[0001] L'invention se rapporte à des éléments d'armature pour mur creux comportant des ancrages
de panneaux isolants surtout afin d'empêcher l'affaissement de ces panneaux avec le
temps.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
[0002] Dans le brevet américain 4,761,928 concédé en août 1988, à l'actuel inventeur, l'on
a décrit un montant de pour un cadre de mur comprenant plusieurs paires de branches
à bords dentés obtenus par estampage de l'âme du montant. Les branches de chaque paire
peuvent être pliées transversalement à l'âme en alternance de part et d'autre de celles-ci
juste avant l'installation de panneaux de fibre de verre pour ensuite empaler ces
panneaux sur les branches de chaque côté du montant afin de prévenir l'affaissement
des panneaux. Un premier problème du montant breveté consiste dans le fait qu'un installateur
inexpérimenté peut plier toutes les fourches, ou en tout cas les deux fourches d'une
ou de plusieurs paires du même côté de l'âme du montant, empêchant par le fait même
l'alternance des directions des fourches successives, essentielle au bon ancrage des
panneaux isolants de chaque côté du montant. Si l'installateur essaie de corriger
une erreur en repliant d'un demi-tour les branches fautives au travers de leurs ouvertures
dans l'âme, la zone de retenue de la branche au montant peut céder sous l'effet d'un
second pliage. Un autre problème du montant breveté a trait au degré de pliage pour
immobiliser la branche à sa position optimum d'ancrage de la laine de verre.
[0003] Dans le brevet précité, aucun moyen ne permet à l'installateur de positionner la
branche dans son orientation optimum d'ancrage du panneau isolant.
BUTS DE L'INVENTION
[0004] Le but principal de l'invention est donc de prévoir un montant de cadre de mur dans
lequel chacune des branches peut être pliée uniquement dans un sens, les branches
pouvant être pliées en alternance de part et d'autre du montant.
[0005] Un autre but de l'invention est de prévoir des moyens simples pour arrêter le pliage
des branches en une position limite opérante perpendiculaire au montant, qui est la
position optimum pour l'empalement et l'ancrage des panneaux isolants.
[0006] Un autre but de l'invention a trait à des plaques et à des poutrelles pour cadres
de murs qui sont munis de branches ayant les caractéristiques précitées.
SOMMAIRE DE L'INVENTION
[0007] Selon l'invention, l'on prévoit des éléments de cadres de murs creux munis de moyens
pour retenir des panneaux isolants compressibles contre l'affaissement à l'intérieur
d'un mur. Ces éléments comportent plus particulièrement des montants et des plaques.
L'on prévoit aussi des éléments, à savoir des poutrelles, servant à retenir des panneaux
isolants rigides en position dans des murs extérieurs. Ces éléments sont faits en
tôle et sont munis de branches réalisées par estampage dans une portion plate de la
tôle et laissant une ouverture de même forme. Chaque branche est de forme allongée
avec un bout libre pointu, des ardillons faisant saillie d'au moins l'un des côtés
de la branche et celle-ci ayant un bout intérieur intégral à ladite portion de tôle
selon une ligne de pliage transversale à la branche, la branche pouvant être pliée
en une position opérante généralement perpendiculaire à ladite portion de tôle et
d'un côté de celle-ci à partir d'une position inopérante généralement parallèle à
ladite portion de tôle.
[0008] Une première caractéristique de l'invention consiste dans le fait que chaque branche,
dans sa position inopérante, fait légèrement saillie de l'une des deux faces opposées
de ladite portion de tôle et à une partie qui surplombe le bord de ladite ouverture,
de sorte que la branche peut pas être pliée à travers ladite ouverture, car cette
partie vient alors buter contre le bord de celle-ci.
[0009] Une deuxième caractéristique consiste dans le fait que chaque branche comporte, au
voisinage de sa ligne de pliage, une butée faisant saillie de ladite première face
et qui s'accote contre ladite portion de tôle dans la position opérante de la branche.
[0010] Dans un montant de cadre, les branches sont disposées en paires espacées le long
du montant et les branches de chaque paire sont proches l'une de l'autre, et dans
leur position inopérante, font saillie aux faces opposées de l'âme du montant pour
être pliées seulement en sens inverse des deux côtés du montant, afin d'empaler les
panneaux isolants à intervalles réguliers le long du montant et de chaque côté de
celui-ci.
[0011] L'invention comporte également des plaques munies des branches précitées et qui peuvent
être fixées à des montants de cadres de murs qui sont en bois ou en tôle. Ces plaques
peuvent être installées sur des montants déjà en place, ce qui ne nécessite l'enlèvement
des panneaux en placoplâtre que d'un seul côté du mur. L'invention consiste aussi
à prévoir des branches munies d'ardillons de chaque côté et qui peuvent être utilisés
pour empaler le panneau isolant qui lui est présentée de n'importe quel côté du mur.
[0012] L'invention comporte également des poutrelles de retenue de panneaux isolants rigides
et munies de branches selon l'invention.
COURTE DESCRIPTION DES DESSINS
[0013]
La figure 1 est une perspective d'une partie d'un mur brisé pour montrer l'intérieur,
et dont le cadre comporte des montants en tôle munis des branches selon l'invention;
la figure 2 est une perspective à échelle agrandie, d'une partie de l'intérieur du
montant de la figure 1;
la figure 3 est une vue en plan de l'extérieur du montant de la figure 2;
la figure 4 est une coupe selon la ligne 4-4 de la figure 3;
la figure 5 est une vue à échelle agrandie de la branche montrée dans l'aire délimitée
par l'ellipse 5 de la figure 3;
la figure 6 est une coupe longitudinale prise selon la ligne 6-6 de la figure 3;
la figure 7 est une vue agrandie de l'aire délimitée par le cercle 7 de la figure
6;
la figure 7A est une vue semblable à la figure 7, sauf que la branche occupe sa position
à angle droit, dite opérante;
la figure 8 est une coupe en plan d'une partie du mur montrant comment un panneau
isolant est empalé;
la figure 9 est une coupe selon la ligne 9-9 de la figure 8;
la figure 10 est une coupe à échelle agrandie prise selon la ligne 10-10 de la figure
5;
la figure 11 est une vue en élévation d'une plaque munie de branches d'empalement;
la figure 12 est une vue en élévation d'un côté d'un montant fait en bois et auquel
deux plaques selon la figure 11 sont fixées;
la figure 13 est une coupe prise selon la ligne 13-13 de la figure 12;
la figure 14 est une élévation d'une plaque munie d'une autre réalisation des branches
selon l'invention;
la figure 15 est une coupe partielle prise selon la ligne 15-15 de la figure 14;
la figure 16 est une vue similaire à celle de la figure 15, mais montrant la branche
en sa position pliée et opérante;
la figure 17 est une coupe prise selon la ligne 17-17 de la figure 16;
la figure 18 est une vue agrandie de l'aire délimitée par le cercle 18 de la figure
14;
la figure 19 est une vue agrandie de l'aire délimitée par le cercle 19 de la figure
15;
la figure 20 montre un montant pourvu de branches selon la réalisation de la figure
14;
la figure 21 est une coupe partielle selon la ligne 21-21 de la figure 20;
la figure 22 est une vue en élévation d'un montant muni d'un autre agencement de branches
servant à retenir des panneaux isolants;
les figures 23 et 24 sont des coupes prises selon les lignes 23-24, 23-24 de la figure
22 montrant deux possibilités de pliage des branches;
la figure 25 est une vue en plan d'une portion du montant de la figure 22 montrant
une branche à échelle agrandie;
la figure 26 est une coupe selon la ligne 26-26 de la figure 25;
la figure 27 est une coupe analogue à celle de la figure 26, mais montrant la branche
en position opérante;
la figure 28 est une vue partielle en élévation d'une plaque munie des branches selon
la figure 25;
la figure 29 est une coupe prise selon la ligne 29-29 de la figure 28;
la figure 30 est une vue partielle montrant une branche soit de la figure 25, soit
de la figure 28, mais pourvu d'une butée modifiée;
la figure 31 est une vue analogue à la figure 30, mais montrant la branche en position
opérante;
la figure 32 est une vue en élévation d'une plaque munie des branches selon la figure
30 et pourvue de crochets pour l'accrocher à un montant en tôle;
la figure 33 est une vue à échelle agrandie de l'aire du cercle 33 de la figure 32;
la figure 34 est une coupe partielle prise selon la ligne 34-34 de la figure 33;
la figure 35 est une perspective d'un montant métallique pourvu de trous destinés
à recevoir les crochets de la plaque de la figure 32;
la figure 36 est une vue agrandie de l'aire 36 dans la figure 35;
la figure 37 est une perspective d'un montant métallique conventionnel muni de trous
pour fixer des plaques analogues à celle de la figure 28;
la figure 38 est une coupe verticale partielle du montant de la figure 35 auquel est
fixée, sur chacun des deux côtés de l'âme du montant, une plaque selon la figure 32;
la figure 39 est une coupe à échelle agrandie, prise dans l'aire 39 de la figure 38;
la figure 40 est une coupe selon la ligne 40-40 de la figure 39;
la figure 41 est une perspective brisée montrant un mur de façade incorporant des
poutrelles de profil en Z selon l'invention pour la retenue de panneaux isolants rigides;
la figure 42 est une coupe prise selon la ligne 42-42 de la figure 41;
la figure 43 montre en a, b, c et d quatre positions possibles de la poutrelle en
Z, ces coupes étant toutes prises dans l'aire indiquée par le cercle 43 de la figure
42;
la figure 44 est une vue en bout de la poutrelle en Z;
la figure 45 est une vue en élévation partielle de la poutrelle en Z et prise selon
la ligne 45 de la figure 44;
la figure 46 est une vue en plan de la poutrelle en Z et prise selon la ligne 46 de
la figure 45; et
la figure 47 est une coupe prise selon la ligne 47-47 de la figure 46.
DESCRIPTION DETAILLÉE DES RÉALISATIONS DE L'INVENTION
[0014] Tel qu'illustré aux figures 1 et 2, le mur M comporte un cadre ou armature rigide
fait d'éléments en tôle. Ces éléments incluent des montants espacés, indiqués en 22,
dont le bout inférieur est inséré dans et fixé à une lambourde 23, qui est fixée au
sol S et dont le bout supérieur, non montré, est inséré dans et fixé à une solive
de plafond, non montrée. Les montants 22 peuvent être solidifiés par des poutrelles
en U 23A, qui passent à travers des ouvertures appropriées de forme carrée d'une série
de montants 22. Ces montants sont aussi pourvus de trous circulaires pour le passage
de conduits 23B pour fils électriques ou pour la plomberie. Chaque montant 22 a un
profil en U qui comprend une âme 22a et deux rebords 22b et 22c. Ces rebords servent
à y fixer des panneaux muraux P, en placoplâtre d'un côté ou des deux côtés du mur.
Donc, les âmes 22a sont perpendiculaires aux panneaux muraux P. Chaque montant 22
est pourvu d'une série de paires de branches 24 et 26, qui, dans leur position opérante
sont pliées à angle droit par rapport à l'âme 22a et de chaque côté de cette âme,
et servent à empaler et à retenir des panneaux isolants, flexibles et compressibles,
indiqués en 28, plus précisément des nappes en fibres de verre, qui sont installés
dans l'espace entre deux montants successifs.
[0015] Chacune des branches 24 et 26, selon les figures 1 à 10, est obtenue par découpage
partiel de l'âme 22a du montant 22 au moyen d'une matrice et d'un poincon. Chaque
branche à la forme d'un doigt allongé, de forme généralement rectangulaire, avec deux
bords longitudinaux libres 32,34, une pointe extérieure libre 36 et un bout intérieur
38 retenu d'une façon intégrale à l'âme 22a. Après le découpage ou l'estampage, la
branche 24 ou 26 est en position presque parallèle à l'âme 22a. La branche 24, comme
montré à la figure 6, fait saillie de la face intérieure de l'âme 22a, c'est-à-dire
de la face qui est exposée entre les pattes ou rebords 22b et 22c, tandis que la branche
26 fait saillie à la face extérieure de l'âme 22a. Chaque branche 24, 26 peut être
pliée à partir de sa position inopérante indiquée ci-dessus jusqu'à une position opérante
à angle droit par rapport à l'âme 22a, comme montré, par exemple, aux figures 2, 7a
et 8. Chaque branche est pivotée jusqu'à sa position opérante selon la ligne de pliage,
indiquée en B à la figure 5, qui correspond approximativement aux bouts internes de
la découpe qui a formé les bords longitudinaux 32 et 34.
[0016] Le découpage des branches 24 et 26 résultent dans la formation d'ouvertures 40, de
même forme, dans l'âme 22a.
[0017] Le bord longitudinal 32 est droit, tandis que le bord opposé 34 comporte plusieurs
ardillons 42. Chaque ardillon définit un bord droit 42a orienté à l'opposé de la pointe
36. Cette pointe favorise l'empalement du panneau isolant 28.
[0018] Chaque branche 24 et 26 est munie d'une nervure de renfort, longitudinale et centrale
44 qui fait saillie de la branche du côté de la face intérieure de l'âme 22a, tandis
que chaque branche 26 est munie d'une nervure analogue 46, qui fait saillie du côté
de la face extérieure de l'âme 22a, comme clairement montré à la figure 6.
[0019] Les bouts intérieurs des nervures 44 et 46 sont au voisinage de la ligne de pliage
B, qui est localisée dans une partie plate de l'âme 22a. De l'autre côté de la ligne
de pliage B, une bosse 48 ou 49 est formée dans l'âme 22a en alignement avec le bout
des nervures 44, 46 respectivement et du même côté que ces nervures par rapport au
plan de l'âme 22a. Plus particulièrement, la bosse 48 fait saillie du même côté que
la nervure 44, tandis que la bosse 49, associée à la branche 26, fait saillie du même
côté que la nervure 46. Donc, en pratique, le poinçon et la matrice utilisés pour
découper la branche 24 agissent de facon opposée au poinçon et à la matrice utilisés
pour découper la branche 26. Les nervures 44 et 46 agissent en collaboration avec
les butées 48 et 49 pour s'accoter l'un contre l'autre dans la position opérante de
la branche, c'est-à-dire dans la position dans laquelle la branche est à 90 degrés
par rapport à l'âme 22a, comme montré a la figure 7a.
[0020] Selon une caractéristique principale de l'invention, des moyens sont prévus pour
empêcher que la branche 24 ou 26 puisse être pivotée le long de la ligne de pliage
B dans une direction qui fasse passer la branche à travers l'ouverture 40 faite dans
l'âme 22a. Selon la réalisation montrée à la figure 5, lors de l'estampage, le métal
dans la région 38 et de la ligne de pliage B est étiré de façon inégale transversalement
à la branche, donc celle-ci, une fois découpée, se déplace longitudinalement et aussi
latéralement d'un angle indiqué en alpha, de sorte que le bord de la branche deviennent
vis-à-vis et fassent interférence avec les bords correspondants de l'ouverture 40.
La disposition des branches 24 et 26 est comme dans le brevet américain précité, à
savoir les branches sont disposées en paires espacées le long du montant, les branches
de chaque paire sont voisines l'une de l'autre, l'axe longitudinal de chaque branche
est incliné dans le même sens par rapport à l'axe longitudinal du montant 22 et également
la ligne de pliage B est inclinée par rapport à l'axe longitudinal de la branche 24
ou 26, les ardillons 42 des branches sont disposées du même côté de celles-ci.
[0021] Donc, en pliant une branche depuis sa position inopérante jusqu'à sa position limite
opérante, cette branche prend un double inclinaison par rapport au montant. Une première
inclinaison, comme montré Particulièrement à la figure 8, selon laquelle chaque branche
est inclinée vers le rebord 22b dans un plan perpendiculaire au plan de l'âme 22a;
et une deuxième inclinaison, comme montré a la figure 9, selon laquelle chaque branche,
dans son sens transversal, est inclinée par rapport à l'axe longitudinal du montant
22. En pratique, quand on installe les panneaux isolants, plus spécialement les nappes
de fibre de verre 28 dans les murs creux, on procède, comme montré aux figures 8 et
9; il faut que les branches 24, 26 soient orientées vers l'installateur, c'est-à-dire
vers le côté du mur où le panneau placoplâtre p n'a pas encore été installé, et il
faut que le bord des fourches 24, 26, muni des ardillons 42, soit dirigé vers l'installateur,
c'est-à-dire vers le côté ouvert du mur, et que ces ardillons soient dirigés vers
le haut, comme montré dans la figure 9. C'est ainsi qu'il est facile d'installer le
panneau 28 de fibre de verre en poussant le bord latéral du panneau 28 contre les
bouts pointus des fourches, selon la flèche F de la figure 8, et d'un mouvement presque
simultané en poussant le panneau isolant 28 contre le panneau mural P déjà installé
selon la flèche Fa des figures 8 et 9. L'inclinaison des branches vers l'installateur
non seulement facilite l'empalement des panneaux 28, mais également permet, une fois
que le panneau 28 est en place, aux branches 24 et 26 de percer plusieurs des laminations
facilement détachables du panneau 28, ces laminations étant parallèles aux panneaux
muraux P. Ainsi, une meilleure retenue de la fibre de verre contre l'affaissement
est obtenue. La retenue est encore améliorée, étant donné que la fibre de verre sous
son poids tend à glisser vers l'arrière selon la flèche Fa de la figure 9, pour s'appuyer
contre le panneau de droite P de la figure 9. De tout ceci, il résulte que, si l'installateur
a pris soin d'installer les montants 22 avec les pointes des branches 24 et 26, dans
leur position inopérante, dirigées vers le haut, comme montré aux figures 1 et 2,
et qu'il a pris soin d'abord d'installer les panneaux de placoplâtre p contre le rebord
22c des montants 22, à l'opposé des ardillons 42, il ne peut plus se tromper pour
savoir dans quelle direction plier les branches 24, 26 de chaque paire de branches
pour que ces branches soient orientées de la bonne façon, comme indiqué plus haut.
Aussi, il obtient la position optimum opérante à angle droit avec l'âme 22a en simplement
faisant pivoter les branches jusqu'à ce qu'elles atteignent leur position limite.
A ce moment, comme montré à la figure 7a, le bout intérieur de la nervure de renfort
44 ou 46 vient buter contre la bosse 48 ou 49.
[0022] A noter que les butées 44, 48 et 46,49, qui maintiennent les branches à angle droit
par rapport à l'âme 22a et, donc, en position horizontale, font que ces branches ne
peuvent pas s'incliner vers le bas avec le temps sous le poids des nappes de fibre
de verre 28.
[0023] Les figures 11 et 13 montrent une plaque rectangulaire 54, munies de trous 52, pour
fixer cette plaque au moyen de clous ou analogues à chacune des deux faces opposées
d'un montant en bois D (figure 12) ou à chaque face opposée de l'âme 22a d'un montant
métallique 22 lorsque ce montant est fait en une tôle plus épaisse que la normale
et qui ne permet pas le pliage sans outil des branches dans l'âme de cette tôle. La
plaque 54 est munie de deux paires de branches 24', 26'. Les branches 24' et 26' de
chaque paire sont au même niveau et sont divergentes en direction de leurs bouts pointus.
C'est seulement leurs bords longitudinaux intérieurs qui sont munis d'ardillons 42',
semblables aux ardillons 42, et qui se font face les uns aux autres dans leur position
inopérante. Chaque branche 26' est munie d'une nervure 46', dont le bout intérieur
est au voisinage de la ligne de pliage B tandis que de l'autre côté de la ligne de
pliage, un bossage 38' servant de butée, est commun aux deux branches 24', 26'. Dans
leur position inopérante, toutes les branches 24', 26' font légèrement saillie de
la face extérieure de la plaque 54. De même, les bossages 38' et les nervures 46'
font saillie de la face extérieure de la plaque 54. Il suffit de poser la plaque contre
les faces opposées du montant D avec les bouts pointus des branches 26' pointant vers
le haut et que les plaques soient appliquées avec les branches 26' à l'extérieur du
montant. L'on choisit ensuite de déplier celle des branches 24' et 26' de chaque paire
dont les ardillons 42' vont être orientés vers l'installateur et inclinés vers le
haut dans la même direction, comme il a été écrit en rapport avec les figures 8 et
9. L'on ne peut plier les branches que dans la direction extérieure à la plaque, étant
donné que les branches sont déportées latéralement et aussi longitudinalement par
rapport aux trous 40' formés dans la plaque par l'estampage des branches. Ici encore,
les branches sont maintenues positivement dans leur position opérante à angle droit
par rapport à la plaque 54.
[0024] Les figures 14 à 19 montrent une plaque 54' qui s'installe de la même manière que
la plaque 54, soit sur les faces opposées d'un montant en bois D, soit sur les faces
opposées de l'âme d'un montant conventionnel en tôle. La plaque 54' a des trous 52
pour la fixation. Les branches 26' de chaque paire sont remplacées par une branche
unique 56, dont chacun des deux bords longitudinaux est muni d'une série d'ardillons
58a, 58b et qui est également muni d'une nervure de renfort centrale et longitudinale,
indiquée en 59, dont le bout interne est au voisinage de la ligne de pliage B'. La
tôle de la plaque 54' forme un bossage 38" de l'autre côté de la ligne de pliage.
La largeur de la branche 56 décroît dans la direction de la ligne de pliage B', excepté
le bout pointu de la branche 56. Ce bout pointu est muni d'une extension faisant renflement,
indiqué en 60, qui chevauche d'une valeur OS le bord correspondant de l'ouverture
40", qui a résulté du découpage de la branche 56.
[0025] L'extension 60 empêche donc la branche d'être pivotée à travers l'ouverture 40".
Les bords latéraux de la branche ainsi que les ardillons 58a et 58b, sont divergents
et inclinés par rapport à la plaque 54'. Dans la position inopérante de la branche
56, les ardillons se prolongent à travers l'ouverture 40", comme montré a la figure
15. Dans sa position opérante, montrée aux figures 16 et 17, la branche 56 est maintenue
dans sa position horizontale à angle droit par rapport à la plaque 54' par le bossage
38" et le bout interne de la nervure 59. Comme pour la plaque 54, il n'est pas nécessaire
de choisir lequel des panneaux de placoplâtre P il faut installer en dernier car il
y a toujours une série d'ardillons qui font face à l'installateur, comme dans le cas
de la figure 8. De plus, les ardillons sont inclinés vers le haut en direction de
l'installateur, comme dans la figure 8, et aussi la décroissance de la largeur de
la branche fait que les ardillons sont inclinés vers l'installateur dans un plan perpendiculaire
au plan de la plaque 54' tout comme les ardillons des branches 24, 26 dans la figure
8.
[0026] Les branches 56 se plient toutes du même côté pour faire saillie de la face extérieure
de la plaque 54' dans leur position opérante.
[0027] Le même type de branches se retrouve dans les figures 20 et 21. Ces branches sont
indiquées en 56' et sont découpées dans un montant 22', analogue au montant 22 des
figures 1 à 11. Dans ce cas-ci, tout comme dans la première réalisation, les branches
54' sont disposées en paires avec les branches de la même paire au voisinage l'une
de l'autre, et les branches de la même paire peuvent pivoter seulement en directions
oposées, (la figure 21) et sont maintenues à angle droit par rapport à l'âme du montant
au moyen des nervures de renfort des branches ainsi que des bossages 38", tout comme
dans la plaque de la figure 14. Les branches 56' sont également pourvues d'extensions
60' pour empêcher les branches d'être pivotées à travers l'ouverture correspondante
faite dans l'âme du montant. Donc, l'installateur va forcément pivoter les branches
56' en alternance de chaque côté de l'âme du montant. Le montant muni de ces branches
possède les mêmes avantages que ceux définis en relation avec les branches 56 de la
plaque 54' de la figure 14.
[0028] Les figures 22 à 27 montrent un montant métallique 62 pourvu de groupes de deux paires
de branches qui sont espacés le long du montant. Les branches de la première paire
sont indiquées en 64 et 64a et les branches de la deuxième paire sont indiquées en
66 et 66a. Les branches de chaque paire sont arrangées de manière analogue aux branches
26' de la figure 11. Les branches 64, 64a se plient seulement vers l'intérieur du
montant 62 tandis que les branches 66, 66a se plient seulement vers l'extérieur du
montant 62. Plus particulièrement, les branches de la même paire sont disposées au
même niveau le long du montant 62. Elles sont divergentes vers leurs bouts libres
pointus 68 et leurs bouts internes peuvent être pliés selon les lignes respectives
de pliage B". Chaque branche de la même paire a une série d'ardillons 70 le long du
côté interne, qui font face à l'autre branche de la même paire. Les branches sont
décalées latéralement lors de leur découpage, de façon à ce que le bord de l'ouverture
72, qui résulte du découpage de la branche dans l'âme 62a, fasse interférence avec
la branche correspondante. En se référant à la figure 22, les branches 66, 64a font
saillie dans leur position inopérante de la face extérieure de l'âme 62a, tandis que
les branches 64, 64a font saillie de la face intérieure de la même âme 62a. De la
même façon, les nervures de renfort 74 des branches 64, 64a sont en retrait de la
face extérieure de l'âme 62a, tandis que les nervures de renfort 76 des branches 66,
66a sont en relief. Si l'on veut présenter les panneaux de fibre de verre dans la
direction des flèches 78 (figure 23), l'on plie les deux branches superposées 64,
66 dans leur position opérante, de façon à ce que les ardillons 70 faissent face a
l'installateur et que les branches soient également inclinées latéralement vers l'installateur,
comme dans la figure 8. Si l'on veut installer les panneaux de fibre de verre dans
la direction opposée, comme montré par les flèches 80, l'on plie alors la paire de
branches 64a et 66a, comme montré à la figure 24.
[0029] En se référant aux figures 25, 26 et 27, l'on voit que la nervure de renfort 74 ou
76 se prolonge le long de l'axe central de la branche et son bout interne 82 est complètement
défoncé pour laisser un trou 84 au niveau de la ligne de pliage B". Ceci constitue
une butée pour maintenir la branche en position opérante à 90 degrés par rapport à
l'âme 62a, comme montré a la figure 27. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'avoir
un bossage sur la partie de l'âme au-delà de la ligne de pliage B".
[0030] Les figures 28 et 29 montrent une plaque 86, qui est semblable à celle de la figure
11 et qui sert au même but. Elle est pourvue à deux niveaux différents de paires de
branches 88 qui sont semblables aux branches 26' de la figure 11, à l'exception des
moyens de butée pour les maintenir à 90 degrés de la plaque dans leur position opérante,
ces moyens étant constitués par des nervures 76a faisant saillie vers l'extérieur
de la plaque et dont le bout interne, qui définit un trou 84, vient buter contre la
plaque 86 dans la position opérante de la branche à angle droit par rapport à la plaque.
[0031] Les figures 30 et 31 montrent une branche 90 munie d'une butée 92 qui se termine
au niveau de la ligne de pliage B", comme pour les branches 88 de la figure 28, mais
qui est beaucoup plus courte que la nervure de renfort 76a et qui est défoncée aux
deux bouts. La butée 92 est utilisée lorsque la tôle est assez épaisse pour ne pas
nécessiter de nervures de renfort dans la branche 90. Une telle butée 92 vient s'accoter
directement contre la plaque 62a ou 86 dans la position opérante de la branche, comme
montré à la figure 31. Une telle branche 90 peut être utilisée non seulement pour
les plaques mais également pour les âmes des montants métalliques.
[0032] La figure 32 montre une plaque 94 munie de branches 96, disposées en paires divergentes,
comme dans la plaque 54 de la figure 11. Cette plaque 94 sert au même but que la plaque
54. Chaque branche est décalée latéralement pour qu'elles soient empêchées de passer
à travers l'ouverture 98 dans la plaque. Chaque branche 96 est munie d'une butée 100,
identique à la butée 92 de la figure 29. Les branches 96 se plient le long de la ligne
de pliage B". La plaque 94 est caractérisée par le fait qu'elle est munie de deux
crochets 102 disposés le long de la ligne de centre de la plaque 94. Ces crochets
sont repliés vers la face interne de la plaque 94 et sont partiellement découpés dans
une ouverture 104, pratiquée dans la plaque lors de l'estampage des crochets 102.
Chaque crochet a une patte 106, dont la hauteur est égale à 1.3 fois la distance J
entre le bout inférieur libre 108 de la patte 106 et le bord inférieur 110 de l'ouverture
104. Le bord supérieur 112 de l'ouverture 104 est égal à la hauteur de la patte 106,
c'est-à-dire à 1.3 fois J.
[0033] Un montant métallique 114, de construction conventionnelle et illustré à la figure
35, est caractérisé par le fait que son âme 116 est munie de paires de trous rectangulaires
118 disposés selon la ligne de centre de l'âme 116 à une distance l'un de l'autre,
indiqué par Y, et qui est égale à la distance entre les crochets 102 de la plaque
94. Ces trous 118 sont de forme rectangulaire, et comme montré à la figure 36, leur
largeur est à peu près égale à 2.2 fois l'épaisseur T de la plaque 94, tandis que
la hauteur des trous 118 est égale à environ 1.2 fois la hauteur totale C du crochet
102.
[0034] Ainsi, comme montré dans les figures 38, 39 et 40, deux plaques 94, munies de leurs
crochets 102, peuvent être montées dos à dos de chaque côté de l'âme 116 avec les
crochets 102 insérés l'un à côté de l'autre dans l'ouverture 118 et dans l'ouverture
104 de l'autre plaque 94 et s'accrochant dans l'ouverture 118, comme montré aux figures
39 et 40. La hauteur de ces ouvertures est suffisante pour que l'on puisse rentrer
tout le crochet avec sa patte dans une position élevée et ensuite laisser descendre
la plaque pour que la patte du crochet vienne buter contre la face opposée de l'âme
116 du montant 114.
[0035] La figure 37 montre un montant conventionnel 119 en tôle et analogue au montant 114,
mais dont les ouvertures 118 sont remplacées par des trous conventionnels 120, qui
peuvent être faits sur place ou faits à l'usine pour y fixer avec des vis à métal
des plaques, telles que les plaques 54 de la figure 11 en positions opposées de chaque
côté de l'âme du montant.
[0036] Les figures 41 à 46 montrent un élément d'armature de mur, indiqué en 122, et qui
constitue une poutrelle destinée à être placée horizontalement et de profil en Z,
à savoir une tôle pliée pour former une âme centrale 124 et deux rebords 126, 128
à angle droit dirigés en sens opposes. L'âme 124 ainsi que le rebord 126 sont munis,
à distances uniformes le long de la poutrelle, de branches 130 et 132 respectivement.
Les branches 130, qui sont obtenues par découpage dans le rebord 126, sont très semblables
aux branches 24, 26 des figures 1 à 11. Elles n'ont des ardillons 134 que d'un seul
côté longitudinal. Les branches 132, qui sont découpées dans l'âme 124, sont semblables
aux branches 132, à l'exception qu'elles sont pourvues d'ardillons 136 des deux côtés
de la branche. Les branches 130, 132 sont déportées latéralement et longitudinalement
lors de l'estampage de façon à interférer avec le pourtour de l'ouverture formée par
leur estampage. Donc, les branches 130, 132 ne peuvent être pliées que d'un seul côté
de l'âme ou du rebord. Pour ce qui est des branches 132, faites dans l'âme 124, elles
ne peuvent être pliées en position opérante que dans la direction opposées à un bossage
138 pratiqué dans l'âme 124 par découpage et qui forme une arête 140 faisant face
au rebord 126 munis des branches 130. Chaque branche 130, 132 est munie d'une nervure
centrale longitudinale 142, 144, dont le bout interne 146, 148 vient buter contre
un bossage 150, 152 dans la position opérante de la branche, de façon à retenir celle-ci
dans un plan perpendiculaire à l'âme 124 et au rebord 126 respectivement.
[0037] Les figures 41 et 42 montrent l'utilisation de la poutrelle 122. Elle sert à retenir
en place des panneaux isolants rigides, indiqués en 154, qui sont utilisés pour les
murs de façade d'un édifice. Ces panneaux rigides sont généralement en mousse de polyuréthane
ou en fibres de verre compressés. Des panneaux isolants 28 en fibres de verre non
compressées, donc des panneaux flexibles et compressibles sont également montrés à
la figure 41; ils sont disposés entre les montants 22. Le côté intérieur du mur de
façade seul est complété par les panneaux de placoplâtre P.
[0038] La figure 41 montre un plancher en béton 156 d'un édifice avec les montants 22 insérés
dans une lambourde 23 fixée sur le plancher et dans la poutrelle de plafond 160. Le
bord extérieur du plancher de béton 156 ainsi que le côté extérieur du mur creux sont
fermés par des panneaux isolants rigides 162, sur lesquels sont fixées les poutrelles
horizontales 122. La distance verticale entre les différentes poutrelles 122 est équivalente
à la hauteur des panneaux 154, qui sont de dimensions standard. Dans la position de
la poutrelle 122, montrée aux figures 41 et à la figure 43-b, le rebord 126, muni
des branches 130, est dirigé vers le haut et appliqué directement contre les panneaux
162. Le panneau 154 est posé depuis l'extérieur du mur de façade d'abord en insérant
le bord supérieur du panneau 154 entre le rebord 128 et le panneau 162 et en soulevant
le panneau selon la flèche 164 pour qu'il soit empalé par les branches 132 à doubles
ardillons. Le bord inférieur du panneau est simplement alors poussé contre les branches
130 du rebord 126 selon la flèche 166 et le rebord inférieur du panneau devient accroché
non seulement par les ardillons 134 mais également par le bord 140 du bossage 138.
[0039] Les poutrelles 122 peuvent être installées selon la position montrée à la figure
43-c. Dans cette position, la poutrelle a été tournée à 180 degrés dans les sens des
aiguilles d'une montre par rapport à la position de la figure 43-b. Les panneaux 154
s'installent aussi à partir de l'extérieur du mur de façade mais en insérant tout
d'abord le bord inférieur du panneau dans la poutrelle sous-jacente selon la flèche
168 pour que ce bord inférieur soit empalé par les branches à doubles ardillons 132
et ensuite le bord supérieur du panneau est poussé contre les branches 130 dans la
direction de la flèche 166.
[0040] Les mêmes poutrelles 122 peuvent être fixées dans l'une ou l'autre des positions
des figures 43-a ou 43-d pour installation des panneaux 154 à partir de l'intérieur
de l'édifice, selon les flèches 170. Dans la position de la figure 43-a, l'on commence
par empaler le bord inférieur du panneau 154 selon la flèche 168, tandis que dans
la position 43-d, l'on commence par empaler le bord supérieur du panneau selon la
flèche 164.
1. Une tôle ayant une portion plate avec une première et une deuxième face et munie d'une
branche réalisée par estampage de ladite portion de tôle qui a comme résultat une
ouverture conforme à ladite branche, celle-ci étant de forme allongée avec un bout
libre pointu, des ardillons faisant saillie d'au moins l'un de ses côtés et ayant
un bout intérieur intégral à ladite portion de tôle selon une ligne de pliage transversale
à ladite branche, ladite branche pouvant être pliée en une position opérante généralement
perpendiculaire à ladite portion de tôle et d'un côté de celle-ci à partir d'une position
inopérante presque parallèle à ladite portion de tôle, caractérisé en ce que dans
sa position inopérante ladite branche fait saillie de ladite première face et a une
partie qui surplombe le bord de ladite ouverture dans le plan de ladite portion de
tôle, de telle sorte que ladite branche ne peut pas être pliée à travers ladite ouverture
car cette partie vient alors buter contre le bord de cette ouverture.
2. Une tôle selon la revendication 1, comportant de plus une butée intégrale à ladite
branche et faisant saillie de la première face au voisinage de ladite ligne de pliage
et s'accotant contre ladite portion de tôle dans la position opérante de ladite branche.
3. Une tôle selon la revendication 2, dans laquelle ledit bout pointu est muni d'une
extension qui constitue ladite partie.
4. Une tôle selon la revendication 1, comportant de plus deux butées intégrales respectivement
à ladite branche et à ladite portion de tôle de chaque côté de ladite ligne de pliage
et au voisinage de celle-ci, les deux dites butées s'accotant l'une contre l'autre
dans la position opérante de ladite branche.
5. Une tôle selon la revendication 1, dans laquelle ladite branche est munie d'une nervure
de renfort longitudinale faisant saillie de ladite première face et ayant un bout
intérieur au voisinage de ladite ligne de pliage et qui forme une butée qui s'accote
contre ladite portion de tôle dans la position opérante de cette branche.
6. Une tôle selon la revendication 1, dans laquelle ladite branche est munie d'une nervure
de renfort longitudinale et centrale et ayant un bout intérieur au voisinage de ladite
ligne de pliage, ladite nervure faisant saillie de ladite première face, ledit bout
intérieur s'accotant contre ladite portion de tôle dans la position opérante de ladite
branche, chaque bord longitudinal de ladite branche étant muni d'ardillons, ces ardillons
étant inclinés par rapport au plan de ladite portion de tôle et se prolongeant à travers
ladite ouverture dans la position inopérante de ladite branche, ladite branche ayant
une largeur qui diminue en direction de ladite ligne de pliage.
7. Une tôle selon la revendication 6, dans laquelle ledit bout pointu est muni d'une
extension qui constitue ladite partie.
8. Une tôle selon la revendication 7, comportant de plus deux butées intégrales respectivement
à ladite branche et à ladite portion de tôle faisant saillie de ladite première face
et situées de chaque côté de ladite ligne de pliage et au voisinage de celle-ci, les
deux butées s'accotant l'une contre l'autre dans la position opérante de ladite branche.
9. Une tôle selon la revendication 1, formant un montant pour cadre de mur creux ayant
un profilé en U, définissant une âme et deux pattes reliées à ladite âme et contre
lesquelles des panneaux placoplâtres sont destinés à être fixés à plat avec l'âme
perpendiculaire auxdits panneaux, ladite portion de tôle étant ladite âme, les branches
étant réparties en paires le long dudit montant, les branches de chaque paire faisant
saillie chacune d'une face opposée de ladite âme dans leur position inopérante de
sorte qu'elles peuvent être seulement pliées en directions opposées par rapport à
ladite âme et que dans leur position opérante, elles se prolongent de part et d'autre
de ladite âme.
10. Une tôle selon la revendication 9, dans laquelle l'axe longitudinal de chaque branche
est inclinée par rapport à l'axe longitudinal dudit montant.
11. Une tôle selon la revendication 10, dans laquelle ladite ligne de pliage est inclinée
par rapport à l'axe longitudinale dudit montant et à l'axe longitudinal de ladite
branche.
12. Une tôle selon la revendication 9, dans laquelle l'axe longitudinal de ladite branche
est parallèle à l'axe longitudinal dudit montant et ladite ligne de pliage est transversale
à l'axe longitudinal dudit montant, chaque branche étant munie d'ardillons sur chacun
de ses côtés, la largeur de ladite branche allant en diminuant en direction de ladite
ligne de pliage et les bords longitudinaux, ainsi que lesdits ardillons étant inclinés
par rapport au plan de ladite âme et se prolongeant à travers ladite ouverture dans
la position inopérante de ladite branche.
13. Une tôle selon la revendication 1, sous forme d'une plaque généralement rectangulaire,
munie de moyens pour fixer cette plaque contre un montant d'un cadre de mur.
14. Une tôle selon la revendication 13, munie d'une paire de branches disposées substantiellement
au même niveau dans la direction longitudinale de ladite plaque, lesdites branches
munies d'ardillons sur un seul de leurs côtés longitudinaux, les ardillons d'une branche
étant dirigée vers l'autre branche, les axes longitudinaux des branches de ladite
paire divergeant dans la direction des bouts pointus desdites branches.
15. Une tôle selon la revendication 6, sous forme d'une plaque généralement rectangulaire
avec l'axe longitudinal de ladite branche disposé selon la longueur de ladite plaque.
16. Une tôle selon la revendication 1, sous forme d'une plaque généralement rectangulaire
avec au moins deux branches disposées au même niveau par rapport à l'axe longitudinal
de ladite plaque, les deux branches divergeant dans la direction de leurs bouts pointus
dans leur position inopérante, chacune munie d'ardillons seulement sur leur côté qui
fait face à l'autre branche, chaque branche étant munie d'une butée qui fait saillie
de ladite première face au voisinage de la ligne de pliage, ladite plaque étant munie
de crochets le long de son axe longitudinal, destinée à s'accrocher dans des trous
faits dans des montants métalliques d'un cadre de mur creux.
17. Une tôle selon la revendication 9, dans laquelle les ardillons de chaque branche de
ladite paire sont localisés sur un seul de ses côtés et font face dans la même direction.
18. Une tôle selon la revendication 17, comportant de plus une paire additionnelle de
branches au voisinage de la première paire de branches et semblables à celles-ci sauf
que leurs ardillons sont dirigés à l'opposé des ardillons des branches de la première
paire.
19. Une tôle selon la revendication 1, sous forme d'une poutrelle de profil en Z constituée
d'une âme et de deux rebords dirigés en sens opposés, le premier desdits rebords n'ayant
pas de branches, ladite âme et le deuxième desdits rebords étant munis desdites branches
qui sont espacées le long de la poutrelle, les branches de ladite âme se prolongeant
dans la direction du premier rebord, et les branches du deuxième rebord se prolongeant
dans la direction de ladite âme lorsque lesdites branches sont dans leur position
opérante.