[0001] La présente invention a pour objet un procédé de poudrage électrostatique destiné
à revêtir un objet de particules pulvérulentes ou granuleuses, du type consistant
à diriger ces particules au moyen d'un champ électrostatique, vers un élément récepteur
constitué par l'objet à revêtir. Cette invention s'étend à un dispositif pour la mise
en oeuvre de ce procédé.
[0002] Le revêtement d'objets par poudrage électrostatique est un procédé qui a connu un
grand essor ces dernières années, notamment dans la peinture industrielle. Cet essor
est dû aux avantages de ce procédé notamment quant à l'amélioration de la finition
apportée et la diminution des prix de revient réalisée par rapport aux procédés de
revêtement connus.
[0003] La technique consiste à disposer une couche homogène de matériau pulvérulent sur
un support isolant placé en regard de l'objet à revêtir, à fluidiser les particules
soit mécaniquement soit électriquement, notamment au moyen d'un champ pulsatoire,
de façon à obtenir un tourbillonnement uniforme et intense, et à créer un champ électrostatique
entre le support et l'objet de façon que les particules suivent les lignes de force
de ce champ et viennent se déposer sur l'objet récepteur. De telles techniques, notamment
décrites dans les brevets FR 2.146.886, FR 2.263.825 et DE 2.036.279, sont très fiables
lorsque l'objet récepteur est strictement constitué de surfaces planes. Par contre,
lorsque cet objet présente des portions de surfaces accidentées (concaves, convexes...),
il s'est avéré qu'il était très difficile, voire impossible, d'obtenir un dépôt de
particules d'épaisseur uniforme sur la totalité de la surface, ce qui représente une
limite importante à l'emploi de telles techniques.
[0004] La présente invention vise à pallier cet inconvénient et a pour objectif de fournir
un procédé de poudrage électrostatique perfectionné permettant de revêtir de façon
uniforme des objets de forme quelconque présentant des surfaces non planes.
[0005] A cet effet, l'invention concerne un procédé de poudrage électrostatique destiné
à revêtir de particules pulvérulentes ou granuleuses un objet présentant des portions
de surfaces planes et des portions de surfaces non planes, ledit procédé consistant
à disposer une couche de particules sur un support isolant placé en regard de l'objet,
à fluidiser cette couche de particules et à créer un champ électrostatique entre le
support et l'objet.
[0006] Selon l'invention, ce procédé se caractérise en ce que :
- l'on soumet les particules à l'action d'un champ électrostatique engendrant des
lignes de force d'entraînement desdites particules adaptées pour les diriger vers
les surfaces planes de l'objet,
- et l'on modifie la trajectoire des particules au moyen d'au moins un jet de fluide
orienté de façon à diriger lesdites particules vers les surfaces non planes de l'objet.
[0007] L'invention consiste donc à combiner l'action d'un champ électrostatique dont les
lignes de force dirigent les particules vers les surfaces planes de l'objet, avec
un jet de fluide permettant de dévier ces particules de leur trajectoire et ainsi
de les diriger vers les portions de surfaces non planes de l'objet. Cette combinaison
permet donc de balayer uniformément la surface à traiter et de déposer une couche
uniforme de revêtement sur cette surface. La direction du jet de fluide par rapport
à la surface à recouvrir peut en outre être modifiée dans une large plage d'inclinaison
selon la forme et les dimensions de cette surface, autorisant ainsi le traitement
d'objets de formes très diverses.
[0008] Selon un mode de mise en oeuvre préférentiel :
- l'on soumet, dans un premier temps, les particules à l'action du champ électrostatique,
pendant un laps de temps adapté pour revêtir uniformément les surfaces planes de l'objet,
- l'on délivre, dans un deuxième temps, le jet de fluide, tout en maintenant en action
le champ électrostatique, de façon à dévier les particules vers les surfaces non planes
et revêtir uniformément ces dernières,
- et l'on interrompt l'action du champ électrostatique et du jet de fluide.
[0009] En outre, on soumet préférentiellement les particules à l'action du champ électrostatique
pendant un laps de temps sensiblement compris entre 5 et 10 secondes, puis à l'action
combinée du champ et du jet de fluide pendant un laps de temps compris sensiblement
entre 1 et 5 secondes.
[0010] Par ailleurs, selon une autre caractéristique de l'invention, le fluide utilisé est
préférentiellement de l'air comprimé à une pression sensiblement comprise entre 4
et 7 bars, que l'on délivre avec un débit sensiblement compris entre 0,1 et 0,6 m³/mn,
et à une distance sensiblement comprise entre 10 et 20 centimètres de l'objet.
[0011] L'invention s'étend à un dispositif de poudrage électrostatique pour l'application
sur un objet comportant des portions de surfaces planes et des portions de surfaces
non planes, d'un revêtement de particules pulvérulentes ou granuleuses, du type comprenant
un support isolant des particules, des moyens adaptés pour fluidiser les particules
disposées sur le support, et des moyens générateurs d'un champ électrostatique adaptés
pour accélérer les particules fluidisées et les transporter vers l'objet selon des
trajectoires prédéterminées.
[0012] Ce dispositif se caractérise en ce qu'il comprend des moyens d'amenée d'un fluide
dotés d'au moins une sortie de fluide disposée entre l'objet et le support, à proximité
dudit support, et adaptés pour délivrer ledit fluide selon une direction où il modifie
les trajectoires des particules.
[0013] D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description
détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemple
non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ces dessins qui font partie
intégrante de la présente description :
- la figure 1 est une coupe transversale par un plan vertical A d'un dispositif conforme
à l'invention,
- la figure 2 en est une coupe longitudinale par un plan horizontal B,
- la figure 3 en est une coupe longitudinale par un plan horizontal C,
- la figure 4 est une vue de détail, à échelle agrandie, illustrant la mise en place
de ce dispositif à l'intérieur d'une matrice de moule.
[0014] Le dispositif représenté aux figures 1 à 3 est un dispositif de poudrage électrostatique
adapté pour recouvrir des objets de particules pulvérulentes. Ce dispositif est plus
particulièrement destiné à une application de peinture en poudre sur une face d'un
"guéridon". (Par guéridon, on entend définir un objet dont la surface à traiter est
une surface plane circulaire dotée sur sa périphérie d'une gorge de forme concave
délimitée, d'une part, par cette surface plane et, d'autre part, par un retour cylindrique
perpendiculaire à ladite surface).
[0015] Ce dispositif comporte, en premier lieu, deux boîtes cylindriques en un matériau
plastique tel que du PVC, emboîtées l'une dans l'autre : une boîte intérieure 2 de
diamètre correspondant à celui de la matrice du moule, et une boîte extérieure 1,
destinée à isoler la boîte intérieure 2 et de dimensions adaptées pour ménager un
espace interstitiel entre les parois périphériques et de fond desdites boîtes. Des
cales 3 sont en outre disposées dans cet espace interstitiel afin d'assurer le positionnement
et le maintien de la boîte intérieure 2 dans la boîte extérieure 1.
[0016] Le dispositif comporte en outre deux réseaux d'électrodes disposés respectivement
à l'intérieur de la boîte intérieure 2 et dans l'espace interstitiel séparant les
parois de fond des boîtes intérieure 2 et extérieure 1.
[0017] Le premier réseau, disposé dans le fond de la boîte intérieure 2, est constitué d'un
assemblage de ressorts de compression 4 enroulés sous la forme d'une spirale de façon
que l'entraxe entre deux spires soit de l'ordre de 3,5 centimètres.
[0018] Ces ressorts 4 sont portés par des fils 5, disposés radialement dans le fond de la
boîte intérieure 2 et dont les extrémités sont fixées sur un anneau métallique 6 reposant
sur la paroi de fond de cette boîte. Ces fils 5 et cet anneau 6 sont en outre agencés
de façon à maintenir les ressorts 4 à environ 1 centimètre au-dessus de cette paroi
de fond.
[0019] Le deuxième réseau d'électrodes est constitué de dix lames de cuivre 7 de 30 millimètres
de large soudées les unes aux autres de façon à former un maillage orthogonal. Ces
lames 7 sont recouvertes d'une feuille d'aluminium destinée à obtenir une bonne répartition
des charges électrostatiques et sont fixées sous la paroi de fond de la boîte intérieure
2.
[0020] De façon classique, une des extrémités de la spirale de ressorts 4 et une des lames
de cuivre 7 sont reliées à une source de tension (non représentée) de façon à former
un vibreur électrostatique de type connu en soi décrit notamment dans les brevets
français n° 2.263.825 et 2.146.886.
[0021] Le dispositif comprend par ailleurs un système d'amenée d'air comprimée. Ce système
se compose, en premier lieu, d'un raccord-équerre de piquage cylindrique 8 disposé
sur la paroi de fond de la boîte intérieure 2, au centre de cette dernière. Sur l'entrée
de ce raccord-équerre 8 est raccordé un tuyau 9 d'amenée d'air comprimé d'un diamètre
interne de 4 mm.
[0022] Ce tuyau 9 est introduit dans la boîte intérieure 2 au travers de deux orifices ménagés
en regard dans les parois périphériques de cette boîte intérieure et de la boîte extérieure
1, et est disposé de façon à s'étendre radialement sur la paroi de fond de ladite
boîte intérieure. Son extrémité externe est raccordée en amont à un tuyau de piquage
(non représenté) d'air comprimé délivré par un réseau d'alimentation. Ce tuyau de
piquage présente un diamètre interne de 10 millimètres supérieur à celui du tuyau
9, en vue de pallier les éventuelles fluctuations de débit d'air comprimé.
[0023] Le système d'amenée d'air comprimée comprend enfin un embout plastique 10 monté sur
la branche de sortie verticale du raccord-équerre 9. Cet embout 10, de même diamètre
interne que celui du raccord-équerre 9, présente en outre une longueur adaptée pour
que la sortie d'air comprimé se trouve à une distance comprise entre 0,5 cm et 10
cm de la paroi de fond de la boîte intérieure 2.
[0024] Le dispositif comprend enfin un masque agencé sur la double boîte et destiné à éviter
le dépôt de matière pulvérulente sur une hauteur de 20 centimètres de la surface du
retour du guéridon.
[0025] Tel que représenté à la figure 4, ce masque est constitué d'une couronne 11 de même
diamètre que celui de la matrice 13 du moule, adapté pour venir se plaquer intérieurement
contre le retour de cette matrice. Cette couronne 11, en matière plastique renforcée
à 30 % de fibres de verre est vissée sur un support 12 en contreplaqué, lui-même
solidarisé à la boîte extérieure 1. Dans la position où ce masque est inséré à l'intérieur
de la matrice 13 du moule, la distance entre la surface à traiter et le réseau de
ressorts 4 est de l'ordre de 235 mm.
[0026] Un tel dispositif est adapté pour être associé, de façon classique, à un ensemble
support géré par un auto ma te programmable et adapté pour ajuster automatiquement
ce dispositif dans le moule. Les séquences de déplacement d'un tel support sont les
suivantes :
- déplacement linéaire horizontal d'avance d'une position parking vers une position
où le dispositif se trouve à l'aplomb du moule,
- déplacement linéaire ascendant jusqu'à la position où le masque se trouve inséré
dans le moule,
- déplacement linéaire descendant de désengagement du masque,
- déplacement linéaire horizontal de recul vers la position parking.
[0027] L'automate programmable est en outre adapté conventionnellement pour gérer le fonctionnement
du vibreur électrostatique et du système d'amenée d'air comprimé, selon le processus
décrit ci-après.
[0028] Lors de ce processus, la paroi de fond de la boîte intérieure 2 se trouve uniformément
recouverte de poudre sur une épaisseur adaptée pour que cette poudre affleure au maximum
le bas des ressorts 4. En outre, la matrice 13 du moule se trouve reliée à la terre.
[0029] Le processus de transfert de la poudre se fait en deux étapes.
[0030] Dans un premier temps, et de façon connue en soi, la poudre est soumise au système
de poudrage électrostatique. La couche de poudre reposant sur la paroi de fond de
la boîte intérieure 2 est fluidisée en appliquant une tension alternative entre les
deux réseaux d'électrodes 4 et 7 qui forment alors un vibreur électrostatique. Ce
vibreur inverse continuellement la polarité de la poudre qui se trouve ainsi chargée.
De même, le fond de la boîte intérieure 2 est également soumis à l'inversion de polarité.
[0031] Ces deux actions, notamment grâce à la disposition en spirale du réseau de ressorts
4, provoquent un tourbillonnement uniforme et intense de la poudre.
[0032] En outre, le réseau d'électrodes 4 est mis sous haute tension réglable, d'une valeur
de 48 KV et entre ce réseau et la matrice 13 du moule, mise à la masse, se forme un
champ électrostatique. Les particules chargées suivent les lignes de force de ce champ
électrostatique et viennent se déposer sur les surfaces planes de la matrice 13. Par
contre, la gorge de cette matrice 13 ne reçoit que très peu de poudre pendant cette
opération.
[0033] La deuxième étape consiste donc à transférer la poudre toujours chargée, les électrodes
étant maintenues sous tension, sur les surfaces non planes de la matrice 13, c'est-à-dire
dans la gorge de celle-ci. Ce résultat est obtenu en actionnant le système d'amenée
d'air comprimé adapté pour délivrer de l'air comprimé sous une pression de 4,5 bars.
Ce jet d'air comprimé a pour effet de vaincre les lignes de force du champ électrostatique
et de dévier la poudre vers la gorge de la matrice.
[0034] Le jet d'air est en outre mis en action 8 secondes après la mise sous tension des
réseaux d'électrodes, et pendant une durée de 2 secondes. L'actionnement du système
de poudrage électrostatique et du système d'amenée d'air est ensuite interrompu.
[0035] Un tel processus permet d'obtenir une répartition parfaite de la poudre sur les différentes
surfaces de la matrice, l'épaisseur de poudre déposée étant uniforme et de 0,25 mm
± 0,1 mm.
1/ - Procédé de poudrage électrostatique destiné à revêtir de particules pulvérulentes
ou granuleuses un objet (13) présentant des portions de surfaces planes et des portions
de surfaces non planes, ledit procédé consistant à disposer une couche de particules
sur un support isolant (2) placé en regard de l'objet, à fluidiser cette couche de
particules et à créer un champ électrostatique entre le support (2) et l'objet (13),
et étant caractérisé en ce que :
- l'on soumet les particules à l'action d'un champ électrostatique engendrant des
lignes de force d'entraînement desdites particules adaptées pour les diriger vers
les surfaces planes de l'objet (13),
- et l'on modifie la trajectoire des particules au moyen d'au moins un jet de fluide
orienté de façon à diriger lesdites particules vers les surfaces non planes de l'objet
(13).
2/ - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que :
- l'on soumet, dans un premier temps, les particules à l'action du champ électrostatique,
pendant un laps de temps adapté pour revêtir uniformément les surfaces planes de l'objet
(13),
- l'on délivre, dans un deuxième temps, le jet de fluide, tout en maintenant en action
le champ électrostatique, de façon à dévier les particules vers les surfaces non planes
et revêtir uniformément ces dernières,
- et l'on interrompt l'action du champ électrostatique et du jet de fluide.
3/ - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on soumet les particules
à l'action du champ électrostatique pendant un laps de temps sensiblement compris
entre 5 et 10 secondes, puis à l'action combinée du champ et du jet de fluide pendant
un laps de temps compris sensiblement entre 1 et 5 secondes.
4/ - Procédé selon l'une des revendications 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'on
modifie la trajectoire des particules au moyen d'un jet d'air comprimé.
5/ - Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'on utilise de l'air
comprimé à une pression sensiblement comprise entre 4 et 7 bars, que l'on délivre
avec un débit sensiblement compris entre 0,1 et 0,6 m³/mn, et à une distance sensiblement
comprise entre 10 et 20 centimètres de l'objet (13).
6/ - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on
oriente le jet de fluide orthogonalement à la surface plane de l'objet (13).
7/ - Dispositif de poudrage électrostatique de mise en oeuvre d'un procédé conforme
à l'une des revendications 1 à 6 pour l'application sur un objet (13) comportant des
portions de surfaces planes et des portions de surfaces non planes, d'un revêtement
de particules pulvérulentes ou granuleuses, du type comprenant un support isolant
(2) des particules, des moyens adaptés pour fluidiser les particules disposées sur
le support, et des moyens (4, 7) générateurs d'un champ électroatatique adaptés pour
accélérer les particules fluidisées et les transporter vers l'objet selon des trajectoires
prédéterminées, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
(8, 9, 10) d'amenée d'un fluide dotés d'au moins une sortie de fluide (10) disposée
entre l'objet (13) et le aupport (2), à proximité dudit support, et adaptés pour délivrer
ledit fluide selon une direction où il modifie les trajectoires des particules.
8/ - Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque sortie de fluide
(10) est disposée à une distance sensiblement comprise entre 10 et 20 centimètres
de l'objet (13), et une distance sensiblement comprise entre 1 et 10 centimètres du
support (2).
9/ - Dispositif selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens
d'amenée de fluide sont constitués de moyens d'amenée d'air comprimé (8, 9, 10).
10/ - Dispositif selon l'une des revendications 7, 8 ou 9, dans lequel les moyens
générateurs du champ électrostatique comprennent une électrode reliée à la terre constituée
par l'objet (13), une électrode (4) et une contre-électrode (7) disposées respectivement
de part et d'autre du support isolant (2) par rapport à l'objet (13) et une source
de tension reliée auxdites électrode (4) et contre-électrode (7), ledit dispositif
étant caractérisé en ce que l'électrode (4) disposée entre le support (2) et l'objet
(13) est constituée d'un assemblage de ressorts enroulés en spirale.
11/ - Dispositif selon l'une des revendications 7 à 10 pour l'application d'un revêtement
sur une surface circulaire dotée de portions de surfaces non planes sur sa périphérie,
caractérisé en ce que les moyens d'amenée de fluide (8, 9, 10) comprennent une sortie
de fluide (10) disposée à l'aplomb du centre de cette surface et agencée pour délivrer
le fluide selon une direction orthogonale à ladite surface.
12/ - Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend :
- une boîte (2), dite intérieure, de forme cylindrique de diamètre conjugué de celui
de la surface circulaire de l'objet (13), ladite boîte étant réalisée en un matériau
isolant et comportant une paroi de fond pour le support de la couche de particules,
- une boîte (1), dite extérieure, d'isolation de la boîte intérieure (2), de diamètre
supérieur à celui de ladite boîte intérieure adapté pour loger cette dernière en ménageant
un espace interstitiel entre lesdites boîtes,
- une contre-électrode (7) constituée d'une pluralité de lames agencées selon un maillage
orthogonal dans l'espace interstitiel ménagé entre les parois de fond des boîtes intérieure
(2) et extérieure (1).