[0001] La présente invention concerne un procédé d'alimentation en solution de mouillage
des presses à imprimer offset, principalement caractérisé par le fait d'utiliser
des bacs de solution de mouillage particuliers, permettant d'établir rapidement et
de maintenir, par auto-régulation naturelle, un équilibre parfaitement stable du taux
de concentration de la solution de mouillage et de lui conserver, tout au long de
sa consommation, l'ensemble de ses propriétés. Ces deux facteurs essentiels apportés
par l'invention, à partir de moyens simples, modifient radicalement le concept actuel
sur lequel est basé l'ensemble des systèmes d'alimentation en solution de mouillage
refroidie des presses à imprimer offset et permet de réaliser des équipements rationnels,
dont le coût et l'encombrement ouvrent une voie de développement importante à ce procédé.
[0002] Depuis un certain nombre d'années, une quantité croissante de presses à imprimer
comporte des moyens de mesure et contrôle prenant en compte l'ensemble des principaux
paramètres directement liés à la qualité et au suivi de l'impression du début à la
fin du tirage. L'alimentation en solution de mouillage des presses à imprimer offset
représente un de ces principaux paramètres.
[0003] Dans ce contexte, des fabricants spécialisés en matériel annexe pour les arts graphiques,
offrent aux constructeurs de presses à imprimer et imprimeurs, des centrales de refroidissement
pour solution de mouillage où l'ensemble des constituants la composant est amené et
maintenu à un taux et température constants et présélectionnés par le conducteur de
la presse. La dureté de l'eau contenue à environ 80% dans la solution de mouillage
représente un paramètre très important, qui n'est pas traité ni pris en charge directement
par ces centrales ni par les mélangeurs indépendants qui, dans certains cas, les accompagnent.
Les centrales de refroidissement et traitement des solutions de mouillage, actuellement
en service, sont toutes sensiblement basées sur des principes similaires.
[0004] A titre d'exemple et pour bien faire comprendre les buts de l'invention est représenté
schématiquement et décrit ci-dessous, en référence aux dessins annexés, l'une de ces
centrales ainsi que son fonctionnement conventionnel.
[0005] L'eau adoucie,soit en provenance d'un dispositif de déminéralisation ou "neutralisée"
à l'aide d'une solution tampon, pénètre dans la cuve de mélange 16 Figure 6, à l'ouverture
de l'électrovanne 17 commandée par un détecteur de niveau 18 à trois positions réglables
sur les échelles graduées 19 permettant ainsi un dosage volumétrique de chaque produit
à contrôler. Le premier niveau atteint, le détecteur de niveau ferme l'électrovanne
17, la moto-pompe 20 se met en marche et refoule dans la cuve de mélange 16 la solution
21, tamponnée ou non, contenue dans la réserve 22. Le deuxième niveau étant atteint,
l'arrêt de la moto-pompe 20 est ordonné et le même processus se répète avec une autre
moto-pompe puisant dans la réserve d'alcool non représentées pour la clarté du dessin.
Le troisième niveau atteint, le pompage de l'alcool est arrêté et la moto-pompe mélangeuse
23 se met en marche, assurant ainsi un brassage efficace des différents produits
contenus dans la cuve de mélange 16. Il est à observer que certains systèmes effectuent
un brassage séparé de chaque constituant de la solution, permettant ainsi un mélange
plus rapide et plus homogène. Le mélange étant considéré comme homogène, l'électrovanne
24 est ouverte et le remplissage de la cuve réfrigérée 25, isolée par des parois isolantes
26, s'effectue. Les décharges successives de la cuve de mélange 16 jusqu'au niveau
maximum sont contrôlées par le détecteur de niveau 27. La cuve réfrigérée 25 ainsi
remplie est amenée à la température désirée choisie (environ 10° centigrades) grâce
au groupe frigorifique composé du compresseur 28, du condenseur 29 et de l'évaporateur
30 générateur de froid. Le groupe moto-pompe 31 mis en marche maintient l'homogénéisation
permanente de la solution de mouillage. De plus, la pression ainsi obtenue permet
de refouler dans le ou les bacs de mouillage de la presse à imprimer la solution de
mouillage à travers la vanne de réglage 32. Le té 33 dérive à la réserve l'excédant
de liquide pompé jaugé, assurant ainsi un brassage et une circulation permanente à
travers l'injecteur 34 qui, par effet Venturi, aspire, à travers le filtre 35, le
trop plein des bacs de mouillage de la presse à imprimer qui sont ainsi alimentés
en permanence, grâce à cette circulation, en solution de mouillage d'égale concentration
et à température constante. L'analyseur doseur 36 contrôle en permanence le Ph de
la solution et compense d'éventuels manques en puisant directement dans la réserve
21 grâce à une électro pompe doseuse non représentée ici pour la clarté du dessin.
Il en est de même pour l'analyseur doseur 37 qui va puiser directement dans la réserve
d'alcool. Lorsque le niveau de la solution de mouillage sera descendu par consommation
de la presse à imprimer, le détecteur de niveau 27 commandera l'ouverture de l'électrovanne
24 et la cuve mélangeuse 16 se videra dans la cuve réfrigérée 25. Après cette vidange,
le processus de mélange se réalisera à nouveau, pour maintenir en permanence à disposition
une charge de solution prête à rétablir le niveau dans la cuve réfrigérée 25. Le volume
de la cuve mélangeuse 16 étant petit par rapport à celui de la cuve réfrigérée 25,
la variation de température dans la cuve réfrigérée 25 est faible après l'apport de
la charge en produit concentré et le groupe frigorifique compense, en permanence,
l'élévation de température. L'armoire électrique 38 gère l'ensemble des fonctions
automatiques du système de traitement de la solution de mouillage et le pupitre de
commande 39 autorise des interventions manuelles et le choix de la valeur des paramètres
variables, tels que la concentration en alcool de l'eau, la valeur du Ph ou la température
de la solution de mouillage. Ces centrales de refroidissement offrent un certain nombre
d'avantages très importants pour assurer une qualité et un suivi d'impression optimal
quel que soit le type d'impression à réaliser. Ces avantages se définissent globalement
comme suit:
- une qualité d'impression très largement augmentée et régulière supprimant toute
fluctuation du débit de la solution de mouillage influencé par les modifications de
température.
- point de trame bien franc et définition générale largement améliorée apportant une
netteté à l'impression.
- meilleure brillance.
- amélioration significative de la superposition des couleurs.
- stabilité du papier.
- risque de maculage atténué.
- rapidité du séchage des encres amélioré.
- économie des produits stabilisés.
[0006] L'ensemble de ces principaux avantages tiennent essentiellement aux trois facteurs
suivants:
a) abaissement et maintien de la température de l'encre grâce à la solution de mouillage
réfrigérée à laquelle s'ajoute l'évaporation de l'alcool dans les zones d'impression.
L'encre conserve une "rigidité" meilleure améliorant la définition et dépouille des
traits et des points de trame.
b) incorporation à la solution de mouillage d'un alcool du type isopropylique apportant
à la solution des propriétés extrêmement favorables à l'obtention des avantages précités
grâce aux facteurs suivants:
- l'alcool agissant comme un agent surfactif permet l'abaissement de la tension superficielle
de la solution assurant un bon mouillage de la plaque d'impression, à partir d'un
film d'épaisseur minimum tout en créant une tension interfaciale relativement élevée
pour le couple eau encre, apportant une résistance élevée à l'émulsion. Plus la tension
superficielle d'une solution de mouillage est faible, plus l'on obtient un film régulier
de solution, aussi mince que possible.
- les alcools donnent par ailleurs une meilleure affinité de l'eau pour l'encre. Leur
introduction dans les solutions de mouillage a permis de supprimer les "molletons"
fibreux qui recouvrent obligatoirement les rouleaux "mouilleurs" dans un dispositif
conventionnel Figure 2. Avec de l'eau pure l'utilisation de rouleaux "mouilleurs"
non recouverts de molleton n'est pas possible car ils acceptent trop facilement l'encre.
Une solution contenant de l'alcool permet en effet d'humidifier des rouleaux "mouilleurs"
recouverts d'un film d'encre.
[0007] Le fait de supprimer ces manchons sur les rouleaux "mouilleurs" représente, pour
l'imprimeur, une économie de temps non négligeable et la suppression d'une corvée,
car à chaque changement de couleur d'encre et au moins une fois par jour, il doit
se plier à cette contrainte fastidieuse de devoir nettoyer ces manchons.
[0008] Pour conclure sur les avantages obtenus en utilisant de l'alcool dans les solutions
de mouillage, l'on peut ajouter que l'alcool réduit sérieusement l'émulsification
de l'encre du fait que son utilisation diminue la quantité d'eau absorbée par l'encre.
[0009] L'alcool ne présente pas que des avantages car son indice d'évaporation de onze
est relativement très élevé (environ huit fois plus élevé que celui de l'eau) ce qui
implique de ne pouvoir actuellement l'utiliser qu'à partir de centrales de refroidissement
munies de moyens de compensation continuelle.
[0010] A cause de ses prix et indice d'évaporation élevés, l'alcool tend à être remplacé,
en tout ou partie, par d'autres agents abaisseurs de tension superficielle sous forme
de détergent anionique qui entrerait dans la composition de la solution en beaucoup
plus faible quantité (les solutions actuelles comprennent de dix à vingt pour cent
d'alcool). Beaucoup de recherches sont en cours dans le monde mais n'ont pas résolu
parfaitement ce problème. Les produits de substitution proposés peuvent convenir
à la rigueur pour des impressions aux traits, mais n'apportent pas la même qualité
de dépouille dans les trames. Par ailleurs et contrairement à l'alcool, les agents
tensio-actifs ont tendance à favoriser l'émulsification de l'eau dans l'encre ce
qui est contraire au but recherché.
[0011] Le troisième facteur non négligeable plaidant également largement en faveur des centrales
de refroidissement à température contrôlée tient au fait que le Ph de l'eau se modifie
en fonction de la température de manière très significative (5° = 1 Ph) et que le
Ph de la solution de mouillage représente également un paramètre important dans le
processus d'impression offset.
[0012] Si l'on considère d'une part que les centrales de refroidissement actuellement en
service ont des capacités variables d'environ 25 à 160 litres et des encombrements
allant, selon les constructeurs et les capacités, de 80 X 60 X 90 centimètres à 90
X 150 X 100 centimètres et que d'autre part, la consommation en solution de mouillage
des presses est en moyenne, selon les formats et les travaux traités, approximativement
pour huit heures d'utilisation de:
- Presse une couleur, un groupe d'impression:
- format 25 X 35 cm = 0,33 à 1,5 litre
- format 35 X 50 cm = 1 à 3 litres
- Presse 4 couleurs, quatre groupes d'impression traitant des travaux généralement
plus chargés
- format 35 X 50 cm = 4 à 12 litres
- format 70 X 100 cm = 24 à 40 litres
[0013] A l'examen de ces chiffres, l'on constate qu'une disparité énorme existe entre les
consommations nécessaires à l'alimentation de ces différentes presses et qu'une centrale
de refroidissement, même de vingt cinq litres, par son encombrement et son coût, est
disproportionné aux besoins de presses de petits et moyens formats. C'est la raison
pour laquelle, ces centrales, qui par ailleurs sont d'un intérêt capital pour la qualité
et régularité de l'impression, même à partir de solution de mouillage conventionnelle
sans alcool, équipent encore très peu de machines et pratiquement pas de petites presses.
Des tests, destinés à fournir des indications sur la rapidité d'évaporation de l'alcool
entrainant la déconcentration de la solution, ont été réalisés sur une presse format
36 X 52, une couleur, du type GTO de la Société Heidelberg, de la façon suivante:
un bac de mouillage spécial, de même capacité que celui équipant la presse, a été
refroidi de telle sorte que la solution soit amenée et maintenue à une température
constante de 10° centigrades, la solution concentrée à 10% d'alcool et le bac rempli
sur environ un centimètre de profondeur, sans être réalimenté durant le temps de chaque
expérience, la température ambiante de la salle d'expérimentation maintenue à 20°
centigrades, le bac comme en utilisation courante maintenu à l'air libre, cadences
6000 exemplaires heure.
[0014] Six essais pratiques ont été effectués comportant des travaux d'impression très variés.
Ces essais ont fait apparaître dans la solution une déconcentration moyenne en alccol
d'un peu plus de 25% après une demi-heure d'utilisation et d'un peu moins de 32% après
1 heure d'utilisation.
[0015] Ces tests ont permis de mettre en évidence la rapide déconcentration de la solution,
dûe au retour, par l'intermédiaire du rouleau ducteur, de la solution résiduelle non
entièrement consommée d'où, dans l'état de la technique actuelle, l'obligation pour
travailler de manière rationnelle, d'établir une circulation apportant en permanence
une solution reconcentrée et d'où également la nécessité de travailler avec une certaine
masse de solution, de manière à établir un équilibre pour ne pas solliciter, en permanence,
les moyens de compensation équipant ces centrales de refroidissement.
[0016] Il est à noter que le train de rouleaux mouilleurs, en fonction à partir du bac de
mouillage, représente un véritable "évaporateur" où la solution, concentrée au départ,
intègre l'évaporation moyenne de l'alcool et arrive sur la plaque d'impression à un
taux en équilibre stable, mais inférieur à celui de la solution de base. La surface
représentée par le train de rouleaux permettant le mouillage de la plaque correspond,
sur ce modèle de presse, sensiblement à 0,5 mètre carré.
[0017] La partie de la solution, non utilisée par le mouillage de la plaque, remonte continuellement,
de rouleau à rouleau, jusqu'au bac par le ducteur, apportant cette très rapide et
insupportable déconcentration de la solution si l'on désire travailler de manière
rationnelle et obtenir des impressions semblables. Il est prouvé toutefois, par l'expérience,
qu'une légère variation de quelques pourcents du taux de concentration en alcool de
la solution, est pratiquement sans incidence appréciable sur le résultat final et
qu'en réalité, l'essentiel dans ce domaine, est de réaliser des dispositifs d'alimentation
capables de créer, rapidement, des conditions de fonctionnement constantes et répétitives
tout au long du tirage. Le fait de réfroidir la solution de mouillage diminue d'autant
son évaporation et particulièrement celle de l'alcool, rendant son emploi plus acceptable.
Avant de décrire les buts et moyens techniques préférentiellement retenus pour caractériser
l'invention, il parait utile, de bien établir, par comparaison visuelle, les avantages
évidents d'encombrement qu'offrent l'utilisation des moyens employés par l'invention,
en montrant, en référence aux dessins annexés, quelques vues illustrant l'état de
la technique actuelle.
[0018] La Figure 1 montre une presse 1 professionnelle et traditionnelle, d'un format de
l'ordre de 35 X 50 cm, équipée d'un bac de solution de mouillage classique 2, alimenté
par gravité à l'aide d'un bidon réservoir 3. Par cette méthode, la solution de mouillage
utilisée, à température de l'atelier ne contient pas de produit à fort taux d'évaporation.
[0019] La Figure 2 représente en détail un type de bac de mouillage conventionnel équipant
par exemple la presse GTO de chez Heidelberg. Le bidon réservoir 3 maintient à niveau
constant la solution de mouillage 4 dans le bac de mouillage 2 grâce au tube coudé
5 qui laisse pénétrer l'air atmosphérique dans le bidon réservoir 3 dès que le niveau
de la solution de mouillage 4 baisse d'une façon significative dans le bac 2 maintenu
en position sur la presse à imprimer 1 par les supports 6 accrochés sur la barre 7
de la presse. Un système par vis et écrous, non représenté pour la clarté du dessin,
complète cette fixation. Le rouleau ducteur 8 entrainé périodiquement en rotation
par le mécanisme de la presse, baigne en permanence dans la solution de mouillage
4. Le rouleau preneur 9, gainé de l'enveloppe molletonnée 10 oscille autour de l'axe
11 par l'intermédiaire des leviers 12 en prenant appui alternativement soit sur le
rouleau ducteur 8 pendant son mouvement de rotation où il se charge de solution, soit
sur le rouleau distributeur de solution 13 du dispositif de mouillage de la presse
où il l'y dépose. L'amplitude du mouvement de rotation du rouleau ducteur 8 pendant
son contact avec le rouleau preneur molletonné 9 définit la quantité de solution
transférée par le dispositif de mouillage vers la plaque offset de la presse à imprimer.
[0020] La Figure 3 montre la même presse 1 équipée d'une centrale de refroidissement conventionnelle
14 automatisée, alimentant à l'aide des tuyaux 15 le bac de solution de mouillage
à circulation continuelle 2A. La centrale de refroidissement 14 fournit une solution
de mouillage à température et taux de composants constants par reconcentration automatique.
[0021] Les dimensions de la presse par rapport à la centrale ont été intentionnellement
sensiblement respectées.
[0022] La Figure 4 représente le même type et format de presse 1A muni de quatre groupes
d'impression du type 1 dont les bacs de mouillage 2A sont alimentés à l'aide des tuyaux
15 en solution de mouillage en provenance de la centrale de refroidissement 14 de
plus forte capacité (environ soixante litres).
[0023] La Figure 5 représente un bac conventionnel à circulation de solution de mouillage,
dont la concentration et le Ph sont automatiquement maintenus stables par une centrale
de refroidissement non représentée ici pour simplifier la figure. L'eau de mouillage
4, refoulée par la centrale de refroidissement, pénètre dans le bac de mouillage 2A
par le tube de remplissage 16, le tube de trop plein 17 évacue l'eau en excès et maintient
ainsi un niveau constant dans le bac de mouillage 2A dans lequel tourne le rouleau
ducteur 8.
[0024] L'invention, a pour objectif de créer une gamme de dispositifs de mouillage préférentiellement
refroidis, offrant les mêmes avantages techniques que ceux habituellement employés,
mais réalisés à partir de moyens différents, beaucoup moins onéreux et encombrants,
dans le but d'apporter à une vaste clientèle potentielle les avantages techniques
propres à ce mode de mouillage.
[0025] Le procédé objet de l'invention se caractérise par les points suivants:
a) emploi de bacs de mouillage maintenant un taux de concentration constant et répétitif
dans des conditions d'emploi identiques à la solution de mouillage.
b) à partir de ce type de bac, toutes sortes de possibilités de refroidissement sont
offertes, telles que:
- bac directement refroidi par incorporation directe au bac d'un quelconque élément
de refroidissement.
- par circulation d'un fluide refroidi
- par circulation de la solution de mouillage à partir d'une centrale de refroidissement
élémentaire d'où l'ensemble des moyens de mesure, contrôle, dosage et compensation
ont été supprimés.
[0026] Dans une forme de l'invention, ces bacs de mouillage comportent des moyens de réglage
général et par zone de la solution extrêmement utile pour optimiser l'équilibre eau
encre selon les travaux à exécuter.
[0027] Le principe de fonctionnement de l'invention se résume globalement comme suit:
les bacs de mouillage sont schématiquement subdivisés en deux volumes distincts, d'un
côté la réserve de solution concentrée qui conserve l'intégralité de ses propriétés,
de l'autre une très faible quantité de solution continuellement consommée et remplacée
au fur et à mesure par celle en provenance de la réserve.
[0028] L'intercommunication entre les deux volumes ne s'établit que dans le sens "réserve
consommation". La solution consommée est légèrement déconcentrée par rapport à celle
de la réserve car elle est la résultante du mélange instantané et continuel de la
solution concentrée avec celle en retour du rouleau ducteur. Ce mélange se consomme
dans les impressions suivantes et un équilibre parfaitement stable et regulier du
taux de concentration s'établit après quelques impressions apportant une autorégulation
naturelle de l'ensemble du système. La légère déconcentration de la solution en cours
de consommation est compensée lors de la préparation de la solution et non comme actuellement
en cours de tirage. Les surfaces libres d'évaporation sont réduites à leur stricte
minimum et si besoin est abritées par une protection suffisamment étanche. Des tests
en vraie grandeur Figure 12 ont été réalisés sur une presse GTO équipée du bac d'alimentation
refroidi 2D Figure 11 et mettent en évidence le fonctionnement de ces dispositifs.
Dans le cas d'une utilisation du bac alimenté par gravité à partir d'un bidon réservoir,
le refroidissement du bac de mouillage peut être facilement obtenu par l'évaporateur
d'un petit groupe frigo rifique directement incorporé à la partie inférieure du bac.
[0029] Différents systèmes de refroidissement peuvent être retenus en fonction de l'importance
de l'installation et entre autre un refroidissement à partir de l'effet thermo-électrique
Peltier. Ce principe utilise l'absorption ou le dégagement de la chaleur qui se crée
à la jonction de deux conducteurs spécifiques différents parcourus par un courant
électrique. Il est peu utilisé dans l'industrie du froid car son rendement est faible,
mais dans ce cas précis où le débit d'eau à refroidir et maintenir à des températures
de l'ordre de dix degrés centigrades peut être, sur des petites presses, insignifiant,
son utilisation peut donner de très bons résultats.
[0030] Pour réaliser ces bacs autorefroidis ou centrales de refroidissement élementaires,
le principe connu par "absorption" peut être retenu pour son faible coût. Les bacs
peuvent également être refroidis en les munissant d'une double paroi où circule le
fluide refroidi par n'importe quel principe. Les moyens de fabriquer du froid seront
choisis en fonction de l'importance des dispositifs à réaliser, de leur coût et de
la place disponible.
[0031] Les moyens employés pour créer une sorte de "tampon" entre les deux sections du bac
servent également dans une forme de l'invention à obtenir le réglage par zone du débit
de la solution de mouillage. Pour compléter ces ensembles, une cuve de préparation
de la solution de mouillage utilisant en combinaison des moyens communs prend en compte
la dureté de l'eau, le mélange des différents constituants et son pompage ou sa circulation
jusqu'aux lieux d'utilisation. Une version réfrigérée peut servir de réserve à l'alimentation
d'un bac de mouillage.
[0032] L'invention est décrite en détail ci-dessous à l'aide et en référence aux dessins
annexés.
[0033] Les Figures 7, 8 et 9 représentent en coupe, vue de face et perspective un bac de
mouillage "autorefroidi" équipant une presse à imprimer et conçu pour réduire la déconcentration
en alcool en limitant les surfaces d'évaporation et en récupérant la solution de mouillage
non consommée sur le rouleau ducteur pour la mélanger immédiatement avec du produit
concentré. De plus, la paroi inférieure couplée à l'évaporateur d'un groupe frigorifique
de très faible puissance, refroidit la solution de mouillage et par voie de conséquence
tout le dispositif de mouillage de la presse à imprimer, ce qui limite encore l'évaporation.
[0034] Le bac de mouillage 2B Figure 7, à niveau constant grâce au bidon réservoir 3, est
amené et maintenu à basse température, environ dix degrés centigrades , par l'évaporateur
40 d'un groupe frigorifique non représenté ici pour la simplification du dessin. La
sonde thermostatique 41 permet de maintenir la solution de mouillage à la température
de consigne. La paroi isolante 42 réduit l'échange calorifique avec le milieu extérieur.
Les crochets 6 maintiennent en place l'ensemble sur la barre de suspension 7 de la
presse à imprimer. Une mèche 43 en élastomère poreux est maintenue contre l'équerre
44, percée de trous 45 d'alimentation en solution de mouillage, par une série de lames
juxtaposées 46 pressées par l'arbre excentré 47 et une série de vis de réglage 48
pour autoriser un réglage par zone du débit de la solution. La mèche poreuse 43 en
appui sur le ducteur 8 vient déposer sur celui-ci la solution de mouillage qui par
effet capillaire monte du bac 2B. La manoeuvre de l'arbre excentré 47 avec la poignée
49 Figure 8 déplace l'ensemble des lames 46 en comprimant plus ou moins cette mèche
43 Figure 7 en ajustant ainsi la quantité de solution de mouillage débitée par les
capillaires plus ou moins rétrécis par l'écrasement. De la même manière, les vis de
réglage 48 compriment localement la mèche 43 ce qui permet ainsi de moduler la prise
de solution de mouillage sur la longueur du rouleau ducteur 8 afin de renforcer ou
de réduire éventuellement le mouillage suivant le type d'imprimés à réaliser. Le rouleau
preneur de solution de mouillage 9 oscille autour de l'axe 11 pour déposer la solution
de mouillage du rouleau ducteur 8 sur le rouleau distributeur 13 du dispositif de
mouillage de la presse. La solution de mouillage en excès, non consommée par le rouleau
preneur 9 sur le rouleau ducteur 8 retourne à la mèche 43 où elle est mélangée à de
la solution de mouillage concentrée par l'effet de laminage dû à la forme préférentielle
de l'extrémité de la mèche 43 en contact avec le rouleau ducteur 8. Un réglage judicieux
de l'axe excentré 47 et des vis de réglage 48 évite toute égouture du rouleau ducteur
8 dans le bac de mouillage 2B où la concentration de la solution en alcool reste ainsi
constante, aidée par la suppression presque complète localement des surfaces libres
d'évaporation. La concentration en alcool de la solution de mouillage prise par le
rouleau preneur 9 s'établie ainsi autour d'une moyenne stable entre la quantité de
solution concentrée apportée par la mèche à débit variable 43 et la quantité de solution
de mouillage en excès, légèrement déconcentrée en alcool en retour par le rouleau
ducteur 8. La mèche 43, en contact permanent avec le rouleau ducteur 8, essuie celui-ci
et évite ainsi le retour au bac et au dispsoitif de mouillage de la presse, des particules
polluantes d'encre, de papier et de diverses poussières nuisibles à une bonne qualité
de l'impression. La mise en place aisée de la mèche 43 permet son nettoyage rapide
après le colmatage lent des capillaires.
[0035] La Figure 10 représente un bac de mouillage dont le système à mèche de distribution
de solution de mouillage fonctionne de la même manière que le système représenté en
Figure 7. Par contre le bidon réservoir 3 Figure 7, le bac de solution de mouillage
2B et l'évaporateur 40 de refroidissement ont été supprimés et remplacés par un bac
2G Figure 10 à circulation permanente de solution de mouillage refroidie par une centrale
de refroidissement élémentaire, non représentée ici pour simplifier la Figure. La
solution de mouillage 4, refoulée par la centrale de refroidissement, pénètre dans
le bac de mouillage 2G par le tube de remplissage 16; le tube de trop plein 17 évacue
la solution en excès et maintient ainsi un niveau constant dans le bac de mouillage
2G dans lequel tourne le rouleau ducteur 8. Les Figures 11 et 12 représentent une
vue en coupe et de face d'un bac de mouillage 2D Figure 11 alimenté en solution de
mouillage par le bidon réservoir 3 qui maintient un niveau constant dans le bac 2D
refroidi par l'évaporateur 40 de refroidissement d'un groupe frigorifique élémentaire,
non représenté pour une meilleure clarté du dessin. La sonde thermostatique 41 permet
de contrôler la température de la solution. Le volume du bac 2D, isolé par la paroi
isolante 42, est réduit au maximum et toutes les surfaces libres d'évaporation sont
limitées aux seuls jeux de fonctionnement du rouleau ducteur 8 avec les parois du
bac de mouillage 2D. Le très faible volume de la solution de mouillage 4 permet ainsi
d'atteindre très rapidement un équilibre stable en alcool à partir et entre la solution
déconcentrée ramenée au bac par le rouleau ducteur 8 et l'appoint de solution concentrée
du bidon réservoir 3.
[0036] La cloison 50 percée de quelques trous 51, de faible diamètre (environ cinq dixièmes
de millimètre), sépare en deux volumes le bac de mouillage 2D: d'un côté l'eau de
mouillage concentrée 4 en provenance du bidon réservoir 3, de l'autre, l'eau de mouillage
4A dans laquelle barbote le rouleau ducteur 8. Cette eau de mouillage 4A atteind très
rapidement un taux de concentration stable, maintenu en permanence par le retour de
l'excès d'eau de mouillage déconcentrée revenant du dispositif de mouillage de la
presse et l'appoint de la solution concentrée 4, infiltrée au fur et à mesure par
les trous 51, à travers la cloison 50, pour compenser la consommation d'eau de mouillage
durant l'impression. Le faible diamètre des trous 51 n'autorise pas de mouvement de
la solution déconcentrée 4A vers la réserve de solution concentrée 4 du fait que le
rouleau ducteur 8 consomme, au fur et à mesure, la solution légèrement déconcentrée
4A. Il s'établit ainsi une faible circulation, à sens unique, de la solution de mouillage
4. Ceci permet de maintenir constant le taux d'alcool de la solution ainsi que l'ensemole
de ses propriétés dans le bidon réservoir 3, sans avoir à le contrôler et le rétablir,
en permanence, comme dans le cas de l'utilisation d'une centrale conventionnelle
de refroidissement. Les surfaces libres d'évaporation sont réduites au maximum, au
jeu de fonctionnement du rouleau ducteur 8 et du bac de mouillage 2D, limitant ainsi
au minimum la consommation d'alcool.
[0037] La Figure 13 représente un bac de mouillage 2E alimenté en permanence en solution
de mouillage 4 par une centrale de refroidissement élémen taire non représentée ici
pour une meilleure clarté de la figure. La solution de mouillage 4 refoulée par la
centrale de refroidissement, pénètre dans le bac de mouillage 2E par le tube de remplissage
16. Le tube de trop plein 17 évacue la solution de mouillage en excès vers la réserve
de la centrale de refroidissement et maintient ainsi une température et un niveau
constants dans le bac de mouillage 2E. La cloison 50 percée de trous 51 de très faible
diamètre de l'ordre de cinq dixième de millimètre, sépare en deux volumes le bac de
mouillage 2E qui fonctionne dans les mêmes conditions que le bac 2D Figure 11. Toutes
les surfaces libres d'évaporation dans le bac de mouillage 2E sont réduites au maximum:
le couvercle 52, articulé sur les paumelles 53, ferme suffisemment hermétiquement
le volume contenant la solution de mouillage 4 et seuls les jeux de fonctionnement
entre le rouleau ducteur 8 et les parois du bac 2E autorisent une très faible évaporation
directe de la solution de mouillage 4A.
[0038] La Figure 14 représente en perspective la même presse que la Figure 3 équipée suivant
l'invention d'un quelconque bac de mouillage suivant les Figures 7, 8 , 9 et 12 et
d'un groupe frigorifique 54 logé dans une partie morte de la presse à partir d'un
bidon 3.
[0039] La Figure 15 représente en perspective la même presse que Figure 4 équipée indifféremment
de bacs de mouillage 2E. La centrale de refroidissement élémentaire 55 est constitué
d'une cuve de soixante litres, d'un groupe frigorifique et d'une pompe d'alimentation
et circulation de la solution. Tous les moyens de contrôle, régulation et compensation
nécessité par la déconcentration rapide de la solution de mouillage ont été supprimés
à l'exception du thermostat permettant de maintenir la solution à température constante.
Cette manière de procéder permet de réduire largement le coût de cette centrale de
refroidissement ainsi que son encombrement offrant la possibilité de le loger dans
une partie morte de la presse.
[0040] La Figure 16 représente un groupe déminéralisateur mélangeur simplifié, permettant
la préparation de la solution de mouillage destinée aux presses à imprimer offset.
Le réservoir 56 est rempli d'eau puisée directement à un réseau de distribution d'eau
de la ville. La pompe à palette 57 entrainée par le moteur électrique 58 refoule l'eau
du réservoir 56 dans le réservoir 59 à travers la cartouche 60 déminéralisante. Lorsque
la charge d'eau dosée du réservoir 56 a été transférée dans le réservoir 59, l'ouverture
de la vanne 61 vidange l'eau déminéralisée vers la cuve de mélange 62. La solution
de Ph et l'alcool sont dosés séparément dans le volume gradué 63 et introduits dans
la cuve mélangeuse 62 par l'ouverture de la vanne 64. A la mise en route du moteur
58, la pompe 65 assure un brassage efficace des produits dans la cuve de mélange 62.
L'embout 66 et la vanne 67 permettent de puiser la solution de mouillage lorsque le
moteur 58 de la pompe 65 est en marche. A l'arrêt, la solution peut être aisément
prélevée par l'ouverture du bouchon 68.
[0041] La Figure 17 représente un groupe déminéralisateur mélangeur comme celui de la Figure
16, dont la cuve mélangeuse est refroidie et peut alimenter directement en eau traitée
les bacs de mouillage à circulation d'une presse offset. L'eau de la ville du réservoir
56 Figure 17 est refoulée par la pompe 67 dans le réservoir 59 à travers la cartouche
60 déminéralisante. L'eau déminéralisée du réservoir 59 et les produits d'addition
préalablement dosés dans le volume gradué 63 sont vidangés dans la cuve de mélange
62A à l'ouverture des vannes 61 et 64. La pompe 65 refoule les produits à travers
l'injecteur 34 assurant ainsi un excellent mélange permanent dans la cuve mélangeuse
62A isolée par les parois isolantes 62B. La vanne 32 règle le débit de la solution
de mouillage dérivée du circuit principal de brassage et l'envoie dans les bacs de
mouillage de la presse. L'injecteur 34 aspire, par effet Venturi, l'eau du trop plein
des bacs de mouillage à travers le filtre 35 où elle se débarrasse des particules
indésirables. L'évaporateur 30, alimenté par le groupe frigorifique 69 équipé de ses
moyens de contrôle, refroidit et maintient à la température désirée la solution de
mouillage contenue dans la cuve 62A.
[0042] Les types de bacs en solution de mouillage Figures 11, 12 et 13 ne sont pas équipés
d'un dispositif réglable par zone du débit de la solution de mouillage et s'apparentent,
dans leur fonctionnement, aux bacs existants sur les presses où le rouleau ducteur
s'alimente directement par le barbotage Figure 2. Ils ont été principalement développés
pour équiper des presses munies de système de mouillage où la solution de mouillage
est mélangée avant alimentation à l'encre rendant difficile l'emploi d'une mèche.
Ces bacs peuvent également être avantageusement employés par des imprimeurs désireux
de travailler de manière conventionnelle à partir de solutions de mouillage refroidies
et maintenues à température constante.
[0043] L'ensemble de ces bacs, selon l'invention, s'incorpore parfaitement dans des dispositifs
d'alimentation en solution de mouillage du type Dahlgreen où le débit variable de
la solution est obtenu en faisant varier la vitesse des rouleaux barboteurs doseurs.
Par ailleurs beaucoup de presses à imprimer offset et principalement celles du type
"impression en continu" utilisent très souvent des dispositifs de refroidissement,
par fluide ou par air refroidi, destinés à maintenir à température constante différents
éléments ou section de la presse sans sortir du cadre de l'invention. Les bacs de
mouillage seront avantageusement refroidis en se servant de la même source de froid
que celle utilisée sur ces presses.
[0044] Ci-après est exposé un graphique représentant un ensemble de mesures mettant en évidence
le fonctionnement des dispositifs d'alimentation en eau de mouillage selon l'invention
et la manière dont se produit l'équilibre rapide de la concentration du taux des produits
volatils.

1 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset, utilisant un bac de mouillage dans lequel barbote un rouleau ducteur et un
moyen pour refroidir la solution, caractérisé en ce que le bac de mouillage 2B, 2C,
2D 2E est subdivisé en deux volumes distincts, dont l'un contient la réserve concentrée
4 de solution de mouillage et l'autre contient la solution active 4A dans laquelle
barbote le rouleau ducteur 8 et en ce que des moyens 50,51, 43 sont prévus pour ne
permettre l'écoulement de la solution que dans le sens allant de la réserve concentrée
4 à la solution active 4A, le débit de cet écoulement étant très faible et directement
lié à la consommation de la presse.
2 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 1, caractérisé en ce que la subdivision du bac est réalisée
par une cloison 50 munie de trous 5 de faible diamètre aptes à assurer ledit écoulement
dans un seul sens.
3 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 1, caractérisé en ce que la subdivision du bac et l'écoulement
dans le sens unique de consommation sont réalisés par une mêche 43 en élastomère poreux
qui, par capillarité alimente le ducteur 8.
4 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 3, caractérisé en ce que la mêche 43 permet d'obtenir
un réglage par zone du débit de solution, par l'utilisation de lames de réglage 46
poussées par des vis de réglage 48 individuelles.
5 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un arbre excentré 47 permet
d'agir simultanément sur l'ensemble des lames de réglage 46.
6 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le
moyen de refroidissement 40 de la solution est couplé directement au fond du bac de
mouillage 2B, 2D.
7 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen de refroidissement
est un évaporateur 40 couplé à une sonde thermostatique 41.
8 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen de refroidissement
utilise l'effet Peltier.
9 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le
bac 2C, 2E est directement alimenté en solution refroidie à partir d'une centrale
de refroidissement élémentaire 54 ne comportant aucun moyen de contrôle, mesure,
dosage, compensation.
10 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon la revendication 9, caractérisé en ce que la centrale de refroidissement
54 comporte un groupe frigorifique traditionnel 69 et est alimentée directement par
le dispositif 56 à 64 de préparation de la solution.
11 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
le dispositif de préparation 56 à 64 de la solution de mouillage permet de filtrer
la solution à l'aide d'une pompe 57 et d'un filtre 60, de la mélanger et véhiculer
par circulation grâce à une pompe 65, ces différentes opérations étant obtenues à
l'aide d'un seul organe d'entrainement 58 et à partir de moyens travaillant en combinaison.
12 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'ensemble
des bacs de mouillage est avantageusement refroidi à partir de la même source de
froid que celle utilisée sur certaines presses pour refroidir certains de leurs éléments.
13 - Procédé d'alimentation en solution de mouillage refroidie pour presses à imprimer
offset selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que
l'ensemble des bacs de mouillage est incorporé dans un dispositif de mouillage où
la variation du débit d'eau est obtenue en faisant varier la vitesse des rouleaux
barboteurs et essoreurs.