6′) (FIG 1) La base de ce biais ou pan coupé se situe notamment sur un plan de niveau inférieur au trait en pointillé (FIG 1 ) qui prolonge le plan de poussée du vitrage (3) ou de tout autre remplissage . Ce pan coupé a pour fonction dans le procédé de l'invention d'agir à l'instar d'une jambe de force pour absorber les dilatations grâce à un effet porte à faux: Cette configuration étant notamment indispensable pour assurer un vieillissement des matériaux de synthèse dans des conditions optimales. Un autre avantage de ce pan coupé dans le déssin du profilé (6′) est de permettre le passage des câbles de store en déroulement tandisque l'enroulement/glissement de la toile se passe dans le bord du cache formant cavité et utilisé comme rail pour permettre le passage d'une glissière (9) . Dans le procédé de construction de l'invention une lisse profilée en inox ( 11) disposée en arrière du profilé (6) et épousant plus ou moins sa forme permet d'améliorer la pose dans les cas où cette lisse est préalablement fixée sur le renfort (2) et où l'on n'a plus qu'à chausser le talon du profilé (6) dans sa gorge d'agrafage (13) par un léger mouvement d'accroche pivotante.Les lisses peuvent être inversées l'une par rapport à l'autre de façon à constituer un moyen d'accrochage (21) FIG 5 se solidarisant au profilé (6) au travers d'au moins 2 cloisons par vissage (15) dans la cvhambre du profilé. La lisse (11) en forme de U dissymètrique dont la grande aile est terminée par un petit biais (11′) tandis que la petite aile et la base servent à s'accrocher sur une lisse inversée (22) . Le biais sert également à engager un plat (24) pour controler le cisaillement de la lisse inversée.

    [0006] Ce biais (20) sert à coincer une patte d'agrafage (17) pour agrafer et faire reposer le bord du cache (5′) . Le procédé de construction est prévu pour des applications dans le domaine de la véranda mais plus précisément dans des vérandas équipées d'une piscine ou bien agrémentées de grandes plantes tropicales provoquant un exces d'humidité, de bureaux accotés à des batiments industriels et commerciaux . Le procédé de construction de l'invention concerne l'industrie de la vitrerie et de la menuiserie en plastique . Il est adapté à la création de kiosques , constructions polygonales diverses, jardineries, bureaux, vérandas.


    Revendications

    1) Procédé de réalisation d'éléments de façade ou de toiture notamment pour véranda évitant les risques de la condensation caractérisé en ce qu'une zone froide est générée par un renfort métallique (2) en contact avec l'air extérieur, que cette partie du renfort située à l'extérieur est d'une hauteur supérieure au plan de toiture ou de façade (vitrage) lui même en contact avec l'extérieur de l'habitation, ce qui crée un pont thermique controlé à l'endroit choisi.
     
    2) Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'un cache agrafable situé à l'intérieur et en dessous du renfort laisse passer l'air sur les bords latéraux au travers des jambes d'agrafage (4) perçées , permettant le contact indirect de l'air ambiant avec la base du renfort qui joue le rôle d'une zone froide et recueille la condensation dans son larmier médian (5).
     
    3) Procédé selon la revendication 1 ou 2 caractérié en ce que le cache agrafé à l'extérieur coiffe le haut du rtenfort (2) le protégeant de l'action des rayons du soleil et le raffraichissant grâce au passage de l'air dont l'inertie ainsi accumulée dans sa partie extérieure se transmet à l'intérieur d'autant plus vite que la partie prise en sandwitch entre les profilés (6) est plus petite que la distance séparant le vitrage de toiture (3) et le faux plafond (10).
     
    4) Procédé selon la revendication 2 caractérisé en ce que le cache recouvre un profilé formant cheneau (7) intérieur horizontal, receuillant les eaux de fuites éventuelles et les canalisant vers chaque cache vertical (8) formant gouttière.
     
    5) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les profilés présentent un pan coupé (6′) dans leur partie non en contact avec le renfort (2) permettant la libre dilatation des chassis par effet de porte à faux: Le matériau de toiture étant situé au dessus du point de contact du profilé (6) avec le renfort (2).
     
    6) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le bord replié du cache formant cavité est utilisé comme rail pour permettre le passage d'une glissière ou d'un store (9).
     
    7) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que, au niveau de la solidarisation avec un support éxistant, on utilise une lisse proffilée (11) en inox disposée à l'arrière du profilé dormant (6), notamment que cette lisse chausse le talon arrière du profilé grâce à la gorge d'agrafage (13) et que la chambre armée (6′) d'un renfort coincidente peut-être rejointe à travers ses cloisons par un vissage (15)
     
    8) Procédé selon la revendication 7 caractérisé en ce que la lisse (11) a la forme d'un U à ailes dissymètriques dont la grande aile se termine par un biais (11′), tandisque la petite aile et la base servent à s'accrocher sur une lisse inversée (22), qu'une lisse est emboitée dans le talon du profilé par la gorge d'agrafage (13) tandis qu'une autre est inversée et fixée à celle-ci (21).
     
    9) Procédé selon les revendications 7 et 8 caractérisé en ce que'un biais (20) sert à coincer une patte d'agrafage (17) pour agrafer et faire reposer le bord du cache (5′).
     




    Dessins
















    Rapport de recherche