[0001] Le dispositif qui fait l'objet de l'invention est une borne de stationnement rabattable
utilisable notamment comme barrière de parking.
[0002] On connaît de tels dispositifs qui ont pour objet de réserver l'utilisation d'emplacements
de stationnement pour automobiles ou autres véhicules à des utilisateurs déterminés.
[0003] On connaît en particulier le dispositif, formant barrière de parking, décrit dans
le brevet US 2737740. Ce dispositif comprend une plaque de base, ayant une section
en U à ailes de faible hauteur, ancrée au sol. Un montant droit, ayant aussi une section
en U , est articulé à l'une des extrémités de la plaque de base de façon à pouvoir
se dresser verticalement. Une pièce d'appui, formant étai incliné, est articulée par
l'une de ses extrémités à l'extrémité libre de la plaque de base. L'autre extrémité
de la pièce d'appui coulisse, grâce à une broche transversale, dans des rainures formées
dans les ailes du montant droit. Les dimensions de ces pièces sont telles que le montant
droit peut se rabattre au sol dans le prolongement de la plaque de base, la pièce
d'appui venant le recouvrir en partie.
[0004] Lorsqu'on relève le montant droit en position verticale, l'extrémité de la pièce
d'appui qui coulisse dans les rainures de ce montant droit rejoint l'extrémité supérieure
de ces rainures et peut être verrouillée dans cette position par un moyen convenable
tel qu'un cadenas. Le montant droit comporte à son extrémité libre une plaque signal
dont la largeur est déterminée pour empêcher, lorsqu'il est relevé, la pénétration
de véhicules dans l'emplacement de parking.
[0005] Le brevet FR 2120398 décrit un autre type de barrière de parking, réalisée au moyen
d'éléments tubulaires. Elle comporte une traverse horizontale dont les extrémités
recourbées en arceau sont articulées au sol dans des socles séparés. Un étai oblique
comporte deux tronçons tubulaires télescopiques ayant, de préférence, une section
rectangulaire. Le tronçon supérieur est articulé sur la traverse au moyen d'un manchon.
Le tronçon inférieur est articulé au sol dans un socle séparé des autres. Lorsqu'on
relève la barrière, le tronçon inférieur de l'étai oblique, de plus faible section,
coulisse à l'intérieur de l'autre et vient en butée contre le manchon articulé sur
la traverse. Le blocage de la barrière dans cette position est assuré par une serrure
à barillet amovible. Ce barillet qu'on engage transversalement dans des trous ménagés
dans les deux tronçons, joue le rôle d'une broche de verrouillage démontable. On remarque,
qu'en position rabattue au sol, l'étai oblique télescopique est en extension maximale.
[0006] L'expérience montre que les barrières de parking ainsi décrites présentent l'inconvénient
d'être mal protégées des intempéries, en position rabattue au sol. En effet, les
étais et leurs points d'articulation sur le montant principal sont exposés aux projections
d'eau et de boue provenant des véhicules qui viennent en stationnement au-dessus d'eux.
Ceci est particulièrement sensible dans le cas d'étais télescopiques, tels que celui
décrit dans le brevet FR 2120398 qui se trouve en extension maximale lorsqu'il est
rabattu au sol.
[0007] Le brevet FR 2118335 décrit une barrière escamotable pour parking qui comporte un
montant rabattable, de section parallélépipédique, relié à un socle par une articulation
située à sa base et une entretoise dont l'extrémité supérieure forme tête de guidage
en coulissant dans le montant, l'extrémité inférieure étant reliée au socle. Ce montant
comporte une ouverture qui permet le passage de la tige de l'entretoise qui est une
simple tige métallique de section circulaire ; la longueur de cette ouverture est
suffisante pour recevoir l'entretoise sur toute sa longueur quand le montant est rabattu
au sol. De plus la largeur de l'ouverture permet de recevoir également l'articulation
inférieure de l'entretoise.
[0008] La barrière de parking décrite dans ce document présente l'avantage de comporter
une entretoise relativement bien protégée par le montant en position rabattue. Par
contre, cette entretoise ne contribue pas vraiment à la stabilité transversale du
montant en position verticale, étant donné le jeu latéral important de la tige par
rapport à l'ouverture rectangulaire. De plus, la tête de guidage présente un jeu
variable en fonction de l'inclinaison du montant ; enfin l'utilisation suivant la
figure 4 d'un axe d'articulation de l'entretoise guidé par des trous allongés percés
dans les flasques du montant est une cause de contamination des glissières par pénétration
d'agents polluants venant de l'extérieur. On remarque aussi que les moyens de verrouillage
de la position verticale du montant nécessitent l'utilisation d'une clé souvent pas
très facile à mettre en oeuvre.
[0009] On a recherché la possibilité de réaliser une barrière de parking qui ne présente
pas les inconvénients de celles qui viennent d'être décrites. On a cherché en particulier
à réaliser une protection aussi efficace que possible contre les intempéries, les
poussières, la boue, au niveau des parties articulées ou coulissantes, principalement
lorsque le dispositif est rabattu au sol. On a cherché aussi à obtenir une protection
efficace des moyens de verrouillage, non seulement en position rabattue au sol mais
aussi en position relevée. On a cherché aussi à éviter la mise en oeuvre d'étais télescopiques
dont les parties coulissantes se détériorent relativement rapidement et peuvent gripper
par pénétration de particules solides. On a cherché également à renforcer la tenue
mécanique d'une barrière de parking comportant un montant rabattable, en particulier
vis-à-vis des contraintes latérales, afin de pouvoir équiper le montant rabattable
d'une telle barrière d'éléments fixés à ses bords latéraux et s'étendant transversalement
en porte-à-faux. On a cherché aussi à réaliser un verrouillage de préférence automatique
de la barrière de parking, lorsqu'elle atteint la position relevée, de façon simple
et efficace.
[0010] La borne de stationnement rabattable qui fait l'objet de l'invention ne présente
pas les inconvénients des barrières de parking qui viennent d'être décrites et permet
d'atteindre les buts qu'on s'est proposés.
[0011] Cette borne de stationnement comporte un montant principal rectiligne, articulé à
l'une de ses deux extrémités autour d'un axe sur une embase, de façon à pouvoir être
rabattu sur celle-ci à l'horizontale ou redressé à la verticale. Un étai de longueur
fixe, est articulé à l'une de ses deux extrémités sur la même embase, autour d'un
axe parallèle à celui du montant principal et est relié au montant principal par
un moyen de liaison coulissant.
[0012] Le montant principal comporte un logement ayant des dimensions suffisantes pour
permettre à la liaison entre l'extrémité de l'étai et ce montant principal d'être
réalisée à l'intérieur de ce logement et permettre aussi à l'ensemble de l'étai de
venir s'y encastrer, lorsqu'on rabat ce montant principal sur l'embase.
[0013] Suivant l'invention la borne de stationnement rabattable comporte un étai qui coopère
avec le montant principal pour conférer à l'ensemble une excellente tenue mécanique,
non seulement vis-à-vis des sollicitations dans un plan perpendiculaire à l'axe de
rabattement, mais aussi vis-à-vis de sollicitations ayant des composantes transversales
par rapport à ce plan. Cet étai est constitué par une tôle pliée à angle droit suivant
au moins deux arêtes afin de former au moins trois côtés d'un quadrilatère. Deux de
ces trois côtés, perpendiculaires aux axes d'articulation de l'étai, d'une part, sur
l'embase et, d'autre part, dans le logement du montant principal, constituent ses
faces latérales et leur distance, qui correspond à la largeur du troisième côté, est
déterminée pour permettre l'engagement de l'étai avec un faible jeu dans le logement
du montant principal dont les bords sont parallèles à ces faces latérales. On comprend
que, lorsque des contraintes à composante transversale sont appliquées au montant
principal ou à l'étai, les faces latérales de celui-ci coopèrent avec les bords du
logement pour résister aux déformations. Les parois intérieures des zones latérales
du montant principal, de chaque côté du logement de l'étai, forment des glissières
avec lesquelles coopèrent les moyens de guidage disposés de chaque côté de l'étai,
au voisinage de son extrémité.
[0014] Un moyen de verrouillage permet de bloquer le montant principal, en position sensiblement
verticale, en empêchant tout déplacement de l'extrémité de l'étai engagée dans le
logement le long des glissières, pour une position relative déterminée de cet étai
par rapport aux glissières. Ce moyen de verrouillage est de préférence automatique.
Le montant principal comporte, de préférence, des éléments formant barrière qui sont
fixés sur ses bords latéraux et s'étendent transversalement, en porte-à-faux.
[0015] La structure particulière de l'ensemble formé par le montant principal et l'étai
contribue de façon particulièrement efficace à la stabilité de la borne ainsi équipée
d'éléments transversaux formant barrière.
[0016] De préférence, le montant principal est constitué par une tôle pliée en rectangle
ouvert, la largeur de l'ouverture permettant, comme précisé plus haut, à l'étai de
s'y encastrer avec un faible jeu.
[0017] Comme indiqué plus haut les zones latérales du montant principal forment des glissières
sur lesquelles se déplacent des moyens de guidage disposés de chaque côté de l'étai
au voisinage de son extrémité. Ces moyens de guidage sont avantageusement des galets
montés libres en rotation sur des paliers solidaires des parois de l'étai ou encore
des patins montés sur l'étai qui coulissent le long des glissières.
[0018] Dans un mode de réalisation, le moyen de verrouillage qui permet de bloquer le coulissement
de l'étai dans le logement du montant principal consiste en un crochet de retenue
qui vient en prise sur une pièce d'accrochage de section adaptée. L'un des deux composants
de ce moyen de verrouillage est solidaire du montant principal et l'autre de l'étai.
De préférence, le crochet de retenue est monté en rotation autour d'un axe parallèle
aux axes d'articulation de l'étai et du montant principal et est solidaire de ce montant
principal.
[0019] La pièce d'accrochage, telle qu'une tige apte à s'engager dans la zone de prise du
crochet est alors solidaire de l'étai. Cette pièce d'accrochage peut être le prolongement
de la tige qui porte les moyens de guidage. De préférence, la forme du crochet de
retenue est telle que, lorsqu'on relève le montant principal à la verticale, la pièce
d'accrochage vient au contact de sa paroi extérieure qui est inclinée de façon que
ce contact provoque la rotation du crochet dans le sens de l'ouverture, un moyen de
rappel élastique permettant ensuite la fermeture du crochet qui vient en prise sur
la pièce d'accrochage. Ainsi est assuré le verrouillage automatique avec blocage du
coulissement de l'étai. On peut utiliser deux crochets de retenue venant chacun en
prise sur une pièce d'accrochage qui peut être de chaque côté de l'étai dans le prolongement
de la tige qui porte les moyens de guidage. De préférence, un moyen de déverrouillage
est constitué par une serrure qui commande l'ouverture du crochet pour permettre de
rabattre au sol la borne de stationnement. Cette serrure est, de préférence, commandée
par une clé.
[0020] De préférence, un moyen élastique d'équilibrage est disposé entre le montant principal
et l' étai pour faciliter le relevage de la borne de stationnement à partir de la
position rabattue au sol. Ce moyen élastique est avantageusement un ressort hélicoïdal
tendu entre un point d'accrochage du montant principal proche de son axe d'articulation
sur l'embase et un point d'accrochage de l'étai proche de son extrémité supérieure.
Le point d'accrochage du montant principal peut être l'axe d'articulation de celui-ci
et le point d'accrochage de l'étai la tige transversale qui porte les moyens de guidage.
[0021] Afin d'effectuer la manutention et le transport du dispositif suivant l'invention
dans les meilleures conditions on fait appel à un boîtier conçu spécialement pour
cette utilisation.
[0022] Ce boîtier est en deux parties articulées l'une par rapport à l'autre grâce à une
charnière permettant une ouverture à 180°. Il comporte un logement qui permet de recevoir
et de caler dans le boîtier la borne de stationnement en position rabattue sur son
embase. Les deux extrémités du boîtier éloignées de la charnière comportent des demi-poignées
qui se rabattent l'une sur l'autre à la fermeture pour être saisies d'une seule main.
[0023] Les bords latéraux de ce boîtier comportent des passages qui permettent de positionner
les éléments formant barrière à l'extérieur de ce boîtier.
[0024] L'exemple et les figures ci-après décrivent, de façon non limitative, un mode particulier
de réalisation du dispositif suivant l'invention.
La figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective, d'une borne de stationnement rabattable
suivant l'invention en position verticale de fermeture.
La figure 2 est une vue partielle de dessus, agrandie, du mode de liaison de cette
borne avec son embase suivant un plan de coupe passant par les axes d'articulation
du montant principal et de l'étai par rapport à cette embase.
La figure 3 est une vue en élévation de la borne de stationnement de la figure 1,
en position verticale, en coupe suivant un plan de symé trie vertical perpendiculaire
aux axes d'articulation tels que X1-X1.
La figure 4 est une vue en élévation et en coupe suivant le même plan de symétrie
que celui de la figure 3 de la même borne de stationnement rabattue à l'horizontale
sur son embase.
La figure 5 est une vue en perspective du moyen de verrouillage de la borne de stationnement
en position verticale.
La figure 6 est une vue en élévation du mode de réalisation du crochet de verrouillage
représenté figure 5.
La figure 7 est une vue en élévation du mode de verrouillage de l'extrémité de l'étai
par rapport au montant principal .
La figure 8 est une vue de dessus du mode de verrouillage représenté figure 7.
La figure 9 est une vue en perspective d'un boîtier ouvert dans lequel est logée une
borne de stationnement suivant l'invention en vue de son transport.
La figure 10 est une vue en élévation, après fermeture, du boîtier de la figure 9,
contenant la borne de stationnement suivant l'invention.
[0025] La figure 1 représente, en perspective, sans détails, une borne de stationnement
1 suivant l'invention. Cette borne de stationnement comprend un montant principal
2 articulé à l'une de ses extrémités autour d'un axe X1-X1 sur une embase 3. Cette
embase 3 est ici constituée par une plaque triangulaire ancrée au sol en trois points
par des moyens connus. Un étai 4, articulé par une de ses extrémités sur l'embase
autour d'un axe X2-X2 parallèle à l'axe X1-X1, et séparé de celui-ci par une distance
d1 vient en appui coulissant à son autre extrémité contre le montant principal 2 en
s'engageant dans un logement LG. On voit figure 2 le mode de liaison articulé de
l'étai 4 et du montant principal 2 avec l'embase 3 dont la périphérie n'est pas représentée.
Pour plus de clarté, les coupes dans le plan contenant les axes X1-X1 et X2-X2 de
l'étai 4 et du montant principal 2 présentées dans cette figure 2 correspondent chacune
à une position verti cale de cet étai 4 et de ce montant 2, positions verticales
qu'ils ne peuvent pas avoir simultanément. On voit que la section du montant principal
2 est constituée par une tôle 5 repliée en rectangle ouvert. La largeur de l'ouverture
L1 disponible entre les bords repliés 6 et 7 de la tôle 5 est supérieure à la largeur
hors tout L2 de l'étai 4 pour pouvoir recevoir celui-ci dans le logement ainsi formé.
La section de cet étai est également constituée par une tôle 8 repliée en rectangle
ouvert dont l'ouverture est en regard de celle du montant principal 2. L'articulation
par rapport à l'embase 3 de ce montant principal 2 est réalisée au moyen d'une tige
ronde 9, engagée dans les trous formant portées de chapes de fixation 10, 11 reliées
par une plaque support 12 elle-même solidaire de l'embase 3. Les deux extrémités
de la tige 9 sont elles-mêmes solidarisées avec les petits côtés 13, 14 du montant
principal 2. On remarque les découpes 15, 16 effectuées dans les bords repliés 6,
7 du montant principal 2, à partir du niveau du plan de coupe de la figure 2 jusqu'à
l'extrémité inférieure, pour permettre de rabattre ce montant jusqu'à l'horizontale
en laissant un passage pour les chapes 10, 11. L'étai 4 est articulé de façon analogue
à celui du montant principal 2. Des tiges rondes 17, 18 solidaires des petits côtés
19, 20 sont engagées dans les trous formant portées de chapes de fixation 21, 22 reliées
par une plaque support 23 à l'embase 3. Des découpes 24, 25, effectuées dans le grand
côté 26 de l'étai 4, à partir du niveau du plan de coupe de la figure 2 jusqu'à l'extrémité
inférieure, laissent chacune un passage pour la chape en regard de laquelle elle a
été réalisée pour permettre de rabattre cet étai, en même temps que le montant principal,
jusqu'à l'horizontale.
[0026] A partir des petits côtés 13, 14 du montant principal 2 s'étendent latéralement en
porte-à-faux, parallèlement à l'axe d'articulation X1-X1 (voir figure 1), des éléments
formant barrière qui comportent des tronçons tubulaires métalliques 27, 28, 29, 30.
Ces tronçons tubulaires sont soudés, brasés ou sertis avec les petits côtés 13, 14
du montant principal 2 et soutiennent des pièces d'extrémité 31, 32, par exemple en
matière plastique.
[0027] L'extrémité de l'étai 4 qui coopère avec le montant principal 2 en coulissant le
long de celui-ci (voir figures 3, 4, 7, 8) comprend des moyens de guidage. Ce sont
ici des galets 40, 41 libres en rotation sur des portées réalisées sur une tige transversale
42 d'axe X3-X3, parallèle à X1-X1 qui traverse les petits côtés 19, 20 de l'étai 4
et est solidaire de ceux-ci. Ces galets 40, 41 sont disposés de façon à pouvoir coulisser
sur des glissières 43, 44, 45, 46 formées sur les parois intérieures dans les zones
latérales du montant principal 2, de chaque côté du logement LG dans lequel est engagé
l'étai 4. Un léger jeu permet à chaque galet de rouler sur celle des deux glissières
en regard contre laquelle il vient en appui, en fonction des efforts exercés sur l'étai
4 et sur le montant principal 2. On peut envisager d'utiliser à la place des galets
40, 41 des patins aptes à coulisser sans tourner sur les mêmes glissières. Comme le
montrent les figures 1, et 4, lorsqu'on rabat la borne 1 à l'horizontale le montant
principal 2 vient recouvrir l'étai 4 qui s'encastre complètement dans le logement
LG que ce montant principal 2 comporte. On voit sur la figure 1, en tirets, le contour
de la borne ainsi rabattue à l'horizontale. La figure 4 montre, en coupe, dans un
plan de symétrie perpendiculaire aux axes d'articulation tels que X1-X1 la borne de
stationnement 1 rabattue sur l'embase 3 dans le sens de la flèche F1 de la figure
3. On voit que l'extrémité de l'étai 4, initialement engagée dans le logement LG du
montant principal 2, a coulissé grâce à ses galets 40, 41 jusqu'au voisinage de l'extrémité
supérieure du logement LG.
[0028] On comprend que le mode de réalisation suivant l'invention de l'étai 4 et du montant
principal 2 leur permet de coopérer de façon particulièrement efficace pour assurer
une excellente tenue mécanique au dispositif dans les conditions d'utilisation. Cette
tenue mécanique est particulièrement importante lorsque la borne de stationnement
comporte des éléments en porte-à-faux formant barrière tels que 27, 28, 29, 30, 31,
et 32.
[0029] Afin de pouvoir relever facilement la borne de stationnement en position verticale,
un ressort hélicoïdal d'équilibrage 50 est tendu entre l'extrémité supérieure de l'étai
4 et l'extrémité inférieure du montant principal 2. Les ouvertures en regard de l'étai
4 et du montant principal 2 (voir figure 2) permettent la mise en oeuvre d'un tel
ressort 50. Celui-ci présente, à l'horizontale, comme le montre la figure 4, son extension
maximale. On voit sur cette figure que ce ressort est muni d'un crochet d'amarrage
à chacune de ses deux extrémités. Le premier crochet 51 est engagé autour de la tige
ronde 9 dont l'axe X1-X1 est fixe par rapport à l'embase. Le deuxième crochet 52 est
engagé autour de la tige 42 d'axe X3-X3 solidaire des petits côtés 19, 20 de l'étai
4 au voisinage de l'extrémité supérieure de celui-ci. On comprend que, dès que l'extrémité
libre du montant principal 2 est décollée du sol, ce ressort 50 crée un couple qui
s'accroît très rapidement et facilite beaucoup le relevage de la borne 1. Lorsque
le montant principal 2 atteint la verticale, on bloque le glissement de l'extrémité
de l'étai 4 afin de pouvoir maintenir la borne de stationnement 1 en position de
fermeture. La figure 3 montre la borne dans cette position, en coupe, suivant le même
plan de symétrie que dans le cas de la figure 4. Les galets 40, 41 sont alors au point
le plus bas de leur course et l'extension du ressort 50 est minimale.
[0030] Les figures 5 à 7 présentent un mode de réalisation d'un moyen de blocage et de verrouillage
de la borne de stationnement 1 dans la position de fermeture, c'est-à-dire celle pour
laquelle le montant principal est vertical ainsi que cela est montré figure 3.
[0031] On voit figure 5 un crochet de retenue 55 monté en rotation autour d'une portée d'axe
X4-X4, parallèle à X3-X3, solidaire d'une ferrure 56 elle-même fixée à l'intérieur
du montant principal 2 au voisinage du petit côté 13. Les dimensions du crochet 55
et son emplacement sont déterminés de façon que, lorsque le montant principal 2 atteint
sensiblement la verticale, l'axe X3-X3 de la tige transversale 42 qui supporte les
galets 40, 41 traverse la zone de prise du crochet 55. Afin de permettre un blocage
et un verrouillage efficaces, cette tige 42 présente un prolongement, ayant une zone
de section adaptée formant pièce d'accrochage 57, apte à s'engager dans cette zone
de prise du crochet 55 et à réaliser ainsi un verrouillage automatique. De plus la
face supérieure 58 du crochet 55 est inclinée par rapport à l'horizontale dans un
plan parallèle à X4-X4, comme le montrent les figures 5 et 6, de façon que, lorsque
la zone de section réduite 57 de la tige 42 vient au contact de cette face supérieure
58 la résultante de la force exercée provoque une rotation du crochet 55 dans le sens
de l'ouverture. Le déplacement le long du montant principal 2 de la tige 42 est arrêté
par la butée 59 solidaire de la ferrure 56 au moment où le montant principal 2 atteint
sensiblement la verticale et le crochet 55 se referme sur la zone de section réduite
57 de la tige 42 sous l'action du ressort de rappel 60 (voir figure 6). Cette position
de verrouillage est montrée clairement au niveau du crochet de retenue 55, en élévation
à la figure 6 et en plan à la figure 7. A la figure 5, on voit un moyen de déverrouillage
constitué par une serrure 61, d'axe sensiblement parallèle à X4 - X4, qui commande
l'ouverture du crochet 55 pour permettre de rabattre la borne 1. Cette serrure 61
repose, à l'intérieur, sur la ferrure 56 et, vers l'extérieur, est engagée dans une
ouverture réalisée dans la paroi latérale 13 du montant principal 2. C'est à partir
de cette paroi latérale qu'on engage dans la serrure 61 la clé correspondante non
représentée. Celle-ci commande, de façon connue et non représentée, un panneton qui
fait tourner le crochet de retour 55 dans le sens du déverrouillage, contre l'action
du ressort de rappel 60. On libère ainsi la zone de section réduite 57 de la tige
42 ce qui permet de rabattre, à l'horizontale, la borne de stationnement 1. Au cours
de ce rabattement on tend à nouveau le ressort hélicoïdal 50 ce qui facilitera le
relevage ultérieur.
[0032] On remarque que le moyen de blocage et de verrouillage de la borne de stationnement
1 peut être disposé d'un côté ou de l'autre de la tige 42 qui porte les galets de
roulement 40, 41. On peut envisager aussi de disposer des moyens de blocage et de
verrouillage de chaque côté de la tige 42 avec, de préférence, un seul moyen de déverrouillage
pour déverrouiller simultanément les moyens de verrouillage disposés de part et d'autre
de la tige 42.
[0033] On peut en variante utiliser comme moyen de guidage des patins au lieu des galets
40, 41. Ces patins montés au voisinage de l'extrémité de l'étai 4 et réalisés de préférence
en matériau synthétique sont avantageusement munis de fentes permettant leur guidage
le long des bords repliés 6, 7 du montant principal 2. Les lèvres extérieures de ces
patins empêchent le frottement métal sur métal de l'étai 4 sur le montant principal
2 lors des manipulations de la borne.
[0034] On remarque qu'on peut faire varier l'inclinaison de l'étai et la longueur de son
parcours dans le logement LG dans de larges limites en modifiant la distance d1 entre
les axes X1-X1 et X2-X2. Ceci dépend en particulier de la résistance aux chocs qu'on
désire obtenir.
[0035] Les figures 9 et 10 représentent un boîtier de transport conçu pour la manutention
et le transporot de la borne de stationnement suivant l'invention.
[0036] La figure 9 est une vue en perspective d'un boîtier 70 en position d'ouverture à
180° autour d'une charnière 71 d'axe X5-X5. Ce boîtier contient une borne de stationnement
72 dont le montant principal 73 est rabattu sur son embase 74. Ce boîtier 70 comporte
sur ses bords latéraux des passages 75, 76, 77, 78 qui permettent l'extension latérale
en porte-à-faux des éléments de barrière tubulaires 79, 80, 81, 82. Ces éléments sont
fixés par des moyens convenables tels que soudage brasage ou sertissage aux petits
côtés du montant principal 73. Les deux extrémités de ce boîtier 70, éloignées de
la charnière 71, comportent des demi-poignées 83.1 et 83.2 qu'on peut appliquer l'une
sur l'autre par fermeture du boîtier comme le montre la figure 10. On voit qu'après
fermeture on peut saisir d'une seule main la poignée unique 83.1.2. qui résulte de
la superposition des deux demi-poignées.
[0037] Un moyen de verrouillage non représenté maintient le boîtier en position de fermeture.
[0038] Le boîtier peut être réalisé dans une grande variété de matériaux telle que bois,
matière plastique, métaux ou autres.
[0039] De très nombreuses variantes ou modifications peuvent aussi être apportées au dispositif
suivant l'invention qui ne sortent pas du domaine de celle-ci.
1) Borne de stationnement rabattable comportant un montant principal rectiligne et
un étai de longueur fixe articulés l'un et l'autre à une extrémité sur une embase
fixe autour d'axes parallèles, le montant principal comportant un logement de dimensions
suffisantes pour permettre de réaliser une liaison coulissante entre l'autre extrémité
de l'étai et ce montant principal à l'intérieur de ce logement, l'ensemble de l'étai
venant s'encastrer complètement dans le logement lorsqu'on rabat le montant principal
sur l'embase, caractérisée en ce que l'étai (4) est constitué par une tôle pliée à
angle droit suivant au moins deux arêtes de façon à former au moins trois côtés d'un
quadrilatère dont deux côtés opposés (19, 20) constituent les faces latérales de l'étai,
situées dans des plans perpendiculaires à son axe d'articulation sur l'embase, faces
latérales dont la distance (L2) est déterminée pour permettre l'engagement de cet
étai avec un faible jeu dans le logement (LG) du montant principal (2) et le déplacement
coulissant de sa zone de liaison avec le montant principal au cours du déplacement
angulaire de celui-ci et en ce qu'un moyen de verrouillage (55, 57, 60) permet le
blocage de la liaison entre l'étai (4) et le montant principal (2) lorsque celui-ci
atteint sensiblement la verticale.
2) Borne de stationnement suivant revendication 1 caractérisée en ce que le moyen
de verrouillage (55, 57, 60) est automatique.
3) Borne de stationnement suivant revendication 1 ou 2 caractérisée en ce que le montant
principal (2) supporte des éléments formant barrière (27, 28, 29, 30, 31, 32) fixés
sur ses bords latéraux et s'étendant transversalement en porte-à-faux.
4) Borne de stationnement suivant l'une des revendications 1 à 3 caractérisée en ce
que le montant principal (2) est constitué par une tôle (5) pliée en rectangle ouvert
dont la largeur d'ouverture (L1) est déterminée pour constituer le logement (LG) de
l'étai (4), ce rectangle comportant des zones latérales formant glissières (43, 44,
45, 46) avec lesquelles coopèrent des moyens de guidage (40, 41) de l'extrémité de
l'étai (4).
5) Borne de stationnement suivant l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce
que les moyens de guidage sont des galets (40, 41) montés en rotation sur les portées
d'une tige (42), solidaire de l'étai (4).
6) Borne de stationnement suivant l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce
que les moyens de guidage sont des patins montés sur l'étai (4).
7) Borne de stationnement suivant l'une des revendications 1 à 6 caractérisée en ce
que le moyen de verrouillage comporte au moins un crochet de retenue (55) solidaire
de l'un des deux composants essentiels de la borne de stationnement, montant principal
(2) ou étai (4), et une pièce d'accrochage (57), apte à être saisie par le crochet
de retenue, solidaire de l'autre composant.
8) Borne de stationnement suivant revendication 7 caractérisée en ce que la paroi
extérieure du crochet de retenue (55) comporte une zone (58) qui est inclinée de façon
que, lorsqu'on relève le montant principal au voisinage de la verticale, l'entrée
en contact de la pièce d'accrochage (57) avec cette zone inclinée (58) du crochet
(55) provoque la rotation de celui-ci dans le sens de l'ouverture, un moyen de rappel
élastique (60) permettant ensuite la fermeture du crochet (55) qui vient en prise
sur la pièce d'accrochage (57).
9) Borne de stationnement suivant revendication 7 ou 8 caractérisée en ce qu'une butée
(59) limite le coulissement de l'étai (4) dans le logement (LG) du montant principal
(2) de façon à ne pas dépasser la verticale au relevage.
10) Borne de stationnement suivant l'une des revendications 7 à 9 caractérisée en
ce qu'un moyen de déverrouillage (61) commande l'ouverture du crochet (55) pour dégager
la pièce d'accrochage (57) et rabattre la borne de stationnement (2) sur l'embase
(3).
11) Borne de stationnement suivant l'une des revendications 1 à 10 caractérisée en
ce qu'un moyen élastique d'équilibrage (50) disposé entre le montant principal (2)
et l'étai (4) exerce des forces facilitant le relevage de la borne de stationnement
(1) lorsque celle-ci est rabattue sur son embase.
12) Borne de stationnement suivant revendication 11 caractérisée en ce que le moyen
élastique d'équilibrage (50) est un ressort tendu entre un point d'accrochage du montant
principal (2) proche de son axe d'articulation (X1-X1) et un point d'accrochage de
l'étai (4) proche de son extrémité reliée au montant principal (2).
13) Borne de stationnement suivant revendication 12 caractérisée en ce que le point
d'accrochage du ressort (50) à l'étai (4) est au niveau de l'axe (X3-X3).
14) Boîtier de transport (70) pour borne de stationnement rabattable (72) suivant
l'une des revendications 3 à 13 caractérisé en ce qu'il comporte deux parties articulées
l'une par rapport à l'autre au moyen d'une charnière (71) d'axe (X5 - X5) et un logement
qui permet de recevoir et de caler dans le boîtier la borne de stationnement en position
rabattue sur son embase et en ce que les deux extrémités éloignées de la charnière
comportant chacune une demi-poignée (83.1, 83.2) lesquelles se rejoignent à la fermeture
du boîtier pour permettre la prise d'une seule main et en ce que les bords latéraux
du boîtier comportent des passages (75, 76, 77, 78) à travers lesquels les éléments
transversaux (79, 80, 81, 82) formant barrière reliés aux deux côtés du montant principal
(73) s'étendent à l'extérieur.
15) Boîtier de transport suivant revendication 12 caractérisé en ce que les deux extrémités
éloignées de la charnière comportent un moyen de verrouillage qui permet de les solidariser
entre elles au voisinage des deux demi-poignées (83.1, 83.2) en position de fermeture.