[0001] La présente invention est relative à un dispositif pour l'identification et la détermination
de l'instant de passage d'une pluralité de mobiles sur une ligne de référence, dispositif
comprenant une station fixe comportant un émetteur-récepteur équipé d'une antenne
située au voisinage de la ligne de référence et une pluralité de stations mobiles
comportant un émetteur-récepteur embarqué dans chacun des mobiles, la station fixe
étant arrangée pour émettre un signal radioélectrique et pour recevoir des signaux
radioélectriques en provenance des différentes stations mobiles, les stations mobiles
étant arrangées pour recevoir le signal radioélectrique émis par la station fixe et
pour élaborer en réponse audit signal, un signal d'émission capté par la station fixe
et permettant la détermination du temps de passage et de l'identité de chaque mobile.
[0002] Des dispositifs de chronométrage répondant à la définition générique donnée ci-dessus
sont connus.
[0003] Une installation pour l'identification et la détermination de l'instant de passage
d'une pluralité de mobiles en un point déterminé de leur trajectoire est décrite dans
le brevet EP-B-0074330 (US-A-4 551 725). Cette installation, particulièrement adaptée
au chronométrage de courses automobiles, comprend notamment un dispositif embarqué
sur chaque mobile, une antenne réceptrice fixe et des moyens de traitement des signaux
d'identification émis par les dispositifs embarqués. En outre, un émetteur est prévu
qui sert d'une part à déclencher les moyens d'élaboration des signaux d'identification,
et qui sert d'autre part de référence à ces moyens qui ne comportent donc pas de base
de temps propre.
[0004] L'installation qui vient d'être sommairement décrite présente l'inconvénient de ne
pouvoir être utilisée qu'avec un nombre limité de véhicules. De plus, les appareils
embarqués sont relativement encombrants, ce qui limite leur emploi à des véhicules
d'assez gros volume.
[0005] Pour remédier à ces inconvénients, l'installation décrite dans le document FR-A-2
619 644 comporte une pluralité d'émetteurs principaux portés par les véhicules respectifs
à détecter et générant chacun une onde électomagnétique modulée par une haute fréquence
respectivement associée au véhicule considéré, cette onde électromagnétique étant
préférablement du domaine infrarouge. L'installation comporte encore un récepteur
principal comprenant un capteur basé à poste fixe au niveau d'un lieu de détection,
et sensible aux ondes électromagnétiques générées par les différents émetteurs principaux.
Le récepteur comporte encore une pluralité de modules en nombre égal au nombre d'émetteurs
et pourvus chacun de moyens de discrimination aptes à isoler respectivement, à partir
du signal issu du capteur, une composante haute fréquence spécifique et de moyens
aptes à détecter le maximum d'amplitude de cette composante.
[0006] A part le fait que l'onde infragrouge préconisée peut présenter des difficultés de
transmission, l'installation présente l'inconvénient d'obliger l'emploi d'autant de
récepteurs différents qu'il y a de véhicules, ce qui alourdit et complique considérablement
le récepteur. Ces récepteurs font en plus appel à d'anciennes techniques, celles du
superhétérodyne notamment, qui exigent autant d'oscillateurs locaux qu'il y a de fréquences
en jeu pour réaliser le changement de fréquence connu de longue date. Ces techniques
sont onéreuses et nécessitent un grand nombre de composants.
[0007] La présente invention a pour but d'éviter les inconvénients décrits ci-dessus en
faisant appel à un seul récepteur qui est à l'écoute des diverses émissions en provenance
des véhicules, ce récepteur présentant une structure relativement simple parce qu'utilisant
des techniques digitales d'échantillonnage. De telles techniques n'ont jamais été
proposées pour le chronométrage de courses sportives.
[0008] Ainsi, le dispositif de la présente invention est caractérisé par le fait que le
signal radioélectrique émis par la station fixe est modulé par un signal de synchronisation
à basse fréquence de période T qui est reçu par la station mobile, cette dernière
étant pourvue de moyens disposant chaque station mobile à émettre, durant chaque période
T, un signal de durée Tn << T occupant, à l'intérieur de la période T, un rang qui
lui est propre par rapport à un temps to marquant le débit de chaque période T, ce
rang restant le même pour toutes les périodes T successives, la station mobile comprenant
en outre des moyens pour attribuer à chaque signal de durée Tn un code d'identification
propre à chaque mobile, le signal de durée Tn ainsi obtenu modulant le signal radioélectrique
émis par la station mobile, que les signaux radioélectriques émis par les stations
mobiles sont reçus par la station fixe qui comporte des premiers moyens pour reconnaître
les signaux de durée Tn appartenant au même mobile, des seconds moyens pour prendre
en compte l'amplitude respective de ces signaux, des troisièmes moyens pour situer
lesdits signaux par rapport à un temps absolu et une mémoire pour stocker, à l'intérieur
d'une zone déterminée attribuée à chaque mobile, les signaux ainsi obtenus, et que
les signaux stockés dans la mémoire sont traités par un microprocesseur pour les rendre
exploitables sur un système d'affichage, lesdits signaux permettant de déterminer
le temps de passage de chacun des mobiles sur la ligne de référence.
[0009] L'invention va être décrite maintenant en s'appuyant sur le dessin qui l'illustre
à titre d'exemple et dans lequel :
- la figure 1a est une vue d'ensemble simplifiée du dispositif selon l'invention où
des véhicules entraînent chacun une station mobile et où une station fixe reçoit des
informations en provenance des stations mobiles,
- la figure 1b est un schéma très simplifié du fonctionnement du dispositif selon l'invention,
- la figure 2 est un schéma détaillé de la station mobile,
- la figure 3 est un diagramme des temps expliquant le principe de fonctionnement de
la station mobile de la figure 2,
- la figure 4 est un diagramme des temps de la zone référencée IV de la figure 3,
- la figure 5 est un diagramme des temps de la zone référencée V de la figure 4,
- les 6a et 6b présentent, lorsqu'elles sont mises côte à côte, un schéma détaillé de
la station fixe,
- la figure 7 est un diagramme des temps expliquant le principe de fonctionnement de
la station fixe des figures 6a et 6b,
- la figure 8 est un diagramme des temps présentant un agrandissement de la figure 7,
la zone X de la figure 7 étant reportée sur la figure 8 avec la même référence X,
et
- la figure 9 est un diagramme montrant comment est organisée la mémoire de la figure
6b et comment apparaissent les données de cette mémoire quand elles sont rendues accessibles.
[0010] La figure 1a montre une piste de course 3 sur laquelle plusieurs voitures ou mobiles
4 se trouvent en compétition. Le dispositif qui va être décrit permet l'identification
et la détermination de l'instant de passage des mobiles 4 sur une ligne de référence
- qui peut être la ligne d'arrivée -, cette ligne de référence étant ici confondue
avec un câble 30 formant antenne. Sur chaque véhicule 4 (la figure la montre un véhicule
M2 portant le numéro 2 qui a déjà passé la ligne et un véhicule Mn portant le numéro
n qui s'approche de cette ligne), est embarqué un émetteur EM2 - récepteur REC1 symbolisé
par le chiffre 1. Cet émetteur-récepteur est connecté à une antenne 10 liée au véhicule
4. Dans la suite de cet exposé, cet émetteur-récepteur sera appelé de préférence station
mobile ou encore MIT ( de mobile identifier transmitter) suivit éventuellement d'un
numéro d'ordre. Ici MITn symbolise la station mobile embarquée sur le véhicule Mn.
La figure la montre qu'en bordure de la piste 3 se trouve un émetteur EM1-récepteur
REC2 fixe symbolisé par le chiffre 2. Cet émetteur-récepteur sera appelé de préférence
ci-après station fixe. La station fixe est liée à l'antenne 30 située au voisinage
ou confondue avec la ligne de référence. Tout à fait généralement, la station fixe
2 est arrangée pour émettre un signal radioélectrique et pour recevoir des signaux
radioélectrique en provenance de différentes stations mobiles 1. De même, les stations
mobiles 1 sont arrangées pour recevoir le signal radioélectrique émis par la station
fixe 2 et pour élaborer en réponse audit signal, un signal d'émission capté par la
station fixe 2, ce qui permet - on le verra en détail ci-après - la détermination
du temps de passage et de l'identification de chaque mobile 4.
[0011] On se référera maintenant à la figure 1b pour expliquer plus spécifiquement le contenu
de l'invention. On retrouve ici des véhicules 4 roulant sur une piste 3, chaque véhicule
portant avec lui une station mobile 1. En bordure de piste se trouve la station fixe
2 dont on a déjà parlé. Si la station mobile 1 émettait en continu - comme c'est le
cas du dispositif décrit dans le document cité FR-A-2 619 644 - l'antenne 30 recueillerait
un signal continu 5 en forme de cloche dont l'amplitude maximum se trouverait située
au voisinage de l'antenne 30. Toujours selon le même document, une différenciation
de cette courbe en cloche permettrait alors de connaître avec exactitude le temps
de passage du véhicule sur l'antenne 30.
[0012] La démarche suivie par la présente invention est différente. En effet, comme on peut
le voir en figure 1b, la station fixe 2 émet un signal radioélectrique modulé par
un signal dit de synchronisation à basse fréquence de période T qui vaut, par exemple,
2 ms (500 Hz). Ce signal est reçu par la station mobile 1. La station mobile est pourvue
de moyens disposant celle-ci à émettre, durant chaque période T un signal de durée
Tn beaucoup plus petite que T et qui occupe à l'intérieur de la période T, un rang
qui lui est propre par rapport à un temps to marquant le début de chaque période T.
Ceci est apparent sur le diagramme du bas de la figure 1b. Dans cette figure, le signal
Tn, dont la durée est exagérément longue par rapport au signal T pour rendre plus
claire l'explication, débute avec le commencement de la période T. Un autre véhicule
présenterait un même signal Tn, mais décalé par rapport au début to de la période
T. Tous les signaux de durée Tn représentés sur la figure 1b sont émis par le même
véhicule puisqu'ils possèdent tous le même rang pour toutes les périodes T successives.
[0013] Des mesures pratiques ont montré que le signal de synchronisation de période T est
utilisable dans une zone de ±1 m par rapport à l'antenne 30. Si l'on prend une période
de T = 2 ms et que la vitesse du véhicule est de 300 km/h, ledit véhicule, en 2 ms,
parcourt 0,166 m. Il émet donc, selon le principe décrit ci-dessus, un signal de durée
Tn par 0,166 m parcouru, ce qui revient à dire que, sur un parcours de 2 m, chaque
véhicule émet 2/0,166 = 12 signaux de durée Tn avec un écart de plus moins un signal
Tn, ce qui apparaît au bas de la figure 1b. Ce résultat montre que le signal Tn référencé
6 est celui qui présente la plus grande amplitude. C'est donc apparemment celui qui
se trouve le plus près de la ligne de référence et il pourrait être pris seul en considération
pour obtenir le temps absolu de passage du véhicule sur cette ligne. On peut remarquer
cependant que la résolution de la mesure peut être améliorée si l'on utilise tous
les signaux Tn et qu'on trace la courbe enveloppe 7 telle qu'elle apparaît sur la
figure. Le point de passage S se trouve alors déporté sur la gauche du signal Tn 6
et la précision de la mesure ne s'en trouve augmentée. Mais là n'est pas l'objet de
la présente invention qui a pour but essentiel des stations mobiles 1 et une station
fixe 2 capables de créer, pour chaque véhicule, l'ensemble des signaux Tn qui apparaît
au bas de la figure 1b.
[0014] Dans ce but, et en plus de ce qui a déjà été dit ci-dessus, la station mobile 1 comporte
encore des moyens pour attribuer à chaque signal de durée Tn un code d'identification
propre à chaque véhicule particulier, les signaux de durée Tn ainsi obtenus modulant
le signal radioélectrique émis par l'émetteur EM2 de la station mobile 1, comme cela
apparaîtra en détail quand on expliquera le fonctionnement de cette station mobile
en s'aidant de la figure 2. Les signaux émis par la station mobile 1 sont reçus par
la station fixe 2 qui comporte, comme on le verra en figures 6a et 6b, des premiers
moyens pour reconnaître les signaux de durée Tn appartenant au même mobile, des seconds
moyens pour prendre en compte l'amplitude respective de ces signaux et des troisièmes
moyens pour situer ces signaux par rapport à un temps absolu. Ainsi que cela apparaîtra
par la suite, tous ces signaux sont stockés dans une mémoire puis traîtés par un microprocesseur
pour les rendre exploitables sur un système d'affichage quelconque.
[0015] On va décrire maintenant dans le détail le fonctionnement des stations mobiles et
le fonctionnement de la station fixe au moyen de schémas et de diagrammes des temps.
On comprendra que ces schémas sont des exemples qui permettent de réaliser l'invention.
On pourrait naturellement concevoir d'autres arrangements sans pour autant s'écarter
de l'idée directrice qui fait l'objet de la présente invention.
1. La station mobile
[0016] Un schéma d'exécution possible apparaît en figure 2 et des diagrammes de temps correspondant
à ce schéma sont montrés dans les figures 3, 4 et 5. Chaque véhicule comporte une
telle station mobile. Cette station comporte des circuits électroniques reliés ensemble
par des connexions qui apparaissent sur le schéma.
[0017] L'émetteur EM1 de la station fixe (figures 6a et 6b) émet un signal radioélectrique
qui est reçu par la station mobile sur son récepteur REC1 par l'intermédiaire de son
antenne 10. Après démodulation, le récepteur 11 livre un signal de synchronisation
à basse fréquence de période T sur sa sortie "synchro" et un signal indiquant que
le niveau (level) du signal de synchronisation est suffisant. Ces signaux apparaissent
en figure 3. Avant la montée du signal level, la station mobile ou MIT est au repos
(TR) alors qu'après réception de ce signal elle se trouve en activité (TM). Le signal
level est connecté à l'entrée D (data) et à la borne R (reset) d'un flip-flop du type
D référencé 12, l'entrée d'horloge CK (clock) de ce flip-flop recevant le signal de
synchronisation "synchro". Dès que le niveau level passe à 1, le flip-flop est mis
en position d'attente du premier flanc descendant de la synchro T. Avant cela, on
comprend que, tant que l'entrée D est à zéro, la sortie Q du flip-flop est à zéro.
Dès que le niveau level passe à 1, le premier flanc positif de la synchro T fait passer
à 1 la sortie Q du flip-flop qui est reliée à l'entrée reset d'un compteur binaire
13. Ce passage à 1 remet toutes les sorties Q (Q0 à QA6) du compteur à zéro et la
sortie EOC (end of count) dudit compteur à 1. On comprend qu'avant la montée à 1 de
la sortie Q du flip-flop 12, la synchro T est non valide (SNV) alors qu'elle est valide
(SV) après cette montée. La sortie EOC du compteur 13 et le signal de synchronisation
sont connectés à l'entrée d'une porte NON-ET 15. Quand la sortie EOC est à 1 et que
la synchro passe à 1, la sortie de la porte 15 est à zéro. La sortie de la porte 15
est reliée à la première entrée d'une porte ET 14 qui reçoit sur sa seconde entrée
le signal délivré par une base de temps à haute fréquence 16. Quand la sortie de la
porte 15 est à zéro, la sortie de la porte 14, reliée à l'entrée d'horloge clock du
compteur 13, est aussi à zéro et cet état est stable tant que la sortie EOC du compteur
reste à 1. Quand le premier flanc descendant de la synchro passe à zéro, la sortie
EOC passe à zéro ce qui donne 1 à la sortie de la porte 15 de telle sorte que la porte
14 laisse passer le signal à haute fréquence issu de la base de temps 16, ce qui entraîne
le démarrage du compteur binaire 13.
[0018] Le flanc négatif de la synchro correspond au temps to marquant le début de chaque
période T. Avant cela le MIT se trouve hors zone d'émission (TNEM) alors qu'il se
trouve en zone d'émission (TEM) dès réception du flanc négatif.
[0019] La figure 2 montre que le MIT comprend encore un générateur de code 24 qui peut être
une mémoire EEPROM. Ce générateur 24 comporte des sorties A0 à A6 qui se trouvent
en permanence dans des états logiques prédéterminés, ces états étant différents pour
chacun des MIT considérés. Ici on a pris en exemple le MIT numéro 22 pour lequel les
sorties A0 à A6 se trouvent respectivement dans les états 0110100. Les sorties A0
à A6 du générateur 24 sont connectées aux entrées A0 à A6 d'un comparateur de code
25 lequel reçoit à ses entrées QA0 à QA6 les sorties QA0 à QA6 du compteur binaire
13. Comme le montre de diagramme de la figure 5, quand A0 à A6 sont égaux respectivement
à QA0 à QA6, le comparateur 25 délivre une sortie d'égalité QAi = Ai, cet état restant
à 1 pendant un état de QA0. Ce signal logique est introduit par une première entrée
dans une porte ET 20. La porte ET 20 reçoit sur une seconde entrée un signal ENCT
(enable counting) qui apparaît sur le diagramme de la figure 3. On comprend que hors
comptage, par exemple quand le niveau level vaut zéro ou avant le démarrage de la
période T (synchro =1), le signal ENCT vaut zéro, mais qu'il passe à 1 dès que la
synchro passe à zéro.
[0020] La figure 2 montre encore que la station mobile comporte un opérateur 26 recevant
sur ses entrées les valeurs logiques présentes aux sorties Q3 à QA6 du compteur binaire
13. Cet opérateur est câblé pour effectuer deux opérations logiques selon les équations
indiquées sur la figure. La première équation logique délivre à sa sortie 80 un signal
ENEM (enable emission) qui résulte de la combinaison des signaux Q5 et Q6 comme cela
est apparent sur le diagramme de la figure 4. Le signal ENEM définit le temps précis
pendant lequel le MIT se trouve en émission. On voit sur la figure 2 que le signal
ENEM est envoyé sur une troisième entrée de la porte 20.
[0021] La sortie de la porte ET 20 est connectée à une première entrée d'une porte ET 21.
Ainsi l'émetteur EM2 référencé 22 pourra émettre des données présentes à la seconde
entrée de la porte 21 quand la première entrée de ladite porte se trouve à 1, ce que
se produit quand ENCT, ENEM et QAi = Ai sont à 1, cet état ne durant que pendant le
temps le plus court qui est celui où ENEM vaut 1. Reste à voir de quoi se composent
les données présentes à la seconde entrée de la porte 21.
[0022] La seconde opération logique exécutée par l'opérateur 26 est réalisée par l'équation
écrite sur neuf lignes dans le cadre délimitant l'opérateur. Cet opérateur délivre
sur sa sortie 81 un signal EN9M (enable 9 MHz) qui résulte de la combinaison des états
logiques Q3 à QA6 présente à l'entrée de l'opérateur. Ce signal EN9M apparaît en figure
4 et se trouve comporter le code d'identification propre au MIT considéré (ici le
22 ème). Le signal EN9M est envoyé à une première entrée inversée d'une porte NON-ET
17 et à une première entrée d'une porte NON-ET 18. Quand EN9M vaut zéro, on ouvre
la porte 17 et le signal de 4,5 MHz présent à la seconde entrée de la porte 17 se
retrouve à la sortie de cette porte. De même, lorsque EN9M vaut 1, on ouvre la porte
18 et le signal de 9MHz présent à la seconde entrée de la porte 18 se retrouve à la
sortie de cette porte. Après mixage des signaux de 4,5 et 9 MHz par une porte ET 19,
on trouve à la seconde entrée de la porte 21 le signal SGE montré sur la figure 4.
Le signal SGE module à son tour le signal radioélectrique émis par l'antenne 10 de
l'émetteur 22.
[0023] Les états logiques 1 et 0 du code propre au MIT considéré pourraient bien sûr être
émis tels quels par une succession d'émission et d'arrêt d'émission. Pour des raisons
pratiques cependant, on a préféré ici une émission continue, l'état zéro correspondant
à l'envoi d'une fréquence f2 et l'état 1 à l'envoi d'une fréquence f1. Pour des raisons
pratiques également on a fait en sorte que f2 = f1/2 ce qui correspond à une simple
division par deux de la fréquence f1. Si la fréquence f1 est choisie à 9 MHz, la fréquence
f2 sera de 4,5 MHz. Toujours pour des raisons de simplification, la fréquence f1 est
la même que la fréquence de la base de temps 16 incrémentant le compteur binaire 13.
[0024] Si l'on revient à la figure 4 et au signal SGE, on voit que le signal SGE de durée
Tn comporte la juxtaposition de douze bits Tb dont les durées sont égales. On trouve
d'abord deux bits d'état zéro (B), dits set-up d'émission, qui permettent à l'émetteur
de se mettre en route, constituant ainsi un état de préparation du système. On trouve
ensuite un bit d'état 1 (C), dit start-bit, présent pour assurer la sécurité du codage,
puis les bits (Ad1 à Ad6) de codage proprement dit (D) correspondant ici au code du
MIT numéro 22. Les bits de codage sont suivis par un bit de parité (E) qui sert de
contrôle de bonne réception, la station fixe calculant cette parité et la comparant
avec celle qu'elle doit recevoir du MIT. La parité est donnée par le générateur 24,
puis introduite dans l'opérateur 26 au même titre d'un état logique Q3 à QA6. Le bit
de parité est suivi par un bit d'état zéro (F), dit end-bit, qui signale la fin de
la transmission. On a choisi dans l'exécution proposée une valeur pour Tb égale à
la période 1/f1 délivrée par la base du temps à haute fréquence, période multipliée
par 2³. Ainsi, si f1 = 9 MHz, Tb vaudra 888 ns et Tn vaudra 10,66 µs.
[0025] La figure 4 montre encore que le signal de durée Tn émis par une station mobile ou
MIT déterminé (ici le MIT numéro 22) est séparé du signal de durée Tn émis par la
station suivante (ici le MIT numéro 23) par une période de sécurité Ts (G). Cette
période est une zone de silence. On comprend que chaque MIT calculant individuellement
sa zone d'émission à partir d'une base temps interne, cette dernière présentera toujours
une petite disparité de fréquence par rapport aux autres bases de temps. Il est donc
nécessaire d'assurer la période de sécurité mentionnée pour éviter un éventuel chevauchement
des MIT. La figure 4 montre que la période de sécurité intervient dès le retour à
zéro du signal ENEM. La zone (G) a été ici choisie équivalente à la durée de 4 bits
Tb, d'où Ts = 3,555 µs. Ainsi la récurrence (H) du signal Tn auquel s'ajoute la période
Ts est-elle de 14,222 µs.
[0026] Si l'on se reporte encore une fois à la figure 3, on constate que pendant une période
de synchronisation T on trouve une zone d'émission TEM, puis une zone de non-émission
TNEM. Au temps tat se termine la zone d'émission et le système est alors en attente
d'une resynchronisation du système qui débute à nouveau au temps to, ceci pour des
raisons de sécurité.
[0027] Avec une base temps de 9 MHz et un compteur binaire comportant 14 étages de diviseurs,
le signal de fin de comptage ENCT interviendra après 2¹⁴ /9.10⁶ = 1,82 ms. La période
de sécurité est donc de 2 - 1,82 = 0,18 ms. Si le temps de récurrence est de 14,222
µs, on pourra alors placer dans les 1,82 ms à dispositon, 128 MIT représentant 128
véhicules en compétition ce qui est remarquable.
[0028] Le matériel composant la station mobile n'appelle pas de remarque particulière. Il
est composé d'éléments connus. L'émetteur 22 comporte dans l'exécution réalisée qui
constitue un exemple, deux fréquences porteuses, l'une à 427 MHz (qui exprime l'état
logique 1), et l'autre à 422,5 MHz (qui exprime l'état logique 0). Le récepteur 11
est un récepteur FM réglé sur environ 10 MHz avec une excursion de fréquence valant
Δf = 20 kHz. La modulation de fréquence est choisie parce que moins sensible aux parasites.
Le générateur de code 24 est une mémoire EEPROM du type 93 C 46. Les autres composants
enfermés dans le cadre 27 en traits interrrompus constituent un circuit logique programmable
(gate array), par exemple du type EP 900 de la Société Altera. Il pourrait s'agir
bien sûr de circuit séparés et discrets mais au prix d'un encombrement plus important.
La base de temps 16 est un oscillateur à quartz dont la fréquence est de 9 MHz. Le
système décrit, de par l'utilisation de la technique digitale, permet de proposer
une station mobile de très petites dimensions.
[0029] On mentionnera encore que le niveau level reçu par le MIT permet la mise en veilleuse
de celui-ci en dehors de la zone réduite où le chronométrage et l'identification doivent
être faits (par exemple ± 1 m de la ligne de référence). On peut dès lors utiliser
des batteries d'alimentation de bien plus petites dimensions. Un tel système de veille
est décrit par exemple dans le document EP-B-0074330 cité plus haut.
2. La station fixe
[0030] Un schéma d'exécution possible apparaît en figures 6a et 6b et des diagrammes de
temps correspondant à ce schéma sont montrés aux figures 7 et 8.
[0031] La station fixe comporte une base de temps 42 produisant un signal à haute fréquence.
Ce signal est introduit dans un diviseur 43 qui délivre à son tour le signal de synchronisation
à basse fréquence de période T appelé aussi "synchro". Ce signal module l'émetteur
EM1, référencé 49, de la station fixe. Il est envoyé par l'antenne 30 à la station
mobile où il est utilisé comme décrit ci-dessus. Un générateur de temps absolu 41
est incrémenté par le signal de période T. La station fixe comporte encore un récepteur
REC2, référencé 31, qui reçoit par la même antenne 30, les signaux de durée Tn émis
par les émetteurs EM2 des diverses stations mobiles. Contrairement aux stations mobiles
qui travaillent toutes de façon indépendante dans leur zone propre, mais qui sont
toutes à l'écoute de la fréquence de synchronisation de période T, la station fixe
travaille dans toutes les zones des stations mobiles pour les comptabiliser toutes.
[0032] La station fixe comporte un compteur binaire 37 qui reçoit sur son entrée d'horloge
(CK) le signal à haute fréquence. Le signal de synchronisation T est envoyé à une
première entrée d'une porte NON-ET 38 qui reçoit sur sa seconde entrée le signal EOC
(end of count) présent en fin de chaîne du compteur binaire 37. La sortie de la porte
38 est connectée à l'entrée reset du compteur binaire. Comme on le voit sur le diagramme
de la figure 7, quand le signal de synchronisation T passe à zéro, la sortie de la
porte 38 passe à 1 ce qui a pour effet de mettre à zéro toutes les sorties Q0 à QA6
du compteur et à 1 la sortie EOC. Ainsi quand démarre la synchro T (passage de 1 à
0) on garantit que toutes les sorties Q0 à QA6 sont à zéro ce qui se produit à chaque
passage à zéro du signal de synchronisation.
[0033] Le récepteur 31 présente une sortie data où défilent les bits de durée Tb constituant
le signal de durée Tn en provenance d'une station mobile. Ces bits Tb sont stockés
par son entrée IN dans un régistre à décalage 32 qui présente, à la fin du décalage
et sur ses sorties start-bit à end-bit l'image d'une période Tn entière. On notera
que l'introduction du signal Tn dans le régistre à déclage 32 se fait au rythme d'une
fréquence Q2 commandant l'entrée d'horloge CK du régistre à décalage (voir figure
8). Les signaux présents aux sorties du régistre à décalage sont alors introduits
dans les premières entrées X0 à X9 d'un comparateur 33, les secondes entrées Y1 à
Y7 du même comparateur étant connectées aux sorties QA0 à QA6 du compteur binaire
37. On remarquera que l'entrée Y0 du comparateur 33 est connectée au plus de l'alimentation
Vcc ce qui correspond à la valeur logique 1 du start-bit (figure 4), et que l'entrée
Y9 du comparateur est connectée au moins de l'alimentation, ce qui correspond à la
valeur logique 0 du end-bit (figure 4). La parité reçue sur l'entrée X8 et issue de
la station mobile doit correspondre à la parité issue de la station fixe provenant
des données QA0 à QA6 commandant un générateur de parité 34 dont la sortie est connectée
à l'entrée Y8 du comparateur 33. Quand les entrées X0 à X9 sont égales respectivement
aux entrées Y0 à Y9, le comparateur émet un signal logiques Xi = Yi égal à 1 (voir
figure 8). Ce signal 1 est envoyé à l'entrée D d'un flip-flop 35 par l'intermédiaire
d'une porte OU 36. Ce flip-flop reçoit sur son entrée d'horloge CK un signal CMPCK
qui provient d'un opérateur 39. Le signal CMPCK est produit à partir des signaux Q0
à Q6 en provenanace du compteur 37 et selon l'équation logique apparaissant en première
ligne de l'opérateur 39. Par exemple la valeur 1 de CMPCK peut apparaître en combinant
EOC · Q5 · Q6 · Q1 (figure 8, flèche 60) ou en combinant EOC · Q4 · Q5 · Q6 · Q1 (figure
8, flèche 61). On remarque que le signal CMPCK est un signal de fréquence égale à
celle de la sortie Q2 et qu'il est présent dans une zone temporelle intentionnellement
large, car l'instant où tout le signal Tn (figure 8, ligne data) est obtenu n'est
pas très précis, ceci étant dû aux variations du signal de synchronisation. Si l'entrée
D, c'est-à-dire Xi = Yi, se trouve à 1 et qu'à un certain moment le signal CMPCK passe
de 0 à 1, alors la sortie Q du flip-flop 35 passe à 1 ce qui indique qu'un signal
de période Tn a bien été identifié (sur figure 8, signal IDOK = 1, flèche 62). Après
chaque acquisition d'un signal de durée Tn, le flip-flop 35 est remis à zéro et demeure
inactif tant que le signal CMPCK reste actif. Cette remise à zéro est nécessaire pour
que le flip-flop soit à nouveau prêt à recueillir un nouveau signal de durée Tn. Cette
remise à zéro est réalisée par le signal CMPCL de courte durée et agissant sur l'entrée
R du flip-flop. Le signal CMPCL est produit par l'opérateur 39 et selon l'équation
présentée en seconde ligne. En faisant Q0 · Q1 · Q2 · Q3 · Q4 · Q5 · Q6 (voir figure
8, flèche 63) on obtient le signal attendu. En d'autres termes, on remarque que si
dans l'espace de temps pendant lequel CMPCK est actif, la sortie du comparateur Xi
= Yi passe à 1, l'entrée D du flip-flop 35 passe également à 1 et la sortie Q passera
à 1 dès l'arrivée du signal CMPCL sur l'entrée R dudit flip-flop. Dès lors, cette
situation va demeurer stable puisque l'état 1 de la sortie Q forcera l'entrée D du
flip-flop à 1 via la porte OU 36 et cela quoique devienne la sortie du comparateur
pour le restant des signaux CMPCK à venir encore.
[0034] Pour résumer, le signal IDOK (sortie Q du flip-flop 35) signale de façon stable la
reconnaissance fugitive de l'arrivée d'un signal de durée Tn correct ou, si l'on veut,
les bonnes données dans le bon rang.
[0035] On a discuté la partie du diagramme de la figure 8 qui concerne le MIT numéro n (espace

). A droite du diagramme, on a présenté le MIT suivant portant le numéro n + 1. On
voit ici que le signal Xi = Yi = 1 n'a pas été reçu pendant qu'était présent le signal
CMPCK, d'où aucune délivrance de signal IDOK. On en conclut que le signal de durée
Tn du MIT n + 1 est incomplet ou incorrect pour une raison ou pour une autre.
[0036] La figure 6a montre encore que les signaux de durée Tn délivrés par le récepteur
31 en tant que données logiques (data) sont également délivrés par le même récepteur
en tant que signaux analogiques présentant des amplitudes différentes suivant leur
éloignement de l'antenne 30. On trouve donc à la sortie du récepteur 31 ces signaux
d'amplitudes variables (level). La sortie niveau est connectée à l'entrée d'un convertisseur
analogique-digital 44 qui présente à ses sorties DT0 à DT7 la valeur numérique du
niveau du signal de durée Tn. Le schéma montre que le convertisseur 44 comporte une
entrée "start convert" par lequel on peut commander l'instant de la conversion. Cette
conversion ne devra se faire qu'une fois obtenu un signal d'amplitude correcte, c'est-à-dire
vers la fin de la réception du signal Tn, mais suffisamment tôt cependant pour que
le calcul de la conversion soit terminé quand il s'agit de stocker le résultat. Un
bon compromis consiste à commander la conversion après que les 2/3 du message a été
reçu. L'entrée de commande de la conversion est commandée par un signal STRADC qui
provient de l'opérateur 39 selon une équation logique donnée en 3e ligne. On peut
voir sur le diagramme de la figure 8 ce signal STRADC résultant de la combinaison
des différentes sorties Q du compteur 37 arrangées selon l'équation précitée (flèche
64).
[0037] Suivant les explications qui ont été données, on dispose maintenant, dans la station
fixe des trois données qui sont : le temps absolu donné par les sorties T0 à T9 du
générateur 41, le numéro du MIT considéré donné par les sorties QA0 à QA6 du compteur
37 et présentes aux sorties AD0 à AD6 d'un buffer 40 et l'amplitude du signal de durée
Tn donnée par les sorties DT0 à DT7 données par le convertisseur 44. Ces données étant
fugitives, il s'agit de les mémoriser dans une mémoire 47 à laquelle parviennent toutes
les données DT0 à DT7 et AD0 à AD16 par l'intermédiaire de bus reliant le convertisseur
44, le buffer 40 et le générateur de temps 41 à la mémoire 47. L'écriture des données
dans la mémoire est réalisé par l'entrée WRM qui est commandée par une porte NON-ET
45. La première entrée de cette porte est reliée au signal IDOK et la seconde entrée
à une sortie (write) de l'opérateur 39. La sortie write résulte de la combinaison
Q4 · Q5 · Q6 qui apparaît au diagramme de la figure 8 (flèche 65). Si le signal IDOK
= 0 la porte 45 délivre un signal 1 et il n'y a pas d'écriture dans la mémoire, car
l'entreé WRM n'est active que si WRM = 0. Si IDOK = 1 (signal Tn bien reçu) et si
write = 1, WRM passe à zéro et toutes les données présentes aux entrées de la mémoire
47 sont écrites dans ladite mémoire (flèche 66 de la figure 8).
[0038] La mémoire 47 travaille de concert avec un microprocesseur CPU 48. Ce microprocesseur
reçoit à ses entrées les mêmes données DT0 à DT7 et AD0 à AD16 présentes à l'entrée
de la mémoire. Ici la mémoire utilisée est du type DMA, c'est-à-dire une mémoire à
accès direct. Le système est arrangé de telle façon que l'écriture dans la mémoire
a priorité sur le traitement du CPU. Le CPU a une entrée de maintien (hold) commandée
par une porte ET 46. On trouve sur la première entrée de cette porte le signal HLDR
en provenance de l'opérateur 39. Comme on le voit sur le diagramme de la figure 8,
ce signal HLDR apparaît à chaque signal de durée Tn, signal constitué par la combinaison
Q5 · Q6 (flèche 67 de la figure 8). Si HLDR =1 et si IDOK = 1 (flèche 68 de la figure
8), la porte 46 délivre un signal 1 à l'entrée hold du CPU. A cet instant, le CPU
constate une demande de mise à zéro de l'état de repos et en donne quittance en libérant
(mise à haute impédance) toutes les sorties DTi et ADi en disposant la sortie HLDA
à 1 (voir figure 8). Ceci a pour conséquence de brancher sur les entrées de la mémoire
47 les données QA0 à QA6 du compteur 37 ainsi que les données T0 à T9 du générateur
de temps 41. Suit ensuite l'écriture proprement dite qui, par le signal write = 1
et le signal IDOK = 1, sera appliqué sur l'entreé WRM de la mémoire 47.
[0039] La partie gauche de la figure 9 montre comment est organisée la mémoire 47. Elle
comporte un réseau de lignes 69 et de colonnes 70 qui se croisent. Une ligne est représentative
du temps absolu t et une colonne est représentative de tous les signaux de durée Tn
émis par un même MIT. La donnée relative à l'amplitude d'un signal de durée Tn particulier
est située à l'intersection Z d'une ligne et d'une colonne. On notera que c'est pendant
l'écriture en mémoire que le résultat présent à la sortie du convertisseur 44 apparaît
sur les entrées de la mémoire 47 et sera donc stocké à la ligne et à la colonne choisies
par les adresses AD0 à AD16. Quand cette opération est terminée, le signal hold est
coupé, ce qui libère le microprocesseur CPU 48.
[0040] Pour être complet, on mentionnera que le CPU comporte encore deux entrées INT1 et
INT2 qui sont des signaux dits d'interruption (interrupt). Le signal INT1 (OVT) en
provenance du générateur de temps 41 (voir aussi figure 7) est un signal indiquant
un dépassement de temps. En effet, la capacité en temps du générateur 41 est limitée
à, disons, environ deux minutes. Ainsi la comptabilité supérieure à ces deux minutes
est assurée par le CPU. Ce dernier est donc averti de chaque dépassement de la capacité
maximum du générateur de temps 41 par la ligne OVT agissant sur INT1. Comme le montre
le schéma des figures 6a et 6b, le signal INT2 apparaît à chaque retour du signal
de synchronisation. Ceci présente une utilité certaine, car c'est à ce moment que
le CPU engagera une lecture complète de la ligne temps de la mémoire en extrayant
les cases occupées par les données (après quoi il remet ces cases à zéro). On connaît
ainsi quelle station mobile a été reçue, à quel moment et avec quelle amplitude. Ceci
apparaît clairement dans les deux graphiques de droite de la figure 9 qui donne pour
les MIT 5 et 9 (exemple) un arrangement des différents signaux de durée Tn en fonction
de leur amplitude. Le temps absolu est donné en abscisse (t) et l'amplitude en ordonnée
(ampl.). On comprendra qu'à partir de ces données finales on peut lire les renseignements
demandés, à savoir à quel moment le véhicule n a passée la ligne de référence. On
a déjà mentionné plus haut que le temps de passage peut être jugé sur le signal de
durée Tn qui présente un maximum d'amplitude ou sur une enveloppe embrassant tous
les signaux et dont on retient le moment où elle passe par un maximum.
[0041] Comme on l'a déjà dit, l'émetteur 49 diffuse le signal de synchronisation en modulation
de fréquence. Le récepteur est accordé sur une fréquence de l'ordre de 420 MHz (voir
plus haut). Une telle fréquence est difficilement véhiculable par câble jusqu'à un
poste de contrôle et de traitement éloigné de la piste de course. On préférera donc
disposer une première station mobile à proximité de la piste laquelle est capable
d'opérer un changement de fréquence (par exemple à 34,5 MHz pour l'état zéro du signal
et à 39 MHz pour l'état 1 du signal). De telles fréquences s'accommodent d'un support
câblé pour être véhiculées dans une cabine de contrôle située loin de la piste.
[0042] Les éléments utilisés pour réaliser la station fixe ne présentent en principe pas
de difficulté majeure. C'est ainsi que le CPU 48 pourrait être du type 80286 Intel,
la mémoire 47 du type HM 64256 Hitachi et le convertisseur du type LCT 1099. La base
de temps 42 est de préférence du type à quartz de fréquence égale à 9 MHz. Les autres
éléments montrés en figures 6a et 6b peuvent être du type conventionnel. On préférera
cependant utiliser, comme pour la station mobile, un circuit logique programmable,
par exemple du type Altera EP 900.
1. Dispositif pour l'identification et la détermination de l'instant de passage d'une
pluralité de mobiles (4) sur une ligne de référence, dispositif comprenant une station
fixe (2) comportant un émetteur-récepteur équipé d'une antenne (30) située au voisinage
de la ligne de référence et une pluralité de stations mobiles (1) comportant un émetteur-récepteur
embarqué dans chacun des mobiles, la station fixe étant arrangée pour émettre un signal
radioélectrique et pour recevoir des signaux radioélectriques en provenance des différentes
stations mobiles, les stations mobiles étant arrangées pour recevoir le signal radioélectrique
émis par la station fixe et pour élaborer en réponse audit signal, un signal d'émission
capté par la station fixe et permettant la détermination du temps de passage et de
l'identité de chaque mobile, caractérisé par le fait que le signal radioélectrique
émis par la station fixe est modulé par un signal de synchronisation à basse fréquence
de période T qui est reçu par la station mobile, cette dernière étant pourvue de moyens
(16, 22, 27) disposant chaque station mobile à émettre, durant chaque période T, un
signal de durée Tn << T occupant, à l'intérieur de la période T, un rang qui lui est
propre par rapport à un temps to marquant le début de chaque période T, ce rang restant
le même pour toutes les périodes T successives, la station mobile comprenant en outre
des moyens (24) pour attribuer à chaque signal de durée Tn un code d'identification
propre à chaque mobile, le signal de durée Tn ainsi obtenu modulant le signal radioélectrique
émis par la station mobile, que les signaux radioélectriques émis par les stations
mobiles sont reçus par la station fixe qui comporte des premiers moyens (32, 33, 37)
pour reconnaître les signaux de durée Tn appartenant au même mobile, des seconds moyens
(44) pour prendre en compte l'amplitude respective de ces signaux, des troisièmes
moyens (41) pour situer lesdits signaux par rapport à un temps absolu et une mémoire
pour stocker, à l'intérieur d'une zone déterminée attribuée à chaque mobile, les signaux
ainsi obtenus, et que les signaux stockés dans la mémoire sont traités par un microprocesseur
pour les rendre exploitables sur un système d'affichage, lesdits signaux permettant
de déterminer le temps de passage de chacun des mobiles sur la ligne de référence.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque station mobile
comporte un récepteur (11) pour recevoir le signal de synchronisation de période T,
un compteur binaire (13) commandé par ledit signal lequel autorise ledit compteur
à compter des implusions délivrées par une base temps (16) à haute fréquence, un générateur
de code (24) dont les sorties se trouvent en permanence dans des états logiques prédéterminés
correspondant au rang du signal de durée Tn et au code qui affecte ledit signal, ces
états étant différents pour chacune des stations mobiles considérées, un comparateur
(25) pour comparer les sorties du générateur de code aux sorties du compteur binaire
et pour délivrer un signal logique quand ces sorties sont égales, un opérateur (26)
obéissant à une équation logique déterminée, les entrées dudit opérateur étant connectées
aux sorties du compteur binaire, une première sortie (80) de l'opérateur disposant
un émetteur à émettre durant l'intervalle de temps pendant lequel la sortie du comparateur
délivre ledit signal logique et une seconde sortie (81) dudit opérateur délivrant,
au moins durant ledit intervalle, des états logiques correspondant au code d'identification
de la station mobile considérée, ces états logiques modulant le signal radioélectrique
émis par ledit émetteur.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les états logiques
modulant le signal radioélectrique sont définis par un signal de fréquence f1 pour
l'état logique 1 et par un signal de fréquence f2 pour l'état logique 0.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que f2 = f1/2.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que f1 = 9 MHz.
6. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la base de temps
(16) délivre une fréquence de 9 MHz.
7. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le signal de durée
Tn comporte la juxtaposition de douze bits Tb dont les durées sont égales, soit dans
l'ordre des temps croissants, deux bits d'état 0 (B) pendant lesquels l'émetteur se
met en marche, un bit d'état 1 (C) précédant les bits définissant le code de la station
mobile, sept bits de codification (D) dont les états diffèrent suivant la station
mobile considérée, un bit de parité (E) servant de contrôle et un bit d'état 0 (F)
après quoi l'émetteur est stoppé.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la durée de chacun
des douze bits Tb est égale à la période délivrée par la base de temps (16) à haute
fréquence, période multipliée par 2³.
9. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que si la fréquence de
la base de temps est égale à 9 MHz la durée de chacun des douze bits Tb est égale
à 888 ns et la durée du signal Tn est égale à 10,66 µs.
10. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le signal de durée
Tn émis par une station mobile déterminée est séparé du signal de durée Tn émis par
la station précédant ou suivant immédiatement ladite station déterminée par une période
de sécurité Ts (G) sans émission.
11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la station fixe comporte
une base de temps (42) produisant un signal à haute fréquence, un diviseur de fréquence
(42) commandé par ledit signal à haute fréquence pour produire le signal de synchronisation
à basse fréquence de période T qui module à son tour l'émetteur (49) de la station
fixe, un générateur de temps absolu (41) incrémenté par ledit signal de période T,
un récepteur (31) pour recevoir les signaux de durée Tn émis par les émetteurs des
stations mobiles, un convertisseur A/D (44) dont l'entrée analogique prend en compte
l'amplitude des signaux de durée Tn en provenance du récepteur, un compteur binaire
(37) commandé par ledit signal de synchronisation de période T lequel autorise ledit
compteur à compter des impulsions délivrées par ledit signal à haute fréquence, une
mémoire (47) dont les entrées sont connectées aux sorties respectives du convertisseur
A/D, du générateur de temps absolu et du compteur binaire, un régistre à décalage
(32) pour emmagasiner séquentiellement les signaux de durée Tn en provenance du récepteur,
un comparateur (33) pour comparer les sorties du régistre à décalage aux sorties du
compteur binaire et pour délivrer un signal logique quand ces sorties sont égales,
un opérateur (39) obéissant à une pluralité d'équations logiques déterminées, les
entrées dudit opérateur étant connectées aux sorties du compteur binaire, une bascule
(35) combinant ledit signal logique à des sorties de l'opérateur pour produire un
signal (IDOK) indiquant l'acquisition correcte d'un signal de durée Tn et permettant
son inscription dans la mémoire selon un arrangement prédéterminé et un microprocesseur
(48) pour traiter les signaux de durée Tn emmagasinés dans la mémoire et les rendre
accessibles à un utilisateur.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que la base de temps
délivre une fréquence de 9 MHz.
13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que la mémoire comporte
un réseau de lignes et de colonnes qui se croisent, qu'une ligne est représentative
du temps absolu, qu'une colonne est représentative de tous les signaux de durée Tn
émis par une même station mobile et qu'une donnée relative à l'amplitude d'un signal
de durée Tn particulier est située à l'intersection d'une ligne et d'une colonne.