[0001] L'invention concerne un réveil et plus particulièrement un réveil de table comprenant
un dispositif d'armement et de désarmement du signal d'alarme par pression sur son
boîtier.
[0002] Dans la description qui va suivre on entend par armement la mise en veille du circuit
de sonnerie, ce dernier étant dans ces conditions prêt à être commuté en réponse à
un signal déterminé, et par désarmement la mise hors service de la fonction de réveil
ainsi que l'interruption du signal d'alarme.
[0003] Dans les réveils de table conventionnels, le bouton d'armement, et de désarmement
du signal d'alarme, que l'on désignera ci-après par le bouton marche-arrêt est généralement
prévu sur la face supérieure du boîtier, ou encore dans certains cas sur la face arrière
du boîtier du réveil.
[0004] Bien que ce type de réveil fonctionne de façon satisfaisante, la disposition du bouton
marche-arrêt rend toutefois son actionnement souvent laborieux dans les conditions
habituelles d'utilisation. Cela est le cas notamment lorsqu'il s'agit pour l'utilisateur
encore somnolant de localiser et d'actionner le bouton marche-arrêt dans une chambre
faiblement éclairée . Bien entendu, cette manoeuvre est d'autant plus délicate lorsque
le bouton marche-arrêt se situe sur la face arrière du boîtier du réveil.
[0005] On comprend donc aisément l'inconfort qui résulte de ces manipulations peu fonctionnelles
et par conséquent hasardeuses .
[0006] D'autre part, la disposition d'un bouton marche-arrêt apparent à la surface du boîtier
nuit à l'esthétique générale du réveil, la tendance actuelle des constructeurs étant
la réalisation de réveils dont les boîtiers comportent un minimum d'éléments de commande
visibles depuis l'extérieur.
[0007] Un réveil décrit dans le document CH-511 472 tente d'apporter un début de solution
au problème évoqué plus haut. Ce réveil présente un bouton d'arrêt de sonnerie qui,
en faisant saillie à partir de la base du boîtier, forme pied et qui, lorsque la sonnerie
est armée, soulève sensiblement ce boîtier. Pour arrêter la sonnerie, il suffit d'appuyer
sur le boîtier du réveil. A cet instant, une tige reliée au pied vient actionner un
organe arrêtant la vibration d'une lame animée par un dispositif approprié. Pour armer
à nouveau le réveil, il est alors nécessaire de le prendre en main et de saisir le
bouton formant pied pour le tirer vers l'extérieur, afin de dégager l'organe de sonnerie.
[0008] Il ressort donc qu'avec un tel dispositif l'utilisateur doit encore effectuer, pour
le réarmement du réveil, des opérations peu aisées qu'il convient d'éliminer.
[0009] L'invention a donc pour but principal de remédier aux inconvénients de l'art antérieur
susmentionné en fournissant un réveil comportant un boîtier et dans lequel le dispositif
d'armement et de désarmement du signal d'alarme est d'une manipulation pratique, ce
dispositif n'étant pas visible depuis l'extérieur du boîtier et pouvant être par ailleurs
réalisé d'une manière simple et économique.
[0010] A cet effet, l'invention a pour objet un réveil comportant un boîtier dans lequel
est logé un mouvement d'horlogerie, ledit mouvement étant associé à un circuit de
sonnerie comprenant un générateur de signal d'alarme et des moyens d'armement et de
désarmement, ledit boîtier étant destiné à reposer sur une surface rigide par des
moyens de piètement mobiles entre deux positions et faisant saillie à partir de la
base du boîtier, lesdits moyens de piètement étant en outre associés auxdits moyens
d'armement et de désarmement dudit circuit de sorte que, d'une part, ces derniers
soient susceptibles d'être actionnés quand une pression est appliquée sur le boîtier
et que, d'autre part, le boîtier soit apte à se déplacer d'une position initiale vers
une position finale en réponse à ladite pression.
[0011] Conformément à l'invention, les moyens de piètement comprennent en outre des moyens
pour ramener le boîtier du réveil de sa position finale vers sa position initiale
après l'application de ladite pression sur ce dernier, lesdits moyens de piètement
comprenant des moyens supplémentaires permettant, par pressions successives sur le
boîtier, d'armer et de désarmer le circuit de sonnerie, les moyens de piètement étant
associés à des moyens de visualisation de l'état d'armement et de désarmement du circuit
de sonnerie du réveil.
[0012] Grâce à ces caractéristiques, par de simples pressions successives sur le boîtier
du réveil, le circuit de sonnerie de ce dernier peut être successivement armé et désarmé
sans prise en main particulière du réveil.
[0013] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens pour ramener le boîtier
du réveil dans sa position initiale après l'application d'une pression sur ce dernier
comprennent un mécanisme d'enclenchement du type "stylo à bille" qui comprend un manchon
solidaire du boîtier, dans lequel coulissent une tige supérieure et une tige inférieure,
chacune de ces tiges étant associée à un ressort de rappel, les deux tiges coopérant
en outre l'une avec l'autre par l'une de leurs extrémités, dites premières extrémités
qui comportent respectivement une roue dentée de chant et un pignon coulant correspondant,
la denture de la roue coulissant dans des rainures ménagées dans ledit manchon et
la denture du pignon coulissant dans les rainures ou étant arrêtée à une extrémité
de ces dernières selon la position angulaire du pignon.
[0014] Par ailleurs, la tige supérieure est reliée par sa seconde extrémité à une lame de
contact faisant partie d'un interrupteur pour le circuit de sonnerie et la tige inférieure
est reliée par sa seconde extrémité à un élément formant pied appartenant aux moyens
de piètement du réveil.
[0015] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode
de réalisation d'un réveil équipé d'un dispositif selon l'invention donné à titre
d'exemple non limitatif en liaison avec les dessins ci-joints parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un réveil équipé d'un dispositif d'armement
et de désarmement de son circuit de sonnerie, selon l'invention;
- la figure 2 est un schéma électrique simplifié représentant le circuit de sonnerie
de ce réveil associé au dispositif selon l'invention;
- les figures 3 et 4 sont des coupes partielles selon respectivement les lignes III-III
et IV-IV de la figure 1 montrant le dispositif d'armement et de désarmement selon
l'invention; et
- les figures 5 et 6 sont des vues partielles agrandies du mécanisme d'enclenchement
associé au dispositif d'armement et de désarmement du signal d'alarme selon l'invention.
[0016] En se référant tout d'abord à la figure 1, on voit un réveil dont le boîtier 1 présente
une forme sensiblement parallélépipédique. Ce boîtier est destiné à reposer sur une
surface rigide S par des moyens de piètement 2. Ce réveil comporte sur une face frontale
un cadran 3 associé à une aiguille des heures 4 et une aiguille des minutes 6. Ces
dernières sont entraînées par un mouvement d'horlogerie non représenté au dessin.
Par ailleurs, le réveil comprend une aiguille 8 d'indication de l'heure correspondant
au déclenchement d'un signal d'alarme. Cette aiguille peut bien entendu être actionnée
manuellement depuis l'extérieur du boîtier par l'intermédiaire d'un bouton de réglage
ou par un dispositif analogue également non représenté.
[0017] Les moyens de piètement 2 de ce réveil comportent quatre pieds faisant saillie à
partir de la base 9 du boîtier et dont trois seulement sont visibles au dessin. Le
pied désigné par la référence numérique 10 forme, en liaison avec le boîtier, l'élément
de commande des moyens d'armement et de désarmement selon l'invention qui sera décrit
plus en détail en liaison avec les figures 3 et 4.
[0018] En se référant maintenant plus particulièrement à la figure 2, on voit le circuit
12 du réveil selon l'invention. Ce circuit 12 comprend de façon classique une alimentation
14, par exemple une pile, branchée en parallèle sur les bornes d'entrée d'un mouvement
d'horlogerie 16 qui est un mouvement électrique, à quartz ou analogue. Cette alimentation
14 est également branchée sur un circuit de sonnerie 18 qui comprend un générateur
de signal d'alarme 20 relié en série avec un interrupteur 22 fonctionnant en liaison
avec l'aiguille 8 et au moins l'aiguille des heures, ainsi que des moyens 24 d'armement
et de désarmement du circuit de sonnerie. Ces moyens 24 comprennent un premier élément
de contact 26 mobile destiné à coopérer avec un second élément de contact 28 fixe
pour former les contacts d'un interrupteur. L'élément de contact 26 présente deux
positions d'équilibres stables et est directement associé à l'élément de commande
10 constitué par un des pieds du réveil. On notera que l'état du circuit 18 représenté
au dessin correspond à un état dans lequel le réveil est désarmé, c'est-à-dire dans
lequel l'interrupteur constitué par les moyens 24 est ouvert.
[0019] En se référant maintenant aux figures 3 à 6, on voit le détail de la structure des
moyens d'armement et de désarmement 24, ainsi que la façon dont ils sont associés
avec l'élément de commande 10 et montés à l'intérieur du boîtier 1. Comme cela ressort
en particulier des figures 3 et 4, le premier élément de contact 26 est formé par
une lame de contact, d'une part, fixée, à l'extrémité d'une tige d'actionnement 30,
et d'autre part, reliée à l'une des bornes de l'alimentation 14 au moyen d'un fil
électrique souple 32 fixé de façon appropriée à cette lame 26. Le second élément de
contact 28 est formé, dans l'exemple représenté, par une extrémité d'un manchon 29,
dans lequel coulisse la tige d'actionnement 30, ce manchon 29 étant relié à l'autre
borne de l'alimentation 14. Il va de soi que dans un autre mode de réalisation, le
second élément de contact 28 peut être constitué par une lame fixe solidaire d'une
paroi du boîtier.
[0020] La tige d'actionnement 30 fait partie d'un mécanisme d'enclenchement du type "stylo
à bille" bien connu et qui ne sera pas décrit ici en détail. Ce mécanisme d'enclenchement
34 de forme générale cylindrique s'étend à l'intérieur du boîtier 1 et est fixé dans
ce dernier sur une embase 36 solidaire d'une paroi du boîtier. Dans l'exemple décrit,
le mécanisme 34 est emmanché à force dans une ouverture prévue dans l'embase, mais
il est bien entendu que tout autre moyen de fixation équivalent peut convenir. Ce
mécanisme 34 comprend essentiellement le manchon cylindrique conducteur 29 en deux
parties 29a, 29b dans lequel coulissent une tige supérieure 30 et une tige inférieure
40 (la tige supérieure 30 constituant la tige d'actionnement citée ci-dessus).
[0021] Ces deux tiges 30, 40 sont respectivement associées à un ressort de rappel 42, 44
et coopérent l'une avec l'autre par une première extrémité au moyen d'un pignon coulant
46 à denture de chant asymétrique et d'une roue 48 à denture de chant asymétrique.
Par ailleurs, les deux tiges sont reliées respectivement par leur seconde extrémité
à la lame de contact 26 et à un pied 50 s'étendant à coulissement à travers la paroi
52 du fond du boîtier.
[0022] On notera à ce propos que la tige supérieure 30 est non conductrice ou isolée par
rapport au manchon 29 dans lequel elle coulisse faute de quoi l'interrupteur constitué
par les moyens 24 serait inopérant.
[0023] En se référant plus particulièrement aux figures 5 et 6, on voit que le pignon 46
et la roue 48 coulissent par l'intermédiaire de leur denture dans des rainures de
guidage 49 ménagée à l'intérieur et sur une partie de l'élément du manchon 29b. Plus
précisément, ces rainures comprennent à une première extrémité des surfaces de butée
49a et à une extrémité opposée des rampes d'encliquetage 49b (figure 5). Ainsi, les
flancs des dents du pignon 46 peuvent, en fonction de sa position angulaire autour
de l'axe A du mécanisme, donnée par la roue 48 lors de l'actionnement du mécanisme
34 par une pression sur le boîtier, soit venir s'appuyer contre les rampes d'encliquetage
49b, comme cela est représenté à la figure 6, soit venir coulisser dans les rainures
49 et s'appuyer contre la denture de la roue 48 comme cela est représenté à la figure
3. En revanche, lorsque la tige 40 est rappelée par le ressort 44 dans le sens de
la flèche F, la roue 48 solidaire de la tige 40 vient en contact par son flanc 48a
contre les surfaces de butées 49a de sorte que le pied 50 fait saillie à partir du
fond du boîtier d'une distance sensiblement constante quelle que soit la position
du pignon 46.
[0024] En se référant à nouveau aux figures 3 et 4 on voit que le pied 50 comprend une première
partie 54 ayant la forme d'une calotte sphérique destinée à reposer sur une surface
rigide S et une seconde partie 58 ayant la configuration d'un cylindre dans lequel
la seconde extrémité de la tige inférieure 40 est fixée, par exemple par vissage.
Cette partie cylindrique 58 traverse le fond 52 et coulisse dans un cylindre de guidage
60 ménagé dans un bossage 62 fixé à la face intérieure de la paroi 52. Dans l'exemple
représenté, le boîtier est réalisé en bois et le bossage est rapporté. Bien entendu,
dans une variante selon laquelle le boîtier est réalisé en matière plastique, le bossage
peut aisément venir de matière avec la paroi.
[0025] L'utilisation d'un tel mécanisme permet avantageusement de conférer à la lame de
contact 26 deux positions d'équilibres stables par de simples pressions successives
appliquées sur le boîtier. Plus précisément, la lame 26 formant interrupteur est mobile
entre une position de repos dans laquelle le circuit de sonnerie est ouvert (représentée
en traits mixtes au dessin) et une position de travail dans laquelle ledit circuit
est fermé (représentée en traits forts au dessin).
[0026] On voit également aux figures 3 et 4 que le réveil comporte des moyens de visualisation
64 permettant l'indication de l'état d'armement ou de désarmement du circuit de sonnerie
du réveil. Ces moyens de visualisation 64 sont reliés à la seconde extrémité de la
tige supérieure 30 par l'intermédiaire d'un élément de liaison 66. Ces moyens sont
formés d'un voyant 64 qui se déplace en regard d'une ouverture 68 ménagée dans une
paroi latérale 69 du boîtier du réveil et qui est visible à travers cette ouverture
68. Ce voyant 64 comporte deux zones 70, 72 ayant des aspects distincts, chacune d'elles
étant représentative de l'état d'ouverture ou de fermeture de l'interrupteur formé
par les lames de contact 26 et 28. Ainsi, on peut d'un simple coup d'oeil sur le boîtier
s'apercevoir aisément de l'état d'armement ou de désarmement du réveil.
[0027] Pour que l'état d'armement ou de désarmement soit également visible dans une pièce
non éclairée, on peut bien entendu prévoir dans une variante de réalisation que les
deux zones 70, 72 du voyant soient peintes à l'aide d'une peinture contenant des substances
luminescentes.
[0028] Le dispositif d'armement et de désarmement du signal d'alarme selon l'invention fonctionne
de la façon suivante :
[0029] Dans une première position correspondant à sa position de travail, la lame de contact
26 est en contact avec la partie 29a du manchon conducteur 29 et le circuit de sonnerie
18 est en veille. Ainsi, dès que l'heure standard correspond avec l'heure de sonnerie
désirée (indiquée par l'aiguille 8), le contact 22 se ferme et déclenche le signal
d'alarme produit par le générateur 20. A ce moment, pour interrompre ce signal d'alarme,
il suffit d'appliquer une pression P sur le boîtier. La partie cylindrique 58 du pied
s'enfonce alors dans le boîtier, comprime le ressort 44, et actionne le mécanisme
34 de la façon suivante.
[0030] La roue 48 solidaire de la tige 40 coulisse dans les rainures 49 et pousse le pignon
46 dans le sens de la flèche M en lui imprimant, dès que le pignon sort des rainures,
une rotation d'une fraction de tour autour de l'axe A de sorte que, lorsque la pression
exercée sur le boîtier a cessé, le pignon repose par ses dents sur les rampes d'encliquetage
49. La tige 30 se trouve alors dans une seconde position stable correspondant à sa
position de repos (en trait mixte au dessin) et dans laquelle l'interrupteur constitué
par la lame 26 et la partie de manchon 29b est ouvert. Le générateur du signal d'alarme
n'est alors plus alimenté et la sonnerie s'arrête.
[0031] Dans le même temps, lorsque la pression a cessé d'être exercée, la tige 40 et par
conséquent le pied 50 a été rappelé dans sa position initiale relativement au boîtier
par le ressort 44.
[0032] Maintenant, si l'on presse à nouveau sur le boîtier, le pied s'enfonce dans ce dernier
comprime le ressort 44 et actionne à nouveau le mécanisme d'enclenchement 34. Dans
ce cas, la roue 48 actionne, comme cela est décrit précédemment, le pignon 46 qui
est à nouveau mis en rotation d'une fraction de tour de sorte que ses dents ne reposent
plus sur les rampes d'encliquetage et que ces dernières peuvent coulisser dans les
rainures 49 pour venir dès que la pression a cessé contre la denture de la roue 48
comme cela est représenté en trait fort à la figure 3.
[0033] La tige 30 se trouve ramenée dans sa première position mettant ainsi la lame de contact
26 dans sa position de travail, si bien que le circuit de sonnerie est à nouveau mis
en position de veille et prêt à sonner dès que l'aiguille des heures correspond à
l'affichage de l'heure indiquée par l'aiguille 8.
[0034] Ainsi, grâce à ce mécanisme d'enclenchement 34, l'application de pressions successives
sur le boîtier permet successivement d'armer et de désarmer le circuit de sonnerie
du réveil, l'ensemble de ces opérations pouvant être contrôlé en permanence par la
position du voyant 64 visible à travers l'ouverture 68.
[0035] On notera également que le réveil conserve dans toutes les positions (armée, désarmée)
un niveau constant par rapport au sol.
1. Réveil comportant un boîtier (1) dans lequel est logé un mouvement d'horlogerie (16),
ledit mouvement étant associé à un circuit de sonnerie (18) comprenant un générateur
de signal d'alarme (20) et des moyens (24) d'armement et de désarmement, ledit boîtier
(1) étant destiné à reposer sur une surface rigide par des moyens de piètement (10)
mobiles entre deux positions et faisant saillie à partir de la base du boîtier (1),
lesdits moyens de piètement (10) étant en outre associés auxdits moyens d'armement
et de désarmement de sorte que, d'une part, ces derniers soient susceptibles d'être
actionnés par une pression (P) appliquée sur le dessus du boîtier et que, d'autre
part, le boîtier soit apte à se déplacer d'une position initiale vers une position
finale en réponse à ladite pression (P), caractérisé en ce que les moyens de piètement
(10) comprennent en outre des moyens (34) pour ramener le boîtier du réveil de sa
position finale vers sa position initiale après l'application de ladite pression,
lesdits moyens de piètement comprenant des moyens supplémentaires permettant, par
pressions successives sur le boîtier, d'armer et de désarmer le circuit de sonnerie
(18), tandis que les moyens de piètement (10) sont associés à des moyens de visualisation
(64) de l'état d'armement et de désarmement du circuit de sonnerie (18) du réveil.
2. Réveil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens (34) pour ramener
le boîtier de réveil de sa position finale vers sa position initiale comprennent un
mécanisme d'enclenchement du type "stylo à bille" qui comprend un manchon (29a, 29b)
solidaire du boîtier (1) dans lequel coulissent une tige supérieure (30) et une tige
inférieure (40), chacune de ces tiges étant associée à un ressort de rappel (42, 44),
les deux tiges (30, 40) coopérant l'une avec l'autre par l'une de leurs extrémités
dites premières extrémités, ces premières extrémités comportant respectivement une
roue dentée de chant (48) et un pignon coulant (46) correspondant, la denture de la
roue (48) coulissant dans des rainures ménagées dans ledit manchon (29b) et la denture
du pignon 46 coulissant dans les rainures ou étant arrêtée à une extrémité de ces
dernières selon la position angulaire du pignon.
3. Réveil selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite tige supérieure (30)
est reliée par sa seconde extrémité à une lame au contact (26) faisant partie d'un
interrupteur pour le circuit de sonnerie (18) et en ce que ladite tige inférieure
(40) (10) est reliée par sa seconde extrémité à un élément formant pied (50) des moyens
de piètement.
4. Réveil selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément formant pied (50)
est formé d'au moins deux parties, une première partie (54) étant destinée à reposer
sur ladite surface rigide (S), et une seconde partie (58) s'étendant à coulissement
dans une pièce de guidage (62) prévue dans le boîtier.
5. Réveil selon la revendication 3, caractérisé en ce que la seconde partie (58) du pied
(50) est cylindrique et coulisse dans un cylindre de guidage (60) ménagé dans un bossage
(62) fixé dans le fond du boîtier (52).
6. Réveil selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la seconde
extrémité de ladite tige supérieure (30) est reliée en outre aux moyens de visualisation
(64) de l'état d'armement ou de désarmement du circuit de sonnerie (18) du réveil.
7. Réveil selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de visualisation
comprennent un voyant (64) se déplaçant en regard d'une ouverture (68) ménagée dans
une des parois (69) du boîtier.
8. Réveil selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit voyant (64) comporte
sur sa surface qui est visible à travers ladite ouverture (68), deux zones (70, 72)
ayant chacune un aspect distinct représentatif de l'état d'armement et de désarmement
du circuit de sonnerie (18).