Résumé
[0001] Perfectionnements des boutons autoajustables formés par deux pièces, une desquelles
reste fixe sur le vêtement et l'autre peut être substituée, elle forme le bouton pro
premenr dit, la pièce de base présentant une tige per pen diculaire à son plan avec
une pointe aiguisée et un grossi sement de sa superficie latérale, filetée, moletée
ou lisse et elle compte avec la possibilité d'incorporer un supplé ment avec un trou
central ayant les mêmes caractéristiques pour insérer la zone centrale de la tige,
celle-ci restant inclue dans une chambre de dimensions plus grandes, ce qui permet
le mouvement indépendant du bouton en rapport à sa fixation, sans possibilité de dégagement
involontaire de celui-ci.
CHAMP D'APPLICATION DE L'INVENTION
[0002] Les perfectionnements des boutons autoajustables aux quels a trait cette invention
pourront s'appliquer dans l'industrie de fabrication de boutons, et par con séquent
dans l'industrie de la confection, quant à leur utilisation.
ETAT ACTUEL DE LA TECHNIQUE
[0003] L'emploi de boutons à ajustage automatique moyennant l'insertion de tiges filetées
ou similaires, est déjà connu étant donné que le brevet francais nº410.719, le brevet
francais nº 496.I83 existent, et les brevets éga lement francais nº 1.330.196 et 1.214.921
dans lesquels sont enregistrés des boutons dont la fixation est obte nue au moyen
de tiges filetées, et des boutons pourvus de logement por l'introduction des tiges
filetées.
[0004] Cependant, ces brevets pêchent tous du même inconvénient la fixation de la tige se
réalisant d'une forme tout à fait rigide à cause de l'insertion d'un filetage emboîté
dans le logement interne du bouton, ce qui fait que celui-ci reste immobilisé dans
possibilité de tourner librement, et les tours qui s'y produisent par l'usage donnent
au bouton la possibilité de séparation des deux pièces, inu tilisant ainsi l'avantage
de la fixation filetée. D'autres brevets, comme le nº 1.951.936 de la Suisse, obtiennent
des effets similaires, moyennant le raccord d'une base cousue à l'endroit de placement
et des maniè res sphistiquées de raccord de cette base au bouton en soi,mais avec
toujours la même immobilité que dans les brevets cités antérieurement.
[0005] Les systèmes connus d'autoajustement des boutons n'ont pas une application avantageuse,
ceci étant dû aux incon vénients déjà cités et á la complexité de leur structure.
L'idée que ce type de bouton soit configuré pour être utilisé comme réserve, ou bien
pour être employé en cas d'urgence pour remplacer un bouton conventionnel à un moment
déterminé.
[0006] Indiscutiblement, à part l'impérieuse nécéssité de réa liser une fixation permanente
ou semi-permanente des di fférentes parties qui composent un habit, la nécéssité d'employer
des multiples systèmes de boutons existe d'une facon évidente.
[0007] Dès les temps plus lointains, pour réaliser l'ajustage de ses habits, l'homme utilisait
des bandes ou des brides qu'il introduisait dans divers orifices, et qui sont deve
nus plus récemment des boutons plus ou moins sophistiqués et qui composent les actuels
boutons.
[0008] Pour effectuer l'union de deux morceaux de tissus qui configurent un vêtemeent ou
autre similaire, on a utili sé également des bouts de bois avec des orifices, des
petites tablettes trouées, des plaques de métal avec un anneau soudé dèrrière, en
utilisant aussi les différents éléments ou l'outillage mécanique. Cependant, dans
tous les boutons qui existent actuellement il faut utiliser impérieusement l'aiguille
(mécanique ou manuelle) et un fil qui réalise l'emplacement ou la fixation du bouton
à l'habit ou similaire.
[0009] Fréquemment, quand on réalise quelque transformation ou réforme d'un élément du vêtement,
on effectue en même temps le changement des boutons qui se trouvaient avant unis au
vêtement, avec la seule et exclusive finalité de donner à l'habit réformé un aspect
plus moderne et actuel que celui qu'il avait avant de faire l'adaptation. Comme l'usage
du fil et de l'aiguille est indispensble pour réaliser la transformation, il n'existe
aucune possibilité fonctionnelle de pouvoir effectuer le change ment des boutons quand
l'usager l'envisage convenable, ceci dû aux multiples difficultés implicites que compor
te le changement des boutons, puisqu'on doit effectuer en même temps le cousu pertinent.
[0010] La solution évident pour remédier ce problème serait celle de pouvoir compter avec
des boutons ayant des caractères propres afin de pouvoir effectuer le changement opportun,
moyennant la réalisation d'une simple opération, qui don nerait comme conséquence
la translation externe de la par tie vue du bouton, moyennant l'intercalation ou l'intro
duction d'une tige de sustentation du propre bouton vu.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
[0011] Les perfectionnements des boutons autoajustables auxquels a trait cette mémoire constituent
une solution simple, facile, d'un coût limité, et avec une totale liberté pour le
bouton pour tourner et d'une ampleur suffisante pour l'utiliser aisément sans qu'aucun
mouvement normal puisse impliquer pour autant un dégagement de celui-ci pendant son
utilisation.
[0012] Pour ce qui est l'essentiel, on a prévu un corps porteur d'une pièce de fixation
au tissu dont il s'agisse,au moyen d'une tige poinconneuse qui transperce le tissu
sans le déchirer, cette tige étant pourvue dans la zone immédia tement postérieure
au cône poinconneur d'un élargissement, fileté ou pas, susceptible d'encastrer dans
un logement existant dans une deuxième pièce qui forme le bouton pro prement dit,
ce logement _ après la zone filetée ou pas ou du passage à pression de l'élargissement
de la tige _ présente une zone ample dans laquelle cet élargissement reste sans pression
pour que le bouton proprement dit pui sse obtenir des mouvements libres et sans possibilité
pour les deux pièces de pouvoir se détacher l'une de l'autre.. Ainsi, la pièce de
support a une superficie suffisamment étendue pour que la fixation soit correcte,
et le bouton propreme nt dit présentera sur sa superficie apparente les caractéristiques
plus adéquates à chaque cas, alors que la zone interne présentera toujours un saillant
avec un trou fileté ou moleté, et derrière cette zone, la cham bre d'insertion de
l'élargissement de la tige solidaire à la base intérieure du support.
[0013] A la suite on fera une description détaillée des perfec tionnements détaillés dans
les boutons autoajustables, en prenant comme point de repère les schémas qui suivent,
et dans lesquels on représente uniquement à titre d'exem ple non limitatif une forme
préférente de réalisation, susceptible d'être variée dans les détails qui n'altè rent
ou ne modifient en rien l'essentiel des boutons.
Ces schémas montrent:
Dans la figure 1: perspective des deux pièces avant d'être insérés l'une dans l'autre.
[0014] Dans la figure 2:détail d'une coupe diamétrale du bouton dans l'ensemble, avec les
deux pièces accouplées percant une superficie textile.
[0015] Dans la figure3: détail d'une coupe diamétrale du bouton proprement dit montrant
l'entrée moletée de la tige. Dans la figure 4: détail levé et à demi- sectionné de
l'é lément moleté intérieurement pour fixation de la tige. D'après léxemple d'éxécution
représenté, les perfectionne ments des boutons auto-ajustables préconisés sont consti
tués par lá création d'un ensemble de deux pièces, dont l'une d'elles fixe peut être
présentée sous des versions différentes, et qui a alors des caractéristiques communes
et quelques petites péculiarités différentes.
[0016] Les qualités communes consistent en la configuration d'une petite plaque circulaire,rectangulaire,
carrée, ovoïdale, etc.., qui peut être faite d'une multitude de matériaux, tels du
métal, des matières plastiques, du caoutchouc, de la pâte, etc.., selon les convenances,
ou selon l'habit sur le quel il va être placé.
[0017] Les différences existantes se trouvent uniquement et exclu sivement entre toutes
les pièces, dans la structure de la pointe de la tige émergeant du centre et fournie
d'un fileté, d'un moleté ou d'une accentuation ou grossissement de son extrémité afin
de pouvoir l'encastrer, le fileter, ou le soumettre à pression par son introduction
dans les rainures du moleté.
[0018] Les plaques externes qui forment ces boutons ont une con figuration multiple et peuvent
être configurées dans des modèles diff

ents et en accord avec leur partie postérieu re avec tige où les plaques vont être
encastrées. Les différences existantes sont situées dans la partie pos térieure des
plaques externes qui ont un orifice pour en castrer la tige grossie à son extrémité,
ou sont pourvues d'un filetage intérieur pour recevoir la tige qui est fi letée extérieurement
et qui nait dans la plaque porteuse, et seulement quelques petites différences de
fixation peuvent exister, celle-ci se faisant par le saillant exis tant au centre
du bouton.
[0019] De même, les différences qui peuvent exister dans les ti ges des pièces de base,
seront quant à la forme de la pointe pourvue de zone filetée ou moletée et à la lon
gueur différente pour que le grossisssement de d'accou plement reste toujours logé
dans la chambre interne de la pièce qui forme le bouton proprement dit.
[0020] Ces perfectionnements sont donc constitués par une pièce (1), ayant la forme du bouton
précisé dans chaque cas, et qui présente dans sa base inférieure un saillant cylindri
que (2), pourvu d'un trou axial et de ses respectives faces moletées, dans lequel
on peut accoupler une pièce auxiliaire (3) au trou axial fileté, l'intérieur de cette
pièce présentant après l'entrée correspondante au saillant (2), une chambre (11) d'une
ampleur plus grande.
[0021] La deuxième pièce est formée par une base (8) de forme et dimensions adéquates, généralement
circulaire ou de n'importe quelle autre forme, au centre de laquelle se trouve une
tige perpendiculaire au plan de la base, tige (4), qui présente une zone d'une même
grosseur (7), et une autre zone d'un diamètre plus grand (6) ayant une su perficie
latérale filetée ou moletée, et cette tige a une pointe aiguïsée (5) à son extrémité
pour permettre le percement de la pièce textile dont il s'agisse, sans la déchirer.
[0022] On place cette pièce sur la face postérieure du tissu (9), à l'endroit où doit être
placé le bouton, en le percant, et sur la face antérieure on met la pièce (1) qui
forme le bouton vu, de facon à ce que la tige (4) s'introduise à l'intérieur de la
pièce (1) , la zone (6) vainquant la résistance du moleté - s'il s'agit d'une tige
de ce type-ou en vissant sa superficie latérale dans le trou fileté de la pièce (3)
Jusqu'à ce qu'il surpasse cette zone et qu'il reste à l'intérieur de la chambre (11),
ce qui fait que le bouton reste parfaitement uni à l'endroit où il a été placé, en
liberté pour tourner, et sans que le danger de détachement d'aucune des deux pièces
existe, et sans utiliser aucun type de fil ni d'aiguille, l'opération du placement
du bouton se réalisant en un temps minimum, et ne demandant aucune spécialisation,
si bien que n'impor te quelle personne peut placer ces boutons très facilement. Il
est évident que dans cet exemple de bouton autoajusta ble celui-ci reste toujours
à l'endroit placé, avec la possibilité d'une correction rapide de sa place, s'il y
aurait eu une erreur à son placement, puisqu'il suffit d'effectuer les opérations
déjà décrites, mais en sens inverse, et de le remettre à l'endroit appropprié.
[0023] Ce système permet également le changement de ta boutonni ère sur un même vêtement
puisqu'il faudra seulement chan ger la pièce (1) par une autre pièce aux caractéristiques
esthétiques différentes, en l'accouplant sur la même base (8) et la même tige (4),
si bien qu'on peut obtenir comme résultat des classes de boutons différentes sur un
même vêtement sans avoir à travailler à le découdre et à le coudre.
[0024] Les zones où la tige est plus ample, où il peut y avoir un filetage, un moleté ou
tout simplement une forme arron die pour que la tige entre à pression dans le trou
saillant (2) ou dans la pièce accouplée (3), sont les zones qui vont réaliser l'effort
de fixation une fois qu'elles auront transpercé la zone de filetage ou de pression
et qu'elles resteront logées dans la chambre (11) interne du bouton, celle-ci devient
donc d'une importance remarquable pour le fonctionnement correct du bouton autoajustable
car c'est elle qui permet que le bouton et la tige avec sa base inter ne de fixation
ne forment pas un seul corps, mais qui permet au bouton une liberté pour tourner,
bou g er légèrement et faire tous les mouvements que fait un bouton, sans que ceci
présume que chaque pièce se sépa re de la pièce contraire avec ces mouvements, puisque
pour les séparer il faut remettre manuellement la zone (6) filetée en position pour
que le dévissement soit po ssible, ou il faut alors la centrer à la perfection si
la tige a été introduite par pression, pour que l'extrac tion soit possible.
[0025] La forme, les matériaux et les dimensions pourront varier ainsi qu'en général tout
ce qui est accessoire ou secon daire, pourvu qu'elles n'altèrent, ne modifient ou
ne changent l'essentialité des perfectionnements décrits.
1. Perfectionnements des boutons autoajustables, carac t

isés parce qu'ils sont formés de deux pièces, l'une d'elles reste fixée au vêtement
et l'autre peut être substituée, la pièce porteuse ou fixe présentant au centre et
perpendiculairement à son plan une tige à la pointe aiguïsée, et dans la zone proche
à cette extré mité une autre zone de la même grosseur pourvue sur sa superficie latérale
de filetage, de moleté, ou lisse.
2. Perfectionnements des boutons autoajustables, d'a près la revendication première,caractérisés
parce que la pièce qu'on peut substituer forme le bouton propre ment dit et présente
sur sa face postérieure un saillant pourvu d'un trou central aux dimensions propres
à la grosseur de la pièce fixe, au moyen de filetage ou de moleté.
3. Perfectionnements des boutons autoajustables, d'a près les revendications première
et deuxième, caracté risés par l'inclusion d'une pièce supplémentaire dans le trou
de la pièce qu'on peut substituer, comme une douille intérieure au trou central fileté
et appropriée à la grosseur de la tige de la pièce fixe.
4. Perfectionnements des boutons autoajustables, d'a près les revendications première
à troisième, caracté risés parce que l'intérieur de la pièce qu'on peut substituer
présente une chambre après le trou d'entrée aux dimensions plus grandes que la grosseur
de la tige de la pièce fixe, où celui-ci se maintien logé avec li berté de mouvement
de la pièce qu'on peut substituer, sans possibilité de détachement involontaire.
5. Perfectionnements des boutons autoajustables, d'a près les revendications première
à quatrième, caracté risés parce que la pièce supplèmentaire, comme une douille intérieure,
présente une superficie interne fi letée, totalement lisse ou moletée, en accord aux
carac téristiques de la forme et la grosseur de la tige qu'on y introduit, cette tige
ayant une nervure.
6. " PERFECTIONNEMENTS DES BOUTONS AUTOAJUSTABLES "
Tel qu'il est écrit et revendiqué dans la présente mémoire de dix pages dactylographiées
au recto et des schémas qui l'illustrent.