[0001] La présente invention concerne un perfectionnement aux portes coulissantes munies
d'un dispositif de commande de fermeture automatique; elle concerne en particulier
un perfectionnement aux portes coupe-feu coulissantes, du type à fermeture automatique
par gravité.
[0002] Dans l'état actuel de la technique, les portes coupe-feu coulissantes se ferment
automatiquement par gravité, sous l'action de leur propre poids, sur un rail incliné,
ou sur un rail horizontal à l'aide d'un contrepoids. La commande de cette fermeture
peut s'effectuer par un fusible qui doit fondre aux alentours de 70°C et/ou par une
ventouse électromagnétique asservie à un système de détection d'incendie. Ces portes
sont mises en oeuvre lors d'alarmes réelles, en cas d'incendie par exemple ou lors
d'exercices de simulation périodiques, de manière à s'affranchir des problèmes éventuels
qui empêcheraient le bon fonctionnement du système en cas d'alarme réelle (encrassement
du rail, tassement des galets...). Lors de cette mise en oeuvre, les portes subissent
des contraintes et dommages qui peuvent altérer leurs capacités. En effet, la vitesse
de fermeture de l'ouvrant, fonction d'une part de ses caractéristiques pondérales
et, d'autre part, de l'inclinaison du rail ou de la masse du contrepoids, induit des
chocs violents au contact du dormant. Ces chocs entraînent rapidement des dommages
importants, tant sur le dormant lui-même que sur le chant correspondant de l'ouvrant.
[0003] Cette vitesse de fermeture entraîne également plusieurs rebondissements sur le dormant,
susceptibles de stabiliser la porte coulissante en position entrebaillée; ce problème
est accentué si les dormant et/ou ouvrant sont faussés par les chocs répétés.
[0004] Dans ces différents cas de figures, l'étanchéité du cloisonnement n'est plus assurée
et la fonction coupe-feu notamment de la porte coulissante n'est plus réalisée.
[0005] Pour éviter ce type de problème, le document BE-825 407 propose d'équiper la porte
de moyens de freinage et d'amortissement de l'ouvrant qui agissent lors de la fermeture,
en fin de course. Ces moyens sont constitués d'un cylindre de freinage hydraulique
ou pneumatique dont la tige de piston faisant saillie coopère avec une butée solidaire
de l'un des tirants de l'ouvrant et solidarisée à la partie supérieure dudit ouvrant
au moyen de vis d'ancrage.
[0006] Le montage de ces moyens de freinage nécessite des transformations de la structure
de la porte, et en particulier des perçages de l'ouvrant, qui peuvent éventuellement
modifier ses qualités de comportement au feu. Ces transformations rendent nécessaires
de nouveaux essais de résistance au feu pour obtenir l'agrément de l'installation.
[0007] L'invention a pour but de pallier à cet inconvénient en prévoyant des accessoires,
et en particulier une butée de contact avec la tige du cylindre amortisseur, fixée
sur des supports originaux qui ne modifient pas la structure de la porte et permettent
de préserver sa tenue au feu.
[0008] La porte coupe-feu selon l'invention est du type à fermeture automatique par gravité;
elle est constituée d'un dormant associé à un ouvrant monté sur une structure porteuse.
Cet ouvrant est muni de moyens de retenue en position ouverte et de moyens de libération
desdits moyens de retenue lors d'un évènement déterminé, par exemple une détection
d'incendie, de façon à provoquer la fermeture automatique dudit ouvrant. Cette porte
comporte des moyens de freinage et d'amortissement de l'ouvrant, en forme de vérin
pneumatique dont l'extrémité externe de la tige du piston coopère avec une butée disposée
sur l'ouvrant pour l'obtention du freinage et de l'amortissement lors de la fermeture,
en fin de course. Selon l'invention, la butée est adaptée sur l'ouvrant sans modification
de la structure de ce dernier, au moyen d'un organe en forme d'étrier solidarisé par
pincement au moyen de vis de serrage.
[0009] Toujours selon l'invention, la butée s'étend verticalement à partir d'une platine
en forme d'étrier, lequel étrier comporte une échancrure pour sa solidarisation sur
la bordure supérieure de l'ouvrant, au niveau de l'un de ses tirants support de galets.
[0010] Ce montage particulier permet d'améliorer la robustesse de l'installation dont la
conception permet un fonctionnement fiable et fréquent qui rend possible la réalisation
d'essais périodiques en vue d'assurer une maintenance efficace.
[0011] Selon une autre particularité de l'invention, la butée est constituée d'un tube métallique
de section sensiblement rectangulaire qui s'étend verticalement à partir de la platine
support.
[0012] Selon une autre disposition de l'invention, la porte coupe-feu comporte des moyens
de réarmement automatique du vérin pneumatique qui consistent en un aimant permanent
disposé sur la butée. De façon avantageuse, la tige du vérin est munie d'une plaque
de réarmement destinée à coopérer avec l'aimant; cette plaque est montée flottante
à l'extrémité de la tige, ancrée par l'intermédiaire d'une articulation à bille.
[0013] Le fait de replacer la porte dans sa position initiale, ouverte, permet ainsi de
remettre automatiquement en service le système d'amortissement.
[0014] Selon une autre caractéristique avantageuse, le vérin pneumatique est un vérin à
fuite contrôlée par un réducteur de débit réglable qui permet un réglage fin de l'amortissement
en fonction des caractéristiques de la porte.
[0015] Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les moyens de retenue de l'ouvrant
consistent en une bobine électromagnétique et la porte comporte au moins un interrupteur
de position destiné à signaler la position ouverte ou fermée de la porte. Ce ou ces
interrupteurs coopèrent avec une butée de contact de forme adaptée, laquelle butée
consiste en une structure en dos d'âne disposée en saillie sur la bordure supérieure
de l'ouvrant.
[0016] Toujours selon l'invention, la porte coupe-feu comporte un ensemble d'accessoires:
vérin, butée, butées de contact et contact de bobine électromagnétique, adaptés sans
modification de la structure, au moyen d'organes en forme d'étriers, solidarisés par
pincement sur l'ouvrant ou son rail de guidage.
[0017] Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description
suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple et représenté
sur les dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective de la porte coulissante selon l'invention,
en position ouverte;
- la figure 2 est une vue agrandie, partielle, d'une perspective de la porte selon
l'invention, en position fermée;
- la figure 3 est un schéma fonctionnel du vérin pneumatique associé à la porte selon
l'invention;
- la figure 4 représente, en perspective, le principe de solidarisation de différents
accessoires de l'invention sur l'ouvrant ou le rail de guidage.
[0018] La porte coupe-feu coulissante à fermeture automatique par gravité, représentée figures
1 et 2, consiste en un dormant 1 définissant une ouverture de passage par exemple,
associée à un ouvrant 2. Cet ouvrant 2 est monté coulissant sur un rail supérieur
3, par l'intermédiaire de galets internes non représentés, montés sur des tirants
4. Les tirants 4 sont solidarisés par tout moyen sur la bordure supérieure de l'ouvrant
2; ils sont associés aux galets internes pour réaliser des organes de suspension de
l'ouvrant et permettre son coulissement le long du rail de guidage. Le rail 3 est
solidarisé au-dessus de l'ouvrant 2 et du dormant 1, sur le mur par exemple, au moyen
de pattes d'ancrage 3
a; il est incliné par rapport à l'horizontale, dans le sens de la fermeture de l'ouvrant
2 pour permettre le déplacement de ce dernier, par simple gravité, en vue de cloisonner
l'ouverture de passage.
[0019] Etant donné la fonction coupe-feu de cette porte, ses caractéristiques structurelles
sont telles qu'elle permette une obturation étanche du passage; la nature de l'ouvrant
2 est adaptée à cette fonction.
[0020] La porte coulissante est du type à fermeture automatique par gravité et l'ouvrant
est muni de moyens de retenue 5 en position ouverte, associés à des moyens de libération
lors d'un évènement déterminé et notamment dans le cas d'une détection d'incendie.
Selon l'invention, la porte comporte également des moyens 6 de freinage et d'amortissement
de l'ouvrant, lesquels agissent lors de la fermeture, en fin de course. Ces moyens
6 consistent en un vérin pneumatique 7 du type à fuite contrôlée, représenté schématiquement
figure 3. Le vérin 7 est constitué d'un corps 9 à l'intérieur duquel se déplace un
piston 10 qui divise ledit corps 9 en deux chambres 11 et 12. La tige 13 du piston
10 s'étend à l'extérieur du corps 9, du côté de la chambre 12, en direction de l'ouvrant
2 et plus particulièrement sur la ligne d'une butée 14 solidarisée à la bordure supérieure
dudit ouvrant. La chambre 12 est munie d'un orifice 15 d'admission d'air; la chambre
de compression 11 comporte un orifice calibré 16 qui fait office de réducteur de débit.
Le vérin pneumatique 7 est muni à ses extrémités de deux équerres hautes normales
17 solidarisées chacune à un étrier 18 fixé sur le rail de guidage 3.
[0021] En position ouverte, telle que représentée figure 1, la tige 13 du vérin 7 est totalement
extraite; les positions respectives des moyens de freinage 6 et de la butée 14 sont
adaptées pour que cette dernière entre en contact avec l'extrémité de la tige 13,
en fin de course de fermeture.
[0022] La butée 14 consiste en un tube métallique de section sensiblement rectangulaire,
qui s'étend verticalement à partir d'une platine 19 en forme d'étrier. Cet étrier
est solidarisé avec la bordure supérieure de l'ouvrant 2 et de façon préférée au niveau
de l'un de ses tirants 4, tel qu'on peut le voir figure 2, afin d'améliorer la robustesse
de son positionnement. La platine 19 comporte à cet effet, sensiblement dans sa partie
centrale, une échancrure 19′ de passage dudit tirant 4, lequel consiste en une tige
verticale qui s'étend sensiblement à partir du milieu de la bordure supérieure de
l'ouvrant 2; l'échancrure 19′ a une largeur correspondant sensiblement à celle du
tirant 4. La platine 19 est fixée par pincement au moyen de vis de serrage sur la
bordure supérieure de l'ouvrant 2, sans modifier la structure de ce dernier.
[0023] Lorsque les moyens 5 de retenue de l'ouvrant sont libérés, l'inclinaison du rail
3 permet le coulissement de l'ouvrant 2 par gravité, pour réaliser la fermeture de
la porte. La butée 14 entre en contact avec l'extrémité de la tige 13 du vérin pneumatique,
en fin de course, juste avant le contact de l'ouvrant sur le dormant. Le piston 10
se déplace dans le corps de vérin lors de la rétractation progressive de la tige 13
et ce déplacement provoque la diminution du volume de la chambre de compression 11.
L'orifice 16 permet la fuite progressive du fluide contenu dans la chambre 11. Cette
fuite progressive détermine l'amortissement de l'ouvrant 2; elle est fonction des
caractéristiques de la porte ainsi que du calibrage de l'orifice 16. Le vérin 7 à
fuite contrôlée est avantageusement associé à un réducteur de débit réglable 20, monté
en ligne. Ce réducteur de débit réglable 20 se caractérise par une vis pointeau, visible
schématiquement figure 3, qui se visse, dans un aménagement approprié, sur l'orifice
16. La vis pointeau permet d'affiner le réglage du débit d'air en fonction des caractéristiques
d'amortissement désirées; de façon avantageuse, le freinage et l'amortissement sont
réglés pour que l'ouvrant 2 ait une vitesse réduite, presque nulle, lorsqu'il arrive
au contact du dormant 1 pour la fermeture de la porte. Cette position fermée est représentée
figure 2, sur laquelle on remarque la butée 14 en contact avec l'extrémité de la tige
13 du vérin, laquelle est pratiquement rétractée en totalité.
[0024] Afin de faciliter l'utilisation de la porte à amortissement pneumatique, le vérin
7 est muni de moyens de réarmement automatique mis en oeuvre lors de la réouverture.
Ces moyens de réarmement consistent en un aimant permanent 21 boulonné sur la butée
14, sensiblement au niveau du contact avec la tige 13 du vérin pneumatique. L'extrémité
libre de cette tige 13 est munie d'une plaque de réarmement 22 flottante, c'est-à-dire
ancrée par l'intermédiaire d'une articulation à bille, pour permettre une certaine
liberté de mouvement et améliorer le contact avec l'aimant permanent 21; cet ancrage
est représenté schématiquement figure 3. La solidarisation magnétique obtenue entre
la tige 13 et la butée 14 lors de la fermeture de l'ouvrant permet de réaliser l'extraction
de ladite tige 13 lors de la réouverture. Cette extraction est rendue possible grâce
à la fuite d'air par l'orifice 15 du vérin 7; elle est réalisée jusqu'en fin de course
et au-delà l'aimant se libère.
[0025] Pour assurer sa fonction, la porte coulissante à fermeture automatique par gravité
est munie de moyens 5 de retenue en position ouverte. Ces moyens consistent en une
bobine électromagnétique 23 ancrée sur un support 24 fixé au mur par exemple, à proximité
d'une patte 25 formant butée pour l'extrémité arrière de l'ouvrant 2. La bobine électromagnétique
23 coopère avec un contact 26 en forme d'étrier fixé sur la bordure de l'ouvrant 2
pour réaliser la retenue dudit ouvrant lorsqu'elle est alimentée électriquement. L'alimentation
électrique de ladite bobine 23 est asservie à des moyens classiques de détection d'incendie,
non représentés, qui permettent la coupure de l'alimentation électrique pour provoquer
la libération des moyens de retenue et la fermeture automatique par gravité de l'ouvrant.
[0026] La porte coulissante selon l'invention est encore munie de moyens de détection de
sa position. Ces moyens consistent en des détecteurs de position 27 et 28 en forme
de contacteurs à roulette disposés respectivement à chaque extrémité du rail 3; ils
sont fixés sur des équerres de positionnement associées à des contreplaques disposées
dans le rail 3. Ce montage particulier permet de ne pas modifier la structure du rail;
il est réalisé de telle sorte que les interrupteurs ne gênent pas la progression de
l'ouvrant ou de ses galets de guidage.
[0027] Les contacteurs 27 et 28 sont destinés à coopérer respectivement avec des butées
de contact 29 et 30 de forme adaptée, disposées à chaque extrémité de l'ouvrant 2,
en partie haute. Ces butées 29, 30 consistent en une structure en dos d'âne 31 diposée
en saillie, latéralement, sur un étrier ou cavalier 32 venant se positionner sur la
bordure supérieure de l'ouvrant 2.
[0028] En position normale, la porte est ouverte. Elle est maintenue dans cette position
grâce à la bobine électromagnétique 23 alimentée par l'intermédiaire d'un tableau
de signalisation, non représenté, par exemple de détection d'incendie. L'interrupteur
27 signale que la porte est ouverte; cette information est transmise à des moyens
d'affichage situés à proximité.
[0029] Lors d'une détection d'incendie par exemple, la bobine électromagnétique 23 est sollicitée
et l'ouvrant 2 est libéré. Celui-ci descend par son propre poids jusqu'à ce que la
butée 14 rencontre le piston du vérin 7; il se trouve freiné progressivement durant
la course dudit vérin, pour s'arrêter en douceur sur le dormant 1, sans provoquer
d'à-coup. L'interrupteur de position 28 est alors sollicité et signale que la porte
est en position fermée.
[0030] La réouverture de l'ouvrant est réalisée manuellement, par traction. Cette réouverture
permet le réarmement automatique du vérin 7 au moyen de l'aimant permanent 21 fixé
sur la butée 14. Cet aimant extrait le piston jusqu'en fin de course et ensuite se
libère. L'ouvrant est ramené à sa position normale d'ouverture, en butée sur l'équerre
25; la bobine 23, réarmée automatiquement, permet sa retenue en position ouverte.
[0031] On peut également prévoir la possibilité de commander la fermeture soit par une action
sur un bouton poussoir sollicitant la bobine, soit directement par traction sur l'ouvrant
2. Dans ce dernier cas, la bobine n'est pas sollicitée et le système mécanique couplé
permet de libérer et de réenclencher le système. Cette possibilité annexe de commande
de fermeture est particulièrement avantageuse notamment pour réaliser des essais périodiques
de l'installation et du bon fonctionnement de la porte coulissante.
[0032] L'ensemble des accessoires adaptés sur l'ouvrant 2 et le rail 3 se montent sans modifier
la structure propre de la porte coupe-feu. A cet effet, le vérin 7, les butées 14,
29, 30 sont montés par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs étriers dont le principe
est représenté figure 4; le contact 26 est monté selon le même principe. Ces étriers
consistent en de simples profilés en forme de U destinés à être disposés à cheval
sur le rail 3 ou l'ouvrant 2; ils sont solidarisés par pincement sur ces éléments,
au moyen de vis de serrage 33. La figure 4 montre, en traits mixtes fins, une structure
en dos d'âne 31 montée sur l'étrier 32 qui constitue l'une des butées 29, 30. Ce type
de solidarisation facilite le montage des différents accessoires et permet un réglage
de positionnement aisé. Il permet également de n'apporter aucune modification à la
porte elle-même et notamment d'éviter les perçages, de façon à préserver sa tenue
au feu.
[0033] Il est à noter également que l'invention ne se limite pas aux détails du mode de
réalisation qui n'ont été décrits qu'à titre d'exemple, mais elle couvre également
les réalisations qui n'en diffèreraient que par des détails, par des variantes d'exécution
ou par l'utilisation de moyens équivalents.
[0034] C'est ainsi par exemple que la position respective des vérin 7 et butée 14 peut être
inversée, le vérin se trouvant alors sur l'ouvrant et la butée sur le rail de guidage.
On peut également envisager de faire agir un vérin fixe, directement sur le chant
de l'ouvrant par exemple.
[0035] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées
dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières
et n'en limitent aucunement la portée.
1. Porte coupe-feu, du type coulissante à fermeture automatique par gravité, constituée
d'un dormant (1) associé à un ouvrant (2) monté sur une structure porteuse (3), lequel
ouvrant (2) est muni de moyens (5) de retenue en position ouverte et de moyens de
libération desdits moyens de retenue (5) lors d'un évènement déterminé pour provoquer
sa fermeture automatique, laquelle porte comporte des moyens de freinage et d'amortissement
de l'ouvrant (2) en forme de vérin pneumatique (7) dont l'extrémité externe de la
tige (13) du piston coopère avec une butée (14) disposée sur l'ouvrant (2) pour l'obtention
du freinage et de l'amortissement lors de la fermeture, en fin de course, caractérisée
en ce que la butée (14) est adaptée sur l'ouvrant (2), sans modification de la structure
de ce dernier, au moyen d'un organe en forme d'étrier solidarisé par pincerment au
moyen de vis de serrage.
2. Porte coulissante selon la revendication 1, caractérisée en ce que la butée (14) s'étend
verticalement à partir d'une platine (19) en forme d'étrier, lequel étrier comporte
une échancrure (19′) pour sa solidarisation sur la bordure supérieure de l'ouvrant
(2), au niveau de l'un de ses tirants (4) support de galets.
3. Porte coulissante selon la revendication 2, caractérisée en ce que la butée (14) est
constituée d'un tube métallique de section sensiblement rectangulaire qui s'étend
verticalement à partir de la platine support (19).
4. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en
ce qu'elle comporte des moyens de réarmement automatique du vérin pneumatique (7)
qui consistent en un aimant permanent (21) disposé sur la butée (14).
5. Porte coulissante selon la revendication 4, caractérisée en ce que la tige (13) du
vérin (7) est munie d'une plaque de réarmement (22) destinée à coopérer avec l'aimant
(21), laquelle plaque (22) est montée flottante, à l'extrémité de la tige (13), ancrée
par l'intermédiaire d'une articulation à bille.
6. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en
ce que le vérin pneumatique (7) est un vérin à fuite contrôlée par un réducteur de
débit (20) réglable, permettant un réglage fin de l'amortissement en fonction des
caractéristiques de la porte.
7. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en
ce que les moyens (5) de retenue de l'ouvrant (2) consistent en une bobine électromagnétique
(23).
8. Porte coulissante selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en
ce qu'elle comporte au moins un interrupteur de position (27, 28) destiné à signaler
la position ouverte ou fermée de la porte, lequel interrupteur (27, 28) coopère avec
une butée de contact (29, 30) de forme adaptée, laquelle butée (29, 30) consiste en
une structure en dos d'âne (31) disposée en saillie sur la bordure supérieure de l'ouvrant
(2).
9. Porte coulissante selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un
ensemble d'accessoires: vérin (7), butée (14), butée de contact (29, 30), contact
(26) de bobine électromagnétique, adaptés sans modification de la structure, au moyen
d'organes en forme d'étriers, solidarisés par pincement sur l'ouvrant (2) ou le rail
(3).