(19)
(11) EP 0 430 797 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.06.1991  Bulletin  1991/23

(21) Numéro de dépôt: 90403362.8

(22) Date de dépôt:  27.11.1990
(51) Int. Cl.5E05F 3/02, E05F 1/00, E05F 5/00, A62C 2/06
(84) Etats contractants désignés:
DE GB

(30) Priorité: 28.11.1989 FR 8915848

(71) Demandeur: ETAT FRANCAIS REPRESENTE PAR LE DIRECTEUR DU CENTRE NATIONAL D'ETUDES DES TELECOMMUNICATIONS C.N.E.T.
F-92131 Issy Les Moulineaux (FR)

(72) Inventeurs:
  • Dupont, Patrick
    F-44140 Montbert (FR)
  • Michel, Gérard
    F-44100 Nantes (FR)
  • Sachot, Jacques
    F-44300 Nantes (FR)

(74) Mandataire: Phélip, Bruno et al
c/o Cabinet Harlé & Phélip 21, rue de La Rochefoucauld
75009 Paris
75009 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Perfectionnements aux portes coupe-feu coulissantes à fermeture automatique


    (57) La porte coupe-feu est du type coulissante à fermeture automatique par gravité. Cette porte est constituée d'un dormant (1) associé à un ouvrant (2) monté sur une structure porteuse (3). L'ouvrant (2) est muni de moyens de retenue en position ouverte et de moyens de libération desdits moyens de retenue lors d'un évènement déterminé, par exemple une détection d'incendie, pour provoquer la fermeture automatique dudit ouvrant. La porte coulissante comporte également des moyens (6) de freinage et d'amortissement de l'ouvrant (2) en forme de vérin pneumatique (7) à fuite contrôlée par un réducteur de débit (20) réglable. La tige (13) du vérin (7) coopère avec une butée (14) pour l'obtention de l'amortissement, en fin de course de l'ouvrant.
    La butée (14) en particulier, et de préférence l'ensemble des accessoires, sont montés sans modification de structure de la porte, au moyen d'organes en forme d'étriers (19) solidarisés par pincement au moyen de vis de freinage.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un perfectionnement aux portes coulissantes munies d'un dispositif de commande de fermeture automatique; elle concerne en particulier un perfectionnement aux portes coupe-feu coulissantes, du type à fermeture automatique par gravité.

    [0002] Dans l'état actuel de la technique, les portes coupe-feu coulissantes se ferment automatiquement par gravité, sous l'action de leur propre poids, sur un rail incliné, ou sur un rail horizontal à l'aide d'un contrepoids. La commande de cette fermeture peut s'effectuer par un fusible qui doit fondre aux alentours de 70°C et/ou par une ventouse électromagnétique asservie à un système de détection d'incendie. Ces portes sont mises en oeuvre lors d'alarmes réelles, en cas d'incendie par exemple ou lors d'exercices de simulation périodiques, de manière à s'affranchir des problèmes éventuels qui empêcheraient le bon fonctionnement du système en cas d'alarme réelle (encrassement du rail, tassement des galets...). Lors de cette mise en oeuvre, les portes subissent des contraintes et dommages qui peuvent altérer leurs capacités. En effet, la vitesse de fermeture de l'ouvrant, fonction d'une part de ses caractéristiques pondérales et, d'autre part, de l'inclinaison du rail ou de la masse du contrepoids, induit des chocs violents au contact du dormant. Ces chocs entraînent rapidement des dommages importants, tant sur le dormant lui-même que sur le chant correspondant de l'ouvrant.

    [0003] Cette vitesse de fermeture entraîne également plusieurs rebondissements sur le dormant, susceptibles de stabiliser la porte coulissante en position entrebaillée; ce problème est accentué si les dormant et/ou ouvrant sont faussés par les chocs répétés.

    [0004] Dans ces différents cas de figures, l'étanchéité du cloisonnement n'est plus assurée et la fonction coupe-feu notamment de la porte coulissante n'est plus réalisée.

    [0005] Pour éviter ce type de problème, le document BE-825 407 propose d'équiper la porte de moyens de freinage et d'amortissement de l'ouvrant qui agissent lors de la fermeture, en fin de course. Ces moyens sont constitués d'un cylindre de freinage hydraulique ou pneumatique dont la tige de piston faisant saillie coopère avec une butée solidaire de l'un des tirants de l'ouvrant et solidarisée à la partie supérieure dudit ouvrant au moyen de vis d'ancrage.

    [0006] Le montage de ces moyens de freinage nécessite des transformations de la structure de la porte, et en particulier des perçages de l'ouvrant, qui peuvent éventuellement modifier ses qualités de comportement au feu. Ces transformations rendent nécessaires de nouveaux essais de résistance au feu pour obtenir l'agrément de l'installation.

    [0007] L'invention a pour but de pallier à cet inconvénient en prévoyant des accessoires, et en particulier une butée de contact avec la tige du cylindre amortisseur, fixée sur des supports originaux qui ne modifient pas la structure de la porte et permettent de préserver sa tenue au feu.

    [0008] La porte coupe-feu selon l'invention est du type à fermeture automatique par gravité; elle est constituée d'un dormant associé à un ouvrant monté sur une structure porteuse. Cet ouvrant est muni de moyens de retenue en position ouverte et de moyens de libération desdits moyens de retenue lors d'un évènement déterminé, par exemple une détection d'incendie, de façon à provoquer la fermeture automatique dudit ouvrant. Cette porte comporte des moyens de freinage et d'amortissement de l'ouvrant, en forme de vérin pneumatique dont l'extrémité externe de la tige du piston coopère avec une butée disposée sur l'ouvrant pour l'obtention du freinage et de l'amortissement lors de la fermeture, en fin de course. Selon l'invention, la butée est adaptée sur l'ouvrant sans modification de la structure de ce dernier, au moyen d'un organe en forme d'étrier solidarisé par pincement au moyen de vis de serrage.

    [0009] Toujours selon l'invention, la butée s'étend verticalement à partir d'une platine en forme d'étrier, lequel étrier comporte une échancrure pour sa solidarisation sur la bordure supérieure de l'ouvrant, au niveau de l'un de ses tirants support de galets.

    [0010] Ce montage particulier permet d'améliorer la robustesse de l'installation dont la conception permet un fonctionnement fiable et fréquent qui rend possible la réalisation d'essais périodiques en vue d'assurer une maintenance efficace.

    [0011] Selon une autre particularité de l'invention, la butée est constituée d'un tube métallique de section sensiblement rectangulaire qui s'étend verticalement à partir de la platine support.

    [0012] Selon une autre disposition de l'invention, la porte coupe-feu comporte des moyens de réarmement automatique du vérin pneumatique qui consistent en un aimant permanent disposé sur la butée. De façon avantageuse, la tige du vérin est munie d'une plaque de réarmement destinée à coopérer avec l'aimant; cette plaque est montée flottante à l'extrémité de la tige, ancrée par l'intermédiaire d'une articulation à bille.

    [0013] Le fait de replacer la porte dans sa position initiale, ouverte, permet ainsi de remettre automatiquement en service le système d'amortissement.

    [0014] Selon une autre caractéristique avantageuse, le vérin pneumatique est un vérin à fuite contrôlée par un réducteur de débit réglable qui permet un réglage fin de l'amortissement en fonction des caractéristiques de la porte.

    [0015] Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les moyens de retenue de l'ouvrant consistent en une bobine électromagnétique et la porte comporte au moins un interrupteur de position destiné à signaler la position ouverte ou fermée de la porte. Ce ou ces interrupteurs coopèrent avec une butée de contact de forme adaptée, laquelle butée consiste en une structure en dos d'âne disposée en saillie sur la bordure supérieure de l'ouvrant.

    [0016] Toujours selon l'invention, la porte coupe-feu comporte un ensemble d'accessoires: vérin, butée, butées de contact et contact de bobine électromagnétique, adaptés sans modification de la structure, au moyen d'organes en forme d'étriers, solidarisés par pincement sur l'ouvrant ou son rail de guidage.

    [0017] Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés dans lesquels:

    - la figure 1 est une vue en perspective de la porte coulissante selon l'invention, en position ouverte;

    - la figure 2 est une vue agrandie, partielle, d'une perspective de la porte selon l'invention, en position fermée;

    - la figure 3 est un schéma fonctionnel du vérin pneumatique associé à la porte selon l'invention;

    - la figure 4 représente, en perspective, le principe de solidarisation de différents accessoires de l'invention sur l'ouvrant ou le rail de guidage.



    [0018] La porte coupe-feu coulissante à fermeture automatique par gravité, représentée figures 1 et 2, consiste en un dormant 1 définissant une ouverture de passage par exemple, associée à un ouvrant 2. Cet ouvrant 2 est monté coulissant sur un rail supérieur 3, par l'intermédiaire de galets internes non représentés, montés sur des tirants 4. Les tirants 4 sont solidarisés par tout moyen sur la bordure supérieure de l'ouvrant 2; ils sont associés aux galets internes pour réaliser des organes de suspension de l'ouvrant et permettre son coulissement le long du rail de guidage. Le rail 3 est solidarisé au-dessus de l'ouvrant 2 et du dormant 1, sur le mur par exemple, au moyen de pattes d'ancrage 3a; il est incliné par rapport à l'horizontale, dans le sens de la fermeture de l'ouvrant 2 pour permettre le déplacement de ce dernier, par simple gravité, en vue de cloisonner l'ouverture de passage.

    [0019] Etant donné la fonction coupe-feu de cette porte, ses caractéristiques structurelles sont telles qu'elle permette une obturation étanche du passage; la nature de l'ouvrant 2 est adaptée à cette fonction.

    [0020] La porte coulissante est du type à fermeture automatique par gravité et l'ouvrant est muni de moyens de retenue 5 en position ouverte, associés à des moyens de libération lors d'un évènement déterminé et notamment dans le cas d'une détection d'incendie. Selon l'invention, la porte comporte également des moyens 6 de freinage et d'amortissement de l'ouvrant, lesquels agissent lors de la fermeture, en fin de course. Ces moyens 6 consistent en un vérin pneumatique 7 du type à fuite contrôlée, représenté schématiquement figure 3. Le vérin 7 est constitué d'un corps 9 à l'intérieur duquel se déplace un piston 10 qui divise ledit corps 9 en deux chambres 11 et 12. La tige 13 du piston 10 s'étend à l'extérieur du corps 9, du côté de la chambre 12, en direction de l'ouvrant 2 et plus particulièrement sur la ligne d'une butée 14 solidarisée à la bordure supérieure dudit ouvrant. La chambre 12 est munie d'un orifice 15 d'admission d'air; la chambre de compression 11 comporte un orifice calibré 16 qui fait office de réducteur de débit. Le vérin pneumatique 7 est muni à ses extrémités de deux équerres hautes normales 17 solidarisées chacune à un étrier 18 fixé sur le rail de guidage 3.

    [0021] En position ouverte, telle que représentée figure 1, la tige 13 du vérin 7 est totalement extraite; les positions respectives des moyens de freinage 6 et de la butée 14 sont adaptées pour que cette dernière entre en contact avec l'extrémité de la tige 13, en fin de course de fermeture.

    [0022] La butée 14 consiste en un tube métallique de section sensiblement rectangulaire, qui s'étend verticalement à partir d'une platine 19 en forme d'étrier. Cet étrier est solidarisé avec la bordure supérieure de l'ouvrant 2 et de façon préférée au niveau de l'un de ses tirants 4, tel qu'on peut le voir figure 2, afin d'améliorer la robustesse de son positionnement. La platine 19 comporte à cet effet, sensiblement dans sa partie centrale, une échancrure 19′ de passage dudit tirant 4, lequel consiste en une tige verticale qui s'étend sensiblement à partir du milieu de la bordure supérieure de l'ouvrant 2; l'échancrure 19′ a une largeur correspondant sensiblement à celle du tirant 4. La platine 19 est fixée par pincement au moyen de vis de serrage sur la bordure supérieure de l'ouvrant 2, sans modifier la structure de ce dernier.

    [0023] Lorsque les moyens 5 de retenue de l'ouvrant sont libérés, l'inclinaison du rail 3 permet le coulissement de l'ouvrant 2 par gravité, pour réaliser la fermeture de la porte. La butée 14 entre en contact avec l'extrémité de la tige 13 du vérin pneumatique, en fin de course, juste avant le contact de l'ouvrant sur le dormant. Le piston 10 se déplace dans le corps de vérin lors de la rétractation progressive de la tige 13 et ce déplacement provoque la diminution du volume de la chambre de compression 11. L'orifice 16 permet la fuite progressive du fluide contenu dans la chambre 11. Cette fuite progressive détermine l'amortissement de l'ouvrant 2; elle est fonction des caractéristiques de la porte ainsi que du calibrage de l'orifice 16. Le vérin 7 à fuite contrôlée est avantageusement associé à un réducteur de débit réglable 20, monté en ligne. Ce réducteur de débit réglable 20 se caractérise par une vis pointeau, visible schématiquement figure 3, qui se visse, dans un aménagement approprié, sur l'orifice 16. La vis pointeau permet d'affiner le réglage du débit d'air en fonction des caractéristiques d'amortissement désirées; de façon avantageuse, le freinage et l'amortissement sont réglés pour que l'ouvrant 2 ait une vitesse réduite, presque nulle, lorsqu'il arrive au contact du dormant 1 pour la fermeture de la porte. Cette position fermée est représentée figure 2, sur laquelle on remarque la butée 14 en contact avec l'extrémité de la tige 13 du vérin, laquelle est pratiquement rétractée en totalité.

    [0024] Afin de faciliter l'utilisation de la porte à amortissement pneumatique, le vérin 7 est muni de moyens de réarmement automatique mis en oeuvre lors de la réouverture. Ces moyens de réarmement consistent en un aimant permanent 21 boulonné sur la butée 14, sensiblement au niveau du contact avec la tige 13 du vérin pneumatique. L'extrémité libre de cette tige 13 est munie d'une plaque de réarmement 22 flottante, c'est-à-dire ancrée par l'intermédiaire d'une articulation à bille, pour permettre une certaine liberté de mouvement et améliorer le contact avec l'aimant permanent 21; cet ancrage est représenté schématiquement figure 3. La solidarisation magnétique obtenue entre la tige 13 et la butée 14 lors de la fermeture de l'ouvrant permet de réaliser l'extraction de ladite tige 13 lors de la réouverture. Cette extraction est rendue possible grâce à la fuite d'air par l'orifice 15 du vérin 7; elle est réalisée jusqu'en fin de course et au-delà l'aimant se libère.

    [0025] Pour assurer sa fonction, la porte coulissante à fermeture automatique par gravité est munie de moyens 5 de retenue en position ouverte. Ces moyens consistent en une bobine électromagnétique 23 ancrée sur un support 24 fixé au mur par exemple, à proximité d'une patte 25 formant butée pour l'extrémité arrière de l'ouvrant 2. La bobine électromagnétique 23 coopère avec un contact 26 en forme d'étrier fixé sur la bordure de l'ouvrant 2 pour réaliser la retenue dudit ouvrant lorsqu'elle est alimentée électriquement. L'alimentation électrique de ladite bobine 23 est asservie à des moyens classiques de détection d'incendie, non représentés, qui permettent la coupure de l'alimentation électrique pour provoquer la libération des moyens de retenue et la fermeture automatique par gravité de l'ouvrant.

    [0026] La porte coulissante selon l'invention est encore munie de moyens de détection de sa position. Ces moyens consistent en des détecteurs de position 27 et 28 en forme de contacteurs à roulette disposés respectivement à chaque extrémité du rail 3; ils sont fixés sur des équerres de positionnement associées à des contreplaques disposées dans le rail 3. Ce montage particulier permet de ne pas modifier la structure du rail; il est réalisé de telle sorte que les interrupteurs ne gênent pas la progression de l'ouvrant ou de ses galets de guidage.

    [0027] Les contacteurs 27 et 28 sont destinés à coopérer respectivement avec des butées de contact 29 et 30 de forme adaptée, disposées à chaque extrémité de l'ouvrant 2, en partie haute. Ces butées 29, 30 consistent en une structure en dos d'âne 31 diposée en saillie, latéralement, sur un étrier ou cavalier 32 venant se positionner sur la bordure supérieure de l'ouvrant 2.

    [0028] En position normale, la porte est ouverte. Elle est maintenue dans cette position grâce à la bobine électromagnétique 23 alimentée par l'intermédiaire d'un tableau de signalisation, non représenté, par exemple de détection d'incendie. L'interrupteur 27 signale que la porte est ouverte; cette information est transmise à des moyens d'affichage situés à proximité.

    [0029] Lors d'une détection d'incendie par exemple, la bobine électromagnétique 23 est sollicitée et l'ouvrant 2 est libéré. Celui-ci descend par son propre poids jusqu'à ce que la butée 14 rencontre le piston du vérin 7; il se trouve freiné progressivement durant la course dudit vérin, pour s'arrêter en douceur sur le dormant 1, sans provoquer d'à-coup. L'interrupteur de position 28 est alors sollicité et signale que la porte est en position fermée.

    [0030] La réouverture de l'ouvrant est réalisée manuellement, par traction. Cette réouverture permet le réarmement automatique du vérin 7 au moyen de l'aimant permanent 21 fixé sur la butée 14. Cet aimant extrait le piston jusqu'en fin de course et ensuite se libère. L'ouvrant est ramené à sa position normale d'ouverture, en butée sur l'équerre 25; la bobine 23, réarmée automatiquement, permet sa retenue en position ouverte.

    [0031] On peut également prévoir la possibilité de commander la fermeture soit par une action sur un bouton poussoir sollicitant la bobine, soit directement par traction sur l'ouvrant 2. Dans ce dernier cas, la bobine n'est pas sollicitée et le système mécanique couplé permet de libérer et de réenclencher le système. Cette possibilité annexe de commande de fermeture est particulièrement avantageuse notamment pour réaliser des essais périodiques de l'installation et du bon fonctionnement de la porte coulissante.

    [0032] L'ensemble des accessoires adaptés sur l'ouvrant 2 et le rail 3 se montent sans modifier la structure propre de la porte coupe-feu. A cet effet, le vérin 7, les butées 14, 29, 30 sont montés par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs étriers dont le principe est représenté figure 4; le contact 26 est monté selon le même principe. Ces étriers consistent en de simples profilés en forme de U destinés à être disposés à cheval sur le rail 3 ou l'ouvrant 2; ils sont solidarisés par pincement sur ces éléments, au moyen de vis de serrage 33. La figure 4 montre, en traits mixtes fins, une structure en dos d'âne 31 montée sur l'étrier 32 qui constitue l'une des butées 29, 30. Ce type de solidarisation facilite le montage des différents accessoires et permet un réglage de positionnement aisé. Il permet également de n'apporter aucune modification à la porte elle-même et notamment d'éviter les perçages, de façon à préserver sa tenue au feu.

    [0033] Il est à noter également que l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui n'ont été décrits qu'à titre d'exemple, mais elle couvre également les réalisations qui n'en diffèreraient que par des détails, par des variantes d'exécution ou par l'utilisation de moyens équivalents.

    [0034] C'est ainsi par exemple que la position respective des vérin 7 et butée 14 peut être inversée, le vérin se trouvant alors sur l'ouvrant et la butée sur le rail de guidage. On peut également envisager de faire agir un vérin fixe, directement sur le chant de l'ouvrant par exemple.

    [0035] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.


    Revendications

    1. Porte coupe-feu, du type coulissante à fermeture automatique par gravité, constituée d'un dormant (1) associé à un ouvrant (2) monté sur une structure porteuse (3), lequel ouvrant (2) est muni de moyens (5) de retenue en position ouverte et de moyens de libération desdits moyens de retenue (5) lors d'un évènement déterminé pour provoquer sa fermeture automatique, laquelle porte comporte des moyens de freinage et d'amortissement de l'ouvrant (2) en forme de vérin pneumatique (7) dont l'extrémité externe de la tige (13) du piston coopère avec une butée (14) disposée sur l'ouvrant (2) pour l'obtention du freinage et de l'amortissement lors de la fermeture, en fin de course, caractérisée en ce que la butée (14) est adaptée sur l'ouvrant (2), sans modification de la structure de ce dernier, au moyen d'un organe en forme d'étrier solidarisé par pincerment au moyen de vis de serrage.
     
    2. Porte coulissante selon la revendication 1, caractérisée en ce que la butée (14) s'étend verticalement à partir d'une platine (19) en forme d'étrier, lequel étrier comporte une échancrure (19′) pour sa solidarisation sur la bordure supérieure de l'ouvrant (2), au niveau de l'un de ses tirants (4) support de galets.
     
    3. Porte coulissante selon la revendication 2, caractérisée en ce que la butée (14) est constituée d'un tube métallique de section sensiblement rectangulaire qui s'étend verticalement à partir de la platine support (19).
     
    4. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réarmement automatique du vérin pneumatique (7) qui consistent en un aimant permanent (21) disposé sur la butée (14).
     
    5. Porte coulissante selon la revendication 4, caractérisée en ce que la tige (13) du vérin (7) est munie d'une plaque de réarmement (22) destinée à coopérer avec l'aimant (21), laquelle plaque (22) est montée flottante, à l'extrémité de la tige (13), ancrée par l'intermédiaire d'une articulation à bille.
     
    6. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le vérin pneumatique (7) est un vérin à fuite contrôlée par un réducteur de débit (20) réglable, permettant un réglage fin de l'amortissement en fonction des caractéristiques de la porte.
     
    7. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens (5) de retenue de l'ouvrant (2) consistent en une bobine électromagnétique (23).
     
    8. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un interrupteur de position (27, 28) destiné à signaler la position ouverte ou fermée de la porte, lequel interrupteur (27, 28) coopère avec une butée de contact (29, 30) de forme adaptée, laquelle butée (29, 30) consiste en une structure en dos d'âne (31) disposée en saillie sur la bordure supérieure de l'ouvrant (2).
     
    9. Porte coulissante selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un ensemble d'accessoires: vérin (7), butée (14), butée de contact (29, 30), contact (26) de bobine électromagnétique, adaptés sans modification de la structure, au moyen d'organes en forme d'étriers, solidarisés par pincement sur l'ouvrant (2) ou le rail (3).
     




    Dessins







    Rapport de recherche