[0001] L'invention concerne un verrou de sécurité pour portes d'accès, à l'intérieur d'un
tambour d'une machine à laver le linge.
[0002] Les portes d'accès, à l'intérieur du tambour d'une machine à laver le linge, sont
soumises, lors de la rotation en charge du tambour, notamment lors des opérations
d'essorage, à des pressions importantes susceptibles de provoquer l'ouverture intempestive
des portes et l'éviction du linge se traduisant par des dégats matériels parfois importants.
[0003] Aussi a-t'on doté ces portes de divers moyens permettant à celles-ci de rester solidaires
sous la poussèe qu'elles subissent.
[0004] Le plus courant et le plus efficace de ces moyens est constitué de crochets, solidaires
de l'une des portes, et de fentes réalisées dans l'autre porte, disposés de telle
façon que, lors de la fermeture des portes sous l'action de leurs ressorts de rappel,
les dits crochets pénètrent directement dans les fentes, compte-tenu de la forme
de leur bec ; ils en sortent tout aussi facilement lorsqu'une poussée est exercée
sur les portes de l'extérieur, comme c'est le cas lorsque l'utilisateur désire intervenir
à l'intérieur du tambour pour charger ou décharger celui-ci.
[0005] Toutefois, il résulte de cette disposition que les portes peuvent se désolidariser
sous l'effet d'un déplacement relatif intempestif de celles-ci, dû à des mouvements
du tambour ou au frottement du linge, et tout particulièrement contre le rebord de
l'ondulation de section rectangulaire, dirigée vers l'intérieur du tambour, réalisée
dans la porte comportant le crochet pour permettre le libre débattement de l'extrémité
de la porte comportant les fentes lors de l'ouverture des portes.
[0006] Aussi a-t'on imaginé de munir les portes, comportant une fermeture par crochets,
d'un dispositif de sécurité s'opposant au recul intempestif des crochets et à leur
désembectage des échancrures lorsque les dites portes sont fermées.
[0007] Différents dispositifs de sécurité de ce genre existent actuellement dans l'état
de la technique, qui ont tous comme principale caractéristique de comporter une butée,
effaçable à volonté par l'utilisateur, par l'intermédiaire d'un moyen de manoeuvre
approprié, s'opposant au libre débattement des portes l'une par rapport à l'autre
lorsqu'elles sont fermées. De tels dispositifs sont décrits dans les brevets de la
République Fédérale d'Allemagne : 2 237 409 C 3 et 2 265 551 C 3.
[0008] On connaît déjà un verrou de sécurité s'opposant au désengagement inopiné des crochets
de fermeture des portes d'accès, à l'intérieur du tambour d'une machine à laver le
linge, des fentes dans lesquelles ils sont engagés (brevet français n° 2 289 659)
; le dit verrou comporte une butée, située à l'aplomb de l'extrémité de la porte munie
des fentes d'engagement des crochets de fermeture, dont l'effacement s'obtient par
flexion d'une lame de ressort, munie d'un poussoir, rappelée contre la partie supérieure
d'un cavalier limitant le débattement vers l'extérieur de la dite lame de ressort.
Toutefois, ce verrou, de par sa conception, oblige l'utilisateur de la machine à laver
à manoeuvrer le poussoir dont il est équipé pour obtenir l'effacement de la butée,
puis à appuyer sur les portes pour obtenir l'ouverture de celles-ci . De plus, la
lame de ressort, à l'extrémité de laquelle est fixée la butée, se prête à l'accrochage
du linge au moment où celui-ci est retiré du tambour, avec les risques de détérioration
de certaines pièces de linge et de déformation de la dite lame de ressort que ce la
suppose.
[0009] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Cette invention,
telle qu'elle se caractérise, résout le problème consistant à créer un verrou de sécurité
pour portes de tambour de machine à laver, dont la butée puisse être directement manoeuvrée
sans organe intermédiaire et puisse être totalement logée dans un évidement réalisé
dans la porte comportant les crochets de fermeture.
[0010] Le verrou de sécurité selon l'invention, s'opposant au désengagement inopiné des
crochets de fermeture des portes d'accès à l'intérieur du tambour d'une machine à
laver le linge, comportant une butée située à l'aplomb de l'extrémité de la porte
munie des fentes d'engagement des crochets de fermeture, conçue pour s'effacer en
dessous de la dite porte par action sur un organe de manoeuvre, se caractérise principalement
en ce que la butée est constituée d'un poussoir, rappelé vers l'extérieur d'un socle
creux par un ressort.
[0011] La course du poussoir est limitée par une embase prenant appui, en position de sécurité,
contre le bord de la collerette du socle creux, et, en position d'effacement, contre
le fond de l'évidement dans lequel le socle creux est fixé.
[0012] La collerette du socle creux du poussoir est inclinée d'environ 2° par rapport au
fond plat de l'évidement, dans la direction opposée aux crochets de fermeture.
[0013] Un certain jeu J est ménagé entre le poussoir et le bord de la collerette du socle
creux, de façon à permettre un certain débattement latéral du dit poussoir par flambage
de son ressort de rappel, lorsque le dit poussoir est sollicité par la main pour obtenir
l'ouverture du tambour, ou par l'extrémité de la porte opposée lors de la fermeture
automatique du dit tambour.
[0014] La partie supérieure du poussoir est galbée vers l'intérieur, de façon à faciliter
sa préhension et sa manoeuvre.
[0015] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que
le verrou de sécurité ne présente aucune aspérité susceptible d'accrocher le linge,
et en ce que sa manoeuvre provoque simultanément l'ouverture des portes.
[0016] D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre
d'un mode de réalisation du verrou de sécurité selon l'invention, donné à titre d'exemple
non limitatif au regard des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale partielle des portes d'un
tambour équipées du verrou de sécurité,
- la figure 2 représente une vue de dessus partielle des portes d'un tambour équipées
du verrou de sécurité.
[0017] Les figures représentent les portes
10 et
20 d'un tambour, solidarisées par l'intermédiaire de crochets
12, 13 et
14 et de fentes
22, 23 et
24, dont la porte
10, comportant l'évidement
11, est munie d'un verrou
30 constitué d'un poussoir
31 à embase
32 rappelé vers la collerette
41 d'un socle creux
40 par un ressort
50 ; un jeu
J ayant été ménagé entre le poussoir
31 et la collerette
41 et un angle alpha ayant été donné à la collerette
41 du socle creux
40 par rapport au fond plat de l'évidement
11, dans le sens opposé aux crochets
12, 13, 14.
[0018] En examinant simultanément les figures 1 et 2, on remarque que, en position de fermeture
des portes
10 et
20, l'extrémité de la porte
20, comportant les fentes
22, 23 et
24, est située contre le poussoir
31 du verrou
30, juste au-dessus de la collerette
41 du socle creux
40 du dit verrou
30. Le dit poussoir
31 est alors en appui, par son embase
32, contre la collerette
41 du socle creux
40. Dans cette position, les crochets
12, 13 et
14 sont en appui contre les bourrelets
21, 25 et
26 des fentes
22, 23 et
24 et ne peuvent donc se dégager de celles-ci sans qu'un déplacement relatif entre les
portes
10 et
20 puisse s'effectuer ; c'est-à-dire sans que le poussoir
31, faisant office de butée, ait été, au préalable, effacé en dessous de l'extrémité
de la porte
20 ; effacement qui ne peut s'effectuer que par un acte volontaire de l'utilisateur.
[0019] Pour obtenir l'ouverture des portes
10 et
20, il suffit donc d'appuyer sur la partie galbée
33 du poussoir
31 pour obtenir, tout d'abord, par compression du ressort
50, l'effacement du dit poussoir
31 sous l'extrémité de la porte
20 qui peut, dans le même mouvement, passer par dessus le poussoir
31, alors que les deux portes
10 et
20 poursuivent leur mouvement d'ouverture sous l'effet de la pression de la main, maintenue
sur la partie galbée
33 du poussoir
31.
[0020] Lors de la fermeture des portes
10 et
20, sous l'action de leurs ressorts de rappel respectifs, la porte
20 glisse contre la partie supérieure du poussoir
31, jusqu'à ce que son extrémité vienne normalement s'encliqueter derrière le poussoir
31, dans le même mouvement de fermeture, sans que l'utilisateur ait à intervenir.
[0021] Pour éviter tout arc-boutement accidentel de l'extrémité de la porte
20 contre le poussoir
31, au moment du débattement à l'ouverture ou à la fermeture des portes
10 et
20, un jeu
J, de quelques dixièmes de millimètre, a été ménagé entre le bord de la collerette
41 du socle creux
40 et le poussoir
31, ainsi qu'une inclinaison alpha d'environ 2° dans la direction opposée aux crochets
de fermeture. Cette inclinaison alpha favorise, de plus, le flambage du ressort
50 lorsqu'une poussée est exercée sur le poussoir
31 et, par conséquent, un basculement du dit poussoir dans le sens opposé aux crochets,
facilitant le dégagement de l'extrémité de la porte
20.
[0022] Le verrou de sécurité selon l'invention est destiné principalement à équiper les
tambours de machine à laver le linge, mais il pourrait être utilisé aussi sur tout
tambour rotatif, dont les portes sont solidarisées à la fermeture par un système de
crochets.
1. Verrou de sécurité s'opposant au désengagement inopiné des crochets de fermeture
des portes d'accès, à l'intérieur du tambour d'une machine à laver le linge, des fentes
dans lesquelles ils sont engagés ; le dit verrou comportant une butée, située à l'aplomb
de l'extrémité de la porte (20) comportant les fentes d'engagement des crochets de fermeture, conçue pour s'effacer
en dessous de la dite porte par action sur l'organe de manoeuvre du verrou (30), caractérisé en ce que la butée est constituée d'un poussoir (31) rappelé vers l'extérieur d'un socle creux (40) par un ressort (50).
2. Verrou de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que la course du
poussoir (31) est limitée par une embase (32) prenant appui, en position de sécurité, contre la collerette (41) du socle creux (40), et, en position d'effacement, contre le fond de l'évidement (11) dans lequel le socle (40) est fixé.
3. Verrou de sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que la collerette
(41) du socle (40) est inclinée dans la direction opposée aux crochets de fermeture (12, 13, 14).
4. Verrou de sécurité selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison
alpha de la collerette (41) du socle creux (40), par rapport au fond de l'évidement (11) dans lequel le dit socle creux (40) est fixé, est d'environ 2°.
5. Verrou de sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un jeu (J) est ménagé entre le poussoir (31) et la collerette (41) du socle creux (40), de façon à permettre un certain débattement du dit poussoir (31) par flambage de son ressort de rappel (50), lorsque le dit poussoir est sollicité par la main pour l'ouverture du tambour,
ou par l'extrémité de la porte opposée (20) lors de la fermeture automatique du tambour.
6. Verrou de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure
du poussoir (31) est galbée vers l'extérieur, de façon à faciliter sa manoeuvre manuelle.