[0001] La présente invention se rapporte à un connecteur électrique pour le raccordement
d'un câble multiconducteur blindé à un ensemble électrique placé à l'intérieur d'un
châssis.
[0002] Dans la technique de construction des équipements électroniques utilisés pour les
télécommunications et, plus particulièrement, pour le traitement des informations,
il est fait un large usage d'ensembles électriques plus ou moins complexes qui, tels
que les enregistreurs électriques ou les circuits électroniques fonctionnant par impulsions
par exemple, sont particulièrement sensibles aux effets perturbateurs occasionnés
par les rayonnements électromagnétiques engendrés par d'autres circuits électriques
extérieurs à ces ensembles. C'est pourquoi ces ensembles électriques, afin d'être
protégés contre ces rayonnements parasites, sont généralement enfermés à l'intérieur
d'un châssis métallique qui sert à la fois de support mécanique et de blindage à l'ensemble
électrique.
[0003] Les ensembles électriques qui, enfermés dans ces châssis, consomment de l'énergie
électrique, sont habituellement alimentés par des générateurs électriques qui sont
conçus pour délivrer des courants électriques dont les caractéristiques de tension,
d'intensité et/ou de fréquence, doivent répondre à des conditions bien déterminés
afin de permettre à ces ensembles de fonctionner correctement. Certains de ces générateurs
électriques, tels que ceux qui délivrent des tensions continues de quelques dizaines
de volts par exemple, peuvent être logés à l'intérieur du même châssis que celui qui
accueille l'ensemble consommateur qui est alimenté par ces générateurs. Au contraire,
d'autres générateurs, tels que ceux qui sont connus sous le nom d'ondulateurs par
exemple, ne peuvent prendre place à l'intérieur du châssis dans lequel se trouve l'ensemble
consommateur qu'ils doivent alimenter, pour la raison que ces générateurs sont souvent
à l'origine d'un rayonnement électromagnétique de haute fréquence relativement important
et nécessitent, de ce fait, un solide blindage qui les rend particulièrement lourds
et encombrants. En outre, ces générateurs par suite des tensions électriques relativement
élevées - de l'ordre de quelques centaines de volts - qui règnent à l'intérieur d'eux,
nécessitent une isolation électrique soignée et leur insertion, à l'intérieur du châssis
contenant l'ensemble à alimenter, risquerait de se révéler dangereuse pour les personnes
chargées d'intervenir, lors des opérations d'entretien, sur cet appareillage, si,
pour une raison quelconque, ces générateurs présentaient un défaut d'isolement. Etant
donné alors que chacun de ces générateurs est placé dans un châssis différent de celui
dans lequel se trouve l'ensemble consommateur à alimenter, il est donc nécessaire,
pour assurer le raccordement électrique entre un générateur et cet ensemble, d'utiliser
un câble multiconducteur blindé dont les fils conducteurs servent à établir les liaisons
indispensables entre les circuits électriques du générateur et ceux de l'ensemble
consommateur, et dont la gaine de blindage est reliée aux deux châssis contenant ce
générateur et cet ensemble consommateur. Afin de permettre à ce câble multiconducteur
blindé d'être facilement déconnecté de l'un ou l'autre de ces deux châssis, en vue
notamment de la substitution d'un générateur ou d'un ensemble consommateur défaillant
par un autre générateur ou un autre ensemble consommateur, on a utilisé, dans l'art
antérieur, des connecteurs blindés du type de celui qui a été décrit et représenté
dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3.904.265, ce connecteur étant constitué
de deux parties de connecteur dont la première, solidaire d'un châssis, comprend un
corps isolant pourvu de logements dans lesquels sont insérés des éléments de contact
d'un premier type (par exemple femelle), ces éléments de contact étant reliés aux
circuits d'un ensemble générateur ou de l'ensemble consommateur contenu dans ce châssis,
et dont la seconde, fixée à une extrémité du câble multiconducteur, comprend un corps
isolant pourvu de logements dans lesquels sont insérés des éléments de contact d'un
second ype (par exemple mâle) prévus pour être mis en contact avec les éléments de
contact du premier type lorsque ces deux parties de connecteur sont accouplées l'une
à l'autre, ces éléments de contact du second type étant reliés aux fils conducteurs
du câble multiconducteur. Le corps isolant de la première partie de connecteur est
muni d'un premier élément de blindage qui, réalisé en un matériau conducteur, est
relié électriquement au châssis métallique. De même, le corps isolant de la seconde
partie de connecteur est muni d'un second élément de blindage qui, réalisé également
en un matériau conducteur, est relié électriquement à la gaine de blindage du câble.
[0004] Ces deux éléments de blindage sont profilés de manière à venir s'ajuster l'un dans
l'autre lors de l'accouplement des deux parties de connecteur, ce qui assure une continuité
du blindage entre le câble multiconducteur et le châssis métallique.
[0005] Dans un connecteur électrique de ce genre, il est nécessaire que les différentes
pièces constitutives du connecteur soient usinées et ajustées avec une très grande
précision afin de permettre, lors de l'accouplement des deux parties du connecteur,
d'une part aux éléments de contact, qui sont relativement petits, de pouvoir être
mis en contact les uns avec les autres sous une pression mécanique de valeur déterminée,
d'autre part aux éléments de blindage de s'emboîter l'un dans l'autre avec un jeu
aussi réduit que possible. Il en résulte que, non seulement la fabrication d'un tel
connecteur, qui exige un parfait positionnement des différentes pièces constitutives
les unes par rapport aux autres, se révèle particulièrement longue et coûteuse, mais
les opérations répétées de connexion et de déconnexion des deux parties du connecteur,
qui nécessitent des efforts mécaniques relativement importants du fait de l'emboîtement
des deux éléments de blindage, finissent, à la longue, par entraîner des désaxements
des éléments de contact, ce qui risque, naturellement, de provoquer une détérioration
de ces éléments de contact et de conduire ainsi à une mise hors d'usage rapide du
connecteur.
[0006] La présente invention remédie à ces inconvénients et propose un connecteur électrique
qui, destiné à permettre le raccordement d'un câble multiconducteur blindé à un ensemble
électrique (générateur ou consommateur d'énergie) enfermé à l'intérieur d'un châssis
métallique, assure la continuité du blindage entre ce câble et ce châssis, sans pour
cela nécessiter des éléments de blindage coûteux et exigeant des efforts mécaniques
relativement importants lors des opérations d'accouplement et de désaccouplement des
deux parties de ce connecteur.
[0007] Plus précisément, la présente invention concerne un connecteur électrique permettant
à un câble multiconducteur pourvu d'une gaine de blindage d'être raccordé électriquement
à un ensemble électrique placé à l'intérieur d'un châssis métallique, ce connecteur
étant constitué, d'une part d'une première partie de connecteur comprenant un corps
isolant pourvu d'éléments de contact d'un premier type aptes à être reliés électriquement
audit ensemble électrique, ce corps étant destiné à être solidarisé avec ledit châssis,
à l'intérieur de celui-ci, en regard d'une ouverture pratiquée dans una plaque d'enceinte
de ce châssis, d'autre part d'une seconde partie de connecteur comprenant un corps
isolant présentant une face d'accouplement destinée à être amenée au moins à proximité
du corps isolant de ladite première partie lorsque ces deux parties sont accouplées
l'une à l'autre, le corps de la seconde partie présentant en outre des faces adjacentes
à ladite face d'accouplement, ce dernier corps isolant étant pourvu de logements dans
lesquels sont insérés des éléments de contact d'un second type prévus pour être connectés
aux éléments de contact de ladite première partie de connecteur lorsque ces deux parties
sont accouplées l'une à l'autre, ces éléments de contact de second type étant reliés
électriquement aux conducteurs dudit câble blindé, ledit connecteur étant caractérisé
en ce que le corps isolant de ladite seconde partie de connecteur est muni, sur l'une
au moins desdites faces adjacentes, d'une feuille de matériau conducteur reliée à
la gaine de blindage dudit câble blindé, cette feuille présentant une partie flexible
s'étendant sensiblement vers ladite première partie de connecteur lorsque celle-ci
est accouplée à ladite seconde partie de connecteur, cette partie flexible ayant une
longueur telle que, lorsque ces deux parties de connecteur sont accouplées l'une à
l'autre, elle est apte à se trouver en contact élastique avec ladite plaque d'enceinte
et à assurer ainsi la continuité du blindage de protection des circuits électriques
contre les effets des rayonnements électromagnétiques externes.
[0008] La présente invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails et avantages
de celle-ci apparaîtront mieux dans la description suivante, donnée à titre d'exemple
non limitatif et en se référant aux dessins annexés sur lesquels :
- La figure 1 est une vue en perspective montrant un connecteur électrique établi selon l'invention
pour assurer le raccordement d'un câble multiconducteur blindé à un ensemble électrique
enfermé à l'intérieur d'un châssis, ce connecteur étant équipé de pièces de blindage
établies selon une première forme de réalisation,
- La figure 2 est une vue en perspective, avec parties éclatées, montrant la constitution de la
partie de connecteur qui, sur la figure 1, est fixée à l'une des extrémités du câble
multiconducteur blindé,
- La figure 3 est une vue en coupe, suivant un plan passant par une ligne indiquée par 3.3 sur
la figure 1, montrant la position occupée par les différentes pièces du connecteur
lorsque les deux parties de ce connecteur sont désaccouplées,
- La figure 4 est une vue en coupe, suivant un plan passant par une ligne indiquée par 3.3 sur
la figure 1, montrant la position occupée par les différentes pièces du connecteur
lorsque les deux parties de ce connecteur sont accouplées,
- La figure 5 est une vue en perspective, montrant un autre connecteur réalisé selon l'invention,
mais plus particulièrement adapté au cas où le câble multiconducteur blindé présente
une section de forme circulaire,
- La figure 6 est une vue en coupe, montrant un connecteur dont les pièces ûe blindage sont établies
selon une deuxième forme de réalisation,
- La figure 7 est une vue en coupe, montrant un connecteur dont les pièces de blindage sont établies
selon une troisième forme de réalisation, et
- La figure 8 est une vue en coupe, montrant un connecteur dont les pièces de blindage sont établies
selon une quatrième forme de réalisation.
[0009] Le connecteur qui est représenté sur la figure 1 comprend deux parties de connecteur
10 et 11 qui peuvent être accouplées l'une à l'autre d'une manière qui sera indiquée
plus loin. La partie de connecteur 10 comprend un corps isolant 12, ayant la forme
d'un parallélépipède dont la largeur e est relativement petite en comparaison de sa
longueur L et de sa hauteur h. C'est ainsi que dans l'exemple décrit cette hauteur
h est sensiblement égale à cinq fois la valeur de la largeur e. Ce corps 12 est réalisé
en un matériau isolant présentant une haute tenue mécanique et un excellent isolement
électrique pour les éléments de contact, tel que, par exemple la résine acétal vendue
commercialement sous le nom de "Delrin" (marque déposée) ou encore le polycarbonate
vendu commercialement sous le nom de "Makrolon" (marque déposée). Le corps isolant
12 est pourvu de logements 13, de forme cylindrique, qui, traversant la masse de ce
corps, débouchent chacun sur les deux faces parallèles 14 et 15 de ce corps qui ont
pour dimensions les valeurs e et h indiquées ci-dessus. Sur la figure 1, seule la
face 14, qui constitue la face d'accouplement de la partie de connecteur 10 est visible,
alors que la face 15, qui est située à l'arrière de la partie 10, ainsi qu'on peut
le comprendre en se référant à la figure 3, n'est pas visible.
[0010] Dans chacun des logements 13 du corps isolant 12 est inséré un élément de contact
du type de celui qui, sur la figure 3, est désigné par la référence 16. Dans l'exemple
illustré par la figure 3, chacun des éléments de contact qui sont insérés dans ces
logements 13 est du type femelle et présente une partie évidée 30. Ainsi qu'on le
voit sur les figures 3 et 4, chaque élément de contact 16 est raccordé, à son extrémité
située du côté de la face 15, à un fil conducteur gainé 17 qui établit la liaison
électrique entre cet élément de contact et un appareillage électrique 18. On considèrera
que cet appareillage électrique est normalement enfermé à l'intérieur d'un châssis
métallique qui a été représenté en partie sur la figure 1, ce châssis, désigné par
la référence 19, servant à la fois de support mécanique et de blindage pour cet appareillage.
[0011] Le châssis 19, qui est de forme parallélépipédique, comporte des plaques d'enceinte
qui assurent la délimitation de l'espace intérieur de ce châssis. L'une, 20, des quatre
plaques d'enceinte verticales de ce châssis est percée d'une ouverture rectangulaire
21 en regard de laquelle est disposée la partie du connecteur 10, cette partie de
connecteur étant placée à l'intérieur du châssis 19 et étant rendue solidaire de ce
châssis grâce à des moyens de fixation de type connu (non représentés). La position
de la partie de connecteur 10 est telle que sa face d'accouplement 14 vient affleurer
ou dépasse légèrement le plan de la plaque d'enceinte 20, ce qui permet à la partie
de connecteur 11 qui se trouve à l'extérieur du châssis 19 de pouvoir être raccordée
à la partie de connecteur 10, d'une manière qui sera expliquée plus loin.
[0012] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, la partie de connecteur 11, qui est représentée
de façon éclatée sur cette figure, comprend un corps isolant 22, de forme parallélépipédique,
ayant sensiblement la même largeur e et la même hauteur h que celles du corps isolant
12 de la partie de connecteur 10, ce corps isolant 22 présentant ainsi deux faces
ayant chacune pour dimensions e et h. L'une seulement, 27, de ces deux faces est visible
sur la figure 2. L'autre face, désignée par la référence 23 sur la figure 3, constitue
la face d'accouplement de la partie de connecteur 11, cette face d'accouplement 23
étant destinée à venir au contact, ou au moins à proximité immédiate, de la face d'accouplement
14 de la partie de connecteur 10 lorsque ces deux parties 10 et 11 sont accouplées
l'une à l'autre. La figure 2 montre que le corps isolant 22 possède quatre faces 40,
41, 42 et 43 qui sont adjacentes à la face d'accouplement 23 et dont deux, 42 et 43,
sont orientées verticalement sur la figure, chacune de ces deux faces ayant pour dimensions
h et M, M désignant la longueur du corps isolant 22. Dans la position illustrée par
la figure 2, les faces 40 et 41 sont, respectivement, la face supérieure et la face
inférieure du corps isolant 22. Ce corps isolant 22 est réalisé en un matériau isolant
similaire à celui qui constitue le corps isolant 12 de la partie de connecteur 10.
Les figures 2 et 3 montrent que le corps isolant 22 est pourvu, sur sa face d'accouplement
23, de fiches isolantes creuses 24, en nombre égal à celui des logements 13 du corps
isolant 12, ces fiches creuses étant destinées à venir s'engager chacune respectivement
dans chacun de ces logements 13 lors de l'accouplement des parties 10 et 11. Chacune
de ces fiches 24 est percée d'une cavité cylindrique 25 dans laquelle s'engage, lors
de l'introduction de la fiche dans un logement 13, l'élément de contact 16 qui se
trouve dans ce logement. Chaque cavité cylindrique 25 communique avec un logement
26 qui, à partir de la face d'accouplement 23, traverse la masse du corps isolant
22 pour déboucher sur la face 27 de ce corps qui est opposée à la face d'accouplement
23. Ce logement 26 sert à recevoir un élément de contact 28 se terminant par une tige
29 qui, s'étendant suivant l'axe de la cavité cylindrique 25, vient s'introduire dans
la partie évidée 30 de l'élément de contact 16 lors de l'accouplemant des deux parties
de connecteur 10 et 11. Chaque élément de contact 28 est raccordé, à son extrémité
située à côté de la face 27, à chacun des fils conducteurs 31 d'un câble multiconducteur
blindé 32 (figure 1), l'ensemble de ces fils conducteurs étant disposé à l'intérieur
d'une gaine de blindage 33 réalisée en un matériau conducteur de l'électricité, cette
gaine étant elle-même enfermée à l'intérieur d'une enveloppe 34 de matériau isolant.
La partie de connecteur 11 qui est représentée sur la figure 2 comprend en outre deux
capots isolants 35 et 36 qui, prévus démontables, peuvent être assemblés l'un à l'autre
au moyen de vis 37. Ces deux capots 35 et 36, qui sont pourvus chacun d'une patte
recourbée 38 pouvant être engagée dans un étrier 39 formé par moulage sur le corps
isolant 22, sont destinés à protéger la portion terminale du câble multiconducteur
blindé 32 sur laquelle a été fixée la partie de connecteur 11, en assurant, comme
on peut le comprendre d'après la figure 3, un renforcement de la rigidité mécanique
de cette portion terminale, ce qui réduit les risques de désolidarisation du câble
32 et de la partie de connecteur 11 lors des opérations répétées d'accouplement et
de désaccouplement de cette partie avec la partie de connecteur 10. En outre, ces
deux capots, qui sont disposés de part et d'autre de cette portion terminale du câble
32, comme on le voit sur la figure 3, empêchent, lorsqu'ils sont assemblés l'un à
l'autre, que l'extrémité dénudée de la gaine de blindage 33 de ce câble ne subisse,
lors des manipulations de ce câble, des déformations capables d'entraîner une mise
en contact involontaire des fils conducteurs 31 les uns avec les autres par l'intermédiaire
de cette gaine 33.
[0013] Les figures 3 et 4 permettent de comprendre que, lors d'une opération d'accouplement
des deux parties de connecteur 10 et 11, chacune des fiches creuses 24 de la partie
11 vient s'engager respectivement dans l'espace libre de chacun des logements 13 de
la partie 10, c'est-à-dire dans la région du logement qui n'est pas occupée par l'élément
de contact 16 qui se trouve dans ce logement, tandis que, simultanément, chacune des
tiges 29 pénètre respectivement dans chacune des parties évidées 30 des éléments de
contact 16. Afin de réduire l'effort nécessaire à cette opération, tout en assurant
un bon contact électrique entre chacune de ces tiges 29 et chacun de ces éléments
de contact 16, les logements 13, les fiches creuses 24 et les éléments de contact
16 sont dimensionnés de manière à ménager un faible jeu entre chaque logement et chaque
fiche creuse introduite dans ce logement et entre chaque fiche creuse et chaque élément
de contact 16 introduit dns cette fiche creuse. Au contraire, les parties évidées
30 et les tiges 29 sont réalisées de telle sorte que l'introduction d'une tige 29
dans une partie évidée 30 s'effectue avec un léger frottement des surfaces de ces
pièces qui sont mises en contact. On peut observer, en comparant les figures 3 et
4, que, à la fin de l'opération d'accouplement des deux parties de connecteur 10 et
11, les faces d'accouplement 14 et 23 de ces deux parties se trouvent à proximité
immédiate l'une de l'autre.
[0014] Afin d'éviter un désaccouplement involontaire des deux parties de connecteur 10 et
11, par exemple sous l'action des vibrations engendrées, au cours du fonctionnement,
par l'appareillage 18 qui est enfermé à l'intérieur du châssis 19, ces deux parties
sont munies d'un dispositif de verrouillage constitué, dans l'exemple décrit, par
une patte d'accrochage 45 (figure 1) qui, réalisée en un matériau similaire à celui
constituant le corps isolant 22, est fixée, de manière flexible, sur la face supérieure
40 de ce corps 22, cette patte 45 étant pourvue d'une ouverture 46 dans laquelle vient
s'engager, lorsque les deux parties de connecteur 10 et 11 sont accouplées l'une à
l'autre, un ergot 47 formé par moulage sur la face supérieure de la partie de connecteur
10. La patte 45 est solidaire d'une languette d'actionnement 48 qui, lorsque les deux
parties de connecteur 10 et 11 sont accouplées l'une à l'autre, permet à l'opérateur
de soulever la patte 45 pour dégager l'ergot 47 de l'ouverture 46 et libérer ainsi
la partie de connecteur 11 afin que celle-ci puisse être ensuite désaccouplée de la
partie 10. Un autre dispositif de verrouillage, analogue à celui qui vient d'être
décrit, est également prévu sur la face inférieure 41 de la partie de connecteur 11.
[0015] Les figures 1 et 2 montrent encore que le face latérale 42 du corps isolant 22 de
la seconde partie de connecteur est revêtue d'une feuille 50 qui, réalisée en un matériau
conducteur de l'électricité, est munie d'un évidement 51 dans lequel peut être engagé,
lorsque le capot 35 est démonté, l'étrier 39 qui fait saillie sur cette face 42. L'évidement
51 est dimensionné de telle sorte que l'engagement de l'étrier 39 dans cet évidement
s'effectue avec un très faible jeu, de sorte que la feuille 50 ne peut se déplacer
sur la face 42 sur laquelle elle a été appliquée. Par ailleurs, cette feuille 50 est
choisie suffisamment mince pour que, une fois appliquée sur la face 42, elle ne gêne
pas l'introduction, dans l'étrier 39 de cette face, de la patte recourbée 38 du capot
35, cette introduction, qui a pour but d'assurer la solidarisation du capot 35 avec
le corps isolant 22, ayant en outre pour effet d'empêcher le dégagement de la feuille
50 de cet étrier. La feuille 50, qui a été ainsi positionnée sur la face latérale
42, présente une partie libre 52 qui, à partir de la face 27 du corps isolant 22,
se prolonge au-delà de ce corps, c'est-à-dire à droite du corps 22 représenté sur
la figure 3, de manière à prendre place, dans l'espace intérieur compris entre les
deux capots isolants 35 et 36, contre la face interne du capot 35. Cette partie libre
52 est connectée électriquement à la gaine de blindage 33 du câble 32, cette opération
de connexion, réalisée par soudure, étant effectuée, soit après que la feuille 50
ait été engagée, par son évidement 51, dans l'étrier 39 de la face 42, soit, au contraire,
avant que cette feuille ne soit engagée dans cet évidement. La feuille 50 qui a été
engagée dans cet étrier présente en outre une partie flexible 53 qui, comme on le
voit sur la figure 3, s'étend le long du corps isolant 22, vers la gauche de celui-ci,
c'est-à-dire sensiblement en direction de la première partie de connecteur 10, lorsque
la seconde partie de connecteur 11 est positionnée en vue d'être accouplée à cette
première partie de connecteur. Dans la forme de réalisation illustrée par la figure
3, cette partie flexible 53 présente, au voisinage de son extrémité 54, une portion
terminale 55 qui a été légèrement pliée, dans un sens ayant pour effet d'éloigner
cette extrémité 54 du plan P de la face latérale 42, cette portion terminale 55 formant
avec ce plan P un angle B̂ inférieur à quatre-vingts dix degrés. Dans un mode de réalisation
plus particulièrement avantageux, cet angle B̂ a une valeur pratiquement égale à quarante
cinq degrés. Par ailleurs, comme on peut le comprendre en se référant aux figures
3 et 4, la partie flexible 53 a une longueur telle que, lorsque la partie de connecteur
11 est déplacée pour être accouplée à la partie de connecteur 10, la portion terminale
55 de cette partie flexible arrive au contact de la plaque d'enceinte 20 un peu avant
que l'opération d'accouplement des deux parties de connecteur ne soit terminée. Au
cours de ce déplacement, au fur et à mesure que les faces d'accouplement 14 et 23
des deux parties de connecteur sont rapprochées l'une de l'autre, cette portion terminale
55 est contrainte, après avoir contacté la plaque d'enceinte 20, de glisser sur la
face externe de cette plaque, dans un sens tendant à l'éloigner de l'ouverture 21,
ce qui a pour effet de faire fléchir la partie flexible 53, comme on peut le voir
sur la figure 4. En conséquence, à la fin de l'opération d'accouplement, l'extrémité
54 de la partie flexible 53 se trouve appliquée sur la plaque d'enceinte 20 avec une
force dont l'intensité est d'autant plus importante que la flexion subie par cette
partie flexible 53 est plus grande. On a trouvé, en désignant par a la longueur, par
b la largeur et par e l'épaisseur de cette partie flexible 53,que lorsque cette partie
flexible subissait une flexion telle que son extrémité 54 se trouvait déplacée d'une
distance f par rapport à sa position d'origine, la force G avec laquelle cette extrémité
était appliquée sur la plaque d'enceinte 20 était donnée sensiblement par l'expression
:

E représentant la valeur du module d'élasticité du matériau constituant la feuille
50 et  l'angle (indiqué sur la figure 4) que forme la face latérale 42 avec le plan
tangent Q àla portion 56 de la partie flexible 53 qui est contiguë à la portion terminale
55 de cette partie flexible. Dans le mode de réalisation qui est illustré sur la figure
4, cet angle  a une valeur voisine d'une vingtaine de degrés, de sorte que la valeur
de sin  est pratiquement égale à 0,4. La force G avec laquelle la partie flexible
de la feuille 50 est appliquée sur la plaque d'enceinte 20 doit avoir une valeur suffisante
pour permettre d'assurer un bon contact entre cette feuille 50 et cette plaque 20.
Cependant il convient que cette force ne dépasse pas une certaine valeur limite au-dessus
de laquelle l'opération d'accouplement des deux parties de connecteur 10 et 11 se
révèlerait difficile pour l'opérateur. Afin de répondre à ces conditions, on s'arrange
pour que la valeur de cette force G, exprimée en newtons, reste, préférentiellement,
comprise entre 0,02b et 0,12b, b représentant la dimension, exprimée en millimètres,
de l'extrémité 54 de cette feuille. C'est ainsi que, dans l'exemple décrit, cette
feuille 50 est réalisée en acier et présente ainsi un module d'élasticité pratiquement
égal à 25 000 daN/mm². En outre, cette feuille a une épaisseur pratiquement égale
à 0,1 mm et une largeur b (figure 2) pratiquement égale à 45 mm, tandis que la partie
flexible 53 de cette feuille a une longueur pratiquement égale à 16 mm. Il faut également
signaler que, dans l'exemple qui est illustré par la figure 4, le déplacement f subi
par l'extrémité 54 de la partie flexible 53 est sensiblement égal à 4,5 mm. Dans ces
conditions, la force avec laquelle cette extrémité est appliquée sur la plaque d'enceinte
20 a pour valeur :

soit pratiquement : G = 1,5 Newton.
[0016] On peut observer que, avec une force de cette valeur, le contact entre la feuille
50 et la plaque d'enceinte 20 est bien assuré, et cela d'autant plus que le frottement
exercé par l'extrémité 54 de cette feuille, lors des opérations d'accouplement et
de désaccouplement des deux parties de connecteur 10 et 11 a pour effet de nettoyer
la zone de cette plaque 20 qui est soumise à ce frottement, en la débarassant des
traces de matière isolante qui peuvent se former sur cette zone, ces traces pouvant
être, par exemple, des traces d'oxydes. Ainsi, la feuille 50 réalise une excellente
continuité entre la gaine de blindage 33 du câble 32 et la plaque d'enceinte 20 qui
participe au blindage du châssis métallique 19. Par ailleurs, comme on peut le voir
sur la figure 1, la portion terminale de la feuille 50 peut être pourvue d'échancrures
57 qui, pratiquées à intervalles réguliers et orientées suivant une direction perpendiculaire
à l'extrémité de cette portion terminale, permettent une meilleure répartition de
la force de contact tout le long de cette extrémité.
[0017] La feuille conductrice 50 peut naturellement être réalisée en un matériau conducteur,
autre que l'acier, capable de subir de petites déformations élastiques et de reprendre
sa forme initiale après la disparition de la force de flexion. C'est ainsi, par exemple,
que cette feuille pourrait être réalisée en un alliage de cuivre au béryllium. Dans
ce cas, l'épaisseur de cette feuille est pratiquement égale à 0,2 mm.
[0018] Afin d'améliorer encore la continuité du blindage entre la gaine de blindage 33 du
câble 32 et la plaque d'enceinte 20, la face latérale 43 du corps isolant 22 est également
munie, comme on le voit sur les figures 2, 3 et 4, d'une feuille de matériau conducteur
60, cette feuille étant analogue à la feuille 50 et étant montée de manière similaire
à celle de cette dernière feuille.
[0019] Il est utile de signaler que, lorsque les deux parties de connecteur 10 et 11 sont
accouplées, la partie de connecteur 11 a tendance à être écartée de la plaque d'enceinte
20 sous l'action des forces qui s'exercent sur les portions terminales des feuilles
50 et 60. Cependant, étant donné que ces deux parties de connecteur sont rendues solidaires
l'une de l'autre par l'un au moins des dispositifs de verrouillage qui ont été décrits
plus haut, ces deux parties ne risquent pas de se désacoupler aussi longtemps que
ces dispositifs de verrouillage n'ont pas été débloqués par l'opérateur.
[0020] Dans les modes de réalisation qui sont représentés sur les figures 1 et 2, les faces
supérieure 40 et inférieure 41 du corps isolant 22 ont chacune une largeur e qui est
relativement petite, cette largeur étant voisine de cinq millimètres dans l'exemple
décrit. Par suite, la surface de chacune de ces deux faces est relativement faible
et, de ce fait, il n'est pas nécessaire de munir ces faces de feuilles de matériau
conducteur, les feuilles 50 et 60 étant en effet suffisantes pour assurer la continuité
du blindage de protection des circuits électriques contre les effets des rayonnements
électromagnétiques externes. Au contraire, dans d'autres modes de réalisation, tels
que celui qui est illustré sur la figure 5 par exemple, le corps isolant 22 peut avoir
une forme dans laquelle les quatre faces 40, 41, 42 et 43 qui sont adjacentes à la
face d'accouplement de ce corps ont chacune des dimensions non négligeables, c'est-à-dire
au moins égales à quinze millimètres par exemple. Dans ce cas, pour obtenir une protection
efficace contre les effets perturbateurs des rayonnements électromagnétiques externes,
il est nécessaire de munir chacune de ces quatre faces d'une feuille de matériau conducteur,
certaines de ces feuilles, telle que celle qui est désignée par la référence 80 sur
la figure 5, pouvant être découpées de manière à laisser à découvert les dispositifs
de verrouillage dont sont pourvues les faces sur lesquelles ces feuilles sont disposées.
Le connecteur électrique qui est représenté sur la figure 5 est plus particulièrement
destiné à assurer le raccordement d'un câble multiconducteur blindé présentant une
section circulaire.
[0021] Il faut signaler encore que la portion terminale 55 de chacune des feuilles de matériau
conducteur peut avoir une forme différente de celle qui est représentée sur les figures
1 à 5. C'est ainsi que, dans la forme de réalisation qui est illustrée sur la figure
6, la feuille 50 qui est montée sur la face 42 de la partie de connecteur 11 comporte,
au voisinage de son extrémité 54, une portion terminale 55 qui est repliée de manière
que sa section droite ait pratiquement la forme d'un U, ce U présentant deux branches
70 et 71 orientées sensiblement suivant une direction parallèle au plan de la face
42, ces deux branches étant réunies par une base 72 qui, lorsque les deux parties
de connecteur 10 et 11 sont accouplées vient au contact de la plaque d'enceinte 20.
[0022] Dans la forme de réalisation qui est illustrée sur la figure 7, la portion terminale
55 de la feuille 50 présente une section droite qui a également la forme d'un U, mais
avec cette différnce que les deux branches 70 et 71 de ce U sont orientées sensiblement
suivant une direction perpendiculaire au plan de la face 42. On peut voir, sur la
figure 7, que la branche 70, qui est la plus éloignée de l'extrémité 54 de la feuille
50, est en effet pliée pratiquement à quatre-vingts dix degrés par rapport au restant
de cette feuille, et que la branche 71, qui est parallèle à cette branche 70, vient
au contact de la face externe de la plaque d'enceinte 20 lorsque les deux parties
de connecteur 10 et 11 sont accouplées.
[0023] Dans la forme de réalisation qui est illustrée sur la figure 8, la portion terminale
55 de la feuille 50 présente une section droite qui a sensiblement la forme d'un V,
ce V présentant deux branches 70 et 71 qui forment entre elles un angle Ĉ dont la
valeur est comprise entre 60° et 75°. En outre, la branche 71 qui est la plus proche
de l'extrémité 54 de cette feuille 50, forme avec la plaque d'enceinte 20, lorsque
les deux parties de connecteur 10 et 11 sont accouplées, un angle D̂ dont la valeur
est comprise entre 15° et 25°.
[0024] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de mise en oeuvre décrits
et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, elle comprend
tous les moyens constituant des équivalents techniques de ceux décrits et illustrés,
considérés isolément ou en combinaison, et mis en oeuvre dans le cadre des revendications
qui suivent.
1. Connecteur électrique permettant à un câble multiconducteur (32) pourvu d'une gaine
de blindage (33) d'être raccordé électriquement à un ensemble électrique (18) placé
à l'intérieur d'un châssis métallique (19), ce connectur étant constitué, d'une part
d'une première partie de connecteur (10) comprenant un corps isolant (12) pourvu d'éléments
de contact d'un premier type (16) aptes à être reliés électriquement audit ensemble
électrique (18), ce corps étant destiné à être solidarisé avec ledit châssis, à l'intérieur
de celui-ci, en regard d'une ouverture (21) pratiquée dans une plaque d'enceinte (20)
de ce châssis, d'autre part d'une seconde partie de connecteur (11) comprenant un
corps isolant (22) présentant une face d'accouplement (23) destinée à être amenée
au moins à proximité du corps isolant (12) de ladite première partie lorsque ces deux
parties (10 et 11) sont accouplées l'une à l'autre, le corps isolant (22) de cette
seconde partie présentant en outre des faces (40, 41, 42, 43) adjacentes à ladite
face d'accouplement (23), ce dernier corps isolant (22) étant pourvu de logements
(26) dans lesquels sont insérés des éléments de contact d'un second type (28) prévus
pour être connectés auxdits éléments de contact du premier type (16) lors de l'accouplement
des deux parties de connecteur (10 et 11), ces éléments de contact de second type
(28) étant reliés électriquement aux conducteurs (31) dudit câble blindé (32), ledit
connecteur étant caractérisé en ce que le corps isolant (22) de ladite seconde partie
de connecteur est muni, sur l'une (42) au moins desdites faces adjacentes, d'une feuille
(50) de matériau conducteur reliée à la gaine de blindage (33) dudit câble blindé,
cette feuille présentant une partie flexible (53) s'étendant sensiblement vers ladite
première partie de connecteur (10) lorsque celle-ci est accouplée à ladite seconde
partie de connecteur (11), cette partie flexible (53) ayant une longueur telle que,
lorsque ces deux parties de connecteur sont accouplées l'une à l'autre, elle est apte
à se trouver en contact élastique avec ladite plaque d'enceinte (20) et à assurer
ainsi la continuité du blindage de protection des circuits électriques contre les
effets des rayonnements électromagnétiques externes.
2. Connecteur électrique selon revendication 1, caractérisé en ce que la partie flexible
(53) de la feuille de matériau conducteur (50) présente, au voisinage de son extrémité
(54), une portion terminale (55) qui est pliée, par rapport au restant de cette partie
flexible, dans un sens ayant pour effet de tendre à éloigner cette extrémité (54)
du plan (P) de la face (42) sur laquelle est fixée cette feuille (50).
3. Connecteur électrique selon revendication 2, caractérisé en ce que, lorsque les
deux parties de connecteur (10 et 11) sont désaccouplées, la portion terminale (55)
de la partie flexible (53) de la feuille de matériau conducteur (50) forme, avec le
plan (P) de la face (42) sur laquelle est fixée cette feuille, un angle (B̂) dont
la valeur est pratiquement égale à quarante cinq degrés.
4. Connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé
en ce que la partie flexible (53) de la feuille de matériau conducteur (50) présente
une portion (56) qui est contiguë à la portion terminale (55) de cette partie flexible
et qui, lorsque les deux parties de connecteur (10 et 11) sont accouplées, forme,
avec la face (42) sur laquelle est fixée cette feuille (50), un angle (Â) dont la
valeur est voisine d'une vingtaine de degrés.
5. Connecteur électrique selon revendication 1, caractérisé en ce que la partie flexible
(53) de la feuille de matériau conducteur (50) présente, au voisinage de son extrémité
(54), une portion terminale (55) qui est repliée de manière que sa section droite
ait pratiquement la forme d'un U dont la base (72) vient au contact de la plaque d'enceinte
(20) lorsque les deux parties de connecteur (10 et 11) sont accouplées.
6. Connecteur électrique selon revendication 1, caractérisé en ce que la partie flexible
(53) de la feuille de matériau conducteur (50) présente, au voisinage de son extrémité
(54), une portion terminale (55) qui est repliée de manière que sa section droite
ait pratiquement la forme d'un U dont l'une (71) des branches vient s'appliquer sur
la plaque d'enceinte (20) lorsque les deux parties de connecteur (10 et 11) sont accouplées.
7. Connecteur électrique selon revendication 1, caractérisé en ce que la partie flexible
(53) de la feuille de matériau conducteur (50) présente, au voisinage de son extrémité
(54), une portion terminale (55) qui est repliée de manière que sa section droite
ait pratiquement la forme d'un V dont les branches (70, 71) forment entre elles un
angle (Ĉ) dont la valeur est comprise entre 60° et 75°, la branche (71) la plus proche
de ladite extrémité (54) formant avec la plaque d'enceinte (20), lorsque les deux
parties de connecteur (10 et 11) sont accouplées, un angle (D̂) dont la valeur est
comprise entre 15° et 25°.
8. Connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce que la feuille de matériau conducteur (50) présente, au voisinage de son extrémité
(54), une portion terminale (55) qui, lorsque les deux parties de connecteur (10 et
1) sont accouplées, est appliquée sur la plaque d'enceinte (20) avec une force dont
la valeur, exprimée en newtons, est comprise entre 0,02b et 0,12b, b représentant
la dimension, exprimée en millimètres, de ladite extrémité (54) de la feuille.
9. Connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en ce que la feuille de matériau conducteur (50) est réalisée en un alliage de cuivre
au béryllium.
10. Connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé
en ce que le corps isolant (12) de sa première partie (10) est solidaire du châssis
(19) contenant l'ensemble électrique (18).