[0001] La présente invention concerne un procédé d'évacuation de l'air lors de l'introduction
dans un corps tubulaire étanche, par exemple le corps rigide ou semi-rigide d'un récipient
ou d'un distributeur, d'un opercule y coulissant de façon étanche.
[0002] Le document FR-B-2605983=EP-A-270467=US-A-4809887 décrit un procédé d'introduction
d'un piston glissant dans un corps de distributeur rempli de produit pâteux, dans
lequel la lèvre d'étanchéité située à l'avant du piston est rétreinte par passage
à travers une zone d'entrée évasée suivie d'un relief transversal de diamètre minimal
inférieur de 0,3 à 1,5 mm au diamètre intérieur dudit corps. Ce rétreint de la lèvre
crée des petites ondulations ou frisures par lesquelles s'échappe l'air emprisonné
entre le piston et le produit pâteux et il faut une vitesse d'avance du piston d'au
moins 40 mm/s pour que ces ondulations se maintiennent sous l'effet des passages d'air.
[0003] Lorsque la vitesse du piston diminue, les petites ondulations s'effacent et l'air
ne passe plus, de sorte qu'en pratique il reste un petit peu d'air occlus correspondant
au ralentissement et à l'arrêt du piston. Par ailleurs, la solution d'un relief transversal
intérieur s'applique surtout à des corps tubulaires en matière plastique, et la création
d'un tel relief au moyen d'un pied rapporté bien qu'elle convienne à d'autres natures
de corps est une complication pour le stockage et la fabrication en série de distributeurs.
[0004] La demanderesse a cherché à mettre au point une solution qui évite de tels inconvénients.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0005] L'invention a pour premier objet un procédé d'introduction d'un opercule à coulissement
étanche dans un corps tubulaire cylindrique à l'aide d'un moyen de poussée appuyant
sur la face envers de l'opercule, caractérisé en ce que on appuie ledit moyen de poussée
sur ladite face envers de façon à obtenir un pliage dudit opercule lorsque la pression
de l'air emprisonné dans ledit corps augmente, cet air emprisonné s'échappant alors
entre l'opercule et ledit corps.
[0006] La solution ainsi mise au point est particulièrement simple. On s'est aperçu que
pour un opercule tel que la face avant d'un piston glissant introduit dans un corps
tubulaire cylindrique à fond fermé ou rempli d'un produit, l'avancement de l'opercule
appuyé par une partie seulement de sa surface envers entraînait pour une certaine
avance de cet opercule un échappement d'air entre sa périphérie et le corps tubulaire.
Si on s'arrête alors et qu'on poursuit l'introduction du piston, l'échappement d'air
se produit à nouveau mais pour un avancement plus faible de l'opercule. Il se produit
une déformation plus ou moins prononcée de l'opercule, lorsque la pression de l'air
emprisonné augmente, cette déformation entraînant des décollements locaux ou des modifications
d'appui des moyens d'étanchéité contre la paroi intérieure du corps tubulaire, permettant
à l'air emprisonné de passer. La pression de l'air occlus est le facteur déclenchant
ce mécanisme permettant donc une purge d'air complète ou quasi complète par passages
d'air successifs et de plus en plus rapprochés lorsque l'opercule se rapproche du
fond ou du produit contenu, quelle que soit la vitesse d'introduction de l'opercule.
L'appui de la face envers de l'opercule doit être tel qu'il soit susceptible d'entraîner
un pliage ou une flexion de cet opercule sous l'effet de la pression de l'air emprisonné
qui s'exerce sur la face avant.
[0007] Le procédé s'applique à tout opercule à coulissement étanche, cet opercule étant
transversal par rapport au corps tubulaire cylindrique dans lequel il est poussé.
Il s'applique en particulier à un piston glissant dont les moyens de coulissement
étanche sont constitués par une lèvre périphérique évasée souple de diamètre hors-tout
à l'état libre supérieur au diamètre du corps tubulaire, cette différence de diamètre
permettant un léger forcement et l'appui étanche de la lèvre périphérique étant typiquement
de hauteur 0,2 à 0,8 mm, tandis que la face avant du piston constituant l'opercule
est typiquement en matière plastique d'épaisseur comprise entre 0,6 et 1,4 mm.
[0008] Cet opercule est léger et déformable sous la pression qu'exerce l'air emprisonné
sur sa face envers. La plage d'appui du moyen de poussée sur la face envers de l'opercule,
habituellement par l'intermédiaire d'un embout ou poussoir, comprend, au moment d'une
déformation permettant à l'air emprisonné de passer, à la fois des zones d'appui initial,
sans contre-pression de cet air, et des zones d'appui supplémentaire souvent dans
le prolongement des précédentes et ayant comme principale caractéristique de se trouver
initialement à moins de 1,5 mm de la face envers.
Selon des configurations fréquentes, ces zones d'appui supplémentaires correspondent
à des surfaces de rayon de courbure de 8 mm ou plus du poussoir, surfaces prolongeant
les surfaces d'appui initial du poussoir sur ladite face envers de l'opercule. Une
définition plus serrée de la plage d'appui peut utiliser les zones de distance initiale
inférieure à 1 mm, au lieu de 1,5 mm.
[0009] La plage d'appui des moyens de poussée étant définie de la sorte pour fixer des règles
relatives à l'efficacité de cet appui, on remarque que cette plage d'appui comprenant
une ou plusieurs zones d'appui continues ou discontinues donne un appui rigide de
la face envers de l'opercule dont les bords allongés favorisent le pliage de cet opercule.
[0010] Les configurations préférées de cette plage d'appui sont les suivantes :
- dans le cas où l'opercule, par exemple la face avant d'un piston glissant, est circulaire,
la plage d'appui du moyen de poussée de l'opercule a une longueur hors-tout au moins
égale à 0,6 fois et de préférence 0,7 fois le diamètre hors-tout de l'opercule, et
une largeur hors-tout au plus égale à 0,5 fois et de préférence comprise entre 0,1
fois et 0,4 fois ledit diamètre hors-tout;
- dans le cas particulier où l'opercule comporte un creux central débouchant sur sa
face avant, ce creux servant par exemple à emboîter une pompe d'un distributeur en
fin de course de l'opercule, la plage d'appui du moyen de poussée comprend des zones
d'appui situées de part et d'autre dudit creux central et, pour favoriser encore davantage
le pliage de l'opercule, ladite plage d'appui ne déborde pas transversalement du creux
central. La face envers de l'opercule peut comporter des décrochements ou des parties
inclinées, le poussoir ayant une face avant adaptée et les règles précédentes s'entendant
en projection sur un plan perpendiculaire à l'axe du système.
[0011] Dans la pratique, ce procédé peut fonctionner à des vitesses d'introduction variées,
mais si la vitesse est élevée par exemple de plus de 40 à 80 mm/s comme cela est habituel
dans les usines de conditionnement, on observe des à-coups correspondant aux déclenchements
de l'échappement d'air chaque fois que la pression correspondante de l'air occlus
ou "pression critique d'échappement" est atteinte. Par ailleurs, il faut assurer un
ralentissement pour s'arrêter à la distance choisie, et cela de préférence en repoussant
ce produit pour éliminer complètement l'air occlus puis remplir la chambre de compression
et assurer ou faciliter ainsi l'amorçage de la distribution.
[0012] Dans le cas d'un piston glissant, on a alors mis au point une variante du procédé
de l'invention : dans le cas où le corps tubulaire, typiquement celui d'un distributeur,
contient un produit liquide, crémeux ou pâteux, l'opercule étant la partie frontale
d'un piston glissant bordé d'une lèvre périphérique évasée souple, on rétreint progressivement
cette lèvre à un diamètre inférieur d'au moins 0,6 mm au diamètre de coulissement
du corps tubulaire au début de l'enfournement du piston glissant, la vitesse de poussée
du piston glissant étant alors supérieure à 40 mm/s, de façon à assurer à une telle
vitesse l'évacuation de l'air emprisonné dès le début dudit enfoncement, selon le
principe connu par le document EP-A-270467. On diminue alors le temps total d'enfoncement
du piston glissant, le nouveau mécanisme de fuite d'air n'intervenant qu'à partir
du ralentissement en-dessous de 40 mm/s.
[0013] De préférence, la vitesse de poussée est ainsi diminuée jusqu'à moins de 30 mm/s
à partir de 1 mm ou plus de distance entre face avant du piston glissant et produit
contenu. Cette distance de limitation de la vitesse est avantageusement de 1 à 5 mm.
[0014] De préférence encore, on approche ainsi du produit contenu lorsqu'il est crémeux
ou pâteux, avec une vitesse de poussée de 10 à 30 mm/s, et l'enfoncement du piston
est poursuivi dans le produit jusqu'à amorcer la distribution, c'est-à-dire par exemple
jusqu'à ce que le produit remplisse la chambre de compression du distributeur et dépasse
la valve d'expulsion. Grâce au mécanisme d'évacuation de l'air de l'invention, cette
procédure assure une évacuation très poussée de l'air en même temps qu'un amorçage
des moyens de distribution. Dans le cas où le distributeur à corps rigide ou semi-rigide
est équipé d'une pompe de distribution, et plus particulièrement d'une pompe sans
retour d'air de principe connu par les documents EP-A-0143183 et EP-A-0251863, le
produit contenu étant un liquide ou une crème fluide, la mise en place d'un piston
glissant selon les modalités de l'invention, l'air emprisonné s'échappant même à une
vitesse faible du piston, permet de réduire le volume d'air emprisonné à un minimum.
[0015] Après introduction du piston, la protection de l'arrière du piston est souvent réalisée
au moyen d'un pied rapporté. La demanderesse a mis au point un pied rapporté particulièrement
intéressant par sa facilité de mise en place : ce pied en matière plastique relativement
souple, par exemple du PE, comporte un pli annulaire déformable transversalement emboîtant
de préférence avec serrage l'extrémité du corps tubulaire, ce pied ayant dans sa partie
centrale un trou de passage de l'air et la partie extérieure à ce pli étant de faible
largeur, de sorte que le pied s'adapte aussi bien à de légères ovalisations ou variations
de diamètre de l'extrémité du corps qu'à de légers désaxages de l'emboîtage de cette
extrémité par ledit pied rapporté.
[0016] L'invention a pour deuxième objet le dispositif d'introduction d'un piston glissant
de façon étanche à l'intérieur du corps tubulaire cylindrique d'un récipient, dans
le cas où la partie frontale de ce piston est bordée d'une lèvre périphérique évasée
souple entrant avec un léger forcement dans le corps tubulaire du récipient. Les caractéristiques
de ce dispositif ressortent de la description du procédé faite ci-dessus ainsi que
des Exemples qui vont suivre.
[0017] Outre une solution simple des difficultés signalées, l'invention permet d'éviter
toute pollution intérieure du piston glissant.
EXEMPLES
[0018]
La figure 1 représente en coupe axiale un piston glissant en cours d'introduction
selon l'invention dans un corps tubulaire rempli de produit pâteux.
La figure 2 représente, à 90° de la figure 1 (coupe AA), l'extrémité agissante du
moyen de poussée en appui sur la face envers de l'avant du piston glissant.
La figure 3 représente un deuxième moyen de poussée sur le point d'être appliqué sur
la face envers de la face avant d'un deuxième piston glissant, celui-ci comportant
un creux central en forme de puits, selon une demi-coupe axiale.
La figure 4 représente le même moyen de poussée en appui sur la même face envers,
avec déformation de cette face.
La figure 5 est une coupe transversale du même moyen de poussée.
La figure 6 représente un dispositif selon l'invention comportant une pièce annulaire
d'entrée, en coupe axiale.
Exemple 1
[0019] les figures 1 et 2 représentent un poussoir 1 en PA6 fixé à une tige d'introduction
2 poussant un piston glissant 3 de hauteur 15 mm à l'intérieur du corps tubulaire
cylindrique 4, de diamètre intérieur 52 mm et d'épaisseur 0,5 mm, d'un distributeur,
ce corps 4 étant rempli de produit pâteux 5 jusqu'à 30 à 32 mm de l'extrémité inférieure
ouverte 6 du corps tubulaire 4. Le distributeur est en position renversée pour son
remplissage et sa fermeture par le piston 3, l'extrémité ouverte 6 étant en position
haute. Le voile avant 7 du piston glissant 3 qui est en PE.HD a 0,9 mm d'épaisseur,
il comporte du côté envers un plat central 8 de diamètre 25 mm entouré d'une portion
tronconique 9 à 15° avec le plat 8 s'étendant jusqu'à un diamètre intérieur 48 mm
suivi d'une courte portion cylindrique au pied de laquelle se situe la lèvre périphérique
souple d'étanchéité 10 légèrement évasée. Cette lèvre 10 amincie à son extrémité a
un diamètre intérieur de 51 mm à sa base et un diamètre extérieur de pointe ou diamètre
hors tout de 53,5 mm à l'état libre. La hauteur entre extrémité de la lèvre 10 et
extrémité de la lèvre de guidage semi-rigide 11 à l'arrière du piston glissant 3 est
de 13 mm. Le poussoir 1 a une longueur de 44 mm selon le plan de la figure 2 et une
largeur de 14 mm selon le plan de la figure 1 perpendiculaire au plan de la figure
2, les raccordements entre longueur et largeur se faisant selon un rayon de 7 mm.
La zone d'appui initial 12 du poussoir sur l'envers 13 du voile 7 est de 8x12 mm.
Lorsque l'engagement du piston glissant 3 sera plus prononcé, la pression de l'air
emprisonné 14 augmentant sur sa face avant, des zones d'appui supplémentaires apparaîtront
par suite de la déformation du voile avant 7, correspondant à des points tels que
15 et 16 repérés sur la face avant du poussoir 1 (figure 2). La largeur de la zone
d'appui variera de moins de 1 mm en raison des rayons de courbure faibles des surfaces
bordant la zone d'appui initial de largeur 8 mm, selon la vue de la figure 1. La plage
d'appui du poussoir, en dynamique ou efficace, a alors environ 8,5x40 mm, alors que
le diamètre de l'opercule ou voile avant 7 du piston 3 est de 50 mm.
[0020] Le poussoir 1 a été introduit dans le coprs 4 à 60 mm/s et arrêté lorsque son avant
était 46 mm plus bas que l'extrémité ouverte 6 du corps tubulaire 4. On a constaté
qu'à partir de mi-chemin de cette descente de l'air était expulsé le long de la paroi
intérieure du corps cylindrique 4. On a ensuite repris l'avance à 15 mm/s en arrêtant
le piston glissant 3 8mm plus bas. On a constaté que le produit pâteux avait été refoulé
dans la chambre de compression du distributeur sans qu'il y ait d'échappement de ce
produit sur le pourtour du piston 3, et que ensuite le vidage du distributeur n'a
donné aucune bulle ou irrégularité imputable à de l'air occlus. L'interprétation est
la suivante : l'air résiduel est efficacement expulsé par le mécanisme de l'invention
même sur une petite distance, et l'étanchéité au produit pâteux due à la lèvre périphérique
10 est ensuite rétablie pour le refoulement de ce produit pâteux 5.
Exemple 2
[0021] Les figures 3 à 5 illustrent la mise en oeuvre de l'invention dans le cas d'un piston
glissant 30 comportant un puits central 17 de diamètre intérieur 8 mm sur sa face
avant. Le poussoir 100 fixé à la tige d'introduction 20 a une section axiale en U
de largeur 8 mm et de longueur hors tout 48 mm, ses deux branches d'appui 18 et 19
étant écartées de 12 mm (figure 5). La figure 4 montre le poussoir 100 en appui sur
la face envers 21 du piston 30 et le déformant par suite de l'augmentation de pression
de l'air 14 emprisonné entre le piston 30 et le corps tubulaire de diamètre intérieur
51 mm. Ce poussoir 100 introduit à 20 mm/s et arrêté au sein du produit pâteux donne
comme le précédent une bonne évacuation de l'air qui est emprisonné entre le piston
glissant 30 et le produit pâteux 5.
Exemple 3
[0022] La figure 6 représente un dispositif d'introduction comportant une pièce annulaire
4 d'entrée 22 fixée à des tiges de manoeuvre 23 la mettant en place sur l'extrémité
d'un corps de distributeur, cette pièce 22 comportant une surface intérieure tronconique
24 dont l'extrémité inférieure 25 a un diamètre intérieur de 50,8 mm, et ayant un
centrage assuré par sa jupe extérieure 26. Des passages d'air 27 ayant la forme de
chambrages faisant communiquer l'extérieur du corps tubulaire 4 avec l'interstice
28 compris entre le voile intérieur tronconique 29 de la pièce 22 et ce corps 4 sont
prévus sur le pourtour de cette pièce annulaire 22.
[0023] On a utilisé cette pièce d'entrée 22 pour introduire des pistons glissants 3 dans
des corps 4 jusqu'à 1 à 2 mm du produit pâteux, en les poussant avec un poussoir circulaire
de diamètre 30 mm à 60 mm/s, puis on a utilisé en reprise un poussoir identique à
celui de l'Exemple 1 en refoulant le produit pâteux à 20 mm/s jusqu'à 3 à 4 mm à partir
de son niveau de remplissage. L'utilisation des distributeurs ainsi pré-amorcés n'a
donné aucune irrégularité.
[0024] Les deux phases d'introduction qui précèdent peuvent être réalisées avec un même
poussoir 1 selon l'invention (figure 6) moyennant une commande appropriée 2 et 31.
APPLICATIONS
[0025] L'invention s'applique principalement à des distributeurs de produits cosmétique,
pharmaceutique, hygiénique et alimentaires.
1. Procédé d'introduction d'un opercule (7) à coulissement étanche dans un corps tubulaire
cylindrique (4) à l'aide d'un moyen de poussée (1; 100) appuyant sur la face envers
(13;21) de l'opercule (7), caractérisé en ce que on appui ledit moyen de poussée (1;
100) sur ladite face envers (13;21) de façon à obtenir un pliage dudit opercule (7)
lorsque la pression de l'air emprisonné (14) dans ledit corps (4) augmente, cet air
emprisonné (14) s'échappant alors entre l'opercule (7) et ledit corps (4).
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit opercule (7) est la partie
frontale (7) d'un piston glissant (3;30), les moyens de coulissement étanche dudit
opercule étant constitués par une lèvre périphérique évasée souple (10) de diamètre
hors tout à l'état libre supérieur au diamètre de coulissement dudit corps tubulaire
(4).
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel ledit opercule
(7) est circulaire, la plage d'appui dudit moyen de poussée comprenant des zones d'appui
initial (12) sur ladite face envers de l'opercule et des zones (15;16) écartées initialement
de moins de 1,5 mm de ladite face envers (13), ladite plage d'appui ayant une longueur
hors tout au moins égale à 0,6 fois le diamètre hors tout dudit opercule (7), et une
largeur hors tout au plus égale à 0,5 fois ledit diamètre hors tout.
4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel ladite largeur hors tout de ladite
plage d'appui est comprise entre 0,1 fois et 0,4 fois ledit diamètre hors tout.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, dans lequel ledit opercule
comporte un creux central (17) débouchant sur sa face avant, ladite plage d'appui
du moyen de poussée (100) comprenant des zones d'appui situées de part et d'autre
dudit creux central (17).
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 dépendant de la revendication
2, dans le cas où ledit corps tubulaire (4) contient un produit liquide crémeux ou
pâteux (5) et dans lequel on rétreint progressivement ladite lèvre périphérique (10)
de ladite partie frontale (7) du piston glissant (3;30) à un diamètre inférieur d'au
moins 0,6 mm au diamètre de coulissement dudit corps tubulaire (4) au début de l'enfoncement
dudit piston glissant (23;30), la vitesse de poussée dudit piston étant alors supérieure
à 40 mm/s, de façon à assurer l'évacuation de l'air emprisonné (14) dès le début dudit
enfoncement.
7. Procédé selon la revendication 6, dans lequel on diminue ensuite ladite vitesse
de poussée jusqu'à moins de 30 mm/s, à partir d'une distance entre ledit piston glissant
(3;30) et le produit contenu (5) au moins égale à 1 mm.
8. Procédé selon la revendication 7, dans lequel la vitesse de poussée est comprise
entre 10 et 30 mm/s à l'approche du produit contenu (5) ledit corps tubulaire (4)
appartenant à un distributeur de produit crémeux ou pâteux comprenant des moyens de
distribution, l'enfoncement du piston (3;30) étant poursuivi jusque dans ledit produit
pour amorcer la distribution.
9. Dispositif d'introduction d'un piston glissant de façon étanche (3) à l'intérieur
du corps tubulaire (4) cylindrique d'un récipient, la partie frontale (7) dudit piston
glissant (3) étant bordée d'une lèvre périphérique évasée souple (10) entrant avec
forcement dans ledit corps tubulaire (4), ledit dispositif comprenant des moyens d'enfoncement
(1) dudit piston dans ledit corps (4), ces moyens appuyant sur la face envers (13)
de ladite partie frontale (7) dudit piston (3), caractérisé en ce que lesdits moyens
(1) appuient sur ladite face envers (13) de façon à obtenir un pliage de ladite partie
frontale (7) lorsque la pression de l'air (14) qu'elle emprisonne augmente, cet air
pouvant alors s'échapper entre ladite lèvre (10) et le corps cylindrique (4).
10. Dispositif selon la revendication 9 et comprenant en outre une pièce annulaire
(22) pouvant se placer à l'extrémité ouverte (6) dudit corps tubulaire (4) et comportant
une surface intérieure tronconique (24) permettant le rétreint de ladite lèvre évasée
(10) dudit piston glissant (3) à un diamètre inférieur d'au moins 0,6 mm au diamètre
de coulissement dudit corps cylindrique (4), ladite pièce (22) comportant alors des
passages d'air (27) entre ladite surface tronconique (24) et ledit corps tubulaire
(4), ledit dispositif comportant des moyens de déplacement (23) de ladite pièce annulaire
(22) permettant sa mise en place pour ledit rétreint et son dégagement pour l'extraction
dudit récipient bouché par ledit piston glissant (3).
11. Dispositif selon la revendication 10, utilisé pour un distributeur de produit
crémeux ou pâteux et comportant des moyens de réglage et de commande (2 et 31) de
la vitesse d'enfoncement du piston à plus de 40 mm/s à l'entrée du corps tubulaire
(4) et jusqu'à 1 à 5 mm de distance entre ledit piston glissant (3) et le produit
(5) contenu dans ledit corps (4), puis entre 10 et 30 mm/s jusqu'au produit contenu
(5), lesdits moyens (2 et 31) comportant des moyens d'arrêt dudit piston glissant
(3) dans ledit produit (5) à un niveau choisi correspondant à l'amorçage des moyens
de distribution du distributeur.