[0001] La présente invention est relative a un dispositif de verrouillage et d'entraînement
d'une pièce mobile entre une première et une deuxième positions, ce dispositif pouvant
être, notamment, utilisé sur des véhicules automobiles pour le verrouillage des portières.
Dans ce dispositif, la pièce mobile peut être entraînée dans son déplacement par deux
mécanismes différents, l'un étant actionné, par exemple, par un moteur, l'autre étant
destiné à être actionné manuellement par un utilisateur.
[0002] Plus particulièrement, ce dispositif est du type de ceux qui sont déjà connus et
décrits, par exemple, dans le brevet US-4 093 289. Ces dispositifs comportent, de
façon générale, une pièce mobile munie de deux épaulements sur lesquels un élément
poussoir vient en butée pour déplacer dans un sens ou dans un autre, ladite pièce
mobile, le mouvement de cet élément poussoir étant commandé, par exemple, par un moteur.
Lorsque la pièce mobile a été déplacée jusqu'à une position désirée, l'élément poussoir
se désengage de l'épaulement sur lequel il était en appui pour entraîner ladite pièce
jusqu'à cette position, et vient se positionner en appui sur l'autre épaulement. De
cette façon, il est alors possible de déplacer la pièce mobile dans l'autre sens en
utilisant une autre action que celle de l'élément poussoir et sans venir buter sur
ledit élément poussoir.
[0003] De façon classique, de tels dispositifs d'entraînement sont utilisés sur des serrures
de portière de voiture automobile, dont on peut commander la condamnation ou la décondamnation
de l'intérieur de la voiture par l'intermédiaire de tirettes de secours logées au
niveau des encadrements des fenêtres, ces serrures étant, par ailleurs, actionnables
de l'extérieur, soit mécaniquement à l'aide d'une clé, soit par des moyens électriques.
[0004] Cependant, de nombreux dispositifs de ce type sont désormais associés à des dispositifs
de verrouillage des tirettes dans leur position condamnée, dispositif que l'on qualifie
couramment de dispositif de "super condamnation". Les portières de voiture dont les
serrures ne sont pas munies de tels dispositifs sont, en effet, facilement ouvertes
par effraction, par exemple, en cassant une vitre de portière puis en manoeuvrant
la tirette de ladite portière de sa position condamnée vers sa position décondamnée,
ou encore, en introduisant dans la zone occupée par le joint entre la portière et
la glace, un fil métallique, par l'intermédiaire duquel on manoeuvre ladite tirette.
[0005] Un des types de système de verrouillage connu est celui dont fait état le brevet
FR-2 524 050, dans lequel une tirette de serrure de portière est actionnée par l'intermédiaire
d'une crémaillère intégrée et peut être verrouillée dans sa position condamnée par
l'intermédiaire d'un cliquet. Cependant, il est à noter qu'un tel dispositif nécessite
pour l'obtention d'un déverrouillage de la tirette, une coordination parfaite du mouvement
du cliquet et du mouvement de la tirette, le cliquet pivotant sur lui-même pour se
désengager de la tirette, tandis que ladite tirette coulisse sur elle-même. Or, une
telle coordination ne peut être obtenue que par l'intermédiaire de moyens électriques
couplés entre eux. Le déverrouillage n'est donc obtenu que par l'intermédiaire de
moteur, et non manuellement, ce qui peut être à l'origine de nombreux problèmes, notamment
en cas de panne de batterie, puisqu'il n'est alors plus possible d'obtenir l'ouverture
des portières.
[0006] On connait aussi, par le brevet FR-2 452 563, un autre système de verrouillage, ce
système de verrouillage étant associé à un dispositif d'entraînement du type qui a
été précédemment décrit. Ce dispositif comporte un élément entraîneur, qui vient en
butée sur un bec lié à une tirette, pour l'entraîner en translation dans un sens ou
dans un autre. Cet élément entraîneur peut être débrayé par rapport audit bec, dans
la position de condamnation de la tirette et venir repousser un cliquet vers un évidement,
leur coopération verrouillant la tirette dans sa position condamnée. Cependant, là
encore, dans un tel dispositif, le verrouillage et le déverrouillage de la tirette
est obtenu par l'intermédiaire d'un moteur électrique, qui ne peut être remplacé par
un dispositif mécanique à clé, puisqu'il faut pouvoir faire varier l'élément entraîneur
entre trois positions, alors qu'une clé ne permettrait d'entraîner ledit élément qu'entre
deux positions extrêmes. De ce fait, ce dispositif présente des désavantages sensiblement
similaires à ceux du dispositif de verrouillage précédemment décrit.
[0007] La présente invention propose, quant à elle, un dispositif d'entraînement d'un élément
mobile entre deux positions, permettant de verrouiller ledit élément mobile dans une
de ses positions, dans lequel le déplacement et le verrouillage de l'élément mobile
sont commandés par l'intermédiaire d'un moteur électrique, ce dispositif étant tel
qu'il est possible d'obtenir un déverrouillage mécanique et manuel de l'élément mobile
dans sa position de condamnation.
[0008] La présente invention a donc pour objet un dispositif de verrouillage et d'entraînement
d'une pièce mobile par rapport à un corps fixe entre une première et une deuxième
positions, comportant un élément poussoir dont la course est commandée par des moyens
moteurs et qui comprend une partie menante destinée à entraîner dans sa course la
pièce mobile, ladite pièce mobile comportant deux épaulements sur lesquels ladite
partie menante vient respectivement en appui pour entraîner ladite pièce mobile vers
l'une ou l'autre de ses deux positions, la pièce mobile et le corps fixe comportant
au moins l'un, une butée, l'autre un organe de verrouillage dont la coopération bloque
tout déplacement de la pièce mobile de sa deuxième vers sa première position, ce dispositif
étant caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage est repoussé élastiquement
par l'intermédiaire d'un organe ressort, vers ladite butée et que l'élément poussoir
comporte une rampe destinée à coopérer avec l'organe de verrouillage pour désengager
celui-ci de ladite butée en s'opposant à l'organe ressort, lorsque ladite pièce mobile
étant dans sa deuxième position, la partie menante de l'élément poussoir passe de
sa position où elle est en appui sur l'épaulement de la pièce mobile avec lequel elle
coopère pour entraîner ladite pièce mobile de sa première vers sa deuxième position,
à une position où elle est en appui sur l'autre épaulement.
[0009] Avantageusement, il comporte, en outre, des moyens permettant le déverrouillage de
l'organe de verrouillage par rapport à la butée, lorsque la pièce mobile est dans
sa deuxième position et que la partie menante de la pièce mobile est en appui sur
l'épaulement de la pièce mobile avec lequel elle coopère pour entraîner ladite pièce
mobile de sa première vers sa deuxième position. Un organe de verrouillage peut être
solidaire du corps fixe, la butée associée audit organe de verrouillage étant fixée
sur la pièce mobile.
[0010] De préférence, l'organe de verrouillage est un cliquet qui pivote autour d'un axe
et dont une extrémité est repoussée par un organe ressort pour coopérer avec la butée.
[0011] Le cliquet peut comporter une branche destinée à coopérer avec le bord d'une came
pour désengager par pivotement ledit cliquet de ladite butée. La came peut être reliée
par des moyens de liaison à la pièce mobile et entraîne dans son mouvement de rotation
la pièce mobile de sa deuxième vers sa première position. Les moyens de liaison peuvent
comporter un secteur monté pivotant autour de l'axe de la came et entraînant directement
dans son mouvement, la pièce mobile, la came et ledit secteur étant munis, l'un, d'une
lumière, l'autre, d'un pion engagé dans ladite lumière, ledit pion venant en appui
sur le bord de ladite lumière après soulèvement du cliquet, pour que la came entraîne
ledit secteur dans son pivotement. La came peut être solidaire d'un levier d'actionnement
qui commande son pivotement. Le pivotement du levier d'actionnement peut être commandé
par une serrure à clé.
[0012] De façon avantageuse, les deux épaulements de l'élément mobile sont séparés entre
eux par un évidement dans lequel la partie menante peut se déplacer ; la pièce mobile
est reliée à une serrure de sécurité dont elle commande la condamnation ou la décondamnation,
ladite serrure étant décondamnée dans la première position de la pièce mobile et condamnée
dans la deuxième position ; la pièce mobile peut être reliée à la serrure de sécurité
par l'intermédiaire du secteur pivotant.
[0013] Dans une réalisation préférentielle, la pièce mobile et l'élément poussoir pivotent
autour d'un même axe. La pièce mobile et l'élément poussoir peuvent comporter chacun
un décrochement délimité par deux épaulements, le décrochement de l'élément poussoir
servant de partie menante pour la pièce mobile, ces deux décrochements étant libres
de pivoter l'un par rapport à l'autre et venant en butée l'un sur l'autre sur leurs
épaulements. L'élément poussoir peut comporter une lumière annulaire non fermée et
délimitée radialement par les épaulements de son décrochement, le décrochement de
la pièce mobile coulissant circulairement dans ladite lumière. La butée de la pièce
mobile peut être une butée radiale, l'élément poussoir comportant une came de guidage
dont le bord sert de rampe et coopère avec l'organe de verrouillage pour dégager
celui-ci de ladite butée. La lumière annulaire de l'élément poussoir peut être ménagée
sur la came de guidage. L'élément mobile peut comporter un pignon s'engrenant sur
un secteur cranté pivotant entre deux positions et servant de levier de commande de
la condamnation ou décondamnation de la serrure. L'élément poussoir peut comporter
une roue dentée dont l'engrenage coopère avec la denture d'un pignon que comportent
les moyens moteurs pour entraîner l'élément poussoir en pivotement.
[0014] Dans une autre réalisation préférentielle, la pièce mobile et l'élément poussoir
se déplacent en translation selon la même direction ; l'élément poussoir peut se
déplacer dans un logement de la pièce mobile entre les deux épaulements de celles-ci
; la pièce mobile peut comporter entre ses deux épaulements, une paroie munie d'un
évidement dont le bord sert de butée. Un secteur peut être articulé en pivotement
sur la pièce mobile. L'élément poussoir peut comporter une crémaillère dont l'engrenage
coopère avec la denture d'un pignon que comportent les moyens moteurs pour entraîner
ledit élément poussoir en translation.
[0015] Avantageusement, enfin, ce dispositif de verrouillage est associé à une serrure de
portière de véhicule.
[0016] Pour mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire, ci-après, à titre purement
illustratif et non limitatif, deux modes de réalisation représentés sur les dessins
annexés.
[0017] Sur ces dessins :
- la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif de verrouillage conforme à un premier
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue selon la ligne II-II de la figure 1 ;
- les figures 3 à 7 représentent schématiquement un détail du dispositif de la figure
1 selon plusieurs positions successives possibles ;
- la figure 8 représente schématiquement selon une autre position le détail représenté
sur les figures 3 à 7 complété par d'autres éléments ;
- la figure 9 est une vue d'un dispositif conforme à un deuxième mode de réalisation
de l'invention ;
- les figures 10 à 15 représentent un détail du dispositif de la figure 9 selon plusieurs
positions successives-possibles, la figure 15 ayant elle-même été complétée par d'autres
éléments du dispositif ;
- la figure 16 est une vue d'une partie d'une serrure de portière destinée à coopérer
avec le dispositif de verrouillage représenté sur la figure 1 ;
- la figure 17 est une vue selon la ligne XVII-XVII de la figure 16.
[0018] On voit sur les figures 1 et 2 qu'un dispositif de verrouillage et d'entraînement
conforme à un premier mode de réalisation de l'invention comporte essentiellement
en combinaison, une pièce mobile 1 montée en pivotement dans un boîtier 2 et destinée
à être entrainée dans ledit boîtier 2 par un élément poussoir 3 monté pivotant sur
l'axe de la pièce mobile 1.
[0019] La pièce mobile 1 comporte essentiellement un corps cylindrique 4 axé sur l'axe de
pivotement de ladite pièce et la traversant d'une de ses extrémités à l'autre, ce
corps cylindrique 4 étant muni à une des extrémités de la pièce mobile 1, d'un pignon
entraîneur 5 dont la denture 6 est destinée à coopérer avec la denture 7 d'un secteur
cranté 5 monté pivotant autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement de la pièce
mobile 1 et entraînant dans son mouvement de pivotement, les éléments d'une serrure
de sécurité, qui est décrite ci-après, entre une position condamnée et une position
décondamnée. Cette pièce mobile 1 comporte, en outre, deux plateaux 10 et 11 qui
sont des disques de petite épaisseur disposés l'un sur l'autre et centrés sur l'axe
de la pièce 1, le disque 10, qui est celui qui est le plus éloigné du pignon 5, ayant
un rayon plus petit que le disque 11. Chacun de ces deux disques 10 et 11 comporte
sur une partie de sa circonférence, un prolongement annulaire, référencé respectivement
par 12 et 13 et délimité sur ses côtés par des pans s'étendant radialement qui servent
d'épaulements ou de butées et qui sont référencés, pour ceux qui délimitent le prolongement
12, par 14 et pour ceux qui délimitent le prolongement 13, par 15. Le plateau 11 et
le pignon 5 sont séparés entre eux par une partie 16 du corps cylindrique 4 montée
dans un logement dans une paroi 17 du boîtier 2 et maintenant la pièce mobile 1 en
pivotement autour de son axe dans ledit boîtier 2, la paroi 17 servant de fond audit
boîtier 2.
[0020] L'élément poussoir 3 est une pièce plate montée pivotante sur le cylindre 4, à l'extrémité
de la pièce 1 opposée au pignon 5. Cet élément poussoir 3 comporte essentiellement
deux plateaux disposés l'un au-dessus de l'autre, le premier, référencé par 18 étant
une came de guidage montée pivotante autour de l'axe de la pièce 1, dont le bord extérieur
a sensiblement une forme hélicoïdale s'étendant sur un angle de 180° à partir d'un
point distant de l'axe de pivotement d'un rayon correspondant sensiblement au rayon
du disque 11, jusqu'à un point distant de l'axe de pivotement d'un rayon légèrement
supérieur au rayon extérieur du prolongement annulaire 13, le bord de cette came 18
se prolongeant sur l'autre moitié de tour par un arc de cercle de même rayon, cet
arc de cercle étant relié au point le plus proche de l'axe de pivotement du bord de
ladite came 18, par un épaulement radial 18
a. Le deuxième de ces deux plateaux est référencé par 19 et est une roue dentée centrée
sur l'axe de la pièce mobile 1, cette roue 19 ayant un rayon intérieur qui correspond
sensiblement au plus grand rayon de la came 18, la denture 20 de cette roue dentée
19 coopérant avec un pignon d'entraînement 21. La came 18 et la roue 19 forment une
seule pièce et sont disposées l'une sur l'autre, la roue 19 étant la plus éloignée
du pignon 5, la came 18 est, quant à elle, disposée au niveau du plan médian du plateau
10. Elle comporte un évidement 22, délimité sensiblement circulairement, qui est centré
sur l'axe de pivotement de la pièce 1 et dont le rayon correspond sensiblement au
rayon du prolongement 12, l'ensemble du plateau 10 et de son prolongement 12 se logeant
dans ledit évidement 22. Cet évidement 22 comporte une protubérance 23 délimitée
par deux pans radiaux 24 qui servent d'épaulement et sont destinés à coopérer avec
les épaulements 14, ainsi que par un pan en arc de cercle 25 ayant un rayon par rapport
à l'axe de pivotement de la pièce 1 qui est légèrement supérieur au rayon du plateau
10, les deux épaulements 24 faisant entre eux un angle d'environ 45°.
[0021] Ce dispositif de verrouillage comporte, en outre, un cliquet 26 qui comporte essentiellement
un bras 27 monté pivotant sur un axe 28 qui est une tige montée en pivotement sur
la paroi 17 du boîtier 2, le bras de ce cliquet 26 étant terminé par une partie recourbée
29 servant de crochet, qui est en regard dans son épaisseur des bords de la came 18
et du prolongement 13. Ce bras 27 est repoussé vers la pièce mobile 1 et l'élément
poussoir 3 par l'intermédiaire d'un organe ressort (non représenté), le crochet 29
étant dirigé vers ladite pièce mobile 1 et l'élément poussoir 3. La tige 28 est, en
outre, associée, du côté opposé au cliquet 26, à un deuxième cliquet 30 dont le bras
est plus petit. Ce cliquet 30 est destiné à coopérer avec le bord d'une came 31 montée
pivotante sur l'axe 9 du secteur cranté 8, cette came 31 étant une pièce plate comportant
un décrochement 32 destiné à coopérer avec le crochet du cliquet 30 pour faire pivoter
ledit cliquet, de façon que le cliquet 26 pivote sur l'axe 28 en s'écartant de la
pièce mobile 1 et de l'élément poussoir 3.
[0022] Cette came 31 est munie d'un pion 33 qui s'étend à partir de sa surface qui est en
regard du secteur cranté 8, ce pion 33 coopérant avec une lumière 34 en arc de cercle
traversant le secteur cranté 8 dans son épaisseur, le pion 33 étant tel qu'il ne coopère
pas avec ladite lumière tant que le cliquet 26 n'est pas soulevé par rapport à la
pièce mobile 1 et à l'élément poussoir 3. Sur la came 31 est monté, du côté de ladite
came opposée au secteur cranté 8, un levier 35 solidaire de ladite came et dont le
mouvement par rapport à l'axe de pivotement 9 est commandé par une tige d'actionnement
(non représentée), manoeuvrée elle-même par l'intermédiaire d'une clé C coopérant
avec un barillet de sûreté, que l'on a schématisé sur la figure 1. Le secteur cranté
8 a été représenté sur la figure 1 dans sa position décondamnée. Enfin, ce dispositif
de verrouillage est muni de capteurs de position 38 destinés à repérer les positions
de la pièce mobile 1 et de l'élément poussoir 3.
[0023] Dans la position décondamnée de la serrure qui a été représentée sur les figures
1 et 3, le bord du cliquet 26 est en appui soit sur le prolongement annulaire 13,
soit sur la partie circulaire du bord de la came 18. Pour faire passer l'ensemble
dans la position condamnée de la serrure, représentée sur la figure 4, le moteur
M actionne la roue 19, par l'intermédiaire du pignon 21 et des dents 20, dans le sens
contraire des aiguilles d'une montre, si l'on regarde ladite roue du côté opposé au
pignon 5. De ce fait, les épaulements 24 et 14 viennent en butée l'un sur l'autre,
entraînant ainsi dans le même sens le plateau 10 et la pièce 1. Le crochet 29 du cliquet
26 descend alors le long du bord spiralé de la came 18, tandis que le prolongement
annulaire 13, qui est solidaire de la pièce mobile 1, pivote, le crochet 29 dudit
cliquet se retrouvant à la fin de ce mouvement de condamnation entre une butée 15
et l'épaulement externe de la came 18, ce crochet 29 se trouvant sensiblement au
niveau du bord de la came 18 qui est le plus proche de l'axe de pivotement de l'élément
poussoir. Pendant tout ce mouvement de pivotement, le pignon 5 a tourné sur lui-même
et entraîné dans son mouvement, par l'intermédiaire de la coopération entre les dentures
6 et 7, le secteur cranté 8 vers sa position condamnée. Une fois cette position de
condamnation atteinte, il est possible à un opérateur de commander le verrouillage
de cette position de condamnation, lequel verrouillage empêche tout mouvement de
pivotement du secteur cranté 8 sur son axe 9, ou de commander le non verrouillage
de cette position.
[0024] Dans cette deuxième hypothèse, le moteur M actionne l'élément poussoir 3 et la roue
dentée 19 dans le sens contraire, c'est-à-dire, dans le sens des aiguilles d'une montre,
de façon que son autre épaulement 24 vienne en butée sur le deuxième épaulement 14
de la pièce annulaire 12, ainsi qu'on peut le voir sur la figure 5, tandis que la
pièce mobile 1 reste fixe. Lors de ce mouvement de pivotement, le bord de la came
18 de l'élément poussoir 3 repousse le cliquet 26 et l'éloigne de la butée 15. Le
dispositif est alors prêt pour que, par simple pivotement de l'élément poussoir 3,
la pièce mobile 1 soit entraînée par l'intermédiaire d'une de ses butées 14 vers sa
position de décondamnation, ainsi qu'on peut le voir sur la figure 6. A partir de
cette position, de la même façon que précédemment, le moteur M inverse le sens de
pivotement de l'élément poussoir 3 de façon que celui-ci se désengage de la butée
14 avec lequel il coopérait, pour venir ensuite en appui sur l'autre butée 14.
[0025] Si, au contraire, on cherche à obtenir le verrouillage de la condamnation de la serrure,
le moteur M maintient le dispositif dans sa positon représentée sur les figures 4
et 7. Il est alors impossible de faire pivoter vers sa position décondamnée, le secteur
cranté 8, puisqu'un début de tel pivotement engendre, par l'intermédiaire du pignon
5, le pivotement de la butée 15 vers le bord du crochet 29, ce qui a pour effet de
bloquer le mouvement de la pièce mobile 1 et donc du secteur cranté 8.
[0026] Si après verrouillage de la condamnation de la serrure de sécurité, l'opérateur veut,
pour une raison ou pour une autre, par exemple, si le moteur M ne fonctionne plus,
déverrouiller manuellement ladite serrure, il agit alors sur le levier 35 par l'intermédiaire
de la clé C, pour faire pivoter celui-ci. Comme le montre la figure 8, le levier 35
étant solidaire de la came 31, celle-ci va être entraînée en pivotement, le bord de
son décrochement 32 venant coopérer avec le cliquet 30 pour faire pivoter celui-ci,
soulever le cliquet 26 et désengager ce dernier de la butée 15, le pion 33 coulissant,
pendant tout ce mouvement de pivotement du cliquet 26, dans la lumière 34, d'un bord
à l'autre de celle-ci. Une fois le cliquet 26 soulevé, le pion 33 coopère avec l'un
des bords extrêmes de la lumière 34, de façon que la came 31 entraîne dans son mouvement
de pivotement le secteur cranté 8, dont la denture 7 s'engrène sur la denture 6 du
pignon 5, ce qui a pour effet de faire pivoter la pièce mobile 1 sur elle-même et
de faire passer le prolongement annulaire 13 au niveau du cliquet 26, le crochet 29
dudit cliquet 26 venant en appui sur le bord dudit prolongement 13. La pièce 1 entraîne
aussi dans son pivotement, par l'intermédiaire de la coopération des épaulements 14
et 24, l'élément poussoir 3, de sorte que l'on retrouve, à la fin de ce pivotement,
la position décondamnée représentée sur la figure 6, l'élément poussoir 3 étant en
prise avec celui des épaulements 14 avec lequel il coopère pour faire passer la pièce
mobile de sa position décondamnée à se position condamnée. La serrure est ainsi prête
à être réactionnée au moyen du moteur M.
[0027] On a représenté sur les figures 9 à 15, un dispositif de verrouillage conforme à
un deuxième mode de réalisation pour lequel on a repris, pour les éléments de cette
deuxième réalisation que l'on retrouve dans la première réalisation, le même chiffrage
de référence, augmenté de 100.
[0028] On voit, sur ces figures, qu'un dispositif conforme à ce deuxième mode de réalisation
comporte une pièce 101 mobile en translation entre deux positions et munie en son
intérieur d'un évidement 160 parallépipédique droit, cette pièce mobile 101 étant
associée à un élément poussoir 103 se déplaçant selon l'axe de translation de la pièce
101, cet élément poussoir 103 se déplaçant dans l'évidement 160 et venant en butée
sur deux épaulements 114 de celui-ci. La pièce 101 est prolongée, à une de ses extrémités,
par un levier 150 sur lequel est articulé en pivotement, un secteur 108, qui est
une pièce plate traversée, dans une de ses parties, par une lumière 151, dont les
bords intérieurs sont destinés à coopérer avec un pion (non représenté sur les figures
9 à 15) pour actionner une serrure de sécurité, du type de celle qui a été décrite
ci-après, entre une position de condamnation et une position de décondamnation. Une
des parois de l'évidement 160 parallèle à la direction de translation de la pièce
mobile 101 et de l'élément poussoir 103, comporte, sur un de ses bords, un évidement
152 en U, dont le bord le plus proche du levier 150 est sensiblement perpendiculaire
à la direction de translation de la pièce 101 et sert de butée 115 au crochet 129
d'un cliquet 126 monté en pivotement selon un axe parallèle à l'axe d'articulation
de la pièce 101 par rapport au secteur 108, ce cliquet 126 étant repoussé vers l'intérieur
de l'évidement 152 par l'intermédiaire d'un organe ressort 153 et étant prolongé
au-delà de son axe 128 par une branche 130.
[0029] Le bord de cette branche 130 est destiné à coopérer avec le décrochement 132 d'une
came 131 afin de soulever le cliquet 126 par rapport à l'évidement 152, pour désengager
le crochet 129 de la butée 115. Cette came 131 est montée sur le secteur 108, la came
131 étant munie d'un pion 133 qui s'étend à partir de sa surface en regard du secteur
108 et qui coopère avec une lumière 134 disposée selon un arc de cercle centré sur
l'axe 109. Enfin, cette came 131 est solidaire d'un levier 135 qui s'étend radialement
à partir de l'axe 109 et qui est relié par une tige d'actionnement (non représentée)
à un barillet à clé pouvant commander son pivotement autour de l'axe 109.
[0030] La pièce d'entraînement 103 comporte un évidement 154 s'ouvrant sur sa paroi destinée
à être en regard du cliquet 126, cet évidement 154 comportant un fond 155, qui est
plus éloigné du cliquet 126 que le fond de l'évidement 152, et étant tel que lorsque
l'élément poussoir 103 est en butée sur celui des épaulements 114 qui est le plus
proche du levier 150, l'évidement 152 se trouve sensiblement au niveau dudit évidement
154 et prolonge celui-ci au niveau des parois latérales de l'évidement 160, l'évidement
154 traversant l'élément poussoir 103 dans sensiblement toute sa largeur. Celle des
parois de l'évidement 154 qui est la plus proche du levier 150 est légèrement inclinée
vers ledit levier 150, du fond 155 vers l'ouverture de l'évidement 154 et sert de
rampe 156 destinée à coopérer avec le crochet 129 du cliquet 126, pour soulever celui-ci
par rapport à l'évidement 152 et le désengager de la butée 115. En outre, la pièce
103 comporte, dans sa partie la plus proche du levier 150, un plateau 157 ayant une
longueur correspondant sensiblement à la longueur de l'évidement 152 et sur lequel
le crochet 129 est destiné à venir s'appuyer, après avoir été repoussé par la rampe
103, lorsque l'élément poussoir 103 est en butée sur l'épaulement 114 qui est le plus
éloigné du levier 150.
[0031] Sur sa face opposée, l'élément 103 est muni d'une crémaillère destinée à coopérer
avec un pignon 121 relié à un moteur (non représenté), l'ensemble entraînant l'élément
poussoir 103 en translation. Enfin, ce dispositif est aussi muni de capteurs de position
158 et 159, le capteur 158 étant destiné à repérer la position de l'élément mobile
101, le capteur 159 étant destiné à repérer la position de l'élément poussoir 103.
[0032] On utilise un tel dispositif de verrouillage de la façon qui va maintenant être décrite.
Lorsque l'on veut faire passer la pièce mobile de la position décondamnée, qui est
celle qui est représentée sur les figures 9 et 10, à la position condamnée, qui est
celle qui est représentée sur les figures 11 et 12, on actionne le moteur M de façon
que son pignon entraîne l'élément poussoir 103 en translation, et qu'il coopère avec
celui des épaulements 114 qui est le plus proche du levier 150, afin d'entraîner la
pièce mobile 101. Lorsque la position condamnée est atteinte, le crochet 129 est engagé
dans l'évidement 152, ledit crochet 129 étant engagé par son épaisseur médiane dans
l'évidement 154. A ce stade, il est possible de demander un verrouillage ou un non
verrouillage de cette position condamnée.
[0033] Si l'on demande un non verrouillage de la position condamnée, l'élément poussoir
103 va coulisser dans l'évidement 102 dans l'autre sens, pour venir juste en appui
sur celui des épaulements 114 qui est le plus éloigné du levier 150. Ainsi qu'on peut
le voir sur la figure 13, l'élément poussoir 103 et la pièce mobile 101 sont alors
en prise l'un avec l'autre, un opérateur pouvant faire passer la serrure, par actionnement
du moteur, de sa position condamnée à sa position décondamnée. Lors de cette mise
en prise de l'élément poussoir 103, la rampe 156 est venue soulever le crochet 129
et le faire pivoter par rapport à l'axe 128 pour le désengager de son évidement 152
et de la butée 115. Le crochet 129 est ensuite venu en appui sur le plateau 157. La
décondamnation s'obtient facilement en poursuivant la course de l'élément poussoir
103 dans le même sens, ce qui a pour effet de déplacer la pièce mobile 101, le crochet
129 venant porter sur le bord des parois latérales de l'évidement 160. De la même
façon, une fois la position décondamnée atteinte, on fait repasser l'élément poussoir
103 de sa position représentée sur la figure 13, à sa position représentée sur les
figures 9 et 10, de façon que cet élément poussoir 103 soit en prise avec celui des
épaulements 114 qui est le plus proche du levier 150 et qu'un opérateur puisse directement
commander la condamnation de la serrure.
[0034] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 14, le verrouillage de la position condamnée
s'obtient, quant à lui, en maintenant le dispositif dans la position condamnée représentée
sur la figure 10, où l'élément 103 est en prise avec celui des deux épaulements 114
qui est le plus proche du levier 150. Si l'on cherche, en effet, à déplacer la pièce
mobile 1 vers sa position décondamnée, sans modifier la position de l'élément 103
par rapport à ladite pièce mobile 1, la butée 115 va venir bloquer la pièce 101 sur
le crochet 129, empechant ainsi tout mouvement du dispositif vers la position de condamnation,
ce qui réalise le verrouillage dudit dispositif.
[0035] Si pour une raison ou pour une autre, par exemple, si le moteur qui actionne l'élément
poussoir 103 est en panne, un opérateur cherche à déverrouiller ce dispositif manuellement,
il lui suffit, comme on peut le voir sur la figure 15, d'actionner la clé associée
au barillet qui commande le pivotement du levier 135, ce qui aura pour effet de faire
pivoter la came 131, son décrochement 132 venant soulever le cliquet 126 en coopérant
avec son bras 130 et dégager le crochet 129 de la butée 115. Lors du mouvement de
pivotement dudit cliquet 126, le pion 133 coulissera d'un bord à l'autre de la lumière
134 sans rencontrer de résistance. Une fois ce cliquet 126 soulevé, ledit pion 133
vient coopérer avec ladite lumière 134 pour faire pivoter le secteur 108, qui, par
son articulation avec le levier 150 repousse la pièce 101 pour l'amener dans la position
décondamnée représentée sur la figure 9, où l'élément 103 est en prise avec la pièce
101, de façon que l'on puisse passer de la position condamnée à la position décondamnée.
[0036] Pour une meilleure compréhension de l'invention, on a représenté sur les figures
16 et 17, une serrure de portière pouvant être associée à un tel dispositif de verrouillage,
cette serrure ayant été désignée par S dans son ensemble. Une telle serrure S de portière
est associée de façon classique, à un clou monté sur la carroserie, en saillie dans
l'épaisseur de l'encadrement de la portière. Ce clou est destiné à coopérer avec un
logement d'un pêne pivotant de la serrure, ce pêne venant, dans la position fermée
de la portière, emprisonner ledit clou et étant maintenu dans cette position d'emprisonnement
par un cliquet 200 monté pivotant et repoussé élastiquement vers ledit pêne pour coopérer
avec un épaulement de celui-ci, ledit cliquet 200 comportant un pion 201 destiné
à être soulevé par les éléments de la serrure S pour libérer le pivotement du pêne,
ledit pêne étant, lui-même rappelé dans une position où il est possible de dégager
le clou, par un ressort de rappel.
[0037] Ce pion 201 traverse une lumière 202 dont est munie une pièce butée 203 montée en
pivotement sur un axe 204 que comporte un boîtier 205, cette lumière 202 ayant sensiblement
une forme selon un arc de cercle centré sur l'axe 204. Cette pièce 203 comporte à
une de ses extrémités, une butée 206 perpendiculaire au plan médian de la pièce 203
et parallèle à l'axe 204.
[0038] Cette butée 206 est destinée à coopérer avec l'épaulement 207 d'un levier 208 plat
monté en pivotement sur l'axe 204, une des extrémités dudit levier 208 faisant saillie
par rapport à l'ensemble de la serrure et étant reliée, par exemple, à une poignée
de commande de ladite serrure, ce levier 208 servant à actionner la pièce 203 par
coopération de la butée 206 et de l'épaulement 207 et étant juxtaposé à ladite pièce
203. En outre, ce levier 208 est muni d'une lumière 210 traversée par une tige 209
fixe par rapport au boîtier 205 et centrée sur l'axe de pivotement du cliquet 200,
cette lumière 210 permettant le pivotement du levier 208 par rapport à l'axe 204,
sans que ledit levier 208 ne soit bloqué dans son mouvement par la tige 209.
[0039] Du côté opposé à la pièce 203 par rapport au levier 208, est montée une pièce de
liaison 211 qui comporte une lumière 212 traversée par la tige 209, cette lumière
212 étant sensiblement dirigée selon une direction passant par l'arc 204 et par l'extrémité
du levier 208 qui dépasse de la serrure. Cette pièce de liaison 211 comporte aussi
un évidement 213 qui la traverse sur une partie de son épaisseur et dans lequel se
loge le pion 201, cet évidement 213 ayant une forme allongée correspondant sensiblement
à la forme de la lumière 212. En outre, cette pièce de liaison 211 comporte un pion
cylindrique 214 traversant la pièce butée 203 dans une lumière 215 ayant une forme
qui peut être qualifiée de forme chaise, c'est-à-dire ayant deux branches reliées
entre elles par une branche qui leur est sensiblement perpendiculaire. Enfin, cette
pièce de liaison 211 comporte aussi un pion 216 s'étendant de l'autre côté par rapport
au pion 214 et débouchant dans une lumière 217 d'un secteur, qui peut être le secteur
8 ou le secteur 108, cette lumière 217 correspondant, dans ce deuxième cas, à la lumière
151, le secteur représenté sur les figures correspondant au secteur 8 de la première
réalisation décrite.
[0040] Une telle serrure fonctionne de la façon qui va maintenant être décrite. Dans la
position décondamnée du secteur 8, qui est celle qui a été représentée sur les figures,
on ouvre ladite serrure en faisant pivoter le levier 208 dans le sens de la flèche
qui a été représentée sur la figure 16. Ce pivotement du levier 208 fait pivoter la
pièce butée 203, par coopération de la butée 206 et de l'épaulement 207, autour de
l'axe 204. Lors de ce pivotement, le pion 214 se trouve en appui sur celle des parois
de la partie milieu de la lumière 215 qui termine celle des deux branches de ladite
lumière 215 qui est la plus éloignée de la tige 209, ledit pion étant entrainé par
la pièce 203. De ce fait, la pièce de liaison 211 pivote autour de l'axe de la tige
209, la lumière 213 entraînant le pion 201 en pivotement, ce qui a pour effet de faire
pivoter le cliquet 200, libérant ainsi le pêne, qui, grâce au ressort qui lui est
associé, tourne sur lui-même et se désengage d'avec le clou monté sur la carroserie.
La serrure est ainsi ouverte et le pivotement de la porte sur elle même est libéré.
[0041] Lorsque l'on fait, au contraire, passer le secteur cranté 8 de sa position décondamnée
à sa position condamnée, la lumière oblongue 217 va repousser le pion 216, de sorte
que la pièce 211 se translate, le pion 214 venant dans l'autre branche de la lumière
215 en forme de chaise, la lumière 212 se translatant par rapport à la tige 209. Lorsqu'un
opérateur agira sur le levier 208, celui-ci entraînera dans son pivotement la pièce
203, la lumière 215 coulissant par rapport au pion 214 sans que les parois ne coopèrent
avec lui. De ce fait, la pièce de liaison 211 restera immobile et n'agira pas sur
le pion 201, par rapport auquel coulissera la lumière 202. Ce pion 201 restant aussi
immobile, la serrure sera donc dans une position débrayée. Le passage de la position
condamnée à la position décondamnée (et réciproquement) du secteur cranté 108 est
obtenu par coopération d'une pièce 218 avec un épaulement 219 dudit secteur cranté.
[0042] Il est à noter qu'un des avantages notoires d'un dispositif de verrouillage conforme
à l'invention et plus particulièrement d'un dispositif conforme au premier mode de
réalisation de l'invention est qu'il peut être réalisé indépendamment de la serrure
et posé ultérieurement sur celle-ci par pose du boîtier 2 sur le boîtier 205, les
parois dudit boîtier 205 comportant les logements nécessaires pour que l'on puisse
introduire le pignon 5 au niveau de la denture 7 du secteur 8 et le cliquet 30 au
niveau de la came 31, l'ensemble du dispositif de verrouillage étant monté sur le
fond 17. Il est bien entendu qu'un tel dispositif de verrouillage peut être aussi
directement intégré à la serrure.
1 - Dispositif de verrouillage et d'entraînement d'une pièce mobile (1, 101) par rapport
à un corps fixe entre une première et une deuxième positions, comportant un élément
poussoir (3, 103) dont la course est commandée par des moyens moteurs (M, E) et qui
comprend une partie menante (23, 103) destinée à entraîner dans sa course la pièce
mobile (1, 101), ladite pièce mobile (1, 101) comportant deux épaulements (14, 114)
sur lesquels ladite partie menante (23, 103) vient respectivement en appui pour entraîner
ladite pièce mobile (1, 101) vers l'une ou l'autre de ses deux positions, la pièce
mobile (1, 101) et le corps fixe comportant au moins l'un, une butée (15, 115), l'autre,
un organe de verrouillage (26, 126) dont la coopération bloque tout déplacement de
la pièce mobile (1, 101) de sa deuxième vers sa première position, ce dispositif étant
caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage (26, 126) est repoussé élastiquement
par l'intermédiaire d'un organe ressort vers ladite butée (15, 115) et que l'élément
poussoir (3, 103) comporte une rampe destinée à coopérer avec l'organe de verrouillage
(26, 126) pour désengager celui-ci de ladite butée (15, 115) en s'opposant à l'organe
ressort, lorsque, ladite pièce mobile (1, 101) étant dans sa deuxième position, la
partie menante (23, 103) de l'élément poussoir (3, 103) passe de sa position où elle
est en appui sur l'épaulement (14, 114) de la pièce mobile (1, 101) avec lequel elle
coopère pour entralner ladite pièce mobile (1, 101) de sa première vers sa deuxième
position, à une position où elle est en appui sur l'autre épaulement (14, 114) de
ladite pièce mobile.
2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'elle comporte,
en outre, des moyens permettant le déverrouillage de l'organe de verrouillage (26,
126) par rapport à la butée (15, 115), lorsque la pièce mobile (1, 101) est dans sa
deuxième position et que la partie menante (23, 103) de la pièce mobile (1, 101) est
en appui sur l'épaulement (14, 114) de la pièce mobile (1, 101) avec lequel elle coopère
pour entraîner ladite pièce mobile (1, 101) de sa première vers sa deuxième position.
3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que
l'organe de verrouillage (26, 126) est solidaire du corps fixe, la butée (15, 115)
associée audit organe de verrouillage (26, 126) étant fixée sur la pièce mobile (1,
101).
4 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que
l'organe de verrouilllage (26, 126) est un cliquet qui pivote autour d'un axe (28,
128) et dont une extrémité (29, 129) est repoussée par un organe ressort pour coopérer
avec la butée (15, 115).
5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le cliquet (26,
126) comporte une branche (30, 130) destinée à coopérer avec le bord d'une came (31,
131) pour désengager par pivotement ledit cliquet (26, 126) de ladite butée (15, 115).
6 - Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la came (31,
131) est reliée par des moyens de liaison (5, 8, 33, 34 ; 150, 108, 133, 134) à la
pièce mobile (1, 101) et entraîne dans son mouvement de rotation la pièce mobile (1,
101) de sa deuxième vers sa première position.
7 - Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de
liaison comportent un secteur (8, 108) monté pivotant autour de l'axe de la came
(31, 131) et entraînant directement dans son mouvement, la pièce mobile (1, 101),
la came (31, 131) et ledit secteur (8, 108) étant munis, l'un, d'une lumière (34,
134), l'autre, d'un pion (33, 133) engagé dans ladite lumière (34, 134), ledit pion
(33, 133) venant en appui sur le bord de ladite lumière (34, 134) après soulèvement
du cliquet (26, 126), pour que la came (31, 131) entraîne ledit secteur (8, 108) dans
son pivotement.
8 - Dispositif selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé par le fait que
la came (31, 131) est solidaire d'un levier d'actionnement (35, 135) qui commande
son pivotement.
9 - Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le pivotement
du levier d'actionnement (35, 135) est commandé par un barillet à clé (C).
10 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que
les deux épaulements (14, 114) de l'élément mobile (1, 101) sont séparés entre eux
par un évidement dans lequel la partie menante peut se déplacer.
11 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que
la pièce mobile (1, 101) est reliée à une serrure de sécurité (S) dont elle commande
la condamnation ou la décondamnation, ladite serrure (S) étant décondamnée dans la
première position de la pièce mobile (1, 101) et condamnée dans la deuxième position.
12 - Dispositif selon les revendications 7 et 11 prises en combinaison, caractérisé
par le fait que la pièce mobile (1, 101) est reliée à la serrure de sécurité (S) par
l'intermédiaire du secteur pivotant (8, 108).
13 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que
la pièce mobile (1) et l'élément poussoir (3) pivotent autour d'un même axe.
14 - Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait que la pièce mobile
(1) et l'élément poussoir (3) comportent chacun un décrochement (12, 23) délimité
par deux épaulements (14, 24), le décrochement (23) de l'élément poussoir (3) servant
de partie menante pour la pièce mobile (1), ces deux décrochements (12, 23) étant
libres de pivoter l'un par rapport à l'autre et venant en butée l'un sur l'autre sur
leurs épaulements (14, 24).
15 - Dispositif selon la revendication 14, caractérisé par le fait que l'élément poussoir
(3) comporte une lumière annulaire (23) non fermée et délimitée radialement par les
épaulements (24) de son décrochement (23), le décrochement (12) de la pièce mobile
(1) coulissant circulairement dans ladite lumière (22).
16 - Dispositif selon la revendication 3 prise en combinaison avec l'une des revendications
13 à 15, caractérisé par le fait que la butée (15) de la pièce mobile (1) est une
butée radiale, l'élément poussoir (3) comportant une came de guidage (18) dont le
bord sert de rampe et coopère avec l'organe de verrouillage (26) pour dégager celui-ci
de ladite butée (15).
17 - Dispositif selon les revendications 15 et 16 prises en combinaison, caractérisé
par le fait que la lumière annulaire (22) de l'élément poussoir (3) est ménagée sur
la came de guidage (18).
18 - Dispositif selon l'une des revendications 13 à 17 prises en combinaison avec
la revendication 12, caractérisé par le fait que l'élément mobile (1) comporte un
pignon (5) s'engrenant sur un secteur cranté (8) pivotant entre deux positions et
servant de levier de commande de la condamnation ou décondamnation de la serrure (S).
19 - Dispositif selon l'une des revendications 13 à 18, caractérisé par le fait que
l'élément poussoir (3) comporte une roue dentée (19) dont l'engrenage coopère avec
la denture d'un pignon (21) que comportent les moyens moteurs (M) pour entraîner l'élément
poussoir (3) en pivotement.
20 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que
la pièce mobile (101) et l'élément poussoir (103) se déplacent en translation selon
la même direction.
21 - Dispositif selon la revendication 10 prise en combinaison avec la revendication
20, caractérisé par le fait que l'élément poussoir (103) se déplace dans un logement
de la pièce mobile (101) entre les deux épaulements (114) de celle-ci.
22 - Dispositif selon la revendication 21, caractérisé par le fait que la pièce mobile
(101) comporte entre ses deux épaulements (114), une paroi munie d'un évidement (152)
dont le bord sert de butée (115).
23 - Dispositif selon l'une des revendications 20 à 22, prises en combinaison avec
la revendication 7, caractérisé par le fait qu'un secteur (108) est articulé en pivotement
sur la pièce mobile (101).
24 - Dispositif selon l'une des revendications 20 à 23, caractérisé par le fait que
l'élément poussoir (103) comporte une crémaillère dont l'engrenage coopère avec la
denture d'un pignon (121) que comportent les moyens moteurs pour entraîner ledit élément
poussoir en translation.
25 - Serrure de portière, caractérisée par le fait qu'elle est associée à un dispositif
de verrouillage selon l'une des revendications 1 à 24.