[0001] La présente invention concerne d'une façon générale le domaine des électrodes de
mise à la terre. On sait que de telles électrodes dovient assumer simultanément plusieurs
fonctions notamment :
- écouler dans le sol les courants de défaut et de foudre ;
- assurer à tout moment le maintien de la sécurité des personnes et des biens et,
- maintenir un potentiel de référence.
[0002] Il est connu de réaliser des électrodes de mise à la terre par enfoncement de piquets
de prise de terre dans le sol. Cette forme d'électrode de mise à la terre est simple,
efficace et rapide à mettre en oeuvre par fonçage manuel à l'aide d'une masse ou par
fonçage mécanique au marteau pneumatique, électrique ou à essence.
[0003] Une telle méthode de mise à la terre nécessite une connaissance de la résistivité
et de la dureté des terrains en profondeur. En fonction de ces données et de la résistance
de terre recherchée, on peut déterminer approximativement la longueur du ou des piquets
de prise de terre à mettre en place. Pour des raisons pratiques évidentes, lorsque
la longueur d'un piquet dépasse une valeur de l'ordre de 1 à 2 m, le piquet est constitué
au fur et à mesure de son enfoncement dans le sol en aboutant des segments de piquet
par vissage, encliquetage, manchonnnage ou emboîtage, seul le premier segment de piquet
étant pourvu de moyens pour assurer la pénétration dans le sol.
[0004] La qualité d'un piquet de terre dépend en grande partie de la qualité des jonctions
de ses éléments constitutifs avec, en plus des qualités de tenue mécanique et de contact
électrique indispensables : une bonne résistance à la corrosion.
[0005] Les mêmes exigences de qualité s'appliquent au raccordement d'un piquet de terre
à un conducteur électrique qui relie entre eux plusieurs piquets de terre pour former
une prise de terre étendue, ou qui relie, par l'intermédiaire d'un piquet de terre,
la prise de terre à la borne principale de mesure de l'installation à protéger. Un
tel raccordement garantit une meilleure sécurité s'il est indémontable : en effet,
la prise de terre et le conducteur électrique qui la relie à la borne principale de
mesure forment un tout et il ne faut pas qu'à un moment quelconque, occasionnellement,
par simple démontage d'une cosse de raccordement, on puisse en modifier la configuration.
[0006] La présente invention s'est fixée pour objectif de réaliser un piquet de terre perfectionné
qui satisfait dans tous les cas d'utilisation aux exigences de qualité et de sécurité
mentionnées ci-dessus.
[0007] A cet effet, l'invention a pour objet un piquet de prise de terre caractérisé en
ce qu'il est constitué : d'un ou de plusieurs segments de tige, dont les extrémités
présentent une forme permettant auxdits segments de s'emboîter à force les uns dans
les autres, selon un centrage longitudinal, au fur et à mesure de l'enfoncement dans
le sol jusqu'à l'obtention de la longueur de piquet voulue et d'une tête venant s'emboîter
à force longitudinalement sur le dernier segment, cette tête étant conçue de façon
à assurer le raccordement d'un conducteur électrique au piquet, et elle comporte à
cet effet un orifice dans lequel vient se bloquer ledit conducteur.
[0008] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention le premier segment de tige du
piquet de terre est muni avant son enfoncement dans le sol d'une pointe de pénétration.
[0009] Selon une autre caractéristique de cette invention le piquet de terre comporte un
ou plusieurs manchons de renforcement axial qui viennent se placer par manchonnage
respectivement entre deux segments de tige dudit piquet, tout en préservant l'emboîtage
à force des segments de tige entre eux.
[0010] Le piquet de prise de terre selon la présente invention peut être mis en place par
exemple à l'aide d'une chape d'enfoncement qui peut être utilisée seule selon le matériel
de fonçage mis en oeuvre pour assurer l'enfoncement du piquet, mais qui de préférence
est recouverte d'une bouterolle d'enfoncement à laquelle elle peut être solidarisée
par l'intermédiaire d'une goupille élastique, placée perpendiculairement à l'axe de
ladite bouterolle, cet ensemble bouterolle/chape d'enfoncement constituant une tête
de battage.
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de cette invention ressortiront de la description
faite ci-après en référence au dessin annexé qui en illustre un exemple de réalisation
et de mise en oeuvre dépourvu de tout caractère limitatif. Sur le dessin :
- la figure 1 est une vue éclatée en coupe axiale, verticale, partielle d'un piquet
selon l'invention selon un mode de réalisation dans lequel ce piquet est pourvu d'une
pointe de pénétration et d'un manchon de renforcement axial ;
- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 montrant tous les éléments du piquet
de terre selon l'invention ajustés entre eux dans leur position définitive, ce piquet
étant en outre raccordé à un conducteur électrique et ;
- la figure 3 est une vue partielle en coupe axiale, verticale représentant la tête
de battage utilisée selon l'invention pour l'enfoncement du piquet de prise de terre
illustré par les figures 1 et 2.
[0012] En se référant en premier lieu à la figure 1, on voit qu'un piquet de mise à la terre
selon la présente invention est réalisé par l'emboîtement les uns dans les autres
selon un centrage longitudinal d'un ou de plusieurs segments de piquet 1, 1′, cet
emboîtement étant réalisé au fur et à mesure de l'enfoncement dans le sol jusqu'à
l'obtention de la longueur de piquet voulue.
[0013] Chacun des segments de piquet 1, 1′ est de préférence monométallique, il présente
une forme cylindrique et il comporte à l'une de ses extrémités un épaulement raccordé
par un arrondi 2 à un doigt composé d'un corps cylindrique 3 qui se prolonge par un
corps tronconique 4 se terminant par une pointe 5. L'autre extrémité de chaque segment
de piquet est pourvue d'une cavité de forme cylindrique 6 présentant un chanfrein
intérieur 7 et un fond conique 8.
Ainsi qu'on l'a vu ci-dessus, le piquet selon l'invention comporte en outre une tête
dite tête "autoconnectrice" qui est conçue de façon à permettre le raccordement d'un
conducteur électrique audit piquet. Dans l'exemple de réalisation illustré par le
dessin (figure 1), cette tête autoconnectrice 9 présente une cavité tronconique 10
débouchant sur une cavité cylindrique 11 présentant une saillie en couronne 12 qui
permet de coincer mécaniquement une pastille cylindrique 15 munie d'un chanfrein 16
dont la surface supérieure est située dans un plan tangent à un orifice 13 dont est
munie la tête autoconnectrice 9 et qui permet le passage du conducteur électrique
devant être coincé mécaniquement dans cette tête perpendiculairement au piquet.
[0014] La tête autoconnectrice comporte par ailleurs un chanfrein extérieur 14.
[0015] Selon l'invention on peut prévoir un ou plusieurs manchons de renforcement axial
du piquet de terre. Un tel manchon désigné ci-après "manchon de renfort axial" se
place par manchonnage entre deux segments de tige 1, 1′ tout en préservant l'emboîtage
à force des segments de tige dudit piquet entre eux. Comme on le voit sur la figure
1, un tel manchon de renfort axial 18 est symétrique par rapport à une couronne 21
faisant saillie à l'intérieur d'une cavité cylindrique 20 prolongée par une cavité
tronconique 19 à chaque extrémité du manchon de renfort axial 18. La partie cylindrique
extérieure du manchon est prolongée à chaque extrémité par une partie tronconique
22.
[0016] Dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 1, le segment de piquet 1′ est
pourvu d'une pointe de pénétration 23 permettant son enfoncement dans le sol. Cette
pointe de pénétration 23 est pourvue d'une cavité 6 qui est identique à la cavité
désignée par la même référence et dont sont pourvus les segments de piquet. Cette
pointe de pénétration 23 se termine par une partie conique 24 assurant la pénétration
dans le sol.
[0017] De préférence le piquet de terre décrit ci-dessus peut être mis en place par enfoncement
dans le sol en utilisant une tête de battage dont un exemple de réalisation a été
représenté sur la figure 3. Dans cet exemple de réalisation la tête de battage comprend
deux éléments essentiels : une chape d'enfoncement 31 et une bouterolle d'enfoncement
25.
[0018] La chape d'enfoncement 31 est constituée d'un corps cylindrique 33 muni d'un chanfrein
35 et d'un épaulement raccordé par un arrondi 34 à un doigt cylindrique 32 terminé
par une extrémité légèrement pointue 36. La bouterolle d'enfoncement 25 comporte une
cavité cylindrique 28 raccordée par un chanfrein 29 à une deuxième cavité cylindrique
27 de diamètre plus petit. Cette bouterolle comporte en outre une encoche longitudinale
30 sur chacun de ses côtés, un chanfrein extérieur 26 et un orifice 37 destiné à recevoir
une goupille élastique (non représentée sur le dessin). Cette goupille élastique,
placée perpendiculairement à l'axe de la bouterolle 25 a pour fonction de solidariser
ladite bouterolle et la chape d'enfoncement 31 de manière à constituer la tête de
battage selon l'invention.
[0019] On décrira maintenant comment s'effectue la mise en place d'un piquet de prise de
terre tel que décrit ci-dessus.
[0020] Comme indiqué en A sur la figure 2, on commence par mettre en place la pointe de
pénétration 23 en ajustement serré, sur le premier segment de piquet 1˝ avant son
enfoncement dans le sol. Dans le cas où le terrain est peu dur, la pénétration dans
le sol est assurée par l'extrémité mâle 4 du premier segment de piquet 1˝, grâce à
la pointe 5 de cet élément 1′ sans qu'il soit nécessaire de mettre en place une pointe
de pénétration telle que 23.
[0021] Ensuite, le premier segment de piquet 1˝, muni ou non d'une pointe de pénétration
telle que 23 est enfoncée dans le sol à l'aide d'un outil de fonçage qui transmet
les chocs par l'intermédiaire de la tête de battage selon l'invention, décrite ci-dessus
en référence à la figure 3. Cette tête constituée par l'assemblage de la chape 31
et de la bouterolle 25 est dimensionnée de telle sorte que le doigt de la chape d'enfoncement
31 puisse pénétrer dans la cavité 6 du segment de piquet et que seule l'extrémité
conique 36 de ce doigt soit en contact longitudinal avec le fond 8 de la cavité 6
lors du fonçage. Le diamètre de la cavité 27 doit être légèrement supérieur au diamètre
du segment de piquet tel que 1, 1′ ou 1˝ et du corps cylindrique 33 afin d'assurer
un guidage optimal de l'ensemble. Cette disposition permet d'éviter toute déformation
de l'extrémité femelle du segment de piquet lors du fonçage. Le retrait éventuel de
la goupille placée dans l'orifice 37 permet de remplacer la chape d'enfoncement 31
qui s'use généralement plus vite que la bouterolle d'enfoncement 25.
[0022] Une fois le premier segment de piquet 1˝ enfoncé dans le sol, on aboute par ajustement
serré cylindre contre cylindre comme représenté sur le dessin un deuxième segment
de piquet tel que 1′, en utilisant comme précédemment la tête de battage et un outil
de fonçage (A figure 2). La partie tronconique 4 de l'extrémité mâle du segment de
piquet 1′ sert de guidage longitudinal pour que l'ajustement puisse se produire dans
de bonnes conditions lors du fonçage. Cette extrémité mâle de segment de piquet est
dimensionnée de façon que ce soit l'épaulement qui transmette intégralement les chocs
de fonçage d'un segment de piquet à l'autre lors de l'enfoncement du piquet dans le
sol.
[0023] Suivant l'invention on peut si on le désire effectuer un renforcement axial du piquet
de terre ainsi réalisé par l'aboutement des segments 1, 1′ et 1˝ notamment lors d'un
fonçage en terrain dur. On prévoit dans ce cas d'utiliser un manchon de renfort axial
tel que 18 (partie B de la figure 2) qui a été décrit ci-dessus en référence à la
figure 1. La liaison entre les deux segments de piquet tels que 1, 1′ et le manchon
18 est un ajustement glissant comme on le voit en B sur la figure 2. La partie en
saillie de ce manchon constituée par la couronne 21 située à mi-hauteur du manchon
permet d'éviter à ce dernier de glisser le long du piquet tout en préservant un adjustement
serré, comme décrit précédemment, entre les extrémités mâle et femelle de deux segments
de piquet consécutifs. Les parties tronconiques 19 prévues à chaque extrémité des
cavités cylindriques du manchon 18 permettent de diminuer la résistance éventuelle
à la pénétration du piquet dans le sol au niveau des manchons.
Lorsque l'on atteint la longueur voulue de piquet par aboutement comme décrit ci-dessus
d'un certain nombre de segments de piquet tels que 1, 1′, 1˝, on peut raccorder à
ce piquet un conducteur électrique 17 par coinçage mécanique. Ce résultat est rendu
possible grâce à un ajustement serré cylindre-cylindre, comme on peut le voir dans
la partie C de la figure 2, de la tête autoconnectrice 9 sur le dernier segment de
piquet 1 mis en place. A cet effet, on place la tête autoconnectrice 9 sur l'extrémité
du dernier segment de piquet tel que 1, où elle vient se positionner selon un axe
longitudinal centré grâce à la cavité tronconique 10. Le conducteur 17 est alors introduit
dans l'orifice 13 perpendiculairement à l'axe du piquet.
[0024] L'ajustement serré entre la tête autoconnectrice 9 et le segment de piquet tel que
1 réalisé ici cylindre contre cylindre peut être obtenu à l'aide de toute autre forme
sans sortir du cadre de la présente invention. Ainsi, cet ajustement serré peut être
obtenu par battage direct sur la tête autoconnectrice ou, de préférence en utilisant
la tête de battage selon l'invention illustrée par la figure 3. La dimension de la
cavité 28 et le chanfrein 29 dont est pourvue cette dernière permettent un bon positionnement
et une bonne transmission des chocs de battage sur la tête autoconnectrice 9, sans
endommager le conducteur électrique placé perpendiculairement à l'axe du piquet grâce
aux encoches 30.
[0025] Lors du battage, le segment de piquet 1 vient repousser la pastille 15 maintenue
solidaire du reste de la tête autoconnectrice 9 par la saillie en forme de couronne
12 de très faible dimension, qui est alors écrasée par le passage du segment de piquet
jusqu'à coincer mécaniquement le conducteur électrique 17 comme représenté en C sur
la figure 2. Le chanfrein 16 de la pastille 15 permet d'éviter toute amorce éventuelle
de cisaillement du conducteur 17.
[0026] La présence de la pastille 15 ainsi que le choix du matériau constituant l'ensemble
de la tête autoconnectrice 9 permettent d'éviter des phénomènes de corrosion ultérieurs.
Cependant, dans certains cas particuliers la présence de la pastille 15 et par voie
de conséquence celle de la saillie en couronne 21 ne sont pas nécessaire, le coinçage
mécanique du conducteur électrique 17 dans l'orifice 13 s'effectuant alors directement
par l'intermédiaire de l'extrémité du segment de piquet. Bien entendu une telle tête
autoconnectrice dépourvue de pastille entre dans le cadre de la présente invention
de même que toute variante ou forme de réalisation de cette tête autoconnectrice assurant
un coinçage mécanique d'un conducteur électrique sur la partie supérieure d'un piquet
de prise de terre grâce à un ajustement serré.
[0027] A titre purement indicatif, on peut indiquer que l'on peut obtenir des résultats
satisfaisants dans la majorité des cas en utilisant comme matériau pour réaliser des
segments de piquet, la pointe de pénétration et les manchons de renforcement axial,
de l'acier inoxydable traité, poli et passivé et du bronze d'aluminium pour réaliser
la tête autoconnectrice.
[0028] Pour améliorer l'enfoncement des piquets selon la présente invention on peut utiliser
de manière connue en soi des boues d'enfoncement améliorantes. Celles-ci ne faisant
pas partie de la présente invention on n'en donnera pas la composition.
[0029] Il demeure bien entendu que la présente invention n'est pas limitée aux divers modes
de réalisation et de mise en oeuvre décrits ici à titre d'exemples mais qu'elle en
englobe toutes les variantes.
1 - Piquet électrode de mise à la terre caractérisé en ce qu'il est composé d'un ou
de plusieurs segments de tige (1, 1′, 1˝) dont les extrémités présentent une forme
leur permettant de s'emboîter à force les uns dans les autres, selon un centrage longitudinal,
au fur et à mesure de l'enfoncement dans le sol jusqu'à l'obtention de la longueur
de piquet voulue et d'une pièce formant tête autoconnectrice (9) venant s'emboîter
à force, longitudinalement centrée, sur le dernier segment de piquet, cette tête autoconnectrice
étant conçue de façon à assurer le raccordement d'un conducteur électrique (17) par
coinçage mécanique dans un orifice (13) prévu dans ladite tête.
2 - Piquet électrode de mise à la terre selon la revendication 1, cractérisé en ce
que chaque segment de piquet (1, 1′, 1˝), de forme cylindrique présente à l'une de
ses extrémités un épaulement raccordé par un arrondi (2) à un doigt constitué d'un
corps cylindrique (3) prolongé par un corps tronconique (4) se terminant par une pointe
(5) l'autre extrémité de ce segment présentant une cavité cylindrique (6) avec un
chanfrein intérieur (7) et un fond conique (8).
3 - Piquet électrode de mise à la terre selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé
en ce que ladite tête autoconnectrice (9) comporte une cavité tronconique (10) débouchant
sur une cavité cylindrique (11) comportant une partie en saillie en forme de couronne
(12) permettant de coincer mécaniquement une pastille cylindrique (15) dont la partie
supérieure est située dans un plan tangent à l'orifice (13) au travers duquel passe
le conducteur électrique (17) devant être coincé dans ladite tête (9).
4 - Piquet électrode de mise à la terre selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une pointe de pénétration (23) pouvant
être éventuellement placée à l'extrémité du premier segment de tige du piquet avant
son enfoncement dans le sol.
5 - Piquet électrode de mise à la terre selon la revendication 4, caractérisé en ce
que la pointe de pénétration (23) présente une cavité cylindrique (6) analogue à la
cavité correspondante (6) prévue dans le segment de piquet, cette cavité étant réalisée
de façon à recevoir l'extrémité mâle (3) d'un segment de piquet.
6 - Piquet électrode de mise à la terre selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un ou plusieurs manchons de
renforcement axial (18) positionnés entre deux segments de tige dudit piquet tout
en préservant l'emboîtage à force de ces segments entre eux.
7 - Piquet électrode de mise à la terre selon la revendication 6, caractérisé en ce
que chaque manchon de renfort axial (18) est symétrique par rapport à une couronne
(21) faisant saillie à l'intérieur d'une cavité cylindrique (20) prolongée par une
cavité tronconique (19) à chaque extrémité de ce manchon, la partie cylindrique extérieure
du manchon se terminant à chaque extrémité par une extrémité tronconique (22).
8 - Piquet électrode de mise à la terre selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il est mis en place à l'aide d'un matériel de fonçage
mettant en oeuvre une tête de battage constituée d'une chape d'enfoncement (31) et
d'une bouterolle d'enfoncement (25) venant se placer sur la partie supérieure d'un
segment de piquet.
9 - Piquet électrode de mise à la terre selon la revendication 8, caractérisé en ce
que ladite chape d'enfoncement (31) est constituée d'un corps cylindrique (33) muni
d'un chanfrein (35) et d'un épaulement raccordé par un arrondi (34) à un doigt cylindrique
(32) terminé par une extrémité conique (36) et en ce que la bouterolle d'enfoncement
(25) présente une cavité cylindrique (28) raccordée par un chanfrein (29) à une deuxième
cavité cylindrique (27) de diamètre inférieur, cette bouterolle comportant en outre
une encoche (30) sur chacun de ses côtés .
10 - Piquet électrode de mise à la terre selon la revendication 9, caractérisé en
ce que ladite bouterolle d'enfoncement (25) comporte un orifice (37) destiné à recevoir
une goupille élastique placée perpendiculairement à l'axe de ladite bouterolle et
dont la présence permet de solidariser la bouterolle (25) et la chape d'enfoncement
(31).