[0001] La présente invention a pour objet un jouet instructif constitué par un modèle décomposable
de véhicule.
[0002] On connait des jouets constitués par des modèles de véhicules susceptibles d'être
décomposés en certaines parties structurelles constituantes, et on connait aussi un
jouet qui représente un moteur à combustion interne comprenant des parties mobiles
montées dans un boîtier transparent qui permet d'en observer les mouvements. Ces jouets
ont un certain caractère instructif en tant que les premiers mettent en évidence les
rapports de position relative des parties structurelles d'un véhicule et le deuxième
met en évidence, seulement pour le moteur, les rapports soit structurels soit fonctionnels
entre ses composants. Toutefois on ne connait pas des jouets instructifs ou moyens
didactiques capables de mettre en évidence dans leur ensemble soit la structure, soit
le fonctionnement de tous les composants essentiels d'un véhicule.
[0003] Le but de la présente invention est de réaliser un jouet instructif, ou moyen didactique,
ayant la forme d'un modèle décomposable de véhicule, qui dans sa forme assemblée permet
l'observation de la structure et du fonctionnement coordonné simulé de tous les groupes
fonctionnels essentiels d'un véhicule réel, et qui de plus permet aussi, dans sa forme
décomposée, d'observer singulièrement la structure et le fonctionnement simulé de
chaque groupe fonctionnel considéré en soi.
[0004] Ce but est atteint, suivant l'invention, principalement en ce que le jouet comporte
une structure de support, substantiellement simulant le châssis d'un véhicule réel,
pourvue de moyens de connexion séparables, et nombre d'unités fonctionnelles, chaque
unité fonctionnelle étant pourvue de moyens de connexion séparables complémentaires
des moyens de connexion séparables de la structure de support, et étant pourvue en
outre de moyens de connexion fonctionnelle complémentaires de moyens correspondants
de connexion fonctionnelle appartenant aux autres unités, chaque unité fonctonnelle
simulant un groupe fonctionnel essentiel d'un véhicule réel, et chaque unité fonctionnelle
comprenant des composants mobiles disposés de sorte à simuler le fonctionnement du
groupe fonctionnel réel simulé, montés dans un boîtier transparent qui en permet l'observation.
[0005] Du fait de ces caractéristiques, le modèle de véhicule comporte, dans sa forme assemblée,
des unités de composants mobiles, qui peuvent être observés à travers leurs boîtiers
transparents, et qui simulent les groupes fonctionnels essentiels d'un véhicule réel,
tels que le moteur, le changement de vitesse, le différentiel et le mécanisme de direction,
et donc il autorise l'observation soit de la position structurelle relative de ces
groupes fonctionnels dans un véhicule réel, soit de leurs rapports fonctionnels coordonnés
dans le mouvement. Une telle observation d'ensemble est appropriée et utile aussi
pour des jeunes gens dont l'âge est très réduit. De plus le jouet, employé par des
jeunes gens d'âge plus mûr, peut être décomposé dans ses unités composantes singulières,
chacune desquelles peut être alors observée séparément en détail dans sa structure
et dans son fonctionnement, tandis que l'opération de décomposer le modèle dans ses
unités constituantes et de le composer à nouveau constitue en soi une activité attrayante
et formative. Un effet formatif particulier peut être obtenu en soumettant ces opérations
de décomposition et de composition à des règles définies, en prévoyant que le démontage
des unités constituantes, ainsi que leur montage, puissent être effectués seulement
suivant un ordre préétabli auquel on ne peut pas déroger.
[0006] De plus chaque unité constituante, à son tour, peut être réalisée de sorte à pouvoir
être démontée et montée à nouveau, ainsi donnant plus grande attractive au jeu aussi
pour des jeunes gens dont l'âge est bien plus mûr.
[0007] Ces caractéristiques et d'autres et les avantages de l'objet de l'invention ressortiront
plus clairement de la suivante description d'un mode de réalisation ayant le caractère
d'un exemple non limitatif, représenté schématiquement dans les dessins annexés, dans
plusieurs desquels des parties ont été omises ou bien représentées par leur pourtour
seulement, à l'avantage de la clarté de représentation. Dans les dessins:
Fig. 1 montre en perspective isométrique un mode de réalisation du modèle de véhicule
suivant l'invention, dans son ensemble;
Fig. 2 est une vue en plan de la structure de support du modèle, simulant le châssis
d'un véhicule réel, avec l'indication du pourtour des différentes unités fonctionnelles
destinées à y être appliquées;
Fig. 3 en est une représentation similaire de celle de la figure 2, en vue en élévation
latérale avec certaines parties sectionnées;
Figs. 4, 5 et 6 montrent, respectivement en plan, en élévation latérale et en une
section transversale verticale, l'unité simulant le moteur à combustion interne d'un
véhicule réel;
Fig. 7 montre le moyen de fixation de l'unité simulant le moteur sur la structure
de support;
Figs. 8 et 9 montrent, respectivement en plan et en élévation latérale, l'unité simulant
le changement de vitesse d'un véhicule réel;
Fig. 10 montre le moyen de fixation de l'unité simulant le changement de vitesse sur
la structure de support;
Figs. 11 et 12 montrent, respectivement en plan et en élévation frontale, l'unité
simulant le différentiel d'un véhicule réel;
Fig. 13 montre un détail de la réalisation d'un coussinet de support d'un demi-essieu
du différentiel; et
Fig. 14 montre le moyen de fixation de l'unité simulant le différentiel sur la structure
de support.
[0008] Faisant référence d'abord à la figure 1, on remarque que le modèle de véhicule comporte:
une structure de support, simulant le châssis d'un véhicule réel et qui pour cette
raison sera désignée ensuite comme unité châssis, indiquée dans son ensemble par le
numéro 1 et qui, dans ce cas, comprend aussi les mécanismes de direction et les porte-fusées
pour l'application des roues antérieures 5 directrices; une unité moteur, indiquée
dans son ensemble par le numéro 2, simulant le moteur à combustion interne d'un véhicule
réel, appliquée de façon démontable sur l'unité châssis 1; une unité changement de
vitesse, indiquée dans son ensemble par le numéro 3, simulant le changement de vitesse
d'un véhicule réel, appliquée de façon démontable sur l'unité châssis 1 et connectée
fonctionnellement avec l'unité moteur 2; et une unité différentiel, indiquée dans
son ensemble par le numéro 4, appliquée de façon démontable sur l'unité châssis 1,
connectée fonctionnellement avec l'unité changement de vitesse 3 et comportant deux
demi-essieux pour l'application des roues postérieures 6, simulant les roues motrices
d'un véhicule réel.
[0009] La structure de support ou unité châssis 1 est représentée séparément et plus en
détail dans les figures 2 et 3. Elle comporte une plaque en boîte, formée par une
plaque supérieure 10 et une plaque inférieure 11, qui peuvent être connectées entr'elles
par des éléments à déclenchement élastique 11', comme le montre la figure 3. La plaque
supérieure 10 comporte des surfaces appropriées pour recevoir l'unité moteur 2, l'unité
changement de vitesse 3 et l'unité différentiel 4, desquelles seulement les pourtours
sont indiqués dans ces figures. La plaque supérieure 10 est pourvue d'ouvertures en
baïonnette, respectivement 12, 13 et 14, pour l'accouplement desdites unités, dont
la fixation sera décrite plus avant. De plus, l'unité châssis 1 comporte des coussinets
verticaux 15 dans lesquels sont logés les tourillons d'orientation 16' des porte-fusées
16 prévus pour le montage des roues antérieures 5 directrices, dont la fixation aux
porte-fusées sera décrite plus avant. L'unité châssis comporte encore un support incliné
17 pour une commande de direction 18, couplé moyennant un excentrique 18' à une barre
transversale 19 articulée aux porte-fusées 16, de sorte que la manoeuvre du commande
de direction 18 permet d'orienter (dans certaines limites indiquées par des lignes
interrompues dans la figure 2) les porte-fusées 16 et donc les roues antérieures 5
directrices.
[0010] L'unité moteur 2, représentée séparément et plus en détail dans les figures 4 à 7,
comporte une plaque de base 20 sur laquelle est monté un boîtier 22 simulant le monobloc
et la tête d'un moteur à combustion interne. Le boîtier 22 est réalisé en un matériau
transparent pour permettre l'observation de la structure, des relations et des mouvements
des parties internes. La connexion entre la base 20 et le boîtier 22 peut être faite
moyennant des éléments à déclenchement élastique 20', comme le montre la figure 7.
La base 20 comporte des saillies en baïonnette 21 capables d'engager les ouvertures
en baïonnette 12 de l'unité châssis 1. L'unité moteur 2 peut être montée sur l'unité
châssis 1 en engageant les saillies 21 dans les ouvertures 12 et ensuite faisant glisser
l'unité moteur 2 vers l'arrière. La position de montage peut être ensuite stabilisée
moyennant la disposition montrée dans la figure 7. Un levier 7 est pivoté dans l'unité
châssis 1 et comporte à l'une de ses extrémités un poussoir 8 qui permet de baisser
le levier 7 contre l'action d'une appendice élastique 7A du levier 7. Le levier 7
comporte de plus une dent 9 capable de s'insérer dans la partie la plus large d'une
ouverture en baïonnette 12. Par cette disposition la dent 9 portée par le levier 7
est repoussée élastiquement lorsque l'unité moteur 2 est insérée par ses saillies
21 dans les ouvertures 12 de l'unité châssis 1, mais après que l'unité moteur 2 a
été déplacée vers l'arrière, dans sa position définitive, la dent 9 revient élastiquement
en dessus sous la poussée de l'appendice élastique 7A, ainsi empêchant tout déplacement
en avant de l'unité moteur 2. Celle-ci, donc, ne peut pas se détacher par accident
de l'unité châssis 1. Toutefois il est toujours possible de démonter volontairement
l'unité moteur 2. Cela se fait en baissant le poussoir 8, lequel à son tour fait baisser
la dent 9, ainsi autorisant un déplacement en avant de l'unité moteur 2 pour dégager
les saillies 21 des ouvertures en baïonnette 12.
[0011] Le boîtier transparent 22 comporte des supports de banc 22' dans lesquels est pivoté
un arbre coudé 23 pourvu de tourillons de manivelle 23'. Sur chaque tourillon de manivelle
23' est pivotée une bielle 24 articulée à un piston 25 monté de façon glissante dans
une partie de guidage, partiellement cylindrique, du boîtier 22. Sur l'extrémité antérieure
de l'arbre coudé 23 est monté un volant 26 pourvu d'un clabot 27; ces parties ressortent
mieux par la figure 1. D'une façon similaire, sur l'extrémité postérieure de l'arbre
coudé 23 est monté un volant 28 pourvu d'un clabot 29, destiné à donner lieu à la
connexion fonctionnelle de l'unité moteur 2 avec l'unité changement de vitesse 3.
[0012] L'unité changement de vitesse 3, représentée séparément et plus en détail dans les
figures 8 à 10, comprend une plaque de base 30 sur laquelle est monté un boîtier 32
simulant le boîtier du changement de vitesse d'un véhicule à moteur. Le boîtier 32
est réalisé en un matériau transparent pour permettre l'observation de la structure,
des relations et des mouvement, des parties internes. La connexion entre la base 30
et le boîtier 32 peut être faite moyennant des éléments à déclenchement élastique
30', comme le montre la figure 10. La base 30 comporte des saillies en baïonnette
31 capables d'engager les ouvertures en baïonnette 13 de l'unité châssis 1. L'unité
changement de vitesse 3 peut être montée sur l'unité châssis 1 en engageant les saillies
31 dans les ouvertures 13 et ensuite faisant glisser l'unité changement de vitesse
3 vers l'arrière. La position de montage peut être ensuite stabilisée moyennant la
disposition montrée dans la figure 10, comportant un levier 7' avec une appendice
élastique 7A', un poussoir 8' et une dent 9'. Cette disposition 7'-9' est du tout
similaire, soit pour la structure que pour le fonctionnement, de la disposition 7-9
décrite à propos de l'unité moteur 2 avec référence à la figure 7, et pour cette raison
elle ne sera pas décrite ultérieurement.
[0013] Le boîtier transparent 32 comporte deux coussinets fixes 32' et 32'', et dans son
intérieur sont montés deux coussinets oscillants 33' et 33'', qui peuvent être déplacés
en direction horizontale moyennant une came 34' solidaire d'une poignée de manoeuvre
34 disposée hors du boîtier 32 et qui peut être manoeuvrée en la faisant tourner.
Dans les coussinets 32' et 33' est pivoté un arbre moteur 35 qui porte deux roues
dentées 35' et 35'' et, à son extrémité antérieure, un volant 37 pourvu d'un clabot
37' complémentaire du clabot 29 du volant 28 de l'unité moteur 2. Dans les coussinets
32'' et 33'' est pivoté un arbre mené 36 qui porte deux roues dentées 36' et 36'',
disposées en face aux roues 35' et respectivement 35'' de l'arbre moteur 35. Un volant
38 pourvu d'un clabot 39 est monté sur l'extrémité postérieure de l'arbre mené 36.
[0014] En fonction de la position impartie aux coussinets 33' et 33'' par la came 34', dont
la position est réglée moyennant la poignée 34, les arbres 35 et 36 peuvent prendre
des positions relatives différentes dans un plan horizonal. Dans la position représentée
dans la figure 8, l'arbre 35 est parallèle de l'axe longitudinal du boîtier 32, tandis
que l'arbre 36 est incliné; les roues dentées 35'' et 36'' s'engrènent entr'elles,
tandis que les roues dentées 35' et 36' se trouvent à une certaine distance réciproque
et ne s'engrènent pas. On réalise ainsi entre les arbres 35 et 36 un rapport de transmission
qui dépend des diamètres primitifs des roues dentées 35'' et 36'', rapport qui dans
ce cas est de multiplication. Si l'on fait tourner la came 34' de 180°, les positions
des arbres 35 et 36 se changent entr'elles; l'arbre 36 se dispose parallèle de l'axe
longitudinal du boîtier 32, tandis que l'arbre 35 est maintenant incliné. Par conséquent
s'engrènent entr'elles les roues dentées 35' et 36' et non plus les roues dentées
35'' et 36'', et entre les arbres 35 et 36 on réalise un rapport de transmission qui
dépend des diamètres primitifs des roues dentées 35' et 36', rapport qui dans ce cas
est de démultiplication. Dans les deux positions possibles de la poignée 34 et de
la came 34', tournées de 90° dans l'une ou l'autre direction par rapport à la position
représentée dans la figure 8, les arbres 35 et 36 sont inclinés tous les deux par
rapport à l'axe longitudinal du boîtier 32, et ni les roues dentées 35' et 36', ni
les roues dentées 35'' et 36'' ne s'engrènent entr'elles. On realise ainsi une condition
de changement de vitesse en folle, et il n'y a pas de transmission entre les arbres
35 et 36. L'unité changement de vitesse 3 forme donc un variateur du rapport de transmission
entre les volants 37 et 38, avec deux rapports de transmission différents et une condition
de folle.
[0015] Le groupe différentiel, représenté séparément et plus en détail dans les figures
11 à 14, comporte une plaque de base 40 sur laquelle est monté un boîtier 42 simulant
le train postérieur d'un véhicule à moteur. Le boîtier 42 est réalisé en un matériau
transparent pour permettre l'observation de la structure, des relations et des mouvements
des parties internes. La connexion entre la base 40 et le boîtier 42 peut être faite
moyennant des éléments à déclenchement élastique 40', comme le montre la figure 14.
La base 40 comporte des saillies en baïonnette 41 capables d'engager les ouvertures
en baïonnette 42 de l'unité châssis 1. L'unité différentiel 4 peut être montée sur
l'unité châssis 1 en engageant les saillies 41 dans les ouvertures 14 et ensuite faisant
glisser l'unité différentiel 4 latéralement (vers le bas suivant la figure 2). La
position de montage peut être ensuite stabilisée moyennant la disposition montrée
dans la figure 14, comprenant un levier 7'' avec une appendice élastique 7A'', un
poussoir 8'' et une dent 9''. Cette disposition 7''-9'' est du tout similaire, dans
sa structure et dans sa fonction, de la disposition 7-9 décrite à propos de l'unité
moteur 2 avec référence à la figure 7, et par conséquent elle ne sera pas décrite
ultérieurement.
[0016] Le boîtier 42 retient en position correcte des éléments 43 qui forment plusieurs
coussinets disposés comme le montrent les figures 11 et 12. En deux paires coaxiaux
de ces coussinets sont montés deux demi-essieux 44 coaxiaux, chacun desquels porte
à son extrémité interne une roue dentée conique 44' et à son extrémité externe une
fusée 44'' pour le montage de l'une des roues postérieures 6 (représentées, avec l'unité
différentiel, dans la figure 11). Avec les deux roues dentées coniques 44', faisant
face l'une l'autre, s'engrène une roue dentée conique 45' dont l'axe est perpendiculier
de l'axe commun des roues dentées coniques 44' et est supporté par une cage 45 de
sorte à pouvoir tourner. La cage 45 est montée sur les extrémités internes des arbres
coaxiaux 44, de sorte à pouvoir tourner, et elle porte une couronne dentée conique
externe 45''. Le mécanisme 44-45 maintenant décrit forme un différentiel mécanique
entre la couronne dentée 45'' motrice et les demi-essieux 55, menés par elle d'une
façon différentielle. La couronne dentée 45'' s'engrène à son tour avec une roue dentée
conique 46' portée par l'extrémité interne d'un arbre 46 monté dans un paire de coussinets
coaxiaux 43 du boîtier 42. Sur l'extrémité externe de l'arbre 46 est monté un volant
47 pourvu d'un clabot 48, qui est complémentaire du clabot 39 du volant postérieur
38 de l'unité changement de vitesse 3. On peut remarquer que tous les volants décrits:
26, 28, 37, 38 et 47, peuvent être identiques entr'eux dans leur construction.
[0017] Chaque roue postérieure 6 comporte un moyeu 60 moyennant lequel la roue peut être
montée sur la fusée 44'' de l'un des demi-essieux 44 de l'unité différentiel 4, et
la roue est conformée de sorte à engager, lorsqu'elle est montée, avec une dent 49
du demi-essieu 44, de sorte à être solidaire en rotation par rapport au demi-essieu
sur lequel elle est montée. De plus, dans chaque roue est prévu au moins un verrou
elastique 61 (figure 11), et en pratique on a de préférence deux verrous diamétralement
opposés (figure 1). Le verrou 61 est disposé de sorte à se détendre élastiquement
en une gorge du demi-essieu 44 respectif, afin de retenir la roue en position de montage.
Le verrou 61 autorise toutefois le démontage de la roue, qui peut être effectué en
tirant les verrous 61 vers l'extérieur et en dégageant la roue de la fusée qui la
supporte.
[0018] D'une manière similaire, chaque roue antérieure 5 comporte un moyeu 50 moyennant
lequel la roue peut être montée sur la porte-fusée 16 de l'unité châssis 1. La porte-fusée
16 n'est pas pourvue d'une dent similaire de la dent 49 du demi-essieu 44, de sorte
que la roue antérieure 5 est libre de tourner sur la porte-fusée 16 la supportant.
Au moins un verrou 51 retient la roue 5 en position correcte sur la porte-fusée, sans
en empêcher la rotation, et autorise son démontage. La disposition, identique de la
disposition 60-61 décrite pour les roues postérieures 6, n'est pas décrite ultérieurement
et résulte seulement de la figure 1. On remarque que les roues antérieures 5 et les
roues postérieures 6 peuvent être identiques entr'elles du point de vue de la construction.
[0019] Quand le modèle de véhicule est décomposé en ses unités composantes décrites, chacune
de ces unités peut être examinée singulièrement dans sa strucure, révélée par le boîtier
transparent, et, en faisant tourner l'un des volants dont chaque unité est pourvue,
on peut examiner en détail les rapports fonctionnels entre les composants intérieurs.
En particulier, de l'unité moteur 2 on peut comprendre le rapport entre le mouvement
rotatoire de l'arbre coudé 23 et les mouvements alternatifs des bielles 24 et des
pistons 25. De l'unité changement de vitesse 3 on peut observer comme la transmission
est établie ou interrompue et comme le rapport de transmission est modifié. De l'observation
de l'unité différentiel on peut éclaircir le fonctionnement d'un différentiel mécanique,
qui est compliqué en soi et ne pourrait pas être facilement compris par intuition.
[0020] On doit remarquer que le démontage des différentes unités fonctionnelles est effectué,
dans le mode de réalisation préféré décrit, en dégageant chaque unité par la pression
d'un poussoir auquel on peut accéder de la partie supérieure e par le déplacement
simultané de l'unité en une direction préétablie. L'emploi, comme organe de commande
du dégagement, d'un poussoir qu'on commande de la partie supérieure, rend considérablement
facile cette opération.
[0021] On doit aussi remarquer que, par la disposition indiquée, la présence de chaque unité
empêche le dégagement des unités situées derrière l'unité considérée. De ce fait,
le démontage des différentes unités est possible seulement en commençant par l'unité
moteur et procédant ensuite chaque fois avec l'unité successive, tandis qu'un ordre
inversé doit être respecté lorsqu'on compose à nouveau le modèle. L'effet de ce lien
est utile et formatif en tant que'il accoutume à suivir on ordre logique et prééabli
dans l'execution des opérations.
[0022] L'opération de montage des différentes unités fonctionnelles sur l'unité châssis
est en soi une activité agréable et formative. Après qu'on l'a exécutée en disposant
les différentes unités dans l'ordre et de la façon établie, en les fixant dans leurs
positions, et en prenant soin de coupler fonctionnellement le clabot 29 de l'unité
moteur 2 avec le clabot 37' de l'unité changement de vitesse 3 et le clabot 39 de
l'unité changement de vitesse 3 avec le clabot 48 de l'unité différentiel 4, il est
possible d'observer dans leur ensemble les rapports fonctionnels des mécanismes, du
moteur jusqu'aux roues du véhicule, dans les différentes positions du changement de
vitesse. Du fait que cette observation ne demande aucune habilité manuelle, elle est
accessible aussi à des jeunes gens à l'âge très réduit, qui ne seraient pas encore
capables d'effectuer les opérations de démontage et de montage des unités fonctionnelles,
opérations appropriées pour des jeunes gens à l'âge plus mûr.
[0023] De plus, comme on l'a dit, les différentes unités constituantes sont assemblées,
à leur tour, par l'emploi d'éléments à déclanchement élastique comme 11', 20', 30',
40'. Donc, en dégageant ces éléments, il est possible de démonter chaque unité dans
ses éléments composants singuliers, et ensuite la monter à nouveau. Bien entendu,
une telle opération est bien plus engageante que les opérations concernant la décomposition
et la composition du modèle, décrite auparavant. Une telle opération peut être effectuée
seulement par des jeunes gens dont l'âge est déjà considérablement mûr, et elle étend
à ces jeunes gens l'attrait du jeu, en l'augmentant.
[0024] Bien entendu, des différentes modifications peuvent être portées à ce qu'on a décrit
et montré à titre d'exemple, sans pour cela modifier le principe fondamental de l'invention.
Par exemple, le modèle considéré, qui se réfère à une automobile ayant moteur antérieur,
traction postérieure et roues directrices antérieures, peut être modifié par rapport
à une disposition postérieure du moteur, à une position antérieure des roues motrices,
à une traction intégrale sur les quatre roues, ou même à un caractère directeur de
toutes les quatre roues, tel qu'il est réalisé en certains véhicules spéciaux. Le
groupe moteur, qui a été montré par exemple avec trois cylindres en ligne, pourrait
avoir tout nombre de cylindres, disposés en ligne dans un plan vertical ou horizontal,
ou bien disposés en V ou en étoile. L'unité changement de vitesse pourrait comprendre
plus que deux rapports de transmission, et ces différents rapports pourraient être
obtenus d'une façon différente de celle montrée, le cas échéant d'une façon plus fidèle
par rapport à la realité, et cela soit moyennant des engrènements radiaux, soit par
des clabots frontaux. L'unité différentiel pourrait comporter des mécanismes pour
le blocage du différentiel, tels qu'ils sont prévus dans les véhicules tout-terrain.
Le train postérieur pourrait comprendre deux essieux et/ou des roues jumelées, telles
qu'elles sont employées sur des camions. L'unité commande de direction, qui dans l'exemple
fait partie de l'unité châssis, pourrait constituer une unité fonctionnelle démontable.
Le couplage fonctionnel parmi les différentes unités pourrait être réalisé d'une façon
différente de celle comportant des volants avec clabots. Aussi le montage et la fixation
dégageable des unités fonctionnelles sur l'unité châssis pourraient être réalisés
de toute façon différente de celle décrite.
1. Jouet instructif constitué par un modèle décomposable de véhicule, caractérisé en
ce qu'il comporte une structure de support (1), substantiellement simulant le châssis
d'un véhicule réel, pourvue de moyens de connexion séparables (12,13,14), et nombre
d'unités fonctionnelles (2-4), chaque unité fonctionnelle étant pourvue de moyens
de connexion séparables (21,31,41) complémentaires des moyens de connexion séparables
(12,13,14) de la structure de support (1), et étant pourvue en outre de moyens de
connexion fonctionnelle (28,37,38,47) complémentaires de moyens correspondants de
connexion fonctionnelle appartenant aux autres unités, chaque unité fonctonnelle simulant
un groupe fonctionnel essentiel d'un véhicule réel, et chaque unité fonctionnelle
comprenant des composants mobiles disposés de sorte à simuler le fonctionnement du
groupe fonctionnel réel simulé, montés dans un boîtier transparent (22,32,42) qui
en permet l'observation.
2. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites unités fonctionnelles
comprennent principalement une unité moteur (2), simulant le moteur à combustion interne
d'un véhicule réel, une unité changement de vitesse (3), simulant le changement de
vitesse d'un véhicule réel, et une unité différentiel (4), simulant le différentiel
mécanique et l'essieu postérieur d'un véhicule réel.
3. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de connexion
séparables (12,13,14; 21,31,41) entre la structure de support (1) et chaque unité
fonctionnelle (2,3,4) comprennent des ouvertures en baïonnette (12,13,14) disposées
dans la structure de support (1) et des saillies en baïonnette (21,31,41) formées
sur chaque unité fonctionnelle (2,3,4), ou bien vice-versa.
4. Jouet suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'au moins un desdits moyens
de connexion séparables (12,13,14; 21 ,31 ,41) comporte aussi une dent de retenue
(9,9' ,9'') disposée pour se détendre élastiquement en une position opérative dans
une ouverture en baïonnette (12,13, 14) lorsqu'une unité fonctionnelle (2,3,4) est
montée sur la structure de support (1), et susceptible d'être portée en une position
non opérative moyennant un organe de commande (8,8' ,8''), pour permettre le dégagement
des saillies en baïonnette afin de démonter une unité fonctionnelle.
5. Jouet suivant la revendication 4, caractérisé en ce que ladite dent de retenue (9,9',9'')
est portée par un levier oscillant (7,7',7'') pourvu d'une appendice élastique (7A,
7A', 7A'') de sollicitation vers la position opérative et comportant un poussoir (8,8'
,8'') fonctionnant comme organe de commande, auquel on peut accéder de la partie supérieur
pour l'actionner.
6. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites unités fonctionnelles
(2,3,4) sont disposées de sorte que chacune d'elles empêche le démontage d'autres
unités, de sorte que le démontage et le montage des différentes unités (2,3,4) peuvent
être effectués seulement suivant un ordre préétabli.
7. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de connexion
fonctionnelle comportés par les unités fonctionnelles (2,3,4) sont constitués par
des volants (28,37,38,47) pourvus de clabots (29,37',39,48).
8. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chaque unité fonctionnelle
comprend une base (20,30,40) comportant lesdits moyens de connexion séparables (21,31,41)
complémentaires des moyens de connexion séparables (12,13,14) de la structure de support
(1), et un boîtier transparent (22,32,42) monté sur ladite base (20,30,40) et renfermant
les composants de l'unité fonctionnelle.
9. Jouet suivant la revendication 8, caractérisé en ce que lesdites parties de chaque
unité fonctionnelle (2,3,4) sont assemblées moyennant des éléments à déclanchement
élastique (20',30',40') qui autorisent aussi de démonter ultérieurement l'unité en
ses éléments composants et de la monter à nouveau.
10. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite structure de support,
constituant une unité châssis (1) substantiellement simulant le châssis d'un véhicule
réel, comprend des porte-fusées (16) pour des roues directrices (5) et le mécanisme
de direction (18) correspondant.
11. Jouet suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite unité moteur (2) comprend
un arbre coudé (23), pivoté en des supports de banc formés par le boîtier (22) de
l'unité et pourvu de tourillons de manivelle, des bielles (24) pivotées sur ledit
arbre coudé, et des pistons (25) articulés auxdites bielles et guidés par des surfaces
partiellement cylindriques du boîtier (22).
12. Jouet suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite unité changement de
vitesse (3) comprend un arbre moteur (35) et un arbre mené (36), montés en des supports
fixes (32',32'') portés par le boîtier (32) de l'unité et en des supports mobiles
(33',33'') renfermés dans ledit boîtier, ces arbres étant pourvus de roues dentées
(35' ,35''; 36',36'') disposées de sorte à pouvoir s'engrener réciproquement, et des
moyens (34) pour déplacer lesdits supports mobiles de sorte à réaliser entre lesdits
arbres (35,36) des conditions d'engrènement différentes, ainsi qu'éventuellement une
position sans engrènement.
13. Jouet suivant la revendication 12, caractérisé en ce que lesdits moyens pour déplacer
les supports mobiles (33',33'') des arbres (35,36) comprennent une came (34') et une
poignée de manoeuvre (34) disposée à l'extérieur du boîtier (32) de l'unité changement
de vitesse.
14. Jouet suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite unité différentiel
(4) comprend: deux demi-essieux (44) pivotés dans le boîtier (42) de l'unité, chaque
demi-essieu ayant à son extrémité externe une fusée (44'') pour le montage d'une roue
(6) et à l'extrémité interne une roue dentée conique (44'); une cage (45) qui porte
une roue dentée conique orthogonale (45') s'engrenant avec lesdites roues dentées
coniques (44') des demi-essieux (44) et qui comporte une couronne dentée conique externe
(45'); et une roue dentée conique motrice (46'), s'engrenant avec ladite couronne
dentée conique (45').
15. Jouet suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des roues (5,6),
chacune desquelles est pourvue d'un moyeu (50,60) pour le montage sur une fusée (16,44'')
du modèle, et un verrou élastique (51,61) disposé pour retenir la roue sur la fusée
correspondante tout en permettant le démontage volontaire de la roue.