[0001] La présente invention concerne une chaussure de ski à chaussage par l'arrière, comprenant
une coque entourant le pied et le talon et une tige articulée sur cette coque, tige
constituée d'une partie antérieure et d'une partie postérieure basculable vers l'arrière
pour l'ouverture de la chaussure et portant un premier dispositif tendeur agissant
sur un câble dont une extrémité est ancrée sur l'un des côtés de la partie antérieure
de la tige et l'autre extrémité est assujettie à un second dispositif tendeur relié,
en position fermée de la chaussure, à l'autre côté de la partie antérieure de la tige
pour le serrage de la tige autour de la cheville.
[0002] Une telle chaussure est connue des brevets français A-2.559.358 et 2.564.326. Dans
ces chaussures, le second dispositif tendeur est constitué par une boucle venant s'accrocher
dans l'un des crans d'une crémaillère fixée sur la partie antérieure de la tige et
formant levier. Pour fermer et serrer la chaussure, l'utilisateur commence par accrocher
la boucle sur le côté de la tige, puis abaisse le levier-tendeur se trouvant à l'arrière
de la chaussure. Il n,est pas prévu de position de relaxation, c'est-à-dire de position
dans laquelle la chaussure est encore fermée, mais le serrage de la tige relâché,
de telle sorte que le skieur peut se reposer ou marcher sans difficulté. La boucle
latérale se laisse difficilement ouvrir et si l'utilisateur parvient à l'ouvrir,
cette boucle a tendance à se décrocher.
[0003] De la demande de brevet EP 0 300 955 on connaît un levier-tendeur muni d'un dispositif
auxiliaire de relaxation permettant de relâcher la tension sur le câble. Ce levier-tendeur
est essentiellement destiné au serrage du cou-de-pied et de l'avant-pied, la relaxation
relativement réduite que l'on peut obtenir au moyen du dispositif auxiliaire étant
suffisante pour relâcher le serrage du pied et permettre au sang de circuler plus
librement dans les veines du pied.
[0004] La présente invention a pour but de permettre une relaxation suffisante du serrage
de la tige de la chaussure pour assurer une bonne position de repos et permettre
une marche aisée, sans toutefois que la chaussure soit compléètement ouverte ou qu'une
boucle rique de se décrocher.
[0005] La chaussure de ski selon l'invention est caractérisée par le fait que le second
dispositif tendeur est relié de façon permanente à la partie antérieure de la tige
et qu'il est conformé de manière à pouvoir être détendu à partir de la position serrée
de la tige.
[0006] Ce second dispositif tendeur peut être réalisé sous la forme d'un simple levier-tendeur
articulé sur la partie antérieure de la tige et relié en un point intermédiaire au
câble de serrage.
[0007] Le second dispositif tendeur peut également constitué d'une pièce aritculée par sa
partie avant, par l'intermédiaire d'au moins bras, à la partie antérieure de la tige
et se déplaçant sensiblement selon un mouvement de translation. La pièce occupe donc
la même position plaquée contre la chaussure, relativement à la partie postérieure
de la tige, en position serrée et en position de relaxation, de telle sorte que la
pièce ne forme jamais une saillie prononcée sur la chaussure.
[0008] Le second dispositif tendeur peut être constitué par un levier agissant simultanément
sur l'extrémité d'un cable de serrage du pied' de telle sorte que simultanément
à la relaxation du serrage de la cheville, on a également une relaxation du serrage
du pied.
[0009] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, cinq formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 représente une chaussure selon une première forme d'exécution en position
serrée.
La figure 2 représente la même chaussure en position de relaxation.
La figure 3 représente la même chaussure en phase de serrage.
La figure 4 représente une chaussure selon une deuxième forme d'exécution en position
serrée.
La figure 5 représente la chaussure de la figure 4 en position de relaxation.
La figure 6 représente une chaussure selon une troisième forme d'exécution en position
serrée.
La figure 7 représente un détail de la chaussure selon la figure 6, en position de
relaxation.
La figure 8 représente le même détail en phase de serrage.
La figure 9 représente, partiellement, une quatrième forme d'exécution, en position
serrée.
La figure 10 représente cette quatrième forme d'exécution en position de relaxation.
La figure 11 représente une chaussure selon une cinquième forme d'exécution, proche
de la troisième forme d'exécution.
La figure 12 est une vue en perspective du second levier-tendeur utilisé dans la cinquième
forme d'exécution, en position partiellement ouvert.
La figure 13 est une vue en coupe axiale du levier-tendeur représenté à la figure
12, en position complètement ouverte.
La figure 14 représente le même levier-tendeur en position partiellement ouverte ou
fermée.
La figure 15 représente le même levier-tendeur en position fermée.
[0010] La chaussure représentée aux figures 1 à 3 comprend une coque 1 entourant le pied
et le talon et sur laquelle est articulée au moyen de rivets 2 une tige constituée
d'une partie antérieure 4 pouvant basculer vers l'arrière pour permettre l'introduction
du pied dans la chaussure. La chaussure comporte en outre un chausson intérieure 5
de conception connue.
[0011] Au dos de la partie postérieure 4 de la tige est monté un levier-tendeur 6 articulé
autour d'un axe 7 et auquel est attaché un câble 8 dont une extrémité est ancrée
sur le côté gauche de la partie antérieure 3 de la tige, tandis que son autre extrémité
est fixée à un se cond dispositif tendeur 9 constitué d'une pièce massive, de forme
générale rectangulaire, articulée sur une embase 10 par l'intermédiaire de deux barres
de liaison formées par les bras 11 d'une pièce en U traversant la pièce 9 (figure
3).
[0012] La chaussure étant en position serrée, comme représentée à la figure 1, si le skieur
désire relâcher le serrage, il lui suffit d'écarter la pièce 9 de la chaussure en
tirant sur l'extrémité antérieure de côté et vers l'arrière. La pièce 9, par un mouvement
correspondant pratiquement à une translation, vient se plaquer à nouveau contre la
chaussure dans une position de relaxation, telle que représentée à la figure 2. L'amplitude
de la relaxation est donnée par la longueur des bras 11.
[0013] Lorsque le skieur désire à nouveau skier, il lui suffit de repousser vers l'avant
la pièce 9 en appuyant sur celle-ci avec la paume de la main comme représenté à la
figure 3. A cet effet, la pièce 9 est bombée et présente une surface rugueuse, par
exemple strillée transversalement. Lorsque la pièce 9 est à nouveau appliquée contre
la chaussure, comme représenté à la figure 1, la direction de la force de traction
du câble 8 sur l'axe d'articulation 12 des bras 20 sur la pièce 9 passe entre l'axe
d'articulation 13 des bras 11 sur l'embase 10 et la tige 3, de telle sorte que l'on
a un effet de genouillère maintenant le dispositif en position serrée. Dans le cas
où la force de serrage de la tige est très grande, il est bien entendu possible d'ouvrir
tout d'abord le tendeur 6 avant de pousser la pièce 9 vers l'avant.
[0014] Le tendeur 6 peut bien entendu être équipé d'un dispo sitif de réglage de la tension
du type vis-écrou, tel que représenté et décrit par exemple dans le brevet FR 2 564
326.
[0015] Dans la deuxième forme d'exécution représentée aux figures 4 et 5, on retrouve la
coque 1, les parties 3 et 4 de la tige, le tendeur arrière 6 et le câble 8 de la première
forme d'exécution. Le second dispositif de tension est constitué ici d'un levier-tendeur
14 articulé autour d'un axe 15 sur une embase 16 fixée sur la partie antérieure 3
de la tige de la chaussure. Le cable 8 est attaché à ce tendeur 14 au moyen d'une
barre 17 articulée sur le levier-tendeur 14 au moyen d'un axe 18. En position serrée,
représenté à la figure 4, le levier-tendeur 14 est rabattu vers l'avant contre la
tige. Pour passer en position de relaxation, il suffit d'écarter le levier-tendeur
14 de la tige et ce levier vient se rabattre en arrière contre la tige de la chaussure
en relâchant la tension sur le câble 8.
[0016] La troisième forme d'exécution représentée aux figures 6 à 8 est un développement
de la deuxième forme d'exécution. On y retrouve un levier-tendeur 19 analogue au
levier-tendeur 14. Ce levier-tendeur 19 est articulé autour d'un axe 20 sur une embase
21 fixée à la partie antérieure 3 de la tige de la chaussure. Le câble 8 est muni
d'une tête de câble cylindrique 20 articulée dans une découpe 21 du levier-tendeur
19 autour d'un axe 22. Le tendeur 19 est en outre muni d'une biellette 23, en forme
d'étrier dont les extrémités sont articulées en deux points 24 et 22 sur le levier-tendeur
19, entre les axes 20 et 22. Dans la partie transversale de l'étrier 23 est articulée
une noix 26 autour d'un axe 27. Cette noix 26 est traversée par un câble 28 dont l'extrémité
est solidaire d'un plot cylindrique fileté vissé dans une douille filetée 29 s'appuyant
sur la noix 26 et dont l'extrémité 30 est en forme de bouton pour l'entraînement en
rotation. Le câble 28 traverse la partie antérieure 3 de la tige par un trou 31, descend
en direction de l'articulation 2, passe sur un moyen de renvoi 32 à l'intérieur de
la coque, passe ensuite sur un répartiteur de pression 33 situé sur le cou-de-pied,
l'autre extrémité du câble étant ancrée de l'autre côté de la coque en un point 34.
[0017] Lorsque le levier-tendeur est rabattu vers l'avant contre la chaussure, il exerce
simultanément à la fois une tension sur le câble 8 et sur le câble 28, ce dernier
serrant le pied dans la chaussure de manière connue. En rabattant le levier-tendeur
19 vers l'arrière, on a non seulement une relaxation du câble 8, mais également une
relaxation du câble 28, car la noix 26 se rapproche du trou 31. Cette seconde relaxation
est favorable puisqu'en position de repos et pour la marche, il n'est pas nécessaire
que le pied soit serré dans la chaussure comme pour une descente à ski.
[0018] Lorsqu'on repousse le levier-tendeur 19 vers l'avant, comme représenté à la figure
8, la biellette 23, maintenue plaquée contre la chaussure par la tension résiduelle
sur le câble 28, est poussée vers l'avant du pied en raison de la rotation de l'axe
24 autour de l'axe 20 et une tension est exercée sur le câble 28. Lorsque le levier-tendeur
19 est rabattu dans la position représentée à la figure 1, le pied est à nouveau
serré comme il l'était avant la relaxation.
[0019] Pour déchausser, on relève le levier-tendeur 6 alors que le levier-tendeur 19 est
en position de relaxation, ce qui permet d'ouvrir largement et plus facilement la
chaussure, comme dans les formes d'exécution précédentes. Le levier-tendeur 19 est
donc un levier à deux fonctions, puisqu'il assure, d'une part le serrage de la cheville
et, d'autre part, le serrage du pied. Dans ce cas, lors du chaussage, on commencera
par exercer un pré-serrage au moyen du levier-tendeur 6 et de serrer ensuite la cheville
et le pied au moyen du levier-tendeur 19. Le serrage du pied peut être ajusté au
moyen du bouton 30.
[0020] Selon une variante d'exécution non représentée, la biellette 23 est constituée de
deux bras métalliques articulés sur un axe coaxial à l'axe 22 et reliés par une barrette
montée rotativement sur laquelle s'appuie la douille filetée 30.
[0021] Il est également possible d'utiliser un tendeur selon la première forme d'exécution
pour assurer simultanément le serrage du pied. Un exemple d'exécution est représenté
aux figures 9 et 10.
[0022] La chaussure est équipée d'une pièce 35 analogue à la pièce 9 de la première forme
d'exécution. Cette pièce 35 est articulée par une barrette en U entre les joues 37
et 38 d'un étrier fixé à la partie antérieure 3 de la tige de la chaussure. Comme
dans la forme d'exécution précédent, l'extrémité d'un câble 28 st assujettie à la
pièce 35 au moyen d'une douille 39 filetée intérieurement et dans laquelle est vissé
un plot cylindrique fileté auquel est fixée l'extrémité du câble 28. La douille 39
est logée dans une découpe de la pièce 35 et s'appuie sur cette pièce 35. La pièce
35 s'utilise comme la pièce 9 de la première forme d'exécution et la relaxation du
câble 28 s'effectue comme dans la forme d'exécution précédente.
[0023] Dans les deux formes d'exécution précédentes, dans lesquelles le second levier-tendeur
agit sur un câble de serrage du pied, l'extrémité de ce câble de serrage est tiré
vers l'avant, raison pour laquelle le câble pénètre dans la chaussure en un point
situé en arrière de l'articulation du levier-tendeur ou tout près de cette articulation
et le câble subit à ce point de pénétration un brusque changement de direction. Or
la souplesse d'un câble métallique est limitée et les brusques changements de direction
constituent des points de résistance et de frottement qui s'opposent à un glissement
aisé et régulier du câble, ce qui se ressent particulièrement lors de la relaxation
du câble. La résistance est d'autant plus grande si l'on n'a pas de poulie ou tout
au moins de guidage arrondi. Il est possible de supprimer ce point de résistance
en utilisant une construction et une disposition telles que représentées aux figures
11 à 15 qui illustrent une cinquième forme d'exécution. Celle-ci présente en outre
d'autres avantages qui seront soulignés au cours de la description.
[0024] Dans sa conception générale, la chaussure représentée à la figure 11 est analogue
à la chaussure représentée à la figure 6. Dans un but de simplification, les éléments
identiques à ceux de la figure 6 portent les mêmes références et ne seront pas décrits
à nouveau.
[0025] Cette cinquième forme d'exécution diffère essentiellement de la troisième forme
d'exécution par la réalisation du second dispositif tendeur. Celui-ci est constitué
d'un levier-tendeur 40 articulé en un point intermédiaire, autour d'un axe 41, sur
une embase 42, plus précisément entre deux bras 43 et 44 de cette embase.
[0026] Ces deux bras 43 et 44, légèrement arqués pour épouser la courbure de la tige de
la chaussure, sont solidaires d'une base 45 coudée deux fois et engagés par cette
partie coudée dans une fente 46 de la partie antérieure 3 de la tige, de telle sorte
que l'extrémité 45a vient s'accrocher sur la paroi intérieure de la tige. Le reste
de la base 45 est noyé dans un lamage 47 de la partie 3 de la tige, de telle sorte
que le bord transversal 45b de la base 45 vient s'appuyer contre l'extrémité du
lamage 47 (figure 13). Comme dans la troisième forme d'exécution, le câble 8 est muni
d'une tête de câble 20 articulée dans une découpe du tendeur 40 au moyen d'un axe
22.
[0027] A l'extrémité du levier-tendeur 40 opposée à l'axe d'articulation 22 relativement
à l'axe 41, est articulée, autour d'un axe 48, l'une des extrémités d'une pièce de
liaison 49 également légèrement recourbée de manière à épouser la courbure de la tige
de la chaussure. Cette pièce de liaison 49 porte une douille 50, légèrement en forme
de tonneau, montée rotativement dans la pièce de liaison 49. La douille 50 est munie
d'un filetage intérieur 51 avec lequel est en prise un plot cylindrique fileté 52
constituant la tête du câble 28 de serrage du pied. Comme on peut le voir sur le dessin,
la douille 50 fait légèrement saillie hors de la pièce de liaison 49 de manière à
pouvoir être entraînée à la main en rotation pour le réglage de la tension du câble
28.
[0028] On constate que le câble 28 de serrage du pied s'étend en direction de l'avant de
la chaussure, dans le prolongement de la pièce de liaison 49 (figure 11). Le câble
28 pénètre dans la chaussure en un point 53 situé en avant du levier-tendeur 40 lorsque
celui-ci est en position fermée. Le câble 28 forme une première boucle harmonieuse
de faible courbure en direction du côté intérieur de la chaussure, le côté gauche
pour la chaussure droite représenté à la figure 11. Il passe ensuite sur un renvoi
32′ formé sur la face intérieure de la coque 1, puis sur le répartiteur de pression
33 pour venir finalement s'ancrer en un point 34′ sur la paroi intérieure opposée
de la coque 1. A l'entrée dans la chaussure, le câble 28 ne subit donc pas d'important
et brusque changement de direction. Les frottements sont réduits au minimum et le
coulissement du câble s'effectue le mieux possible.
[0029] A la figure 13, le levier-tendeur 40 est représenté en position totalement ouverte.
Le serrage du pied par le câble 28 est totalement relâché et le câble 8 partiellement
détendu permet la station debout et la marche. L'embase 42 et la pièce de liaison
49 épousent la courbure de la tige en formant une saillie minimale.
[0030] Lors de la fermeture du levier-tendeur 40, son extrémité portant l'articulation
48 bute immédiatement contre la tige 3 de la chaussure, mais le mode de fixation de
l'embase 42 et l'élasticité de la matière plastique de la chaussure permet d'écarter
l'embase 42 de la chaussure comme représenté à la figure 14. Une fois que la ligne
droite reliant les axes d'articulation 41 et 48 a dépassé la perpendiculaire à la
tige 3, la déformation élastique de la matière plastique a tendance à rabattre le
levier-tendeur 40 contre la chaussure, facilitant ainsi sa fermeture. Le levier-tendeur
40 vient finalement occuper la position de fermeture représentée à la figure 15,
position dans laquelle le levier-tendeur, la pièce de liaison et l'embase forment
un ensemble compact dans lequel la pièce de liaison 49 et la douille filetée 50 sont
parfaitement intégrées au levier-tendeur.
[0031] Le point d'entrée du câble 28 dans la chaussure ne doit pas être obligatoirement
près du levier-tendeur 40, mais le câble 28 pourrait pénétrer dans la chaussure en
un point situé au voisinage du plan médian vertical de la chaussure ou même de l'autre
côté de la chaussure.
[0032] L'invention est bien entendu susceptible de nombreuses variantes d'exécution. Le
levier-tendeur 6 pourrait notamment être remplacé par un tendeur à tambour rotatif
ou par un dispositif à crémaillère et cliquet. Le levier-tendeur 6 ou le moyen équivalent
utilisé pourrait assurer simultanément le serrage du pied à l'intérieur de la coque.
[0033] Dans le cas de la troisième forme d'exécution, la boucle 19 pourrait être munie
d'un second étrier 23 agissant sur un câble additionnel pour le serrage de la partie
antérieure du pied.
1. Chaussure de ski à chaussage par l'arrière, comprenant une coque (1) entourant
le pied et le talon et une tige articulée sur cette coque, tige constituée d'une partie
antérieure (3) et d'une partie postérieure (4) basculable vers l'arrière pour l'ouverture
de la chaussure et portant un premier dispositif tendeur (6) agissant sur un câble
(8) dont une extrémité est ancrée sur l'un des côtés de la partie antérieure de la
tige et l'autre extrémité est assujettie à un second dispositif tendeur (9; 14; 19;
35; 40) relié, en position fermée de la chaussure, à l'autre côté de la partie antérieure
de la tige pour le serrage de la tige autour de la cheville, caractérisée par le fait
que le second dispositif tendeur (9; 14; 19; 35; 40) est relié de fa?on permanente
à la partie antérieure (3) de la tige et qu'il est conformé de manière à pouvoir être
détendu à partir de la position serrée de la tige.
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le second dispositif
tendeur est constitué d'une pièce (9; 35) fixée à l'extrémité du câble (8) et articulée
sur la partie antérieure de la tige par au moins une barre (11; 36) dont l'axe d'articulation
(12) sur ladite pièce est située, en position serrée de la tige, en avant de son axe
d'articulation (13) sur la partie antérieure de la tige et de telle manière que ladite
pièce (9; 35) effectue approximativement un déplacement en translation et que la
direction de la traction sur l'articulation de la barre sur ladite pièce passe entre
la tige et l'articulation de la barre sur la tige.
3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que ladite pièce (9;
35) présente, vers l'extérieur, une surface bombée et rugueuse et qu'elle est articulée
à la tige par une pièce en U (11; 36) dont les bras latéraux viennent se placer de
chaque côté de la pièce bombée en position serrée de la tige.
4. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le second dispositif
tendeur est constitué d'un levier-tendeur (14; 19; 35; 40) articulé sur la partie
antérieure (3) de la tige, le câble (8) étant assujetti à ce levier-tendeur par l'intermédiaire
d'une pièce (17; 20; 49) articulée sur le levier-tendeur.
5. Chaussure selon la revendication 4, comprenant, à l'intérieure de la coque, des
moyens de serrage du pied comprenant un câble de serrage (28) dont l'une des extrémités
(34; 34′) est ancrée sur un côté de la coque et l'autre extrémité est assujettie à
un dispositif tendeur, caractérisée par le fait que l'autre extrémité du câble de
serrage du pied est attachée audit levier-tendeur (19; 35; 40) de telle manière qu'une
traction est exercée sur ce câble de serrage du pied lors de la fermeture du levier-tendeur.
6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que ledit câble de
serrage (28) traverse la partie antérieure (3) de la tige à proximité de l'articulation
du levier-tendeur (19) et que l'extrémité dudit câble de serrage est attachée à l'extrémité
d'une biellette (23) articulée sur le côté du levier-tendeur en regard de la tige,
en position serrée, autour d'un axe (24) parallèle à l'axe d'articulation du levier-tendeur,
de telle sorte que l'extrémité de cette biellette est poussée vers l'avant de la
chaussure lors de la fermeture du levier-tendeur, en exerçant une trac tion sur le
câble de serrage du pied.
7. Chaussure selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'extrémité du
câble de serrage du pied attachée au levier-tendeur est munie d'une tête de câble
en forme de cylindre fileté logée dans une douille filetée (29) rotative s'appuyant
sur une noix (26) articulée à l'extrémité de ladite biellette (23).
8. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le levier-tendeur
(40) est articulé en un point intermédiaire (41) sur une embase (42), que le câble
de serrage du pied (28) est attaché, par l'intermédiaire d'une pièce de liaison (49),
à l'extrémité du levier-tendeur (40) opposée au point d'assujettissement (22) du câble
(8) de serrage de la tige relativement à l'articulation (41) dudit levier-tendeur
sur l'embase et que le câble de serrage du pied (28) traverse la partie antérieure
(3) de la tige en un point situé en avant dudit levier-tendeur (40), éventuellement
du côté opposé de la chaussure.
9. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée par le fait que l'embase (42)
est fixée à la chaussure par son extrémité opposée à l'articulation (41) du levier-tendeur,
de telle sorte que la partie de l'embase portant l'articulation du levier-tendeur
peut s'écarter de la chaussure, respectivement se rabattre contre la chaussure, grâce
à la déformation élastique du matériau de la chaussure.
10. Chaussure selon la revendication 8 ou 9, caractérisée par le fait que l'extrémité
du câble de serrage du pied (28) attachée à ladite pièce de liaison (49) est munie
d'une tête de câble en forme de plot cylindrique fileté (52) engagé dans une douille
(50) filetée intérieurement et montée rotativement sur ladite pièce de liaison (49).
11. Chaussure selon la revendication 2 ou 3, comprenant, à l'intérieur de la coque,
des moyens de serrage du pied comprenant un câble de serrage (28) dont l'une des extrémités
est ancrée sur un côté de la coque et l'autre extrémité est assujettie à un dispositif
tendeur, caractérisée par le fait que la partie du câble de serrage du pied allant
vers le dispositif tendeur traverse la partie antérieure (3) de la tige à proximité
de l'articulation (37, 38) du levier-tendeur (35) de serrage de la tige et que son
extrémité est assujettie audit levier-tendeur (35) par l'intermédiaire d'une tête
de câble en forme de cylindre fileté logée dans une douille filetée (39) rotative,
logée dans une découpe du levier-tendeur et s'appuyant sur le levier-tendeur.