Fer à repasser électrique

Abstract

 Fer à repasser comportant une semelle (1) fermée par un couvercle (2) et dans laquelle sont pratiquées deux chambres séparées entre elles par une cloison (8), soit une chambre de vaporisation (6) alimentée en eau au travers d'une ouverture d'injection (9), soit une chambre de distribution de vapeur (7) communiquant, d'une part, avec la chambre de vaporisation, et d'autre part, avec l'extérieur au moyen d'orifices de sortie (12).
Selon l'invention, la semelle (1) comporte en outre une chambre intermédiaire de vaporisation (15) agencée entre la chambre de vaporisation (6) et la chambre de distribution (7) et s'étendant à proximité de l'ouverture (9).
Ce fer à repasser est adapté au repassage ménager à vapeur.

Description

[0001] L'invention se rapporte aux fers à repasser électriques à vapeur.

[0002] L'invention concerne plus particulièrement un fer à repasser électrique comportant une semelle moulée fermée par un couvercle et dans laquelle sont pratiquées deux chambres séparées entre elles par une cloison, soit une chambre de vaporisation dite principale alimentée en eau au moyen d'un dispositif d'injection au travers d'une ouverture pratiquée dans le couvercle, l'eau étant vaporisée par une résistance blindée noyée dans la semelle, soit une chambre de distribution de vapeur communiquant, d'une part, avec la chambre de vaporisation au moyen d'au moins un passage pratiqué dans la cloison, et d'autre part, avec l'extérieur au moyen d'orifices de sortie pratiqués dans la semelle.

[0003] Les fers à repasser connus de ce type présentent souvent l'inconvénient de ne pas avoir une étanchéité parfaite entre la chambre principale de vaporisation et la chambre de distribution. En effet, à la suite d'un défaut de fabrication ou de montage, un certain jeu peut se présenter entre le couvercle et la cloison séparant ces deux chambres, si bien que de l'eau non vaporisée peut passer directement de la chambre de vaporisation à la chambre de distribution, entraînant des risques de projection d'eau par les orifices de sortie. Les projections d'eau mouillent le linge, ce qui nuit à la bonne qualité du repassage. Pour remédier à cet inconvénient, on peut avoir recours à des joints en silicone qui sont malheureusement très coûteux.

[0004] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de réaliser un fer à repasser perfectionné, adapté à la fabrication en grande série, d'un coût particulièrement modeste et permettant un repassage de bonne qualité.

[0005] Selon l'invention, la semelle comporte en outre une deuxième chambre de vaporisation dite intermédiaire agencée entre la chambre principale de vaporisation et la chambre de distribution et s'étendant à proximité de l'ouverture d'injection de l'eau

[0006] Ainsi, par l'interposition de la chambre intermédiaire entre la chambre principale de vaporisation et la chambre de distribution, l'eau non vaporisée qui réussit à passer entre le couvercle et la contre-cloison de séparation des deux chambres de vaporisation se trouve vaporisée dans la chambre intermédiaire, évitant ainsi toute projection d'eau par les orifices de sortie.

[0007] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence au dessin annexé dans lequel :
la figure 1 est une vue partielle en coupe transversale d'une semelle de fer à repasser telle qu'existant dans l'état de la technique; la figure 2 est une vue partielle en coupe transversale d'une semelle d'un fer selon l'invention; la figure 3 est une vue partielle (à plus petite échelle) de dessus d'une semelle selon l'invention, le couvercle étant ôté; la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3.

[0008] Un fer à repasser électrique tel qu'illustré par les figures 1 à 4 comporte une semelle 1 moule, fermée par un couvercle 2 en tôle au moyen d'une rainure 3 périphérique de faible profondeur pratiquée dans la face supérieure de la semelle 1, de manière à recevoir le bord courbé périphérique 4 du couvercle 2 avec un joint approprié 5 pour assurer l'étanchéité de l'ensemble. Le couvercle 2 est de plus maintenu sur la semelle 1 au moyen d'éléments de serrage (non représentés).

[0009] Dans la semelle 1 sont pratiquées deux chambres 6,7, une chambre de vaporisation dite principale 6 et une chambre de distribution 7, séparées entre elles par une cloison 8 verticale s'étendant de la semelle 1 au couvercle 2. La chambre principale de vaporisation 6 est alimentée en eau au moyen d'un dispositif d'injection (non représenté) au travers d'une ouverture 9 pratiquée dans le couvercle 2, l'eau étant vaporisée par une résistance électrique blindée 10 noyée dans la semelle 1, et ayant une forme en U (représentée en trait interrompus sur la figure 3), la chambre principale de vaporisation 6 étant agencée entre les branches du U. La chambre de distribution 7 de vapeur communique, d'une part, avec la chambre principale de vaporisation 6 au moyen de deux passages 11 pratiqués dans la cloison 8, et d'autre part, avec l'extérieur au moyen d'orifices de sortie 12 pratiqués dans la face inférieure de la semelle 1. Ainsi l'eau tombe au travers de l'ouverture d'injection 9 dans la chambre principale de vaporisation 6. Cette eau est vaporisée grâce à la chaleur de la résistance blindée 10. La vapeur chemine entre les chicanes 13, traverse les passages 11, entre dans la chambre de distribution 7 et s'échappe par les orifices de sortie 12.

[0010] Comme on le voit sur la figure 1, dans un fer à repasser connu en soi, si l'on n'a pas recours à des joints coûteux en silicone, il peut exister parfois un léger jeu 14 entre la cloison 8 et le couvercle 2, dû à des défauts de fabrication en grande série (moulage, ajustage...). Le jeu permet à des gouttes d'eau non vaporisées de passer entre la cloison 8 et le couvercle 2 directement de la chambre principale de vaporisation 6 à la chambre de distribution 7 sans passer par les chicanes 13 et donc il se produit par les orifices de sortie 12 des projections d'eau qui sont nuisibles au repassage.

[0011] Selon l'invention, la semelle du fer à repasser, telle qu'illustrée par les figures 2 à 4, comporte en outre une deuxième chambre de vaporisation dite intermédiaire 15 agencée entre la chambre principale de vaporisation 6 et la chambre de distribution 7 et s'étendant à proximité de l'ouverture 9 d'injection de l'eau. La chambre intermédiaire de vaporisation 15 est un espace clos délimité par une contre-cloison 16 verticale agencée entre l'ouverture d'injection 9 et la cloison 8 et s'étendant de la semelle 1 au couvercle 2. La contre-cloison 16 est rattachée en ses extrémités 17 à la cloison 8. Ainsi, l'eau non vaporisée qui reussit à passer entre le couvercle 2 et la contre-cloison 16 se trouve automatiquement vaporisée dans la chambre intermédiaire de vaporisation 16, la vapeur s'échappant par le jeu 14 entre la cloison 8 et le couvercle 2 vers la chambre de distribution 7.

[0012] L'ouverture 9 d'injection de l'eau étant située dans la partie anterieure médiane de la chambre principale de vaporisation 6, la chambre intermédiaire de vaporisation 15 est disposée sensiblement au-dessus de la résistance blindée 10 et en avant de la chambre principale de vaporisation 6. De plus, la chambre intermédiaire de vaporisation 15 présente un fond incliné dont le point bas 18 est situé au-dessus de la résistance 10. Ainsi, toute goutte d'eau entrant dans la chambre intermédiaire 15, est vaporisée instantanément.

Revendications

1. Fer à repasser électrique comportant une semelle moulée (1) fermée par un couvercle (2) et dans laquelle sont pratiquées deux chambres (6,7) séparées entre elles par une cloison (8), soit une chambre de vaporisation dite principale (6) alimentée en eau au moyen d'un dispositif d'injection au travers d'une ouverture (9) pratiquée dans le couvercle (2), l'eau étant vaporisée par une résistance blindée (10) noyée dans la semelle (1), soit une chambre de distribution de vapeur (7) communiquant, d'une part, avec la chambre principale de vaporisation (6) au moyen d'au moins un passage (11) pratiqué dans la cloison (8), et d'autre part, avec l'extérieur au moyen d'orifices de sortie (12) pratiqués dans la semelle (1), caractérisé en ce que la semelle (1) comporte en outre une deuxième chambre de vaporisation (15) dite intermédiaire agencée entre la chambre principale de vaporisation (6) et la chambre de distribution (7) et s'étendant proximité de l'ouverture (9) d'injection de l'eau.

2. Fer à repasser selon la revendication 1,
caractérisé en que la chambre intermédiaire de vaporisation (15) est un espace clos délimité par une contre-­cloison (16) agencée entre l'ouverture d'injection (9) et la cloison (8) et s'étendant de la semelle (1) au couvercle (2).

3. Fer à repasser selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, la résistance blindée (10) ayant une forme en U entre les branches duquel est agencée la chambre principale de vaporisation (6), et l'ouverture (9) d'injection de l'eau étant située dans la partie antérieure médiane de la chambre principale de vaporisation (6), la chambre intermédiaire de vaporisation (15) est disposée sensiblement au-dessus de la résistance blindée (10) et en avant de la chambre principale de vaporisation (6).

4. Fer à repasser selon la revendication 3,
caractérisé en ce que la chambre intermédiaire de vaporisation (15) présente un fond incliné dont le point bas (18) est situé au-dessus de la résistance (10).

5. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le couvercle (2) est en tôle et son bord périphérique (4) est encastré dans une rainure (3) complémentaire pratiquée dans la semelle (1).

Dessins