[0001] La présente invention concerne un dispositif de fixation d'une tête de club de golf
sur le manche de celui-ci.
[0002] On sait qu'un club de golf est constitué d'un manche généralement métallique, et
d'une tête reliée à celui-ci par un prolongement vers le haut appelé "cou". L'assemblage
de la tête et du manche est généralement réalisé par emboîtement et liaison, notamment
par collage, du manche sur le cou. La tête du club de golf constitue l'organe de frappe
proprement dit.
[0003] Afin que la frappe soit correcte, il est nécessaire que cette tête repose bien à
plat sur le sol, le manche du club formant alors un angle déterminé par rapport au
plan horizontal du sol, cet angle constituant l'angle dit de "lie" du manche. On concevra
aisément que l'angle de lie d'un club de golf varie en fonction du joueur de golf
et qu'il dépend essentiellement de la position de jeu et de la stature de celui-ci.
Dans le cas d'un club tel qu'un "putter", on définit généralement trois angles de
lie principaux correspondant à trois positions du joueur de golf, à savoir une position
médiane et deux positions extrêmes obtenues par décalage d'environ 2° de l'axe du
manche de part et d'autre de la position médiane. On cherche donc, notamment dans
le cas de clubs de précision comme les "putters", à pouvoir modifier facilement l'angle
de lie de façon à l'ajuster à la position de jeu du joueur.
[0004] Différentes solutions ont été proposées pour résoudre ce problème, et notamment celle
consistant à déformer le cou, après l'assemblage du club de golf. Dans le cas de "putters"
traditionnels, c'est-à-dire de "putters" dans lesquels la partie supérieure de la
tête supportant le cou possède une certaine déformabilité par rapport à la tête proprement
dite, la déformation s'effectue au niveau de cette partie supérieure et se répartit
progressivement sur la longueur de celle-ci. Au contraire, dans certains "putters"
dit "en col de cygne" la partie supérieure de la tête présente une structure lui conférant
une rigidité telle qu'elle ne peut se déformer. Dans ce cas l'effort de flexion est
supporté par le cou et s'exerce sur celui-ci au niveau de la zone de liaison entre
sa base et la partie supérieure de la tête. Or cette zone est particulièrement étroite
si bien que cet effort de flexion conduit, dans bien des cas, à la rupture de la base
du cou ou à une rupture brusque d'alignement entre celui-ci et le manche.
[0005] On a proposé également d'ajuster l'angle de lie à la valeur souhaitée en faisant
appel à un système de cales prévues sur le cou et/ou sur l'intérieur du manche, dont
on combine les épaisseurs relatives pour passer, de façon incrémentale, d'une valeur
d'angle de lie médiane à des valeurs supérieures ou inférieures comme dans la demande
française N°88.06187 déposée le 02 Juin 1988 par la demanderesse.
[0006] La présente invention a pour but un dispositif remédiant à ces inconvénients, permettant
d'ajuster de façon rigoureuse et progressive l'angle de lie sans risquer de détériorer
le club de golf.
[0007] A cet effet la présente invention a pour objet un club de golf comportant une tête
pourvue, à sa partie supérieure, d'un cou sur lequel vient se fixer la partie inférieure
d'un manche, par emboîtement mutuel du cou et du manche, caractérisé en ce que la
base de la surface de contact entre la face externe du cou (ou du manche) et la face
interne du manche (ou du cou) est distante de la base du cou, par laquelle celui-ci
se raccorde à la partie supérieure de la tête, d'une longueur prédéterminée qui est
égale à celle que l'on souhaite soumettre éventuellement à un pliage.
[0008] Ainsi suivant l'invention l'effort de flexion appliqué sur le cou se répartit sur
une longueur donnée de celui-ci, et il est facilement ajustable en fonction du matériau
utilisé.
[0009] La présente invention permet ainsi, en jouant sur la longueur du cou soumise à la
flexion, de régler, en fonction du matériau constituant la tête du club de golf, les
contraintes à l'intérieur du cou, de façon qu'elles se situent au-delà de la limite
élastique, et en deçà de la limite de rupture du matériau.
[0010] Dans une variante la longueur du cou soumise à flexion est déterminée par une bague,
faite d'un matériau compressible ou déformable, que l'on dispose autour du cou entre
la base de celui-ci et l'extrémité inférieure du manche du club de golf, l'épaisseur
de cette bague imposant la longueur du cou soumise à la flexion. De cette façon, d'une
part l'écart est déterminé de façon facile et rigoureuse, et d'autre part, au cours
de la flexion exercée par le manche du club sur le cou, l'extrémité inférieure du
manche comprime la bague permettant d'obtenir un ajustement précis entre celle-ci
et la partie supérieure de la tête du club.
[0011] Dans une variante intéressante de l'invention, on utilise la bague compressible intermédiaire
pour assurer, au cours de l'opération de collage, l'étanchéité entre le manche et
le cou de la tête du club de golf, nécessaire au non débordement de la colle.
[0012] On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :
La figure 1 est une vue en coupe verticale d'une tête et de la partie inférieure d'un
manche d'un club de golf suivant l'état de la technique.
La figure 2 est une vue en coupe partielle, à plus grande échelle, de la jointure
entre la partie supérieure de la tête et la partie inférieure du manche du club de
golf de la figure 1, après l'ajustement de l'angle de lie.
Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe partielles d'un club de golf selon l'invention,
respectivement avant et après l'opération de réglage de l'angle de lie.
Les figures 5 à 10 sont des vues en coupe partielles de différentes variantes de réalisation
de l'invention.
[0013] Sur ces figures on a, pour des raisons de clarté, représenté les seuls éléments de
la tête et du manche d'un club de golf participant à l'assemblage.
[0014] Sur les figures 1 et 2 un club de golf, et plus précisément un "putter" de type "col
de cygne", comporte une tête 1 reposant par sa face inférieure plane 2 sur le plan
horizontal P du sol, et se prolongeant, à sa partie supérieure 5, par un cou 7, tronconique,
sur lequel est fixé, par collage, la partie inférieure d'un manche tubulaire 9 emboîtée
sur le cou.
[0015] L'axe longitudinal xx′ de l'ensemble constitué par le cou 7 et le manche 9 forme,
dans la position représentée sur la figure 1, un angle
a appelé "angle de lie" avec le plan horizontal du sol P.
[0016] Lorsque l'on souhaite modifier l'angle de lie
a, on exerce, sur le manche 9, un effort de flexion, par exemple vers l'avant de la
tête 1, comme indiqué par la flèche F1 sur la figure 2, si l'on souhaite augmenter
l'angle de lie, de façon à faire passer l'axe xx′ du manche 9 de la position AA′ où
il possède l'angle de lie
a, à une position BB′ (figure 2) où il possède un angle de lie
b supérieur à l'angle
a. On constate qu'au cours de cet effort la contrainte exercée par la force de flexion
F1 sur le manche 9 s'applique au niveau de la jonction entre la base 7a du cou 7,
par laquelle celui-ci se raccorde à la partie supérieure de la tête 1, et l'extrémité
inférieure du manche 9. Cet effort se trouve ainsi concentré sur une région peu étendue
d'une part longitudinalement, c'est-à-dire dans la direction de l'axe xx′, et d'autre
part transversalement, ce qui conduit à générer des contraintes importantes dans le
matériau mis en oeuvre, pouvant entraîner, dans certains cas, suivant la nature du
matériau utilisé, une amorce de rupture 8, ou purement et simplement une cassure.
[0017] Sur les figures 3 et 4 la partie supérieure 24 de la tête d'un club de golf est prolongée
vers le haut par un cou tronconique 26. Ce cou 26 est engagé dans la partie extrême
inférieure d'un manche tubulaire 28 dont l'extrémité inférieure 28c est en appui contre
la partie supérieure 24 de la tête. La base 26a du cou tronconique 26 est entourée
d'une gorge annulaire 30 creusée dans la surface supérieure de la partie supérieure
24 de la tête du club de golf. La partie inférieure de la face interne du manche 28
est creusée, sur une longueur
d à partir de son extrémité inférieure, d'un évidement intérieur 32 de forme annulaire
et de faible profondeur sensiblement constante. De ce fait la partie inférieure de
la face interne du manche n'est plus en contact avec le cou 26 sur la longueur
d. Par conséquent lorsque, comme représenté sur la figure 4, on exerce un effort de
flexion sur le manche 28 dans une direction donnée, par exemple dans le sens de la
flèche F2 si l'on souhaite augmenter l'angle de lie, l'effort de flexion appliqué
au cours de ce mouvement s'exerce désormais sur toute la longueur
d du cou 26 qui n'est pas en contact avec la face interne du manche 28. De cette façon,
l'effort de flexion se trouve réparti sur la portion de cou de longueur
d et non plus concentrée en une section déterminée, et la déformation du cou en résultant
est, en conséquence, progressive. Les contraintes sont donc ainsi inférieures à ce
qu'elles étaient lorsqu'elles se trouvaient concentrées à la base 26a du cou 26.
[0018] On voit qu'en fonction du matériau utilisé pour constituer la tête du club de golf
on peut, en faisant varier la longueur
d de façon appropriée, limiter le taux des contraintes à l'intérieur du matériau de
façon que celles-ci se situent à l'intérieur d'une fourchette de valeurs déterminées
et notamment au-delà de la limite élastique du matériau, de façon que celui-ci conserve
la déformation qui lui est appliquée, et en deçà de sa limite de rupture afin d'éviter
la cassure du cou 26.
[0019] Au cours de la déformation du cou 26 sous l'action de la force F2 tendant à augmenter
l'angle de lie, la partie 28a du manche 28 qui est située du côté vers lequel est
exercé l'effort F2, se rapproche de la base 26a du cou 26 ce qui est possible en raison
de la présence de la gorge annulaire 30, recevant alors son extrémité inférieure 28c,
alors que la partie 28b du manche 28 qui est située du côté opposé, s'éloigne de la
base 26a du cou 26, comme montré sur la figure 4.
[0020] Sur la figure 5 le cou 35 se raccorde avec la partie supérieure de la tête du club
par un arrondi 37. La face interne du manche tubulaire 28 présente, à distance de
son extrémité inférieure 28c, un épaulement annulaire 39 venant en contact avec l'extrémité
supérieure 40 du cou 35, de façon à ménager un espace de longueur
d1 entre la base 35a du cou 35 et l'extrémité inférieure 28c du manche. Comme sur les
figures 3 et 4 la face interne de la partie inférieure du manche 28 est creusée, sur
une longueur
d2 à partir de son extrémité inférieure, d'un évidement annulaire intérieur 41 permettant
de ménager à cet endroit, entre la face externe du cou 35 et la face interne du manche
28, un espace de forme annulaire sur la longueur
d2. Ainsi la base 35b de la surface de contact entre la face externe du cou 35 et la
face interne du manche 28 est distante de la base 35a du cou 35 d'une valeur d=d1+d2,
représentant la longueur du cou qui est soumise à flexion. L'évidement 41 permet de
plus à la partie inférieure du manche 28 de se déplacer par rapport au cou 35 au début
de l'opération de flexion.
[0021] Dans la variante représentée sur la figure 6 une bague 42 constituée d'un matériau
compressible, d'épaisseur
d, est enfilée sur un cou 44 d'une tête d'un club de golf, entre la partie supérieure
45 de cette tête, autour de la base 44a du cou 44, et l'extrémité inférieure d'un
manche 47. De cette façon au cours d'un mouvement sollicitant en flexion le manche
47, dans la direction F3, la partie 47a du manche 47 qui est située du côté vers lequel
est exercé l'effort F3, peut pénétrer, à son extrémité inférieure, à l'intérieur de
la bague compressible 42, alors que la partie 47b du manche qui est située du côté
opposé, s'éloigne de cette bague. Afin d'éviter de créer un espacement inesthétique
après l'opération de flexion, on peut avant celle-ci, au cours du montage et avant
collage, exercer une pression axiale sur le manche 47 de façon à le faire pénétrer
à l'intérieur de la bague élastique, afin qu'après flexion, la partie du manche 47b
ne ressorte pas de la bague 42.
[0022] Dans la variante représentée sur la figure 7 une bague élastique 50 est enfilée sur
un cou 52 d'une tête d'un club de golf et sa partie supérieure est creusée d'une cavité
cylindrique coaxiale 54, de plus grand diamètre, recevant la partie inférieure du
manche 56 du club. Le fond 58 de cette cavité qui constitue une butée pour l'extrémité
inférieure du manche 56, se trouve à la distance
d de la base 52a du cou 52, représentant la longueur de ce dernier soumise à la flexion.
Dans cette forme de réalisation les parties extrêmes opposées 56a,56b du manche 56
peuvent se déplacer à l'intérieur de la bague élastique 50, sans que les déformations
produites ne soient visibles de l'extérieur, ce qui permet d'obtenir une surface de
jonction, entre le cou du club et son manche, satisfaisante sur le plan de l'esthétique.
[0023] De plus la bague élastique 50 joue, au cours de l'opération de montage, un rôle de
joint d'étanchéité puisqu'elle constitue un système de chicane élastique empêchant
la colle disposée entre le cou et la périphérie interne du manche de ressortir à l'extérieur,
ce qui évite de délicates opérations de nettoyage.
[0024] On pourrait, bien entendu, modifier des détails de mise en oeuvre, sans sortir du
cadre de l'invention. Ainsi, comme montré sur la figure 8, l'évidement annulaire 72
de longueur
d, existant entre la face externe du cou 70 et la face interne du manche 74, pourrait
être obtenu en creusant cet évidement dans le cou 70, dans sa zone de raccordement
à la partie supérieure 24 de la tête de club de golf, à partir de la base 70a du cou.
[0025] Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 9 la partie extrême inférieure
76a du manche 76 du club de golf est pleine et elle est emboîtée étroitement, dans
le sens axial, dans un cou 78 de forme tubulaire, ouvert à son extrémité supérieure.
Cette partie extrême inférieure du manche 76 a un diamètre inférieur à celui du reste
du manche et égal au diamètre interne du cou tubulaire 78 et sa longueur est inférieure
de la valeur
d à la longueur du cou tubulaire 78. Le manche 76 est en appui contre l'extrémité supérieure
du cou tubulaire 78, par l'intermédiaire d'un épaulement 80 qui est formé dans la
zone de raccordement des deux parties de diamètres différents. Du fait de cette disposition
l'extrémité inférieure 76b du manche 76 se trouve maintenue à la distance
d de la base 78a du cou 78, l'espace compris entre l'extrémité inférieure 76b du manche
76 et la base 78a du cou 78 étant libre.
[0026] Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 10 la partie inférieure du
manche 82 est constituée par une tige pleine dont le diamètre est égal au diamètre
interne du cou tubulaire 78 et qui est engagée dans ce cou. L'extrémité inférieure
82a du manche 82 est maintenue à la distance d de la base 78a du cou 78 au moyen d'un
bloc 84 d'épaisseur
d, en un matériau compressible et éventuellement élastique.
[0027] Dans le cas des deux formes d'exécution décrites ci-dessus en référence aux figures
9 et 10, les contraintes auxquelles est soumis le cou tubulaire 78, lorsqu'un effort
de flexion est exercé sur le manche 76,82 se répartissent tout le long du tronçon
inférieur du cou tubulaire 78 qui est laissé libre, entre l'extrémité inférieure du
manche et la base 78a du cou 78.
1.- Club de golf comportant une tête (1) pourvue, à sa partie supérieure, d'un cou
(7,26,35,44,52) sur lequel vient se fixer la partie inférieure d'un manche (9,28,38,47,56),
par emboîtement mutuel du cou et du manche, caractérisé en ce que la base de la surface
de contact entre la face externe du cou (7,26,35,44,52) ou du manche et la face interne
du manche (9,28,38,47,56) ou du cou est distante de la base (7a,26a,35a,44a,52a) du
cou, par laquelle celui-ci se raccorde à la partie supérieure de la tête, d'une longueur
prédéterminée (d) qui est égale à celle que l'on souhaite soumettre éventuellement
à un pliage.
2.- Club de golf suivant la revendication 1, dans lequel la partie inférieure du manche
est tubulaire et le cou est engagé et immobilisé dans la partie extrême inférieure
du manche, caractérisé en ce qu'il comporte une bague intermédiaire (42,50) entre
la base (44a,52a) du cou (44,52) et l'extrémité inférieure du manche (47,56), de hauteur
égale à la longueur prédéterminée (d) du cou, et en ce que l'extrémité inférieure
du manche (47,56) est en appui sur cette bague (42,50).
3.- Club de golf suivant la revendication 2 caractérisé en ce que la bague intermédiaire
(42,50) est constituée d'un matériau déformable.
4.- Club de golf suivant la revendication 3 caractérisé en ce que la bague intermédiaire
(50) est constituée d'un matériau élastique.
5.- Club de golf suivant l'une quelconque des revendications 3 et 4 caractérisé en
ce que l'extrémité inférieure du manche (56) est encastrée dans une cavité cylindrique
(54) prévue dans la bague intermédiaire déformable (50).
6.- Club de golf suivant la revendication 1, dans lequel la partie inférieure du manche
est tubulaire et le cou est engagé et immobilisé dans la partie extrême inférieure
du manche, caractérisé en ce que la face interne de la partie inférieure du manche
(28) est creusée d'un évidement annulaire (32,41) s'étendant à partir de l'extrémité
inférieure (28c) de ce manche.
7.- Club de golf suivant la revendication 6 caractérisé en ce que l'extrémité inférieure
(28c) du manche (28) est en appui sur la partie supérieure (24) de la tête du club.
8.- Club de golf suivant la revendication 6 caractérisé en ce que la face interne
du manche tubulaire (28) présente, à distance de son extrémité inférieure (28c), un
épaulement annulaire (39) venant en contact avec l'extrémité supérieure (40) du cou
(35), de façon à ménager un espace entre la base (35a) du cou (35) et l'extrémité
inférieure (28c) du manche.
9.- Club de golf suivant la revendication 1, dans lequel la partie inférieure du manche
est tubulaire et le cou est engagé et immobilisé dans la partie extrême inférieure
du manche, caractérisé en ce que la partie inférieure du cou (70) s'étendant à partir
de sa base (70a) et se raccordant à la partie supérieure de la tête est creusée d'un
évidement annulaire (72) sur une hauteur (d).
10.- Club de golf suivant la revendication 1, dans lequel la partie extrême inférieure
76a du manche (76) est pleine et est engagée dans un cou tubulaire (78), caractérisé
en ce que la partie extrême inférieure (76a) du manche (76) a un diamètre inférieur
à celui du reste du manche et égal au diamètre interne du cou tubulaire (78) de manière
à former un épaulement (80) venant en butée contre l'extrémité supérieure du cou tubulaire
(78), et la longueur de la partie inférieure (76a) du manche (76) qui est engagée
dans le cou tubulaire (78) est inférieure de la valeur de la longueur prédéterminée
(d) à celle du cou tubulaire si bien que l'extrémité inférieure (76b) du manche (76)
est maintenue à la distance (d) de la base (78a) du cou tubulaire (78).
11.- Club de golf suivant la revendication 1, dans lequel la partie inférieure du
manche (82) est pleine et est engagée dans un cou tubulaire (78), caractérisé en ce
qu'un bloc de matériau compressible (84), d'épaulement égale à la longueur prédéterminée
(d), est logé à l'intérieur du cou tubulâire (78), entre l'extrémité inférieure (82a)
du manche et la base (78a) du cou tubulaire (78).