[0001] La présente invention est relative à un disjoncteur limiteur de surtensions.
[0002] Il est connu de disposer en parallèle sur la chambre de coupure d'un disjoncteur
une résistance variable avec la tension à ses bornes, appelée varistance. Cette varistance,
généralement à base d'oxydes de zinc, permet d'éviter les amorçages sur les contact
du disjoncteur et éviter ainsi leur usure prématurée; dans le cas où le disjoncteur
est en série avec un circuit inductif tels que transformateur à vide, réactance ou
moteur, la varistance protège un tel circuit contre les surtensions pouvant survenir
lors de la manoeuvre d'ouverture du disjoncteur.
[0003] Un tel emploi de varistance est décrit par exemple dans la collection Techniques
de l'Ingénieur, Tome E 2110, Varistances, page 13 et dans le brevet américain N
o 4 831 487.
[0004] Lorsque le disjoncteur est utilisé pour protéger une ligne, il est soumis à des surtensions
qui peuvent être élevées, en particulier lors de la coupure des lignes à vide ou en
opposition de phases. Pour éviter un fonctionnement presque permanent de la varistance,
il est nécessaire de disposer en série avec celle-ci un interrupteur qui l'isole du
circuit lorsque le disjoncteur est en position "ouvert". Cette mesure conduit à réaliser
pour les appareils du type conventionnel un dispositif additionnel encombrant et peu
économique.
[0005] Un but de l'invention est de réaliser d'une façon économique un disjoncteur limiteur
de tension par varistance dans lequel l'insertion de la varistance se fait automatiquement
à l'ouverture du disjoncteur, sa désinsertion se faisant également de manière automatique.
[0006] Habituellement, une varistance associée à une chambre de coupure d'un disjoncteur
est placée dans une colonne en porcelaine isolante disposée parallèlement à la chambre
de coupure, dans l'air atmosphérique. Cette colonne est sujette à la pollution; l'apparition
de pollution sur un ou plusieurs endroits de la porcelaine entraîne une modification
de la répartition du potentiel, pouvant créer des zones de contrainte et d'échauffement
avec possibilité d'emballement thermique et de destruction de la varistance.
[0007] Un autre but de l'invention est de réaliser un disjoncteur limiteur de tension par
varistance, dans lequel la varistance n'est soumise à aucune pollution.
[0008] Un autre but de l'invention est de réaliser un disjoncteur limiteur de tension par
varistance dans lequel la taille de la varistance est diminuée par rapport à la taille
des varistances de l'art antérieur.
[0009] Tous les objectifs précités sont atteints par un disjoncteur comprenant pour chaque
phase au moins une chambre de coupure constituée d'une enveloppe isolante étanche
remplie d'un gaz à rigidité diélectrique élevée et comprenant des contacts principaux
et des contacts d'arc, caractérisé en ce que ladite enveloppe enferme une varistance
et des moyens pour:
- à l'ouverture du disjoncteur, insérer la varistance en parallèle sur les contacts
à la séparation des contacts principaux et déconnecter la varistance avant la fin
de course du contact d'arc mobile,
- à la fermeture du disjoncteur, insérer la varistance, en parallèle sur les contacts,
avant la mise en contact des contacts d'arc et court-circuiter la varistance à la
mise en contact de ces derniers.
[0010] L'invention sera bien comprise par la description d'un mode préféré de réalisation
de l'invention, donné à titre d'exemple nullement limitatif, en référence au dessin
annexé dans lequel:
- la figure 1 est une vue groupée en coupe axiale d'un disjoncteur selon l'invention
représenté en position enclenchée,
- la figure 2 est une vue groupée en coupe axiale du même disjoncteur en position
déclenchée,
- la figure 3 est une vue partielle en coupe de l'extrémité d'un bras d'insertion
de varistance,
- la figure 4 est une vue partielle en coupe de l'extrémité d'un bras d'insertion
de varistance selon une variante,
- la figure 5 est une vue schématique d'un dispositif d'accrochage du bras d'insertion
selon une variante.
[0011] Le disjoncteur de la figure 1 comprend une enveloppe isolante 1, de préférence en
porcelaine, délimitant un volume intérieur 2 rempli d'un gaz à rigidité dielectrique
élevée, tel que l'hexafluorure de soufre, sous une pression de quelques bars.
[0012] Le disjoncteur comprend un contact principal fixe formé d'un tube 3 relié mécaniquement
et électriquement par des bras 4 à une prise de courant 5 du disjoncteur. Le contact
3 est solidaire d'un contact d'arc fixe 6 constitué également d'une pièce tubulaire;
ce contact 6 est électriquement relié au contact 3.
[0013] L'équipage mobile du disjoncteur comprend un contact principal mobile formé de doigts
de contact 9, protégés par un capot pare-effluves 10 et coopérant avec le tube 3.
Il comprend également un contact d'arc formé de doigts 11, coopérant avec une buse
de soufflage 12. Les moyens de soufflage, qui ne font pas partie de la présente invention,
n'ont pas été représentés. Ils sont réalisés de manière bien connue de l'homme du
métier. L'équipage mobile est relié à une tringle de manoeuvre non représentée. Les
contacts électriques mobiles sont reliés à une seconde prise de courant non représentée.
[0014] Conformément à l'une des caractéristiques de la présente invention, une varistance
20 est placée à l'intérieur de la chambre de coupure; cette varistance est formée
de préférence par un empilage de pastilles à oxyde métallique à base d'oxyde de zinc
( ZnO ). L'empilage est pressé, à la partie supérieure de la chambre, par un ressort
21 s'appuyant par ailleurs contre un capot métallique 22 fermant la chambre et électriquement
relié à la prise de courant 5. Une tresse métallique 19 assure la continuité électrique
entre la varistance 20 et le capot 22.
[0015] Les pastilles sont maintenues et guidées dans un tube isolant 23 fermé à sa partie
inférieure par une pièce d'extrémité métallique 24.
[0016] Le mécanisme d'insertion et de désinsertion de la varistance est décrit maintenant.
Il comprend une tige axiale de guidage 25, fixée à la pièce 24 et terminée par une
butée 26 munie d'un amortisseur 27, par exemple une plaque d'élastomère. Cette tige
sert à guider un équipage semi-mobile comprenant un coulisseau 30 munis de plusieurs
bras 31 (de préférence deux bras) servant de support à un anneau de contact 32, de
préférence en cuivre. Des pastilles aimants 33 sont insérées dans l'anneau 32. Le
coulisseau 30 est poussé vers le bas de la figure par un ressort 35 s'appuyant contre
la pièce d'extrémité 24. Une tige métallique 37 relie la pièce d'extrémité 24 et la
butée 26. Le coulisseau 30 traverse cette tige et porte des contacts glissants 38
qui permettent la liaison électrique entre la varistance 20 et le bras 31.
[0017] Le disjoncteur est complété par un anneau 42 muni de pastilles aimant 43 et porte
par des bras métallique 44 en liaison électrique avec les contacts mobiles.
[0018] Par construction, les bras 31 et 44 ont une longueur telle que, lorsque le disjoncteur
est en position déclenchée (figure 2), la distance B entre les anneaux 32 et 42 soit
inférieure à la distance C entre les contacts d'arc 6 et 11.
[0019] Le fonctionnement du disjoncteur est le suivant:
1/ Fermeture du disjoncteur
[0020] On se référera à la figure 2.
[0021] A la fermeture, l'équipage mobile est poussé vers le haut de la figure.
[0022] Il y a successivement contact entre les anneaux 32 et 42, puis entre les contacts
d'arc 6 et 11 et enfin entre les contacts principaux 3 et 9. Pendant la course de
fermeture, le ressort 35 est comprimé progressivement. Au contact entre les anneaux
32 et 42, la varistance est insérée dans le circuit électrique et le courant passe
par l'anneau 42, l'anneau 32, les bras 31, le contact glissant 38, la tige 37, la
pièce d'extrémité 24, la varistance 20, la tresse 19, le capot 22 et la prise 5.
[0023] Au contact entre les contacts d'arc 6 et 11, la varistance est court-circuitée.
2/ Ouverture du disjoncteur
[0024] A l'ouverture du disjoncteur, l'équipage mobile est tiré vers le bas de la figure.
[0025] La détente du ressort 38 et l'attraction des aimants 33 et 43 permettent aux bras
31 de suivre le mouvement du contact mobile.
[0026] Grâce à l'attraction des aimants, la position de repos, représentée dans la figure
1, est dépassée, de sorte que le coulisseau 30 atteint l'amortisseur 27 de la butée
26, en tirant le ressort 35. Le disjoncteur est réglé pour que le contact coulisseau
30-amortisseur 27 ait lieu environ deux millisecondes avant la fin de course d'ouverture.
L'équipage mobile poursuivant sa course, les anneaux 32 et 42 se séparent et le coulisseau
30 revient à sa position de repos (position représentée dans la figure 2 sous l'action
du ressort 35).
[0027] Lors de la coupure des courants, quand l'arc s'éteint sur les contacts d'arc, la
tension rétablie est alors appliquée sur la varistance 20. Si cette tension dépasse
la tension nominale de fonctionnement de la varistance 20, un courant s'établira entre
les anneau 32 et 42. Par contre, si cette tension devient inférieure à la tension
nominale de la varistance 20, la varistance ne conduit plus et redevient isolante.
[0028] Quand le coulisseau 30 arrive à sa position de repos (figure 2), la distance entre
les anneaux 32 et 42 est suffisante pour tenir la tension appliquée, sans faire fonctionner
la varistance.
[0029] Comme le montre la figure 3, on disposera les aimants dans les anneaux 32 et 42 de
manière qu'au contact des anneaux, un léger espace 49 subsiste entre les aimants 33
et 43; de la sorte, l'arc s'établit plutôt sur les parties de cuivre des anneaux.
[0030] Pour augmenter la tenue diélectrique de l'intervalle de coupure B, on peut créer
une surpression dans l'espace compris entre les anneaux. Pour cela, comme le montre
la figure 4, l'anneau 42 est rendu solidaire d'un cylindre annulaire 50 qui se déplace
donc avec l'équipage mobile. Un piston 51, lié aux pièces fixes du disjoncteur, permet
d'injecter, par des trous 52 pratiqués dans l'anneau 43, des jets de gaz comprimé.
[0031] La figure 5 montre un autre dispositif d'accrochage en position enclenchée des contacts.
[0032] Au bras 44 est fixé un capot pare-effluves 73 portant un pivot 72 sur lequel est
articulé un doigt d'accrochage terminé par un embout 76. Un ressort 71 presse l'embout
contre l'anneau 32 et assure ainsi son accrochage. Un cerceau 74 sert de butée pour
l'embout 76.
[0033] Avant la fin de course d'ouverture, une tige isolante 75 vient s'appuyer sur le doigt
70 pour écarter l'embout 76 de l'anneau 32, libérant ainsi les bras 31 qui retournent
à leur position de repos.
[0034] Il est à noter que dans le cas de la coupure des circuits passifs tels que banc de
condensateur, réactance, transformateur à vide, dans lesquels la tension rétablie
ne dépasse pas 1 p.u., l'intervalle de coupure et d'isolement B ne sera plus nécessaire.
On peut rendre les anneaux 32 et 42 solidaires l'un de l'autre en les remplaçant par
un tube unique. Le ressort 35 et l'amortisseur 27 ne seront plus nécessaires.
[0035] On peut aussi relier directement et électriquement l'extrémité 24 à la prise de courant
côté contact mobile, par une pièce formée de deux bras 31 terminés par un tube enveloppant
le pare-effluves 10.
[0036] Le fait de mettre la varistance dans le gaz diélectrique sous pression et à l'intérieur
d'une enveloppe métallique 22 permet de réduire les dimensions de la varistance, et
d'éviter la pollution atmosphérique.
[0037] L'invention présente les avantages suivants:
1/ A la coupure:
[0038] A la coupure, on limite la tension apparaissant aux bornes du disjoncteur à une valeur
prédéterminée, par exemple 1,6 p.u. , c'est-à-dire 1,6 Un 2/ 3 , Un étant la tension
nominale du réseau.
[0039] Dans le rapport N
o 146 de la Conférence Internationale des Grands Réseaux Electriques (CIGRE), session
de 1958, les auteurs ont proposé de limiter la surtension à 1,9p.u. à l'aide de disjoncteurs
équipés de résistance d'ouverture.
[0040] On sait qu'en coupure de défaut triphasé, le premier pôle qui coupe aura une tension
transitoire de rétablissement qui peut atteindre 1,5x 1,5 p.u. La varistance limite
alors toute surtension au dessus de 1,6 p.u.
[0041] En opposition de phases ou en coupure de ligne à vide, la tension rétablie aux bornes
du disjoncteur peut atteindre 2 p.u. ou plus.
[0042] En coupure de réactance, la surtension peut dépasser 2 p.u.
[0043] Dans tous les cas, la présence de la varistance empêche la tension aux bornes de
dépasser 1,6 p.u. et évite, dans bien des cas, l'amorçage direct sur les contacts
d'arc, sources d'usure et de surtension à front raide sur le réseau.
[0044] Un autre avantage de la présence d'une varistance est que, lors de la coupure d'une
ligne en cycle O 0,3s F O, lors de la première ouverture, grâce au fonctionnement
de la varistance, la ligne reste chargée seulement à une valeur plus faible égale
à 0,5 p.u. environ, au lieu de 1 p.u.
[0045] De la sorte, à la fermeture survenant 0,3 seconde après, la surtension "aval" est
plus faible. Dans certaines conditions, on peut supprimer alors la résistance de fermeture
habituellement utilisée sur les réseaux à très haute tension ou éviter la fermeture
synchronisée.
[0046] En très haute tension, les disjoncteurs sont tous à multichambres en série. On peur
réduire encore la surtension au moment de la refermeture sur les lignes à vide, en
faisant fonctionner les varistances.
[0047] Pour cela, on retarde d'environ 1 à 2 millisecondes la fermeture d'une chambre ou
de deux chambres selon le nombre de chambres par phase, de telle sorte que la varistance
(ou les varistances) qui s'insère en dernier voit une tension appliquée élevée dépassant
sa valeur nominale de fonctionnement.
[0048] On insère ainsi une résistance dans le circuit permettant de réduire la surtension.
[0049] Le temps d'insertion de la varistance à la fermeture dépend de la différence de distance
entre B et C et de la vitesse d'enclenchement du contact mobile.
2/ En position ouverte du disjoncteur:
[0050] Comme la tenue au choc de foudre ou au choc de manoeuvre de l'intervalle de coupure
B est plus faible que la tenue des contacts d'arc, en cas de surtension dépassant
la valeur normalisée, la présence de la varistance permet de limiter la surtension
en absorbant l'énergie.
3/ Pollution:
[0051] Les dégâts occasionnés par la pollution des porcelaines utilisées pour les varistances
de l'art antérieur sont supprimés.
1/ Disjoncteur limiteur de surtensions comprenant pour chaque phase au moins une chambre
de coupure constituée d'une enveloppe isolante étanche remplie d'un gaz à rigidité
diélectrique élevée et comprenant des contacts principaux fixe et mobile et des contacts
d'arc fixe et mobile, et un moyen d'entraînement des contacts mobiles, caractérisé
en ce que ladite enveloppe (1) enferme une varistance (20) et des moyens d'insertion
(32, 42) pour:
- à l'ouverture du disjoncteur, insérer la varistance (20), en parallèle sur les contacts,
à la séparation des contacts principaux (3, 9) et déconnecter la varistance avant
la fin de course du contact d'arc mobile (11)
- à la fermeture du disjoncteur, insérer la varistance, en parallèle sur les contacts
du disjoncteur, avant la mise en contact des contacts d'arc (6, 11) et court-circuiter
la varistance à la mise en contact de ces derniers.
2/ Disjoncteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite varistance (20)
est disposée coaxialement à ladite enveloppe.
3/ Disjoncteur selon l'une des revendication 1 et 2, caractérisé en ce que ladite
varistance (20) est disposée entre le capot (22) de l'enveloppe et les contacts fixes
du disjoncteur.
4/ Disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que ladite
varistance (20) est constituée par un empilement de pastilles enfermées dans un tube
isolant.
5/ Disjoncteur selon la revendication 4 caractérisé en ce que ledit empilement est
pressé par un ressort (21) contre un capot métallique (22) relié électriquement à
une prise (5) de courant du disjoncteur.
6/ Disjoncteur selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que ledit
tube isolant est fermé à une extrémité par une pièce d'extrémité métallique.
7/ Disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits
moyens d'insertion comprennent un premier contact (42), mécaniquement solidaire des
contacts mobile et électriquement relié à ces derniers, et un second contact (32)
semi-mobile par rapport aux contacts fixes et électriquement relié auxdits contacts
fixes.
8/ Disjoncteur selon la revendication 7, caractérisé en ce que, lorsque le disjoncteur
est en position d'ouverture, ledit second contact (32) a une position de repos telle
que la distance (B) entre ledit premier (42) et ledit second (32) contacts est inférieure
à la distance (C) entre les contacts d'arc (6, 11).
9/ Disjoncteur selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que ledit
second contact (32) est porté par un coulisseau (30) coulissant dans une tige de guidage
(25) coaxiale à l'enveloppe et fixée à ladite pièce d'extrémité (24), un ressort (35)
étant interposé entre ledit coulisseau et ladite pièce d'extrémité (24).
10/ Disjoncteur selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite tige de guidage
(25) est terminée par une butée (26) munie d'un amortisseur (27).
11/ Disjoncteur selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit coulisseau
(30) porte des contacts glissants (38) coopérant avec une tige (37) s'étendant entre
ladite butée (26) et ladite pièce d'extrémité (24) et traversant ledit coulisseau.
12/ Disjoncteur selon l'une des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que lesdits
contacts (32, 42) sont des anneaux portant des aimants (33, 43).
13/ Disjoncteur selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'un jeu (49) subsiste
entre lesdits aimants (33, 43) lorsque lesdits contacts (32, 42) sont en contact.
14/ Disjoncteur selon l'une des revendications 7 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend
des moyens d'injection pour injecter du gaz comprimé sur la zone séparant lesdits
contacts (32, 42) lors d'une manoeuvre d'ouverture du disjoncteur.
15/ Disjoncteur selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdits moyens d'injection
comprennent un cylindre (50) solidaire du contact (42) lié aux contacts mobiles et
coopérant avec un piston fixe (51).
16/ Disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins
une chambre de la phase a un instant de fermeture retardé par rapport à l'instant
de fermeture des autres chambres.
17/ Disjoncteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens
d'insertion comprennent deux pièces solidaires et fixes reliant directement et électriquement
l'extrémité (24) de la varistance à la prise de courant inférieure, côté contact mobile.
18/ Disjoncteur selon l'une des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que le contact
mobile (42) comprend au moins un doigt (70) pivotant poussé par un ressort (71) et
terminé par une butée d'accrochage (76) de l'anneau semi-mobile (32), une tige fixe
(75) coopérant avec ledit doigt pour permettre le décrochage de l'anneau semi-mobile
(32).