[0001] La présente invention se rapporte au procédé et au dispositif d'affichage électronique
mettant en oeuvre un écran à matrice de points. Parmi les écrans à matrice de points,
les plus connus sont les écrans cristaux liquides aussi appelés écrans LCD (d'après
les initiales des mots anglais Liquid Crystal Display), et en particulier les écrans
du type à transistors en couche mince ou TFT (d'après les initiales des mots anglais
Thin film transistor) et molécules du type nématique en hélice généralement dit type
TN (d'après les initiales des mots anglais Twisted nematic).
[0002] Il est connu, par le brevet US 4 414 545, de garder en mémoire des caractères standard
ou spéciaux, tous de la même dimension, par exemple de 5 par 7 dots, afin d'avoir
un affichage sur l'écran à des emplacements prédéterminés correspondant à un quadrillage
de 5 par 7 quand les caractères sont à ce format. Mais un tel affichage n'est pas
souple, étant donné que les emplacements de caractères sont prédéterminés et qu'un
seul format de caractère est utilisable.
[0003] La présente invention a pour but d'éviter ou pour le moins de réduire ces inconvénients.
[0004] Ceci est obtenu en permettant aux caractères d'occuper une position quelconque sur
l'écran et, pour cela, de définir une position primaire qui détermine l'endroit où
un caractère doit être affiché sur l'écran.
[0005] Selon l'invention il est, en particulier, proposé un procédé d'affichage sur un écran
à matrice à points, caractérisé en ce qu'il consiste : - à préprogrammer, dans une
première mémoire, à des adresses connues, qui sont dites codes caractères, les points
à exciter d'une surface élémentaire, de dimensions prédéterminées et de position quelconque
sur l'écran, pour que s'affiche sur l'écran des caractères donnés -à stocker ligne
de caractères par ligne de caractères, dans une seconde mémoire les codes caractères
des caractères successifs à afficher su l'écran - à commander la lecture de la première
mémoire par la seconde mémoire de manière à effectuer un affichage sur l'écran, la
position d'un code caractère dans la seconde mémoire définissant la position, dite
position primaire, à partir de laquelle le caractère correspondant à ce code caractère
doit être affiché sur l'écran.
[0006] Selon l'invention il est également proposé un dispositif d'affichage sur écran à
matrice à points, caractérisé en ce qu'il comporte n premières mémoires avec n entier
positif, dans lesquelles sont préprogrammés, à des adresses connues, qui sont dites
codes caractères, des caractères, c'est-à-dire les points à exciter de surfaces élémentaires
de dimensions prédéterminées de l'écran, pour que s'affiche sur l'écran ces caractères,
au moins n secondes mémoires associées respectivement aux n premières mémoires pour
contenir des codes caractères dans des positions présentant une correspondance biunivoque
avec les points de l'écran, et des moyens pour écrire des codes caractères dans les
n secondes mémoires, pour lire les caractères mémorisés, correspondants à ces codes
caractères, dans les premières mémoires associées aux secondes mémoires où ces codes
sont écrits et pour afficher un caractère lu avec les points de l'écran présentant
une correspondance biunivoque avec la position du code caractère qui a déterminé la
lecture.
[0007] La présente invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques apparaîtront
à l'aide de la description ci-après et des figures s'y rapportant qui représentent
:
- la figure 1, un schéma d'éléments d'un dispositif d'affichage selon l'invention,
- la figure 2, un circuit de base de temps,
- la figure 3, un dispositif d'affichage selon l'invention,
- la figure 4, un schéma destiné à expliquer un dispositif d'affichage selon l'invention,
- la figure 5, un autre dispositif d'affichage selon l'invention.
[0008] Dans les différentes figures les éléments correspondants sont désignés par les mêmes
repères. Dans les différents schémas électroniques les dispositifs de synchronisation
précise, relevant de la technologie courante, n'ont pas été représentés en vue de
rendre les dessins plus clairs et de simplifier l'exposé.
[0009] La figure 1 est un schéma simplifié destiné à faciliter l'explication du fonctionnement
d'un dispositif d'affichage selon l'invention.
[0010] Un écran à cristaux liquides, 1, est supposé pouvoir afficher n = 4 lignes de m =
4 caractères chacune, CANE, DEFI, LIME et BAIL, ces mots étant disposés les uns au-dessus
des autres ; chaque caractère est disposé dans une surface élémentaire égale à 1/m.n
= 1/16 de la surface utile de l'écran. Cette surface élémentaire est un rectangle
qui comporte x points par ligne et y lignes de points.
[0011] Une mémoire PROM, 2, dite mémoire de caractères, est préprogrammée par zones rectangulaires
de x cases par ligne et de y lignes ; ces zones mémoires ont donc une répartition
de cases identique à la répartition des points dans une surface élémentaire d'écran
; c'est-à-dire qu'il y a une correspondance biunivoque entre les cases d'une zone
mémoire et les points d'une surface élémentaire de l'écran sur laquelle est affiché
le caractère de la zone mémoire considérée. La préprogrammation de la mémoire 2 consiste
en une préprogrammation d'un caractère par zone mémoire, les éléments binaires 1 et
0 étant disposés dans les cases dont les positions correspondent respectivement aux
points à allumer et aux points à laisser éteints dans une surface élémentaire d'écran
pour obtenir un caractère donné. C'est ainsi, par exemple, que la mémoire 2 contient,
entre autres, les lettres majuscules A à N de couleur bleue ; pour faciliter la compréhension
ce ne sont pas des 1 et des 0 qui ont été représentés dans les zones mémoire de la
mémoire 2 mais les caractères définis par ces 1 et ces 0. Chaque zone mémoire contenant
un caractère est repérée par un code adresse constitué par l'adresse de la première
de ses cases qui est lue lors d'une lecture par balayage horizontal de la gauche vers
la droite avec déplacement de haut en bas de la ligne de lecture ; ainsi la lettre
A est à l'adresse 0,0 et la lettre L à l'adresse y + 5x.
[0012] Une mémoire RAM, 3, dite mémoire de codes, contient les adresses où se trouvent,
dans la mémoire 2, les caractères à afficher sur l'écran ; c'est ainsi que, pour afficher
le mot CANE en lettres majuscules bleues sur la première ligne de caractères de l'écran
1, la première ligne d'adresses de la mémoire 3 comporte les codes adresses successifs
suivants : 0,2x 0,0 2y,x 0,4x , de même, pour afficher le mot DEFI en majuscules bleues
sur la deuxième ligne de caractères de l'écran, ce sont les codes caractères 0,3x
0,4x 0,5x et y,2x qui sont contenus à la suite dans la deuxième ligne d'adresses de
la mémoire 3. Il y a donc correspondance biunivoque entre les lignes de caractères
de l'écran 1 et les lignes d'adresses de la mémoire 3 et, en d'autres termes, la position
d'un code caractère dans la mémoire 3 définit la position, dite position primaire,
à partir de laquelle le caractère correspondant à ce code caractère doit être affiché
sur l'écran 1.
[0013] Pour effectuer l'affichage sur l'écran 1, les adresses d'une même ligne de la mémoire
3 sont lues y fois de suite.
[0014] Quand la ième adresse d'une jème ligne de la mémoire 3, avec i et j respectivement
compris entre 1 et m et entre 1 et n, bornes comprises, est lue pour la qème fois,
avec q compris entre 1 et y bornes comprises, le contenu de la qème ligne de la zone
mémoire, de la mémoire 2, correspondant à l'adresse considérée, est lu et les 1 et
les 0 ainsi lus servent respectivement à allumer et à laisser éteints les x points
de la qème ligne de celle des surfaces élémentaires de l'écran 1 qui est située à
l'intersection de la ième colonne de surfaces élémentaires avec la jème ligne de surfaces
élémentaires.
[0015] Quand les adresses d'une même ligne d'adresses de la mémoire 3 ont été lues pour
la yème fois consécutives, la lecture de la mémoire 3 est poursuivie à la ligne suivante
qui est, elle aussi, lue y fois de suite et la lecture se continue ainsi jusqu'à la
dernière ligne de la mémoire 3, c'est-à-dire jusqu'à la nème ligne, qui est, elle
aussi, lue y fois. La lecture des lignes d'adresses de la mémoire 3 reprend alors
à partir de la première ligne d'adresses, afin d'effectuer un nouvel affichage sur
l'écran 1 et ce nouvel affichage est identique au précédent tant que le contenu de
la mémoire 3 n'est pas modifié.
[0016] Ainsi le dispositif conçu pour effectuer l'affichage électronique sur un écran à
cristaux liquides, tel qu'il a été réalisé, comporte un ensemble de compteurs qui
est représenté sur la figure 2.
[0017] La figure 2 montre un ensemble de quatre compteurs Cx, Cm, Cy et Cn branchés en série
dans cet ordre pour constituer un circuit de base de temps. Le premier compteur, Cx,
est un compteur modulo x qui compte les impulsions de synchronisation d'affichage
des points de l'écran ; quand le compteur Cx passe par zéro il fournit une impulsion
de comptage au compteur Cm ; de plus, chacune de ces impulsions de comptage constitue
une impulsion de lecture d'une nouvelle adresse dans la mémoire 3 et une commande
de transfert d'un registre à décalage parallèle-série, 7, qui sera représenté à la
figure 3 et qui sert au transfert vers l'écran 1 des informations stockées dans la
mémoire 2 déjà décrite à l'aide de la figure 1. Le compteur Cm est un compteur modulo
m ; quand il passe par zéro il fournit une impulsion de commande de lecture d'une
ligne de caractères de la mémoire 3. Il a été vu que chaque ligne de caractères de
la mémoire 3 était lue y fois de suite, c'est pourquoi les impulsions fournies par
le compteur Cm sont comptées dans le compteur Cy qui est un compteur modulo y et qui
fournit donc, à chacun de ses passages par zéro, une impulsion de lecture de ligne
suivante de caractères dans la mémoire 3. L'ensemble des adresses de la mémoire 3
est contenu sur n lignes d'adresses ; le compteur Cn, qui est un compteur modulo n
alimenté par les impulsions de lecture de ligne suivante délivrées par le compteur
Cy, fournit donc, à chacun de ses passages par zéro, une impulsion qui signifie qu'une
lecture complète de la mémoire 3 vient d'être effectuée.
[0018] Les explications préalables données à l'aide des figures 1 et 2 vont faciliter la
compréhension de la figure 3 qui est un schéma d'ensemble d'un dispositif d'affichage
électronique sur écran à cristaux liquides selon l'invention.
[0019] La figure 3 montre l'écran 1, la mémoire de caractères, 2, et la mémoire de codes,
3, dont il a déjà été question à l'occasion de la description de la figure 3. La mémoire
3 fonctionne en association avec une mémoire 3′ identique à la mémoire 3. Un circuit
de multiplexage, 6, symbolisé par deux interrupteurs commandés par un micro-ordinateur
4, permet d'utiliser l'une des mémoires en phase de travail pendant que, l'autre est
utilisée en phase de tracé ; cette solution des deux mémoires de codes est peu utilisée
; le dispositif étant rapide, elle n'est utile que si le micro-ordinateur est lent
ou risque d'être occupé à d'autres taches, en temps partagé. Dans les positions qu'occupent,
sur la figure 3, les interrupteurs du circuit 6, c'est la mémoire 3 qui est en phase
de tracé et la mémoire 3 qui est en phase de travail ; c'est-à-dire que la mémoire
3′ est reliée au micro-ordinateur 4 qui, en fonction d'informations à afficher sur
l'écran 1, lui fournit les codes adresses correspondant aux prochaines informations
à afficher. La mémoire 3 est en phase de tracé, c'est-à-dire qu'un contrôleur d'écran
5, commandé par le micro-ordinateur 4, balaye ligne par ligne la mémoire 3 pour lire
les codes adresses selon le mode de lecture expliqué à l'aide de la figure 2 : lecture
des lignes d'adresses y fois de suite.
[0020] Le rôle du contrôleur d'écran est donc de lire celle des deux mémoires 3, 3′ qui
est en phase de tracé ; pour cela le contrôleur d'écran comporte le circuit de base
de temps selon la figure 2. Le rôle du contrôleur d'écran est également d'assurer
le transfert, vers l'écran 1, des informations correspondant à ces codes caractères
lus ; ces informations sont extraites de la mémoire de caractères, 2, de la manière
expliquée à l'aide de la figure 1 et les signaux de synchronisation qui servent à
ce transfert sont fournis par l'ensemble de compteurs selon la figure 2 ; le transfert
entre la mémoire 2 et l'écran 1 s'effectue par l'intermédiaire d'un registre parallèle-série,
7, à x positions, c'est-à-dire à autant de positions qu'il y a de points dans une
ligne d'une surface élémentaire de l'écran 1 et de cases par ligne dans une zone mémoire
de la mémoire de caractères, 2, où se trouve programmé un caractère.
[0021] La description qui précède a été mise en oeuvre avec les valeurs suivantes pour les
différents paramètres.
x = y = 8 m = n = 60
ce qui correspond à un écran de 480.480 points et à des mémoires de codes 3, 3′ capables
de contenir 60.60 codes adresses.
[0022] Dans ce qui précède les surfaces élémentaires de l'écran avaient toutes les mêmes
dimensions : x.y points. Il est également possible, comme cela va être montré ci-après,
de réaliser un dispositif d'affichage où les surfaces élémentaires ont différentes
valeurs selon l'information à afficher. Les figures 4 et 5 sont des schémas relatifs
à un exemple de réalisation d'un tel dispositif d'affichage.
[0023] La figure 4 montre trois images distinctes EO, E1, E2 dont la superposition est figurée
par un rond avec un signe +, dans lequel arrivent trois flèches et d'où repart une
flèche ; cette superposition donne une image E qui est l'image à obtenir sur un écran
à cristaux liquides en utilisant un dispositif d'affichage du type de celui qui a
été décrit à l'aide des figures 1, 2 et 3. L'image EO correspond au fond de l'image
E, l'image E1 correspond à des informations de l'image E qui sont peu modifiées et
l'image E2 correspond à des informations de l'image E qui sont souvent modifiées ;
dans les images E1 et E2 des traits interrompus indiquent d'une part les limites de
l'image E d'autre part les limites des surfaces élémentaires occupées par chacun des
caractères qui constituent l'information dans ces images.
[0024] La figure 5 représente un dispositif d'affichage conçu pour afficher sur un écran,
1, une image du type de l'image E de la figure 4, à partir de trois signaux qui, pris
isolément, donneraient, respectivement sur l'écran, les images E1, E2 et E3. C'est
pourquoi le dispositif d'affichage selon la figure 5 se distingue de celui selon la
figure 3 par trois circuits de mise en mémoire des codes et de mise en mémoires des
caractères et par la sommation, à l'aide d'un circuit d'addition 8, des signaux extraits
des circuits de mise en mémoire des caractères.
[0025] Le dispositif d'affichage selon la figure 5 comporte un micro-ordinateur 4 qui définit
dans la surface de l'écran 1 trois zones distinctes correspondant respectivement aux
zones occupées sur l'écran par les images EO, E1 et E2 de la figure 4 ; chacune de
ces zones est traitée comme est traitée l'image entière dans le dispositif d'affichage
selon la figure 3. C'est-à-dire que, pour obtenir l'image E1 sur l'écran 1, le dispositif
comporte, d'une part, deux mémoires de codes 31, 31′ et un circuit de multiplexage
61 branchés entre le micro-ordinateur 4 et un contrôleur d'écran 5, de la même façon
que les circuits 3, 3′ et 6 dans le dispositif selon la figue 3 et, d'autre part,
une mémoire de caractères 21 et un registre à décalage parallèle-série connectés entre
le contrôleur d'écran 5 et une entrée du circuit d'addition 8 dont la sortie est reliée
à l'entrée de signal vidéo de l'écran 1. Pour obtenir l'image E2 sur l'écran 1, le
dispositif d'affichage selon la figure 5 comporte des circuits 32, 32′, 62, 22 et
72 respectivement semblables aux circuits 31, 31′, 61, 21 et 71 et branchés de façon
identique. Pour obtenir l'image EO de la figure 4 sur l'écran 1, le dispositif d'affichage
selon la figure 5 ne comporte pas deux mais une seule mémoire de codes, 30, branchée
entre le micro-ordinateur 4 et le contrôleur d'écran 5 car il est prévu que les codes
adresses contenus dans cette mémoire ne seront que très rarement modifiés ; pour obtenir
l'image EO il n'y a donc pas de circuit de multiplexage, par contre il y a une mémoire
de caractères 20 et un registre à décalage parallèle-série 70 connectés de la même
manière que les circuits 21 et 71.
[0026] Il est à noter que le traitement en trois parties de l'image à afficher sur l'écran
1 est destiné à simplifier la programmation des mémoires de codes ; en effet quand
par exemple, seul est à modifier le contenu des informations du genre de celles de
la partie E2 de l'image E de la figure 3, cela évite d'avoir à refaire toutes les
programmations qui concernent le fond de l'image et la partie peu modifiée de l'image,
c'est-à-dire qui concernent les informations du genre de celles des parties EO et
E1 de l'image E de la figure 3.
[0027] Il est également à noter que, dans l'exemple selon les figures 4 et 5, les surfaces
élémentaires sur l'écran ne sont pas les mêmes selon qu'elles servent à afficher l'image
EO, l'image E1 ou l'image E2 ; pour l'image EO la surface élémentaire est un de carré
de dimensions a.a, pour l'image E1 c'est un rectangle de dimensions 1,5.3a et pour
l'image E2 c'est un rectangle de dimensions 2a. 3a.
[0028] Dans ce qui précède les informations à afficher se limitaient à des chiffres, à des
lettres et à un fond d'écran, et, par simplification, elles ont été appelées caractères
; d'une façon plus générale ces caractères peuvent consister en n'importe quel dessin
sous réserve que la précision nécessaire à la représentation de ce dessin sur l'écran
ne dépasse pas la précision de trait qu'il est possible d'obtenir avec l'écran.
[0029] Les exemple décrits ci-avant sont destinés à faire comprendre rapidement comment
fonctionne l'invention et, pour simplifier, décrivent un affichage où les caractères
sont toujours régulièrement répartis sur l'écran. En réalité ce n'est là qu'un cas
particulier car, selon l'invention, la ou les mémoires de codes comportent autant
de lignes et de cases que l'écran comporte de lignes et de points par ligne, afin
que, tout point de l'écran puisse servir de position primaire ; ceci conduit dans
les circuits, à quelques modifications relevant de la technologie courant et qui n'ont
pas été décrites afin de rendre les dessins plus clairs et de simplifier l'exposé.
[0030] Il est à remarquer qu'il est possible de représenter des caractères animés, c'est-à-dire
dont la représentation se déplace sur l'écran ; un mouvement dans le plan de l'écran
pouvant toujours se ramener à la somme d'une translation et d'une rotation, pour représenter
un caractère animé il faut modifier la position du code caractère dans la mémoire
de code en fonction de la translation à effectuer, et modifier la valeur du code pour
tenir compte de la rotation. Ceci n'est possible que parce que, selon l'invention,
la ou les mémoires de codes comportent autant de lignes et de cases que l'écran comporte
de lignes et de points afin qu'un point quelconque de l'écran puisse servir de position
primaire. De plus, lorsqu'un caractère animé est constitué par des motifs identiques,
régulièrement répartis sur un cercle, et lorsque la densité, sur l'écran, des points
utilisés pour représenter ce caractère animé est telle que, dans une rotation, un
motif prend la place du suivant après une suite de p images sur l'écran, il suffit
de garder en mémoire de caractères seulement p caractères différents correspondant
à cette suite de p images. Ainsi pour représenter le mouvement de rotation d'un cadran
de montre fait d'un grand trait pour chaque heure, il suffit de garder en mémoire
de caractères seulement trente caractères différents dans la mesure où pour qu'un
trait prenne la place du suivant, il y a trente images successives, c'est-à-dire une
image par degré de rotation. Il est également à remarquer, à l'occasion de la représentation
d'un cadran animé sur un écran, que, si le cadran comporte, par exemple, des chiffres
il est possible de faire tourner ces chiffres avec le cadran mais en conservant leur
orientation, c'est-à-dire que le haut et le bas du chiffre restent tournés respectivement
vers le haut et le bas de l'écran afin de faciliter la lecture de ces chiffres ; pour
cela les graduations de l'écran seront traitées comme un premier caractère animé et
les chiffres comme d'autres caractères qui suivront le mouvement des graduations.
[0031] La présente invention n'est pas limitée aux exemples décrits c'est ainsi que les
surfaces élémentaires peuvent ne pas être toutes de même dimensions pour les caractères
stockés dans une même matrice de caractère, mais il faut alors que le contrôleur d'écran
en tienne compte pour le nombre de fois successives qu'un caractère doit être lu dans
une mémoire de caractères.
[0032] Il est également possible, au lieu d'effectuer un balayage de l'écran ligne par ligne,
de commander le balayage d'écran de manière à effectuer un affichage caractère après
caractère.
1. Procédé d'affichage sur un écran (1) à matrice de points, caractérisé en ce qu'il
consiste : - à préprogrammer, dans une première mémoire (2 ; 20, 21, 22), à des adresses
connues, qui sont dites codes caractères, les points à exciter d'une surface élémentaire,
de dimensions prédéterminées (x, y) et de position quelconque sur l'écran, pour que
s'affiche sur l'écran des caractères donnés - à stocker ligne de caractères par ligne
de caractères, dans une seconde mémoire (3, 3′ ; 30, 31, 31′, 32, 32′), les codes
caractères des caractères successifs à afficher su l'écran - à commander la lecture
de la première mémoire (2 ; 20, 21, 22) par la seconde mémoire (3, 3′ ; 31, 31′, 32,
32′) de manière à effectuer un affichage sur l'écran (1), la position d'un code caractère
dans la seconde mémoire définissant la position, dite position primaire, à partir
de laquelle le caractère correspondant à ce code caractère doit être affiché sur l'écran
(1).
2. Procédé d'affichage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste - à
commander la lecture de la première mémoire (2 ; 20, 21, 22) par la seconde mémoire
(3, 3′ ; 30, 31, 31′, 32, 32′) en fonction d'un balayage régulier ligne par ligne
de l'écran (1) - à stocker dans la seconde mémoire des lignes de caractères dont les
caractères nécessitent tous le même nombre de lignes, y, de points sur l'écran - à
lire y fois de suite une ligne de la seconde mémoire dont les caractères nécessitent
y lignes de points sur l'écran - et, pour cela à écrire un caractère sur l'écran lorsque
le balayage régulier passe par les lignes a à a + y-1, à l'intersection avec les colonnes
b à b + x-1, où a, b définissent la position primaire, en ligne et colonne, du caractère
à écrire et où x est le nombre de colonnes de points de la surface élémentaire occupée
par le caractère à écrire.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
consiste à employer des surfaces élémentaires ayant toutes les mêmes dimensions.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il
consiste à employer des surfaces élémentaires d'au moins deux types de dimensions
différentes.
5. Dispositif d'affichage sur écran à matrice de points (1), caractérisé en ce qu'il
comporte n premières mémoires (2 ; 20, 21, 22) avec n entier positif, dans lesquelles
sont préprogrammés, à des adresses connues, qui sont dites codes caractères, des caractères,
c'est-à-dire les points à exciter de surfaces élémentaires de dimensions prédéterminées
(x, y) de l'écran, pour que s'affiche sur l'écran ces caractères, au moins n secondes
mémoires (3, 3′ ; 30, 31, 31′, 32, 32′) associées respectivement aux n premières mémoires
pour contenir des codes caractères dans des positions présentant une correspondance
biunivoque avec les points de l'écran (1), et des moyens (4, 5) pour écrire des codes
caractères dans les n secondes mémoires, pour lire les caractères mémorisés, correspondants
à ces codes caractères, dans les premières mémoires associées aux secondes mémoires
où ces codes sont écrits et pour afficher un caractère lu avec les points de l'écran
présentant une correspondance biunivoque avec la position du code caractère qui a
déterminé la lecture.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les secondes mémoires (3
; 30, 31, 31′, 32, 32′) sont au nombre de m, avec m entier supérieur à n et au plus
égal à 2n, en ce que 2(m-n) des secondes mémoires (3, 3′; 31, 31′, 32, 32′) constituent
des couples, les deux secondes mémoires d'un couple étant couplées à un circuit de
multiplexage (6 ; 61, 62) à deux états, l'une des mémoires du couple pouvant être
écrite et l'autre lue pour l'un des états et inversement pour l'autre état.
7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les caractères préprogrammés
dans une des n premières mémoires (2 ; 20, 21, 22) concernent des surfaces élémentaires
présentant toutes les mêmes dimensions.