[0001] La présente invention concerne les bagages munis de roues.
[0002] On connaît deux systèmes principaux de roulement pour de tels bagages ou valises.
Dans un premier système, il est prévu deux roues disposées à une extrémité du fond
du bagage et une poignée est articulée au voisinage du coin opposé du bagage, pour
le soulever, le tirer et le guider sur ses deux roues. Dans le second système, il
est prévu quatre roues disposées deux à deux à chaque extrémité de la valise. Dans
ce dernier système, une courroie et une poignée sont utilisées pour faire rouler la
valise sur ses quatre roues.
[0003] Un problème qui se pose avec les bagages munis de quatre roues résulte du fait que
ces roues sont libres, c'est-à-dire qu'elles permettent aux bagages de rouler librement
sur le sol. Il en résulte qu'une valise à quatre roues peut rouler librement sur une
rampe ou un convoyeur incliné. Selon la pente du convoyeur ou de la rampe et la distance
parcourue, la valise peut atteindre des vitesses relativement importantes risquant
ainsi de provoquer des dommages sur la valise elle-même, son contenu ou sur d'autres
objets et mêmes des personnes, lors d'un choc.
[0004] Le but de cette invention est par conséquent de perfectionner de tels bagages munis
d'éléments de roulement, de façon à pouvoir les freiner et les empêcher de dévaler
des pentes.
[0005] L'invention a ainsi pour objet un bagage muni d'éléments de roulement permettant
à ce bagage de se déplacer sur une surface horizontale ou inclinée, comprenant des
moyens de traction pour traîner ou pousser le bagage sur ses roues, au moins un organe
de portage, ainsi que des moyens pour neutraliser sélectivement au moins certains
desdits éléments de roulement lorsqu'on souhaite empêcher un mouvement de roulement
incontrôlé, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour amener les moyens de
neutralisation en position active lorsque le bagage est soulevé indépendamment de
l'organe de traction et pour les amener en position inactive lorsque l'organe de traction
est utilisé pour déplacer le bagage.
[0006] Les moyens de neutralisation des roues comprennent de préférence une patte dont la
dimension est telle que lorsque cette patte se trouve dans une première position,
elle empêche les roues de venir en contact avec la surface sur laquelle repose le
bagage, tandis que lorsque cette patte occupe une seconde position, les roues peuvent
rouler sur le sol. Ainsi qu'on le verra dans le mode de réalisation préféré, les moyens
de traction comprennent une courroie et des moyens pour emmagasiner sélectivement
cette courroie sous forme d'une boucle. Les moyens de neutralisation des roues peuvent
comprendre une biellette reliée à ces moyens d'emmagasinage de la courroie. La biellette
coopère avec la patte de façon telle que lorsqu'on exerce une traction sur la courroie,
la biellette permet à la patte de se replier contre la paroi du bagage. Lorsque
l'extrémité du bagage est soulevée du sol, par exemple en utilisant la poignée de
portage, la patte est sollicitée élastiquement de façon à s'étendre au-delà des roues,
empêchant ainsi ces dernières de venir en contact avec le sol jusquà ce que les moyens
d'emmagasinage de la courroie soient à nouveau actionnés.
[0007] L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant aux dessins
annexés, donnés uniquement à titre d'exemples et sur lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective d'un bagage à roues, muni d'un dispositif de
freinage selon l'invention;
La figure 2 représente le coin inférieur avant du bagage de la figure 1, auquel est
incorporé le dispositif de freinage;
La figure 3 est une vue éclatée de ce dispositif;
Les figures 4A, 4B, 4C montrent trois positions de fonctionnement du dispositif de
freinage;
La figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 2 d'une variante;
Les figures 6A, 6B, 6C représentent schématiquement dans trois positions différentes
le dispositif de la figure 5, vu à partir de l'extrémité avant du bagage.
Les figures 7 et 8 sont des vues partielles en perspective de deux autres variantes.
Les Fig. 9 et 10 sont des vues en élévation avec arrachement d'un mode de réalisation
des moyens de commande, dans deux positions différentes; et
La Fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne 11 de la Fig. 9.
[0008] Le bagage ou la valise 10 comprend plusieurs éléments de roulement tels que des roues
ou des galets. Une paire de roues avant 12 est disposée du côté de la valise 10 où
se trouve également une poignée de traction 16. Une deuxième paire de roues 14 est
disposée à la partie arrière de la valise 10, opposée à celle où se trouve ladite
poignée 16.
[0009] La valise 10 comprend bien entendu une poignée 18 de portage de réalisation connue.
Cette valise 10 comporte également une rainure périphérique 11 qui divise esthétiquement
cette valise en deux parties plus petites, tout en délimitant une cavité dans laquelle
peuvent être reçus la poignée 16 de traction, sa courroie déployable qui sera décrite
plus en détail ci-dessous, ainsi que le dispositif de freinage selon l'invention.
La valise peut également être divisée par cette rainure 11 en une demi-coquille constituant
le fond et une demi-coquille constituant le couvercle, le couvercle étant articulé
sur le fond au moyen de charnières 15. En général, les roues avant 12 sont montées
de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe vertical. De la sorte, la valise 10 peut
effectuer des virages lorsqu'elle est traînée par la poignée 16.
[0010] Dans le dispositif envisagé, une courroie 20 dont l'extrémité supérieure est reliée
à la poignée 16, est emmagasinée sous forme d'une boucle dans un carter 17, également
disposé dans la rainure périphérique 11.
[0011] La figure 2 représente le coin avant inférieur de la valise 10, une partie du carter
17 étant arrachée pour montrer une portion intermédiaire de la courroie de traction
20, qui passe autour d'une boucle mobile 22 constituant un organe de renvoi pour la
courroie 20. La boucle 22 est reliée par un coulisseau 24, un ressort 26 et un câble
28 au mécanisme de freinage 30. Le câble 28 est de préférence du type à gaine pour
lui permettre de se déplacer aisément dans la rainure 11, autour du coin avant inférieur
de la valise 10. Le coulisseau 24 est guidé par un téton fixe 24
a.
[0012] Le mécanisme de freinage 30 comprend une embase 32 qui est fixée par des vis ou
des rivets dans la rainure 11. L'embase délimite deux lumières 34 dans lesquelles
une tige (ou axe) 36 peut à la fois pivoter et se déplacer en translation. La tige
36 porte aussi l'extrémité supérieure d'une biellette de support 38 et une extrémité
d'une navette 44 (figure 3).
[0013] L'embase supporte à rotation une deuxième tige ou axe 40 qui est elle-même fixée
à une première extrémité d'une patte 42 formant béquille destinée à venir en contact
avec le sol. Le câble 28 est fixé à la navette 44 qui peut se déplacer le long de
l'embase 32 sur une courte distance sous l'effet du mouvement du câble 28 et des forces
s'exerçant sur l'extrémité inférieure de la patte 42. La navette 44 porte à une extrémité
la tige 36 et la biellette de support 38. La gaine du câble 28 est en appui, d'une
part, contre une butée de gaine 29 fixée dans le fond de la rainure 11 et d'autre
part, contre la patte 42 ou contre une autre butée de gaine.
[0014] A l'extrémité inférieure de la biellette 38 est prévu un petit ressort de torsion
48. Ce ressort exerce une certaine force qui tend à déplacer l'extrémité supérieure
de la biellette 38 vers la droite, le long de la fente 34, en regardant les figures.
La force exercée par ce ressort 48 peut être facilement vaincue par le mouvement de
la navette 44 sous l'effet d'un déplacement vers le haut du coulisseau 24, transmis
par le câble 28.
[0015] Le fonctionnement du dispositif de freinage 30 va être expliqué plus en détail en
se référant aux figures 4A à 4C. La figure 4A montre le dispositif de freinage 30
dans ce qui peut être considéré comme sa position normale, la patte 42 étant en contact
avec le sol, alors que les roues sont également en contact avec le sol. Dans cette
position, la patte 42 n'est sollicitée que par la force élastique exercée par le ressort
de torsion 48. Cette patte n'a ainsi qu'un effet de freinage négligeable et la valise
10 peut se déplacer librement sur ses quatre roues. De légères inégalités à la surface
du sol peuvent faire que la patte 42 tourne autour de la deuxième tige ou du deuxième
axe 40. La tige 36 se déplace librement le long de la partie centrale 34
a des surfaces de came constituées par les lumières 34. Cette partie lisse des lumières
34 n'empêche pas ce léger déplacement.
[0016] Par contre, lorsqu'un effet de freinage est souhaité, l'utilisateur soulève légèrement
du sol la valise 10 au moyen de la poignée de portage 18. Ceci permet au ressort de
torsion 48 d'amener la tige 36 dans sa position extrême vers la droite dans les lumières
34. Comme on le voit sur la figure 4b, ceci amène la tige 36 à passer dans une partie
34b de la surface de came des lumières 34 qui est orientée verticalement. Lorsque
la valise 10 est reposée sur le sol, l'extrémité de la patte 42 est maintenue au-dessous
de la surface inférieure des roues avant 12, les maintenant éloignées du sol et les
neutralisant par conséquent. La tige 36 est verrouillée dans la partie d'extrémité
34
b des lumières 34. Dans cette position du dispositif, la valise est empêchée de rouler
sur le sol. De préférence, toutefois, l'agencement est tel que si l'utilisateur s'assied
sur le bagage, la patte 42 cède élastiquement suffisamment pour que les roues viennent
à nouveau reposer sur le sol et supportent le poids de l'utilisateur.
[0017] Lorsque l'utilisateur de la valise souhaite revenir à une position de libre roulement,
par exemple pour pouvoir tirer la valise au moyen de la poignée 16, il lui suffit
de tirer la courroie 20, en exerçant une traction sur la poignée 16. Ceci provoque
le déplacement du coulisseau 24 vers le haut. Le câble 28 est actionné et la navette
44 est déplacée vers la gauche en regardant la figure 3. Ceci dégage la tige 36 de
sa position verrouillée dans les lumières 34 et entraîne le retrait de la patte 42
qui est ainsi éloignée du sol et pénètre au moins en partie dans la rainure 11 (figure
4G). La valise 10 peut alors être utilisée comme si aucun mécanisme de freinage n'existait.
Elle peut se déplacer librement sur ses roues avant 12 et arrière 14.
[0018] Lorsqu'on relâche la poignée de traction, le câble 28 n'est plus sous tension et
la patte 42 peut revenir dans sa position représentée sur la figure 4A. Aucun effort
de freinage n'est exercé dans cette position. Ce n'est que lorsque les roues 12 sont
soulevées, par exemple au moyen de la poignée 18, que la patte 42 peut descendre
suffisamment bas vers le sol pour permettre à la tige 36 portée par la biellette 38,
de tomber dans la branche 34
b de verrouillage des lumières 34. Par conséquent, la poignée de traction 16, qu'elle
soit constituée par une courroie simple ou par la courroie déployable selon le mode
de réalisation représenté, peut être utilisée en liaison avec la poignée de portage
18 pour actionner le dispositif de freinage et l'amener en position active ou inactive.
[0019] Le mouvement de la navette 44 peut également être contrôlé, selon que le couvercle
de la valise est ouvert ou fermé. Dans le mode de réalisation représenté, dans lequel
le mécanisme de freinage est reçu dans la rainure périphérique 11, il est important
que la patte 42 ne gêne pas avec l'ouverture de la valise. A cet effet, un plongeur
50 est prévu pour pouvoir se déplacer latéralement entre une première position dans
laquelle il fait saillie sur une certaine distance à travers une ouverture 54 ménagée
dans la paroi latérale de l'embase 32, et une seconde position dans laquelle il est
à peu près de niveau avec l'ouverture 54. Un ressort 58 est prévu dans l'extrémité
inférieure creuse du plongeur 50, pour solliciter ce plongeur vers sa première position.
Un doigt 52 formant toucheau de came fait saillie latéralement à partir du côté du
plongeur 50, ce doigt pouvant normalement entrer en contact avec une surface de came
inclinée 46 délimitée par le bord d'un orifice ménagé dans la face inférieure de la
navette 44. L'extrémité supérieure du plongeur 50 vient en contact avec la surface
supérieure de la rainure 11 lorsque le couvercle est fermé. Cependant lorsque le couvercle
est ouvert, le ressort 58 sollicite le plongeur 50 vers le haut au-delà de l'ouverture
54.
[0020] Normalement, l'extrémité supérieure du plongeur 50 est poussée vers le bas par la
venue en contact avec un côté de la rainure 11, porté par le couvercle de valise.
Ceci éloigne le doigt 52 de la surface de came inclinée 46 prévue sur la navette 44.
Toutefois, lorsque le couvercle de la valise est ouvert par articulation autour des
charnières 15, le plongeur se déplace vers le haut à travers l'orifice 54. Le doigt
52 peut se déplacer sous l'effet de l'action du ressort 58 et vient en contact avec
la surface inclinée de la came 46 pour déplacer la navette 44 et son axe 36 vers
l'avant dans les lumières 34. Ceci a pour effet de rétracter la patte 42 et de la
ramener dans la rainure 11. De la sorte, la patte 42 est amenée dans une position
telle qu'elle ne gêne pas l'ouverture de la valise 10, ce qui serait le cas si elle
pouvait rester dans sa position déployée.
[0021] La figure 5 représente un dispositif de freinage simplifié analogue à celui décrit
précédem ment. Dans ce mécanisme, l'axe de rotation de la patte 42
a est décalé de 90° par rapport à celui représenté dans le premier mode de réalisation.
Les surfaces de came des lumières 34 sont remplacées par un simple franchissement
de point mort de la patte 42
a. Un ressort 48
a maintient normalement la patte 42
a dans une position située au-delà de la position de point mort. Un câble 28
a est fixé à l'extrémité libre d'un bras de levier 44
a qui est fixé à l'axe d'articulation solidaire de la patte 42
a et qui détermine donc la position de cette patte. Lorsqu'on tire sur la courroie,
comme dans le premier mode de réalisation décrit, le mouvement de cette courroie
est transmis par le câble 28
a. Cependant, dans ce mode de réalisation, ce déplacement est transformé en une force
de rotation qui provoque le basculement de la patte de freinage, à l'encontre de la
force moins importante exercée par le ressort 48
a.
[0022] La figure 6A représente le mécanisme dans la position pour laquelle sous l'effet
du ressort 48
a, la patte 42
a est légèrement en contact avec le sol et ne provoque pratiquement pas de force de
freinage. Sur la figure 6B, la force exercée par le ressort 48
a amène la patte 42
a dans sa position déployée, après que la valise ait été légèrement soulevée au moyen
de la poignée de portage. Le poids de la valise 10 bloque effectivement la patte
42
a dans sa position en contact avec le sol, au-delà de la position de point mort, neutralisant
ainsi les roues 12 qui ne sont plus en contact avec le sol. En exerçant une traction
sur la courroie, comme expliqué à propos du premier mode de réalisation, on provoque
une traction sur le câble 28
a et cet effort de traction est transformé par action sur le bras de levier 44
a en une force de rotation supérieure à la force exercée par le ressort 48
a. De la sorte, en soulevant au moins l'extrémité de la valise au moyen de la courroie
de traction, la patte 42
a peut tourner sous l'effet de la force exercée par le levier 44
a. Ceci dégage complètement (la patte 42
a du sol comme représenté sur la figure 6C. La valise peut alors se déplacer librement
sur ses quatre roues comme un bagage classique.
[0023] Comme dans le premier mode de réalisation décrit, celui de la figure 5 comprend également
des moyens pour empêcher le mécanisme de freinage d'interférer avec l'ouverture du
couvercle. A cet effet, l'axe de la charnière 15
a reliant le couvercle au fond de la valise est disposé à peu près au niveau du point
d'articulation de la patte 42
a. Etant donné que cette dernière tourne autour d'un axe parallèle à l'axe des charnières
de la valise, le couvercle vient simplement en contact avec la partie supérieure de
la patte 42
a lorsqu'il est en position d'ouverture. La force d'ouverture du couvercle est supérieure
à la force exercée par le ressort 48
a et provoque par conséquent le basculement de la patte pour l'éloigner du couvercle.
[0024] Dans la variante de la Fig. 7, le mécanisme de liaison et d'actionnement entre la
poignée de traction et les moyens de freinage 150 sont disposés à l'intérieur du
bagage, dans un boîtier 117. De plus, la sangle 120 comporte trois brins qui passent
sur deux organes de renvoi, l'un non visible sur le dessin, correspondant à l'organe
22, et l'autre désigné par la référence 122
a. Cet organe 122
a est, lui-aussi, sollicité par un ressort 127.
[0025] La variante représentée à la Fig. 8 correspond à une version simplifiée du mode
de réalisation des Fig. 1 à 4. On y retrouve : une embase 201 délimitant deux lumières
202; une biellette 203 comportant deux doigts coaxiaux 204, venus de matière, reçus
dans les lumières 202; et une patte 205 formant béquille articulée sur l'embase autour
d'un axe 206 et sur la biellette 203 autour d'un axe 207. L'axe des doigts 204 et
les axes 206, 207 sont parallèles. Un ressort à lame 208 sollicite la patte 205 vers
sa position active, cette patte portant un patin 205
a.
[0026] Le câble d'actionnement 209 est accroché sur la biellette 203, au voisinage de l'axe
formé par les doigts 204.
[0027] Le fonctionnement du dispositif de freinage est analogue à celui décrit à propos
du mode de réalisation des Fig. 1 à 4.
[0028] On a représenté aux Fig. 9 à 11 une variante des moyens de commande 210 qui permettent
d'amener la patte de freinage en position escamotée lors de l'ouverture du couvercle,
de tels moyens étant mis en oeuvre avec le mode de réalisation de la Fig. 8 des moyens
de freinage.
[0029] Ces moyens sont disposés au voisinage du point d'accrochage entre la courroie de
traction 211 et le câble d'actionnement 209. Le courroie 211 agit sur un coulisseau
212 logé dans un boîtier 213, ce boîtier recevant de plus deux leviers 214 et 215
montés rotatifs autour d'un même axe 214
a.
[0030] Le levier 214 a une extrémité qui fait saillie dans le coulisseau 212 et sur laquelle
est fixée l'extrémité du câble d'actionnement 209.
[0031] Le levier 215 comporte un rebord 216 qui peut venir en appui contre le levier 214
et une partie 217 qui fait saillie hors du boîtier 213 pour venir sur le trajet d'une
partie du couvercle du bagage (non représenté). Un ressort 218 sollicite le levier
215 vers la position représentée sur la Fig. 10.
[0032] Le fonctionnement de ce mécanisme est le suivant : en position fermée du couvercle,
le levier 215 occupe la position de la Fig. 10 et le levier 214 est soumis aux actions
du câble 209 et de la courroie 211, permettant le fonctionnement normal du dispositif.
[0033] Lorsque le couvercle est ouvert, le levier 215 bascule vers sa position de la Fig.
9 sous l'action du ressort 218, et agit sur le levier 214 pour exercer une traction
sur le câble 209 et amener la patte de freinage en position rétractée.
[0034] L'expression organe de traction doit être comprise comme désignant aussi un organe
utilisé pour déplacer le bagage par poussée et la courroie 20 peut être remplacée
par tout lien équivalent.
1. Bagage muni d'éléments de roulement (12, 14) permettant à ce bagage de se déplacer
sur une surface horizontale ou inclinée, comprenant des moyens de traction (16) pour
traîner ou pousser le bagage (10) sur ses roues, au moins un organe de portage (18),
ainsi que des moyens (30), pour neutraliser sélectivement au moins certains (12)
desdits éléments de roulement lorsqu'on souhaite empêcher un mouvement de roulement
incontrôlé, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour amener les moyens de
neutralisation (30) en position active lorsque le bagage est soulevé indépendamment
de l'organe de traction (16) et pour les amener en position inactive lorsque l'organe
de traction (16) est utilisé pour déplacer le bagage.
2. Bagage suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, comprenant quatre éléments
de roulement (12, 14), les moyens de neutralisation sélective étant adaptés pour neutraliser
deux (12) des quatre éléments de roulement, caractérisé en ce que lesdits moyens de
traction comprennent une poignée extensible (16) disposée à une extrémité du bagage,
lesdits moyens de neutralisation des éléments de roulement étant agencés pour neutraliser
les éléments de roulement (12) les plus proches de l'extrémité du bagage où se trouve
la poignée de traction.
3. Bagage suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
les moyens de neutralisation des roues comprennent une patte (42; 42a) dont la dimension est telle que lorsqu'elle occupe une première position, elle
empêche les éléments de roulement de venir en contact avec la surface du sol, tandis
que lorsqu'elle occupe une seconde position, elle autorise la venue en contact de
ces élé ments de roulement avec ladite surface.
4. Bagage suivant l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que
les moyens de traction comprennent une courroie (20), des moyens (22-26) pour emmagasiner
sélectivement cette courroie sous la forme d'au moins une boucle, les moyens de neutralisation
comprenant une biellette (38) reliée aux moyens d'emmagasinage, cette biellette actionnant
un organe de neutralisation (42) de telle sorte que le bagage puisse rouler librement
lorsque les moyens d'emmagasinage sont utilisés pour déployer la courroie, tandis
que ladite biellette actionne ledit moyen de neutralisation de façon à neutraliser
les roues, lorsque le bagage est soulevé de la surface horizontale ou inclinée.
5. Bagage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en qu'il
comprend un carter (17) fixé sur une paroi latérale du bagage, une courroie de traction
(20), au moins un organe de renvoi (22) coopérant avec une partie centrale de la courroie
de traction, au moins un ressort de rappel (26) sollicitant l'organe de renvoi (22)
de façon à rétracter la courroie dans le carter lorsqu'aucun effort de traction n'est
exercé sur la poignée de traction, un câble (28) relié à la courroie et à une biellette
de support (38) à franchissement de point mort, une patte de freinage (42) destinée
à entrer en contact avec le sol, cette patte étant articulée à l'une de ses extrémités
sur le bagage, tandis que son autre extrémité est sollicitée vers le bas par un ressort
(48) pour venir en contact avec la surface horizontale ou inclinée et pour empêcher
au moins certains des éléments de roulement d'être en contact de roulement avec ladite
surface, l'agencement étant tel que lorsque la courroie de traction est extraite à
l'encontre de l'action du ressort de rappel (26), le câble (28) actionne la biellette
de support (38) pour rétracter ladite autre extrémité de la patte (42), pour l'empêcher
d'entrer en contact avec ladite surface.
6. Bagage suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la biellette (38) est
articulée à une extrémité sur la patte (42) et porte à son autre extrémité un axe
(36) qui est reçu dans au moins une lumière (34) d'une pièce (32) fixée au bagage,
cette lumière comportant une partie (34a) dans laquelle l'axe (36) peut se déplacer librement et une partie (34b) dans laquelle l'axe (36) peut être bloqué lorsque la patte (42) occupe sa position
de neutralisation des éléments de roulement.
7. Bagage suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le ressort (48) agit
sur la biellette (38).
8. Bagage suivant la revendication 6, caractérisé en ce qu'une navette (44) est interposée
entre le câble (28) et la biellette (38).
9. Bagage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
les moyens de neutralisation comprennent une patte (42a) articulée sur le bagage autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe des charnières
(15a) du bagage, un ressort (48a) sollicitant la patte au-delà d'une position de point mort vers une position de neutralisation
des éléments de roulement, cette patte (42a) pouvant être déplacée vers une position inactive, sous l'action des moyens de traction
et par l'intermédiaire des moyens d'emmagasinage d'un câble (28a) et d'un levier (44a).
10. Bagage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'une partie au moins des moyens de neutralisation et de leurs moyens d'actionnement
est disposée à l'intérieur du bagage, dans un boîtier (117).
11. Bagage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce
qu'il comprend un couvercle articulé au voisinage desdits moyens de neutralisation
sélective, des moyens (46, 50-58; 210) étant prévus pour actionner les moyens de neutralisation
sélective de façon à empêcher toute interférence entre ces moyens de neutralisation
sélective et ledit couvercle du bagage lorsque ce couvercle se trouve en position
ouverte.
12. Bagage suivant la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent
un plongeur (50) agencé de façon à pouvoir se déplacer entre une première position
dans laquelle il fait saillie à travers une ouverture (54) ménagée dans une paroi
latérale de l'embase (32) et une seconde position dans laquelle il ne fait pas saillie
hors de cette ouverture, un ressort (58) sollicitant ce plongeur vers sa première
position et des moyens (46, 52) formant came, prévus respectivement sur le plongeur
et sur la navette, pour amener la navette (44) en position de retrait de la patte
(42) lorsque le plongeur se déplace vers sa première position.
13. Bagage suivant la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement
(210) sont disposés au voisinage de la zone de liaison entre la courroie (211) et
le câble d'actionnement (209).
14. Bagage suivant la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement
(210) comprennent un premier levier (214) sur lequel est fixée une extrémité du câble
(209) et qui est monté rotatif autour d'un axe (214a), ce premier levier (214) pouvant être actionné dans un sens provoquant l'effacement
de la patte de neutralisation, soit par un coulisseau (212) relié à la courroie (211),
soit par un second levier (215), sous l'action d'un ressort (218), l'action du ressort
(218) étant neutralisée lorsque le couvercle est en position fermée.