[0001] L'objet de la presente demande de Brevet d'Invention est constitué par un "LIT ARTICULE
BASCULANT", dont la structure présente clairement differenciés un bâti de support,
un bâti sommier, divisé à son tour en trois secteurs reliés entre eux d'une manière
articulée par rapport à la carcasse de support par une série d'axes transversaux rattachés
entre eux par deux paires de jeux de leviers, et un mécanisme de blocage pour la fixation
de l'ensemble dans la position voulue. Tous ces éléments essentiels sont reliés entre
eux de sorte que, une fois le mécanisme de blocage est libéré par le propre usager,
la basculation de l'ensemble peut être provoquée et contrôlée par lui-même, en s'appuyant
sur le lit et sans aide extérieure, au moyen de la pression exercée avec sa tête et
ses épaules sur le tronçon chevet du sommier, et par le poids de ses jambes sur le
tronçon opposé, en immobilisant à nouveau l'ensemble dans la position voulue en actionnant
le mécanisme de blocage.
[0002] Jusqu'à présent on connaît des lits articulés dans lesquels la position du chevet
et de la zone des jambes est réglée séparément au moyen des mécanismes correspondants,
indépendants entre eux, qui consistent essentiellement dans une série de bielles et
d'une vis sans fin, actionnée par une manivelle, qui dans les deux cas, est maniée
avec un certain effort par une personne située hors du lit, le tronçon central étant
immobile, correspondant à la région abdominale de l'usager.
[0003] On connaît également des lits articulés dans lesquels la position ou l'inclinaison
des divers secteurs est contrôlée au moyen d'un système hydraulique, actionné par
l'équipement servomoteur correspondant; cette réalisation considérablement complexe
suppose dans la pratique un coût de production élevé et requiert en plus un service
d'entretien adéquat..
[0004] Les inconvénients signalés des mécanismes connus jusqu'à présent, ne se produisent
pas dans le lit articulé basculant faisant l'objet de ce Brevet d'Invention, dans
lequel l'usager lui-même, sans se déplacer et avec la simple pression et le poids
de son corps, peut contrôler et modifier, sans brusquerie, l'inclinaison des trois
tronçons du sommier, correspondants au chevet, à la zone intermédiaire et à la zone
de repos des extrémités inférieures.
[0005] La carcasse du sommier est complétée avec les lames transversales correspondantes,
les mailles métalliques ou jalousie pour l'appui du matelas correspondant, dans la
version lit proprement dit, ou bien elle est complétée avec des housses de toile ou
d'un autre matériel adéquat, ou avec des plaques ou des grilles, qui permettent l'utilisation
de cette structure comme chaise longue pour le jardin, la terrasse, le solarium, ou
même comme civière pour les salles de soins, les cabinets d'esthétique et d'autres.
[0006] Un autre objet de l'invention selon le Brevet d'Invention n° 9000883 du même titulaire,
c'est que le lit peut être plié facilement, au moyen d'opérations simples, jusqu'à
l'obtention d'une réduction maximum du volume, ce qui faciliterait son stockage et
son transport, l'assemblage étant également obtenu au moyen d'opérations simples.
[0007] Le lit de l'invention se caractérise par le fait que le panneau extrême du sommier
est dirigé vers le côté du pied du lit, est relié avec le bâti au moyen de deux bielles,
l'une antérieure et l'autre postérieure, articulées par leurs extrémités à ce panneau
et au bâti, selon les axes perpendiculaires à l'axe longitudinal du lit, tandis que
le panneau extrême du sommier qui est dirigé vers le chevet est articulé au bâti selon
un axe transversal et il est en outre relié à ce bâti au moyen d'une bielle qui est
articulée par son extrémité supérieure au panneau et qui est connectée au bâti avec
capacité de glissement à travers un dispositif de freinage.
[0008] La bielle antérieure qui relie le panneau extrême du côté du pied avec le bâti a
une longueur supérieure à la distance entre l'axe d'articulation de cette bielle au
bâti et le panneau, quand ce panneau est en position horizontale. L'axe d'articulation
entre cette bielle et le panneau est déplacé par rapport à l'axe d'articulation de
cette bielle avec le bâti, vers le côté transversal adjacent du sommier quand ce sommier
est en position horizontale et vers le côté contraire quand il adopte la position
de pliage maximum. En outre, cette bielle est poussée constamment vers la première
position citée au moyen d'un ressort.
[0009] La bielle postérieure qui relie le panneau extrême avec le bâti a une longueur égale
à la distance entre l'axe d'articulation de cette bielle au bâti et le panneau, quand
ce panneau est en position horizontale.
[0010] Les deux bielles qui relient le panneau externe dirigé vers le pied avec le bâti
sont composées, chacune, de deux barres parallèles unies par deux traverses, dont
les barres sont situées en sens perpendiculaire à l'axe longitudinal du lit et sont
connectées par leurs extrémités avec capacité de rotation, l'une d'elles au bâti et
l'autre au panneau, au moyen de douilles solidaires à ce bâti et aux panneaux.
[0011] La bielle postérieure qui relie le panneau extrême avec le bâti est articulée à ce
panneau dans un point proche au point d'articulation entre ce panneau et le panneau
intermédiaire.
[0012] Le dispositif de freinage commenté auparavant est composé de mâchoires entre lesquelles
passent les bielles du panneau extrême dirigé vers le chevet. Ces mâchoires peuvent
être rapprochées ou séparées, en bloquant ou en libérant les bielles, au moyen d'un
levier d'actionnement.
[0013] Avec la constitution commentée, la personne qui occupe le lit peut, au moyen d'une
légère pression, régler la position du sommier, entre une situation horizontale et
plate et une autre partiellement pliée, dans laquelle le panneau extrême dirigé vers
le chevet forme un certain angle avec le panneau intermédiaire, tandis que l'autre
panneau extrême reste en position horizontale, mais déplacé longitudinalement vers
le centre du lit.
[0014] Le lit de l'invention n'a pas de broches ni d'amortisseurs qui renchérissent et compliquent
sa construction.
[0015] D'après une autre caractéristique de l'invention, le bâti du lit est pliable, de
sorte qu'il permet même le pliage postérieur du sommier, en permettant d'obtenir un
volume minimum pour le stockage et le transport. On obtient le pliage et le dépliage
total du lit au moyen d'opérations simples.
[0016] En accord avec l'invention, le bâti du lit est constitué par deux carcasses indépendantes
pliables, chacune d'elles étant située sous l'un des panneaux extrêmes du sommier.
Ces deux carcasses pliables sont reliées au moyen d'une carcasse plate intermédiaire
démontable.
[0017] Dans les dessins ci-joints qui font partie intégrante du présent mémoire descriptif,
on a représenté, d'une manière simplifiée, à titre d'exemple illustratif, mais non
limitatif, une réalisation de ce lit articulé basculant, qui comprend deux versions
différentes du dispositif de blocage.
[0018] La figure n° 1 est une vue latérale schématisée d'un lit articulé basculant, avec
la carcasse du sommier inclinée dans ses trois tronçons.
[0019] La figure n° 2 est une vue latérale schématisée d'un lit articulé basculant, avec
la carcasse du sommier en position horizontale dans ses trois tronçons.
[0020] La figure n° 3 est une vue en perspective très schématisée d'un lit doté d'un mécanisme
de blocage accouplé à l'axe d'articulation entre le tronçon du chevet et le tronçon
intermédiaire de la carcasse du sommier.
[0021] La figure n° 4 est une vue postérieure du mécanisme de frein au moyen de tiges de
blocage, correspondant à la version représentée dans la figure n° 3.
[0022] La figure n° 5 est une vue en perspective très schématisée d'un lit doté d'un mécanisme
de blocage accouplé à l'axe d'appui du chevet du sommier sur la carcasse ou le bâti
de support.
[0023] La figure n° 6 est une vue postérieure du mécanisme de frein, par un système de mâchoire
à disques, correspondant à la version représentée dans la figure n° 5.
[0024] La figure n° 7 est une vue en perspective schématique de la structure du lit de l'invention.
[0025] La figure n° 8 est une projection latérale du lit de la figure n° 7.
[0026] La figure n° 9 est une vue d'après le sens A de la figure n° 8.
[0027] La figure n° 10 est une vue d'après le sens B de la figure n° 8.
[0028] Le lit se compose d'une base de soutien formée par deux bâtis symétriques qui présentent
les pieds correspondants (1), (1′), dont les plus hauts sont ceux qui correspondent
au chevet, ces pieds se prolongant, sans solution de continuité avec les plans horizontaux
correspondants (2), (2′), dont la hauteur et la longueur sont inégales, reliés entre
eux par un tronçon central incliné (2˝); le plan (2) correspondant au chevet du lit
est plus haut et moins étendu que le tronçon (2′), correspondant aux extrémités inférieures.
Le bâti sommier est constitué par un cadre tubulaire, ayant la section, les dimensions
et la configuration adéquates, divisé en trois secteurs clairement différenciés et
articulés: le tronçon (3) correspond à la zone de repos de la tête et du thorax de
l'usager, le tronçon intermédiaire (4) correspond à la région abdominale et aux cuisses
et le tronçon inférieur (5), correspond à la zone de repos de la moitié inférieure
des jambes, à partir des genoux; pour des raisons de simplicité nous dénommerons le
tronçon (3), comme chevet du sommier et le tronçon (5) comme extrémité inférieure
du sommier. L'union articulée entre le chevet du sommier (3) et la zone intermédiaire
(4) est réalisée au moyen de l'axe correspondant (6) et l'union articulée entre la
zone intermédiaire (4) et la zone inférieure (5) du bâti du sommier est réalisée au
moyen de l'axe correspondant (7). A leur tour, ces centres d'articulation ou extrémités
des axes (6) et (7), sont rattachés d'une manière articulée entre eux par les jeux
de leviers correspondants dont l'axe d'articulation ou point de compas (8) est monté
fixe sur le tronçon (2′) de la base de soutien du lit.
[0029] Les extrémités des branches (9) et (10) de chacune de ces paires de leviers sont
unies respectivement au point d'articulation (7), entre le tronçon inférieur (5) du
sommier et le tronçon moyen (4) et au point d'articulation (6) entre le dit tronçon
moyen (4) et le chevet (3) du sommier. La branche (9) de chaque jeu de leviers, est
formée à son tour par deux bras (9), (9′), articulés entre eux dans le point (11),
duquel part à son tour une barre télescopique (12) dotée d'un ressort d'expansion
(13), dont la barre (12) est fixée par son autre extrémité au tronçon inférieur (2')
de la carcasse de soutien du lit. La branche (10) du jeu de leviers est également
formée par deux bras (10), (10′) unis d'une manière articulée entre eux dans le point
(14), le bras (10′) étant constitué par une barre télescopique. Dans le point de compas
(8) est accouplé un triangle de tôle (15) dont la base inférieure est soudée à la
barre télescopique (10′) et dont le sommet supérieur est soudé à une tige transversale
(16) qui agit comme pousseur de la branche (9), (9′) du jeu de leviers.
[0030] Ce jeu de leviers permet que l'usager lui-même, en pressant avec sa tête et ses épaules,
sans abandonner le lit, sur le chevet (3), du bâti du sommier qui s'appuie sur un
axe (17) prévu dans la carcasse de base, l'ensemble de la carcasse du sommier bascule
proportionnellement à la pression exercée, en pouvant fixer l'ensemble dans la position
voulue au moyen d'un système de blocage, que l'on décrira postérieurement.
[0031] La barre télescopique (12), en vertu du ressort d'expansion (13) auquel elle sert
de guide, presse normalement sur le point d'articulation (11) de la branche (9), (9′),
reliée au point d'articulation (7), entre le tronçon inférieur (5) du sommier et le
tronçon intermédiaire (4), et pour cette raison ce tronçon inférieur (5) a tendance
à occuper normalement une même position.
[0032] On a prévu de pouvoir accoupler à ce lit articulé basculant un mécanisme de frein,
représenté dans la figure n° 4, qui peut être actionné par l'usager lui-même, sans
qu'il se déplace du lit, au moyen du levier (18) d'une excentrique (19) à deux pentes
reliée à une barre (20) constituée par un double élément tubulaire concentrique dont
le tube intérieur (20′) est soudé par l'une de ses extrémités à l'élément fixe de
l'excentrique (19), tandis que l'élément extérieur (20) sectionné, présente accouplée
dans l'extrémité opposée un goujon doté d'un écrou de réglage (21), et il est soudé
à la carcasse de soutien du lit, dans son tronçon incliné (2˝); ces éléments cylindriques
concentriques (20), (20′), présentent des paires d'orifices débouchants (22), (22′),
vis-à-vis et dotés de tolérance, qui sont traversés par les tiges correspondantes
(23), (23′), soudées à l'axe (6) d'articulation entre le chevet (3) du sommier et
la zone moyenne (4), de telle manière que quand on actionne le levier de l'excentrique
en lui imprimant un tour de 90° l'élément tubulaire interne (20′) et l'élément tubulaire
externe (20) se déplacent axialement dans le sens contraire, et les paires respectives
d'orifices vis-à-vis (22), (22′) sont déplacés partiellement en exerçant une action
de mâchoire sur les tiges (23), (23′) en fixant ainsi la position du tronçon chevet
(3) du bâti du sommier.
[0033] Dans la réalisation représentée dans la figure n° 6, on a prévu un autre mécanisme
de blocage ou de frein pour ce lit articulé basculant, lequel mécanisme est accouplé
à l'axe ou à la barre (17) d'articulation du tronçon chevet (3) du sommier, à l'angle
de liaison entre (2) et le tronçon (2˝) de la base de soutien du lit.
[0034] Dans cette réalisation cet axe (17) est constitué par deux éléments cylindriques
concentriques, dont l'élément extérieur (17) sectionné est fixé à travers des bagues
soudées à la carcasse de base et au bâti (3) du sommier, et il présente dans l'une
de ses extrémités un goujon et un écrou de réglage (24), tandis que l'extrémité opposée
du cylindre intérieur (17′), est soudée à la moitié fixe (25′) d'une excentrique à
deux pentes; dans ce dernier axe (17′) sont accouplées deux séries de disques de pression
(26), dotés des bras correspondants unis alternativement à travers les goupilles correspondantes
(27), (27′) à la carcasse de base et au cadre chevet (3) de la carcasse sommier, avec
interposition des rondelles de compensation correspondantes; de cette manière quand
on actionne de 90° le levier (29), relié à la moitié mobile (25) de l'excentrique,
l'éIément cylindrique interne (17˝) et l'élément cylindrique externe (17′) se déplacent
axialement dans le sens contraire en donnant lieu à la compression des blocs de disques
et à l'immobilisation de tout le mécanisme.
[0035] La carcasse du sommier est complétée avec les lames transversales correspondantes,
les mailles métalliques, la jalousie ou les panneaux pour l'appui du matelas, dont
les éléments sont accouplés au bâti du sommier avec n'importe quel moyen conventionnel
adéquat.
[0036] Dans une autre réalisation on a prévu que le bâti du sommier soit complété avec des
housses de toile ou d'un autre matériel adéquat ou des bandes, des grilles ou des
panneaux ou des éléments adéquats, qui ne requièrent pas nécessairement l'utilisation
d'un matelas complémentaire et qui permettent l'utilisation de cette structure de
lit articulé basculant comme chaise longue pour le jardin, la terrasse, le solarium,
etc., ou même comme civière pour les salles de soins, lit de massage, cabinets d'esthétique
et autres.
[0037] Le lit représenté dans les dessins comprend, comme on peut le voir dans la figure
n° 7, un bâti support et un sommier articulé. Le bâti est composé de deux carcasses
pliables et indépendantes, avec les numéros de référence (29) et (30), qui sont unies
entre elles au moyen d'une carcasse plate intermédiaire (31). Quant au sommier, il
est subdivisé en trois panneaux avec les numéros de référence (32), (33) et (34),
qui sont articulés consécutivement entre eux à travers leurs bords adjacents, l'articulation
entre les panneaux (32) et (33) portant le numéro de référence (35).
[0038] Le panneau extrême (34) du sommier, dirigé vers le côté du pied du lit, est en rapport
avec le bâti au moyen d'une bielle antérieure (37), composée par deux barres parallèles
(38) et (39) unies entre elles au moyen de traverses (40), et au moyen d'une bielle
postérieure (41) formée par deux barres parallèles (42) et (43) unies au moyen de
traverses (44). La barre (38) peut tourner librement par ses extrémités par rapport
au panneau (34), tandis que la barre (39) peut tourner librement par ses extrémités
par rapport à la carcasse (30) du bâti. De la même manière la barre (42) peut tourner
librement par ses extrémités par rapport au panneau (34), tandis que la barre (43)
peut tourner librement par ses extrémités par rapport à la carcasse (30) du bâti.
[0039] Le panneau extrême (32), qui est dirigé vers le côté du chevet du lit, est articulé
aux carcasses (29) et (30) du bâti au moyen d'axes alignés (45) qui sont perpendiculaires
à l'axe longitudinal du lit. En outre, ce panneau (32) est en rapport avec les carcasses
(29) et (30) du bâti au moyen d'une bielle (46) qui est constituée par une barre (47)
qui tourne librement à travers ses extrémités par rapport au panneau (32), une barre
fixe (48), qui est unie à travers ses extrémités aux carcasses (29) et (30) du bâti,
et par deux bras (49) qui sont solidarisés radialement à la barre (47) et pouvant
se déplacer longitudinalement entre les paires de mâchoires (50) montées avec capacité
de rotation et de glissement libre dans la barre fixe (48).
[0040] Comme on peut l'apprécier mieux dans les figures n° 8 et 9, chacune des mâchoires
de chaque paire de mâchoires (50) est fixée à une douille (51) et (52) pouvant tourner
et se déplacer librement sur la barre (48). Entre les deux douilles internes (51)
sont montées deux autres douilles (53), qui peuvent également se déplacer et tourner
librement dans la barre (48). Ces douilles (53) ont des oreilles radiales auxquelles
on connecte un jeu de trois leviers (54), (55) et (56) qui sont articulés consécutivement
entre eux au moyen de rivets ou d'éléments de rotation (57) et (58). A son tour, le
levier (54) est relié à travers son extrémité, au moyen d'une articulation (59), à
l'oreille radiale de la douille adjacente (53), tandis que le levier (55) est connecté
à travers un point intermédiaire, au moyen de l'articulation (50), à l'oreille radiale
de l'autre douille (53). En outre, le levier (56) est articulé, à travers un point
intermédiaire (51) à une deuxième oreille de la douille adjacente (53), ce levier
se prolongeant (56) vers l'extérieur du lit, pour définir un levier d'actionnement
(62).
[0041] Dans la position représentée dans la figure n° 9, les douilles (53) sont déplacées
vers l'extérieur, en comprimant les mâchoires (50) entre les douilles (51) et (52)
qui pressent contre les bras (49) en empêchant leur déplacement.
[0042] Quand on déplace le levier (62) à la position de référence n° (62a), les leviers
(54) et (55) passent à occuper la position représentée au moyen d'une seule ligne,
en déplaçant les douilles (53) vers le centre de la barre (48) en se rapprochant entre
eux, et en ne pressant plus les douilles (51) et (52), et de cette façon les mâchoires
(50) ne sont plus pressées entre elles, en libérant les bras (49) qui peuvent alors
se déplacer axialement par rapport à ces mâchoires.
[0043] Dans la figure n° 8 on représente le sommier en position de pliage maximum, en pliage
intermédiaire et en position horizontale. La figure n° 9 correspond au lit avec le
sommier en position horizontale.
[0044] En partant de la position de pliage maximum de la figure n° 8, pour obtenir la position
horizontale du sommier il sera suffisant d'agir sur le levier (62) pour libérer les
mâchoires (60) de la manière déjà décrite. Ensuite, en exerçant une légère pression
avec le dos sur le panneau (32) extrême du sommier, on réussit à ce que ce dernier
tourne vers la position horizontale, en même temps qu'on obtient le déplacement et
la rotation du panneau intermédiaire (33) et le déplacement longitudinal du panneau
extrême (34), jusqu'à atteindre la position horizontale complète, moment où on agit
à nouveau sur le levier (62) pour le blocage des bras (4). Dans la position horizontale
du sommier, les panneaux occupent les positions (32a), (33a) et (34a) et les traverses
des bielles (37) et (41) les positions (50a) et (54a), montrées dans la figure n°
8.
[0045] La bielle (46), avec l'ensemble de moyens de freinage, pourraît être située sous
l'axe d'articulation (45) entre le panneau (32) et le bâti du lit. Dans la figure
n° 9 avec la référence (63) on indique les tablettes qui sont fixées aux longerons
des différents panneaux du sommier.
[0046] Comme on peut le constater dans la figure n° 8, la longueur des barres (40), qui
définissent la longueur de la bielle (37), est supérieure à la distance entre le point
d'articulation (39) de cette bielle avec le bâti et le panneau (34) du sommier, quand
ce sommier est en position horizontale. Quant aux traverses (44) qui définissent la
longueur de la came (41) elle est égale à la distance entre le point d'articulation
(43) entre cette came et le bâti et le panneau (33) du sommier quand celui-ci est
en position horizontale. Finalement, les bras (49) qui définissent la longueur de
la bielle (46) ont une longueur variable, entre le point d'articulation (47) et les
mâchoires (50), quand on plie ou on rabat les panneaux du lit.
[0047] La bielle (37) peut être constamment poussée vers la position (40a) qui correspond
à la position horizontale du sommier, au moyen d'un ressort.
[0048] Comme on l'a indiqué antérieurement, le bâti du lit est composé de carcasses indépendantes
(29) et (30), dont la première est située sous le panneau extrême (32) du sommier,
tandis que la deuxième est située sous le panneau extrême (34). Chacune des carcasses
(29) et (30) est constituée par autant de cadres supérieurs (65) et (66) horizontaux
en forme de C, qui sont disposés transversalement, vis-à-vis. A chacune des branches
latérales de ces cadres est articulée une structure inférieure (67) d'appui, qui adopte
une forme de cadre triangulaire, dans l'exemple représenté dans les dessins, et qui
est parachevée inférieurement par un pied (68). Le cadre triangulaire est articulé
à la branche latérale correspondante du cadre (65) ou (66) selon un axe (69) parallèle
à l'axe longitudinal du lit.
[0049] La carcasse plate intermédiaire (31) est composée par deux barres longitudinales
(70) qui s'unissent à des barres transversales (71) pouvant être fixées aux carcasses
(67) au moyen de connecteurs facilement démontables.
[0050] Avec la constitution commentée, quand on désire plier le lit, on démonte la carcasse
plate (70) et on rabat les carcasses (67) vers les cadres (65) et (66). Dans cette
position on peut plier, en outre, les panneaux entre eux (32), (33) et (34) qui forment
le sommier du lit, en occupant alors un volume extrêmement réduit. Pour l'assemblage
du lit on procède de la manière inverse: on déplie les panneaux du sommier, ensuite
les carcasses (67) et, finalement, on fixe la carcasse plate (70).
[0051] Ayant suffisamment décrit en quoi consiste la présente demande de Brevet en correspondance
avec les plans ci-joints, on comprend qu'on pourra introduire dans celui-ci toutes
les modifications de détail que l'on estimera convenables à condition qu'elles n'altèrent
pas l'essence du Brevet qui est résumée dans les REVENDICATIONS suivantes.
1. "LIT ARTICULE BASCULANT", caractérisé d'après une première réalisation en ce qu'il
se compose d'une structure de support, formée par deux bâtis latéraux, symétriques,
plus hauts dans la zone correspondante au chevet, sur la structure duquel est accouplé
le bâti sommier, divisé en trois secteurs (3-4-5) qui sont reliés d'une manière articulée
au moyen d'axes transversaux (6-7), qui sont articulés à leur tour entre eux à travers
les correspondantes paires de leviers dont l'axe de compas (8) est monté sur le tronçon
moins haut de la base de soutien, et dont les branches (9 et 10) sont formées à leur
tour par deux tronçons articulés entre eux, l'un desquels est consituté par une barre
télescopique (12), ces éléments étant reliés de sorte que la pression excercée par
l'usager, avec son propre corps sur le tronçon du chevet (3) du sommier produise un
mouvement basculant des trois tronçons (3-4 et 5) du bâti du sommier, pouvant être
fixé dans la position voulue au moyen d'un mécanisme de blocage.
2. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la 1ère revendication, caractérisé en ce que l'extrémité
de l'une des branches de la paire de leviers (9 et 10) dont l'axe de compas (8) est
monté sur la base de soutien, est unie d'une manière articulée au point d'articulation
(14) entre le tronçon chevet du sommier (13) et le tronçon intermédiaire (14), cette
branche se composant d'un secteur télescopique (10′) et d'un autre rigide (10), unis
à leur tour d'une manière articulée; l'autre branche de ce levier présente une extrémité
reliée d'une manière articulée à l'axe d'articulation entre le tronçon intermédiaire
(4) et le tronçon (5) du sommier qui sert d'appui aux jambes de l'usager, cette branche
(9) se composant également de deux secteurs reliés d'une manière articulée entre eux
à travers un axe (11), du point d'articulation duquel part une barre télescopique
(12), fixée à travers son autre extrémité à la carcasse de soutien du lit, laquelle
barre télescopique (12) est dotée d'un ressort d'expansion (13) qui tend à maintenir
cette articulation dans une position déterminée.
3. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après les revendications 1ère et 2è, caractérisé en ce
que dans l'angle intérieur du sommet du compas (8) des bras de levier (9′ et 10′)
on a prévu un levier triangulaire (15), dont la base inférieure est soudée à la barre
télescopique de la branche inférieure (10′), et dont le sommet supérieur est soudé
à une tige transversale (16) qui pousse sur l'autre branche (9′) de ce jeu de leviers
articulés.
4. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 1ère, caractérisé en ce qu'on a
prévu disposer un mécanisme de blocage accouplé à l'axe d'articulation entre le chevet
(13) et le tronçon moyen du bâti (4) du sommier, lequel mécanisme se compose d'une
excentrique (19) à deux pentes reliée à une barre (20) constituée par un double élément
tubulaire concentrique, dont le tube intérieur (21) est soudé dans l'une de ses extrémités
à l'élément fixe (19) de l'excentrique, tandis que l'élément extérieur sectionné présente
accouplée dans l'extrémité opposée un goujon doté d'un écrou de réglage (2') et qui
est soudé à la carcasse de soutien (2-2′) du lit; ces éléments cylindriques concentriques
(20 et 20′) présentent des paires d'orifices débouchants (22-22′) vis-à-vis et dotés
de tolérance qui sont traversés par les tiges correspondantes (23 et 23′) soudées
à l'axe d'articulation (6) entre le chevet (3) et le tronçon moyen du sommier (4),
de sorte que quand on actionne le levier de l'excentrique (18), en lui imprimant un
tour de 90°, l'élément tubulaire interne (20′) et l'élément tubulaire externe (20)
se déplacent axialement dans le sens contraire, et les respectives paires d'orifices
(22 et 22′) vis-à-vis sont déplacées partiellement en exerçant une action de mâchoire
sur les tiges (23 et 23′), en fixant ainsi la position du tronçon chevet (3) du sommier.
5. "LIT ARTICULE BASCULANT ", d'après la revendication 1ère, caractérisé en ce que dans
une autre réalisation on a prévu disposer un mécanisme de blocage accouplé à l'axe
d'articulation entre le chevet (3) du sommier et la carcasse (2) de la base de soutien,
cet axe (17) étant constitué par deux éléments cylindriques concentriques, l'éIément
extérieur desquels, sectionné, (17), est fixé au moyen de douilles soudées à la carcasse
de base et au bâti (3) du sommier, et présente dans l'une de ses extrémités un goujon
et un écrou de réglage (24); l'extrémité opposée du cylindre (17) intérieur est soudée
à la moitié fixe (25′) d'une excentrique (25) à double pente, deux séries de disques
de pression (26) étant accouplées au cylindre extérieur (17), dotées des bras correspondants
unis alternativement à travers les goupilles correspondantes (27-27′) à la carcasse
de base (2) et au cadre chevet (3) du sommier, avec interposition de rondelles de
compensation, de sorte que quand on actionne de 90° le levier (28) relié à la moitié
mobile (25) de l'excentrique, l'élément cylindrique interne (17) et l'externe (17′)
se déplacent axialement dans le sens contraire en donnant lieu à la compression des
blocs de disques (26) et à l'immobilisation de tout le mécanisme.
6. "LIT ARTICULE BASCULANT", caractérisé d'après une deuxième réalisation en ce que le
bâti est constitué par deux carcasses (29 et 30) indépendantes pliables, chacune d'elles
situées sous l'un des panneaux extrêmes du sommier, et par une carcasse plate intermédiaire
(31) démontable qui connecte les carcasses pliables (29 et 30); et en ce que le panneau
extrême (34) du sommier dirigé vers le pied du lit est relié au bâti au moyen de deux
bielles, l'une antérieure (37) et l'autre postérieure (41), articulées à travers leurs
extrémités à ce panneau (34) et au bâti, selon des axes perpendiculaires à l'axe longitudinal
du lit, tandis que le panneau extrême (32) dirigé vers le chevet est articulé au bâti
selon un axe, qui est également perpendiculaire à l'axe longitudinal du lit et est
relié en outre à ce bâti au moyen d'une bielle (46) articulée à travers son extrémité
supérieure au panneau et connectée au bâti avec capacité de glissement à travers un
dispositif de freinage; la bielle antérieure (46) reliant le panneau extrême du côté
du pied avec le bâti ayant une longueur supérieure à la distance entre l'axe d'articulation
de cette bielle (46) au bâti et le panneau, quand ce panneau (34) est en postion horizontale,
tandis que la bielle postérieure (41) a une longueur égale à la distance entre l'axe
d'articulation de cette bielle au bâti et le panneau, quand ce panneau est en position
horizontale; le dispositif de freinage étant composé par des mâchoires (50) entre
lesquelles passent les bielles du panneau extrême du côté du chevet, lesquelles mâchoires
(50) peuvent se rapprocher ou se séparer, en bloquant ou en libérant ces bielles (49),
au moyen d'un levier d'actionnement (62).
7. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 6è, caractérisé en ce que les bielles
(37 et 41) qui relient le panneau extrême (34) adjacent au pied avec le bâti sont
composées, chacune, par deux barres parallèles (38 et 39) reliées entre elles par
deux traverses (40), lesquelles barres passent en sens perpendiculaire à l'axe longitudinal
du lit et sont connectées à travers leurs extrémités avec capacité de rotation, l'une
d'elles au bâti et l'autre au panneau (34), au moyen de douilles solidaires à ce bâti
et au panneau.
8. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 6è, caractérisé en ce que la bielle
postérieure (42) est articulée au panneau extrême (34) dans un point proche à celui
de l'articulation entre ce panneau extrême (34) et le panneau intermédiaire (33).
9. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 6è, caractérisé par l'axe d'articulation
entre le panneau extrême (34) adjacent au pied et la bielle postérieure (41) qui relie
ce panneau (34) au bâti, qui est déplacé, par rapport à l'axe d'articulation de cette
bielle (41) avec le bâti, vers le côté transversal adjacent du sommier, quand ce sommier
est en postion horizontale, et vers le côté contraire quand il adopte la position
de pliage maximum, cette bielle (41) étant poussée constamment vers la première position
au moyen d'un ressort.
10. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 6è, caractérisé en ce que la bielle
(46) qui relie le panneau extrême (32) adjacent au chevet avec le bâti est constituée
par deux bras radiaux (45) coplanaires unis radialement par une extrémité à une barre
qui est fixée transversalement avec capacité de rotation libre au panneau; et en ce
que le dispositif de freinage est constitué par deux paires de mâchoires (50), entre
chacune desquelles passe l'un des bras solidaires de la barre citée (47), ces mâchoires
(50) étant montées avec capacité de glissement et de rotation libre sur une barre
(48) solidarisée transversalement au bâti, chaque paire de mâchoires (50) étant située
entre une butée extrême (51) et une douille de poussée glissante interne (53) montée
sur la barre (48), les deux douilles (53) ayant des oreilles radiales coplanaires
auxquelles s'articule un jeu de leviers (54-55 et 56) qui provoque la séparation et
le rapprochement de ces douilles et, de cette manière, le blocage ou la libération
des bras radiaux (49) cités.
11. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 10è, caractérisé en ce que le jeu
de leviers (54-55 et 56) cité est composé par trois leviers articulés entre eux consécutivement,
l'un des leviers extrêmes (54) étant articulé à l'oreille radiale de l'une des douilles
(53), le levier central (55) articulé à travers un point intermédiaire à une première
oreille de l'autre douille (53), adjacente au bord dirigé vers la douille opposée
et le troisième levier (56) qui constitue le levier d'actionnement (62), articulé
à travers un point intermédiaire à une deuxième oreille de la deuxième douille citée
(53), située près du bord extérieur de cette deuxième douille.
12. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 10è, caractérisé en ce que chaque
mâchoire (50) porte fixée transversalement une douille (52), à travers laquelle on
la monte sur la barre solidaire au bâti.
13. "LIT ARTICULE BASCULANT", d'après la revendication 6è, caractérisé en ce que les carcasses
pliables (29 et 30) du bâti sont constituées par les cadres supérieurs correspondants
(65 et 66) horizontaux en forme de C disposés transversalement en position vis-à-vis
chacune sous l'un des panneaux extrêmes (34) du sommier, ces cadres portant articulée
dans chaque branche latérale une structure inférieure (67) d'appui, coplanaire avec
cette branche, les structures d'appui (67) des deux carcasses (29 et 30) étant reliées
par des tirants intermédiaires (31) démontables, qui définissent la carcasse plate
(70) intermédiaire, en assurant la position verticale de ces structures.