[0001] La présente invention concerne une antenne transportable pour une station mobile
terrienne de télécommunications, permettant de transmettre et de recevoir notamment
des images, du son et des données avec un satellite de télécommunications. En particulier,
elle est utilisée pour des reportages lointains afin de retransmettre des images de
télévision et d'échanger des communications téléphoniques avec une régie de télévision
en métropole.
[0002] Actuellement, les antennes mobiles connues, compte-tenu de leur forme et de leurs
équipements d'assise au sol, ne pèsent jamais moins de deux tonnes et ne sont pas
démontables dans des conditions satisfaisant un transport rapide, par aéronef sur
site d'intervention dans des conditions économiquement raisonnables. Il en est de
même, d'ailleurs, pour les équipements électroniques associés à l'antenne, qui sont
confinés dans un abri de protection technique, dit shelter, de grande taille dont
l'encombrement et le poids sont pénalisants.
[0003] En outre, les poids et encombrement des équipements et de l'antenne ont contribué,
par leur coût, à empêcher toute réalisation de reportages d'images et sons à longue
distance. Les utilisateurs de telles antennes, au premier rang desquels les chaînes
de télévision et les clients privés, ont toujours considéré comme impossible la réalisation
de tels reportages.
[0004] Il convient de souligner que le principal inconvénient de ces antennes connues réside
dans le fait que celles-ci ne sont pas démontables en des pièces relativement petites
permettant leur regroupage dans des colis facilement transportables dans des soutes
d'avions de grande ligne. En effet, le réflecteur et le châssis, du genre treillis
irrégulier de tubes, ne sont pas complètement séparables l'un de l'autre. L'ensemble
réflecteur-châssis est démontable en quelques parties de réflecteur-châssis dont ces
formes sont diverses et non standards et qui sont très volumineuses. Ces parties ont
des dimensions excédant les longueur, largeur et hauteur maximales de 3,07 m, 1,8
m et 1,6 m requis pour des colis introduits dans des soutes d'avion de grande ligne.
Dans ces conditions, ces antennes connues peuvent être aérotransportées par des avions
dits cargos qui sont affrétés spécialement et dont les horaires sont tout à fait irréguliers.
Ceci entraîne un temps d'immobilisation des équipements et de l'antenne beaucoup plus
long que le temps nécessaire au transport de l'équipe de reportage séparé de celui
de l'antenne et à l'accomplissement du reportage. Dans certains cas, les équipements
et l'antenne ne peuvent même pas être acheminés par avion ou hélicoptère de petite
taille jusqu'au site précis où a lieu le reportage en direct.
[0005] Par ailleurs, les antennes existantes et démontables, déjà trop lourdes, ont un diamètre
relativement petit et donc des performances radioélectriques insuffisantes. La source
hyperfréquence de l'antenne doit donc offrir une puissance très élevée à l'émission
pour atteindre les objectifs de qualité requis pour la retransmission du reportage.
Cette forte puissance obère à son tour les qualités de transportabilité des équipements
et de l'antenne et le coût d'acheminement et de service humain, dans la mesure où
la source hyperfréquence doit être plus puissante et donc les équipements électroniques
doivent être plus lourds. En particulier, les équipements requièrent une alimentation
électrique de puissance très élevée, augmentant l'encombrement et le poids de l'ensemble.
[0006] La présente invention a donc pour but de réaliser une antenne légère, facilement
démontable en diverses pièces de faible encombrement, et donc aisément aérotransportable
tout en faisant appel à une alimentation de puissance électrique relativement faible,
afin de permettre des reportages rapides en tout lieu du globe et pour retransmettre
des images de télévision notamment vers un satellite géostationnaire.
[0007] En particulier, l'antenne selon l'invention peut être transportée dans la soute d'un
avion de grande ligne en même temps que l'équipe de reportage elle-même.
[0008] A cette fin, une antenne notamment pour télécommunications bidirectionnelles avec
un satellite, est telle que définie dans la revendication 1.
[0009] Les éléments de réflecteur et les panneaux du châssis sont chacun inscrits dans un
rectangle prédéterminé, de préférence de 3 m x 1,5 m environ, et sont chacun à structure
en sandwich, composée d'une âme en matière synthétique, ou en nid d'abeille ou en
bois léger, et de faces en carbone. La masse surfacique des éléments de réflecteur
et des panneaux de châssis peut être inférieure à 11 kg/m² environ, et de préférence
de l'ordre de 5 kg/m². Ces caractéristiques dimensionnelles et structurelles permettent
le transport de l'antenne selon l'invention dans une soute d'avion de grande ligne.
Le coût du transport est réduit, compte-tenu du faible poids de l'antenne qui globalement,
y compris avec ses accessoires tels que mât porteur de source, mât de levée en site
et positionneur en azimut, peut être inférieur à 400 kg.
[0010] Les dimensions relativement grandes du réflecteur selon l'invention autorisent une
source hyperfréquence de puissance faible et une source en énergie électrique peu
encombrante et légère.
[0011] Selon une réalisation préférée, l'antenne est du type offset, et donc offre un rendement
plus élevé que les antennes avec réflecteur à symétrie de révolution communément employée.
L'antenne comporte un mât porteur de la source dont une partie inférieure est fixée
latéralement à l'un des panneaux latéraux du châssis et dont une partie supérieure
surplombant le réflecteur est disposée parallèlement et à proximité de l'axe focal
du réflecteur. Ce mât peut pivoter pour être couché sur l'antenne et accéder à la
source.
[0012] L'antenne comprend également des moyens démontables et aérotransportables pour orienter
le réflecteur aussi bien en site qu'en azimut. Pour l'orientation en site du réflecteur
sont prévus un mât de site démontable, de préférence télescopique, ayant une extrémité
reposant sur le sol, un coulisseau coulissant le long du mât de site et articulé à
l'un de panneaux latéraux du châssis, et des moyens pour élever le coulisseau le long
du mât de site. Pour l'orientation azimutale du réflecteur sont prévus deux moyens
de roulement montés à rotation sous l'un des panneaux latéraux du châssis et un chemin
de roulement démontable pour les moyens de roulement.
[0013] Le piètement de l'antenne selon l'invention est donc complètement différent de ceux
traditionnellement employés, du genre tourelle pour l'orientation en azimut et leviers
à vérin montés sur la tourelle pour l'orientation en site. En particulier, le mât
en site selon l'invention autorise à poser le châssis soutenant le réflecteur à-même
le sol.
[0014] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description de plusieurs réalisations préférées de l'invention
en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels:
- la Fig. 1 est une vue schématique de côté longitudinal d'un châssis et d'un réflecteur
d'une antenne selon une première réalisation de l'invention, en position horizontale
;
- la Fig. 2 est une vue de dessus schématique de l'antenne selon la Fig. 1 ;
- la Fig. 3 est une vue de dessus schématique du réflecteur de l'antenne selon la
Fig. 1 ;
- la Fig. 4 est une vue de dessus schématique du châssis conformateur de l'antenne
selon la Fig. 1 ;
- la Fig. 5 est une vue horizontale en coupe prise le long de la ligne V-V de la Fig.
6 montrant une liaison centrale au châssis entre des panneaux internes ;
- la Fig. 6 est une vue verticale en coupe prise le long de la ligne VI-VI de la Fig.
5 ;
- les Figs. 7 et 8 sont des vues de dessus de deux liaisons entre panneaux du châssis
au niveau d'une arête verticale du châssis, respectivement ;
- la Fig. 9 est une vue de dessus d'une liaison entre le milieu d'un petit panneau
latéral et d'un panneaux interne-axial du châssis ;
- la Fig. 10 est une superposition des Figs. 3 et 4 ;
- la Fig. 11 est une vue schématique en perspective du réflecteur sur un moule, et
du châssis retourné et en cours de surmoulage, selon la première réalisation ;
- les Figs. 12 et 13 sont des vues de dessus d'un réflecteur et d'un châssis conformateur
selon une seconde réalisation de l'invention, respectivement ;
- les Figs. 14 et 15 montrent respectivement des vues arrière et de côté longitudinal
d'un mât porte-source selon une première réalisation, respectivement ;
- les Figs. 16 et 17 montrent des vues arrière et de côté longitudinal d'un mât porte-source
selon une seconde réalisation, respectivement ;
- la Fig. 18 est une vue éclatée d'un mât de levée en site de l'antenne ;
- la Fig. 19 montre schématiquement le mât de levée en site partiellement déployé
;
- les Figs. 20 et 21 sont des vues de dessus et de face d'une chape d'articulation
entre le mât de levée en site et un petit panneau latéral du châssis, respectivement
;
- les Figs. 22 et 23 montrent schématiquement l'antenne selon la Fig. 1, avec un axe
focal du réflecteur parallèle et perpendiculaire au sol, respectivement ;
- la Fig. 24 est une vue schématique de dessus d'un positionneur en azimut de l'antenne
;
- la Fig. 25 est une vue latérale d'une poutre de chemin de roulement pour patin-porteur
de châssis, inclus dans le positionneur en azimut ;
- les Figs. 26 et 27 sont des vues verticales et de dessus d'un vérin à vis pour mise
à niveau du chemin de roulement, respectivement ;
- la Fig. 28 est une vue de côté longitudinale d'une bascule pour supporter le chemin
de roulement, selon une variante du positionneur en azimut ; et
- les Figs. 29 et 30 sont des vues schématiques de côté longitudinal et de dessus
de l'antenne selon la Fig. 1, munie d'un positionneur en azimut avec bascule selon
la Fig. 28, respectivement
[0015] Afin de fixer les idées certains constituants et dimensions d'éléments composant
une antenne conforme à l'invention sont indiqués à titre d'exemple dans la description
détaillée ci-après.
[0016] L'antenne selon une réalisation préférée est destinée à transmettre vers un satellite
géostationnaire et à recevoir de ce satellite des signaux de télécommunications SHF
en onde centimétrique, et plus particulièrement des signaux en bande C, respectivement
compris entre 3,1 et 4,2 GHz, et 5,925 et 6,425 GHz. Les signaux de télécommunications
peuvent supporter à la fois des images, du son et des données informatiques.
[0017] Comme montré schématiquement aux Figs. 1 et 2, l'antenne d'émission et de réception
comprend essentiellement cinq ensembles démontables, savoir un réflecteur parabolique
1, un châssis-conformateur 2, un mât porteur 3 d'une source hyperfréquence 4, un mât
de levée en site 5, et un positionneur en azimut 6.
[0018] L'antenne est du type à source hyperfréquence décentrée, dite "antenne offset". Le
réflecteur 1 est une portion sans symétrie de révolution et à contour sensiblement
elliptique d'un paraboloïde de révolution. La projection du réflecteur sur un plan
focal perpendiculaire à l'axe F′F du paraboloïde est un cercle de projection passant
à proximité du foyer f du paraboloïde. Une antenne offset présente l'avantage que
le mât porteur 3 de la source 4 réduit les pertes par effet de masque et peut comporter
une seule branche porteuse qui est alignée avec l'axe focal, ce qui augmente le rendement
de l'antenne.
[0019] Le réflecteur d'antenne 1 présente ainsi un contour sensiblement elliptique avec
une excentricité très petite. Comme montré en vue de dessus à la Fig. 3, X′X et Y′Y
désignent des petit et grand axes du contour elliptique dans le plan d'ouverture du
réflecteur. Le diamètre du cercle de projection est de 5,50 m environ, et le réflecteur
1 est vu du foyer f où se trouve la source hyperfréquence 4, sous un angle au sommet
de 2x40°=80° environ. Les largeur et longueur du réflecteur suivant les axes X′X et
Y′Y sont de l'ordre de 5,4 m et 5,9 m, ce qui correspond à une surface d'environ 25m².
[0020] Le réflecteur 1 est démontable en huit éléments minces paraboliques, dits pétales
11₁ à 11₈. Les contours des pétales sont délimités d'une part par le petit axe X'X
du réflecteur et deux segments parallèles au petit axe X′X et distants de celui-ci
d'un quart du grand axe Y′Y, et d'autre part par le grand axe Y′Y lui-même. La continuité
de la surface du réflecteur est assurée par les jonctions bord à bord des pétales
11₁ à 11₈ suivant leurs bords parallèles aux axes X′X et Y′Y. Les pétales, et donc
le réflecteur, sont minces, c'est à dire sont d'épaisseur faible et uniforme ce qui
facilite leur empilage.
[0021] Comme cela apparaît à la Fig. 3, le réflecteur est en fait composé de quatre pétales
centrales quasi-identiques 11₁ à 11₄ partagées par les axes X′X et Y′Y et de quatre
pétales quasi-identiques 11₅ à 11₈ situées aux extrémités du grand axe Y′Y, ce qui
facilite non seulement le coût de la construction du réflecteur, mais également l'empilage
des pétales lorsque le réflecteur est démonté. En outre, les paires de pétales 11₅
et 11₆, et 11₇ et 11₈ aux extrémités du grand axe Y′Y comportent des débords trapéizoïdaux
12₁ et 12₂ pour former des appuis du réflecteur sur le châssis 2, comme on le verra
dans la suite. Chaque pétale a une surface d'environ 3 m².
[0022] Chacune des pétales 11₁ à 11₈ est constituée d'un panneau curviligne stratifié du
type à structure en sandwich. Chaque panneau comprend une âme qui peut être en matière
synthétique thermoformable, telle que mousse de polyméthyméthacrylate (PMMA), ou en
nid d'abeille, ou en bois léger tel que balsa rendu étanche par injection de résine.
La mousse peut être renforcée de fibres de carbone ou de fibres de verre. Les deux
faces de l'âme sont recouvertes par une ou plusieurs couches de fibres de carbone
imprégnée de résine époxy qui, grâce à sa dilatation linéaire quasi-nulle, conserve
une géométrie constante optimale à la pétale, quelles que soient les conditions climatiques
qui peuvent varier de -70 °C à +70°C, ou lorsque le réflecteur se trouve pour partie
à l'ombre, pour partie au soleil. La face concave de chaque pétale, constituant une
portion réfléchissante du réflecteur d'antenne, comporte une grille métallique tressée
finement, en aluminium, qui est collée sur les couches de carbone et protégée par
un tissu de Kevlar lui-même recouvert d'une couche de peinture blanche. Selon d'autres
réalisations, la grille métallique et la couche de Kevlar sont supprimées.
[0023] Lorsque les pétales comprennent une âme en balsa, l'épaisseur des pétales est de
14 mm et le réflecteur a une masse totale de 270 kg environ, soit une masse surfacique
de 10,8 kg/m². Pour obtenir la même rigidité en flexion, l'épaisseur des pétales est
de 22 mm lorsque celles-ci sont avec une âme de PMMA, et la masse du réflecteur est
beaucoup plus faible, de l'ordre de 135 kg, soit 5,4 kg/m².
[0024] Selon la réalisation illustrée à la Fig. 4, le châssis-conformateur 2 a la forme
d'un prisme droit à base hexagonale symétrique et irrégulière. Les bases de prisme
sont centrées autour d'un axe Z′Z central au réflecteur 1 et perpendiculaire aux axes
X′X et Y′Y. Les bases de châssis ont un contour résultant de deux trapèzes isocèles
mis tête-bêche le long du petit axe X′X du réflecteur 1. La grande base des trapèzes
colinéaire à l'axe X′X est sensiblement égale à la moitié de la petite base des trapèzes,
et la hauteur des trapèzes est égale à la moitié du grand axe Y′Y du réflecteur 1.
Le châssis 2 résulte de l'assemblage de quatorze panneaux 21₁ à 21₁₄ disposés verticalement
selon la Fig. 4, et donc perpendiculairement à la base inférieure du prisme. Les panneaux
de châssis forment entre eux des mailles triangulaires d'un treillis polyédrique.
Les chants longitudinaux inférieurs des panneaux sont coplanaires à la base inférieure
du prisme du châssis. Les chants supérieurs des panneaux ont un profil curviligne
en conformité avec la face convexe parabolique du réflecteur 1. La structure triangulée
du châssis creux 2 comporte à l'intérieur, six panneaux 21₁ à 21₆ reliant les six
arêtes du châssis au centre Z′Z de celui-ci, deux panneaux 21₇ et 21₈ le long de l'axe
Y′Y, et six panneaux latéraux périphériques 21₉ à 21₁₄ reliant les arêtes du châssis
deux à deux. Les panneaux du châssis sont principalement reliés entre eux au moyen
d'un moyeu central 22 coaxial à l'axe Z′Z, et de six assemblages à trois tubes 23,
24 situés aux arêtes du châssis.
[0025] Les huit panneaux intérieurs 21₁ à 21₈ convergent vers le moyeu d'assemblage central
22. En référence aux Figs. 5 et 6, le moyeu 22 comporte un tube central 221 et deux
flasques circulaires 222 et 223 coaxiaux à l'axe Z′Z. Le flasque 222 est soudé à la
base inférieure du tube 221, tandis que le flasque 223 est monté amovible sur la base
supérieure du tube 221. Sur la face supérieure du flasque inférieur 222 sont soudés
huit tétons pleins coniques de centrage 224 qui sont terminés par des bouts cylindriques
filetés 225. D'une manière analogue, le flasque supérieur amovible 223 comporte huit
tétons creux coniques de centrage 226 soudés dans des trous du flasque 223 et saillant
sous celui-ci. Les tétons inférieurs 224 et supérieurs 226 sont alignés deux à deux
parallèlement à l'axe Z′Z, et sont répartis sur un cercle concentrique à l'axe Z′Z
du tube 221 selon la distribution en étoile des panneaux 21₁ à 21₈. Les petits chants
verticaux de chacun de ces panneaux sont formés par deux tubes 211 venus de moulage,
dont les extrémités comportent des bagues soudées à alésage conique 212 et 213 destinées
à coopérer avec deux tétons coniques alignés 224 et 226. Le téton 224 est maintenu
emboité dans la bague inférieure 212, et le téton 226 est maintenu emboité dans la
bague supérieure 213 au moyen d'une tige creuse 227. L'extrémité inférieure taraudée
228 de la tige 227 est vissée sur le bout 225 du téton inférieur 224. L'extrémité
supérieure de la tige 227 traverse le téton 226 et comporte une tête carrée 229 appliquée
sur la face supérieure du flasque 223. Comme cela apparaît à la Fig. 6, les extrémités
des chants longitudinaux supérieurs des panneaux 21₁ à 21₈ comportent une petite encoche
pour y loger le flasque supérieur 223 sous les pétales jointives de réflecteur 11₁
à 11₄.
[0026] Les assemblages à trois tubes situés aux arêtes du châssis-conformateur 2 sont destinés
à solidariser les petits chants tubulaires externes de trois panneaux selon un montage
sensiblement analogue au moyeu central 22.
[0027] Les deux assemblages 23 situés aux deux arêtes d'extrémité du petit axe X′X sont
identiques, et l'un d'eux pour solidariser les grands panneaux latéraux externes 21₁₁
et 21₁₂ et le panneau interne 21₄ est montré à la Fig. 7. L'assemblage 23 comporte
des flasques inférieur et supérieur oblongs 231 munis chacun de tétons de centrage
coniques respectifs 224, 226 de manière à aligner les tubes voisins 211 des panneaux
21₄, 21₁₁ et 21₁₂ parallèlement au grand axe Y′Y et symétriquement par rapport au
petit axe X′X. Trois tiges creuses 227 rassemblent les deux flasques qui entretoisent
les extrémités de chants longitudinaux des panneaux 21₄, 21₁₁ et 21₁₂.
[0028] Les quatre assemblages 24 situés aux quatre arêtes dans les secteurs délimités par
les axes X′X et Y′Y sont identiques, et l'un deux relatif aux deux panneaux latéraux
externes 21₁₂ et 21₁₃ et au panneau interne 21₅ est montré à la Fig. 8. L'assemblage
24 comporte des flasques inférieur et supérieur 241 ayant chacun trois tétons de centrage
224, 226, comme les flasques d'assemblage 231, mais offrant un profil coudé symétrique
par rapport au panneau interne 21₅. Trois tiges 227 à tête supérieure 229 et extrémité
inférieure taraudée 228 solidarisent les panneaux 21₁₂, 21₁₃ et 21₅ avec les flasques
241.
[0029] Les petits panneaux latéraux externes 21₁₀ et 21₁₃ comportent en leur centre aligné
sur l'axe Y′Y un tube de centrage 211Y noyé lors du moulage et de la fabrication dans
l'âme du panneau. Comme montré à la Fig. 9, pour assembler par exemple l'un 21₁₃ de
ces deux panneaux externes avec le panneau interne correspondant 21₈ colinéaire à
l'axe Y′Y, des flasques oblongs inférieur et supérieur 25 comportent chacun deux tétons
coniques de centrage respectifs 224, 226 qui pénètrent aux extrémités respectives
du tube 211Y central au panneau externe 21₁₃ et du tube extrémal voisin 211 du panneau
21₈. Deux tiges 227 solidarisent les flasques 25 aux panneaux 21₁₃ et 21₈.
[0030] Le châssis-conformateur 2 comporte ainsi 8+(6x3) + (2x2) = 30 ensembles de tube 211
et tige de liaison 227.
[0031] En pratique, la hauteur du moyeu central 22 est d'environ 350 mm, et la hauteur des
assemblages périphériques de panneaux 23, 24 et 25 est d'environ 900 mm.
[0032] Lorsque les panneaux 21₁ à 21₁₄ du châssis-conformateur 2 sont suffisamment épais,
typiquement d'épaisseur 20 mm, les pétales de réflecteur 11₁ à 11₈ sont fixées directement
sur les chants curvilignes supérieurs des panneaux. Chaque pétale est ainsi fixée
sur les panneaux sous-jacents respectifs au moyen de six vis 13 en nylon, typiquement
de diamètre 8 mm, sensiblement équiréparties le long de la périphérie de la pétale,
comme montré aux Figs. 3 et 10. Chaque vis 13 traverse un trou de la pétale et est
vissée dans un insert métallique cylindrique, taraudé et expansible, implanté dans
le chant longitudinal supérieur d'un panneau qui est surmoulé, comme précisé ci-après.
[0033] La structure en treillis à maille triangulée ainsi réalisée confère une très grande
rigidité au châssis 2 tant en flexion qu′au vrillage. Les six panneaux latéraux 21₉
à 21₁₄ soutiennent parfaitement les pétales 11₁ à 11₈, en évitant tout porte-à-faux.
Les vis 13 sont des vis coniques afin d'assurer en permanence un jointage parfait
des pétales bord à bord et d'éviter tout risque d'écrasement lors du montage de celles-ci
par des personnels non qualifiés. L'architecture générale du réflecteur 1 et du châssis
2 raidissant le réflecteur confèrent à l'antenne une excellente tenue aux vents violents.
La présence des panneaux à l'intérieur du châssis ne permet pas aux vents de s'engouffrer
sous le réflecteur.
[0034] Chacun des panneaux 21₁ à 21₁₄ du châssis 2 a également une structure en sandwich
composée d'une âme, de préférence en mousse de PMMA ou bien d'une âme en matériau
identique à celle des pétales, dont les faces sont recouvertes par une ou plusieurs
pellicules en carbone. Pour une âme de panneau en PMMA, la masse du châssis 2 est
approximativement de 160 kg.
[0035] La fabrication du réflecteur 1 et du châssis conformateur 2 tels qu'ils viennent
d'être décrits comporte de préférence les étapes suivantes, en référence à la Fig.
11.
a) A partir d'un moule mâle convexe parabolique MA dont la géométrie, qui n'est pas
à symétrie de révolution, est préalablement contrôlée, le réflecteur d'antenne 1 est
conforme.
b) Les panneaux 21₁ à 21₁₄ sont découpés au profil désiré et en particulier leur chant
supérieur est usiné approximativement en fonction de la face convexe inférieure du
réflecteur 1. Puis les panneaux sont reliés les uns aux autres au moyen du moyeu central
22 et des assemblages à flasques 23, 24 et 25.
c) Le réflecteur d'antenne, toujours sur le moule mâle MA en forme de paraboloïde,
reçoit par-dessus le châssis-conformateur retourné qui est positionné convenablement
sur le réflecteur, comme montré à la Fig. 11. Toutefois, préalablement à la pose du
châssis sur le moule, la face convexe non-active du réflecteur est recouverte d'un
film démoulant, et de la résine époxydique est épandue sur le film, approximativement
aux jonctions correspondantes entre les panneaux et le réflecteur. La résine peut
être largement épandue pour former des cornières surmoulées de largeur déterminée
le long et de chaque côté des chants longitudinaux courbes des panneaux raidisseurs
21₁ à 21₁₄. Ces cornières peuvent servir, dans certaines réalisations, à recevoir
des vis de fixation de pétale, ou servir comme appui des pétales lorsque les panneaux
sont minces.
d) Après thermodurcissement de la résine de surmoulage, les chants longitudinaux concaves
des panneaux de châssis épousent parfaitement la forme parabolique du réflecteur.
La position du châssis sur le réflecteur est précisément repérée, et/ou le cas échéant,
des perçages et contre-perçages entre les cornières 24 du châssis 2 et les pétales
11₁ à 11₈ du réflecteur 1 sont effectuées pour des vis de fixation 13 notamment.
[0036] Il est à noter que l'assemblage par fixation mécanique du réflecteur d'antenne et
du châssis conformateur permet la démontabilité de l'antenne tout en garantissant
la géométrie du réflecteur déterminée lors du moulage. L'opération de surmoulage des
chants des panneaux et éventuellement de cornières ainsi que certains perçages et
contre-perçages doivent être impérativement réalisés avant que le réflecteur d'antenne
ne soit séparé de son moule.
[0037] e) Après démontage du châssis 2 et dépose de ses panneaux, les chants surmoulés des
panneaux sont nettoyés et ébarbés. Puis le réflecteur est découpé au profil désiré
en plusieurs pétales, en l'occurrence huit pétales 11₁ à 11₈.
[0038] L'avantage principal du châssis conformateur démontable indépendamment du réflecteur
d'antenne est d'offrir, après démontage, un volume le plus faible possible qui facilite
le transport des panneaux du châssis conformateur, notamment par avion. La masse de
chacun des éléments, pétales du réflecteur ou panneaux du châssis, n'excède pas 20
kg, et la longueur et la largeur de chacun de ces éléments sont inférieures à 3 m
et 1,5 m, et donc inférieures aux dimensions standards de 3,07 m x 1,8 m de palette
pour avion de grande ligne. Ces caractéristiques confèrent un montage aisé du châssis
et du réflecteur, sans jamais faire appel à des engins de manutention, et des empilages
peu encombrants des éléments.
[0039] D'autres réalisations de structure de châssis à base inférieure polygonale convexe
peuvent être conçues à partir des concepts de fabrication et de démontabilité évoqués
ci-dessus. Les Figs. 12 et 13 montrent un châssis 2a ayant une structure parallélépipédique
pour un réflecteur 1a analogue au réflecteur 1. Le châssis 2a comporte deux paires
de panneaux 21a₁, 21a₂ et 21a₃, 21a₄ alignés suivant les axes X′X et Y′Y et assemblés
par un moyeu central à 4 branches 22a, deux petits panneaux transversaux 21a₅ et 21a₆
parallèles à l'axe X′X et analogues aux panneaux 21₁₀ et 21₁₃, deux paires de panneaux
longitudinaux 21a₇, 21a₈ et 21a₉, 21a₁₀ parallèles à l'axe Y′Y, et quatre panneaux
internes 21a₁₁ à 21a₁₄ reliant deux à deux les milieux des côtés externes du châssis.
Selon une autre variante, les panneaux 21a₁₁ à 21a₁₄ sont alignés deux à deux suivant
les diagonales du rectangle du châssis. Les panneaux sont assemblés par huit paires
de flasques adéquats 23a et 24a. La Fig. 12 montre les emplacements de vis de fixation
13a des pétales 11a₁ à 11a₈ du réflecteur 1a sur des cornières surmoulées sur les
chants longitudinaux supérieurs concaves des panneaux 21a₁ à 21a₁₄, supposés ici minces.
Des cavaliers 14a sont prévus aux jonctions bord à bord des pétales 11a₁ à 11a₈ sur
le contour du réflecteur 1a pour conserver la continuité surfacique du réflecteur
à l'encontre de sa flexion propre.
[0040] Lors du montage du réflecteur et du châssis in situ, les panneaux du châssis sont
disposés à même sur le sol. Puis on procède au montage du mât porte-source 3, du mât
de levée en site 5 et du positionneur en azimut 6.
[0041] Selon une première réalisation montrée aux Figs. 14 et 15, le mât porte-source 3
comprend essentiellement une poutre 31 du type caisson surplombant le réflecteur cet
deux montants de fixation plats sensiblement en triangle isocèle 32 et 33. Une platine
41 est fixée en partie supérieure de la poutre 31 et porte la source hyperfréquence
4. Les quatre pièces 31, 32, 33 et 41 sont en un matériau léger analogue à celui des
pétales du réflecteur et des panneaux du châssis, et de préférence du type à structure
en sandwich comprenant une âme en mousse de PMMA ou en nid d'abeille du type NOMEX
fabriqué par DU PONT DE NEMOURS, les faces de l'âme étant recouvertes par des pellicules
en carbone.
[0042] La poutre 31 a une section creuse rectangulaire ayant une largeur constante de 0,4
m et une hauteur décroissant vers le haut sur une longueur de 3 m. Une face inférieure
34 de la poutre 31, qui est normalement perpendiculaire au plan X′X-Y′Y du réflecteur,
a une extrémité supérieure 35 boulonnée à des sommets aigus supérieurs des montants
32 et 33. L'extrémité inférieure de la face de poutre 34 et sensiblement le milieu
des grands côtés des montants 32 et 33 entretoisant la face 34 sont montés à pivotement
autour d'un axe 36 sensiblement coplanaire au plan X′X-Y′Y et parallèle à l'axe X′X.
Cet axe de pivotement 36 est fixé par des petites cornières adéquates sur l'un, 21₁₀,
des deux panneaux latéraux du châssis 2 parallèles à l'axe X′X. Les sommets aigus
inférieurs 37 des montants 32 et 33 sont boulonnés à des petites cornières fixées
au panneau de châssis 21₁₀.
[0043] Au travail, les extrémités inférieures 37 des montants 32 et 33 sont fixées au châssis
2, et le mât porte-source 3 est immobile comme montré à la Fig. 1. A cette position,
la face arrière 310 de la poutre 31 qui n′est pas en regard du réflecteur 1 est parallèle
à l'axe focal F′F du réflecteur parabolique. La face 310 sert de référence pour positionner
la platine 41 au sommet de la poutre.
[0044] La platine 41 présente de part et d'autre d'un coude, une aile plate inférieure 411
et une aile plate supérieure 412. L'aile 411 est appliquée sur la face 310 et comprend
au moins une lumière de réglage 413 parallèle à l'axe focal F′F et traversée par un
boulon 414 fixé au sommet de la poutre 31 de manière à faire coulisser la platine
41 parallèlement à l'axe F′F et ainsi ajuster la position de la source hyperfréquence
4 qui est supportée par l'autre aile de platine 412. La longueur focale peut être
ainsi réglée.
[0045] Au repos, les extrémités inférieures 37 des montants sont détachées du châssis 2,
et comme l'axe 36 est sensiblement au-dessus du réflecteur 2, le mât 3 peut basculer
autour de l'axe 36 et ainsi être couché sur le réflecteur 2. A cette position, la
platine 41, ou seulement la source 4, ou bien encore le mât 3 peut être séparé du
châssis 2 et démonté, sans pour autant utiliser des échelles et démonter le mât de
levée en site 5 qui peut être fixé au même panneau externe 21₁₀ que le mât porte-source
3, comme montré à la Fig. 1. Lors du démontage du mât porte-source 3, la platine 41
est mise dans une caisse avec la source 4 sans que celle-ci soit séparée de la platine,
et les montants 32 et 33 sont séparés de la poutre 31 afin de les ranger aisément
dans une soute d'avion.
[0046] Une autre réalisation de mât porte-source 3a est montrée aux Figs. 16 et 17. Le mât
3a comprend alors une seule poutre mince et pleine qui est en fait composée de deux
plaques 31a et 32a raccordées par des cornières adéquates au niveau d'un coude 35a
du mât. La plaque supérieure 31a est parallèle à l'axe focal F′F lorsque le bas 37a
de la plaque inférieure 32a est fixé contre le panneau de châssis 21₁₀ et parallèlement
à l'axe Z′Z. La partie centrale de la plaque 32a est montée à pivotement autour d'axes
36a parallèle à l'axe X′X, comme les flasques 32 et 33. La face avant de la plaque
31a, ici en regard du réflecteur, supporte au sommet l'aile inférieure d'une platine
coudée 41a, analogue à la platine 41.
[0047] En référence aux Figs. 18 et 19, le mât de levée en site 5 comprend essentiellement
un tube inférieur 50 de diamètre extérieur 80 mm, un tube supérieur 51 de diamètre
externe 100 mm, un coulisseau 52 à relier au châssis-conformateur 2 de l'antenne,
et un ensemble de poulies folles pour un câble CA de treuil TR.
[0048] Le tube inférieur 50 comprend un pied 53 qui comporte, en partie inférieure 501,
une chape 531 à deux branches semi-circulaires pour reposer sur le sol S, et, en partie
supérieure, un embout tubulaire 532 qui est emboîtable dans l'extrémité inférieure
du tube 50 butant contre l'embase de la chape 531. L'embout tubulaire 532 renferme
une poulie 533 dont l'axe est radial au tube 50 et qui est positionnée sensiblement
au-dessus d'un trou inférieur de passage de câble 501 pratiqué dans le tube 50. Dans
l'extrémité supérieure 502 du tube 50 est emboîtable en butée un autre embout tubulaire
54 qui comporte également une poulie 541. L'axe de la poulie 541 est sensiblement
décalé, vers la gauche selon la Fig. 19, par rapport à l'axe longitudinal du tube
50, afin que la poulie 541 saille sensiblement à travers une fente supérieure 503
du tube 50.
[0049] Le tube supérieur 51 comporte également deux embouts tubulaires à poulie 55 et 56.
L'embout inférieur 55 est enfichable en butée dans l'extrémité inférieure 511 du tube
51 et reçoit à coulissement axial le tube inférieur 50, par l'extrémité supérieure
502 à embout 54. L'embout 55 comporte une poulie 551 dont l'axe est perpendiculaire
à l'axe du tube 51 et qui est située à l'extérieur de l'extrémité du tube 511, devant
une fente longitudinale 513 de celle-ci. L'embout supérieur 56 du second tube 51 présente
un profil longitudinal en T dont la jambe verticale est emboîtable dans l'extrémité
supérieure 512 du tube 51. L'une des ailes horizontales du profil en T supporte une
poulie 561 dont l'axe est parallèle à celui de la poulie 551 et situé à la même distance
de l'axe du tube 51. L'autre aile de l'embout en T 56 comporte un dispositif d'accrochage
562 d'une extrémité supérieure du câble CA. Les organes 561 et 562 sont sensiblement
symétriques par rapport au tube 51, et plus particulièrement sont situés au-dessus
et de part et d'autre d'une poulie à axe radial 521 montée à l'extérieur du coulisseau
tubulaire 52.
[0050] Le coulisseau 52 peut coulisser à frottement le long du tube supérieur 51, entre
des butées appropriées aux extrémités 511 et 512. Un axe 523 est emmanché dans le
coulisseau 52 perpendiculairement à l'axe longitudinal du tube 51 et à l'axe de la
poulie 521 et est monté tournant dans une chape 524 fixée par une plaque d'appui 525
(Figs. 20 et 21) en partie basse de l'un des petits panneaux externes du châssis.
Selon la Fig. 1, la chape 524 est solidaire du panneau 21₁₀ et située sensiblement
entre et dessous les montants 32 et 33 du mât porte-source 3.
[0051] Le tube supérieur 51 peut coulisser à frottement le long et autour du tube inférieur
50, avec une course limitée par des butées appropriées entre les poulies 533 et 561.
[0052] Le pied 53 à extrémités arrondies 531 permet d'incliner le mât 5 par rapport au sol
S, lors du soulèvement du châssis 2 qui repose sur deux points d'appui stables au
moyen du positionneur en azimut 6, comme on le verra dans la suite. Ces deux points
d'appui sont opposés au pied 53 par rapport à l'axe central Z′Z du châssis, et bien
entendu, le mât de levée en site 5 demeure toujours dans le plan médiateur de ces
deux points d'appui. Par exemple, comme montré à la Fig. 1, lorsque le mât 5 est fixé
par l'intermédiaire de l'axe d'articulation 523 le long de l'axe vertical du panneau
de châssis 21₁₀, les deux autres points stables sur le sol sont situés au niveau des
arêtes de châssis 24 bordant le panneau opposé 21₁₃
[0053] Selon le schéma de la Fig. 19, le câble CA chemine à partir d'un treuil électrique
TR reposant sur le sol S, en pénétrant d'abord dans le tube inférieur 50 à travers
le trou 501, puis en contournant la poulie inférieure 533. Le câble CA longe l'intérieur
du tube 50 et passe par-dessus la poulie supérieure 541 interne au tube 50. Le câble
CA sort du tube 50 par la fente 503 et redescend dans l'extrémité inférieure 511 du
tube supérieur 51, en longeant l'extrémité supérieure 502 du tube inférieur 50 pour
finalement sortir du tube 51 par la fente inférieure 513 et contourner par-dessous
la poulie externe 551. Le câble CA s'étend alors à l'extérieur du tube 51, de la poulie
551 à la poulie 561, en contournant cette dernière poulie par le dessous. Enfin, le
câble redescend pour contourner par dessous la poulie externe 521 du coulisseau 52
et remonte pour fixer une extrémité supérieure de câble en 562. Les éléments 561,
521 et 562 forment ainsi un palan à deux poulies simples fixé à l'extrémité supérieure
56 du mât 5.
[0054] A un état de repos du mât 5, le tube 51 recouvre quasiment le tube 50, et le coulisseau
52 est en position basse sur le tube 51 le châssis 2 étant quasiment en position horizontale.
Une traction du câble CA exercée par le treuil TR permet de rapprocher la poulie 551
de la poulie 541 et donc d'élever le tube 51 en coulissant le long du tube 50 reposant
sur le sol S, et de rapprocher la poulie 521 du coulisseau 52 vers l'extrémité supérieure
512 du mât supportant la poulie 561. Ces deux rapprochements peuvent être effectués
l'un après l'autre ou quasi-simultanément, en fonction des frottements relatifs entre
les deux tubes 50 et 51 et entre le tube 51 et le coulisseau 52. Au fur et à mesure
de la traction sur le câble CA, le côté 21₁₀ du châssis 2 selon la Fig. 1 qui est
articulé au coulisseau 52 s'élève, l'axe Y′Y du châssis devient de plus en plus incliné
par rapport au sol S et l'axe focal F′F tend à se rapprocher de l'horizontale, tandis
que le mât 5 s'incline en direction du sol et le pied 53 pivote sur le sol.
[0055] Pour des tubes 50 et 51 ayant chacun une longueur de 3 m, l'angle de site de l'axe
focal F′F à pointer vers un satellite géostationnaire peut varier de 65° 30′, comme
montré à la Fig. 1, à 17°. Pour couvrir des angles de site de 17° à 0°, une rallonge
de mât 57 ayant une longueur de 1,8 m environ prolonge l'extrémité supérieure 512
du tube 51 au moyen d'un double embout tubulaire 58, comme montré à la Fig. 18. Dans
ce cas, l'extrémité supérieure 572 de la rallonge reçoit l'embout en T 56. La Fig.
22 montre le mât 5 équipé de la rallonge 57 lorsque l'axe focal F′F est placé horizontalement
; ceci correspond par exemple à une antenne située dans une région polaire et pointée
vers un satellite géostationnaire à orbite sensiblement équatoriale.
[0056] Sachant que l'axe focal F′F et donc la direction de la poutre 31 du mât porte-source
3 fait un angle de 65° 30′ avec le plan normalement horizontal X′X-Y′Y auquel sont
perpendiculaires les panneaux du châssis 2, il est nécessaire de fixer le mât porte-source
3 contre le petit panneau de châssis 21₁₃ opposé au panneau 21₁₀ auquel est articulé
le mât de levée en site 5, afin que l'angle de site de l'axe focal F′F varie entre
65° 30′ et 90°. A la Fig. 23, pour une élévation de 90° pour l'axe F′F, l'antenne
a été par exemple transportée en région équatoriale et pointée vers un satellite géostationnaire
équatorial.
[0057] Les tubes 50 et 51, la rallonge 57, le coulisseau 52 et les embouts 53, 54, 55, 56
et 58 peuvent être des tubes d'épaisseur de 5 mm en aluminium, ou des tubes d'épaisseur
2 mm en carbone. Les deux versions de mât 5 offrent des résistances analogues, mais
la première version en aluminium pèse 45 kg environ, tandis que la seconde pèse 20
kg environ.
[0058] Avec le mât de levée en site 5 peut être prévu au moins un système de sécurité anti-chute
à câble et enrouleur de câble 58, montré schématiquement à la Fig. 19. Le système
58 fonctionne comme une ceinture de sécurité pour automobile. Un câble 581 du système
58 a une extrémité 582 ancrée dans le sol S, et une autre extrémité fixée à un enrouleur
de câble 583 également ancré sur le sol S. Le câble 581 contourne une poulie 584 fixée
à l'extrémité supérieure 512 du tube 51, et le brin du câble ancré au sol en 582 est
solidaire du coulisseau 52 par un moyen de fixation adéquat 585. En cas de déplacement
relatif brusque du coulisseau 52 ou du tube 51, le système 5 immobilise ces éléments
51, 52 afin de maintenir rigide le mât 5 à une longueur désirée et éviter toute chute
brutale du châssis 2 avec le réflecteur 1, suite à une rupture du câble de traction
CA ou d'une poulie, ou à un défaut de fonctionnement du treuil TR.
[0059] Comme montré aux Figs. 1 et 2, le positionneur en azimut 6 comprend une poutre courbe
profilée en I 61, deux patins 62₁ et 62₂ à un ou deux rouleaux, et plusieurs vérins
à vis 63.
[0060] La poutre 61 est en fait constituée par trois éléments courbes identiques 61₁ à 61₃
ayant un rayon moyen R=6,25 m sensiblement plus grand que la longueur de châssis afin
de permettre, selon la Fig. 24 une rotation des extrémités inférieures latérales du
panneau 21₁₃ glissant sur le sol par l'intermédiaire des patins 62₁ et 62₂ autour
du pied 53 du tube 50 du mât de levée en site 5. La longueur L de chaque élément courbe
61₁ à 61₃ excède sensiblement la demi-longueur d'un petit panneau latéral 21₁₀, 21₁₃
du châssis 2 et donc la demi-distance séparant les deux patins 62₁ et 62₂, et est
de l'ordre de 1,76 m. La longueur L correspond à une variation en azimut de 16°. Le
partage en trois éléments de la poutre 61 offre le double avantage que la poutre est
aérotransportable, et que l'utilisation seulement de trois éléments permet des orientations
en azimut de 0° à ± 180° de l'antenne. En effet, le châssis 2 est poussé par exemple
vers la gauche selon la Fig. 24, et lorsque le châssis 2 et donc les patins 62₁ et
62₂ sont situés complètement sur les éléments 61₂ et 61₃, l'élément 61₁ est retiré
puis abouté à l'élément 61₃ pour à nouveau pivoter le châssis d'un angle azimutal
de 16°. Les éléments 61₁ à 61₃ sont ainsi permutés plusieurs fois pour effectuer un
tour complet de 360° de l'antenne autour d'un axe vertical passant par le pied 53
du mât 5.
[0061] Comme montré à la Fig. 25, la poutre 61 est profilée transversalement en I et comprend
une âme verticale centrale 611, une plaque d'appui 612 en partie inférieure, et une
autre plaque 613 moins large en partie supérieure.
[0062] La plaque 613 constitue un chemin de roulement pour les patins 62₁ et 62₂. Comme
montré également à la Fig. 25, chaque patin 62 comprend un rouleau 620 roulant sur
la plaque 613, et deux flasques de guidage latéraux circulaires 621 entretoisant latéralement
le chemin de roulement 613 et ainsi retenant et guidant les patins sur le chemin 613.
Une double chape 623 en partie supérieure du patin 62 reçoit un axe d'articulation
qui est parallèle à l'axe X′X et donc forme une corde du chemin de roulement circulaire
613 et qui est fixé dans l'une de deux encoches adéquates pratiquées dans le châssis,
en partie inférieure du petit panneau 21₁₃, au voisinage des arêtes 24 de celui-ci.
[0063] Les extrémités et, si besoin, le milieu de chacun des éléments courbes 61₁ à 61₃,
reposent sur le sol S au moyen de trois vérins à vis ou de trois paires de vérins
à vis, tels que celui 63 montré aux Figs. 26 et 27. Le vérin 63 comprend un socle
circulaire 631 à quatre trous 632 pour recevoir des piquets à ancrer dans le sol,
un corps cylindrique taraudé 633 vissé au centre du socle, et une tige filetée 634
à visser dans le cylindre 633 et ayant une tête formée par une plaque rectangulaire
635. La plaque d'appui 612 d'un élément 61₁ à 61₃ peut être fixée par boulons sur
la plaque 635.
[0064] Les plaques 635 des divers vérins 63 sont ajustées à un même niveau horizontal en
vissant ou dévissant les tiges 634 afin de compenser la déclivité du terrain où est
installée l'antenne et positionner à l'horizontale la poutre du chemin de roulement
61. Le corps cylindrique 633 de chaque vérin est amovible du socle 631 afin de l'interchanger
avec d'autres corps cylindriques 633₁, 633₂, ayant des hauteurs différentes, comme
montré à la Fig. 26.
[0065] Les éléments courbes 61₁ à 61₃ sont de préférence à structure sandwich avec âme en
nid d'abeille du type NOMEX et faces en carbone. Les patins 62₁ et 62₂ sont en alliage
léger recouvert de nylon. Les vérins à vis 63 sont principalement en aluminium.
[0066] Selon une autre variante montrée aux Figs. 28, 29 et 30 les vérins 63 sont remplacés
par une bascule 64. La bascule comprend une semelle plate rectangulaire 641, ayant
une longueur de 3 m, et un support 642 sous la forme d'une plaque à section verticale
en U, résultant de la jonction de deux plaques en U symétriques ayant chacune une
longueur de 2 m. Le support 642 présente un longeron porteur 643 suffisamment long
pour une variation en azimut de ± 6° environ et suffisamment large pour y fixer au
moins deux éléments courbes 61₁ et 61₂ Les côtés verticaux 644 du support 642 sont
découpés en triangle isocèle dont les sommets obtus dirigés vers le bas sont montés
à rotation autour d'un axe horizontal 645, transversal et médian à la semelle 641.
[0067] La bascule 64 permet de maintenir l'antenne à une position constante par rapport
à un plan horizontal lorsque l'antenne est installée à bord d'un navire pouvant subir
un roulis de l'ordre de ± 15°. L'axe longitudinal du navire est alors sensiblement
parallèle à l'axe 645 de la bascule. Un asservissement électromécanique triaxial (non
représenté) de la rotation en azimut de l'antenne parallèle à l'axe Z′Z et le long
des éléments courbes 61₁, 61₂, de basculement de la bascule 64 parallèle à l'axe Y′Y,
et de l'inclinaison du mât de levée en site 5 autour de la direction X′X peut être
prévu pour maintenir une position déterminée de l'antenne lors de lacets, roulis et
tangage du navire.
[0068] Cependant, la bascule 64 peut être utilisée au sol, pour corriger immédiatement la
déclivité d'un terrain. Dans ce cas, après positionnement en azimut de l'antenne,
et équilibrage éventuel de la bascule par des poids, l'inclinaison du longeron porteur
643 par rapport à la semelle 641 est maintenu au moyen de deux vérins 63 convenablement
réglés et appliqués sous les extrémités du longeron 643, comme montré en traits pointillés
à la Fig. 28.
1 - Antenne de télécommunications, comprenant plusieurs éléments séparables (11₁ à
11₈) qui sont assemblés pour offrir une surface concave continue parabolique de réflecteur
(1), caractérisée en ce qu′elle comprend plusieurs panneaux séparables sensiblement
rectangulaires (21₁ à 21₁₄) qui sont assemblés en un châssis (2) à treillis prismatique
pour supporter le réflecteur parabolique, lesdits éléments étant minces avec une épaisseur
sensiblement uniforme et jointés, et lesdits panneaux s'étendant sensiblement perpendiculaires
à une base inférieure du treillis et ayant des chants supérieurs curvilignes qui sont
conformés selon la face convexe du réflecteur parabolique (1) pour supporter d'une
manière séparable les éléments de réflecteur (11₁ à 11₈).
2 - Antenne conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que chacun des éléments
de réflecteur (11₁ à 11₈) est sensiblement rectangulaire et a des côtés parallèles
respectivement à deux axes médians perpendiculaires (X′X, X′Y) du réflecteur (1) et
au moins un côté formé par le contour sensiblement circulaire du réflecteur.
3 - Antenne conforme à la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les éléments
de réflecteur (11₁ à 11₈) et/ou les panneaux de châssis (21₁ à 21₁₄) sont chacun inscrits
dans un rectangle prédéterminé, de préférence de 3 m x 1,5 m environ.
4 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en
ce que les éléments de réflecteur (11₁ à 11₈) et/ou les panneaux de châssis (21₁ à
21₁₄) sont chacun à structure en sandwich composée d'une âme en matière synthétique,
ou en nid d'abeille ou en bois léger, et de faces en carbone.
5 - Antenne conforme à la revendication 4, caractérisée en ce que la face concave
en carbone des éléments du réflecteur (11₁ à 11₈) est recouverte d'une grille métallique
tressée, et d'un tissu de protection en Kevlar.
6 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en
ce que la masse surfacique des éléments du réflecteur (11₁ à 11₈) ou des panneaux
de châssis (21₁ à 21₁₄) est inférieure à 11 kg/m² environ, et de préférence de l'ordre
de 5 kg/m².
7 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en
ce que la base du treillis de châssis (2) est polygonale convexe, et en ce que chacune
des faces latérales du châssis est constituée par l'un desdits panneaux (21₉ à 21₁₄)
8 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en
ce que des panneaux internes (21₁ à 21₆) du châssis relient des arêtes (23, 24) du
treillis au centre (22) du treillis.
9 - Antenne conforme à l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que des
chants des panneaux (21₁ à 21₁₄) perpendiculaires à la base inférieure du treillis
de châssis (2) sont constitués par des tubes (211), et en ce que le châssis comprend
plusieurs moyens (22 ; 23 ; 24) démontables pour relier en parallèle des tubes de
chant (211) de plusieurs groupes de panneaux convergeant au centre et vers des arêtes
du treillis, respectivement.
10 - Antenne conforme à la revendication 9, caractérisée en ce que chaque moyen pour
relier en parallèle des tubes de chant de panneaux d'un groupe comprend un premier
flasque (222) situé au niveau de la base inférieure du treillis de châssis (2) et
supportant des premiers tétons de centrage (224), pour pénétrer dans des extrémités
inférieures (212) de tubes de chant (211) des panneaux dudit groupe, un second flasque
(223) situé au voisinage du dessous du réflecteur (1) et comportant des seconds tétons
de centrage (226) pour pénétrer dans des extrémités supérieures (213) des tubes des
panneaux dudit groupe, et des moyens (227) pour enserrer les tubes des panneaux ayant
reçu lesdits tétons de centrage (224, 226) entre les flasques (222, 223).
11 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en
ce qu'elle est du type à source hyperfréquence (4) décentrée (offset) par rapport
à l'axe focal (F′F) du réflecteur (1), et en ce qu'elle comprend un mât (3) porteur
de la source (4) dont une partie inférieure (32, 33) est fixée latéralement à l'un
(21₁₀ ; 21₁₃) de panneaux latéraux du châssis et dont une partie supérieure (31) surplombe
le réflecteur et est disposée parallèlement et à proximité de l'axe focal (F′F) du
réflecteur.
12 - Antenne conforme à la revendication 13, caractérisée en ce que la partie inférieure
(32, 33) du mât porteur de source (3) est montée à pivotement (36) contre le panneau
latéral de châssis (21₁₀ ; 21₁₃) afin de coucher le mât (3) sur le réflecteur (1).
13 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en
ce qu'elle comprend un mât de site démontable (50, 51) ayant une extrémité (53) reposant
sur le sol (S), un coulisseau (52) coulissant le long du mât de site et articulé à
l'un (21₁₀) de panneaux latéraux du châssis, et des moyens (TR, CA) pour élever le
coulisseau le long du mât de site.
14 - Antenne conforme à la revendication 13, caractérisée en ′10 ce que le mât de
site (5) est télescopique et comprend un tube inférieur (50) debout sur le sol (5),
et un tube supérieur (51) glissant le long du tube inférieur et le long duquel coulisse
le coulisseau (52), et en ce que les moyens pour élever (TR, CA) élèvent également
le tube supérieur (51) par rapport au tube inférieur (50).
15 - Antenne conforme à la revendication 13 ou 14, caractérisée en ce que les moyens
pour élever comprennent un treuil (TR) au sol (S), et un câble (A) tracté par le treuil
et cheminant du treuil à travers des poulies (533, 541, 551) fixées au mât de site
(50, 51) vers un palan (561, 521, 562) situé en partie supérieure du mât de site et
ayant une poulie centrale (521) fixée au coulisseau (52).
16 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisée
en ce que le mât de site (50, 51) et le coulisseau (52) sont composés d'éléments tubulaires
à base d'aluminium ou de carbone.
17 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisée
en ce qu'elle comprend des moyens de sécurité (58) anti-chute du châssis (2) pour
bloquer le coulisseau (52) sur le mât de site (5).
18 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée en
ce qu'elle comprend deux moyens de roulement (62₁, 62₂) montés à pivotement (623)
sous l'un (21₁₃) de panneaux latéraux du châssis (2), et un chemin de roulement démontable
(61) pour les moyens de roulement afin d'orienter l'antenne en azimut.
19 - Antenne conforme à la revendication 18, caractérisée en ce que le chemin de roulement
est composé de trois éléments séparables en arc de cercle (61₁, 61₂, 61₃) ayant un
rayon (R) de préférence sensiblement supérieur à la longueur du châssis (2), et ayant
chacun une longueur (L) sensiblement supérieure à la demi-distance séparant les deux
moyens de roulement (62₁, 62₂)
20 - Antenne conforme à la revendication 18 ou 19, caractérisée en ce que chacun des
moyens de roulement (62₁, 62₂) comprend un rouleau (620) comportant deux flasques
circulaires de guidage et retenue (621) qui bordent le chemin de roulement (61).
21 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 18 à 20, caractérisée
en ce qu'elle comprend des moyens, de préférence du genre à vérins à vis (63), supportant
ledit chemin de roulement (61) pour compenser la déclivité du terrain où est installée
l'antenne, afin de positionner horizontalement ledit chemin de roulement (61).
22 - Antenne conforme à l'une quelconque des revendications 18 à 20, caractérisée
en ce qu′elle comprend une bascule (64) reposant sur le sol (S) et supportant le chemin
de roulement (61) afin de maintenir horizontalement le chemin de roulement.