[0001] La présente invention concerne un système électronique permettant à un dispositif
de détection électronique de s'autosurveiller, c'est-à-dire de détecter automatiquement
toute panne ou anomalie affectant son fonctionnement et de réagir dans ce cas d'une
façon préalablement déterminée.
[0002] Un système d'autosurveillance de ce genre peut être incorporé, par exemple, dans
un détecteur d'ouverture pour porte automatique, dans un détecteur d'intrusion pour
des applications de surveillance ou de contrôle d'accès ou dans un détecteur pour
applications industrielles, bref dans toute application pour laquelle la sécurité
d'utilisation exige une information liée au bon état de fonctionnement du détecteur.
[0003] On connaît des détecteurs électroniques comprenant un émetteur pour émettre des ondes
ou des radiations, par exemple des ondes hyperfréquences, ultrasonores ou des radiations
infrarouges, et un récepteur pour capter les ondes réfléchies ou le rayonnement diffus
réfléchi par un obstacle situé dans le champ spatial couvert de manière à produire
un signal de détection en fonction de l'intensité réfléchie.
[0004] La plupart des détecteurs connus à ce jour sont des détecteurs de mouvement ou de
présence qui activent leur circuit de sortie en cas de détection. En cas de panne,
il est courant que le signal de sortie fourni ne soit pas affecté par l'incident,
ou ne le soit que partiellement. Dans des applications où, par exemple, la sécurité
des personnes est en jeu, cette omission peut être dommageable et entraîner des conséquences
incalculables.
[0005] Un premier exemple est celui des dispositifs pour la commande d'ouverture de porte
automatique. Un détecteur de mouvement réagit à tout mouvement dans le champ de détection
et génère un signal de commande pour l'ouverture de la porte. De même, un détecteur
de présence réagit à toute variation d'ondes ou de radiations réfléchies, correspondant
à la présence d'un obstacle et génère un signal de commande pour l'ouverture de la
porte.
[0006] Dans bien des cas, la panne de l'un ou l'autre composant constituant le détecteur
rend celui-ci inopérant et le défaut ne peut être constaté qu'à la prochaine utilisation.
Cela constitue une nuisance pour l'utilisateur qui se trouve alors bloqué par une
porte automatique constamment fermée.
[0007] Il est clair que la défaillance d'un détecteur pour ouverture de porte automatique
peut avoir des conséquences tragiques en cas de panique provoquée par un incident
grave à l'intérieur du bâtiment. C'est la raison pour laquelle certaines législations
nationales imposent, dans des bâtiments abritant par exemple plus de cinq cents personnes,
que les portes automatiques soient équipées de dispositifs mécaniques de débrayage
autorisant l'ouverture par poussée en cas de panne d'un quelconque élément de l'automatisme.
Le désavantage de ce genre de dispositif est le prix, nettement plus élevé que pour
une solution plus classique.
[0008] Certaines législations nationales autorisent cependant l'utilisation de portes automatiques
classiques, non débrayables mécaniquement, pour autant que les éléments constitutifs
de l'automatisme, y compris les détecteurs d'ouverture, soient autosurveillés, c'est-à-dire
capables de détecter toute panne les concernant et de provoquer l'ouverture de la
porte.
[0009] Un second exemple est celui des dispositifs de surveillance (systèmes de sécurité
contre le vol, par exemple). Un détecteur de mouvement ou de présence réagit à tout
mouvement ou à toute présence dans le champ de détection et entraîne la mise en alarme
de l'installation. Bien que des circuits de détection de sabotage soient utilisés
classiquement, dans bien des cas, la panne de l'un ou l'autre composant constituant
le détecteur rend celui-ci inopérant et le défaut ne peut être constaté que lors des
opérations de maintenance de l'installation. Cela constitue un risque pour l'utilisateur
qui se croit protégé alors que son installation n'est que partiellement opérationnelle.
Il est clair que la défaillance non signalée d'un détecteur d'intrusion peut avoir
des conséquences dommageables, la voie étant ouverte au candidat intrus.
[0010] Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients et défaillances
évoqués ci-dessus et de permettre à tout dispositif de détection électronique de s'autosurveiller,
de détecter automatiquement toute défaillance qui affecte son fonctionnement et de
réagir immédiatement de façon appropriée et fiable.
[0011] Suivant l'invention, il est proposé un procédé pour assurer l'autosurveillance d'un
dispositif de détection électronique comprenant un émetteur de radiations dans un
champ de détection, un récepteur pour recevoir les radiations réfléchies par un obstacle
se trouvant dans le champ de détection et produire un signal de détection, et un organe
de commutation répondant au signal de détection, procédé suivant lequel le signal
de l'émetteur est modulé par un signal pulsé de manière que le signal de détection
soit constitué d'un signal ayant la fréquence du signal pulsé lorsqu'aucun obstacle
ne se trouve dans le champ de détection et qu'il soit constitué d'un signal ayant
la fréquence du signal du récepteur lorsqu'un obstacle se trouve dans le champ de
détection.
[0012] L'invention a également pour objet un dispositif de détection électronique comprenant
un émetteur de radiations dans un champ de détection, un récepteur pour recevoir
les radiations réfléchies par un obstacle se trouvant dans le champ de détection,
et en outre un générateur de signal pulsé pour moduler les radiations émises par l'émetteur,
un moyen pour recevoir le signal de détection et produire un premier signal ayant
la fréquence du signal pulsé de contrôle lorsqu'aucun obstacle n'est détecté dans
le champ de détection et pour produire un second signal ayant la fréquence du signal
du récepteur lorsqu'un obstacle est détecté dans le champ de détection et des moyens
connectés pour recevoir lesdits premier et second signaux afin de produire un signal
de commande ayant un premier état en réponse audit premier signal et ayant un second
état en réponse audit second signal, le signal de commande servant à actionner un
organe de commutation.
[0013] Grâce à l'invention, la défaillance de tout circuit actif ou passif dans un dispositif
se trouve automatiquement détectée, entraînant immédiatement la commuta tion du
circuit de sortie et permettant ainsi les actions appropriées, ces dernières étant
liées à la fonction du dispositif. Il est bien entendu que les défaillances de l'alimentation
du dispositif sont également détectées. Par exemple, un détecteur pour ouverture
de porte automatique forcera l'ouverture de la porte commandée en cas de défaillance
du capteur tandis qu'un détecteur de surveillance, en cas de défaillance, émettra
une mise en garde ou une alarme.
[0014] L'invention est exposée plus en détail dans ce qui suit à l'aide des dessins ci-annexés.
La figure 1 est un schéma par blocs d'un dispositif de détection exemplaire sans système
d'autosurveillance.
La figure 2 est un schéma par blocs d'un mode d'exécution exemplaire d'un dispositif
de détection incorporant le système d'autosurveillance selon l'invention.
[0015] Le dispositif représenté à la figure 1 est un dispositif hyperfréquence exemplaire
utilisable comme détecteur pour ouverture de porte automatique ou comme détecteur
d'intrusion, mais non muni d'un système d'autosurveillance.
[0016] Un circuit émetteur, connu en soi, comprend une diode Gunn 12 placée dans une cavité
accordée; polarisée convenablement par un circuit d'alimentation 11, la diode Gunn
génère un signal hyperfréquence qui est rayonné dans l'espace grâce à une antenne
cornet.
[0017] Tout objet ou toute personne en mouvement devant le détecteur réfléchit une partie
de l'onde incidente; cette onde réfléchie est captée par l'antenne et mé langée avec
l'onde incidente grâce à une diode Schottky 13 placée dans un guide d'ondes situé
entre la cavité et l'antenne. En conséquence et selon l'effet Doppler, un signal basse
fréquence est disponible aux bornes de la diode de mixage 13. La fréquence du signal
Doppler est proportionnelle à la vitesse de l'obstacle détecté et son amplitude est
proportionnelle à la taille de l'objet.
[0018] Le signal Doppler est présenté à l'entrée d'une cellule d'amplification 14 dont
la bande-passante, par exemple de 5 à 150 Hz, a été déterminée pour correspondre
aux vitesses des obstacles à détecter.
[0019] La forme d'onde 100 montre une tranche temporelle au cours de laquelle apparaît un
signal Doppler utile. Après amplification, le signal Doppler passe dans une cellule
15 de mise en forme; il en ressort un signal carré 101 qui correspond au signal d'entrée
100. Ce signal est ensuite intégré dans une cellule 16 et transformé en signal croissant
en escalier 102.
[0020] Un comparateur 17 permet d'attribuer une valeur binaire (0/1) à un signal de sortie
dont la forme d'onde est montrée en 103. Le signal 103 commande l'étage de sortie
18 actionnant le relais 19 dont le contact de sortie 190 est connecté au dispositif
à commander, par exemple le mécanisme d'une porte automatique.
[0021] Il est clair que la défaillance d'un ou de plusieurs composants du circuit de la
figure 1 entraîne l'arrêt du fonctionnement du détecteur sans signalisation particulière
et sans mise en sécurité du dispositif commandé. Par exemple, la défaillance de la
diode Gunn 12 ou de la diode Schottky 13 est telle qu'aucun signal ne parvient plus
à la chaîne de mesure et que l'étage de sortie reste perpétuellement inactif, cela
avec les conséquences évoquées plus haut. De même, comme second exemple, la défaillance
du circuit d'intégration 16 empêche le signal utile d'atteindre le niveau de commutation
du comparateur 17 de telle sorte que l'étage de sortie reste également inactif.
[0022] Un dispositif de détection dont un exemple est décrit ci-dessus doit voir son agencement
profondément modifié afin de lui conférer la fonction supplémentaire d'autosurveillance
recherchée.
[0023] Le principe général qui est à la base de l'invention est la génération d'impulsions
de controle en amont du circuit et le contrôle de leur présence en fin de circuit.
Une interconnexion judicieuse des composants est nécessaire afin que les impulsions
de contrôle transitent dans tous les composants du circuit.
[0024] La figure 2 ci-annexée montre un schéma par blocs d'un dispositif hyperfréquence
exemplaire utilisable comme détecteur pour ouverture de porte automatique ou comme
détecteur d'intrusion, mais incorporant l'invention de manière à assurer, outre sa
fonction normale, celle d'autosurveillance.
[0025] Un circuit émetteur, connu en soi, comprend une diode Gunn 22 placée dans une cavité
accordée; polarisée convenablement par un circuit d'alimentation 21, la diode Gunn
génère un signal hyperfréquence qui est rayonné dans l'espace grâce à une antenne
cornet. Cependant, selon l'invention, une cellule oscillateur-modulateur 25 constitue
un générateur de signal pulsé connecté pour moduler la diode Gunn 22 en amplitude
par un signal carré à une fréquence de 20 kHz par exemple. En conséquence, le signal
rayonné dans l'espace est également modulé et cette modulation est captée par la
diode Schottky 23 lorsque le signal a été réfléchi par l'environnement ou par un obstacle
à détecter.
[0026] Le signal capté est amplifié dans une cellule d'amplification et de filtrage 24,
dont la caractéristique est le gain variable en fonction de la fréquence : par exemple
40 dB pour la bande de fréquences comprises par exemple entre 5 Hz et 200 Hz et 20
dB pour la bande de fréquences comprises par exemple entre 200 Hz et 22 kHz; de toutes
façons, le gain pour la bande de fréquences correspondant à la fréquence Doppler (par
exemple 5 à 200 Hz) est toujours nettement plus élevé que le gain pour la bande des
fréquences allant jusqu'à la fréquence de contrôle ou au-delà.
[0027] Au repos, c'est-à-dire en l'absence d'obstacle à détecter, on obtient à la sortie
de la cellule d'amplification et de filtrage 24 un signal dont la forme d'onde est
figurée en 201 et dont la fréquence est la même que celle du signal pulsé 200.
[0028] Lorsqu'un obstacle mobile se présente devant le détecteur, un signal Doppler de
faible fréquence est disponible aux bornes de la diode Schottky 23 et l'on obtient
à la sortie de la cellule d'amplification et de filtrage 24 un signal dont la forme
d'onde est figurée en 202 et dont la fréquence est la même que celle du signal du
récepteur 23, c'est à-dire un signal résultant de la superposition de la modulation
à la fréquence de contrôle. La caractéristique de la cellule d'amplification et de
filtrage 24 est telle que l'amplification du signal Doppler est de loin supérieure
à l'amplification du signal modulé à 20 kHz et que, par rapport à une tension de référence,
le signal modulé à 20 kHz soit toujours du même signe que le signal Doppler qu'il
affecte. De cette façon, la modulation à 20 kHz peut être réjectée du signal Doppler
par comparaison avec une tension de référence. La sortie de la cellule d'amplification
et de filtrage 24 est connectée à l'entrée négative (-) d'un comparateur 26 tandis
que l'entrée positive (+) du comparateur 26 se voit appliquer une tension de référence.
[0029] Lorsqu'aucun obstacle ne se trouve détecté dans le champ de détection, le signal
201 à l'entrée négative du comparateur 26 produit à la sortie du comparateur un signal
203 ayant la fréquence du signal pulsé 200. Lorsqu'un obstacle est détecté dans le
champ de détection, le signal 202 produit à la sortie du comparateur 26, un signal
204 ayant la fréquence du signal Doppler.
[0030] La sortie du comparateur 26 est appliquée à l'entrée d'une bascule monostable 27
dont la fonction principale est de calibrer le rapport cyclique des impulsions; les
impulsions à 20 kHz sont transformées en impulsions régulières comme le montre la
forme d'onde figurée en 205, tandis que les flancs montants du signal Doppler sont
transformés en impulsions courtes, de l'ordre de 25 microsecondes de durée par exemple,
comme figuré en 206.
[0031] On déduit aisément des formes d'ondes 205 et 206 que la valeur moyenne du signal
205, correspondant à des périodes au cours desquelles aucun obstacle n'a été détecté,
est largement supérieure à la valeur moyenne du signal 206 correspondant à des périodes
au cours desquelles un obstacles a été détecté.
[0032] Le signal de sortie de la bascule 27 est injecté dans une cellule 28 qui permet l'alimentation
des relais de sortie. La cellule 28 comprend par exemple un transistor à effet de
champ 31, type Mosfet, commandé par le signal impulsionnel et qui module le primaire
d'un transformateur 32, le secondaire de ce transformateur étant connecté à une cellule
de filtrage 33.
[0033] Il est clair qu'un signal dont la forme d'onde est figurée en 205 est transformé
à la sortie de la cellule 28 en un signal continu ayant un premier état 207 et ayant
un niveau de tension suffisant pour maintenir les relais de sortie activés; cet état
207 correspond aux périodes où aucun obstacle n'est détecté, de telle sorte que les
relais restent activés lorsque le détecteur est au repos.
[0034] D'autre part, un signal dont la forme d'onde est figurée en 206 est transformé à
la sortie de la cellule 28 en un signal continu ayant un second état 208 et ayant
un niveau de tension pratiquement nul qui ne permet pas de maintenir les relais de
sortie activés. Cet état 208 correspond aux périodes de détection d'un obstacle de
telle sorte que les relais sont désactivés lors de la détection. Les relais de sortie
29 commandent un organe de commande d'ouverture de porte ou un dispositif d'alarme
par exemple. D'autres modes de réalisation de la cellule 28 sont bien entendu possibles,
la solution décrite n'étant qu'un exemple nullement limitatif.
[0035] Un circuit redondant au niveau des relais de sortie 29 et de leurs contacts permet
de garder le système opérationnel lorsqu'un contact de sortie est défaillant. En
effet, si l'un des groupe de contacts 30a et 30b reste bloqué dans un état permanent,
l'alimentation des relais 29 est interrompue, soit immédiatement, soit après la prochaine
détection, empêchant ainsi définitivement l'activation des relais.
[0036] L'agencement selon l'invention permet au dispositif de s'autosurveiller; en effet,
l'agencement proposé permet aux impulsions générées en amont de transiter dans toutes
les parties du circuit, jusqu'à la détection en fin de ligne. D'autre part, la transformation
des impulsions en niveau de tension suffisant pour activer les relais de sortie est
telle que, lorsque ces impulsions disparaissent, soit au cours d'une détection, soit
à cause de la défaillance d'un composant quelconque, les relais de sortie ne sont
plus alimentés et transmettent l'information en commutant. Il est évident qu'en l'absence
d'alimentation, les relais de sortie commutent également et que la sécurité étant
positive, la coupure du câble de liaison entre les contacts de sortie et l'organe
commandé est également détectée. Enfin, la redondance au niveau des relais de sortie
et de leurs contacts permet de renforcer la sécurité de l'étage de sortie.
[0037] Le mode de réalisation de l'invention décrit dans ce qui précède est un exemple donné
à titre illustratif et l'invention n'est nullement limitée à cet exemple. Toute modification,
toute variante et tout agencement équivalent doivent être considérés comme compris
dans le cadre de l'invention.
1. Procédé pour assurer l'autosurveillance d'un dispositif de détection électronique
comprenant un émetteur (22) de radiations dans un champ de détection, un récepteur
(23) pour recevoir les radiations réfléchies par un obstacle se trouvant dans le champ
de détection et produire un signal de détection, et un organe de commutation (29)
répondant au signal de détection, caractérisé en ce que le signal de l'émetteur (22)
est modulé par un signal pulsé (200) de manière que le signal de détection soit constitué
d'un signal (201) ayant la fréquence du signal pulsé (200) lorsqu'aucun obstacle
ne se trouve dans le champ de détection et qu'il soit constitué d'un signal (202)
ayant la fréquence du signal du récepteur (23) lorsqu'un obstacle se trouve dans
le champ de détection.
2. Dispositif de détection électronique comprenant un émetteur (22) de radiations
dans un champ de détection, un récepteur (23) pour recevoir les radiations réfléchies
par un obstacle se trouvant dans le champ de détection et produire un signal de détection,
et un organe de commutation (29) répondant au signal de détection, caractérisé en
ce qu'il comprend en outre un générateur de signal pulsé (25) pour moduler les radiations
émises par l'émetteur (22);
un moyen (26) pour recevoir le signal de détection (201, 202) et produire un premier
signal (203) ayant la fréquence du signal pulsé de contrôle (200) lorsqu'aucun obstacle
n'est détecté dans le champ de détection et pour produire un second signal (204)
ayant la fréquence du signal du récepteur lorsqu'un obstacle est détecté dans le champ
de détection, et des moyens (27, 28) connectés pour recevoir lesdits premier et second
signaux (203, 204) afin de produire un signal de commande ayant un premier état (207)
en réponse audit premier signal (203) et ayant un second état (208) en réponse audit
second signal (204), le signal de commande (207, 208) servant à actionner l'organe
de commutation (29).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen (26) recevant
le signal de détection est constitué d'un comparateur ayant une première entrée (-)
connectée pour recevoir le signal de détection et ayant une seconde entrée (+) connectée
pour recevoir une tension de référence.
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (27, 28)
recevant lesdits premier signal (203) et second signal (204) comprennent une bascule
monostable (27) suivie d'une cellule de filtrage (28).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la cellule de filtrage
(28) est constituée d'un transistor de commutation (31) modulant l'enroulement primaire
d'un transformateur (32), l'enroulement secondaire dudit transformateur étant connecté
à une cellule de filtrage (33).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le signal du récepteur (23) est amplifié dans un amplificateur (24) ayant
un gain plus élevé pour la bande de fréquences du signal modulé (202) que pour la
bande de fréquences du signal de contrôle (201).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce
que l'organe de commutation (29) commandé par le signal de commande est constitué
de deux organes connectés en parallèle.