(19)
(11) EP 0 430 821 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.06.1991  Bulletin  1991/23

(21) Numéro de dépôt: 90420436.9

(22) Date de dépôt:  09.10.1990
(51) Int. Cl.5A43B 5/04, A43B 23/02
(84) Etats contractants désignés:
CH DE FR IT LI

(30) Priorité: 24.11.1989 FR 8915752

(71) Demandeur: SKIS ROSSIGNOL S.A.
F-38509 Voiron Cédex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Delery, Marc
    F-01600 Trevoux (FR)
  • Marmonier, Gilles
    F-38960 Saint Etienne de Crossey (FR)

(74) Mandataire: Laurent, Michel et al
Cabinet LAURENT et CHARRAS, 20, rue Louis Chirpaz B.P. 32
F-69131 Ecully Cédex
F-69131 Ecully Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Chaussure de ski en matière plastique


    (57) Une chaussure de ski en matière plastique comprend
    une coque (1), destinée à recevoir un chausson dans lequel est inserré un pied du skieur et qui comporte une semelle (4) et un talon (3) ;
    un collier (6,40,42) articulé, destiné à enserrer le bas de la jambe ;
    des moyens de serrage (8,9) du collier sur la jam­be ;
    un cavalier rigide (20) de renfort en forme de gouttière, comprenant deux bords (21) reliés par une portion de raccordement (22) en U, disposés sur chaque face latérale du collier, de part et d'autre de l'axe longitudinal (L-L′) du cavalier (20), et articulés à leur extrémité et
    un arceau rigide en U (10) dont la portion de raccordement (12) épouse l'arrière du talon (3), et dont l'extrémité libre des branches (11) est articulée (14) sur la coque (1).
    En position verrouillée, l'axe longitudinal (L-L′) du cavalier rigide (20) de renfort est orienté dans une direc­tion générale sensiblement parallèle à celle du tibia et les extrémités inférieures (25) des ses deux bords latéraux (21) sont articulées (23) sur l'ar­ceau rigide en U (10).




    Description


    [0001] L'invention concerne un nouveau type de chaussure de ski en matière plastique.

    [0002] Comme on le sait, une chaussure de ski en matière plastique comprend essentiellement :
    - une coque destinée à recevoir un chausson dans le­quel est inserré un pied du skieur, et qui comporte une semelle ;
    - des moyens de tenue du pied dans la coque, notam­ment au niveau de l'avant-pied, du cou de pied et/ou du talon ;
    - un collier articulé sur la coque, destiné à en­serrer le bas de la jambe ; dans une première forme de réalisation, ce collier a une forme tubulaire non fermée (chaussure à entrée traditionnelle à rabat); dans une forme d'exécution avantageuse, le collier est réalisé en deux parties dénommées "manchettes" (chaussure à entrée arrière) ;
    - des moyens de serrage du collier sur la jambe, tels que des crochets, des crémaillères, des boucles, des molettes ou autres.

    [0003] Le problème dans les chaussures de ski est de transférer la totalité des déplacements latéraux et mou­vements de la jambe au ski pour générer de bonnes prises ou reprises de carres. Dans les chaussures actuelles, ce problème est imparfaitement résolu par suite notamment des déformations résultant de la plus ou moins grande rigidité des matériaux mis en oeuvre.

    [0004] Dans le document FR-A-2 063 622, on a suggéré de renforcer le collier par une barrette en U dont les ailes articulées sont noyées dans l'empeigne et dont la partie de raccordement est noyée dans la semelle. Cette solution qui assure une bonne rigidité verticale, ne règle pas en revanche celui des déformations transversales, les bran­ches du U pouvant facilement s'écarter.

    [0005] Dans le document FR-A-2 024 307, on a suggéré de renforcer une chaussure en cuir au moyen d'un système ri­gide externe comportant une biellette oscillante dans la semelle et au moins un bras qui remonte le long de la jambe pour en enserrer le bas. Ce système inesthétique et volumineux, rappelant plus une prothèse, ne permet pas un blocage arrière suffisant pour assurer une bonne conduite des skis.

    [0006] Dans le document FR-A-2 330 345 du Demandeur, on a suggéré d'associer au collier une armature rigide en forme de U, notamment en acier, connu depuis sous le nom de "arc technique", dont la base horizontale traverse la semelle au niveau du talon et dont les branches sont situées de part et d'autre et à proximité du plan médian longitudinal de la chaussure pour s'appuyer fermement sur l'arrière de celle-ci, l'extrémité desdites branches étant fixée au voisinage du sommet de l'arrière du col­lier. Bien qu'exploitée avec succès, cette solution pré­sente l'inconvénient d'un défaut de positionnement qui n'évite pas la rotation-vrillage du collier lors du gui­dage du ski.

    [0007] Dans le document EP-A-0 255 680, on a proposé un système de fermeture des chaussures de ski à ouverture arrière, en solidarisant la manchette avant et la man­chette arrière au moyen d'un étrier rigide en forme de U, disposé dans la direction générale avant-arrière de la chaussure et qui prend appui respectivement sur le haut de la manchette arrière au niveau du bas du mollet et à l'avant sur le bas de la manchette avant au-dessus des malléoles. Cette solution est satisfaisante pour rigidifier les deux manchettes (avant et arrière) du collier, mais ne coopère pas directement avec la coque sur laquelle les manchettes sont articulées. Il s'ensuit une perte dans la précision des transferts des déplace­ments et des mouvements, notamment latéraux, de la jambe par rapport au ski.

    [0008] L'invention pallie ces inconvénients. Elle vise une chaussure de ski en matière plastique dans laquelle on assure un bon transfert des déplacements, notamment laté­raux, et des mouvements de la jambe vers le ski, et plus précisément une chaussure dans laquelle on évite les inconvénients liés aux déformations résultant de la plus ou moins grande rigidité des matériaux mis en oeuvre.

    [0009] Cette chaussure de ski en matière plastique, du type comprenant :
    . une coque destinée à recevoir un chausson dans lequel est inserré un pied du skieur et qui com­porte une semelle et un talon ;
    . des moyens de tenue du pied dans la coque ;
    . un collier articulé, destiné à enserrer le bas de la jambe ;
    . des moyens de serrage du collier sur la jambe ;
    . un cavalier rigide de renfort en forme de gouttiè­re comprenant deux bords reliés par une portion de raccordement en U, disposés sur chaque face laté­rale du collier de part et d'autre de l'axe longi­tudinal du cavalier et articulés à leur extrémité;
    . un arceau rigide en U dont la portion de raccorde­ment épouse l'arrière du talon, et dont l'extré­mité libre des branches est articulée sur la co­que ;
    se caractérise :
    - en ce que, en position d'utilisation verrouillée, l'axe longitudinale du cavalier est orienté dans une direction générale sensiblement parallèle à celle du tibia ;
    - et en ce que les extrémités inférieures des deux bords latéraux du cavalier sont articulées sur l'arceau rigide (10).

    [0010] En d'autres termes, l'invention consiste à faire appel à un cavalier rigide en forme de U et de gouttière qui assure une bonne rigidification du collier, dans les deux plans : longitudinal et latéral, ainsi que dans les plans résultants, donc une bonne rigidification multi­directionnelle, et à articuler ce cavalier sur l'arceau rigide.

    [0011] Avantageusement, en pratique :
    - en position d'utilisation, la portion de raccorde­ment en forme de U des deux bords latéraux du cavalier épouse partie du bas de la jambe en prennant appui sur le bas du mollet ;
    - le collier (en une ou deux parties) est également articulé sur l'arceau rigide et les axes d'articulation du collier et les axes d'articulation des extrémités libres des bords latéraux verticaux du cavalier rigide sur cet arceau rigide sont distincts ou confondus;
    - les axes d'articulation du collier et du cavalier sur l'arceau sont confondus et sont disposés au niveau des malléoles en position d'utilisation ;
    - la portion de raccordement en forme de gouttière en U présente des moyens de verrouillage provisoire avec le haut de l'arrière du collier ou de la manchette ar­rière ;
    - les bords du cavalier sont télescopiques pour être réglés en hauteur, ce qui facilite à la fois l'action de basculement et de positionnement de la portion de raccor­dement sur le bas du mollet, en fonction de la morpho­logie du skieur ;
    - la face interne de la portion de raccordement du cavalier rigide présente un organe d'appui du bas de l'arrière du mollet, réglable en position, tant en incli­naison qu'en avancée ;
    - le cavalier rigide articulé caractéristique en forme de gouttière est ajouré ;
    - le cavalier rigide articulé caractéristique est une pièce monobloc en matière plastique moulée qui com­prend :
    . deux bords latéraux orientés, en position verrouillée, dans une direction générale sensiblement parallèle à celle du tibia, mais disposés à l'arrière de celui-ci ;
    . une première portion de raccordement du haut des bords latéraux qui forme une première portion de gouttière de renfort en U, disposée au niveau du bas du mollet;
    . une seconde portion de raccordement, éga­lement en forme de gouttière et de U, disposée à mi-hauteur des bords et au niveau de l'arrière du calcanéum ;
    . une portion terminale inclinée articulée sur l'arceau rigide sur le même axe que la manchette arrière, au niveau des malléo­les.

    [0012] La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent à l'appui des figu­res annexées.

    La figure 1 montre un premier exemple de réalisation de l'invention adapté à une chaussure de ski tradition­nelle à ouverture avant.

    La figure 2 montre l'invention dans une chaussure de ski à ouverture arrière (manchette avant et manchette arrière).

    La figure 3 montre le détail d'un système de ver­rouillage du cavalier caractéristique sur la manchette arrière.

    La figure 4 est une vue perspective simplifiée d'un cavalier caractéristique de l'invention.

    La figure 5 est une représentation en perspective sommaire d'une forme d'exécution préférée du cavalier rigide de l'invention.



    [0013] Comme on le sait, une chaussure de ski en matière plastique comprend essentiellement :
    - une coque (1) généralement rigide, destinée à recevoir un chausson non représenté, dans lequel est in­séré un pied du skieur ; cette coque (1) comprend une pointe (2), un talon (3) et une semelle (4) généralement plane ;
    - un collier, désigné par la référence générale (6), articulé en (5) au niveau des malléoles, dont le rabat (7) est fermé par des organes de serrage connus, tels que des boucles (8,9), des crochets ou analogues, de manière à bien assurer le serrage du collier sur le bas de la jambe.

    [0014] La chaussure de ski présente un arceau rigide en forme de U désigné par la référence générale (10), dont les deux branches (11) sont disposées sur chaque face latérale de la chaussure, et raccordées sur l'arrière à hauteur du talon par une portion de raccordement (12). Selon une caractéristique de l'invention, les extrémités (13) des branches (11) de cet arceau rigide (10) en ma­tière plastique ou analogue, sont articulées en (14) dans la semelle (4), au niveau de la voute plantaire, et de préférence légèrement en avant de l'axe d'articulation (5) dans la direction de la pointe (2).

    [0015] Selon une autre caractéristique fondamentale de l'invention, la chaussure comprend également un cavalier rigide en forme de U désigné par la référence générale (20), présentent deux bords latéraux (21,21′). L'axe longitudinal L-L′ de ce cavalier (20) est, en position verrouillée (voir figures 1 et 5), orienté dans une di­rection générale sensiblement parallèle à celle du ti­bia, mais est disposé légèrement en arrière de celui-ci. La portion supérieure de raccordement (22) de ces bords latéraux (21,21′) forme une portion de gouttière, de manière à épouser partie du bas et de l'arrière de la jambe, notamment pour prendre appui sur l'arrière de la chaussure, au niveau du bas du mollet. Ce cavalier rigide (20) est articulé en (23) sur l'arceau rigide (10). Avan­tageusement, en position d'utilisation, les axes d'arti­culation (5) et (23) sont confondus et disposés au niveau des malléoles. Il va de soi que dans une autre forme d'exécution, ces axes (5,23) peuvent être distincts.

    [0016] La portion de raccordement (22) en forme de U et de gouttière est verrouillée sur l'arrière du collier (6) par tout moyen approprié. Dans une forme d'exécution avantageuse montrée à la figure 3, la face externe du collier (6) présente à hauteur un logement (30), destiné à recevoir la face interne (31) de la portion de raccor­dement (22) ayant une forme complémentaire. Un ergot (32) venu de moulage, sert de butée à une targette caractéris­tique (33) qui coopère avec un ressort de rappel (34). La face interne (35) de la targette épouse la face supé­rieure externe (36) de la portion de raccordement (22). En agissant sur la face externe (37), on pousse la tar­gette (33) vers le haut permettant ainsi à la face (31) de venir s'appliquer contre la face (30). Puis on relâ­che, de sorte que sous l'effet du ressort (34), la tar­gette (33) descend vers le bas, emprisonnant ainsi la face (36) contre la face (35). Lorsque le skieur désire déverrouiller le cavalier (20), il lui suffit d'agir de manière inverse.

    [0017] Dans une variante avantageuse montrée à la figure 5, le cavalier rigide (20) comporte à mi-hauteur une seconde portion de raccordement (24) également en forme de gout­tière et de U disposée, en position d'utilisation, au niveau de l'arrière et du haut du calcanéum, c'est-à-dire sensiblement sur le haut (15) de l'arceau rigide (10). Les bords latéraux (21, 21′) du cavalier (20) rigide et la portion de raccordement inférieure (24) sont reliés par des branches (25) à l'axe d'articulation (23), dis­posé sur l'arceau rigide caractéristique (10). Ainsi, le cavalier caractéristique (20) épouse, vue de côté, la forme générale d'un Z.

    [0018] La figure 2 montre une forme de réalisation avanta­geuse de l'invention appliquée sur une chaussure à ouver­ture arrière, c'est-à-dire du type dans lequel le collier est réalisé en deux parties, respectivement manchette arrière (40) articulée sur la coque en (41) au niveau des malléoles, et manchette avant (42) articulée sur l'arceau (10), mais en (43) en avant de l'axe d'articulation (14) de l'arceau rigide (10) dans la direction de la pointe (2). Ces deux manchettes arrière (40) et avant (42) com­portent des moyens de fermeture classiques non représen­tés (boucles, crochets, câbles, etc..), afin de ne pas surcharger inutilement la figure, de manière à assurer le serrage de la chaussure sur le bas de la jambe. Comme précédemment, le cavalier rigide caractéristique (20) est articulé en position d'utilisation sur l'arceau rigide (10) en (41) au niveau des malléoles et sur le même axe que l'axe d'articulation de la manchette arrière (40) sur l'arceau rigide (10).

    [0019] Dans une variante préférée montrée à la figure 4, la face interne (36) de la portion de raccordement (22) du cavalier rigide (20) présente un organe d'appui (45), par exemple en mousse de polyuréthane, du bas de l'ar­rière du mollet, éventuellement réglable en position, tant en inclinaison qu'en avancée.

    [0020] Dans une autre forme d'exécution, montrée aussi en figure 4, les bords (21,21′) du cavalier (20) sont té­lescopiques (50) pour être réglés en hauteur, cela faci­lite à la fois l'action de basculement et de positionne­ment de la portion de raccordement (22) et plus précisé­ment de l'organe d'appui (45), sur le bas du mollet, et ce en fonction de la morphologie particulière du skieur.

    [0021] La chaussure de ski conforme à l'invention présente de nombreux avantages, notamment par rapport à celles évoquées dans le préambule. En effet, grâce à la rigidité du cavalier, à son positionnement précis, et à sa coopé­ration avec les éléments de la chaussure (coque + collier + manchettes), on assure un excellent transfert de la totalité des déplacements et des mouvements latéraux de la jambe vers le ski, ce qui assure un bon guidage de celui-ci ;
    - en outre, grâce à la rigidité du cavalier, on peut réaliser des manchettes en matière souple, ce qui amé­liore le confort ;
    - enfin, en escamotant ce cavalier lors de la mar­che, on n'est plus gêné par sa rigidité, ce qui participe également à l'amélioration du confort.


    Revendications

    1/ Chaussure de ski en matière plastique, du type comprenant :
    . une coque (1), destinée à recevoir un chausson dans lequel est inserré un pied du skieur et qui comporte une semelle (4) et un talon (3) ;
    . un collier (6,40,42) articulé, destiné à enserrer le bas de la jambe ;
    . des moyens de serrage (8,9) du collier sur la jam­be ;
    . un cavalier rigide (20) de renfort en forme de gouttière, comprenant deux bords (21) reliés par une portion de raccordement (22) en U, disposés sur chaque face latérale du collier, de part et d'autre de l'axe longitudinal (L-L′) du cavalier (20), et articulés à leur extrémité ;
    . un arceau rigide en U (10) dont la portion de raccordement (12) épouse l'arrière du talon (3), et dont l'extrémité libre des branches (11) est articulée (14) sur la coque (1) ;
    caractérisée :
    - en ce que, en position verrouillée, l'axe longitu­dinal (L-L′) du cavalier (20) est orienté dans une direc­tion générale sensiblement parallèle à celle du tibia ;
    - et en ce que les extrémités inférieures (25) des deux bords latéraux (21) du cavalier (20) sont articulées (23) sur l'arceau rigide en U (10).
     
    2/ Chaussure de ski selon la revendication 1, carac­térisée en ce que la portion de raccordement (22) des deux bords latéraux (21) du cavalier de renfort (20) épouse partie du bas de la jambe et prend appui sur le bas du mollet.
     
    3/ Chaussure de ski selon la revendications 1, ca­ractérisée en ce que le collier réalisé en une (6) ou deux parties (40,42) est également articulé (5) sur l'ar­ceau rigide (10) et les axes d'articulation du collier (5) et les axes d'articulation (23,41) des extrémités libres des bords latéraux (21, 21′) du cavalier rigide (20) sur cet arceau rigide (10) sont distincts.
     
    4/ Chaussure de ski selon la revendication 1, ca­ractérisée en ce que les axes d'articulation (5) du col­lier (6,40) et du cavalier (23,41) sur l'arceau (10) sont confondus et sont disposés, en position d'utilisation, au niveau des malléoles.
     
    5/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la portion de raccordement (22) en forme de gouttière en U présente des moyens de verrouillage (33,34) provisoire avec le haut de l'arrière (30) du collier (6) ou de la manchette arrière (40).
     
    6/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 5,caractérisée en ce que les bords (21,21′) du cavalier (20) sont télescopiques pour être réglées en hauteur.
     
    7/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la face interne (36) de la portion de raccordement du cavalier rigide (20) présente un organe d'appui (45) du bas de l'arrière du mollet, réglable en position, tant en inclinaison qu'en avancée.
     
    8/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le cavalier rigide (20) est ajouré.
     
    9/ Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le cavalier rigide (20) fait office de levier de manoeuvre.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche