[0001] La présente invention concerne un dispositif de recouvrement d'une cuve de traitement
de surface.
[0002] Il est habituel, que les matériaux, généralement métalliques, soient soumis à une
phase de finition, ou phase de galvanoplastie.
[0003] Le but d'une telle phase est d'apporter une protection contre la corrosion, une augmentation
de la dureté, une meilleure résistance à l'usure, une amélioration des propriétés
électriques de contact, une augmentation de certaines propriétés optiques telles que
la brillance ou l'anti-reflet, et de permettre le rattrapage de côtes par dépôts épais,
la fabrication par électroformage, ainsi que la protection locale éventuellement spécifique.
[0004] De telles phases de finition, sont obtenues soit par électrodé-position de métaux
ou de peinture, soit par transformation de la structure métallique externe de la pièce
et notamment par anodisation de l'aluminium et de ses alliages.
[0005] De ce fait, l'industrie de surface est implantée dans tous les secteurs faisant appel
à la transformation ou à l'utilisation de métaux.
[0006] Toutefois, une telle industrie est divisée en deux grandes catégories dont la spécificité
et l'importance sont différentes. Il existe, d'une part les ateliers intégrés, c'est
à dire ceux qui sont directement inclus dans la chaîne de réalisation de pièces métalliques,
et d'autre part, les ateliers de sous-traitance et, ceux spécialisés dans un type
particulier de traitement.
[0007] Pour effectuer un revêtement de galvanoplastie sur un matériau de base, il est nécessaire
d'avoir recours à une suite d'opérations appelées gammes opératoires. Il s'agit d'une
succession d'étapes, dans des cuves différentes, effectuées par voie humide et/ou
sèche qui consistent :
- tout d'abord à nettoyer et à dégraisser les pièces généralement métalliques,
- ensuite à les désoxyder et à les décalaminer voire éventuellement à les décaper,
- puis à procéder au revêtement sous forme d'un traitement électrolytique de ces pièces,
- et enfin à les finir ou à les passiver.
[0008] Chacune de ses opérations est suivie d'un ou plusieurs lavages et rinçages des pièces,
la dernière étape étant en sus précédée d'un sèchage final.
[0009] Pour permettre le déroulement de ce procédé, l'installation de traitement de surface
se compose d'une succession de bains. Il s'agit de bacs ou de cuves dans lesquels
les pièces à traiter sont successivement introduites pendant un temps variable suivant
le stade de la gamme opératoire.
[0010] Ces cuves constituant une chaîne de traitement sont généralement disposées côte à
côte les unes derrière les autres de manière à faciliter la manutention des pièces
et éviter au maximum les égouttages.
[0011] Les solutions utilisées, lors de la gamme opératoire, sont des solutions alcalines
ou acides suivant la phase de traitement et la nature de l'opération effectuée.
[0012] Or certaines de ces solutions sont chauffées. Il en résulte un dégagement gazeux
de vapeurs corrosives et nocives, et un nuage de brouillard de fines gouttelettes
ou aérosol.
[0013] Les bains contenus dans les cuves de la ligne de traitement sont ouvertes sur la
face supérieure pour permettre l'immersion ou l'émersion de ces pièces et de cette
façon le dégagement de vapeurs se fait naturellement dans l'atmosphère de l'atelier,
ce qui d'une part crée des nuisances importantes notamment au niveau de la pollution
de l'atmosphère, de la salubrité des conditions de travail du personnel, et d'autre
part entraîne une dégradation du matériel et de son environnement, tout en s'accompagnant
d'une perte importante de produits chimiques par entraînement.
[0014] Il est nécessaire, pour éviter ces nuisances, d'installer des équipements improductifs
pour la captation et le rejet de ées émissions polluantes.
[0015] Enfin, il y a une très importante consommation d'énergie correspondant d'une part
aux dispersions calorifiques et au fonctionnement des installations d'extraction et
d'autre part à la compensation des débits d'air extrait.
[0016] Pour remédier à ces inconvénients, étant donné le surcoût engendré par l'emploi
d'équipements improductifs et la place occupée par ceux-ci, ainsi que la dépense énergétique
élevée, et en raison de la nécessité de réduire le dégagement de vapeurs dans ces
ateliers, il est connu de réduire la surface ouverte du bain par des couvercles amovibles
disposés sur les cuves pendant les périodes de non introduction de pièces dans les
bains, ce qui est très astreignant, notamment dans le cas de procédé devant fonctionner
de manière continue.
[0017] Une autre solution adoptée est de déposer soit un lit de mousse à la surface du liquide
de manière à jouer un rôle d'écran et d'emprisonner le brouillard de fines gouttelettes
pouvant s'échapper, soit de repartir à la surface des bains des flotteurs du type
boules de ping-pong et similaires, ou sde mettre en suspension dans ces bains des
microbilles.
[0018] Toutefois, de telles solutions présentent l'inconvénient d'être un vecteur de contamination
des différents bains, chaque pièce entraînant par son passage d'un bain à un autre,
généralement des microbilles ou des boules qui restent fixées à sa surface. De plus,
ces microbilles en suspension dans les bains masquent les lignes de courant électrolytique.
[0019] Enfin, il est aussi quelquefois procédé à l'introduction d'agents tensio-actifs,
de manière à diminuer la tension superficielle du liquide et ainsi de réduire l'entraînement
du liquide par les pièces lors de leurs passages dans les différents bains de la gamme
opératoire.
[0020] Toutefois, aucune de ces solutions, actuellement envisagées, ne permet de résoudre
le problème des nuisances dans ces types d'atelier.
[0021] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en fournissant un dispositif
de recouvrement d'une cuve de traitement de surface, qui permette de réduire le dégagement
de polluants un abaissement de la dispersion calorifique, ainsi qu'une diminution
des pertes par évaporation ou entrainement des produits, tout en étant simple à réaliser
et à utiliser et d'un entretien facile.
[0022] Ce dispositif peut également être utilisé dans une cuve munie d'un dispositif de
sèchage à air chaud de manière à réduire la dispersion calorifique.
[0023] A cette fin le dispositif de recouvrement d'une cuve de traitement de surface, selon
l'invention, comprend deux éléments à géométrie variable, non adjacents et fixés en
regard l'un de l'autre, sur deux bords opposés de la cuve contenant le bain, chaque
élément étant constitué par au moins une nappe comportant des fibres souples et jointives
réalisées dans un matériau qui est compatible avec la température et les composants
chimiques du bain contenu dans la cuve et dont la nature et/ou la structure lui permettent
de flotter à la surface de celui-ci.
[0024] Ce dispositif adaptable à volonté aux différentes formes de cuve et à différentes
fixations favorise une diminution importante des dégagements de substances nocives.
[0025] Il permet, grâce au matériau utilisé, qui flotte à la surface du liquide du bain,
d'épouser parfaitement celle-ci, ce qui dans le cas d'utilisation de plusieurs nappes
superposées, permet de réduire presque totalement, toute la zone de discontinuité
susceptible de favoriser le passage de vapeurs et des fines gouttelettes de brouillard,
ce qui assure de cette façon une bonne étanchéité.
[0026] De surcroît, dans le cas de cuves où règne une agitation importante du liquide,
ce dispositif réduit les projections et éclaboussures.
[0027] D'autre part, en raison des qualités intrinsèques du matériau utilisé telles que
sa grande souplesse, sa résistance à l'usure, et son bon coefficient de glissement,
il est possible d'avoir un dispositif qui peut être employé sans risque sur la majorité
des différentes natures de bains utilisés et les diverses structures des pièces à
traiter.
[0028] Les fibres libres de l'extrémité libre des éléments permettent d'accompagner les
pièces en favorisant ainsi leur introduction.
[0029] Avantageusement, ce matériau est facile à mettre en oeuvre. Il est notamment possible
de réaliser des assemblages de formes et de dimensions variées, adaptés aux conformations
des pièces à traiter ainsi qu'au dispositif d'introduction de celles-ci, grâce à ses
facilités de découpe et de soudage par ultra sons ou tout autres techniques similaires.
[0030] Selon une forme de réalisation de l'invention, le matériau constitutif des fibres
est du polyéthylène.
[0031] Selon une autre forme de réalisation de l'invention, il est préféré le polypropylène
comme matériau pour constituer les fibres.
[0032] Ces deux matériaux sont de surcroît faciles d'entretien, ce qui dans le cas des cuves
de dégraissage est très avantageux, car ils permettent un nettoyage des impuretés
surnageant ces cuves.
[0033] En effet, les graisses qui surnagent les cuves vont venir s'emprisonner à la surface
des fibres, et il suffira d'ôter les éléments du dispositif et de les laver.
[0034] Afin de faciliter ces opérations de nettoyage, les deux éléments du dispositif sont
fixés de manière amovible, facilement démontables, sur les bordures des cuves.
[0035] Selon une caractéristique de l'invention, si la température du bain est supérieure
à 80°, le matériau utilisé est du polytétrafluoroéthylène.
[0036] De manière à pouvoir se servir de ce matériau Polytétrafluoroéthylène, les fibres
sont creuses et sont fermées à leurs extrémités afin de délimiter un volume fermé
leur procurant la flottabilité recherchée.
[0037] Selon une caractéristique de l'invention, chacun des deux éléments de forme variable
de recouvrement du bain comprend une seule nappe de fibres.
[0038] Avantageusement, chacun des deux éléments de recouvrement de bain comprend deux nappes
de fibres supperposées.
[0039] Cette superposition apporte une meilleure étanchéité et favorise la diminution de
l'émission de nuisances toxiques par un meilleur recouvrement, et une diminution
de zones libres non obturées.
[0040] Enfin, selon une autre forme de réalisation, chacun des deux éléments de forme variable
de recouvrement du bain comprend trois nappes de fibres superposées.
[0041] Cette réalisation du dispositif garantie une bonne couverture du bain, de manière
à limiter tout type dégagement de vapeurs nocives et du brouillard de gouttelettes,
et à diminuer la déperdition calorifique, en offrant une zone de recouvrement maximale,
ainsi qu'une meilleure isolation thermique.
[0042] Selon une forme particulière de réalisation de l'invention, chacun des bords libres
en regard des deux éléments de recouvrement possède une découpe adaptée.
[0043] Cette découpe particulière est adaptée notamment à l'utilisation de tonneaux, spécialement
utilisés pour le traitement de petits objets, car elle permet, même en cas de niveau
bas d'éviter tout contact avec les moyens mécaniques de mise en rotation de celui-ci.
[0044] Avantageusement, la section transversale des fibres souples et jointives est cylindrique.
[0045] De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence aux dessins schématiques annexes, illustrant à titre d'exemples non
limitatifs trois formes de réalisation du dispositif de recouvrement de cuve de traitement
de surface selon l'invention.
Figure 1 à 3 sont une vue en coupe d'une cuve de traitement, comportant le dispositif
de couverture lors des différentes phases de traitement d'une pièce.
Figure 4 est une vue en perspective d'une cuve de traitement au bain mort.
Figure 5 est une vue en perspective d'une cuve électrolytique.
Figure 6 est une vue en coupe transversale d'une seule nappe.
Figure 7 est une vue en coupe transversale de deux nappes.
Figure 8 est une vue en coupe transversale de trois nappes.
Figure 9 est une vue en coupe d'un dispositif d'accrochage.
Figure 10 est une vue en coupe d'une variante de ce dispositif d'accrochage.
Figure 11 est une vue en coupe d'une autre forme de dispositif d'accrochage.
Figure 12 est une vue en coupe d'un tonneau utilisé dans les traitements de surface.
Figure 13 est une vue en plan de ce tonneau.
[0046] Les figures 1 à 3 représentent une vue d'une cuve 1 recouverte par les deux éléments
2a,2b de recouvrement du dispositif. Ces deux éléments de recouvrement sont fixés
à chacune de leurs extrémités sur les bords opposés de la cuve 1 contenant le bain
3 par deux moyens mécaniques tels que ceux réprésentés aux figures 9 à 11. Cette cuve
est surmontée d'une gaine d'aspiration 4 de manière à éliminer une partie des nuisances.
[0047] Comme montré plus particulièrement aux figures 9 et 10 une des extrémités 5 de chaque
nappe 6,7, 8 de fibres est insérée dans une pièce 9 en forme de U renverse fixée par
des moyens mécaniques du type boulon de serrage rapide 9b. Cete pièce pouvant être
fixée soit directement sur le bâti de la cuve comme représenté à la figure 4 soit
sur la partie horizontale d'une pièce 9a en forme de L comme plus spécialement représenté
à la figure 10.
[0048] Comme montré à la figure 1, les deux éléments 2a,2b de recouvrement du dispositif
non jointifs et fixés en regard l'un de l'autre, épousent parfaitement la surface
du bain de manière à limiter tout dégagement dans l'atmosphère de nuisances.
[0049] Lors de l'introduction de la pièce à traiter 10, comme représenté à la figure 2,
en raison de la grande flexibilité du matériau constituant les fibres, les deux éléments
de recouvrement 2a,2b en regard vont s'écarter et s'effacer de manière à permettre
l'introduction de cette pièce 10 à l'intérieur du bain 3.
[0050] Après cette phase, comme représenté à la figure 3, ces deux éléments de recouvrement
2a,2b vont reprendre leur position d'origine, comme à la figure 1, de manière à jouer
le rôle d'écran, la zone non jointive 17 permettant le passage des moyens mecaniques
12 d'introduction de la pièce à traiter 10. Cette conformation permet d'obtenir une
étan chéité satisfaisante de la cuve 1 et diminue de cette façon tout dégagement
nocif gazeux ou du brouillard de fines gouttelettes.
[0051] La figure 4 représente une vue en perspective de la cuve 1 décrite ci-dessus et surmontée
du dispositif de recouvrement selon l'invention.
[0052] La figure 5 représente une vue en perspective d'une cuve électrolytique 11 surmontée
du dispositif selon l'invention.
[0053] Cette figure montre l'utilisation d'un moyen de fixation, plus particulièrement représenté
à la figure 10, et décrit ci-dessus, et d'une pièce 10 en cours d'immersion. Les fibres
libres des extrémités libres de la zone non jointive 17 des deux éléments de recouvrement
2a,2b du dispositif s 'écartent de manière à pouvoir parfaitement épouser son profil.
[0054] Le passage libre des anodes 16 est ménagé dans une zone non libre 15 des deux éléments
de recouvrement 2a,2b du dispositif.
[0055] La fixation du support des éléments de recouvrement 2a,2b du dispositif est faite
sur la bordure par des moyens mécaniques adaptés, non représentés sur cette figure.
[0056] La figure 6 représente une vue en section transversale d'une nappe 6 comportant uniquement
une rangée de fibres. Ce type de nappe est utilisé dans la cuve à niveau global de
risque peu élevé.
[0057] La figure 7 représente une nappe double 7. Cette nappe constituée par deux rangées
7 de fibres superposées apporte une meilleure étanchéité et une bonne réduction de
l'entraînement du bain par les pièces retirées de celui-ci.
[0058] La figure 8 représente une nappe triple 8, constituée par une superposition de trois
nappes simples. Ces types de nappe sont particulièrement bien adaptés pour diminuer
la déperdition calorifique en offrant une zone de recouvrement maximum.
[0059] La figure 11 représente un type particulier de fixation, une des extrémités 5 de
chaque nappe de fibres est insérée dans une pièce en forme de U renversé 13 fixée
par des moyens mecaniques du type boulon de serrage rapide 1 3a et disposée dans la
partie inclinée d'une pièce 14 de forme générale en L et dont la conformation est
adaptée à sa fixation sur la cuve.
[0060] La figure 12 représente une cuve surmontée d'un tonneau. Ces tonneaux 18 de type
connu sont généralement utilisés dans l'industrie du traitement de surface lors des
traitements de petites pièces.
[0061] Ce tonneau 18 qui est immergé dans la cuve 1 est entraîné par des moyens mécaniques
du type pignon d'entraînement 19 de manière à en assurer la rotation par l'intermédiaire
d'un moteur agencé de manière connue.
[0062] La découpe des éléments de recouvrement 2a,2b du dispositif est conformée de telle
manière qu'elle permet d'éviter tout contact, même en position basse, avec ce moyen
mécanique d'entraînement 19.
[0063] Cette découpe est telle que la partie externe en regard de chacun des éléments de
recouvrement 2a,2b s'élargit en direction de leurs extrémités libres comme mieux
représenté à la figure 15 et en vue de dessus à la figure 13.
[0064] La fixation des éléments de recouvrement 2a,2b sur la bordure des cuves 1 est assurée
par un écrou de serrage rapide, non représenté sur ces figures, et ceci de manière
pouvoir régler facilement l'altitude du recouvrement.
[0065] Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de
ce dispositif de recouvrement de cuves de traitement de surface, qui ont été décrites
ci-dessus, à titres d'exemples, elle en embrasse au contraire toutes les variantes
de réalisation et d'application respectant le même principe.
[0066] C'est ainsi que l'on ne s'éloignera pas du cadre de l'invention en prévoyant une
forme particulière des deux éléments constituants le dispositif de recouvrement ou
des moyens particuliers de fixation de ces éléments ou encore des fibres de sections
différentes, ou creuses, ou encore par le nombre supérieur de nappes superposées.
1 - Dispositif de recouvrement d'une cuve de traitement de surface caractérise en ce
qu'il comprend deux éléments (2a,2b) à géométrie variable, non adjacents et fixés
en regard l'un de l'autre sur deux bords opposés de la cuve contenant le bain, chaque
élément étant constitué par au moins une nappe (6,7,8) comportant des fibres (2a,2b)
souples et jointives réalisées dans un matériau qui est compatible avec la température
et les composants chimiques du bain contenu dans la cuve et dont la nature et/ou la
structure lui permettent de flotter à la surface de celui-ci.
2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau constitutif
de fibres est du Polyéthylène.
3 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau constitutif
de fibres est du Polypropylène.
4 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans le cas où les fibres
sont creuses, elles sont fermées à leurs extrémités afin de délimiter un volume fermé
leur procurant la flottabilité recherchée.
5 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau constitutif
des fibres creuses est du polytétrafluoroéthylène.
6 - Dispostif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément de recouvrement
du bain comprend une seule nappe (6) de fibres.
7 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément (2a,2b)
de recouvrement du bain comprend deux nappes (7) de fibres superposées.
8 - Dispositif selon la revendication 1, caractérise en ce que chaque élément de recouvrement
du bain comprend trois nappes (8) de fibres superposées.
9 - Dispositif selon la revendication 1, caractérise en ce que chacun des bords libres
en regard des deux éléments (2a,2b) de recouvrement possède au moins une découpe
de forme adaptée à celle des articles destinés à être immergés dans le bain.
10 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la section transversale
des fibres souples et jointives est cylindrique.