[0001] La présente invention concerne un dispositif applicateur pour l'application d'un
produit liquide ou pâteux sur une surface.
[0002] Ce dispositif applicateur est du type comportant un récipient qui contient le produit
liquide ou pâteux à appliquer, récipient dont l'ouverture de sortie est pourvue d'un
organe applicateur poreux et/ou muni d'orifices. Au moment de l'emploi, on fait passer
le produit à appliquer dans et/ou à travers l'organe applicateur, soit en pressant
sur le récipient lorsque ses parois sont souples, soit simplement en retournant le
récipient de façon que l'organe applicateur soit tourné vers le bas et en agitant.
Ensuite on appuie plus ou moins fortement l'organe applicateur sur la surface à traiter
de façon à répartir au mieux sur ladite surface le produit liquide ou pâteux à appliquer.
[0003] Les substances, qui peuvent être appliquées ainsi, peuvent appartenir à des domaines
très divers; on peut citer les compositions cosmétiques ou pharmaceutiques, les produits
de nettoyage, les cirages et analogues.
[0004] En outre, suivant la taille choisie pour le dispositif applicateur, celui-ci peut
permettre plusieurs applications ou bien n'être adapté qu'à un seul usage, son réservoir
ne renfermant alors que la dose de substance nécessaire pour une seule distribution.
[0005] Dans ce type de dispositif applicateur, il est généralement nécessaire de protéger
le produit à distribuer, de l'atmosphère au cours du stockage, avant emploi s'il s'agit
d'un dispositif applicateur ne renfermant qu'une seule dose, ou avant premier emploi,
s'il s'agit d'un applicateur permettant plusieurs utilisations successives de la substance.
Dans ce but, on fixe sur l'ouverture du récipient un opercule formé par une pellicule
de substance déchirable appliquée, notamment par thermoscellage, sur le rebord de
l'ouverture de sortie du récipient, cet opercule séparant pendant le stockage le produit
à distribuer de l'organe applicateur. Il faut alors, au moment de l'utilisation (ou
de la première utilisation) du dispositif applicateur percer l'opercule pour que le
produit à distribuer puisse venir imprégner et/ou traverser l'organe applicateur.
[0006] On a proposé dans FR-A-2 595 587 d'utiliser pour percer l'opercule un élément portant
un trocart disposé de telle sorte qu'en appuyant sur l'organe applicateur déformable
avant la première utilisation, on puisse amener le trocart, dans son mouvement d'enfoncement,
à déchirer l'opercule. Cependant, ce système ne donne pas totalement satisfaction,
car l'élasticité du bras de fixation du trocart peut n'être pas suffisante; par ailleurs,
le trocart peut rester accroché dans l'opercule, ce qui empêche le produit de s'écouler
librement.
[0007] Selon la présente invention, on a trouvé que l'on évite ces inconvénients en utilisant
un corps arrondi, mobile et libre, que l'on dispose entre l'opercule et l'organe applicateur,
de façon qu'en appuyant sur l'organe applicateur avant utilisation, on puisse amener
ce corps arrondi à déchirer l'opercule puis à tomber dans le récipient. En choisissant
correctement la taille de ce corps arrondi, ainsi que son emplacement, on peut réaliser
la rupture de l'opercule sur un diamètre important, de façon à permettre une arrivée
du produit à distribuer sur l'organe applicateur dans les meilleures conditions. Le
corps arrondi ne s'accroche pas à l'opercule et le traverse facilement. En outre,
l'emploi d'un corps arrondi est économique, car il évite d'avoir à fabriquer par moulage
des pièces compliquées de petite dimension. De plus, le corps arrondi peut faire office,
lorsqu'il est tombé dans le récipient, d'agitateur-mélangeur ce qui est particulièrement
avantageux dans le cas où le produit à distribuer a une viscosité élevée ou est constitué
par une dispersion ou une émulsion thixotrope.
[0008] La présente invention a donc pour objet un dispositif d'application de produits liquides
ou pâteux comportant un récipient et un organe applicateur déformable fixé sur l'ouverture
de sortie du récipient, l'organe applicateur étant séparé du récipient au cours du
stockage avant utilisation par un opercule déchirable et un moyen de perforation de
l'opercule étant disposé entre l'organe applicateur et l'opercule et pouvant être
actionné par pression sur l'organe applicateur déformable, caractérisé par le fait
que le moyen de perforation de l'opercule est constitué par un corps arrondi mobile,
qui est maintenu en place au cours du stockage avant perforation de l'opercule par
un élément de maintien et qui perfore et traverse l'opercule pour tomber dans le récipient
lorsqu'on appuie sur l'organe applicateur déformable.
[0009] Le corps arrondi est, de préférence, une bille. En effet, après perforation le bord
de la déchirure de l'opercule n'exerce sur une bille sphérique qu'un effort de rétention
par frottement minimal. En outre, une bille n'a pas tendance à s'accrocher au passage,
quelle que soit la forme du récipient et tombe donc toujours au fond de celui-ci.
Le corps arrondi pourrait également avoir la forme d'un ellipsoïde. Dans ce cas la
surface d'appui du corps arrondi sur l'opercule est plus grande et la déchirure de
l'opercule peut dans certains cas être plus difficile.
[0010] Le corps arrondi peut être en une matière quelconque susceptible de ne pas s'écraser
au moment où on appuie sur ledit corps arrondi pour perforer l'opercule et n'ayant
pas d'effet indésirable sur le produit à distribuer contenu dans le récipient. On
peut avantageusement utiliser des corps arrondis en verre, en acier inoxydable ou
en substance thermoplastique. On peut également, selon un mode de réalisation particulier,
utiliser un corps arrondi en une substance soluble ou délitable constituant un composant
du produit à appliquer.
[0011] L'organe applicateur peut être constitué par toute substance déformable susceptible
de laisser passer le produit à distribuer. Il peut avantageusement être constitué
par un tampon de mousse de résine synthétique, floqué ou non sur sa surface externe.
Il peut être également constitué par une paroi déformable en élastomère munie d'orifices,
en particulier de fentes pour le passage du produit; dans ce dernier cas, l'organe
applicateur peut aussi être muni sur sa surface externe d'aspérités ou picots de massage.
Ladite paroi déformable en élastomère est, dans certains cas, avantageusement doublée
sur sa face interne d'une couche de mousse, fixée ou non à la paroi élastomère. Selon
un autre mode de construction du dispositif selon l'invention, l'organe applicateur
est constitué par une grille métallique ou plastique doublée sur sa face interne par
une couche de mousse de résine synthétique.
[0012] L'élément de maintien a pour fonction de maintenir le corps arrondi en vis-à-vis
du point où l'opercule doit être perforé, et d'empêcher ledit corps arrondi de se
déplacer au cours du stockage de façon à éviter une perforation accidentelle de l'opercule.
De plus, il doit avoir une structure telle qu'il puisse se déformer et permettre la
transmission au corps arrondi de la pression exercée par l'utilisateur sur l'organe
applicateur et, éventuellement, la libération du corps arrondi pour qu'il vienne au
contact de l'opercule.
[0013] Une pièce sous forme de tronc de cône ou de rondelle simple, dont le trou central
a un diamètre supérieur à la plus grande dimension de la section du corps arrondi,
peut être placée dans l'ouverture de sortie du récipient et sous l'opercule, de telle
sorte qu'elle empêche l'opercule de se bomber lorsqu'une pression est exercée sur
le corps arrondi et assure un meilleur perçage de l'opercule. Cette pièce peut faciliter
également l'écoulement du produit à distribuer.
[0014] L'organe de maintien assure la position du corps arrondi en vis-à-vis du voisinage
du centre de l'opercule, car c'est généralement dans cette zone que l'opercule est
le plus facilement déchirable.
[0015] Selon un premier mode de réalisation, l'élément de maintien est constitué par un
anneau de substance élastique, en particulier de mousse de caoutchouc, de polyuréthanne,
de polyéthylène ou de polymère vinylique. Cet anneau de maintien est disposé entre
l'opercule et l'organe applicateur proprement dit. Cependant, dans le cas où l'organe
applicateur est constitué par une couche de mousse ou comporte une couche de mousse,
l'organe applicateur et l'anneau de maintien peuvent constituer une pièce unique.
[0016] Selon un second mode de réalisation de l'invention, l'élément de maintien est constitué
par une pièce en étoile composée de pattes radiales reliées à un anneau-support reposant
sur l'opercule dans sa partie fixée au bord du récipient. L'anneau-support est avantageusement
muni de dents parallèles à l'axe longitudinal du récipient. Ces dents permettent de
maintenir en place toute couche de mousse constituant l'organe applicateur ou doublant
celui-ci.
[0017] L'organe applicateur est fixé sur l'ouverture de sortie du récipient à l'aide d'un
bord de sertissage solidaire du récipient. Ce bord de sertissage peut être continu
ou discontinu, par exemple constitué de languettes. Dans le cas où le sertissage est
discontinu, on peut disposer dans l'intervalle entre deux languettes de sertissage,
des organes auxiliaires de peignage, de massage ou de grattage, notamment solidaires
de l'élément de maintien lorsque ce dernier est constitué par une pièce en étoile.
Il faut noter que, selon une variante, ces organes auxiliaires peuvent être fixés
sur la paroi latérale du récipient.
[0018] Le récipient du dispositif applicateur selon l'invention peut avoir une forme quelconque.
Il peut être obtenu par injection, soufflage, extrusion ou moulage.
[0019] Le récipient peut être rempli par son ouverture de sortie et on applique ensuite
sur ladite ouverture la tête de distribution, comportant l'opercule et l'organe de
maintien du corps arrondi, le corps arrondi et l'organe applicateur. On peut également
remplir par le fond un récipient comportant déjà sa tête de distribution et fermer
ensuite le fond, par exemple par soudure.
[0020] Lorsque l'utilisateur désire appliquer le produit contenu dans le dispositif applicateur,
il appuie sur l'organe applicateur déformable en enfonçant la bille jusqu'à ce que
celle-ci déchire l'opercule et tombe dans le récipient.
[0021] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire ci-après, à
titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, trois modes de réalisation
représentés sur le dessin annexé.
[0022] Sur ce dessin:
- la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif applicateur conforme à un
premier mode de réalisation de la présente invention;
- la figure 2 est une vue de dessus du dispositif applicateur de la figure 1;
- la figure 3 représente, à plus grande échelle, une vue en coupe axiale longitudinale
du dispositif applicateur de la figure 1 en position de stockage;
- la figure 3A représente le même dispositif applicateur après perforation de l'opercule
par le corps arrondi;
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un second mode de réalisation d'un
dispositif selon l'invention;
- la figure 5 est une vue en plan, selon V-V de la figure 4; de ce dispositif de la
figure 4 on a retiré les deux couches constituant l'organe applicateur;
- la figure 6 est une vue latérale de l'élément de maintien du dispositif des figures
4 et 5;
- la figure 7 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation du dispositif
selon l'invention.
[0023] Si l'on se réfère aux figures 1 à 3a, on voit que l'on a désigné par 1, dans son
ensemble, un dispositif applicateur destiné au massage de la peau et au dépôt, au
cours du massage, d'une crème fluide traitante C. Une dose de cette crème traitante
C est contenue dans un récipient 2, muni d'une ouverture de sortie 3, qui, avant utilisation,
est obturée par un opercule 4, constitué, par exemple, par un film d'aluminium thermoscellé.
Au récipient est associée une tête 5 comportant une bille 6, un élément de maintien
7 constitué par un anneau de mousse reposant par une de ses faces planes sur l'opercule
4 et en contact par la face opposée avec un organe applicateur 8 constitué d'une calotte
en élastomère munie de fentes 9 pour le passage de la crème traitante C.
[0024] Le récipient 2 est réalisé en une matière semi-souple, par exemple en polypropylène;
il comporte un corps 10 présentant deux zones de paroi opposées 10
a, disposées symétriquement par rapport à un plan passant par l'axe du récipient 2
et formant une dépression permettant à l'utilisateur de saisir facilement le dispositif
applicateur par son récipient 2 à l'aide du pouce et de l'index. Le corps 10 est fermé
à une extrémité par un fond 11 et s'élargit en entonnoir sur une partie 12 à l'extrémité
opposée. La partie élargie 12 se prolonge par une couronne 13 constituée, en premier
lieu, par un rebord annulaire 13
a situé dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du dispositif, et, en deuxième
lieu, par une jupe cylindrique 13
b qui se termine, dans sa partie opposée au rebord annulaire 13
a, par une bordure 13
c susceptible de former, par déformation à chaud, un retour dirigé vers l'axe du dispositif
applicateur.
[0025] L'opercule 4 est fixé par thermoscellage sur le rebord annulaire 13
a de la couronne 13.
[0026] L'anneau 7 de maintien de la bille est réalisé en mousse de polyuréthanne. Il définit
axialement une cheminée cylindrique 7
a. La cheminée 7
a a un diamètre légèrement supérieur au diamètre de la bille 6. Le diamètre extérieur
de l'anneau 7 de maintien est égal, au jeu nécessaire près, au diamètre interne de
la jupe 13
b de la couronne 13 sur une première partie 7
b; l'anneau 7 a un diamètre inférieur sur une seconde partie 7
c. L'anneau 7 repose sur l'opercule 4 par la partie 7
b; l'organe applicateur 8 est placé sur la partie de plus faible diamètre 7
c. L'anneau 7 est réalisé en une mousse élastomère déformable.
[0027] L'organe applicateur 8 est une calotte dont la bordure comporte une courte jupe 8
a, munie d'un retour 8
b qui, au sertissage de la tête, est recouvert par le retour formé par la bordure 13
c de la couronne 13. La calotte 8
c de l'organe applicateur 8 comporte trois fentes 9 disposées sur un cercle, dont le
centre se confond avec celui de la calotte 8
c, et de petits bossages 14, dont l'un est disposé au centre de la calotte 8
c, les autres étant disposés régulièrement à sa périphérie.
[0028] Lorsque l'utilisateur désire appliquer la crème C sur la peau, il prend dans la main
le récipient 2 et appuie avec le pouce sur la calotte 8
c de l'organe applicateur 8. Sous la pression du pouce, l'organe applicateur 8 et l'anneau
de maintien 7 se déforment jusqu'à ce que la calotte 8
c soit en contact avec la bille 6 et transmette à ladite bille 6 la pression du pouce.
Sous cet effort, la bille 6 perce l'opercule 4 et tombe dans le récipient 2. La crème
de soin peut alors sortir du récipient 2 et l'utilisateur relâche sa pression sur
l'organe applicateur. L'utilisateur peut, s'il le désire effectuer l'homogénéisation
de la crème C contenue dans le récipient 2 en secouant le dispositif applicateur 1
pour faire agir la bille comme agitateur. L'utilisateur saisit ensuite le récipient
2 entre le pouce et l'index par les zones 10
a du corps 10 du récipient 2. En pressant sur les parois du récipient 2 l'utilisateur
fait sortir la crème de soin C du récipient 2 et la crème vient imprégner l'anneau
de maintien 7 et s'échappe par les fentes 9 de l'organe applicateur 8; le massage
de la peau peut alors avoir lieu, la crème C étant appliquée par les fentes 9 et les
bossages 14 favorisant l'effet de massage.
[0029] Le conditionnement et le montage du dispositif applicateur 1 décrit ci-dessus sont
extrêmement simples. On remplit le récipient 2 jusqu'à un niveau correspondant environ
à la jonction entre la partie élargie 12 et la couronne 13. On scelle le récipient
par l'opercule 4. Ensuite, on vient mettre en place l'anneau 7 de maintien, la bille
6 et l'organe applicateur 8. On termine en effectuant un sertissage par déformation
à chaud de la bordure 13
c.
[0030] Le second mode de réalisation, désigné par 101 dans son ensemble est représenté sur
les figures 4 à 6; il diffère essentiellement du premier mode de réalisation par le
dispositif de maintien utilisé. Les éléments, qui se retrouvent à l'identique dans
les deux réalisations, ont été représentés par des chiffres de référence supérieurs
de 100 à ceux utilisés pour le premier mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation,
l'élément de maintien 107 comporte quatre pattes radiales 171 se faisant face sur
deux diamètres perpendiculaires. Ces pattes 171 sont solidaires d'un anneau-support
172 qui repose sur un rebord 113
a du récipient 102 par l'intermédiaire de l'opercule 104. Selon le mode de réalisation
représenté, les pattes 171 comportent, en partant de l'anneau 172, une partie 171
a de forme triangulaire inclinée en direction de l'organe applicateur 108, puis une
partie plane rectangulaire 171
b sensiblement perpendiculaire à l'axe du réservoir 102 et un retour oblique 171
c dirigé vers le récipient 102. Le volume conique défini par les quatre retours obliques
171
c a un diamètre minimum légèrement inférieur à celui de la bille 106 de façon à maintenir
en place par élasticité ladite bille 106. L'anneau 172 est muni de dents 173 parallèles
à l'axe longitudinal du dispositif applicateur 101 et orientées vers l'organe applicateur.
[0031] L'organe applicateur 108 est constitué par un élément en substance élastomère 181
doublé d'une couche de mousse 182. Comme on peut le voir sur la figure 4, la couche
de mousse 182 est maintenue en place par les dents 173 et l'élément de substance élastomère
est fixé par sertissage à l'aide du retour 113
c de la couronne 113 du récipient 102. Comme visible sur la figure 5, le retour 113
c n'est pas continu, mais comporte des indentations, qui définissent entre elles des
languettes 113
d disposées régulièrement. Ces languettes 113
d servent à maintenir en place l'élément de substance élastomère 181.
[0032] Lorsque l'utilisateur désire appliquer le produit contenu dans le récipient 102,
il prend en main le récipient 102 et appuie avec le pouce sur l'organe applicateur
108 qui se déforme jusqu'à ce qu'il vienne en contact avec la bille 106 et les pattes
171 et les entraine dans son mouvement d'enfoncement. Lorsque les pattes 171 s'enfoncent
et se courbent, les retours obliques 171
c des pattes 171 s'écartent et la bille 106 est libérée. Sous la pression exercée par
l'utilisateur, elle déchire et traverse l'opercule 104 pour tomber dans le récipient
102. La crème de soin peut alors sortir du récipient 102. Comme décrit précédemment,
l'utilisateur fait sortir la crème du dispositif en pressant sur les parois latérales
du récipient et procède à l'application sur la peau et au massage.
[0033] Le troisième mode de réalisation concerne un dispositif applicateur 201 pour l'application
d'une lotion capillaire. Il est identique au second mode de réalisation, sauf qu'un
certain nombre de dents 273 solidaires de l'élément de maintien sont prolongées de
façon à former un peigne. Ces dents 273 sont disposées chacune en vis-à-vis d'une
indentation entre deux languettes de sertissage et elles fond saillie sur une zone
de la bordure de l'organe applicateur 208. L'organe applicateur 208 peut être dans
ce cas constitué d'une couche de mousse plastique qui recouvre l'élément de maintien
et sa bille associée.
1. - Dispositif applicateur (1, 101, 201) d'un produit liquide ou pâteux comportant un
récipient (2, 102) et un organe applicateur déformable (8, 108, 208), fixé sur l'ouverture
du récipient, l'organe applicateur (8, 108, 208) étant séparé du récipient (2, 102)
au cours du stockage avant utilisation par un opercule (4, 104) déchirable et un moyen
de perforation de l'opercule (4, 104) étant disposé entre l'organe applicateur (8,
108) et l'opercule (4, 104) et pouvant être actionné par pression sur l'organe applicateur
(8, 108, 208), caractérisé par le fait que le moyen de perforation de l'opercule (4,
104) est constitué par un corps arrondi (6, 106) mobile qui est maintenu en place
au cours du stockage avant perforation de l'opercule par un élément de maintien (7,
107) et qui perfore et traverse l'opercule (4, 104) pour tomber dans le récipient
(2, 102) lorsqu'on appuie sur l'organe applicateur (8, 108, 208) déformable.
2. - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le corps arrondi
est une bille (6, 106).
3. - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le corps arrondi
est un ellipsoïde.
4. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le
corps arrondi est en une substance soluble ou délitable constituant un composant du
produit à distribuer.
5. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'organe
applicateur est constitué par un tampon de mousse de résine synthétique (208), par
une paroi déformable en élastomère (8, 108) munie d'orifices, doublée ou non sur sa
face interne d'une couche de mousse (182), ou par une grille métallique ou plastique
doublée sur sa face interne d'une couche de mousse de résine synthétique.
6. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'une
pièce sous forme de tronc de cône ou de rondelle simple est placée dans l'ouverture
de sortie (3) du récipient (2, 102) et sous l'opercule (4, 104), le diamètre du trou
central de ladite pièce étant supérieur à la plus grande dimension de la section du
corps arrondi.
7. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'organe
de maintien (7) est constitué par un anneau de substance élastique.
8. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'élément
de maintien (107) est constitué par une pièce en étoile composée de pattes radiales
(171) reliées à un anneau-support (172) reposant sur l'opercule (104) dans sa partie
fixée au bord (113a) du récipient (102).
9. - Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'anneau-support
est muni de dents (173) parallèles à l'axe longitudinal du récipient.
10. - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que l'organe
applicateur (108) est fixé sur l'ouverture de sortie du récipient (102) à l'aide d'un
bord de sertissage (113c) discontinu constitué de languettes (113d).
11. - Dispositif selon les revendications 9 et 10, prises en combinaison, caractérisé
par le fait que, dans l'intervalle entre deux languettes de sertissage, sont disposés
des organes auxiliaires (273) de peignage, de massage ou de grattage solidaires de
l'élément de maintien.