[0001] La présente invention se réfère à un procédé pour la fabrication de douilles de cartouches
pour armes à feu du type à trois éléments, et à la douille ainsi obtenue.
[0002] Actuellement les douilles pour armes à feu et notamment les douilles de cartouches
de chasse et de tir, pour des raisons économiques concernant tant la production que
l'utilisation du fait qu'une fois utilisées elles sont jetées dans la plupart des
cas, sont fabriquées en plusieurs parties solidarisées entre elles et formées seulement
en moindre partie de matière de valeur et coûteuse comme par exemple un métal.
[0003] Le procédé de fabrication le plus suivi pour la fabrication de douilles du type "à
trois éléments" prévoit l'utilisation d'un tube de matière plastique ou de papier,
d'une pièce de renforcement cylindrique également de matière plastique ou de papier
et d'un culot de métal.
[0004] Le culot a une forme cylindrique, est essentiellement fermé à l'une de ses extrémités
et présente, le long du bord périmétral de cette extrémité, un renflement ou collier
définissant à l'intérieur du culot une encoche faisant fonction de logement. Le culot
prévoit également un trou central dans lequel est introduite une capsule pour l'allumage
de la poudre. Le tube est cylindrique et destiné à être introduit dans le culot du
moins jusqu'au contact de l'extrémité fermée de ce dernier. le tube pourrait en effet
avoir son bord périphérique d'extrémité replié vers l'axe du tube lui-même pour une
raison qui sera éclaircie par la suite. La pièce de renforcement est également cylindrique
à son extérieur et est pourvue d'un trou central qui doit être coaxial avec le trou
du culot pour y loger la capsule. La pièce de renforcement est de même formée de matière
déformable, pour une raison qui apparaîtra évidente de la description du procédé ici
réalisé.
[0005] On introduit, par exemple, la pièce de renforcement dans une extrémité du tube et
on introduit cette extrémité dans le culot du moins jusqu'à quand elle est en contact
avec la base fermée dudit culot. Si le tube a un bord replié comme dit plus haut,
la pièce de renforcement est insérée dans le tube et amenée au contact de ce bord
replié. Ensuite, après avoir correctement mis en place les trois éléments et les avoir
convenablement retenus, on exerce une action de compression sur la pièce de renforcement
qui à travers cette opération de forcement doit accomplir deux fonctions fondamentales.
La première est celle de serrer le tube contre la surface intérieure du culot et la
deuxième est celle de déformer radialement l'extrémité du tube de manière à le forcer
dans le logement défini par le collier du culot. Il est évident que pendant cette
opération les matériaux du tube et surtout de la pièce de renforcement sont soumis
à des contraintes mécaniques non négligeables qui peuvent endommager irréparablement
cette pièce, si elles ne sont pas contrôlées de manière correcte. Par exemple, en
prenant en considération la zone du tube concernée par la pièce de renforcement et
par le culot, si l'on exerce sur la pièce de renforcement une force ayant une intensité
supérieure à celle prévue, on pourrait obtenir comme résultat un écrasement trop fort
du tube et par conséquent aussi un affaiblissement à la traction, ce qui compromettrait
la résistance lors de la décharge.
[0006] Cette étape de travail compliquée et délicate est en tout cas indispensable pour
éviter le risque que le tube, lors du coup de feu, se sépare du culot et entre dans
le canon du fusil, ce qui entraînerait des conséquences dangereuses.
[0007] La même étape de travail a également pour but de faire que la base de la douille,
où se trouve la capsule et qui se compose de la pièce de renforcement et du culot,
oppose une résistance rigide au percuteur au moment où ce dernier frappe l'amorce
ou capsule. Les caractéristiques de rigidité et de résistance peuvent être assurées
seulement par l'impossibilité de glissements relatifs entre les éléments et doivent
être calculées de manière très précise en vue d'éviter des allumages anomales ou le
non allumage de l'amorce et donc de la poudre.
[0008] Un autre but de l'invention qui doit être atteint par la même étape de travail est
celui d'éliminer ou réduire au minimum les pertes des gaz de combustion qui ont tendance
à se produire entre le tube et la pièce de renforcement et qui, par la déformation
du culot, modifient la structure dimensionnelle de la douille.
[0009] Les problèmes intrinsèques sont nombreux; il faut d'abord prendre en considération
la nécessité de machines très compliquées du point de vue technique et de puissance
élevée. En effet, pour l'exécution de cette étape il faut exercer une force considérable
dans un espace limité tel que la zone vide définie par la douille. En outre, l'élément
qui vient contacter la pièce de renforcement et qui exerce sur celle-ci ladite force
de compression doit avoir une conformation bien déterminée pour qu'elle puisse exercer
cette force de manière correcte en vue d'assurer l'union intime des trois pièces et
la nécessaire rigidité de la base de la douille.
[0010] En outre, il faut également tenir compte de nombreux facteurs extérieurs négatifs
qui peuvent nuire à l'opération et qui empêchent que les trois pièces se maintiennent
solidaires entre elles. Parmi ces facteurs de préjudice il faut comprendre les dimensions
réduites du logement défini par le collier, la difficulté de pénétration de manière
uniforme et constante de la matière formant la pièce de renforcement et le tube dans
le logement du collier en vue de former la conformation couramment dénommée "dent
d'ancrage" et le retour élastique éventuel de la matière formant la pièce de renforcement.
[0011] Tout ce qui précède est rendu encore plus difficile à cause des problèmes qui se
posent de contrôler de manière non destructive, en utilisant des moyens techniques
ou visuels, la formation parfaite de la dent périmétrale d'ancrage de la pièce de
renforcement, qui est pratiquement le seul élément capable d'assurer la liaison entre
les trois éléments.
[0012] La présente invention a donc pour but de permettre la fabrication de douilles de
cartouches, du type "à trois éléments", pour armes à feu, pour lesquelles on puisse
assurer, pendant n'importe quelle étape de décharqe, le maintien de la jonction entre
lesdits trois éléments sans demander l'intervention de forces considérables de compression
qui pendant l'étape d'assemblage de la douille pourraient déformer un ou plusieurs
éléments formant la douille et en modifier la géométrie.
[0013] Un autre but de l'invention est celui de permettre la fabrication des douilles de
manière simple, rationnelle et économique, en éliminant les inconvénients cités ci-dessus.
[0014] L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème
abordé par un procédé pour la fabrication de douilles de cartouches pour armes à feu
et par une douille obtenue suivant ce procédé, dont les caractéristiques et les avantages
ressortiront plus clairement de la description détaillée qui suit d'une forme d'exécution
préférée donnée à simple titre d'exemple non limitatif à l'aide des dessins annexés,
sur lesquels:
- la figure 1 montre, en coupe axiale, les trois éléments formant la douille de cartouche
pour armes à feu suivant la présente invention, ces éléments étant prêts pour la mise
en oeuvre du procédé de l'invention;
- les figures 2 à 4 montrent, en coupe axiale, les trois éléments représentés sur la
figure 1 pendant les étapes faisant partie du procédé suivant l'invention;
- la figure 5 montre, en coupe axiale, une forme d' exécution différente de la douille
représentée sur la figure 4; et
- les figures 6 à 8 illustrent trois formes différentes d'exécution de la pièce de renforcement
représentée sur la figure 1.
[0015] En se référant aux figures annexées, le procédé selon l'invention permet de fabriquer
des douilles, indiquées généralement en 1, composées de trois éléments, c'est-à-dire
un tube cylindrique 2, une pièce de renforcement 3 à insérer dans le tube 2 et un
culot 4.
[0016] Le procédé en question prévoit avant tout que la pièce de renforcement 3 soit fabriquée
d'une matière sensiblement indéformable et qu'elle soit déjà façonnée de manière à
présenter du moins une dent périmétrale d'extrémité 31 faisant saillie de la pièce
de renforcement. La dent périmétrale 31 a un diamètre extérieur d'encombrement maximum
3d plus large que le diamètre extérieur 2d du tube 2 et elle est effilée vers la surface
périmétrale cylindrique de la pièce de renforcement 3. Evidemment le terme "indéformable"
ne doit pas être pris en sens absolu, mais il signifie seulement que la pièce de renforcement
3 ne subit pas de déformations importantes pendant toutes les étapes du procédé suivant
l'invention. En outre, par le terme "indéformable" on désire différencier de manière
bien précise la pièce de renforcement 3 caractérisant le procédé suivant l'invention
des pièce de renforcement de type traditionnel lesquelles étaient drastiquement déformées
avec modification de leurs formes géométriques et de leurs caractéristiques mécaniques:
en effet, la forte compression avait également pour but d'augmenter la rigidité de
la base du culot, mais pour obtenir ce résultat on devait réduire drastiquement les
possibilités de choix des profils de la partie de la pièce de renforcement qui, quand
la cartouche est terminée, se trouve au contact de la poudre.
[0017] En outre, le procédé selon l'invention prévoit que le culot 4 soit lui aussi convenablement
façonné et qu'il soit formé de deux portions 41 et 42 coaxiales et de diamètres intérieurs
différents, respectivement 41d et 42d. Le diamètre 41d, plus petit, est essentiellement
égal au diamètre extérieur 2d du tube 2 tandis que le diamètre 42d, plus large, est
essentiellement égal au diamètre maximum 3d de la dent périmétrale 31 de la pièce
de renforcement 3. La portion 43 de raccordement des portions 41 et 42 constitue pour
le culot 4 un collier effilé de nanière correspondante à la dent périmétrale 31 et
définissant, à l'intérieur du collier 43, un logement indiqué en 45 de dimensions
suffisantes à recevoir tant la dent périmétrale 31 que l'une des extrémités du tube
2.
[0018] Prenant en considérantion une pièce de renforcement 3 et un culot 4 structurés le
la manière décrite ci-dessus, le procédé suivant l'invention prévoit les étapes suivantes:
- introduction du tube 2 dans le culot 4 de manière que l'une des extrémités 21 du tube
2 dépasse la ligne, indiquée en 44, séparant du collier 43 la portion 41 sur une longueur
1 non inférieure à l'extension axiale de la dent périmétrale 31 (voir la figure 2);
- introduction de la pièce de renforcement 3 dans le culot 4 et dans l'extrémité 21
du tube 2 jusqu'a forcer la dent périmétrale 31 dans l'extrémité correspondante 21
du tube 2 et de sorte que cette extrémité 21 soit déformée et amenée en contact avec
la paroi du logement 45 (voir la figure 3); et
- repliement de la portion 42 du culot 4 vers l'axe de ce dernier et jusqu'a l'amener
au contact de la pièce de renforcement 3 (voir la figure 4).
[0019] La longueur 1 de l'extrémité 21 du tube 2 peut varier depuis la valeur minimum décrite,
qui permet d'utiliser une pièce de renforcement 3 dont la dent périmétrale 31 est
insérée directement au contact de la paroi intérieure de la portion 42 du culot 4
(voir la figure 4), jusqu'à une valeur plus grande que la dimension axiale de la dent
31 mesurée parallèlement à sa génératrice, de manière que l'extrémité 21 du tube 2
s'étend vers la portion 42 du culot 4 au-delà de la dent périmétrale 31 (voir la figure
5). Dans ce dernier cas le diamètre 3d de la dent périmétrale 31 devra être sensiblement
égal au diamètre 42d de la portion 42 du culot 4 moins deux fois l'épaisseur s du
tube 2.
[0020] Il est évident que le procédé suivant la présente invention prévoit d'utiliser des
éléments déjà façonnés et de les assembler en les solidarisant entre eux, moyennant
l'exploitation de leur conformation qui reste inchangée pendant toutes les étapes
de l'assemblage.
[0021] En d'autres mots, le maintien de la liaison entre le tube 2, la pièce de renforcement
3 et le culot 4 est assuré par des formes géométriques qui sont parfaitement visibles
et qui peuvent être contrôlées avant l'étape d'assemblage et qui restent inchangées
pendant la même étape.
[0022] Ceci signifie que la machine nécessaire pour bloquer réciproquement les trois éléments,
à savoir pièce de renforcement 3, tube 2 et culot 4, est relativement simple et peu
coûteuse, surtout si on la compare à celles couramment utilisées. Il en résulte une
réduction drastique des frais généraux pour la production des douilles de manière
à atteindre des importants avantages en termes d'économie de main d'oeuvre, de matières
premières et d'entretien des installations. Dans les installations actuelles en effet,
à cause des importantes forces en jeu qui agissent dans des espaces très réduits comme
par exemple l'intérieur du tube, il faut effectuer un entretien continu des machines
de plus grande précision et notamnent de la machine chargée de la compression. Du
point de vue des matières premières, leur consommation est sans doute inférieure étant
donné que le culot est ouvert au lieu d'être fermé comme dans l'art connu. En outre,
grâce au procédé de l'invention on peut éliminer l'opération de repliement d'un bord
du tube 2 dans le but d'améliorer la liaison entre les trois éléments.
[0023] Si l'on regarde maintenant une douille 1 obtenue en mettant en oeuvre le procédé
de l'invention et illustrée à la figure 4, on peut déjà remarquer qu'elle se compose
d'un tube 2 entouré par un culot 4 à bases ouvertes et par une pièce de renforcement
3 introduite à l'intérieur du tube 2 et conformée de manière à avoir, à l'une de ses
extrémités, une dent périmétrale 31 faisant saillie de la pièce 3 elle-même.
[0024] Du fait que la pièce de renforcement 3 ne subit pas une importante déformation pendant
l'étape d'assemblage, on peut Iui donner la conformation géométrique qui permet à
la douille 1 le meilleur fonctionnement et le meilleur rendement balistique.
[0025] Par exemple, la partie 38 de la pièce de renforcement 3 destinée à venir en contact
avec la poudre, laquelle peut être par exemple en forme de creux tel que représenté
sur les figures annexées, peut être également pourvue de reliefs 33 disposés le long
du pourtour d'un trou axial 32 ménagé dans la pièce de renforcement 3 pour loger une
capsule 5 d'allumage de la poudre. Les reliefs 33 ont pour tâche d'empêcher que la
poudre 6 qui sera introduite et comprimée dans le creux 38, puisse étouffer la flamme
de la capsule 5 logée dans le respectif trou 32. En d'autres mots, les reliefs 33,
par exemple en forme de lamelles s'étendant le long de directions radiales du trou
32, servent à augmenter le front de flamme pour la capsule 5.
[0026] Le trou axial 32 de la pièce de renforcement 3 peut être réalisé de différentes façons
dans le but de permettre le logement à son intérieur de différents types de capsules
5: par exemple, on peut prévoir à l'intérieur du trou 32 un élément rigide 34 formant
une enclume pour une capsule de type connu dénommée "Berdan" (voir la figure 7).
[0027] Encore (voir la figure 6), la pièce de renforcement 3 peut avoir à son extérieur
un sillon périmétral 35. Entre le sillon 35 et le creux 38 il y a l'interposition
dune cloison 37 qui peut fléchir sous la poussée de la poudre lors du coup de feu.
Dans cette forme d'exécution, par exemple, on prévoit la création d'une paroi 37 capable
de fléchir et ceci en harmonie avec le concept décrit précédemment de sensible indéformabilité
de la pièce de renforcement 3. En effet la paroi 37 ne subit aucune déformation pendant
les étapes d'assemblage des trois éléments formant la douille 1 et sous l'action des
forces en jeu pendant ces étapes, mais elle subit une déformation, qui d'autre part
est prévue, après ces étapes et quand elle est soumise à des forces bien plus élevées
en valeur absolue que celles exercées pendant les étapes du procédé suivant l'invention.
[0028] Sur la figure 8 on a représenté une forme d'exécution particulièrement intéressante
en ce qui concerne l'économie de matières premières: la pièce de renforcement 3 est
en effet pourvue, du côté sur lequel on prévoit le repliement du bord de la portion
42 faisant partie du culot 4, de moyens de soulagement 36 obtenus de différentes façons,
par exemple moyennant des trous borgnes. Ceci est rendu possible du fait que la pièce
de renforcement ne subit aucune déformation considérable pendant les étapes d'assemblage
de la douille 1 et par conséquent, étant donné que sa conformation ne subit aucun
changement, elle peut être prévue de n'importe quelle forme à la condition qu'elle
ait la dent périmétrale 31.
[0029] Il est évident que, pouvant varier presque à volonté la forme géométrique de la pièce
de renforcement 3 en fonction des caractéristiques que l'on désire donner à la douille,
ce qui ne se produit pas pour les pièces de renforcement de l'art connu, cette pièce
3 devient "active", étant donné qu'une variation de sa forme porte a un comportement
différent de la cartouche.
[0030] L'invention ainsi concue est susceptible de nombreuses modifications et variantes
qui rentrent toutes dans le cadre de protection de l'invention. En outre, tous les
détails peuvent être remplacés par des éléments techniquement équivalents.
1. Procédé pour la fabrication de douilles de cartouches pour armes à feu du type à trois
éléments représentés par un tube (2) cylindrique, une pièce de renforcement (3) à
insérer à l'intérieur de l'une des extrémités du tube (2) et un culot (4) susceptible
d'entourer du moins l'extrémité du tube (2) concernée par la pièce de renforcement
(3), caractérisé en ce qu'il prévoit que:
- la pièce de renforcement (3) soit produite en matière sensiblement indéformable
et façonnée de manière à présenter, à l'une de ses extrémités, un rebord ou une dent
périmétrale d'ancrage (31) dépassant latéralement la même pièce de renforcement (3);
ladite dent périmétraie (31) ayant un diamètre extérieur d'encombrement maximum non
inférieur à celui extérieur du tube (2) et s'effilant vers la surface périmétrale
cylindrique de la pièce de renforcement (3);
- le culot (4) soit réalisé à bases ouvertes et en deux portions (41, 42) consécutives
coaxiales ayant des diamètres intérieurs différents (41d, 42d); le plus petit (41d)
des deux diamètres intérieurs étant sensiblement égal à celui extérieur du tube (2)
et le plus grand (42d) étant sensiblement égal au diamètre extérieur de la dent périmétrale
(31) de la pièce de renforcement (3); la zone de raccordement (43) entre les deux
portions (41, 42) de diamètre intérieur différent du culot (4) étant effilée selon
une forme correspondant avec celle de la dent périmétrale (31) de ladite pièce de
renforcement (3) et formant un collier (43) concrétisant un logement à l'intérieur
du culot (4) destiné a recevoir ladite dent périmétrale (31) de la pièce de renforcement
et l'extrémite (21) du tube (2);
et en ce qu'il prévoit les étapes suivantes:
- introduction du tube (2) dans le culot (4) de manière que l'une des extrémités (21)
du tube (2) dépasse la ligne (44) de jonction entre la portion de diamètre plus petit
(41) et le collier (43) du culot (4), sur une portion (21) de longueur (1) non inférieure
à l'extension axiale dudit collier (43);
- introduction de la pièce de renforcement (3) dans la portion de diamètre plus grand
(42) du culot 4 et dans le tube (2) jusqu'a forcer la dent d'ancrage (31) de la pièce
de renforcement (3) contre l'extrémité libre correspondante (21) du tube (2) et jusqu'à
forcer cette dernière, à l'aide de ladite dent d'ancrage (31) restée indéformée, contre
le collier (43) du culot (4) de sorte que cette extrémite (21) du tube (2) adhère
parfaitement à la surface du logement défini par ledit collier (43);
- repliement, par sertissage, laminage ou autres, de la portion de plus grand diamètre
du culot (4) jusqu'a l'amener au contact de la pièce de renforcement (3) contenue
à son intérieur.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre extérieur (3d)
de la dent périmétrale (31) de la pièce de renforcement (3) est sensiblement égal
au plus grand diamètre intérieur (42d) dudit culot (4) moins deux fois l'épaisseur
dudit tube (2).
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit tube (2) déborde au-delà
de la ligne (44) de jonction entre la portion de diamètre plus petit (41) et le collier
(43) du culot (4) sur une portion (21) de longueur (1) non inférieure à l'extension
axiale dudit collier (43) mesurée parallèlement à l'une de ses génératrices.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit tube (2) déborde au-delà
de la ligne (44) de jonction entre la portion de diamètre plus petit (41) et le collier
(43) du culot (4) sur une portion (21) de longueur (1) non inférieure à l'extension
axiale dudit collier (43) mesurée parallèlement à l'une de ses génératrices et telle
que, quand la pièce de renforcement (3) est complètement introduite dans le culot
(4) et le tube (2), ce dernier ne fait pas saillie de ladite pièce de renforcement
(3).
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit tube (2) déborde au-delà
de la ligne (44) de jonction entre la portion de diamètre plus petit (41) et le collier
(43) du culot (4) sur une portion (21) de longueur (1) non inférieure à l'extension
axiale dudit collier (43) mesurée parallèlement à l'une de ses génératrices et telle
que, quand la pièce de renforcement (3) est complètement introduite dans le culot
(4) et le tube (2), ce dernier fait saillie au-delà de ladite pièce de renforcement
(3) et est comprimé entre la surface de la base correspondante du culot (4) et le
bord du culot (4) replié sur ce dernier.
6. Douille du type composé de trois éléments représentés par un tube (2), une pièce de
renforcement (3) insérée dans le tube (2) et un culot (4) entourant l'extrémité du
tube (2) concernée par la pièce de renforcement (3), et obtenue en mettant en oeuvre
le procédé selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que le culot (4)
est de forme tubulaire cylindrique et a les deux bases ouvertes et de diamètres différents
de manière à concrétiser un collier (43) définissant à l'intérieur du culot (4) un
logement (45), et ladite pièce de renforcement (3) est produite en matière sensiblement
indéformable et est façonnée de manière à avoir à l'une de ses extrémités, indépendamment
de l'étape d'assemblage de la douille, une dent périmétrale (31) continue d'ancrage
destinée à être logée, ensemble avec l'une des extrémités (21) du tube (2), dans le
logement (45) défini par le collier (43) du culot (4); le bord d'extrémité de la portion
(42) de plus grand diamètre du culot (4) étant replié vers l'axe de ce dernier de
manière à boucher ledit logement (45) défini par le collier (43) et serrer ainsi la
dent périmétrale (31) de la pièce de renforcement (3) et l'extrémité correspondante
(21) du tube (2) contre la paroi intérieure dudit collier (43) définissant ledit logement
(45).
7. Douille selon la revendication 6, dans laquelle la pièce de renforcement (3) est pourvue
d'un trou axial (32), caractérisée en ce qu'elle présente, à l'extrémité dudit trou
axial (32) de la pièce de renforcement (3) et du côté de ce dernier destiné à venir
en contact avec la poudre (6), une pluralité de reliefs (33) susceptibles d'empêcher
que la poudre contenue dans le tube (2) puisse étouffer la flamme de la capsule (5).
8. Douille selon la revendication 7, caractérisée en ce que les reliefs (33) offerts
par ladite pièce de renforcement (3) dans la zone du trou axial (32) respectif et
du côté destiné à venir en contact avec la poudre se composent d'un égal nombre de
lamelles disposées le long de directions radiales de la pièce de renforcement (3).
9. Douille selon la revendication 1, caractérisée en ce que le trou axial (32) de ladite
pièce de renforcement (3) est de forme conjuguée avec celle de la capsule (5) qui
est logée à son intérieur.
10. Douille selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite pièce de renforcement
(3) est pourvue à l'intérieur de son trou axial (32) d'un élément (34) qui est coaxial
avec le trou et qui forme une enclume pour la capsule (5) qui doit être logée à l'intérieur
du même trou axial (32) lequel n'est pas complètement occupé par ledit élément en
forme d'enclume.
11. Douille selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite pièce de renforcement
(3) est façonnée de manière à avoir, indépendamment de l'étape d'assemblage de la
douille, une conformation qui est fonction d'un meilleur rendement balistique de sa
part et d'une sécurité intrinsèque plus élevée.
12. Douille selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite pièce de renforcement
(3) est façonnée de manière à avoir, indépendamment de l'étape d'assemblage de la
douille, une conformation qui la rend susceptible de céder axialement, du moins sur
sa portion la plus intérieure dans ledit tube (2), sous la poussée exercée par la
poudre (6) en cours de combustion.
13. Douille selon la revendication 12, caractérisée en ce que ladite pièce de renforcement
(3) est pourvue d'un sillon (35) périmétral séparé de la poudre au moyen d'une cloison
(37) d'épaisseur suffisamment mince pour qu'elle puisse fléchir sous la poussée exercée
par la poudre (6) en cours de combustion.
14. Douille selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite pièce de renforcement
(3), sur son côté qui n'est pas destiné à venir en contact avec la poudre, est pourvue
d'au moins une encoche ou trou de soulagement (36).