[0001] L'invention se rapporte à un dispositif interrupteur de protection, pour un circuit
sujet à des courants de court-circuit, dans lequel le développement naturel de l'arc
apparaissant à l'ouverture d'une paire de contacts placés dans une chambre et se
déplaçant le long d'un conducteur déflecteur est assisté et accéléré par une induction
magnétique développée par au moins une boucle conductrice de ces courants qui est
placée extérieurement à la chambre dans un plan sensiblement parallèle à celui qui
passe par ce déflecteur et par ces contacts.
[0002] Elle concerne plus particulièrement un dispositif interrupteur de protection, d'un
type similaire à celui décrit dans le brevet EP-231 600, dans lequel la boucle conductrice
présente :
- une première portion d'extrémité propre à être électriquement reliée au contact
fixe ;
- une languette prolongeant la première portion pour constituer le conducteur déflecteur
; et
- une seconde portion d'extrémité qui est placée dans l'alignement de la languette
et qui est destinée à rejoindre directement ou indirectement une borne de raccordement
de l'appareil recevant le dispositif.
[0003] Ces dispositifs, qui sont principalement destinés à équiper des appareils de protection
contre les surintensités, utilisent l'artifice d'une assistance au soufflage de l'arc
grâce à une induction qui est établie sur son trajet en vue d'accélérer son gonflement
et hâter sa déstabilisation. Grâce à cet artifice, on peut construire des appareils
limiteurs de taille réduite dont le besoin se fait ressentir tant pour les installations
industrielles que domestiques où le coût technique devient l'un des principaux critères
de choix.
[0004] La construction des boucles de courant est une opération relativement dispendieuse
dans la mesure où elle requiert, soit l'assemblage de plusieurs éléments, soit le
découpage et le pliage de pièces conductrices découpées, dont le développement dans
le plan de la feuille métallique d'où elles sont tirées utilise mal la surface disponible
; cette technique de découpage est toutefois intéressante en raison de la simplification
qu'elle apporte au montage d'appareils fabriqués en très grandes quantités, en dispensant
le constructeur d'opérations ultérieures de soudage et/ou d'assemblage.
[0005] L'invention se propose, par suite, de fournir un dispositif interrupteur tel que
défini ci-dessus, dans lequel la conformation de la boucle de courant pourra répondre
aux impératifs suivants : simplicité, facilité d'assemblage, encombrement réduit en
largeur et coût réduit de fabrication.
[0006] Selon l'invention, le but visé est atteint grâce au fait que :
- la boucle est formée par pliage d'une portion longitudinale d'une unique ébauche
plate découpée dans un feuillard ;
- la portion longitudinale est étirée et cambrée dans son plan propre.
[0007] D'autres mesures, qui prennent en compte, d'une part, l'efficacité d'une boucle dont
la surface couverte et, par suite, la longueur, doivent répondre à certains critères
et, d'autre part, la nécessité de ne pas communiquer au matériau utilisé des contraintes
de déformation excessives, peuvent amener à définir des proportions intéressantes.
[0008] Enfin, des dispositions particulières qui visent, elles, l'obtention d'intéressantes
caractéristiques de limitation en augmentant l'efficacité de la boucle, seront également
précisées ci-dessous.
[0009] L'invention, ainsi qu'un mode de réalisation préféré et une variante, seront mieux
compris à la lecture de la description ci-dessous et à l'examen des figures annexées
qui l'accompagnent en illustrant respectivement :
A la figure 1, une vue en élévation du dispositif coupé par un plan moyen passant
par l'axe de déplacement d'une pièce mobile d'interrupteur, et par une borne associée
;
A la figure 2, une vue de dessus du dispositif selon la figure 1 ;
A la figure 3, une vue en perspective d'une pièce d'assistance magnétique comportant
deux boucles de courant ;
A la figure 4, une vue d'une ébauche qui devrait être utilisée si l'on ne mettait
en oeuvre que le pliage pour obtenir une pièce d'assistance n'ayant qu'une boucle
de courant ;
A la figure 5, une vue d'une ébauche qui devrait être utilisée si l'on ne mettait
en oeuvre que le pliage pour obtenir une pièce d'assistance ayant deux boucles de
courant ;
Aux figures 6 et 7, des vues des ébauches mises en oeuvre dans l'invention ;
A la figure 8, une vue en perspective d'une variante de pièce d'assistance magnétique
à deux boucles de courant ;
A la figure 9, une vue de l'ébauche correspondant à la pièce selon la figure 8 ;
A la figure 10, une vue simplifiée d'une pièce d'assistance magnétique pour un dispositif
interrupteur à simple coupure ;
A la figure 11, une vue en élévation d'un boîtier destiné à recevoir la pièce conductrice
portant les boucles ;
A la figure 12, une vue en élévation d'une face interne d'une des coquilles du boîtier
; et
A la figure 13, une vue en perspective éclatée des deux coquilles et de l'embase servant
à former le boîtier isolant.
[0010] Un dispositif interrupteur 1 dans lequel on peut mettre avantageusement en oeuvre
l'invention, peut être incorporé, voir la figure 1, à un boîtier prismatique isolant
2 à l'intérieur duquel se trouve une (ou deux) chambres de coupure telles que 3 ;
on peut, par exemple, imaginer un dispositif plus complet en établissant une symétrie
par rapport à l'axe de déplacement XX′ d'un pont de contact mobile 4.
[0011] Ce pont de contact porte alors des pastilles 5, 6 coopérant avec des pastilles de
contacts fixes 7, 8 et se trouve ici soumis à l'action d'un ressort de pression de
contact 9 qui peut être comprimé ou relâché par le déplacement d'un poussoir extérieur
10 agissant sur un moyen de guidage et de maintien latéral 11 du pont de contact.
[0012] Le contact fixe 8 est brasé sur une portion d'extrémité 12 d'une pièce conductrice
en cuivre 13 ayant une portion rabattue 14, une branche ascendante 15a, 15, une branche
descendante 16 et une seconde portion d'extrémité 17 qui est déportée et rabattue
pour recevoir une borne de raccordement 18 ; un prolongement 19 de la portion 12 constituant
un déflecteur s'étend dans la chambre en direction de la borne et rejoint une région
20 opposée aux contacts dans laquelle peuvent se trouver des moyens susceptibles de
déstabiliser un arc électrique, tels qu'une fente étroite, des ailettes de fractionnement,
etc...
[0013] Avantageusement, une pièce plate magnétisable 21 est disposée sous le déflecteur
19.
[0014] Une seconde pièce conductrice de déflexion 22 qui s'étendrait également dans une
chambre symétrique non représentée, permet au courant d'un arc tel que 23 de circuler
entre la borne 18 et une borne symétrique opposée 24 en alimentant un second arc 25
symétrique du premier, dont le circuit passe par un déflecteur symétrique 19′.
[0015] Lorsqu'un courant J circule de la borne 18 à la borne 24 en traversant les conducteurs
17, 16, 15, 14, 12, 19, l'arc 23, le second déflecteur 22 et les éléments symétriques
correspondants, les différents segments 14, 15, 16, 17 constituent une boucle conductrice
30 susceptible de créer, dans la zone traversée par l'arc entre le contact fixe et
la région 20, une induction de direction perpendiculaire à la figure.
[0016] L'interaction de cette induction et du courant J passant dans l'arc 23 communique
à celui-ci des forces de Laplace provoquant un déplacement vers la droite de la figure
plus rapide que ne le serait le gonflement naturel, ainsi qu'un allongement de sa
colonne imputable aux trajets divergents des déflecteurs ; l'arc 23 se trouve de son
côté déplacé vers la droite.
[0017] Ces déformations et mouvements de l'arc développent, dans celui-ci, une tension élevée
qui est nécessaire à l'obtention d'une rapide décroissance des courants de court-circuit
tels que J.
[0018] Ainsi qu'on le voit à la figure 3, on peut relier entre la borne et le premier déflecteur
deux boucles 30
a, 30
b parallèles au plan médian PP′ du dispositif interrupteur passant par l'axe XX′,
la pastille 5 et la borne 18.
[0019] Ainsi qu'on le voit à la figure 4, le développement dans un plan d'une pièce conductrice
30
a découpée et pliée ne comportant qu'une seule boucle de courant telle que 30, conduirait
à une très mauvaise utilisation d'une bande de métal. Une situation analogue se présenterait
naturellement si une telle pièce comportait deux boucles de courant 30
c, 30
b, voir figure 5, dont le développement, dans le plan d'une bande de métal, ne pourrait
se faire qu'en opérant une séparation - S - T - par exemple au niveau de demi-portions
17
a, 17
b.
[0020] Une ébauche métallique brute de découpage 26 ayant une portion longitudinale 28,
28
a, 28
b, telle que celle visible à la figure 6, peut avantageusement être utilisée pour réaliser
une pièce conductrice ayant une seule boucle telle que celle illustrée à la figure
4, lorsqu'on la soumet à des déformations dans son plan qui sont destinées à faire
apparaître les différents éléments 19, 12, 14, 17 ; 15, 15
a, 16, 16
a aux endroits appropriés.
[0021] Ces déformations comprennent des cambrures et/ou des élongations locales du métal
dans le plan, ainsi que des pliages qui doivent apparaître dans les angles, comme
cela apparaît dans les zones hachurées, respectivement pointillées sur la figure 6.
On peut apprécier à l'examen des figures 4 et 6 l'économie de matière ainsi réalisée.
[0022] Une ébauche 27 de pièce, visible à la figure 7, sera utilisée lorsque celle-ci devra
comporter deux boucles 30
c, 30
b, telles que celles visibles à la figure 3, où l'on constate que l'on peut se dispenser
d'opérer les séparations - S - et T, qui sont, elles, nécessaires lorsque l'on utilise
une ébauche conforme à celle de la figure 5. Dans ce cas, d'une façon analogue à la
précédente, les boucles 30 sont formées par rabattement, par exemple à angle droit
vers un plan parallèle au plan P-P′ des marges (non débordantes) de l'ébauche, puis
étirage/cambrage de ces marges dans le plan de rabattement.
[0023] La pièce conductrice qui a été illustrée fait apparaître, voir figure 1, le fait
que la ou les branches montantes 15
a sont raccordées à la portion 12 par une portion 14 se trouvant placée à un niveau
inférieur à celui du plan SS′ où se trouve fixée la pastille de contact fixe 8. Cette
branche 15 est, par ailleurs, placée de façon telle que le couple de contacts 5, 8
soit situé entre les branches 15
a et 16. Ces mesures, qui améliorent localement la répartition de l'induction en vue
de favoriser le déplacement initial de l'arc, sont particulièrement aisées à mettre
en oeuvre dans le cadre d'une boucle formée par les opérations précédentes.
[0024] On pourrait toutefois appliquer l'invention par exemple à une pièce 33 à deux boucles
38
a, 38
b illustrée à la figure 8 où, ni la portion rabattue 14 antérieure, ni la portion 17
antérieure n'apparaissent et où deux traverses 31, 32 sont respectivement prévues
pour supporter le contact fixe 34 et être respectivement associées à la borne 35 ;
une ébauche correspondante 39 est représentée à la figure 9. On constate que, contrairement
au mode de réalisation précédent, les racines des branches montantes 38
c, 38
d prennent naissance dans le plan Q contenant la pastille de contact 34.
[0025] Dans l'appareil interrupteur qui a été décrit, l'arc se déplace en gardant ses pieds
sur deux déflecteurs 19, 19′ opposés qui peuvent être mis en place de part et d'autre
d'un pont de contact 4 à double coupure.
[0026] Si l'on se propose d'associer à un dispositif interrupteur à simple coupure 40 placé
entre deux bornes 44, 45, une ou plusieurs boucles de courant conformes à l'invention,
voir figure 10, on sera amené à prévoir sur l'extrémité d'un levier de contact mobile
41 une corne telle que 42, afin que l'un des deux pieds d'arc puisse s'accrocher sur
une surface conductrice distincte de celle de la pastille mobile 43, une tresse conductrice
48 servant à fermer le circuit.
[0027] Compte tenu du chemin curviligne que suit alors cette corne, il est indispensable
de conférer à la ou aux boucles de courant 46, 47 une forme adaptée, qui permette
de mettre en oeuvre des opérations de déformation mécanique telles que celles mentionnées
ci-dessus.
[0028] Pour des dispositifs interrupteurs à simple et double coupure destinés à des appareils
ayant des calibres nominaux de 16 A à 63 A, on peut définir un rapport K d'environ
1,5 à 4 entre la longueur développée - B - de la boucle (par exemple, portions 15
a, 15 et 16
a, 16 de la figure 3 et la distance - D - mesurant la longueur du déflecteur 19).
[0029] Ces valeurs, qui sont avantageuses pour procurer aux boucles une bonne efficacité
d'assistance au développement de l'arc, sans exposer le métal tel que le cuivre à
des contraintes exagérées, ne sont naturellement pas limitatives, compte tenu des
applications particulières qui pourraient être envisagées et de l'épaisseur que pourrait
présenter la bande d'où sont tirées les ébauches.
[0030] Il est, par ailleurs, clair que les portions 17, respectivement 32 qui ont été jusqu'ici
directement associées à des bornes 18, respectivement 35, pourraient être indirectement
raccordées à l'aide de conducteurs de prolongation si les bornes se trouvaient plus
éloignées dans un appareil particulier.
[0031] Compte tenu du fait que la pièce conductrice, avec sa ou ses boucles et ses régions
de contact et de borne, représente un tout indissociable, il n'est pas possible d'incorporer
directement celle-ci dans un boîtier de forme quelconque vu qu'une partie se trouvera
à l'intérieur et une autre partie à l'extérieur de celui-ci.
[0032] Dans le cadre de l'invention qui vise un appareil interrupteur, voir figures 11
à 13, on est donc nécessairement amené à définir un boîtier 50 susceptible de permettre
la mise en oeuvre de cette pièce conductrice d'assistance, en particulier lorsque
celle-ci possède deux boucles. Celui-ci, qui est représenté aux figures 11, 12, 13
auxquelles on se reportera, afin d'illustrer un boîtier à deux chambres de coupure
symétriques, fait appel à deux coquilles isolantes 52, 53 sensiblement symétriques
par rapport à un plan de joint médian WW′ où se situera après montage le plan médian
PP′ de la pièce conductrice et à un socle 54 destiné principalement à obturer localement
la cavité qui est comprise entre les deux coquilles afin de constituer les deux chambres
de coupure symétrique d'un interrupteur ayant un pont de contact.
[0033] Cette embase comporte principalement un canal de guidage axial 55 destiné à recevoir
un support de pont de contact mobile tel que celui désigné en 10 à la figure 1 et
un certain nombre de dégagements 56, 57 et 58, 59 qui sont destinés à recevoir les
portions d'extrémité telles que 14 et 17 afin d'effectuer une immobilisation de celles-ci.
[0034] Cette première mise en place de la pièce conductrice peut ici se faire en exploitant
au besoin l'élasticité de cette dernière parallèlement au plan PP′. Les dégagements
tels que 58, 59 qui sont pratiqués dans une nervure centrale 60 du socle ayant une
largeur moindre que celle de la face externe 61, s'étendent jusqu'à cette face en
laissant subsister de part et d'autre du plan médian deux bras parallèles 62, 63 concourant
au maintien d'une borne telle que 18.
[0035] Les coquilles 52, 53 possèdent chacune sur une paroi interne de la chambre telle
que 64, d'une part, des dégagements ou rainures 65, 66 et 67 pour assujettir les bords
opposés des déflecteurs individuels tels que 19 et respectivement ceux du déflecteur
commun tel que 22 et, d'autre part, un bossage tel que 68 servant à recevoir l'extrémité
du ressort de rappel du pont de contact tel que 9.
[0036] Sur une paroi externe 69 opposée à la paroi 64 d'une coquille se trouvent des couloirs
ouverts ou empreintes de faible profondeur tels que 71, 72 qui sont conformés pour
recevoir les parties externes des boucles telles que 30
c, 30
b et qui circulent par suite entre une région 73 voisine de la portion 14, et une région
74 voisine de la portion 17 de la pièce conductrice. Des dégagements latéraux tels
que 75 et 76, qui sont situés en regard des dégagements tels que 56, 57, autorisent
le passage des extrémités des branches ascendantes externes des boucles, jusqu'au
volume interne de la cavité présente entre les coquilles.
[0037] La mise en place des coquilles se fait simultanément en sens F en écartant les boucles
30
a, 30
b de la pièce conductrice et en rabattant ensuite celles-ci dans les couloirs 71, 72
; ces derniers, qui ne présentent pas une profondeur très supérieure à l'épaisseur
des boucles de courant, peuvent assurer simultanément le maintien des différents éléments
constituant le boîtier ou concourir à celui-ci.
1. Dispositif interrupteur de protection, pour un circuit sujet à des courants de
court-circuit, dans lequel le développement naturel de l'arc apparaissant à l'ouverture
entre un contact mobile et un contact fixe placés dans une chambre et se déplaçant
le long d'un conducteur déflecteur est assisté et accéléré par une induction magnétique
développée par au moins une boucle conductrice de ces courants qui est placée extérieurement
à la chambre dans un plan sensiblement parallèle à celui qui passe par ce déflecteur
et par ces contacts, la boucle présentant :
- une première portion d'extrémité propre à être électriquement reliée au contact
fixe ;
- une languette prolongeant la première portion pour constituer le conducteur déflecteur
; et
- une seconde portion d'extrémité qui est placée dans l'alignement de la languette
et qui est destinée à rejoindre directement ou indirectement une borne de raccordement
de l'appareil recevant le dispositif,
caractérisé en ce que :
- la boucle (30) est formée par pliage d'une portion longitudinale (28, 28a, 28b) d'une unique ébauche plate (26, 27) découpée dans un feuillard ;
- la portion longitudinale est étirée et cambrée dans son plan propre.
2. Dispositif interrupteur selon la revendication 1,
caractérisé en ce que deux boucles de courant (30c, 30b) circulent entre les portions d'extrémité (14, 17) de part et d'autre d'un plan moyen
(PP′) passant par les contacts (8, 7) et par le déflecteur (19).
3. Dispositif interrupteur selon l'une des revendications 1 ou 2,
caractérisé en ce qu'une racine (15a) d'une branche montante (15) de la boucle de courant (30) se développe à partir de
la première portion (14, 12) dans une direction sensiblement parallèle à celle (XX′)
du déplacement du contact mobile (4) et circule sensiblement dans un demi-plan (V,
V′) ne contenant ni les contacts (5, 6, 7, 8) ni le déflecteur (19).
4. Dispositif interrupteur selon la revendication 3,
caractérisé en ce que cette racine (15a) est rattachée à la première portion (12) recevant le contact fixe (5) par une patte
cambrée (14) placée du côté opposé à ce contact par rapport au contact mobile (5).
5. Dispositif interrupteur selon la revendication 3,
caractérisé en ce que cette racine (38c, 38d) prend naissance dans le plan (Q) d'une première portion (31).
6. Dispositif interrupteur selon l'une des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce que la ou les boucles de courant (30,30c, 30b) sont disposées dans des dégagements latéraux (71, 72) opposés d'un boîtier (50)
formé par l'association de deux coquilles (52, 53) associées le long d'un plan de
joint (WW′) sensiblement parallèle à ces boucles et passant par le contact fixe (8)
avec une embase (54), et sont maintenues dans des encoches (75, 76) respectivement
rebords de dégagements (58, 59) recevant les portions d'extrémité (12, 14), respectivement
(17).