[0001] La présente invention concerne la réalisation d'une ampoule fluorescente à culot
normalisé à pied tubulaire porteur de deux étages d'électrodes opposées , inversées,
et à allumage rapide par localisation de mercure dans le plasma de décharge .
[0002] L'invention concerne le domaine de l' éclairage fluorescent ou luminescent, à usage
général, partout ou une telle ampoule peut se substituer à une ampoule à incandescence,
mais aussi de par le mode de fonctionnement à plasma mercuriel, avoir d'autres applications
non-limitatives,telles par exemple le bronzage,l'inactinique, certains ultra-violet
et le germicide .
[0003] La lampe selon l'invention contient en son culot normalisé , son ensemble d'alimentation
formé d'un ballast capacitif et un système d'allumage électronique.
[0004] C'est donc une lampe monolithique se branchant directement sur le secteur, 115 ou
240 Volts, 60 ou 50 Herz, dont le fonctionnement instantané est assuré par la localisation
du mercure dans un réservoir dans le plasma de décharge .
[0005] On connait de par l'état de la technique antérieure des ampoules fluorescentes de
toutes formes , sphériques, cylindriques, coniques , mais beaucoup moins nombreuses
celles ou les électrodes sont placées sur des tiges de verre pour localiser les filaments
de décharge. Ces tiges formant alors le pied de la lampe .
[0006] Ainsi dans les brevets Japonnais N° 55-155461 et Français N° 84-200, 86-16455 , et
87-08486 , les électrodes sont placées en certains points des tiges incluant des
montages , des procédures et des réalisations différentes, ou tentatives pour aboutir
à des montages industriellement exploitables .
[0007] Ainsi dans le brevet Japonais cité, la double-soudure entre un pied préssé et un
tube de verre rapporté emprisonnant les fils d'amené de courant au second étage d'électrodes
et la première paire d'électrodes, ne laisse aucune possibilité d'évacuation de l'air
régnant dans le tube lors de la fermeture de celui-ci pour scèllement du deuxième
étage d'électrodes.
[0008] Il est impossible de réaliser de telles ampoules de par la technique propre au soufflage
de verre , et en outre , trés souvent aussi de l'électrotechnique .
[0009] On connait les difficultés du travail du verre, les risques de casse corrélatifs
aux contraintes thermiques et dimensionnelles des pièces à réaliser , les pieds porteurs
des ensembles émissifs de ces ampoules présentent donc de graves difficultés , voire
impossibilité quand à leur réalisation.
[0010] Ce type d'ampoule n'est d'ailleurs munie d'aucun culot , pas même normalisé .
[0011] Cependant , le brevet Français N° 87-08486 présente et décrit un pied tubulaire inédit
permettant de réaliser définitivement un pied répondant à toutes les attentes et satisfaisant
à de nombreux critères propres à une ampoule fluorescente ou luminescente .
[0012] Ce pied présente l'avantage considérable de pouvoir souder les électrodes de bas
de pied , ou premier étage, de manière périphérique , en sandwich entre deux tubes,
avec positionnement normal d'un queusot sans provoquer aucun cloisonnement intermédiaire
entre les deux étages d'électrodes , ce qui n'est pas le cas des autres brevets cités
en amont .
[0013] Cependant ce dernier brevet présente un défaut quand à l'obtention du plasma de décharge
d'un bout à l'autre de l'enveloppe , sur toute la longueur de celle-ci , de par la
position même des électrodes de premier étage .
[0014] En effet , de par le type de soudure retenue , à savoir, la prise des électrodes
en sandwich entre le tube de pied et le tube de second étage d'un diamètre inférieur,
oblige celles-ci à être orientées dans le même sens que ce dernier tube , et empêchant
tout rattrapage pouvant réduire la distance entre le filament du premier étage et
la partie évasée ou collerette .
[0015] Cela se traduit par l'émission d'un plasma qui ne descend pas jusqu'au pied de l'enveloppe
, ce qui présente donc des inconvénients esthétiques , d'éclairement , et de rendement
.
[0016] Esthétique, car au dela de la zone de décharge du premier étage d'électrodes , cette
partie se trouvant donc entre le filament et la collerette ne se trouve pas activé
par le champ électrique générateur d'ultra-violet mercuriel, et procure une opacité
croissante sur 4 à 8 centimètres.
[0017] D'éclairement, cette opacité croissante concourant à diminuer l'intensité lumineuse
vers l'arrière de l'ampoule, notament vers la région du culot.
[0018] De rendement , en effet l'enveloppe est recouverte intérieurement et sur la totalité
de sa surface , de poudre fluorescente , et le plasma se trouvant confiné entre les
deux filaments , ne descend pas au delà de la zone de décharge , et ne dégage pas
une luminence totale de l'enceinte .
[0019] Dans ce brevet , le type de soudure concernant les électrodes de bas de pied impose
donc des contraintes , telle que montage fixe et défini , donnant une soudure non
inversable et réutilisable , de par le sens et l'orientation des électrodes de pied
, dans le même sens que celles du second étage . De plus,aucune de ces lampes ou ampoules
ne présentent de réservoir ou capsule à mercure sur le trajet de décharge .
[0020] La lampe selon l'invention , et son pied porteur des deux étages d'électrodes résoud
tous les problèmes ci-avant énumérés , et apporte les solutions suivantes .
1) Extension optimum de l'espace de décharge par la réduction de la distance entre
le filament de bas de pied et la collerette obtenu par disposition particulière d'une
soudure permettant d'inverser les électrodes de pied
2) Intensité lumineuse de cette lampe plus homogène , mieux répartie , car elle est
moins longue et moins volumineuse
3) Rendement et fiabilité de fonctionnement assuré par la disposition d'un réservoir
à mercure dans le trajet de décharge venant accroitre la capacité de fonctionnement
de l'ampoule
4) Réalisation industrielle rendue possible par l'utilisation de tubes cylindriques
débités en portions , puis soudés entre eux sans cloisonnement
5) Diminution des coûts industiels par réduction de dimensions de l'enveloppe et du
pied , et de la quantité de poudre fluorescente ainsi que son liant.
[0021] La réalisation de l'ampoule selon l'invention et de son pied porteur d'électrodes
s'effectue en 4 étapes .
1) Fabrication pied et scèllement du premier étage d'électrodes
2) dépose du deuxième étage d'électrodes
3) préparation de l'enveloppe
4) soudure pied complet enveloppe .
[0022] La fabrication de la partie comprenant le premier étage d'électrodes formant l'essentiel
de l'invention , et d'autre part , étant assez complexe , nécéssite à elle seule un
développement important .
[0023] La réalisation de l'ampoule selon l'invention et de son pied (1) porteur d'électrodes
(4,5) consiste en ce que les électrodes de premier étage du pied tubulaire (25) sont
montées en opposition ou inversées par rapport aux électrodes du second étage (17,18)
, c'est à dire que les dites électrodes sont disposées en sens opposé , deux à deux
par leur crochet (10,12) .
[0024] Ceci est réalisé selon l'invention , par la disposition de deux électrodes de trois
centimètres environ (4,5) , non compris leur fil souple d'amenée de courant (22) ,
le long du tube de bas de pied . Ce tube d'un diamètre de 12 millimètres , long de
30 est évasé à 21 millimètres .
[0025] Ces électrodes sont ensuite recouverte sur 1 cm environ par le tube de support du
second étage d'électrodes , ou tube central (7) .
[0026] Les électrodes sont donc prises en sandwich (13) entre le tube de pied et le tube
central , lequel par conséquent vient les enserrer, les contenir, les emboiter (14)
le long du tube de pied , donnant à celles-ci l'orientation définitive de sortie
, le long du tube de pied , vers l'évasement ou la collerette (2) .
[0027] Elles sont donc de par le montage adopté , orientées vers la collerette , leur fils
d'amenée de courant étant placés et retenus (8) par un outil, le temps de la soudure,
ce, dans la deuxième partie du tube central (26).
[0028] Ce dernier dont le diamètre est aussi faible que cela est possible afin de ne pas
trop déformer le trajet de décharge , soit environ 11 mm , a subi une opération d'évasement
(11) , élargissement cylindrique , lui permettant de venir recouvrir partiellement
les dites électrodes, et une portion du tube de pied suffisante pour réaliser l'opération
de soudure en sandwich , ou en couronne de ces électrodes .
[0029] Cet évasement cylindrique peut se terminer par un tronc de cone (20) .
[0030] Cette opération de soudure proprement dite est réalisé par chalumeau, les parties
de tube à souder étant maintenues par leurs extrémités dans les mors d'un tour en
rotation , et ou au moins une molette externe vient obliger les deux épaisseurs de
verre à s'appliquer entre elles, et saisir les deux électrodes , un poinçon ou charbon
coulissant (16) ou autre est avancé dans le tube de bas de pied jusqu'au niveau de
la soudure en cours (15) afin de contenir le verre en fusion d'une part , et la force
de l'outil d'autre part , qui peuvent venir par déformation obstruer cette partie
tubulaire , celle-ci formant le passage ultérieur des fils d'amené de courant aux
électrodes (22,24), voir le passage d'un queusot (30) dans une localisation différente
(Fig.4 et 5), mais aussi affaiblir la solidité de la soudure autoporteuse (3) de la
tige de second étage, portant la deuxième paire d'électrode et autres éléments de
fonctionnement de la lampe .
[0031] Lors de cette opération de soudure , les fils d'amené de courant du premier étage
d'électrodes sont donc tirés et bloqués dans la tige de second étage , pour permettre
le passage du poinçon ou charbon (graphite) de maintient diamètral interne du pied
.
[0032] Après cette soudure,le queusot (9) d'un diamètre de 4 et d'une longueur de 100 mm
est immédiatement monté afin de diminuer les risques de casse par différence thermique
.
[0033] Ensuite , aprés la recuisson du pied , les fils d'amené de courant aux électrodes
de bas de pied, elles même orientées vers la collerette de par leur position de scèllement
en sandwich, sont retournés,recourbés (44) aprés cette soudure , et introduits vers
le bas de pied pour rejoindre l'évasement et la collerette ou ils seront ultérieurement
et définitivement connectés .
[0034] L'utilisation du charbon axial tout en assurant un excéllent centrage de la masse
de verre en fusion dans l'axe du tube , permet d'obtenir une répartition toute aussi
bonne du verre autour des électrodes , et conjointement à une molette de compression
, donne un scèllement et une soudure en une seule fois .
[0035] Le charbon rentré peu avant la fusion du tube , est retiré dès le début de solidification
de la masse de verre.
[0036] Un autre procédé de maintient diamétral (27) consiste en l'utilisation de la force
centrifuge et un moule de confinement externe .
[0037] Les électrodes scéllées forment les passages (6) verremétal, et l'opération de scèllement
à toujours lieu en une seule fois . Le scèllement (15) de ces deux électrodes orientées
vers l'évasement et diamètralement opposées ou non , a lieu dans l'espace d'une double
couronne concentrique , la couronne concentrique externe étant formée par le tube
de support du deuxième étage d'électrodes (7), la couronne interne étant représenté
par la paroi tubulaire du tube de pied , la soudure est donc du type périphérique
en couronne et en sandwich .
[0038] Selon une variante à la réalisation d'un pied, celui-ci porte à son extrémité supérieure
, une préparation consistant à réépaissir (31) et augmenter son diamètre extérieur
au niveau de la couronne , afin d'atténuer le risque de collage des électrodes à la
paroi lors de leur scèllement (15). Ces dernières lors de cette opération sont pliées
vers l'extérieur, éloignées de la paroi que forme le tube de bas de pied .
[0039] De même le dit tube de bas peut être d'un diamètre beaucoup plus important (32) passant
de 10 à 18 mm et plus afin de recevoir et porter le queusot (9) le plus prés possible
de la collerette (2).
[0040] Ce tronçon de tube est donc évasé , puis subit une opération de rétreint (33) pour
être à la côte de l'élargissement (11) du tube central de support .
[0041] Une autre variante consiste en ce que le tube central ne subisse pas d'évasement
cylindrique , mais soit conservé comme tel (34) en tube de support du deuxième étage
d'électrodes (Fig.4 et 6).
[0042] De même le queusot peut être placé sur la paroi du tube de support de deuxième étage
(30), au dessus de la soudure sandwich .
[0043] D'une manière plus générale, cette réalisation de scèllement en sandwich des électrodes
de premier étage réuni les avantages suivants ,
- cheminement des fils d'amené de courant sans enverrage grace à l'absence de cloisonnement
entre le premier et le second étage d'électrodes
- scèllement des électrodes de pied et soudure de la tige centrale de support en une
seule opération
- positionnement normal du queusot de pompage
- scèllement des électrodes de second étage sans aucune contrainte
- extension pratiquement illimité de la tige centrale de support du deuxième étage
d'électrodes .
[0044] La dépose du deuxième étage d'électrodes, pour terminer la fabrication du pied ,
aprés le montage en sandwich de la première paire d'électrodes avec le tube de bas
de pied et le tube de support du deuxième étage , y compris le queusot , il faut souder
la deuxième paire d'électrodes.
[0045] Celles-ci (18) sont entrées entièrement , y compris leur fil d'amené de courant ,
par l'extrémité ouverte de la tige du deuxième étage , d'un diamètre intérieur de
4 à 15 mm , et d'une longueur variable .
[0046] Les dites électrodes sont maintenues dans une petite pince à dimensions fixes , respectant
l'écartement et la profondeur de la prise verre-métal de ces électrodes .
[0047] Le verre est chauffé, fondu, puis aplati à la pince, enverrant les passages. Un peu
d'air peut être envoyé par la collerette , de façon à dilater légèrement la partie
de verre écrasé . Ces électrodes sont montées dans l'exacte position plan des électrodes
de premier étage.
[0048] Cette opération de scèllement ne présente pas de difficultés particulières pour
l'Homme de la technique.
[0049] Selon l'invention, les quatres électrodes sont montées dans le même plan , deux à
deux , en deux étapes de travail , leurs crochets (10,12) étant opposés deux à deux
. Les crochets des électrodes de bas de pied étant orientés vers la collerette (2),
les crochets des électrodes de haut de tige de support , étant orientés vers le fond
rond (36) formant l'extrémité de l'enveloppe (37)
[0050] Selon l'invention , et de par le montage des quatres électrodes , de bas de pied
et de la tige de support, les deux filaments (19,21) sont donc situés dans le même
plan mais séparé en vis à vis par la soudure en couronne et le bulbe d'élargissement,
d'évasement (11) du tube central sur le tube de peid. Le filament du bas de pied étant
légèrement décentré à cause du pourtour de la tige (1) de bas de pied . Mais les
électrodes de pied pouvant être aussi faiblement désaxées , de façon à ce que le filament
puisse être maintenu horizontalement et dans le même plan que celui du deuxième étage
, pour éviter le vrillage du plasma en régime de décharge .
[0051] Ce filament peut être écarté de la tige de bas de pied par l'adjonction d'au moins
un fil fin de nickel pris, ou collé dans la soudure de bas de pied , le maintenant
à quelques millimètres de cette tige , vers la partie évasée.
[0052] Les quatres électrodes selon l'invention , ont toutes leur fil d'amené de courant
, lors de leur montage, notament celle d'extrémité de pied, dont les fils descendent
le long de la tige centrale de support, vers la partie évasée .
[0053] En outre, selon l'invention , le pied porteur des quatres électrodes , peut comporter
une piste résistive de 20 à 40 000 Ohms (35) faisant office d'électrode auxiliaire
pour un démarrage rapide , style auto-allumage, et reliant chaque paire d'électrode
l'une à l'autre, de façon à faire court circuit et déclancher le plasma. Dans cette
réalisation, le système d'allumage électronique est absent.
[0054] La préparation de l'enveloppe , de forme diverse , les enveloppes formant l'enceinte
à décharge, sont selon l'invention cylindriques tubulaires, et ont un diamètre variant
de 32 à 68 millimètres .
[0055] Elles sont débitées à partir de cannes en tronçons de 50 centimètres , puis séparées
en leur milieu, par fusion, et soufflées. Ceci forme le fond rond (36) extrémité supérieure
de la dite ampoule (42).
[0056] Ensuite , elles subissent un rétreint diamétral à leur seconde extrémité (37) , de
façon à ce que le pied puisse être soudé sans problème particulier, mais elles peuvent
être aussi à bord droit (39) pour un autre type de culot, et de soudure .
[0057] Les enveloppes sont ensuite enduites intérieurement de pâte fluorescente (23) , puis
pyrolisées et préparées pour le montage du pied complet .
[0058] La soudure (29) du pied complet sur l'enveloppe est réalisé à l'aide de machines
spécialisées .
[0059] Avant son montage, le pied est muni des deux filaments et en son milieu, soit sur
la tige centrale de support , d'un petit réservoir à mercure (28) propre à déclancher
le plasma . Les extrémités de ce réservoir , au moins une , étant orientées chacune
vers un filament .
[0060] Puis l'enveloppe et la collerette du pied sont réchauffés , et la soudure du pied
sur l'enveloppe (29) est effectuée à l'aide d'un jeu de flamme trés fin , du type
en " Rateau " et en une seule fois .
[0061] L'ampoule est ensuite mise sur bâti de pompage , vidé, remplie d'argon , puis le
queusot est scéllé.
[0062] Elle est connectée à son ballast , puis un culot de type Edison (40) ou autre normalisé,est
déposé et collé à cette extrémité (29).
[0063] En conclusion sur l'ampoule selon l'invention , et selon une amélioration , et de
par la structure même du pied , est réalisable en différentes longueurs et puissances
.
[0064] En effet , la distance inter-filaments est extrapolable par l'utilisation de différentes
longueurs de tige de support , propre au deuxième étage d'électrode.
[0065] La réalisation de ce fait d'ampoules de différents niveaux de luminosité est rendue
possible par l'allongement du trajet de décharge , donc de l'extrapolation de la
longueur d'origine de l'espace inter-filament .
[0066] Ainsi pour des ampoules dont l'émission s'établit entre 300 et 3 000 Lumens , donc
de résistivité ohmique différente, la longueur de la tige et la distance inter-filament
s'accroît de 12 à 48 centimètres , la puissance passant de 6 à 60 Watt .
[0067] De ce même fait , la longueur de l'enveloppe varie (41) dans les mêmes proportions,
la quantité de surface poudrée émissive et la puissance nécéssaire à l'activer .
[0068] Ce principe de réalisation de l'ampoule est applicable à d'autres tubes à décharge
, munis de culots divers , et ne contenant pas de ballast .
[0069] Selon une variante propre à l'invention , l'ampoule peut être détachable de son culot
, permettant de récuperer son ballast lorsqu'elle est devenue inutilisable .
[0070] Concernant la localisation du mercure dans le plasma ionique, on connait l'intéret
qui a été manifesté et les recherches qui ont été entreprises , pour résoudre ce problème
sur l'absence de récipient dans les enceintes tubulaires , à deux pieds opposés ,
comunément appelé tubes fluorescents .
[0071] Divers procédés et moyens ont été proposé , pas toujours sans grand succés , principalement
dû au fait que la localisation du réceptacle dans le champ électrique s'averait impossible
de par le manque de points d'ancrage sur la paroie tubulaire, et la longueur même
de ces tubes qui aurait exigé une manipulation problématique , le fait que la poudre
luminescente se détache trés bien de la paroi , pouvant à tout moment se décoller
ou être emporté par le dit réceptacle ou une erreur de manipulation .
[0072] Le problème pour sa plus grande part est resté sans réponse pour les enceintes tubulaires
, et d'apres investigations ont été menées pour le résoudre .
[0073] Ainsi de nouvelles combinaisons impliquant des mélanges mercuriels ont été mis au
point pour obtenir un allumage et un fonctionnement non-défaillant .
[0074] Ces mélanges ont été placé en des endroits multiples, toujours plus proche du plasma
de décharge, ce pour son démarrage et son entretien , et par divers procédés .
[0075] Le plus souvent mercure traité à l'indium pour abaisser son point de fusion , encapsulé
dans l'enceinte à décharge ; la tension de surface de ménisque étant supérieure au
poids de mercure et par rapport au diamètre de la capsule, le mercure (surplus) restant
à plus de 60 pour cent dans la dite capsule , le plasma mercuriel dés qu'il s'arrete
ayant tendance à se recombiner , à se recondenser , avec le mercure de la dite cpsule
.
[0076] Cependant le fait est que les Fabricants ont éssayé de placer cette capsule de forme
trés diverse dans des trajets à décharge , y compris par maintient sur la paroi par
de la colle. Dans ce dernier cas , et dans la meilleure des configurations , cela
se révèle être un échec total dû au fait qu'il s'agit d'une matière semi-minérale
, donc sujette à déssication et dégazage .
[0077] La présente invention à pour but de résoudre ces difficultés et d'apporter une solution
aux problèmes d'allumage et de fonctionnement des ampoules fluorescentes.
[0078] La présente invention concerne donc une amélioration notable à l'allumage du plasma
de décharge des ampoules fluorescentes , à pied unique porteur de deux étages d'électrodes
.
[0079] De telles ampoules sont connues des brevets cités ci-avant entre-autre, mais dans
la plupart des cas , si ce n'est la totalité , la non faisabilité de ces ampoules
n'a pas permis de mettre en évidence cet apport essentiel au fonctionnement des dites
lampes , concernant l'adaptation à des pieds tubulaires , les difficultés d'allumage
restant les mêmes pour tous types d'enceintes .
[0080] Une solution peut consister en ce que le mercure peut être localisé dans le queusot
, mais cela ne garantie pas sa bonne répartition dans l'enceinte , notament qand le
queusot débouche à l'envers du filament , ou même à proximité immédiate , en bas
du pied , par déséquilibre du nuage mercuriel .
[0081] Selon l'invention , le mercure est encapsulé dans un tube de verre droit ou recourbé,
ou de différentes formes, verre de type capillaire ou autre , d'un diamètre de 2 à
6 millimètres, débité à partir de cannes de 1,50 mètre, en tronçons de 1 centimètre
.
[0082] Selon l'invention , les dits réservoirs sont droits d'un diametre de 4 mm et d'une
épaisseur de 0,7 mm (45).
[0083] Ces petits tronçons (46) sont rebrulés, fusion superficielle à chaque extrémité,
ou avec bords écrasés (47).
[0084] Ils peuvent porter sur leur corps une trace d'écrasement ou d'usinage (48) qui permettra
de les maintenir.
[0085] Ils peuvent aussi avoir la forme de petits tubes à éssais (49) , c'est à dire fermé
à une extrémité (50).
[0086] Ensuite, ces petits réservoirs sont placés dans une griffe métallique (43) en ferro-nickel
, griffe à bague ou pattes .
[0087] Ces griffes sont à double prise, de maintient du réservoir , et de celui-ci sur la
tige de pied (7).
[0088] Ces griffes de compression sont traitées mécaniquement afin de tenir les éléments
en verre sans les briser.
[0089] Chaque réservoir a donc sa griffe de maintient et de fixation propre .
[0090] Puis les réservoirs ainsi munis de leur griffe, sont remplis de mercure (28) ce ,
à la seringue , ou autre procédé , pour une quantité variant de 1 à 20 milligrammes
, 6 selon l'invention
[0091] Ils sont fixés ensuite sur les tubes de pied des ampoules fluorescentes , à égale
distance , entre les 2 étages d'électrodes (4,5-17,18). Les extrémités ouvertes du
réservoir sont orientées chacune vers un filament (19) (21) de par la forme appropriée
de la griffe .
[0092] De ce fait , le dit réservoir (45) de mercure , se trouve continuellement et à demeure
dans le flux thermoélectro-ionique , à égale distance de chaque ensemble thermo-émissif
, dans l'axe qui correspond le mieux au plasma , et ayant au moins une ouverture tournée
vers un filament (49).
[0093] Les avantages de cette localisation de mercure sur le trajet de décharge et non dans
un endroit quelconque de l'enveloppe sont multiples .
[0094] Démarrage instantané du plasma mercuriel par ionisation directe de l'argon , ce
en plein champ électrique .
[0095] Démarrage rapide par temps froids , du fait que le mercure ne se trouve pas en un
endroit éloigné et froid de l'enveloppe .
[0096] Démarrage en toutes positions , le ruisellement du mercure ou sa condensation dans
un endroit difficilement ionisable n'étant plus à craindre .
[0097] Condensation contrôlée lors de l'arret de la lampe , lequel corps du réservoir contient
un élément de recondensation ou catalyse , telle une oxyde métallique de type particulière
.
[0098] De par le positionnement précis et localisé des réservoirs au milieu des tiges de
support, du fait aussi que le mercure soit logé en des réservoirs amovibles , que
ces mêmes réservoirs soient détachables , qu'ils soient d'un accés facile , que la
recondensation s'effectue dans ce réservoir ou à sa proximité directe, tout ceci permet
de résoudre les problèmes de contamination mercurielle de l'environnement ainsi mis
nettement en évidence , et qui peuvent être résolus par récupération pure et simple
, et aussi la quasi totalité du mercure dont la lampe est dotée , car dans la plupart
des cas , c'est l'excédent qui contribue au plasma de décharge .
[0099] L'ouverture d'une enceinte ne fonctionnant plus, peut alors être précise , et effectuée
par des non-spécialistes .
[0100] La localisation de ce réservoir se fait sur des pieds porteurs de deux étages d'électrodes
, tels par exemple ceux décrits dans les brevets Français N° 84-20100 , 86-16455 ,
87-08486 , et Japonais 55-155461 , mais aussi sur tout autre support en verre se trouvant
sur le trajet de la décharge , tel par exemple dans la demande de brevet Français
N° 84-19985 ou le tube concentrique de décharge est démuni de réservoir à mercure
.
- La figure 1 représente l'ampoule munie d'un culot normalisé selon l'invention ,
vue en coupe, avec le pied tubulaire à électrodes inversées , complet avec tous les
ensembles émissifs montés , et le réservoir à mercure
- La figure 2 représente le pied avant la soudure en sandwich des électrodes de premier
étage prises entre le tube de pied et l'élargissement du tube de support, avec la
présence du charbon de maintient diamétral
-La figure 3 représente le pied monté , premier étage complet , selon l'invention,
avec les fils d'amené de courant au premier étage
- La figure 4 représente un pied monté selon l'invention avec une tige de support
droite, le dit pied est monté sur l'enveloppe fluorescente etle queusot est placé
au dessus de la soudure , il est supérieur
- La figure 5 représente un pied selon l'invention, avec épaississement de la partie
supérieure du pied, afin que les électrodes qui ont été allongées , ne se collent
pas au tube
- La figure 6 représente un pied selon l'invention, de diamètre important et ayant
un rétreint de façon à être soudé au tube de support
- La figure 7 représente un pied soudé droit sur une enveloppe
- La figure 8 représente le même pied , dans un culot spécial, type Edison à angle
droit
- La figure 9 représente le pied dans un autre culot spécial type Edison , à angles
arrondis
-La figure 10 représente différentes versions et formes du réservoir à mercure
- La figure 11 représente les différents modéls de griffes métalliques insérant le
réservoir et se fixant sur le tube de support
-La figure 12 représente différentes utilisations et placement du réservoir à mercure
, sur différents types de tubes de support .