[0001] La présente invention a pour objet une antenne plane de réception, et/ou d'émission,
comportant une pluralité de pastilles rayonnantes pour ondes haute fréquence à polarisation
circulaire, les dites pastilles rayonnantes étant dimentionnées et adaptées à une
fréquence préférentielle parmi une bande de fréquences possibles, chaque pastille
comportant sur sa périphérie quatre points (N, S, E, O) situés comme les points cardinaux,
les dites ondes à polarisation circulaires étant équivalentes à deux ondes orthogonales
(OH et OV) polarisées linéairement, de même amplitude, en quadrature de phase, et
dont les signaux hyperfréquence sont présents sur chaque pastille respectivement
soit en N et/ou S, soit en E et/ou O, les dites pastilles rayonnantes étant disposées
selon un parallélogramme et étant, ou non, reliées entre elles par une pluralité de
lignes de propagation dans lesquelles les dits signaux hyperfréquence de la dite fréquence
préférentielle se propagent avec une longueur d'onde guidée égale à "λ".
[0002] Une telle antenne est notamment destinée pour la réception de la télévision par satellite
de forte puissance comme TDF1, TDF2, TVSAT... .
[0003] Une antenne de ce type est décrite dans la demande de brevet PCT publiée sous le
numéro Wo 89/02662 ; cette antenne connue comporte des lignes de propagation et un
mode de connexion qui ne permet pas la réception simultanée des ondes à polarisation
droite et gauche. En outre, l'obtention d'un gain satisfaisant se heurte à des difficultés
d'implémentation des lignes de propagation et des connexions de sortie.
[0004] La présente invention a pour but de supprimer ces inconvénients.
[0005] Un antenne conforme à la présente invention est particulièrement remarquable en ce
que la dite pluralité de lignes comporte :
- un premier ensemble de lignes horizontales reliant un à un les points E et O situés
en vis à vis les uns des autres, chaque ligne ayant une longueur égale à λ/2 + iλ
avec i = 0, 1, 2,...
- un deuxième ensemble de lignes verticales reliant un à un les points N et S situés
en vis à vis les uns des autres, chaque ligne ayant une longueur égale à λ/2 + jλ
avec j = 0, 1, 2,...
- un troisième ensemble de lignes reliant un à un en série les points O (ou E) situés
sur un même côté du parallélogramme, chaque ligne ayant une longueur égale (ou équivalente)
à λ + kλ avec k = 0, 1, 2,... pour sommer en un unique point H les énergies additionnées
par le dit premier ensemble, le point H étant situé à proximité d'un des coins du
parallélogramme,
- un quatrième ensemble de lignes reliant un à un en série les points N (ou S) situés
sur un même côté du parallélogramme, chaque ligne ayant une longueur égale (ou équivalente)
à λ + lλ avec l = 0, 1, 2,... pour sommer en un unique point V les énergies additionnées
par le dit deuxième ensemble, le dit point V étant choisi à proximité du même coin
du parallélogramme que le dit point H,
- et une ligne unique reliant les deux dits points H et V et passant par deux points
de connexion D et G positionnés pour que : GH - GV = λ/4 + mλ/2 = DV - DH avec m =
0, 1, 2, ... de telle sorte que le signal d'une onde à polarisation circulaire droite
est totalement présent au point D, et que le signal d'une onde à polarisation circulaire
gauche est totalement présent au point G.
[0006] Ainsi avec un choix judicieux des lignes de propagation et de leur longueur, une
antenne plane particulièrement simple à réaliser est obtenue. Il n'y a aucune restriction
quant à la forme des lignes, des pastilles et du parallélogramme.
[0007] Préférentiellement, une antenne plane est telle que :
- le dit parallélogramme est un carré comportant 4 pastilles rayonnantes,
- chaque pastille est un carré disposé de telle sorte que ses côtés soient parallèles
à ceux du parallélogramme,
- les lignes des dits premier et deuxième ensembles sont des lignes droites de longueur
λ/2 (i = j = "0"),
- les autres dites lignes de propagation ont des longueurs telles que : k = l = m
= "0",
pour ainsi constituer une cellule rayonnante élémentaire utilisable pour onde(s)
à polarisation circulaire droite et/ou gauche selon que le(s) point(s) de connexion
D et/ou G est (sont) connecté(s) ou non.
[0008] Une telle cellule rayonnante élémentaire constitue un mode préféré de réalisation
compte-tenu de la surface minimum qu'elle utilise pour un gain maximum.
[0009] Afin d'augmenter le gain, avantageusement l'antenne comporte un groupe de deux dites
cellules rayonnantes élémentaires utilisées pour une seule et même polarisation circulaire,
les deux cellules rayonnantes étant géométriquement tournées de 90° l'une par rapport
à l'autre, et physiquement disposées de telle sorte que leurs points de connexion
soient en vis à vis l'un par rapport à l'autre pour être reliés à une sortie commune
par deux lignes de propagation dont la différence de longueur est égale à λ/4.
[0010] Ainsi le gain est augmenté et la pureté de polarisation est améliorée.
[0011] Pour augmenter encore le gain, une antenne comporte un sous-ensemble constitué de
deux dits groupes tournés géométriquement de 180° et dont les deux sorties communes
sont reliées chacune, par une ligne de propagation de longueur λ/2, à un unique accès.
[0012] Du fait de cette disposition, la composante croisée des pastilles rayonnantes est
considérablement atténuée.
[0013] Enfin il est encore possible de réaliser une antenne qui comporte un ensemble constitué
de quatre dits sous-ensembles alimentés deux à deux en opposition de phase.
[0014] Ainsi le rayonnement des lignes de propagation est atténué tout en augmentant encore
le gain jusqu'à l'obtention d'une antenne de dimensions admissibles pour être commercialisée
dans le grand public.
[0015] En effet une telle antenne plane est avantageusement réalisée en technique micro-ruban
comportant trois couches, à savoir :
- une couche conductrice constituant la face rayonnante réalisée soit par gravure
d'un feuillard de cuivre, soit par sérigraphie à l'encre conductrice,
- une couche de substrat diélectrique dont l'épaisseur est relative à la bande de
fréquence choisie,
- un plan de masse dont l'épaisseur est suffisante pour la rigidité mécanique et
la fixation de l'antenne.
[0016] La présente invention sera mieux comprise à l'aide d'exemples, non limitatifs, de
réalisation illustrés par les dessins suivants :
- la figure 1 représente une antenne selon l'invention,
- les figures 2a, 2b, 2c, 2d représentent des variantes d'antenne comportant 4 pastilles
rayonnantes,
- la figure 3 représente une antenne à 8 pastilles pour polarisation droite,
- la figure 4 représente une antenne à 16 pastilles pour polarisation droite,
- la figure 5 représente une antenne à 64 pastilles pour polarisation droite,
- la figure 6 représente une antenne à 64 pastilles pour polarisation gauche,
- les figures 7 et 8 représentent une antenne à 256 pastilles.
[0017] Toutes les figures décrites ci-après ne représentent que le plan de la surface rayonnante
et des lignes de propagation de la couche conductrice ; les autres couches et la technique
de connexion vers les modules de traitement du signal sont standard ; il est seulement
à noter que l'adaptation de la dimension des pastilles et de la longueur des lignes
de propagation dépend des caractéristiques électriques des différentes couches, notamment
de la couche diélectrique : constante diélectrique, tangente de pertes,...
[0018] De ce fait, la longueur de l'onde guidée dans le micro-ruban, appelée "λ" dans la
suite, ne peut pas être directement indiquée en fonction de la longueur d'onde dans
l'air de la fréquence préférentielle.
[0019] Sur toutes ces figures, les éléments ayant la même fonction sont repérés de manière
identique.
[0020] Sur la figure 1, un parallélogramme (PPR) composé de pastilles rayonnantes (PR) est
représenté en pointillé ; les pastilles sont reliées par des lignes de propagation
LV, LH,...ce qui constitue une antenne de dimension indéterminée ; le parallélogramme
n'est pas nécessairement rectangle, et ses côtés peuvent être inégaux tant en nombre
de pastilles qu'en dimensions des lignes, les lignes elles-mêmes ne sont pas nécessairement
des lignes droites.
[0021] Cette antenne générale est agencée pour recevoir (et/ou émettre) des ondes haute
fréquence à polarisation circulaire. Une onde à polarisation circulaire est équivalentes
à deux ondes orthogonales à polarisation linéaire.
[0022] Chaque pastille (PR) comporte 4 points cardinaux (N, S, E, O) où apparaissent ces
différentes ondes.
[0023] Avec un premier ensemble de lignes horizontales (LH), les points E et O en vis à
vis l'un de l'autre sur deux pastilles voisines sont reliés et un signal est alors
présent au bout de chaque ligne, par exemple aux points H1, H2,... . Pour que les
signaux soient en phase, il est indispensable que chaque ligne (LH) ait une longueur,
entre deux pastilles, égale à λ/2 + iλ avec i = 0, 1, 2,... . Le choix de "i" et
l'éventuelle sinuosité des lignes (LH) conditionne la dimension du parallélogramme.
[0024] Similairement, avec un deuxième ensemble de lignes verticales (LV), les points N
et S en vis à vis l'un de l'autre sur deux pastilles voisines sont reliés et un signal
est alors présent au bout de chaque ligne, par exemple aux points V1, V2,... . Chaque
ligne (LV) a une longueur égale à λ/2 + jλ avec j = 0, 1, 2,... "j" n'est pas nécessairement
égal à "i".
[0025] Avec un troisième ensemble de lignes brisées LSH, les points H1, H2,... sont reliés
un à un en série ; sur la figure 1, les points H1, H2,... sont situés au même endroit
que les points O des pastilles situées sur le côté du parallélogramme ; chaque ligne
LSH a une longueur égale à λ + κλ avec k = 0, 1, 2,... . Les lignes LSH ont pour but
de rassembler en un seul point, le point H sur la figure 1, les signaux présents au
bout des lignes LH.
[0026] Similairement, avec un quatrième ensemble de lignes brisées LSV , les signaux présents
au bout des lignes LV sont rassemblés au point V. Chaque ligne LSV a une longueur
égale à λ + lλ avec l = 0, 1, 2,... .
[0027] Les points H et V sont avantageusement choisis dans un même coin du parallélogramme
de telle sorte qu'une ligne unique (HDGV) les relie en passant par deux points de
connexion D et G positionnés pour que :
GH - GV = λ/4 + m λ/2 = DV - DH avec m = 0, 1, 2,... .
[0028] Ainsi, à la réception, une onde à polarisation circulaire droite est présente au
point D, et une onde à polarisation circulaire gauche est présente au point G. La
connexion des modules de traitement standard du signal s'effectue entre le plan de
masse et soit le point D, soit le point G, soit les deux simultanément. Il en est
clairement de même à l'émission pour émettre des ondes droite, gauche ou les deux.
Dans tous les cas, la connexion est permanente et ne nécessite pas d'être modifiée
ou coupée même momentanément.
[0029] Les figures 2a, 2b, 2c, 2d représentent des variantes de l'antenne de la figure 1.
Pour simplifier la représentation, chaque variante ne comporte que quatre pastilles
rayonnantes et les lignes de propagation sont représentées en prenant les valeurs
minimales, c'est-à-dire : i = j = k = l = m = 0, mais ces valeurs ne sont clairement
pas limitatives.
[0030] La figure 2a est pratiquement similaire à la figure 1 avec seulement quatre pastilles.
[0031] La figure 2b ne se différencie que par la disposition des pastilles carrées. De
ce fait, les points N, S, E, O ne sont plus au milieu des côtés mais dans les angles,
toutefois, dans tous les cas, les points N, S, E, O sont situés sur la périphérie
comme les points cardinaux.
[0032] Sur la figure 2c, les pastilles rayonnantes sont rondes et le reste est inchangé.
[0033] Sur la figure 2d, une variante des lignes LSH et LSV a été introduite par rapport
à la figure 2a, de ce fait les points H et V ne sont plus respectivement confondus
avec les points O et S de la pastille de coin ; cette disposition peut-être avantageuse
pour "aérer" la gravure des lignes de propagation. Il est claire que, pour respecter
les longueurs des lignes des troisième et quatrième ensembles il faut ici que : HH₁
- HH₀ = λ = VV₁ - VV₀, etc... .
[0034] L'antenne représentée par la figure 2a constitue un mode de réalisation préférentiel
à partir duquel les antennes des figures suivantes sont réalisées mais ceci n'est
pas une limitation, l'antenne 2a est appellée cellule rayonnante élémentaire.
[0035] L'antenne de la figure 3 comporte deux cellules rayonnantes élémentaires pour augmenter
le gain et la surface rayonnante. Les points de connexion respectifs D1 et D2 sont
reliés à une sortie commune SC par des lignes de propagation de longueurs telles que
:
SC/D1 - SC/D2 = λ/4
pour tenir compte du fait que les deux cellules sont géométriquement tournées de
90° l'une par rapport à l'autre. Il est en effet avantageux de disposer les deux cellules
rayonnantes élémentaires de telle sorte que les points D1 et D2 sont aussi proches
que possibles pour éviter des lignes de propagation trop longues, et pour améliorer
la pureté de polarisation sur l'unique sortie SC.
[0036] L'antenne de la figure 4 comporte deux groupes, tels que celui de la figure 3, tournés
géométriquement de 180° et dont les sorties communes SC1 et SC2 sont reliées par une
ligne de propagation de longueur λ/2 pour n'avoir qu'un seul accès, ici SC2 tel que
représenté. Cette agencement de l'antenne permet d'atténuer la composante croisée
des pastilles rayonnantes tout en augmentant le gain.
[0037] L'antenne de la figure 5 comporte 4 sous-ensembles, tels que celui de la figure
4, dont les accès uniques respectifs AC1, AC2, AC3, AC4 sont alimentés deux à deux
en opposition de phase au moyen de lignes de propagation agencées pour permettre la
connexion de l'antenne par un point NEX.
[0038] L'antenne de la figure 5 est convenable pour une onde à polarisation droite puisque
chaque cellule rayonnante élémentaire est connectée par son point D.
[0039] L'antenne de la figure 6 lui est tout à fait similaire, mais cette fois, convenable
pour une onde gauche puisque seuls les points G sont connectés.
[0040] L'antenne de la figure 7 comporte quatre éléments tels que représentés à la figure
5, l'unique sortie (US) se trouve au centre de l'antenne.
[0041] L'antenne de la figure 8 est construite similairement à partir de la figure 6.
[0042] Telles que représentées, les antennes 7 et 8 comportent 16x16=256 pastilles rayonnantes
reliées à la sortie (US) par les lignes de propagation décrites.
[0043] A titre d'exemple numérique non limitatif, des essais ont montré que l'antenne 7
est convenable pour le satellite TDF1; ce satellite émet à la fréquence de 12GHz
ce qui correspond à une longueur d'onde dans l'air de 25 mm; avec une antenne dont
le substrat a une épaisseur de 1,6 mm et une constante diélectrique relative à l'air
de 2,2, les lignes de propagation sont dimentionnées pour une dite longueur d'onde
guidée 'λ' de l'ordre de 19 mm et les pastilles carrées ont sensiblement 8 mm de côté;
il en résulte une antenne plane carrée de sensiblement 300 mm de côté.
[0044] La qualité d'image obtenue avec une antenne est souvent estimée numériquement par
le rapport C/N (porteuse/bruit ou carrier/noise) mesuré à la sortie du convertisseur
de fréquence associé à l'antenne, l'antenne décrite étant pointée au mieux vers le
satellite TDF1, c'est-à-dire face à lui, et étant associée à un convertisseur de fréquence
de facteur de bruit 1,6 dB, un rapport C/N voisin de 15 dB peut être obtenu au centre
de la France par temps clair.
1. Antenne plane de réception, et/ou d'émission, comportant une pluralité de pastilles
rayonnantes (PPR) pour ondes hautes fréquence à polarisation circulaire, les dites
pastilles rayonnantes étant dimentionnées et adaptées à une fréquence préférentielle
parmi une bande de fréquences possibles, chaque pastille comportant sur sa périphérie
quatre points (N, S, E, O) situés comme les points cardinaux, les dites ondes à polarisation
circulaires étant équivalentes à deux ondes orthogonales (OH et OV) polarisées linéairement,
de même amplitude, en quadrature de phase, et dont les signaux hyperfréquence sont
présents sur chaque pastille respectivement soit en N et/ou S, soit en E et/ou O,
les dites pastilles rayonnantes étant disposées selon un parallélogramme et étant,
ou non, reliées entre elles par une pluralité de lignes de propagation dans lesquelles
les dits signaux hyperfréquence de la dite fréquence préférentielle se propagent avec
une longueur d'onde guidée égale à "λ",
caractérisée en ce que la dite pluralité de lignes comporte :
- un premier ensemble de lignes horizontales (LH) reliant un à un les points E et
O situés en vis à vis les uns des autres, chaque ligne ayant une longueur égale à
λ/2 + iλ avec i = 0, 1, 2,...
- un deuxième ensemble de lignes verticales (LV) reliant un à un les points N et S
situés en vis à vis les uns des autres, chaque ligne ayant une longueur égale à λ/2
+ jλ avec j = 0, 1, 2,...
- un troisième ensemble de lignes (LSH) reliant un à un en série les points O (ou
E) situés sur un même côté du parallélogramme, chaque ligne ayant une longueur égale
(ou équivalente) à λ + kλ avec k = 0, 1, 2,... pour sommer en un unique point (H)
les énergies additionnées par le dit premier ensemble (LH), le point (H) étant situé
à proximité d'un des coins du parallélogramme,
- un quatrième ensemble de lignes (LSV) reliant un à un en série les points N (ou
S) situés sur un même côté du parallélogramme, chaque ligne ayant une longueur égale
(ou équivalente) à λ + lλ avec l = 0, 1, 2,... pour sommer en un unique point (V)
les énergies additionnées par le dit deuxième ensemble (LV), le dit point (V) étant
choisi à proximité du même coin du parallélogramme que le dit point (H),
- et une ligne unique (HDGV) reliant les deux dits points H et V et passant par deux
points de connexion D et G positionnés pour que : GH - GV = λ/4 + mλ/2 = DV - DH avec
m = 0, 1, 2,... de telle sorte que le signal d'une onde à polarisation circulaire
droite est totalement présent au point D, et que le signal d'une onde à polarisation
circulaire gauche est totalement présent au point G.
2. Antenne plane selon la revendication 1, caractérisée en ce que :
- le dit parallélogramme est un carré comportant 4 pastilles rayonnantes,
- chaque pastille est un carré disposé de telle sorte que ses côtés soient parallèles
à ceux du parallélogramme,
- les lignes des dits premier et deuxième ensembles sont des lignes droites de longueur
λ/2 (i = j = "0"),
- les autres dites lignes de propagation ont des longueurs telles que : k = l = m
= "0",
pour ainsi constituer une cellule rayonnante élémentaire utilisable pour onde(s)
à polarisation circulaire droite et/ou gauche selon que le(s) point(s) de connexion
D et/ou G est (sont) connecté(s) ou non.
3. Antenne plane selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un
groupe de deux dites cellules rayonnantes élémentaires utilisées pour une seule et
même polarisation circulaire, les deux cellules rayonnantes étant géométriquement
tournées de 90° l'une par rapport à l'autre, et physiquement disposées de telle sorte
que leurs points de connexion soient en vis à vis l'un de l'autre pour être reliés
à une sortie commune (SC) par deux lignes de propagation dont la différence de longueur
est égale à λ/4.
4. Antenne plane selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'elle comporte un
sous-ensemble constitué de deux dits groupes tournés géométriquement de 180° et dont
les deux sorties communes sont reliées chacune par une ligne de propagation de longueur
λ/2 à un unique accès.
5. Antenne plane selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un
ensemble constitué de quatre dits sous-ensembles alimentés deux à deux en opposition
de phase.
6. Antenne plane caractérisée en ce qu'elle comporte 4 ensembles selon la revendication
5.
7. Antenne plane selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle est réalisée en technique micro-ruban comportant trois couches, à savoir
:
- une couche conductrice constituant la face rayonnante réalisée soit par gravure
d'un feuillard de cuivre, soit par sérigraphie à l'encre conductrice,
- une couche de substrat diélectrique dont l'épaisseur est relative à la bande de
fréquence choisie,
- un plan de masse dont l'épaisseur est suffisante pour la rigidité mécanique et
la fixation de l'antenne.
8. Antenne plane selon la revendication 7, adaptée à une fréquence d'émission de 12
GHz, caractérisée en ce que
- le dit substrat a une épaisseur de 1,6 mm et une constante diélectrique de 2,2,
- les lignes de propagation sont dimentionnées pour une dite 'λ' de l'ordre de 19
mm,
- les pastilles carrées ont sensiblement 8 mm de côté.