(19)
(11) EP 0 433 515 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
26.06.1991  Bulletin  1991/26

(21) Numéro de dépôt: 89403595.5

(22) Date de dépôt:  21.12.1989
(51) Int. Cl.5A47L 11/38
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE ES GB IT LI NL

(71) Demandeur: Bavouzet, Michel
F-89190 Lailly (FR)

(72) Inventeur:
  • Bavouzet, Michel
    F-89190 Lailly (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Machine à lessiver, rincer et sécher les sols, les murs et les plafonds


    (57) L'invention concerne la conception d'une machine permettant de mécaniser les opérations de nettoyage des sols, murs et plafonds en rassemblant sur un outil, à l'intérieur d'un carter (1) d'aspiration, une ou plusieurs brosses (8) en mouve­ment rotatif ou de va-et-vient dans lesquelles est injecté un liquide de lessivage ou rinçage.
    Une variante permet de traiter les petites surfaces ou difficiles d'accès en rassemblant les éléments moteurs (36) sur un chariot (67) à roulettes orientables et en manoeuvrant l'outil à l'aide d'un tube d'aspiration télescopique (38), l'autre de traiter les grandes surfaces en fixant l'outil sur un bras (49) articulé lui-même fixé avec les éléments moteurs sur un chariot à roues (78) motrices et directrices.
    La machine selon l'invention est particulièrement destinée au nettoyage des sols, murs et plafonds.




    Description


    [0001] La présente invention concerne la conception d'une machi­ne permettant le lessivage, le rinçage et le séchage des sols, des murs et des plafonds.

    [0002] Il existe des machines permettant le lessivage des sols, mais elles ne sont adaptées qu'à une utilisation industrielle, et de plus, ces machines ne sont pas utilisables sur les murs et les plafonds. Traditionnellement, les sols de petites surfaces sont lessivés manuellement à l'aide d'un balai brosse et séchés avec une serpillière; quant aux murs et plafonds, ils sont également lessivés manuellement à l'aide d'une éponge. Ces opérations sont longues et pénibles, particulière­ment pour les plafonds.

    [0003] La machine, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients. L'association de différents matériels et techniques rassemblés et mis en oeuvre simultanément permet la mécanisation des opérations de lessivage, rinçage et séchage.

    [0004] Le principe général repose sur la conception d'un outil qui rassemble les fonctions de brossage et d'injection d'eau à l'intérieur d'un carter d'aspiration. L'outil est composé d'u­ne ou plusieurs brosses, creuses à l'intérieur, et perforées entre les poils, pour permettre le passage et l'injection d'eau, puis d'un carter d'aspiration destiné à récupérer l'eau de lessivage ou de rinçage au pourtour de la, ou des brosses, et ainsi permettre le travail tant sur des surfaces verticales qu'horizontales.

    [0005] Une pompe injecte de l'eau additionnée de lessive pour l'opération de lessivage, ou de l'eau pure pour l'opération de rinçage dans la (les) brosse(s) en mouvement. Un aspirateur de type industriel et spécialement conçu pour la récupération de liquides, recueille l'eau sur le pourtour de la(des) brosse(s).

    [0006] Après avoir été filtrée dans le fond du réservoir de l'aspirateur sur une crépine, l'eau est pompée et réinjectée. L'opération complémentaire de séchage est faite par brossage et aspiration sans injection d'eau.

    [0007] Le mouvement de la (des) brosse(s) est soit rotatif, soit de va-et-vient. Dans le cas d'un mouvement rotatif, la (les) brosse(s) est (sont) ronde(s) et posséde(nt) une tige centrale creuse, depuis la partie creuse de la brosse jusqu'aux orifi­ces d'entrée d'eau effectués sur les côtés de cette tige.

    [0008] Cette tige permet ainsi, à la fois :
    - la fixation de la brosse sur roulements à billes étanches, ou dans une cage de rotation;
    - la transmission du mouvement par raccordement de l'embout de cette tige à un cardan flexible relié à un moteur;
    - et l'alimentation en eau de la brosse.

    [0009] Si l'outil possède plusieurs brosses rondes, le mouvement est transmis sur la tige de l'une d'entre elles par le cardan flexible, puis communiqué aux autres, la base extérieure de chacune des brosses étant conçue en roue crantée et formant ainsi des engrenages parallèles. Les roulements à billes étanches, ou les cages de rotation sont logés ou formées dans l'épaisseur du carter d'aspiration.

    [0010] Les tiges des brosses non raccordées au cardan flexible sont creuses jusqu'à leur extrémité pour permettre ainsi l'entrée directe de l'eau sans orifice sur les côtés. Dans ce cas, un canal, formé dans le carter, permet l'alimentation en eau de toutes les brosses. Le canal, ou la cavité pour les ou­tils à une seule brosse, est raccordé par un tuyau souple à la pompe à eau.

    [0011] Dans le cas d'un mouvement de va-et-vient, la brosse est soit rectangulaire, soit carrée, et possède quatre pattes dont l'intérieur creux de forme cylindrique permet d'enfiler deux tubes parallèles, chacun dans deux pattes.

    [0012] Le mouvement de va-et-vient est donc réalisable par glissement de la brosse sur les deux tubes. Les tubes sont par leurs extrémités emboîtés dans des encoches formées dans le carter d'aspiration.

    [0013] Le mouvement est obtenu, soit par un mini vérin à tige pneumatique ou hydraulique dont une extrémité est fixée sur le carter et l'autre sur la brosse et raccordé à l'aide de deux petits tuyaux souples à des électrovannes alimentées par un compresseur ou une mini centrale hydraulique, soit par une biellette dont les extrémités sont raccordées sur roulements l'une à la brosse, l'autre à une petite manivelle ou de façon excentrée sur une roue, la tige de la manivelle ou de la roue étant tournée par un cardan flexible relié à un moteur.

    [0014] L'un des tubes, fermé à ses extrémités, est raccordé, à l'aide d'un T traversant le carter, à un tuyau souple relié à la pompe à eau. Ce tube, dans sa traversée de l'une des pattes, dispose d'un orifice sur sont côté vers la brosse.

    [0015] Cette patte dispose également d'un orifice, de sa partie creuse cylindrique jusqu'à la partie creuse de la brosse, sur une longueur égale au mouvement de va-et-vient pour permettre ainsi le passage de l'eau quelque soit la position de la brosse.

    [0016] Le carter assure plusieurs fonctions. Il sert à la fois :
    - de support pour les brosses, soit par les cages de rotation des tiges, soit par les logements des roulements, soit par les encoches destinées à recevoir les embouts des deux tubes de maintien et de glissement;
    - de canalisation de l'eau jusqu'aux tiges des brosses et de raccord pour le tuyau souple de la pompe;
    - de fixation de la gaine du cardan flexible, ou d'une extré­mité du mini vérin ou de la roue (ou manivelle) de la biellette
    - et de carter d'aspiration.

    [0017] Sa base est équipée de poils de même longueur et au même niveau que ceux des brosses afin de faciliter le glissement de l'outil et favoriser son maintien sur la surface à travailler, puis d'améliorer l'efficacité de l'aspiration. La forme de la base du carter est adaptée à la ou aux brosses. De sa base à la sortie d'aspiration, le carter est de forme évasée. L'orifice de sortie d'aspiration est excentré de façon à se situer vers le bas lors du travail d'une surface verticale.

    [0018] Sur le même principe, deux variantes de la machine sont utilisées en fonction des surfaces à traiter et des accès possibles.

    [0019] L'une est adaptée au traitement de petites surfaces, ou difficiles d'accès. Dans ce cas l'outil est portable et manoeuvré à l'aide d'une tube télescopique d'aspiration. Les éléments moteurs de la machine sont rassemblés sur un chariot à roulettes orientables, l'outil étant relié aux éléments moteurs par des tuyaux souples et cardan flexible.

    [0020] Une adaptation intermédiaire permet d'utiliser sur les sols et les murs, puis sur les plafonds difficiles d'accès, cet ou­til portable. Quant aux plafonds accessibles, il est utilisé un outil adaptable sur un pied télescopique à roulettes orienta­bles. Dans ce cas, l'outil et son tube télescopique d'aspira­tion sont remplacés par un outil fixable sur trois amortisseurs en haut du pied télescopique et une rallonge de tuyau souple d'aspiration.

    [0021] L'outil est alors manoeuvré à l'aide du pied télescopi­que.

    [0022] La deuxième variante est adaptée au traitement de grandes surfaces. Dans ce cas, l'outil est autoporté et manoeuvré à l'aide de bras articulés par des vérins à tige double effet, pneumatiques ou hydrauliques. Ces bras articulés sont fixés, ainsi que les éléments moteurs, sur un chariot équipé de quatre roues motrices et directrices.

    [0023] Dans le cas d'un outil autoportable, la sortie d'aspira­tion est perpendiculaire à la base du carter et filetée à l'intérieur pour permettre le vissage du tuyau souple d'aspi­ration et ainsi, le raccordement direct à l'aspirateur. L'outil est fixé sur des amortisseurs à l'aide de pattes mou­lées dans le carter.

    [0024] Dans le cas d'un outil portable, la sortie d'aspiration est parallèle à la base du carter, soit horizontale. A l'inté­rieur de cette sortie d'aspiration, entre deux rebords inté­rieurs, vient s'insérer un manchon fendu sur sa longueur d'une fine lamelle afin d'en réduire le diamètre par pression lors de son emboîtage et mouluré de deux petites gorges circulai­res. Dans ce manchon est emboîtée l'extrémité d'un tube coudé disposant de deux anneaux circulaires moulés, à enclencher dans les deux gorges du manchon pour en permettre la fixation tout en autorisant un mouvement de rotation par le manchon dans la sortie d'aspiration. Ce premier tube coudé est pro­longé d'un tube télescopique puis d'un second tube coudé raccordé à l'aspirateur par un tuyau souple d'aspiration. Le second tube coudé est muni d'une gâchette permettant l'injection ou l'arrêt de l'eau.

    [0025] En fonction du tube de pompe utilisée, cette gâchette commande, soit un robinet placé sur le tuyau d'injection d'eau, soit un contacteur de marche / arrêt du moteur de la pompe par un circuit électrique de télécommande en 12 ou 24 volts.

    [0026] Les dessins annexés illustrent l'invention.

    [0027] Les Figures 1, 2 et 3 représentent un outil auto-portable équipé d'une brosse ronde à mouvement rotatif, et la Figure 4 en précise un détail.

    [0028] La Figure 1 représente une vue de dessus de l'outil.

    [0029] Dans le carter (1), fabriqué en matière plastique en plusieurs opérations de moulage, l'orifice de sortie d'aspira­tion (2) est perpendiculaire à la base et prévu pour un raccordement par vissage du tuyau souple d'aspiration (39). Les 3 pattes de fixation de l'outil (3) sont moulées avec le carter et l'intérieur est fileté pour permettre le vissage de la tête des amortisseurs (44) destinés à supporter l'outil sur un pied télescopique à roulettes orientables (Fig. 18) ou sur un bras articulé à vérins pneumatiques ou hydrauliques (Fig. 19, 20, 26, 27 et 28). Le tuyau souple de la pompe à eau (35) est rac­cordé sur l'orifice d'entrée d'eau (4) moulé avec le carter et fileté à l'extérieur.

    [0030] L'extrémité de la tige de brosse (5) traverse le carter dans un orifice (6) moulé et également fileté à l'extérieur pour permettre le raccordement à la gaine du cardan flexible (37).

    [0031] La Figure 2 représente une vue de dessous de l'outil. La base (7) du carter d'aspiration est munie de poils. La brosse ronde (8), réalisée également en matière plastique en plusieurs opérations de moulage, est composée d'une partie principale centrale et d'une partie extérieure (9) non alimentée en eau et destinée à limiter les éjections d'eau avant le carter et faire descendre l'eau vers le bas pour une meilleure récupéra­tion par l'orifice d'aspiration lors du travail vertical.

    [0032] La Figure 3 représente en coupe l'outil pour en démontrer le fonctionnement. Le carter (1) est de forme évasée, de sa base à l'orifice d'aspiration (2). Dans le carter, la brosse (8), dont l'extrémité de la tige (5) est conçue pour être adaptée sur un cardan flexible, peut tourner tout en étant alimentée en eau. En effet, de la partie creuse de la brosse (10) jusqu'à l'évidement (11) réalisé dans le carter, la tige de la brosse est creuse.

    [0033] Au niveau de l'évidement (11) réalisé dans le carter, la tige a des orifices (12) réalisés sur ses côtés. La Figure 4 illustre ces orifices en représentant en profil coupé cette partie de la tige de la brosse. L'eau peut donc passer du rac­cordement (4) du tuyau souple (35) dans l'évidement (11) du carter, par les orifices (12) de la tige, dans la partie creu­se de la tige, puis dans la partie creuse de la brosse (10) pour être injectée à travers les poils par les orifices (13). En raison de la taille de la brosse, la tige de la brosse est montée sur 2 roulements à billes (14) étanches logés dans le carter.

    [0034] Les Figures 5, 6, 7, 8 et 9 concernent un outil portable équipé de 5 brosses rondes à mouvement rotatif.

    [0035] La Fig. 5 représente une vue de dessus de l'outil.

    [0036] La Fig. 6 représente une vue de dessous de l'outil.

    [0037] La Fig. 7 représente une vue de profil de la brosse centrale.

    [0038] Les Fig. 8 et 9 représentent en coupe l'outil.

    [0039] La réalisation du carter et des brosses est pour cet ou­til, ainsi que pour le précédent et les suivants, effectuée en matière plastique.

    [0040] Le fonctionnement de l'outil est semblable à celui décrit par les Figures 1 à 4, jusqu'à la brosse centrale. Par contre, chaque brosse est crantée sur sa base extérieure. La brosse centrale, tournée par le cardan flexible (37), fait tourner ainsi les autres brosses. L'outil représenté étant de petite taille pour être portable, la sortie d'aspiration (2) est ho­rizontale pour permettre l'adaptation de l'extrémité du tube coudé par emboîtement dans le manchon (15) mobile en rotation, puis les tiges des brosses ne sont pas équipées de roulements. Deux petits anneaux demi-ronds (16) sont formés dans le moula­ge des tiges et permettent le maintien des brosses dans les cages des tiges formées, à l'inverse, de 2 petites gorges demi-rondes (17). Le montage est donc fait par pression, jusqu'à enclenchement des anneaux dans les gorges. L'alimentation en eau de chaque brosse est faite par l'orifice (4) de raccordement au tuyau souple (35), prolongé par une ca­nalisation (18) dans le carter alimentant chaque cage de tige des brosses.

    [0041] Les Fig. 10, 11, 12, 13 et 14 représentent un outil portable équipé d'une brosse rectangulaire (19) à mouvement de va-et-vient.

    [0042] La Fig. 10 représente une vue de dessus.

    [0043] Les Fig. 11, 12 et 13, des vues en coupe pour en démontrer le fonctionnement.

    [0044] La Fig. 14 explique le passage de l'eau du tube à la brosse.

    [0045] La base du carter est de forme rectangulaire comme la brosse.

    [0046] La sortie d'aspiration du carter est horizontale pour permettre la manoeuvre de l'outil à l'aide du tube télescopi­que d'aspiration (38).

    [0047] Dans ce carter sont fixés 2 tubes (20 et 21) par leurs extrémités dans des encoches prévues à cet effet dans le carter. Ces tubes peuvent être fabriqués en métal, en alumi­nium, ou encore en matière plastique très rigide. Le montage est réalisé par emboîtement en forçant. Ces 2 tubes servent de support à la brosse qui, par ses 4 pattes moulées dont l'inté­rieur est cylindrique et adapté au diamètre des tubes, peut ainsi glisser pour parvenir à un mouvement de va-et-vient. Le mouvement est obtenu à l'aide d'un mini vérin à tige (22) alimenté par 2 petits tuyaux souples (23) raccordés aux élec­trovannes fixées sur le chariot. Le tube (21) est raccordé par un T à l'orifice (4) d'entrée d'eau. A l'intérieur d'une patte de glissement (24) de la brosse, le tube est percé d'un orifice rectangulaire (25) vers le bas ainsi que l'intérieur de la patte (24) d'un orifice (26) sur une longueur correspondant au mouvement de la brosse.

    [0048] Le même outil est réalisable en version autoportable. Dans ce cas, la sortie d'aspiration (2) est perpendiculaire à la base du carter et permet le raccordement direct d'un tuyau souple d'aspiration (39). Le carter est muni de 3 pattes de fixation (3) pour en permettre le maintien à l'aide de 3 amortisseurs (44) fixés sur un pied télescopique monté sur roulettes orientables ou un bras articulé par des vérins.

    [0049] Les Fig. 15 et 16 représentent un outil autoportable. Le carter est de forme carrée et la brosse rectangulaire. Celle-ci fonctionne en mouvement de va-et-vient. Le système de fixation et d'alimentation en eau de la brosse est identique à l'outil décrit aux Fig. 10 à 14. Par contre, le mouvement est obtenue à l'aide d'une biellette (27) raccordée par une extrémi­té à la brosse sur une tige (28), sur roulement, et à l'autre extrémité, également sur roulement, de façon excentrée à une roue.

    [0050] La tige de la roue est également montée sur un roulement logé dans le carter d'aspiration et l'embout de cette tige rac cordé à un cardan flexible. La biellette, la roue, ou éventuellement une petite manivelle, peuvent être réalisées en métal, en aluminium ou en platique très rigide.

    [0051] La Fig. 17 représente une vue d'ensemble d'une machine en version portable. Sur un chariot (29) à roulettes orientables (30) sont fixés les éléments moteurs :
    - un aspirateur de liquide (31) muni d'un réservoir (32).
    - une pompe à liquide (33) puisant l'eau à l'aide d'un tuyau (34) qui pénètre par un orifice étanche dans la base du réservoir de l'aspirateur et la réinjectant dans la brosse à l'aide du tuyau souple (35). Cette eau, ou eau additionnée de lessive est à remplacer fréquemment.
    Le filtre situé dans le fond du réservoir de l'aspirateur est à nettoyer fréquemment et à remplacer de temps en temps.
    - un moteur (36) transmettant un mouvement rotatif à la brosse ou aux brosses à l'aide du cardan flexible (37).

    [0052] L'eau de lessivage ou de rinçage est récupérée par l'aspirateur dans son réservoir par l'intermédiaire du carter (1), du tube télescopique (38) et du tuyau d'aspiration flexi­ble (39).

    [0053] Le dessin présente une version avec un robinet d'arrêt (40), par une gâchette (41), réalisable en matière plastique, sur le tuyau d'injection d'eau (35).

    [0054] En cas d'équipement d'un outil dont le mouvement de la brosse est commandé par un mini vérin à tige, sur ce dessin et les suivants, le cardan flexible (37) serait remplacé par 2 petits tuyaux souples et le moteur (36) par des électrovannes raccordées à un compresseur extérieur ou une mini centrale hydraulique alors fixée sur le chariot.

    [0055] La Fig. 18 représente un pied télescopique (43) muni d'une visse de blocage (42) et dont 3 pieds sont équipés de roulettes orientables (30). Au sommet de ce pied télescopique, 3 amortisseurs (44) permettent de maintenir un outil auto­portable au plafond et de compenser les écarts de niveaux, soit du sol, soit du plafond.

    [0056] Les Fig. 19 à 32 correspondent à la machine en version autoportée.

    [0057] La Fig. 19 représente une vue de côté en position de travail au plafond et la Fig. 20 dans la même fonction ne reprend que les éléments du bras articulé vus de l'arrière. La Fig. 21 précise la position des 4 vérins (47) de l'aspirateur (31) et de l'emplacement des roues sur le chariot.

    [0058] Sur le chariot sont fixés, à l'aide de pattes de fixa­tion (45) et de renforts de fixation (46) réalisés en métal ou aluminium, 4 vérins à tige double effet, pneumatiques ou hydrauliques (47). Ces vérins permettent le réglage en hauteur de plafond et le pliage de la machine. A leur extrémité supé­rieure, ils sont reliés 2 par 2 à 2 supports inférieurs (48). Chaque support (48) porte 2 bras inférieurs (49 or­ientables en parallèle quelque soit leur rotation puisqu'ils sont tous de longueur identique et fixés près de leur extré­mité par des arbres (50) disposés respectivement à égale dis­tance. Sur le support central (51) sont fixés à l'intérieur 2 bras supérieurs (56) identiques aux 4 bras inférieurs et re­liés à un support supérieur (52) dans les mêmes conditions de dimensions. Les 2 supports inférieurs (48), le support central (51) et le support supérieur (52), peuvent être fabriqués en tôle épaisse, en fonte d'aluminium, ou encore en matière plastique très rigide. Les 4 bras inférieurs (49) et les 2 bras supérieurs peuvent être réalisés en matière plastique très rigide, ou profilé d'alumium.

    [0059] Chacun des 3 groupes de 2 bras est orienté dans un mou­vement circulaire par un vérin à tige double effet (53) pneu­matique ou hydraulique.

    [0060] L'outil est fixé sur un porte outil mobile (58) sur le support supérieur (52) par l'intermédiaire d'une équerre (59) pour le travail au plafond.

    [0061] Une liaison mécanique exposée dans les Fig. 22, 23 et 24, à l'intérieur du support central, permet de compenser les variations des vérins (53) et d'obtenir un mouvement de montée ou de descente de l'outil parallèlement au mur. Les 3 vérins sont, actionnés simultanément par des alimentations communi­quantes. Le support central est muni de 2 roues crantées (54) traversées et reliées, à l'extérieur de chaque côté, par un arbre (50) aux 4 bras inférieurs (49). Chacun des 2 arbres est solidaire de sa roue crantée (54) et de ses 2 bras correspondants (49), par une clavette (55) sur l'arbre, d'une part, à l'emplacement de la roue crantée et, d'autre part, par les 2 embouts de ces arbres, de forme carrée, dans l'emboîte­ment des bras inférieurs (49). La partie centrale ronde des arbres est d'un diamètre supérieur aux côtés des parties carrées pour en permettre le montage. Chaque arbre est monté sur roulements (14) logés dans l'épais­seur du support (51). Les roues crantées (54) tournent sur l'extrémité des 2 bras supérieurs (56) qui est formée d'une 1/2 roue crantée (57). Ces bras sont munis de clavettes (55). La rotation est également assurée par des roulements à billes (14).

    [0062] Les 1/2 roues crantées sont prolongées d'une forme cubi­que emboîtable dans les bras supérieurs (56) et fixée à l'aide de vis encastrées. Les roues et les 1/2 roues crantées peuvent être fabriquées en acier ou en matière synthétique très dure.

    [0063] La Fig.25 représente une vue de profil du porte outil mo­bile (58). Ce porte outil est composé d'une pièce centrale (61) équipée d'une roue crantée (62) tournée par un cardan flexible relié à un moteur. Au centre, un trou rectangulaire permet d'appliquer la roue crantée (62) sur une crémaillère (63) qui traverse la pièce centrale (61) et est fixée à ses extrémités sur la cadre (64) du porte outil.
    Sur ce cadre sont fixés également 2 tubes (65) traversant, dans des trous cylindriques adaptés, la pièce centrale et permettant ainsi, avec la crémaillère, le déplacement du cadre par rap­port à la pièce centrale quand la roue crantée tourne et agit sur la crémaillère.

    [0064] Ce porte outil mobile (58) permet de travailler sur des surfaces au moins égales à la largeur de la machine afin d'ac­céder dans les angles des murs. Il permet également la fixation des amortisseurs (44). Lors du travail au mur, le porte outil est fixé directement sur le support supérieur (52) à l'aide des trous (66) réservés à l'emplacement des boulons de fixation. Pour le travail au plafond une équerre (59), pour le travail au sol une équerre plus longue (60) (Fig. 28) ou encore, pour le travail en sous pente un compas à ouverture réglable, per­mettent de positionner le porte outil. Les différentes pièces du porte outil (sauf les amortisseurs) peuvent être réalisées en matière synthétique très rigide ou en acier pour la roue et la crémaillère et les tubes et cadre en aluminium.

    [0065] La Fig. 26 représente la position des bras articulés de la machine en travail au mur en partie haute, la Fig. 27 en partie basse, et la Fig. 28 en travail au sol.

    [0066] Les Fig. 29, 30, 31 et 32 illustrent le fonctionnement des roues motrices et orientables du chariot de la machine autoportée.

    [0067] La Fig.29 représente une vue de côté d'une roue.

    [0068] La Fig.30 représente en coupe une roue.

    [0069] La Fig.31 représente un profil de l'engrenage d'une roue.

    [0070] Sous le châssis (67) du chariot est fixé le support de la roue (68) dans un roulement (14). Ce support, dans sa partie haute, a la forme d'une poulie (69) destinée à recevoir une courroie cannelée (70).
    A sa base ce support, divisé en 2 bras, est perforé pour rece­voir un arbre (71), axe de la roue monté sur roulements à billes (14).

    [0071] L'intérieur de la roue est un engrenage concourant représenté de profil à la Fig. 31. La petite roue dentée de l'engrenage (72) est prolongé par une tige maintenue par 2 roulements à billes (14), l'un à l'intérieur de la partie cy­lindrique du support de roue, l'autre dans la partie supérieure du châssis du chariot. L'embout (73) de cette tige permet le rac­cordement à un cardan flexible (77) tourné par un moteur à double sens de rotation (76) (mentionné à la Fig.19). Ainsi, la motri­cité de la roue (78) est assurée, quelque soit son orientation. Le support de la roue, la roue et la petite poulie d'engre­nage peuvent être fabriqués en matière synthétique très rigide. Le support peut aussi être fabriqué en fonte d'aluminium.

    [0072] La Fig. 32 représente une vue du dessus du système de direction. Les 4 poulies (69) formées dans les supports des roues sont reliées à 2 poulies non crantées (74) montées sur supports réglables, et à une poulie (75) par une courroie cannelée dont la tension est réglable à l'aide des poulies (74). La poulie (75) est fixée en embout d'un moteur électri­que pas à pas et à double sens de rotation. Le moteur va donc permettre l'orientation simultanée des 4 roues. Ce moteur est équipé d'une commande manuelle et d'une commande automatique à l'aide de détecteurs de proximité fixés sur le chariot.

    [0073] Quelque soit la version, l'aspirateur est adapté à la puissance nécessaire en débit et en dépression au carter d'aspiration, lui même proportionnel à la taille de la ou des brosses. Il peut être équipé d'un moteur électrique simple, double ou triple, ou encore d'un moteur pneumatique. Le réservoir est équipé d'un arrêt automatique par niveau maxi­mum.
    Une liaison électrique ou électronique de cette sécurité est faite avec le moteur de la pompe afin de stopper l'injection d'eau en cas de trop plein.

    [0074] Les différents cardans flexibles, ainsi que la pompe à liquide, sont équipés, soit de moteurs électriques avec varia­teurs (et/ou réducteurs) et, pour les cardans flexibles des roues motrices et orientables et du porte outil mobile, avec inverseur de sens de marche, soit de moteurs pneumatiques, soit encore de moteurs hydrauliques, en fonction de l'équipe­ment en vérins pneumatiques ou hydrauliques des bras articu­lés.

    [0075] Dans ces 2 derniers cas, les électrovannes fixées sur le chariot sont alimentées par un compresseur d'air extérieur, ou une mini centrale hydraulique fixée, elle, sur le chariot. Sur le capot du chariot, protégeant les éléments moteurs, sont rassemblés sur un boîtier étanche les commandes de fonctionne­ment des moteurs et vérins avec les circuits électriques (ou électroniques) des contacteurs de fin de course et des détecteurs de distance disposés sur l'outil, les bras et le chariot, afin d'éviter les fausses manoeuvres d'une part, et d'autre part de faciliter le guidage de la machine sur les surfaces à travailler.

    [0076] La machine, selon l'invention, est particulièrement destinée au lessivage, rinçage et séchage des sols, des murs et des plafonds.


    Revendications

    1) Machine à lessiver, rincer et sécher les sols, les murs et les plafonds, du type constitué d'une brosse mobile, des moyens d'entrainement de celle-ci, des moyens d'injection d'eau, et des moyens d'aspiration ca­ractérisée en ce que, tout en disposant de moyens d'entrainement mécanique, les moyens d'injection d'eau sont disposés à l'intérieur de la (ou des) brosse(s), dans une partie creuse de celle(s)-ci, permettant ainsi une meilleure répartition sur la surface à traiter du liquide injecté, et en ce que l'aspiration est réalisée sur le pourtour de la (ou des) brosse(s), favorisant ainsi le travail des surfaces tant verticales qu'horizontales.
     
    2) Machine, selon la revendication 1, caractérisée par un outil mobile composé d'un carter d'aspiration permettant à la fois, la fixation d'une ou plusieurs brosses rondes (8) à mouvement rota­tif (ou rectangulaires ou carrées (19) à mouvement de va-et-vient), la fixation pour raccordement aux éléments moteurs, du tuyau souple d'aspi­ration (39), du tuyau d'injection d'eau (35), et du cardan flexible (37) (ou des deux tuyaux de raccordement pneumatiques ou hydrauliques (23), permettant la motricité mécanique de la (ou des) brosse(s).
     
    3) Machine dont l'outil, selon les revendications précédentes, est caractérisé par l'injection du liquide dans la (les) brosse(s) à l'aide d'un orifice d'entrée (4) et d'une cavité (11) (ou d'une canali­sation (18)) situés dans l'épaisseur du carter d'aspiration pour la ou les brosse(s) à mouvement rotatif actionnée(s) par un cardan fléxible (ou à l'aide de l'un des tubes de support et de glissement(21) disposant d'un orifice (25) à l'intérieur de sa traversée de l'une des pattes de la brosse également perforée d'un orifice (26) jusqu'à la partie creuse de la brosse pour la brosse à mouvement de va-et-vient actionnée par un mini vérin (22) ou une biellette (27)).
     
    4) Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 dans sa version d'outil portable (Fig.17) caractérisée par le rassemblement des éléments moteurs sur un chariot (29) à roulettes orientables (30) et le raccordement de l'outil, de la sortie d'aspiration du carter (2) au tuyau souple d'aspiration (39), par un tube télescopique d'aspiration (38) pour permettre la manoeuvre de l'outil et ainsi adapter la machine au traitement de petites surfaces ou difficiles d'accès.
     
    5) Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 dans sa version d'outil autoporté (Fig. 19, 20, 26, 27 et 28) caractérisée par la fixation de l'outil à l'aide d'amortisseurs (44) sur un porte-­outil mobile (58) fixé sur bras articulé par des vérins hydrauliques ou pneumatiques, l'ensemble porté par un chariot à roues motrices et directrices pour ainsi adapter la machine au traitement de grandes surfaces.
     




    Dessins
































































    Rapport de recherche