[0001] L'invention se rapporte à un dispositif d'isolation électrique formant élément de
conduit pour un circuit de distribution d'un liquide relativement conducteur tel qu'un
produit de revêtement à base d'eau; elle concerne plus particulièrement un tel dispositif
dans lequel l'isolation électrique est réalisée par éloignement de deux parties dudit
élément de conduit. L'invention concerne également une installation de distribution
de produit liquide relativement conducteur, incorporant un tel dispositif, plus particulièrement
une installation de projection de produit de revêtement par voie électrostatique.
[0002] Dans une installation de projection par voie électrostatique d'un produit de revêtement
relativement conducteur, comme par exemple une peinture à l'eau mentionnée ci-dessus,
tous les éléments du circuit d'alimentation du dispositif de projection doivent en
principe être isolés du potentiel de la terre. Ceci n'est pas possible lorsque l'installation
est importante. A titre d'exemple, lorsque l'installation de projection de peinture
est celle d'une usine de fabrication d'automobiles, elle comporte plusieurs circuits
de circulation de peinture en boucle fermée, très longs, pouvant traverser toute une
partie de l'usine et qui établissent les liaisons entre de grands réservoirs de peinture
et les différentes cabines de projection. Il faut donc prévoir au moins un tel circuit
par produit de revêtement et un autre circuit de même nature pour le solvant ou le
produit de nettoyage. Pour des raisons évidentes de sécurité, ces circuits doivent
être connectés à la terre. Par ailleurs, dans chaque cabine de projection, les dispositifs
de projection électrostatique sont reliés à une source de haute tension. Dans le cas
de l'utilisation d'une peinture conductrice, il est donc impératif d'isoler électriquement
le dispositif de projection et la source de haute tension des éléments de structure
nécessairement reliés à la terre, notamment ces circuits de distribution de produit.
[0003] Pour résoudre ce problème, il est connu d'utiliser un réservoir intermédiaire électriquement
isolé de la terre, de relativement faible capacité et susceptible d'être alimenté
de temps à autre en produit de revêtement. On prévoit alors une source de haute tension
réglable ou interruptible et des moyens pour séparer le réservoir intermédiaire des
circuits de distribution reliés en permanence à la terre, pendant les phases de projection
du produit de revêtement.
[0004] Les séparateurs de l'art antérieur permettant de raccorder des tronçons de conduit
ou de les éloigner l'un de l'autre, étaient à l'air libre, aucune précaution n'étant
prise pour éviter toute pollution des parties actives par les pertes de produit au
moment de l'accouplement ou de la séparation.
[0005] Par ailleurs, le séparateur devant être le plus près possible du réservoir et du
pulvérisateur pour ne pas perdre du produit lors des changements, d'une part il se
trouve dans une zone polluée par la pulvérisation et d'autre part il est susceptible
de souiller des objets à revêtir. De plus, malgré l'extrême proximité relative des
trois composants précités (pulvérisateur/réservoir/séparateur) l'ensemble doit être
très compact pour pouvoir être positionné aisément autour des objets à revêtir et
pouvoir être interchangeable globalement très rapidement en cas de panne.
[0006] L'invention a pour but d'atteindre ces trois objectifs, à savoir un système compact
à l'abri de la pollution extérieure et sans perte de produit vers l'extérieur.
[0007] Ainsi, l'invention concerne un dispositif d'isolation électrique formant élément
de conduit pour un circuit de distribution d'un liquide relativement conducteur, caractérisé
en ce qu'il comporte un boîtier isolant allongé abritant un équipage mobile assujetti
à se déplacer suivant un axe dans ledit boîtier, en ce qu'un tronçon de conduit extensible
dudit élément de conduit est connecté entre ledit équipage mobile et une première
extrémité dudit boîtier, en ce qu'un mécanisme de raccordement est agencé au voisinage
de la seconde extrémité du boîtier et s'étend à l'intérieur de celui-ci, axialement
en regard dudit équipage mobile la position extrême dudit équipage mobile du côté
de ladite première extrémité étant à une distance prédéterminée dudit mécanisme de
raccordement.
[0008] L'accostage des parties mobiles assurant l'étanchéité est à coulissement et non à
contact frontal, ce qui assure l'essuyage automatique des parties souillées par les
produits. Pour cela, les interfaces sont de forme cylindrique, coaxiale, de préférence
circulaire de même diamètre et leur mouvement relatif principal est une translation
axiale, l'écoulement des produits se faisant radialement dans ces interfaces. Le vérin
de manipulation de la partie mobile est du type "sans tige" ce qui permet une longueur
totale à peine supérieure à la distance d'isolement; l'espace d'isolement est dans
de l'air comprimé donc isolant (loi de Paschen) et la distance est plus petite.
[0009] Tous les éléments de connexion sont à l'intérieur d'un boîtier formant le corps du
vérin, ce qui évite des pollutions internes ou externes et permet un remplacement
global aisé.
[0010] Selon une caractéristique avantageuse, le mécanisme de raccordement constitue un
mécanisme de vanne à fermeture automatique.
[0011] L'invention concerne aussi une installation de projection par voie électrostatique
d'un produit liquide relativement conducteur, notamment un produit de revêtement,
du type comportant une partie reliée au potentiel de la terre, telle que par exemple
une unité de changement de liquide conducteur, au moins un réservoir intermédiaire
isolé de la terre et au moins un projecteur électrostatique connecté à une source
de tension réglable ou interruptible, ledit réservoir intermédiaire étant connecté
pour alimenter ledit projecteur, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un dispositif
d'isolation électrique formant élément de conduit intercalé entre ledit réservoir
intermédiaire et ladite partie reliée au potentiel de la terre, en ce que ledit élément
de conduit est agencé dans un boîtier isolant et comporte un tronçon de conduit s'étendant
entre une première extrémité du boîtier et un équipage mobile susceptible de se déplacer
dans ledit boîtier et un mécanisme de raccordement agencé au voisinage de la seconde
extrémité dudit boîtier et s'étendant à l'intérieur de celui-ci en regard dudit équipage
mobile et en ce que ce dernier comporte des moyens de râclage d'une surface d'extrémité
dudit mécanisme, la position extrême dudit équipage mobile du côté de la première
extrémité étant à une distance prédéterminée dudit mécanisme de vanne à fermeture
automatique.
[0012] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 représente schématiquement un dispositif d'isolation conforme à l'invention,
vue en coupe longitudinale;
- la figure 2 représente une variante du dispositif de la figure 1;
- la figure 3 représente une variante d'une partie du dispositif de la figure 2;
- les figures 4 à 6 représentent une autre variante du dispositif dans trois états différents
explicitant son fonctionnement; et
- la figure 7 est un schéma de principe d'une installation de projection de produit
de revêtement, incorporant un dispositif d'isolation conforme à l'invention.
[0013] En se reportant plus particulièrement à la figure 1, le dispositif d'isolation électrique
11 est entièrement agencé à l'intérieur d'un boîtier isolant 12, allongé, cylindrique
dans l'exemple représenté. Il forme un élément de conduit destiné à être inséré dans
un circuit de circulation d'un liquide conducteur. Cet élément de conduit 13 est défini
entre une première extrémité 12
a du boîtier où il débouche par un orifice 14 et une seconde extrémité 12
b opposée, du même boîtier où il débouche axialement par un orifice 15. Ledit élément
de conduit se décompose en un tronçon de conduit extensible tel que, selon l'exemple,
un tronçon souple 13
a s'étendant entre l'orifice 14 et un équipage mobile 18 et en un tronçon de conduit
rigide 13
b, cylindrique, fixé à la seconde extrémité 12
b du boîtier et s'étendant axialement à l'intérieur de celui-ci. Le tronçon de conduit
rigide s'étend entre l'orifice 15 et au moins un premier orifice latéral 19 situé
à l'intérieur du boîtier, par lequel il est susceptible d'être mis en communication
avec ledit tronçon de conduit souple 13
a, lequel se prolonge dans l'équipage mobile, par un tronçon de conduit 20
a, jusqu'à un second orifice latéral 20 débouchant sur la paroi d'un alésage axial
22 de l'équipage mobile 18. Ce dernier est, pour l'essentiel, conformé en un piston
25 coulissant de façon étanche, avec interposition d'un joint torique 26, contre la
paroi interne, cylindrique, du boîtier 12 de façon à le partager en deux chambres
d'actionnement 28, 29 alimentées sélectivement en air comprimé, pour commander le
déplacement de l'équipage mobile. Un mécanisme de raccordement est agencé au voisinage
de la seconde extrémité 12
b du boîtier. Il comprend essentiellement le tronçon de conduit 13
b jusqu'à l'orifice 19 et un coulisseau d'obturation 32. Ces éléments forment aussi
un mécanisme de vanne à fermeture automatique 30 qui comprend outre ledit tronçon
de conduit rigide, et ledit coulisseau d'obturation 32, tubulaire, assujetti à se
déplacer sur la surface externe du tronçon de conduit rigide 13
b, un ressort 34 monté pour solliciter ledit coulisseau vers une position d'obturation
dudit premier orifice latéral 19. Dans l'exemple, ce ressort est monté avec compression
initiale entre un épaulement 36 du coulisseau et l'extrémité 12
b du boîtier 12. Le diamètre intérieur du coulisseau correspond au diamètre extérieur
dudit tronçon de conduit rigide 13
b, l'étanchéité entre ces deux éléments étant assurée par un joint annulaire 38. Le
mécanisme de vanne est agencé et positionné pour être actionné à l'ouverture lorsque
l'équipage mobile, en l'occurrence le piston 25, est sollicité vers ladite seconde
extrémité 12
b et parvient à une position prédéterminée (telle que représentée sur les dessins)
pour laquelle les tronçons de conduit 13
a et 13
b sont mis en communication.
[0014] Plus précisément, l'alésage axial 22 a un diamètre interne ajusté pour pouvoir coulisser
de façon étanche sur la partie extrême du coulisseau 32 et ce dernier comporte un
épaulement 40 susceptible d'entrer en contact avec le piston pour que ledit coulisseau
puisse être entraîné par lui et provoquer l'ouverture de ladite vanne. L'étanchéité
de la jonction coulissante entre les deux surfaces dudit coulisseau et dudit alésage
22 est assurée par un joint annulaire 42 porté par le piston 25.
[0015] En outre, dans l'exemple de la figure 1, le tronçon de conduit rigide 13
b est défini dans une tige axiale 44, fixe, en matériau isolant, s'étendant entre les
deux extrémités 12
a, 12
b du boîtier 12 et comportant un épaulement 45 délimitant deux portions de diamètres
différents. Le coulisseau 32 se déplace sur la portion de plus petit diamètre constituant
ledit tronçon de conduit rigide 13
b. Le diamètre extérieur dudit coulisseau et celui de la portion de plus grand diamètre
de la tige 44 sont égaux de sorte que le piston 25 puisse coulisser sur l'un et/ou
l'autre, comme cela ressort clairement du dessin. Cet agencement, et plus particulièrement
le joint 42, constitue des moyens de râclage d'une surface d'extrémité cylindrique
du mécanisme de raccordement, plus précisément la partie extrême du coulisseau 32
et la tige 44 au voisinage de l'épaulement 45. Un joint 46 est placé contre l'épaulement
45 pour coopérer, à la fermeture de la vanne, avec l'extrémité du coulisseau 32. Un
joint annulaire 47, porté par le piston assure l'étanchéité entre la surface de l'alésage
22 du piston et la surface de la portion de plus grand diamètre de la tige 44. La
chambre d'actionnement 28, délimitée entre l'équipage mobile 18 et l'extrémité 12
a, est alimentée en air comprimé par un orifice 48 pratiqué dans la paroi de cette
extrémité. La chambre d'actionnement 29 délimitée entre l'équipage mobile et l'extrémité
12
b est alimentée en air comprimé via une cavité de distribution d'air 50 définie dans
le piston 25 et des trous obliques 52 orientés vers la surface de la tige 44. La cavité
50 est connectée à un orifice 56 pratiqué dans ladite seconde extrémité 12
b, par un tuyau souple 58 s'étendant dans la chambre d'actionnement 29. Ainsi, l'air
sous pression qui est introduit dans la chambre 29 pour éloigner ledit équipage mobile
18 du mécanisme de vanne 30, est injecté de façon à assécher la surface externe de
la tige 44 et éviter ainsi toute fuite électrique le long de cette tige. La position
d'éloignement extrême de l'équipage mobile 18 par rapport au tronçon de conduit rigide
13
b est déterminée par un épaulement 60 de la tige 44, au voisinage de l'extrémité 12
a. Cette position extrême, du côté de ladite première extrémité, est à une distance
prédéterminée dudit tronçon de conduit rigide 13
b, pour laquelle le courant de fuite entre les tronçons de conduit 13
a et 13
b reste en deçà d'une valeur donnée. L'extrémité 12
b comporte en outre un orifice calibré 64 qui assure une ventilation de la chambre
d'actionnement 29, pour éviter une ionisation trop importante de l'air dans cet espace.
[0016] Le fonctionnement du dispositif est le suivant. Lorsque l'équipage mobile 18 est
dans la position illustrée à la figure 1, c'est-à-dire lorsqu'un fluide sous pression
est introduit dans la chambre d'actionnement 28, la continuité de l'élément de conduit
13 est assurée puisque le piston 25 repousse le coulisseau 32 en butée contre l'extrémité
12
b, ce qui dégage entre ledit coulisseau et l'épaulement 45 un espace annulaire permettant
la mise en communication des orifices 19 et 20. Le liquide conducteur peut donc s'écouler
entre les orifices 14 et 15 ou inversement. En revanche, dès que la pression d'air
est supprimée dans la chambre d'actionnement 28, le coulisseau 32 est repoussé par
le ressort 34 pour venir en butée contre l'épaulement 45 et le joint 46 tout en repoussant
le piston 25 d'une même course. A partir de ce moment, les orifices 19 et 20 sont
séparés l'un de l'autre par le coulisseau 32 et la circulation de liquide conducteur
dans l'élément de conduit 13 est interrompue. De l'air sous pression est alors injecté
dans la chambre d'actionnement 29, par l'orifice 56, le tuyau 58, la chambre de distribution
50 et les trous obliques 52. Ceci entraîne le déplacement du piston 25 vers la gauche
en considérant la figure 1 jusqu'à ce que ledit piston vienne en butée contre l'épaulement
60. Pendant tout son déplacement, l'orifice 20 du piston est obturé par la surface
externe de la portion de plus grand diamètre de la tige 44. Lorsque l'équipage mobile
atteint ainsi sa position extrême, du côté de l'extrémité 12
a, la distance qui sépare les deux tronçons 13
a et 13
b est suffisante pour assurer l'isolation électrique recherchée.
[0017] La figure 2 représente un autre mode de réalisation possible d'un dispositif d'isolation
électrique 11
a, conforme au principe de l'invention.
[0018] Sur la figure 2, les éléments de structure analogues à ceux de la figure 1 portent
les mêmes références numériques et ne seront pas décrits à nouveau. Ce second mode
de réalisation se distingue principalement du précédent par le fait que la tige centrale
44 (plus particulièrement la portion de plus grand diamètre de celle-ci) a été supprimée
et remplacée par un moyen d'obturation automatique dudit second orifice latéral 20
du piston 25. Autrement dit, l'équipage mobile abrite un second mécanisme de vanne
à fermeture automatique connecté au tronçon de conduit souple 13
a. Du fait que la portion de plus grand diamètre de la tige 44 est supprimée (ou plus
exactement réduite à une très faible section 44
a matérialisant l'épaulement 45) le tuyau 58, la chambre de distribution 50 et les
trous obliques 52, qui avaient pour but d'assécher la surface de ladite tige, sont
également supprimés de sorte que l'air comprimé est directement introduit par l'orifice
56 dans la chambre d'actionnement 29. Comme dans l'exemple précédent, le joint 42
assure le nettoyage par râclage de la surface d'extrémité du mécanisme de raccordement,
à savoir la section 44
a et la partie extrême du coulisseau 32. Par ailleurs, l'équipage mobile 18 comporte
un clapet cylindrique 68 dont une extrémité est adaptée à coulisser dans l'alésage
axial 22 du piston 25. Ce clapet cylindrique est sollicité par un ressort 70 vers
l'intérieur du piston 25 pour pouvoir obturer ledit second orifice 20. Plus précisément,
l'équipage mobile 18 comporte un capot 72 fixé sur une face du piston et faisant saillie
axialement dans la chambre d'actionnement 28 délimitée entre ledit piston et ladite
première extrémité 12
a. Ce capot 72 abrite le ressort 70 et une partie du clapet coulissant 68. Le ressort
est monté avec compression initiale entre le capot et ledit clapet. Ainsi, le clapet
cylindrique 68 obture l'orifice 20 dès lors que le piston 25 se sépare dudit tronçon
de conduit rigide 13
b. L'agencement de ce dernier, combiné au mécanisme de vanne 30 est le même que dans
le mode de réalisation de la figure 1. L'extrémité du capot 72 vient en butée contre
l'extrémité 12
a du boîtier pour déterminer la position extrême de l'équipage mobile par rapport au
tronçon de conduit rigide 13
b.
[0019] Le fonctionnement de ce second mode de réalisation est identique au précédent à cette
exception près que l'orifice latéral 20 se trouve obturé par le clapet cylindrique
68 et non par la surface extérieure d'une tige axiale 44 s'étendant à l'intérieur
du boîtier.
[0020] La figure 3 illustre une modification avantageuse de l'équipage mobile de la figure
2. Le clapet 68 est percé d'un orifice central 374 terminé par un chanfrein d'entrée
375, qui reçoit un embout de guidage 373 porté axialement par l'extrémité du tronçon
de conduit rigide 13
b. Un chanfrein d'entrée 376 du piston 25 facilite aussi l'engagement du coulisseau
32 dans l'alésage du piston.
[0021] En se reportant maintenant plus spécifiquement aux figures 4 à 6 où les éléments
de structure analogues à ceux des figures 1 et 2 portent les mêmes références numériques
augmentées de 200, on a représenté une autre variante, du type comportant deux mécanismes
de vanne à fermeture automatique, le premier au voisinage de ladite seconde extrémité
212
b et le second dans ledit équipage mobile 218, connecté au tronçon de conduit souple
213
a, ici raccordé axialement.
[0022] En effet, l'équipage mobile 218 comporte un premier piston 225 coulissant de façon
étanche, comme dans l'exemple précédent, contre la paroi interne cylindrique du boîtier
212 et partageant ce dernier en deux chambres d'actionnement 228 et 229. Le premier
piston 225 abrite un second piston 275 coulissant axialement à l'intérieur du premier
et comportant un passage 276 raccordé audit tronçon de conduit souple 213
a. Ce passage se termine par au moins un et de préférence deux orifices latéraux 277,
diamétralement opposés, débouchant sur la surface cylindrique externe du piston 275.
Ce dernier est muni d'une collerette annulaire 278 coulissant de façon étanche (joint
279) dans une cavité 280 dudit premier piston 225. Cette collerette délimite donc
deux chambres dans la cavité 280. La première chambre 280
a, communiquant par des perçages avec la chambre 229, renferme un ressort 282 monté
en compression pour solliciter une face de la collerette vers une position telle que
les orifices 227 soient obturés (figure 4). La chambre 280
b communique avec une source de pression de commande, non représentée, par un tuyau
souple 284 s'étendant dans la chambre 228, entre l'équipage mobile et un orifice 285
de la paroi 212
a. Ledit second piston 275 de l'équipage mobile constitue un organe d'actionnement
dudit premier mécanisme de vanne à fermeture automatique 230 constituant aussi le
mécanisme de raccordement précité. Celui-ci est défini au voisinage de la seconde
extrémité 212
b du boîtier 212, dans une cavité cylindrique 286, fixe, en communication avec la chambre
229. Cette cavité est munie d'un orifice latéral 215 pour le passage du liquide relativement
conducteur. Elle comporte, en regard de l'équipage mobile, une paroi d'extrémité 288
munie d'un alésage axial 289 dont le diamètre correspond à celui dudit second piston
275 de l'équipage mobile, qui peut donc s'y engager. Par ailleurs, la cavité 286 abrite
un piston d'obturation 290 de l'orifice 215 et ce piston est sollicité vers la paroi
288 par un ressort 291. Le piston 290 est susceptible d'être repoussé par le second
piston 275 de l'équipage mobile s'engageant dans la cavité fixe 286 à travers l'alésage
289. Ce mouvement a pour effet de mettre en communication le tronçon de conduit souple
213
a avec l'orifice 215 (figure 6) via le passage 276 et une partie de la cavité 286.
L'orifice 256 d'alimentation en air comprimé de la chambre 229 est pratiqué dans la
paroi 212
b et la cavité communique avec la chambre 229 par un perçage axial 290
a du piston 290 et un passage longitudinal 294 s'étendant entre la paroi 212
b et la paroi 288. La distance d'isolation est déterminée par la position extrême de
l'équipage mobile 218 lorsqu'il est éloigné du premier mécanisme de vanne et en butée
contre une entretoise cylindrique 295 située du côté de la paroi 212
a.
[0023] L'obturation de l'orifice 215 est étanche grâce à des joints 296, 297 portés par
le piston 290. L'obturation des orifices 277 est obtenue grâce à deux joints 298 portés
par le piston 275 et situés de part et d'autre des orifices 277. Ces deux joints assurent
le nettoyage par râclage d'une surface d'extrémité du mécanisme de raccordement, à
savoir plus précisément l'alésage 289 et l'orifice voisin du perçage 290
a. La face frontale du piston 225 porte un joint annulaire 299 entourant le piston
277. Le fonctionnement est le suivant.
[0024] Lorsque le dispositif est dans l'état représenté à la figure 4, une pression d'air
est établie dans la chambre 229 via l'orifice 256, la chambre 228 étant à l'air libre.
Les deux mécanismes de vanne à fermeture automatique sont fermés. L'orifice 215 est
obturé par le piston 290, l'étanchéité étant assurée par les joints 296 et 297. Les
orifices 277 sont obturés par le piston 225, l'étanchéité étant assurée par les joints
298. L'équipage mobile 218 est en butée contre l'entretoise 295 et est donc séparé
dudit premier mécanisme de vanne 230 par une distance d'isolation électrique suffisante,
prédéterminée compte tenu de la pression (loi de Paschen). La circulation de liquide
relativement conducteur est interrompue et l'isolation électrique entre les orifices
214 et 215 est obtenue.
[0025] Dans l'état intermédiaire représenté sur la figure 5, la chambre 229 est mise à l'air
libre et une pression d'air est établie dans la chambre 228 via l'orifice 248. La
haute tension est coupée. L'équipage mobile vient en butée contre la paroi 288 dudit
premier mécanisme de vanne 230, par l'intermédiaire du joint 299. La continuité du
circuit de liquide est donc sur le point d'être établie. Dans l'état représenté sur
la figure 6, une pression d'air est établie dans la chambre 280
b par l'intermédiaire de l'orifice 285 et du tuyau souple 284. Le piston 275 se déplace,
pénètre dans l'alésage 289 et repousse le piston 290 jusqu'à ce que les orifices 277
et 215 communiquent par un espace annulaire créé par le déplacement du piston 290.
Le liquide peut s'écouler entre les orifices 214 et 215. L'air contenu dans la chambre
280
a est évacué par le passage 294 pour ne pas entraver le déplacement du piston 275.
Lorsqu'une quantité voulue de liquide s'est écoulée, les mêmes opérations sont répétées
dans l'ordre inverse.
[0026] La figure 7 représente schématiquement une installation de projection électrostatique
de produit de revêtement liquide, électriquement conducteur et incorporant un dispositif
d'isolation décrit ci-dessus. Cette installation comprend essentiellement une unité
de changement de produit de revêtement 160, connue en soi, au moins un projecteur
électrostatique 161 dudit produit de revêtement, connecté à une source de haute tension
162 réglable ou interruptible, un réservoir intermédiaire 164 susceptible de stocker
une certaine quantité de produit de revêtement et un dispositif d'isolation 11
a, formant élément de conduit, conforme ici à la variante de la figure 2. On pourrait
aussi utiliser le mode de réalisation de la figure 1 ou tout autre dispositif analogue
correspondant à la définition ci-dessus. Le réservoir intermédiaire 164 est structurellement
isolé de la terre. De façon classique, l'unité de changement de produit de revêtement
160 comporte des vannes commandées 166, respectivement connectées à des circuits de
distribution de produits de revêtement différents A, B, C, une vanne commandée 168
connectée à un circuit de distribution de produit de rinçage R et une vanne commandée
169 connectée à un circuit de distribution d'air comprimé S, pour le soufflage. Toutes
ces vannes débouchent dans un même collecteur 170 relié à un compteur volumétrique
172, par exemple du type à engrenage. Une vanne de dérivation 173 commandée, est connectée
en parallèle sur le compteur 172. La sortie de ce dernier est reliée à un tuyau souple
174, généralement de plusieurs mètres de longueur, relié à une unité de projection
175. L'unité de changement de produit de revêtement 160 est structurellement au potentiel
de la terre. Le tuyau 174 est connecté à une vanne de liaison 176 dont la sortie est
elle-même connectée à l'orifice 14 du dispositif d'isolation 11
a. L'orifice 15 du dispositif 11
a est connectée au réservoir intermédiaire 164 ainsi qu'au dispositif de projection
161, via une vanne 178. Ledit dispositif d'isolation électrique 11
a se trouve donc structurellement inséré entre l'unité de changement de produit de
revêtement 160 et le réservoir intermédiaire 164. Celui-ci est ici un récipient étanche
et pressurisé dont la partie supérieure reçoit de l'air comprimé via un régulateur
de pression 180. Une source d'air comprimé 181 est connectée pour alimenter sélectivement
les chambres d'actionnement 28 ou 29, via une vanne 182, du type à quatre voies avec
mise à l'air libre. Le circuit de distribution de produit de rinçage R est connecté
à l'orifice 14, via une vanne de rinçage 184. Une vanne de purge 186 pour l'évacuation
des déchets, a son entrée connectée au même point que la vanne de rinçage. Les trois
vannes 176, 184 et 186 sont agencées à proximité du dispositif 11
a, le plus près possible de l'entrée constituée par l'orifice 14. Le fonctionnement
est le suivant.
[0027] Au début d'un cycle, la pression d'air est maintenue dans la chambre d'actionnement
28 pour assurer la continuité de l'élément de conduit 13 à l'intérieur du boîtier
12. L'une des vannes 166 correspondant à un produit de revêtement choisi est commandée
et ce produit de revêtement s'écoule dans le tuyau 174, traverse la vanne 176, le
dispositif d'isolation 11
a et s'accumule dans le réservoir intermédiaire 164, la vanne 178 étant fermée. Pendant
cette phase, la tension de la source 162 est ramenée à zéro. Pendant le remplissage
du réservoir intermédiaire 164, le régulateur 180 est dans une position telle que
ledit réservoir intermédiaire 164 soit dépressurisé et en communication avec l'atmosphère.
[0028] Dès qu'une quantité prédéterminée de produit de revêtement s'est écoulée au travers
du compteur 172, les vannes 166 et 176 sont fermées et la vanne 182 est pilotée pour
provoquer le déplacement de l'équipage mobile 18, entraînant, comme on l'a vu ci-dessus,
la séparation des tronçons de conduit 13
a et 13
b. Lorsque l'équipage mobile 18 arrive en bout de course, le réservoir intermédiaire
164 et le dispositif de projection électrostatique 161 se trouvent d'ores et déjà
isolés électriquement de l'unité de changement de produit de revêtement 160 connectée
à la terre.
[0029] Le réservoir intermédiaire 164 est alors pressurisé par mise en oeuvre du régulateur
de pression 180 et la projection électrostatique du produit de revêtement peut commencer
dès l'ouverture de la vanne 178 et l'application de la haute tension. Le réservoir
164 est rempli éventuellement, chaque fois que c'est nécessaire et tant que le produit
de revêtement ne change pas, lors d'une courte interruption de la projection, en ramenant
la haute tension à zéro et en actionnant le dispositif d'isolation 11
a. Lorsqu'un changement de produit de revêtement est prévu, le dernier remplissage
du réservoir 164 est prolongé, après la fermeture de la vanne 166, en ouvrant la vanne
169. Ceci a pour effet de repousser avec de l'air pratiquement tout le produit de
revêtement contenu dans le conduit 174. A ce moment, la vanne 176 est à nouveau fermée
et la dernière phase de projection avant le changement du produit de revêtement se
déroule normalement. Pendant cette dernière phase, au cours de laquelle le réservoir
intermédiaire 164 se vide progressivement, l'unité de changement de produit de revêtement
160, le compteur 172, la vanne 173, le conduit 174 et la vanne 176 peuvent être suffisamment
débarrassés de produit de revêtement conducteur par des injections successives de
produit de rinçage et d'air comprimé en pilotant successivement les vannes 168 et
169. Pendant les injections d'air la vanne 173 est ouverte pour éviter la détérioration
du compteur 172.
[0030] Lorsque le réservoir 164 est vide, la projection électrostatique est interrompue
et la vanne 178 est fermée. On relâche la pression dans le réservoir 164, on "raccorde"
les deux tronçons de conduit 13
a, 13
b par l'inversion de la vanne 182 et on injecte alors du produit de rinçage dans le
dispositif 11
a et le réservoir intermédiaire 164 en pilotant la vanne 184 (la vanne 186 étant fermée).
[0031] Le produit de rinçage est ensuite refoulé à travers la vanne de purge 186 (la vanne
184 étant alors fermée) en injectant de l'air à travers le régulateur de pression
180. Ces opérations sont renouvelées éventuellement plusieurs fois jusqu'à complet
nettoyage du dispositif 11
a et du réservoir intermédiaire 164. On termine par le nettoyage du dispositif de projection
161 et de la vanne 178 en éjectant successivement du produit de rinçage puis de l'air,
au travers dudit dispositif de projection. L'installation est alors prête à recevoir
un nouveau produit de revêtement en pilotant l'une des vannes 166.
1. Dispositif d'isolation électrique formant élément de conduit (13) pour un circuit
de distribution d'un liquide relativement conducteur, caractérisé en ce qu'il comporte
un boîtier isolant (12) allongé abritant un équipage mobile (18) assujetti à se déplacer
suivant un axe dans ledit boîtier, en ce qu'un tronçon de conduit extensible (13a) dudit élément de conduit est connecté entre ledit équipage mobile et une première
extrémité (12a) dudit boîtier, en ce qu'un mécanisme de raccordement est agencé au voisinage de
la seconde extrémité (12b) du boîtier et s'étend à l'intérieur de celui-ci, axialement en regard dudit équipage
mobile, la position extrême dudit équipage mobile du côté de ladite première extrémité
(12a) étant à une distance prédéterminée dudit mécanisme de raccordement.
2. Dispositif d'isolation selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme
de raccordement est à coulissement axial et en ce que des moyens de râclage des surfaces
de coulissement en contact avec ledit liquide sont prévus.
3. Dispositif d'isolation selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit
équipage mobile comporte un piston (25, 218) coulissant de façon étanche contre la
paroi interne, cylindrique, dudit boîtier et partageant ce dernier en deux chambres
d'actionnement (28, 29-228, 229).
4. Dispositif d'isolation selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que, lorsque
la continuité dudit élément de conduit (13) est réalisée, le passage dudit produit
au travers des surfaces de raccordement est sensiblement perpendiculaire à l'axe de
coulissement.
5. Dispositif d'isolation selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens
de râclage sont constitués par au moins un joint annulaire (42, 298) porté par l'équipage
mobile et adapté à coulisser sur une telle surface d'extrémité cylindrique dudit mécanisme
de raccordement.
6. Dispositif d'isolation selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit mécanisme
de raccordement constitue un premier mécanisme de vanne à fermeture automatique agencé
pour être actionné à l'ouverture lorsque ledit équipage mobile, sollicité vers ladite
seconde extrémité, parvient à une position prédéterminée pour laquelle la continuité
dudit élément de conduit est réalisée.
7. Dispositif d'isolation selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit élément
de conduit comporte un tronçon de conduit rigide (13b), combiné audit mécanisme de vanne à fermeture automatique et fixé à ladite seconde
extrémité.(12b) du boîtier, ledit tronçon de conduit rigide et ledit tronçon de conduit souple étant
mis en communication lorsque ledit équipage mobile parvient à ladite position prédéterminée.
8. Dispositif d'isolation selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit premier
mécanisme de vanne comporte:
- ledit tronçon de conduit rigide (13b), cylindrique, débouchant dans ledit boîtier par au moins un premier orifice latéral
(19),
- un coulisseau d'obturation (32) dudit premier orifice latéral, tubulaire, assujetti
à se déplacer sur la surface externe dudit tronçon de conduit rigide, et
- un ressort (34) monté pour solliciter ledit coulisseau vers une position pour laquelle
ledit premier orifice latéral (19) est obturé.
9. Dispositif d'isolation selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit piston
comporte un alésage axial (22) dont le diamètre interne est ajusté pour pouvoir coulisser
de façon étanche sur ledit coulisseau, en ce que ce dernier comporte un épaulement
(40) susceptible d'entrer en contact avec ledit piston de façon que ledit coulisseau
puisse être entraîné par lui et provoquer l'ouverture de ladite vanne et en ce qu'un
second orifice latéral (20), débouchant sur la paroi dudit alésage axial pour pouvoir
communiquer avec ledit premier orifice, est relié audit tronçon de conduit souple
(13a).
10. Dispositif d'isolation selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit tronçon
de conduit rigide (13b) est défini dans une tige axiale fixe (44), en matériau suffisamment isolant, s'étendant
entre les deux extrémités dudit boîtier et comportant un épaulement (45) délimitant
deux portions de diamètres différents, en ce que ledit coulisseau d'obturation coulisse
sur la portion de plus petit diamètre et en ce que le diamètre extérieur dudit coulisseau
(32) et celui de la portion de plus grand diamètre de ladite tige sont égaux, de sorte
que ledit piston (25) puisse coulisser sur l'un et/ou l'autre.
11. Dispositif d'isolation selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit piston
(25) comporte une cavité de distribution d'air (50) alimentée par un tuyau souple
(58) s'étendant dans la chambre d'actionnement (29) délimitée entre ladite seconde
extrémité (12b) et ledit piston et en ce que ladite cavité est en communication avec cette chambre
d'actionnement par des trous obliques (52) orientés vers la surface de ladite tige
(44).
12. Dispositif d'isolation selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que
ledit équipage mobile abrite un second mécanisme de vanne à fermeture (72) automatique,
connecté audit tronçon de conduit souple.
13. Dispositif d'isolation selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit équipage
mobile (18) comporte un clapet cylindrique (68) coulissant dans ledit alésage axial
(22) dudit piston et sollicité par un ressort (70) vers l'intérieur de celui-ci pour
pouvoir obturer ledit second orifice (20).
14. Dispositif d'isolation selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit équipage
mobile (18) comporte un capot (72) fixé sur une face du piston et s'étendant axialement
dans la chambre d'actionnement (28) délimitée entre ledit piston et ladite première
extrémité (12a) et en ce que ce capot abrite ledit ressort (70) et une partie dudit clapet coulissant
(68), ledit ressort étant monté avec compression initiale entre ledit capot et ledit
clapet.
15. Dispositif d'isolation selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que ledit
clapet cylindrique (68) est percé d'un orifice central (374) recevant un embout de
guidage (373) porté axialement par l'extrémité dudit tronçon de conduit rigide.
16. Dispositif d'isolation selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit équipage
mobile abrite un second mécanisme de vanne à fermeture automatique (275), connecté
audit tronçon de conduit souple.
17. Dispositif d'isolation selon la revendication 16, caractérisé en ce que ledit équipage
mobile comporte un premier piston (225) coulissant de façon étanche contre la paroi
interne cylindrique dudit boîtier et partageant ce dernier en deux chambres d'actionnement
(228, 229) ainsi qu'un second piston (275) coulissant axialement à l'intérieur du
premier, en ce que ce second piston comporte un passage raccordé audit tronçon de
conduit souple et débouchant par au moins un orifice (277) sur la surface latérale
externe dudit second piston, en ce que ledit second piston est muni d'une collerette
annulaire (278) coulissant dans une cavité dudit premier piston et délimitant deux
chambres, une chambre renfermant un ressort (282) sollicitant une face de ladite collerette
et l'autre chambre communiquant avec une source de pression de commande par un tuyau
souple (284) s'étendant entre l'équipage mobile et ladite première extrémité dudit
boîtier, et en ce que ce second piston de l'équipage mobile constitue un organe d'actionnement
dudit premier mécanisme de vanne à fermeture automatique (230).
18. Dispositif d'isolation selon la revendication 16 ou 17, caractérisé en ce que ledit
premier mécanisme de vanne à fermeture automatique (230) comprend une cavité (286)
agencée près de la seconde extrémité dudit boîtier et munie d'un orifice latéral (215)
pour ledit liquide relativement conducteur, en ce qu'une paroi de cette cavité, en
regard dudit équipage mobile, comporte un alésage axial dont le diamètre correspond
à celui dudit second piston de l'équipage mobile et en ce que ladite cavité abrite
un piston d'obturation (290) dudit orifice, sollicité par un ressort (291) vers ladite
paroi et susceptible d'être repoussé par ledit second piston de l'équipage mobile
dans ladite cavité fixe et mettre ledit tronçon de conduit souple en communication
avec ledit orifice latéral de la cavité.
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que ladite cavité fixe comporte
un orifice de raccordement à une source de pression de commande et que cette cavité
(286) communique avec l'une des chambres d'actionnement (229).
20. Installation de projection par voie électrostatique d'un produit liquide relativement
conducteur, notamment un produit de revêtement, du type comportant une partie (160)
reliée au potentiel de la terre, telle que par exemple une unité de changement de
liquide conducteur, au moins un réservoir intermédiaire (164) isolé de la terre et
au moins un projecteur électrostatique (161) connecté à une source de tension (162)
réglable ou interruptible, ledit réservoir intermédiaire étant connecté pour alimenter
ledit projecteur, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un dispositif d'isolation
électrique formant élément de conduit (11, 11a) intercalé entre ledit réservoir intermédiaire et ladite partie reliée au potentiel
de la terre, en ce que ledit élément de conduit est agencé dans un boîtier isolant
(12) et comporte un tronçon de conduit (13a) s'étendant entre une première extrémité (12a) du boîtier et un équipage mobile (18) susceptible de se déplacer dans ledit boîtier
et un mécanisme de raccordement agencé au voisinage de la seconde extrémité dudit
boîtier et s'étendant à l'intérieur de celui-ci en regard dudit équipage mobile et
en ce que ce dernier comporte des moyens de râclage d'une surface d'extrémité dudit
mécanisme, la position extrême dudit équipage mobile du côté de la première extrémité
(12a) étant à une distance prédéterminée dudit mécanisme de vanne à fermeture automatique.