[0001] Procédé de réalisation d'éléments de façade ou de toiture , notamment de véranda
évitant les risques de la condensation par la création d'un pont thermique controlé
ou zone froide
[0002] Apres la prise de conscience concernant les problèmes d'économie d'énergie ainsi
que le désagrément de la condensation dans les vérandas, l'une des solutions trouvées
a été principalement la rupture du pont thermique du fait que la plupart des profilés
employés étaient métalliques. Résultat: il a fallu équiper les constructions de double/
vitrage, car en l'absence de pont thermique, les vitrages simples devenaient à leur
tour paroi froide. Si aujourd'hui, on n'a plus les grâves incovénients d'hier, dû
à la condensation, ce n'est qu'au prix d'un inconfort supplémentaire car l'air gardant
alors son humidité occasionne une impression de froid à température égale ou supérieure
à celle d'une autre pièce plus sèche. Résultat on augmente le chauffage pour ne parvenir
qu'à limiter l'inconfort.
[0003] L'originalité dans le procédé de construction de l'invention est au contraire de
favoriser le pont thermique en un point, en créant une zone froide controlée (1),
permettant d'assainir l'atmosphère en le débarrassant de ses molécules d'eau, sans
causer l'inconfort d'une partie froide directement en contact avec l'air ambiant puisque
l'air n'est piègé sur la zone froide qu'en arrière du cache isolant intermédiaire
(5′) . Un renfort métallique formant l'armature dépasse vers l'extérieur le plus possible,
les profilés de chassis (6) qui le prennent en sandwitch étant en matériau isolant
réalisé en extrusion ou par pultrusion. La distance de mise en contact des profilés
(6) et du renfort (2) étant plus courte que toutes les autres parties de la construction
notamment entre le vitrage extérieur (3) et le vitrage intérieur (10) formant un tampon
d'air isotherme, par ailleur les profilés (6) étant munis de chambres intermédiaires
entre l'extérieur et l'intérieur ou de mousse lsolante; la combinaison entre l'emploi
d'un renfort métallique conducteur de froid amplifié par le court trajet que ce froid
a à parcourir dans la masse du renfort (2) favorise la création de la zone froide
(1) (FGIG 1) .Le procédé de construction de l'invention est particuliairement remarquable
en ce que l'air extérieur ne parvient pour rafraichir éventuellement le renfort (2)
qu'après avoir traversé les jambes d'agrafage du cache (5′) perçées par des ouvertures
intermittantes dans leur partie haute (4) .Si bien que le renfort n'est tout de même
pas en contact direct avec l'extérieur , et pour poursuivre la même logique, l'air
intérieur chargé d'humidité relative ne parvient à se transformer en buée dès l'atteinte
du point de rosé sur la zone froide (1) qu'apres avoir franchi l'interstice que constitue
le bord du cache (9′) par rapport au plan de base du profilé (6) . Cet interstice
avec sa lamelle en angle droit génère une fine zone de turbulance du fait des différences
de température ; air de dessous le cache/air du volume habitable et ralentit le contact
de l'air ambiant sur la zone froide. Dans le procédé de construction les caches permettent
de constituer en fait des chambres aérées intermédiaires:
[0004] La première chambre entre l'extérieur et les chassis.
[0005] La deuxième chambre entre l'intérieur et les chassis. (FIG 1). Le cache (5′) est
replié sur ses bords par deux retours d'angles droit de telle sorte qu'il puisse également
former un guide pour le glissement d'un store. La condensation est recueillie par
la partie médiane (5) du cache agrafé à l'intérieur en sous/toiture. En façade intérieure
le cache s'agrafe verticalement, le larmier (8) (FIG 2) égoutte vers le bas l'eau
collectée au long de la zone froide: Celle qui est située en toiture aussi bien que
celle qui est située en façade. Au passage, à la jonction horizontale toiture/façade
(FIG 3 et 4) le cache vertical (8) collecte également l'eau provenant de fuites éventuelles
par l'intermédiaire d'un cheneau (7) fixé directement sur le profilé de chassis. Le
produit de toutes les collectes d'eau parvient à la base intérieure dans un larmier
de seuil et s'évacue enfin à la base extérieure. L'intérêt qu'offre le cache (5′)
en toiture aussi bien qu'en façade est qu'il le protège des rayons du soleil en créant
une zone d'ombre intermédiaire et que cette chambre est de plus aérée par les passages
d'air latéraux. Cette aération et cette ombre étant indispensable à la bonne tenue
dans le temps du matériau composant les profilés (6) sutout dans les régions de très
fortes chaleurs: Exemple pays de l'europe du sud, compte tenu des problèmes liés au
point VICAT . Un autre intérêt du cache est qu'il peut-être proposé, compte tenu de
la facilité de son extrusion et de son rapport poids mat!ère favorable, en plusieurs
couleurs ou aspects de structure permettant de modifier l'aspect de la véranda en
la personnalisant à l'acheteur: Ceci tout en gardant la teinte de base standart aux
autres éléments de la construction qui présentent un intérêt visuel moindre car étant
tout ou grande partie dissimulés par le cache . Selon l'invention, les profilés présentent
un biais important sur leur partie arrière (6′) (FIG 1) La base de ce biais ou pan
coupé se situe notamment sur un plan de niveau inférieur au trait en pointillé (FIG
1 ) qui prolonge le plan de poussée du vitrage (3) ou de tout autre remplissage .
Ce pan coupé a pour fonction dans le procédé de l'invention d'agir à l'instar d'une
jambe de force pour absorber les dilatations grâce à un effet porte à faux: Cette
configuration étant notamment indispensable pour assurer un vieillissement des matériaux
de synthèse dans des conditions optimales. Un autre avantage de ce pan coupé dans
le déssin du profilé (6′) est de permettre le passage des câbles de store en déroulement
tandisque l'enroulement/glissement de la toile se passe dans le bord du cache formant
cavité et utilisé comme rail pour permettre le passage d'une glissière (9) . Dans
le procédé de construction de l'invention une lisse profilée en inox ( 11) disposée
en arrière du profilé (6) et épousant plus ou moins sa forme permet d'améliorer la
pose dans les cas où cette lisse est préalablement fixée sur le renfort (2) et où
l'on n'a plus qu'à chausser le talon du profilé (6) dans sa gorge d'agrafage (13)
par un léger mouvement d'accroche pivotante.Les lisses peuvent être inversées l'une
par rapport à l'autre de façon à constituer un moyen d'accrochage (21) FIG 5 se solidarisant
au profilé (6) au travers d'au moins 2 cloisons par vissage (15) dans la cvhambre
du profilé. La lisse (11) en forme de U dissymètrique dont la grande aile est terminée
par un petit biais (11′) tandis que la petite aile et la base servent à s'accrocher
sur une lisse inversée (22) . Le biais sert également à engager un plat (24) pour
controler le cisaillement de la lisse inversée.
[0006] Ce biais (20) sert à coincer une patte d'agrafage (17) pour agrafer et faire reposer
le bord du cache (5′) . Le procédé de construction est prévu pour des applications
dans le domaine de la véranda mais plus précisément dans des vérandas équipées d'une
piscine ou bien agrémentées de grandes plantes tropicales provoquant un exces d'humidité,
de bureaux accotés à des batiments industriels et commerciaux . Le procédé de construction
de l'invention concerne l'industrie de la vitrerie et de la menuiserie en plastique
. Il est adapté à la création de kiosques , constructions polygonales diverses, jardineries,
bureaux, vérandas.
1) Procédé de réalisation d'éléments de façade ou de toiture notamment pour véranda
évitant les risques de la condensation caractérisé en ce qu'une zone froide est générée
par un renfort métallique (2) en contact avec l'air extérieur, que cette partie du
renfort située à l'extérieur est d'une hauteur supérieure au plan de toiture ou de
façade (vitrage) lui même en contact avec l'extérieur de l'habitation, ce qui crée
un pont thermique controlé à l'endroit choisi.
2) Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'un cache agrafable situé
à l'intérieur et en dessous du renfort laisse passer l'air sur les bords latéraux
au travers des jambes d'agrafage (4) perçées , permettant le contact indirect de l'air
ambiant avec la base du renfort qui joue le rôle d'une zone froide et recueille la
condensation dans son larmier médian (5).
3) Procédé selon la revendication 1 ou 2 caractérié en ce que le cache agrafé à l'extérieur
coiffe le haut du rtenfort (2) le protégeant de l'action des rayons du soleil et le
raffraichissant grâce au passage de l'air dont l'inertie ainsi accumulée dans sa partie
extérieure se transmet à l'intérieur d'autant plus vite que la partie prise en sandwitch
entre les profilés (6) est plus petite que la distance séparant le vitrage de toiture
(3) et le faux plafond (10).
4) Procédé selon la revendication 2 caractérisé en ce que le cache recouvre un profilé
formant cheneau (7) intérieur horizontal, receuillant les eaux de fuites éventuelles
et les canalisant vers chaque cache vertical (8) formant gouttière.
5) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce
que les profilés présentent un pan coupé (6′) dans leur partie non en contact avec
le renfort (2) permettant la libre dilatation des chassis par effet de porte à faux:
Le matériau de toiture étant situé au dessus du point de contact du profilé (6) avec
le renfort (2).
6) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce
que le bord replié du cache formant cavité est utilisé comme rail pour permettre le
passage d'une glissière ou d'un store (9).
7) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce
que, au niveau de la solidarisation avec un support éxistant, on utilise une lisse
proffilée (11) en inox disposée à l'arrière du profilé dormant (6), notamment que
cette lisse chausse le talon arrière du profilé grâce à la gorge d'agrafage (13) et
que la chambre armée (6′) d'un renfort coincidente peut-être rejointe à travers ses
cloisons par un vissage (15)
8) Procédé selon la revendication 7 caractérisé en ce que la lisse (11) a la forme
d'un U à ailes dissymètriques dont la grande aile se termine par un biais (11′), tandisque
la petite aile et la base servent à s'accrocher sur une lisse inversée (22), qu'une
lisse est emboitée dans le talon du profilé par la gorge d'agrafage (13) tandis qu'une
autre est inversée et fixée à celle-ci (21).
9) Procédé selon les revendications 7 et 8 caractérisé en ce que'un biais (20) sert
à coincer une patte d'agrafage (17) pour agrafer et faire reposer le bord du cache
(5′).