[0001] La présente invention concerne une machine à cintrer les tubes. Plus particulièrement,
cette invention se rapporte à une machine pourvue de deux têtes de cintrage, déplaçables
l'une et l'autre suivant la direction initiale du tube à cintrer, et équipées, chacune,
d'un outillage de cintrage travaillant dans un plan de cintrage dont l'orientation
est modifiable par l'action de moyens de commande et peut être différente de l'orientation
du plan de cintrage dans lequel travaille l'autre tête de cintrage.
[0002] Des machines à cintrer les tubes de ce genre, et des têtes de cintrage tournantes
adaptées à ces machines, sont déjà décrites par exemple dans la demande de brevet
français N° 2 610 852, ou dans la demande de brevet européen N° 0 281 488 au nom de
la Demanderesse.
[0003] Dans de telles machines à cintrer connues, les deux têtes de cintrage sont habituellement
disposées de part et d'autre d'une pince centrale fixe ou tournante, prévue pour le
maintien du tube à cintrer. Au cours d'un processus de cintrage, les deux têtes de
cintrage, travaillant simultanément ou alternativement, sont rapprochées progressivement
de la pince centrale, chaque tête de cintrage permettant de réaliser plusieurs coudes
successifs sur la moitié de tube correspondante, les différents coudes pouvant se
situer dans des plans distincts les uns des autres. On comprend que les machines à
cintrer de ce genre permettent de réaliser des coudes multiples avec un rendement
élevé, sur des tubes de relativement grande longueur, et ainsi ces machines trouvent
des applications notamment dans le domaine de l'industrie automobile, par exemple
pour la réalisation de conduits destinés à des circuits de freinage.
[0004] Toutefois, ces machines à cintrer les tubes conservent encore des inconvénients qui
limitent leurs possibilités d'utilisation. En particulier, compte tenu de la présence
habituelle de la pince centrale, il reste difficile, voire impossible, de réaliser
des coudes rapprochés dans la région médiane du tube. En effet, cette région médiane
est serrée dans la pince centrale, qui constitue un obstacle limitant le mouvement
de translation des deux têtes de cintrage dans le sens de leur rapprochement. Ainsi,
à moins de prévoir des artifices particuliers, la distance minimale entre deux coudes,
dans la région médiane du tube, est égale au moins au double de la longueur d'une
tête de cintrage, augmenté de la largeur de la pince centrale.
[0005] La simple suppression de cette pince centrale ne peut constituer une solution valable
au problème posé ci-dessus, car il reste nécessaire de maintenir le tube lors de l'exécution
du ou des derniers coudes dans sa région médiane.
[0006] La présente invention vise à éliminer ces inconvénients, en fournissant une machine
à cintrer les tubes du genre considéré, permettant effectivement la réalisation de
coudes très rapprochés dans la région médiane du tube, en assurant toujours une immobilisation
correcte de ce dernier.
[0007] A cet effet, l'invention a pour objet une machine à cintrer les tubes à deux têtes
de cintrage, du genre précisé en introduction, dans laquelle l'une au moins des deux
têtes de cintrage est prévue mobile également dans un plan perpendiculaire à la direction
initiale du tube à cintrer, et porte des moyens de pinçage dudit tube, décalés par
rapport à l'axe longitudinal de la tête de cintrage, de telle sorte que cette tête
de cintrage puisse être écartée de l'axe initial du tube à cintrer, les moyens de
pinçage associés venant alors dans cet axe et étant aptes à y maintenir temporairement
le tube à cintrer.
[0008] Ainsi, la machine à cintrer les tubes selon l'invention est dépourvue de pince centrale,
sans que cela nuise à son fonctionnement : ses deux têtes de cintrage sont actionnées
alternativement, l'une des têtes réalisant un coude sur le tube dans le plan de cintrage
désiré tandis que l'autre tête assure le maintien du même tube. Lorsque les deux têtes
de cintrage parviennent dans la région médiane du tube, l'une des têtes peut s'éclipser
par exemple en arrière de ce tube, de sorte qu'elle ne constitue plus un obstacle
à une avance supplémentaire de l'autre tête de cintrage, pour la réalisation d'un
dernier coude pouvant être très proche de celui précédemment formé. Tandis que le
dernier coude est réalisé par cette autre tête de cintrage, le tube est maintenu serré
par les moyens de pinçage portés par la tête de pinçage qui a été écartée de l'axe
initial du tube.
[0009] De préférence, les deux têtes de cintrage de la machine sont prévues l'une et l'autre
dans un plan perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer, de manière
à pouvoir être écartées chacune de l'axe initial du tube à cintrer, et chaque tête
de cintrage porte des moyens de pinçage dudit tube, décalés par rapport à l'axe longitudinal
de cette tête.
[0010] Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque tête de cintrage est portée par
l'extrémité libre d'un bras-support monté pivotant, autour d'un axe parallèle à la
direction initiale du tube à cintrer, sur une partie d'un chariot déplaçable lui-même
suivant cette direction, et des moyens de commande motorisés sont prévus pour actionner
le bras-support pivotant, de manière à écarter la tête de cintrage correspondante
de l'axe initial du tube à cintrer, ou à ramener ladite tête de cintrage sur cet axe.
Les moyens de commande motorisés peuvent être ici constitués par un vérin, monté entre
une partie du chariot et le bras-support pivotant de la tête de cintrage.
[0011] Dans une forme d'exécution de l'invention, chaque tête de cintrage est elle-même
pourvue, vers son extrémité située du côté de son outillage de cintrage, d'une tige-support
sensiblement perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer, cette tige-support
étant munie à son extrémité libre des moyens de pinçage précités. Ces derniers sont
réalisables sous la forme d'une pince à deux mâchoires opposées, pivotantes symétriquement
sous l'action de moyens de commande motorisés. La distance entre la pince et l'axe
longitudinal de la tête de cintrage définit la distance selon laquelle cette tête
doit être décalée, pour amener la pince dans sa position active, où elle peut maintenir
temporairement le tube à cintrer.
[0012] Les moyens de pinçage peuvent être montés fixes sur la tête de cintrage associée.
Ces moyens peuvent aussi être prévus escamotables, pour ne pas constituer des obstacles
lorsqu'ils n'interviennent pas, et notamment pour ne pas gêner le débattement du tube
en cours de cintrage.
[0013] De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
une forme de réalisation de cette machine à cintrer les tubes :
Figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective, d'une machine à cintrer les tubes
à deux têtes de cintrage, conforme à la présente invention ;
Figure 2 est une vue en bout, avec coupe partielle, de la machine de figure 1, montrant
une tête de cintrage en position normale de travail ;
Figure 3 est une vue de côté d'une tête de cintrage de cette machine ;
Figure 4 est une vue en bout de la tête de cintrage de figure 3 ;
Figures 5,6,7,8 et 9 sont des schémas illustrant le fonctionnement de la machine,
pour la réalisation de coudes rapprochés dans la région médiane d'un tube ;
Figure 10 est une vue en bout similaire à figure 2, mais montrant la tête de cintrage
en position écartée de l'axe initial du tube à cintrer.
[0014] La machine à cintrer les tubes, représentée dans son ensemble sur la figure 1, comprend
un banc 1 allongé dans le sens horizontal. Le banc 1 comporte deux colonnes de guidage
horizontales parallèles 2 et 3, le long desquelles sont déplaçables en translation
deux chariots 4 et 5. Le premier chariot 4 est équipé d'un moto-réducteur 6 commandant
son déplacement le long des colonnes de guidage 2 et 3, par l'intermédiaire d'un pignon
non représenté qui vient en prise avec une crémaillère horizontale 7 portée par le
banc 1. Le second chariot 5 est aussi équipé d'un moto-réducteur 8 commandant son
déplacement le long des colonnes de guidage 2 et 3, par l'intermédiaire d'un pignon
qui vient en prise avec la même crémaillère 7.
[0015] Le premier chariot 4 porte une première tête de cintrage 9, et le second chariot
5 porte une seconde tête de cintrage 10, les deux têtes de cintrage 9 et 10 étant
normalement positionnées suivant un même axe horizontal 11, selon lequel est aussi
disposé le tube à cintrer 12, initialement rectiligne. Ainsi, par le déplacement des
chariots respectifs 4 et 5, les deux têtes de cintrage 9 et 10 sont déplaçables l'une
et l'autre horizontalement suivant la direction initiale du tube à cintrer 12.
[0016] Plus particulièrement, et en se référant aussi à la figure 2, chaque chariot 4 ou
5 comporte une partie tournée vers le haut, respectivement 13 ou 14. Au sommet de
cette partie 13 ou 14 est monté pivotant, autour d'un axe horizontal 15 parallèle
à la direction initiale du tube à cintrer 12, un bras-support respectivement 16 ou
17. La première tête de cintrage 9 est portée par l'extrémité libre du bras-support
pivotant 16 associé au premier chariot 4, et la seconde tête de cintrage 10 est portée
par l'extrémité libre du bras-support pivotant 17 associé au second chariot 5.
[0017] Un vérin 18 est monté entre la partie 13 du premier chariot 4 et un point du bras-support
16 associé, pour commander un pivotement de ce bras-support 16 autour de l'axe 15,
et déplacer ainsi la première tête de cintrage 9 sur une trajectoire circulaire 19,
dans un plan perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer 12. La première
tête de cintrage 9 peut ainsi être écartée de l'axe initial 11 du tube à cintrer.
[0018] De même, un autre vérin 20 est monté entre la partie 14 du second chariot 5 et un
point du bras-support 17 associé, pour commander un pivotement de ce bras-support
17 autour de l'axe 15, et déplacer ainsi la seconde tête de cintrage 10 sur une trajectoire
circulaire, dans un plan perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer
12. La seconde tête de cintrage 10 peut ainsi être, elle aussi, écartée de l'axe initial
11 du tube à cintrer.
[0019] En se référant aussi aux figures 3 et 4, chaque tête de cintrage 9 ou 10 possède
un corps d'allure cylindrique, présentant une fente longitudinale 21 qui permet l'introduction
et la sortie latérales du tube à cintrer 12. A son extrémité extérieure, c'est-à-dire
éloignée de l'autre tête, chaque tête de cintrage 9 ou 10 comporte un outillage de
cintrage de type connu, constitué essentiellement par un galet formeur 22 et par un
galet de cintrage 23, ce dernier étant porté par un bras radial pivotant 24 et pouvant
ainsi tourner autour du galet formeur 22. Tout l'outillage de cintrage est monté tournant
autour de l'axe longitudinal de la tête de cintrage 9 ou 10, de manière à modifier
l'orientation du plan de cintrage. Des moyens de commande motorisés, indiqués de façon
globale en 25 sur les figures 2 et 3 et pouvant inclure deux moto-réducteurs et des
organes de transmission mécaniques, sont prévus pour, d'une part, modifier l'orientation
du plan de cintrage et, d'autre part, actionner le bras radial 24. En ce qui concerne
la structure de détail d'une telle tête de cintrage tournante et de ses organes de
commande, on pourra se référer utilement à la description et aux figures de la demande
de brevet européen N° 0 281 488 au nom de la Demanderesse.
[0020] Le corps de la première tête de cintrage 9 est pourvu, du côté de l'outillage de
cintrage, d'une tige-support 26 sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal
de cette tête, ainsi qu'à la direction du bras-support 16 de cette tête 9. A son extrémité
libre, la tige-support 26 est munie de moyens de pinçage, désignés globalement par
27.
[0021] D'une manière symétrique, le corps de la seconde tête de cintrage 10 est pourvu,
du côté de l'outillage de cintrage, d'une tige-support 28 sensiblement perpendiculaire
à l'axe longitudinal de cette tête, ainsi qu'à la direction du bras-support 17 de
cette tête 10. A son extrémité libre, la tige-support 28 est munie de moyens de pinçage,
désignés globalement par 29.
[0022] Les moyens de pinçage 27 ou 29 sont réalisables, comme le montre notamment la figure
4, sous la forme d'une pince à deux mâchoires opposées 30 et 31, qui peuvent pivoter
symétriquement entre une position d'ouverture et une position de fermeture sous l'action
de moyens de commande motorisés 32. La pince est conçue pour saisir le tube à cintrer
12 entre ses deux mâchoires 30 et 31. On désigne par D la distance qui sépare cette
pince de l'axe longitudinal de la tête de cintrage.
[0023] Dans l'exemple de réalisation considéré, en se référant de nouveau aux figures 1
et 2, la machine à cintrer comprend encore un dispositif de manutention automatique,
désigné globalement par 32. Le dispositif de manutention 32 comprend un pied-support
33, fixé au milieu du banc 1 et portant un double bras de chargement 34, monté pivotant
autour d'un axe horizontal 35 parallèle à l'axe initial 11 du tube à cintrer. Des
moyens de préhension 36 par exemple magnétiques, aptes à retenir un tube, sont prévus
aux extrémités des branches du double bras de chargement 34. Les tubes 12 en attente
reposent sur un plan incliné 37. Le double bras de chargement 34 prélève le tube 12
situé au point le plus bas du plan incliné 37, et il amène ce tube, par un mouvement
suivant un arc de cercle 38, jusque dans l'axe 11 selon lequel se déplacent normalement
les deux têtes de cintrage 9 et 10. Ces têtes 9 et 10 étant alors écartées comme le
montre la figure 10, et suffisamment éloignées l'une de l'autre pour permettre le
passage du double bras de chargement 34 (ou, éventuellement, suffisamment proches
l'une de l'autre pour permettre aux deux bras de chargement de passer de part et d'autre
des deux têtes 9 et 10).
[0024] Les deux têtes de cintrage 9 et 10 sont alors ramenées dans l'axe 11 pour reprendre
le tube à cintrer 12. Ces têtes 9 et 10 sont ensuite éloignées l'une de l'autre, en
direction des extrémités du tube 12, et elles peuvent ainsi venir jusqu'en butée contre
des embouts ou des écrous prévus aux extrémités du tube 12. Enfin le double bras 34
du dispositif de manutention 32 est ramené dans sa position de départ, au point le
plus bas du plan incliné 37, s'il n'a pas déjà été escamoté précédemment.
[0025] Ensuite, les deux têtes de cintrage 9 et 10, restant en position normale de travail
sur l'axe 11 (voir figure 2), déplacées alternativement l'une en direction de l'autre
suivant cet axe 11, pour exécuter des coudes alternativement sur les deux moitiés
du tube à cintrer 12. Pendant qu'une tête de cintrage 9 ou 10 réalise un coude de
l'angle désiré dans la moitié de tube correspondante, ceci selon un plan de cintrage
déterminé par l'orientation de son outillage de cintrage, l'autre tête de cintrage
10 ou 9 assure le maintien du tube 12 dans la moitié correspondante. L'une des têtes
de cintrage 9 ou 10 assure aussi le maintien du tube 12 en cours de cintrage tandis
que l'autre tête est déplacée suivant l'axe 11. Ce processus de cintrage alternatif
peut se poursuivre, jusqu'à ce que les deux têtes 9 et 10 parviennent à proximité
immédiate l'une de l'autre, comme le montre la figure 5, dans la région médiane du
tube 12.
[0026] Cette figure 5 montre que les deux derniers coudes, réalisables sur le tube 12 au
moyen des outillages de cintrage respectifs des deux têtes 9 et 10, sont alors séparés
au minimum par une distance E égale sensiblement au double de la longueur d'une tête
de cintrage.
[0027] Pour réaliser au moins un coude supplémentaire dans la région médiane du même tube
12, le galet de cintrage 23 de la première tête 9 par exemple est d'abord ramené en
position de départ (correspondant à un angle de cintrage nul), comme le montre la
figure 6.
[0028] Ensuite, comme l'illustrent la figure 7 et aussi la figure 10, la première tête de
cintrage 9 est écartée de l'axe initial 11 du tube 12, sur une distance D, de telle
sorte que les moyens de pinçage 27 portés par cette tête 9 viennent se placer dans
l'axe 11. Les moyens de pinçage 27 sont alors actionnés de manière à maintenir fermement
le tube 12, dans sa partie rectiligne située entre les deux derniers coudes formés.
[0029] La seconde tête de cintrage 10 est ensuite déplacée suivant l'axe 11 en direction
des moyens de pinçage 27, sans rencontrer d'obstacle puisque la première tête 9 a
été précédemment éclipsée. Ce mouvement supplémentaire est illustré par la figure
8.
[0030] Enfin, un coude supplémentaire est exécuté sur le tube 12 au moyen de la seconde
tête de cintrage 10, rapprochée des moyens de pinçage 27, comme le montre la figure
9. Ainsi, les deux derniers coudes réalisés sur le tube 12 sont séparés par une distance
e qui est nettement inférieure à la distance E et qui peut être environ égale à la
moitié de la distance E.
[0031] Bien entendu, compte tenu de la symétrie de la machine, les rôles des deux têtes
de cintrage 9 et 10 peuvent être inversés dans le processus qui vient d'être décrit.
[0032] Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme de réalisation
de cette machine à cintrer les tubes qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple
; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes respectant le même principe.
Ainsi, l'on ne s'éloignerait pas du cadre de la présente invention en recourant à
tous équivalents, notamment pour les moyens de commande des différents mouvements,
ou encore en prévoyant des aménagements complémentaires, tels qu'un système d'escamotage
des moyens de pinçage du tube portés par les têtes de cintrage.
1. Machine à cintrer les tubes pourvue de deux têtes de cintrage (9,10), déplaçables
l'une et l'autre suivant la direction initiale du tube à cintrer (12), et équipées,
chacune, d'un outillage de cintrage (22,23,24) travaillant dans un plan de cintrage
dont l'orientation est modifiable par l'action de moyens de commande (25) et peut
être différente de l'orientation du plan de cintrage dans lequel travaille l'autre
tête de cintrage, caractérisée en ce que l'une au moins des deux têtes de cintrage (9,10) est prévue mobile également dans
un plan perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer (12), et porte des
moyens de pinçage (27,29) dudit tube (12), décalés par rapport à l'axe longitudinal
de la tête de cintrage (9,10), de telle sorte que cette tête de cintrage (9,10) puisse
être écartée de l'axe initial (11) du tube à cintrer, les moyens de pinçage (27,29)
associés venant alors dans cet axe (11) et étant aptes à y maintenir temporairement
le tube à cintrer ( 12).
2. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon la revendication 1, caractérisée
en ce que les deux têtes de cintrage (9,10) sont prévues l'une et l'autre mobiles
dans un plan perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer (12), de manière
à pouvoir être écartées chacune de l'axe initial (11) du tube à cintrer, et en ce
que chaque tête de cintrage (9,10) porte des moyens de pinçage (27,29) dudit tube
(12), décalés par rapport à l'axe longitudinal de cette tête.
3. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon la revendication 2, caractérisée
en ce que chaque tête de cintrage (9,10) est portée par l'extrémité libre d'un bras-support
(16,17) monté pivotant, autour d'un axe (15) parallèle à la direction initiale du
tube à cintrer (12), sur une partie (13,14) d'un chariot (4,5) déplaçable lui-même
suivant cette direction, et en ce que des moyens de commande motorisés (18,20) sont
prévus pour actionner le bras-support pivotant (16,17) de manière à écarter la tête
de cintrage (9,10) correspondante de l'axe initial ( 11 ) du tube à cintrer, ou à
ramener ladite tête de cintrage (9,10) sur cet axe (11).
4. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon la revendication 3, caractérisée
en ce que les moyens de commande motorisés sont constitués par un vérin (18,20) monté
entre une partie (13,14) du chariot (4,5) et le bras-support pivotant (16,17) de la
tête de cintrage (9,10).
5. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon l'une quelconque des revendications
2 à 4, caractérisée en ce que chaque tête de cintrage (9,10) est elle-même pourvue,
vers son extrémité située du côté de son outillage de cintrage (22,23,24), d'une tige-support
(26,28) sensiblement perpendiculaire à la direction initiale du tube à cintrer (12),
cette tige-support (26,28) étant munie à son extrémité libre des moyens de pinçage
(27,29) précités.
6. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon la revendication 5, caractérisée
en ce que les moyens de pinçage (27,29) associés à chaque tête de cintrage (9,10)
sont réalisés sous la forme d'une pince à deux mâchoires opposées (30,31), pivotantes
symétriquement sous l'action de moyens de commande motorisés (32).
7. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon l'une quelconque des revendications
1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de pinçage (26,27) sont montés fixes sur
la tête de cintrage (9,10) associée.
8. Machine à cintrer les tubes à deux têtes de cintrage, selon l'une quelconque des revendications
1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de pinçage (26,27) sont prévus escamotables.