[0001] L'invention se rapporte aux dispositifs de commande des ouvre-boites, du type comprenant,
dans un boîtier, une molette coupante dont un secteur fait saillie transversalement
à l'une des parois du boîtier, un arbre d'entraînement en rotation d'une roulette
qui est agencée transversalement et en regard de ladite molette et qui est destinée
à entraîner la boîte et à appliquer le bourrelet contre ladite molette.
[0002] Elle concerne, plus précisément, les ouvre-boîtes dans lesquels l'arbre d'entraînement
est entraîné à la fois en translation et en rotation par un mécanisme bi-directionnel
relié à un moteur électrique et à un dispositif d'inversion du sens de rotation de
l'arbre d'entraînement de manière que la roulette puisse occuper, soit une position
de repos pour laquelle elle permet l'insertion ou l'enlèvement de la boîte, soit une
position de travail pour laquelle elle applique le bourrelet de la boîte contre ladite
molette.
[0003] Un tel ouvre-boîtes a été décrit , par exemple, dans la demande de brevet français
n° 89 03953 déposée le 28 mars 1989 par la Demanderesse.
[0004] L'invention a pour but de simplifier la réalisation du dispositif d'inversion et
de rendre pratiquement automatique la manoeuvre d'enlèvement de la boîte.
[0005] Selon l'invention, le dispositif d'inversion comporte un commutateur électrique qui
est monté dans le circuit d'alimentation du moteur de manière à permuter les connexions
de branchement dudit moteur pour inverser son sens de rotation, et qui peut prendre,
sous la commande de l'usager, deux états, soit un état "marche avant" pour lequel
la roulette est amenée en position de travail, soit un état "marche arrière" pour
lequel la roulette est amenée en position de repos, ainsi qu'un interrupteur monté
en série dans le circuit d'alimentation du moteur et dont la fermeture est assurée
lorsque le commutateur occupe son état "marche avant", tandis que son ouverture est
subordonnée, non seulement à l'état "marche arrière" dudit commutateur, mais aussi
à des moyens de temporisation qui sont automatiquement activés pour une durée brève
T dès que le commutateur passe à son état "marche arrière".
[0006] Grâce à ce dispositif on comprendra que , dès que l'usager a fait passer l'inverseur
électrique en son état "marche arrière", l'arbre d'entraînement porte-roulette est
entraîné automatiquement en sens inverse pendant une durée déterminée suffisante pour
permettre l'enlèvement de la boîte. D'autre part, dans le cas de l'utilisation d'un
moteur de type universel, la brève alimentation en sens inverse ne risque pas de provoquer
de troubles électriques au niveau du collecteur et des balais.
[0007] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple, en référence au dessin annexé dans lequel :
la figure 1 représente une coupe schématique d'un ouvre-boîtes ; la figure 2 représente
le schéma électrique du dispositif de commande de l'ouvre-boîtes selon l'invention.
[0008] La figure 1 illustre de façon schématique un ouvre-boîtes du type comprenant, dans
un boîtier, une molette coupante 2 dont un secteur fait saillie transversalement à
l'une 3 des parois du boîtier, un arbre 4 d'entraînement en rotation d'une roulette
5 qui est agencée transversalement et en regard de ladite molette et qui est destinée
à entraîner la boîte 6 et à appliquer le bourrelet 7 contre ladite molette 2, ledit
arbre 4 étant à cet effet entraîné à la fois en translation et en rotation par un
mécanisme bi-directionnel 8 relié à un moteur électrique 9 et à un dispositif d'inversion
du sens de rotation (non représenté) de l'arbre d'entraînement de manière que la roulette
puisse occuper, soit une position de repos (représentée en traits interrompus) pour
laquelle elle permet l'insertion ou l'enlèvement de la boîte 6, soit une position
de travail (représentée en traits pleins) pour laquelle elle applique le bourrelet
7 de la boîte contre ladite molette 2.
[0009] Le moteur électrique 9 schématisé sur la figure 2 est un moteur série à collecteur
qui est branché aux bornes
A et
B d'un secteur à tension alternative et dont par exemple, les enroulements d'induit
10 peuvent être permutés de façon connue en soi, de manière à autoriser la rotation
du moteur dans les deux sens.
[0010] Selon l'invention, le dispositif d'inversion comporte un commutateur électrique 11
qui est monté dans le circuit d'alimentation du moteur 9 de manière à permuter les
connexions de branchement dudit moteur pour inverser son sens de rotation, et qui
peut prendre, sous la commande de l'usager, deux états, soit un état "marche avant"
pour lequel la roulette 5 est amenée en position de travail, soit un état "marche
arrière" pour lequel la roulette 5 est amenée en position de repos, ainsi qu'un interrupteur
12 monté en série dans le circuit d'alimentation du moteur 9 et dont la fermeture
est assurée lorsque le commutateur 11 occupe son état "marche avant", tandis que son
ouverture est subordonnée, non seulement, à l'état "marche arrière" dudit commutateur
11, mais aussi à des moyens de temporisation 13 qui sont automatiquement activés pour
une durée brève
T dès que le commutateur 11 passe à son état "marche arrière".
[0011] Comme représenté sur la figure 2, le commutateur 11 est constitué par les contacts
fixes 14 reliés aux connexions du moteur et mobiles 15 d'un relais électromagnétique
16 dont le circuit d'alimentation est branché en parallèle au circuit d'alimentation
du moteur au moyen d'un contacteur marche-arrêt 17, tandis que l'interrupteur 12 est
un interrupteur électronique du type "triac" comprenant une gâchette de commande 18
à laquelle sont appliqués des signaux de maintien de son état de conduction pour assurer
sa fermeture, et qui sont émis, lorsque le commutateur 11 occupe son état "marche
avant", par un circuit d'amorçage 19 monté en série avec le contacteur 17 et en parallèle
au circuit d'alimentation du moteur 9, et, lorsque le commutateur 11 occupe son état
"marche arrière", par les moyens de temporisation 13 assurant ainsi une ouverture
retardée dudit interrupteur 12.
[0012] Le circuit d'amorçage 19 comprenant un pont qui est constitué d'une diode 20, de
deux résistances 21,22 montées en série avec un condensateur 23 shunté par une diode
Zener 24, et dont le point intermédiaire 25 est relié par une résistance de liaison
26 à la gâchette de commande 18 du "triac" 12, les moyens de temporisation 13 sont
constitués par une partie du circuit d'amorçage 19, à savoir notamment le condensateur
23 et la résistance de liaison 26, la décharge du condensateur 23 assurant le signal
de maintien de durée
T.
[0013] Comme on le comprendra, pour faire fonctionner l'ouvre-boîtes, l'usager place le
contacteur 17 en sa position marche ce qui alimente le relais 16 et amène les contacts
mobiles 15 en une position correspondant à l'état "marche avant". Dans le même temps
le condensateur 23 se charge rapidement à une tension voisine de 39 volts et provoque
sur la gâchette 18 du "triac" 12 le signal de maintien de son état de conduction,
et donc la fermeture du circuit d'alimentation du moteur 9 qui amène alors la roulette
5 en position de travail.
[0014] Dès que le bourrelet 7 de la boîte 6 est entièrement découpé, l'usager place le contacteur
17 en sa position arrêt. Le relais 16 n'est plus alimenté et ses contacts mobiles
15 passent en une position correspondant à l'état "marche arrière". Dans le même temps,
le condensateur 23 commence à se décharger à travers la résistance 26 et assure le
signal de maintien sur la gâchette 18. Par conséquent, le "triac" 12 continue à conduire
pendant une durée
T de l'ordre de 0,5 à 2 secondes, retardant ainsi son ouverture (non conduction). L'arbre
d'entraînement 4 entraîné alors en sens inverse par le moteur 9 amène la roulette
5 en sa position de repos permettant ainsi l'enlèvement de la boîte 6.
[0015] Afin d'éviter des déclenchements intempestifs du "triac" 12 lorsque le contacteur
17 est en position arrêt, le circuit d'amorçage 19 comporte un condensateur 27 placé
entre la résistance 26 et le "triac" 12 et en parallèle au condensateur 23.

1. Dispositif de commande d'un ouvre-boîtes du type comprenant, dans un boîtier, une
molette coupante (2) dont un secteur fait saillie transversalement à l'une (3) des
parois du boîtier, un arbre (4) d'entraînement en rotation d'une roulette (5) qui
est agencée transversalement et en regard de ladite molette et qui est destinée à
entraîner la boîte (6) et à appliquer le bourrelet (7) contre ladite molette (2),
ledit arbre (4) étant à cet effet entraîné à la fois en translation et en rotation
par un mécanisme bi-directionnel (8) relié à un moteur électrique (9) et à un dispositif
d'inversion du sens de rotation de l'arbre d'entraînement de manière que la roulette
puisse occuper, soit une position de repos pour laquelle elle permet l'insertion ou
l'enlèvement de la boîte (6), soit une position de travail pour laquelle elle applique
le bourrelet (7) de la boîte contre ladite molette (2),
caractérisé en ce que le dispositif d'inversion comporte un commutateur électrique (11) qui est monté dans
le circuit d'alimentation du moteur (9) de manière à permuter les connexions de branchement
dudit moteur pour inverser son sens de rotation, et qui peut prendre, sous la commande
de l'usager, deux états, soit un état "marche avant" pour lequel la roulette (5) est
amenée en position de travail, soit un état "marche arrière" pour lequel la roulette
(5) est amenée en position de repos, ainsi qu'un interrupteur (12) monté en série
dans le circuit d'alimentation du moteur (9) et dont la fermeture est assurée lorsque
le commutateur (11) occupe son état "marche avant", tandis que son ouverture est subordonnée,
non seulement à l'état "marche arrière" dudit commutateur (11), mais aussi à des moyens
de temporisation (13) qui sont automatiquement activés pour une durée brève T dès que le commutateur (11) passe à son état "marche arrière".
2. Dispositif de commande selon la revendication 1,
caractérisé en ce que le commutateur (11) est constitué par les contacts fixes (14) et mobiles (15) d'un
relais électromagnétique (16) dont le circuit d'alimentation est branché en parallèle
au circuit d'alimentation du moteur au moyen d'un contacteur marche-arrêt (17), tandis
que l'interrupteur (12) est un interrupteur électronique du type "triac" comprenant
une gâchette de commande (18) à laquelle sont appliqués des signaux de maintien de
son état de conduction pour assurer sa fermeture, et qui sont émis, lorsque le commutateur
(11) occupe son état "marche avant", par un circuit d'amorçage (19) monté en série
avec le contacteur (17) et en parallèle au circuit d'alimentation du moteur (9), et,
lorsque le commutateur (11) occupe son état "marche arrière", par les moyens de temporisation
(13) assurant ainsi une ouverture retardée dudit interrupteur (12).
3. Dispositif de commande selon la revendication 2,
caractérisé en ce que le circuit d'amorçage (19) comprenant un pont constitué d'au moins une résistance
(21,22) montée en série avec un condensateur (23) shunté par une diode Zener (24)
et dont le point intermédiaire (25) est relié par une résistance de liaison (26) à
la gâchette de commande (18) du "triac" (12), les moyens de temporisation (13) sont
constitués par une partie du circuit d'amorçage (19), a savoir le condensateur (23)
et la résistance de liaison (26), la décharge du condensateur assurant le signal de
maintien de durée T.