[0001] La présente invention concerne un système de manutention d'objets et notamment l'adaptation
de courroies de transmission d'un tel système.
[0002] L'invention s'applique plus particulièrement à un système de manutention dans lequel
les objets reposent sur les courroies par des surfaces constituant des patins ou par
l'intermédiaire de supports tels que par exemple des luges reposant par des skis constituant
des patins sur les courroies.
[0003] Il est connu de la demande de brevet FR-A-2 592 637 un système de manutention rapide
sur luge dans lesquels un dispositif de convoyage à rouleaux crantés, disposés en
porte-à-faux de part et d'autre de la ligne de convoyage entraîne des courroies qui
comportent une partie centrale lisse de coopération avec lesdits rouleaux et des parties
latérales crantées de chaque côté de la partie centrale lisse, destinées à coopérer
avec les poulies motrices.
[0004] Dans ce type de réalisation, la partie d'entraînement constituée par les portions
crantées de la courroie transversalement au sens de défilement n'est pas en contact
avec les patins de la luge, tandis que la luge repose par ses patins sur la partie
lisse de la courroie. Ceci présente l'inconvénient de créer des forces de cisaillement
au niveau de la courroie, forces qui portent préjudice à la durée de vie du système
de manutention. De plus, un tel système pose des problèmes de fabrication pour la
courroie. Par ailleurs, dans un tel système, à cause des forces de cisaillement et
des déplacements relatifs qui peuvent se produire entre la poulie d'entraînement et
le patin de la luge, il est nécessaire d'adjoindre un dispositif de positionnement
et d'arrêt à une position de travail déterminée à chaque poste de travail. Ceci rend
donc plus complexe la réalisation matérielle du système de manutention.
[0005] Un premier but de l'invention est donc de simplifier le système de manutention, notamment
au niveau de la réalisation de l'entraînement.
[0006] Selon sa caractéristique principale, la présente invention concerne un système de
manutention du type comprenant au moins un dispositif de convoyage à rouleaux 220
à 270, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte au moins une courroie de transport
30,31 ayant une face supérieure à surface portante pour une charge à transporter en
contact avec elle par la surface de patins 10,11, et une face inférieure pourvue d'une
pluralité de profils longitudinaux de section trapézoïdale 301 à 306 régulièrement
répartis en section transversale de la courroie à l'opposé de toute la surface portante,
lesdits profils 301 à 306 étant destinés à coopérer avec des gorges à sections complémentaires
2201 à 2206 ménagées dans lesdits rouleaux 220 à 270 sur lesquels porte ladite courroie
30,31.
[0007] Les patins peuvent être constitués soit par des surfaces d'objets à transporter posées
directement sur les dispositifs de convoyage, soit par des surfaces de supports tels
que palettes, montages d'usinage, luges ou autres. De tels patins réalisent avantageusement
un report du poids de la charge sur la surface du patin en contact avec la surface
portante de la courroie.
[0008] Les dispositifs de convoyage comporte de préférence deux séries de rouleaux, chacune
des séries constituant un chemin de roulement pour un patin de la charge.
[0009] Le fait de prévoir que la courroie est munie de profils longitudinaux en saillie
régulièrement répartis en regard de toute sa surface portante, permet notamment d'éviter
un déchaussement de la courroie sous l'effet de la charge. Un tel système est particulièrement
adapté à la manutention de charges importantes comme par exemple des carrosseries
de véhicules.
[0010] Afin d'assurer une meilleure répartition du poids de la charge sur la courroie dans
la direction de convoyage et d'éviter qu'elle n'ait à supporter des efforts trop importants
dans les espaces entre deux rouleaux dans le sens de défilement, on s'assure de préférence
que chaque patin repose en permanence, par l'intermédiaire de la courroie, sur trois
rouleaux du dispositif de convoyage.
[0011] A cet effet, en fonction de la longueur des patins de la charge à transporter l'espace
entre les axes de deux rouleaux voisins des chemins de roulement du dispositif de
convoyage sera fixé de sorte que la longueur du patin soit au moins égale à trois
fois cet espace. Pour la même raison on veillera, de préférence lors de la disposition
des dispositifs de convoyage constituant le système les uns à la suite des autres,
à ce que l'écartement entre deux dispositifs voisins dans le sens de convoyage, soit
el que lors du transfert d'une charge de l'un à l'autre, celle-ci porte en permanence
par l'intermédiaire des courroies, sur trois rouleaux.
[0012] Un autre but de l'invention est que la courroie soit conçue pour avoir une résistance
suffisante à la traction et un contact non glissant avec le patin de la charge ou
ski de la luge portant sur toute sa longueur sur la courroie.
[0013] Ce but est atteint par le fait que la courroie est formée d'une âme rigidifiante
(par exemple des fibres à hautes caractéristiques connues sous la dénomination commerciale
KEVLAR) calculée pour limiter le fluage sous les contraintes de traction et d'écrasement
aux niveaux des rouleaux, surmoulée de caoutchouc pour assurer un contact non glissant
avec le patin.
[0014] L'utilisation d'une âme rigidifiante permet notamment de pallier le risque de déchaussement
de la courroie, sous l'effet d'une torsion des profils en saillie de cette courroie
en augmentant la dureté de la courroie et en limitant sa compressibilité. L'emploi
du KEVLAR pour constituer l'âme rigidifiante associé à un caoutchouc d'enrobage suffisamment
dur et au maintien d'une tension minimum, dans la courroie permet d'éviter tout risque
de déchaussement pendant le transfert des charges.
[0015] En effet, un tel système de manutention comprend généralement plusieurs dispositifs
de convoyage à rouleaux appariés, placés les uns à la suite des autres, les charges
passant d'un dispositif au suivant dans le sens de défilement.
[0016] Une telle âme rigidifiante contribue à la fois à faciliter la traction, notamment
pour des systèmes rapides, et à assurer un bon support des charges.
[0017] Selon une autre particularité, la dureté minimum du caoutchouc est de 85 shore A.
[0018] Selon une autre particularité, la charge de la courroie, éventuellement constituée
de la luge et des objets transportés, exerce un effort moyen de pression tangentielle
pouvant atteindre 3000 N sur chaque rouleau.
[0019] Dans un mode de réalisation préféré, l'invention concerne un système de manutention
d'objets à porter sur des luges, comportant des dispositifs de convoyages à rouleaux
comportant au moins deux chemins de roulement disposés de part et d'autre de longerons
centraux, les rouleaux de chaque dispositif étant pourvus d'une pluralité de gorges
trapézoïdales destinées à recevoir une courroie ayant une pluralité de profils en
saillie correspondant aux gorges, les courroies contribuant à l'entraînement et au
support des luges de chaque côté des longerons de support.
[0020] Néanmoins selon des variantes de réalisation on peut prévoir des dispositifs de convoyage
dont les rouleaux d'un chemin de roulement coopérant avec une courroie d'un côté des
longerons centraux et d'un chemin de roulement à galets libres de l'autre côté, ou
bien des chemins de roulement à galets libres de part et d'autre des longerons centraux
et un chemin de roulement dont les rouleaux coopèrent avec une courroie entre les
deux longerons centraux.
[0021] Le choix entre les différents modes de réalisation peut être lié au type de charge
à transporter par exemple en fonction de leur poids ou de la répartition de leur poids.
[0022] Selon un autre mode de réalisation, le système de manutention comporte des dispositifs
de convoyage à rouleaux pourvus de plus de deux chemins de roulement coopérant chacun
par ses rouleaux avec une courroie selon l'invention, les chemins de roulement étant
de préférence répartis dans la largeur du système en fonction de la répartition du
poids de la charge à transporter.
[0023] Afin d'éviter, notamment dans des systèmes à luges, qu'un désalignement de la luge
par rapport à la ligne de convoyage lors de son positionnement sur un dispositif de
convoyage ou de son transfert d'un dispositif au suivant, ne soit préjudiciable à
son convoyage, on prévoit avantageusement que des profilés de guidage latéral soient
fixés sur les longerons centraux en ayant une surface de guidage parallèle aux chemins
de roulement et en regard de la face latérale intérieure des patins de la luge.
[0024] On autorise ainsi un guidage latéral de la luge en imposant que ses patins restent
sur la surface portante des courroies.
[0025] Un autre but de l'invention est de contribuer à la simplification du système tout
en assurant un positionnement précis de la charge dans la position de travail.
[0026] Ce but est atteint par le fait que l'épaisseur entre le fond des gorges constituées
par les profils trapézoïdaux de la courroie et la surface de contact avec la charge
est aussi faible que possible pour éliminer les différences de positionnement à l'arrêt.
[0027] Afin de pallier, lors d'un arrêt de la courroie portant la luge, à des écarts d'élongation
de cette courroie sous l'effet de la charge qu'elle supporte, les patins de la charges
activent avantageusement deux détecteurs de position par station d'arrêt, le premier
assurant, par un dispositif de commande du moteur associé, un ralentissement de la
vitesse à un certain seuil, le deuxième assurant l'arrêt avec une précision déterminée.
[0028] Ceci permet en outre d'éviter tout risque de déchaussement de la courroie lors de
l'arrêt.
[0029] A chaque station d'arrêt souhaitée on prévoit donc une paire de détecteurs de position,
on peut ainsi avoir plusieurs paires de détecteurs le long d'un même dispositif de
convoyage.
[0030] On décrira maintenant plus en détails une forme de réalisation particulière de l'invention
qui en fera mieux comprendre les caractéristiques essentielles et les avantages, étant
entendu toutefois que cette forme de réalisation est choisie à titre d'exemple et
qu'elle n'est nullement limitative. Sa description est illustrée par les dessins annexés
dans lesquels :
- la figure 1 représente une vue latérale d'un dispositif de convoyage du système de
manutention selon l'invention ;
- la figure 2 représente une vue en coupe transversale selon la ligne A-A′ de la figure
1 ;
- les figures 3A à 3C représentent des vues en coupe de la courroie et des rouleaux
d'entraînement ;
- et la figure 4 représente une vue en coupe transversale d'une variante de réalisation
d'un dispositif de convoyage selon l'invention.
[0031] Sur ces figures les éléments correspondants sont désignés par les mêmes références.
Les dimensions et proportions respectives de ces éléments peuvent ne pas être respectées
pour une meilleure lisibilité des dessins.
[0032] Le dispositif de convoyage des figures 1 et 2 est essentiellement constitué par une
table à rouleaux comportant deux longerons 21,20 formant le chassis support, à section
en forme de U. Dans ces longerons 21,20 sont montés en rotation, des axes d'entraînement
22 à 27 aux extrémités desquels sont montées en porte-à-faux, de chaque côté des longerons
20,21, des paires de rouleaux dont un seul 230,240,250,260 de chaque paire apparaît
sur la figure à une des extrémités longitudinales des longerons, une paire de rouleaux
220,221 également en porte-à-faux de chaque côté des longerons, constituant des poulies
d'entraînement destinées à assurer l'entraînement d'une courroie 30,31 placée de chaque
côté du châssis sur les rouleaux et poulies correspondantes et une paire de rouleaux
constituant des poulies de renvoi dont une seule 270 est représentée à l'autre extrémité
des longerons. La paire de poulies 220,221 est entraînée par un moteur 4 à l'aide
d'une chaîne ou courroie de transmission 32 associée à un pignon ou une poulie 222
montée sur le même axe 22 que la paire de poulies 221,220. Des patins ou skis longitudinaux
10,11 de la luge, reliés entre eux par des barres transversales 100 reposent sur les
courroies 30,31 associées à chacun des chemins de roulement disposés de part et d'autre
des longerons. Sur la luge, est monté, de façon connue, un châssis de véhicule 1 qui
doit être amené successivement aux différents postes d'assemblage ou de fabrication.
Un élément ou came 101 d'activation de détecteurs 50,51 est placé sur un des patins
latéraux 10 de la luge.
[0033] Les détecteurs 50,51 sont disposés sur un rail 6 à proximité du passage du patin
de luge lorsque celui-ci est entraîné en déplacement par les courroies 30,31. L'élément
101 peut être une rampe actionnant un contact jouant le rôle de détecteur 50 ou bien
un élément métallique activant un capteur inductif, ou un contact magnétique, ou tout
autre type de couple actionneur détecteur à faisceau lumineux, etc.
[0034] Sur chaque longeron 20,21 est fixé un élément longitudinal 24,23 de guidage latéral
des patins 10,11 de la luge et dont la surface latérale externe 231, 241 constitue
une surface de guidage propre à coopérer avec la face interne des patins 10,11 de
la luge.
[0035] En référence aux figures 3A à 3C les courroies 30,31 sont constituées de manière
avantageuse sous la forme d'une pluralité de profils trapèzoïdaux 301 à 306 de hauteur
h. Chaque courroie comporte une partie 300 en fibres à hautes caractéristiques pour
assurer la résistance à la traction et aux déformations de la courroie. Cette partie
300 est surmoulée avec du caoutchouc de dureté minimum 85 shore A pour assurer un
bon contact non glissant avec les skis de la luge d'une part, et d'autre part avec
les gorges à profil trapèzoïdal correspondant prévues dans les poulies d'entraînement.
Ainsi la poulie 220 associée à la courroie 30 comporte également une même pluralité
de gorges 2201 à 2206 à profils trapèzoïdaux dont la profondeur P est légèrement plus
élevée que la hauteur
h des saillies de la courroie. On remarquera que cette courroie 30 a la particularité
d'avoir une faible épaisseur
e entre la partie supérieure qui est en contact avec le patin de luge et le fond des
dents trapèzoïdales qui correspond à la surface supérieure de la poulie d'entraînement
220. Cette faible différence d'épaisseur permet ainsi de minimiser les différences
de positionnement à l'arrêt puisque l'arrêt d'une luge est déterminé par l'arrêt en
rotation du moteur, comme on le verra par la suite. Les rouleaux 230,240,250,260 ont
un profil extérieur identique aux poulies 220,221 ; 270.
[0036] Pour simplifier la structure du système de manutention, un des patins d'une luge
comporte un élément actionneur 101 lequel, lorsqu'il passe devant un premier détecteur
51 monté sur un rail 6 le long du chemin de déplacement du patin, envoie, par la liaison
510 un signal au boîtier de commande 52 qui assure, par l'intermédiaire de la liaison
54, la commande du moteur 4 d'entraînement du système de manutention. A la suite de
ce signal, la vitesse de déplacement de la luge, commandée par la vitesse de rotation
de l'axe 22 est diminuée jusqu'à un seuil déterminé. Lorsque l'actionneur 101 passe
devant un deuxième détecteur 50 placé un peu plus loin que le premier détecteur 51
sur le chemin de la luge, celui-ci envoie, par la liaison 500, un deuxième signal
au boîtier de commande qui permet, grâce à la vitesse de déplacement qui a été réduite
entre les positions 51 et 50, d'assurer un positionnement de la luge à l'arrêt avec
une précision de plus ou moins 1 mm. On comprend donc que par cette constitution simplifiée
et par la constitution particulière des courroies du dispositif d'entraînement on
a réussi à faire jouer à la courroie, à la fois le rôle d'entraînement, mais également
le rôle de support de charge importante, tout en éliminant les risques d'étirage de
la courroie lors du freinage ou les risques de déchaussement par création d'une vague
de compression à l'avant de la luge suite à un freinage trop brusque. En même temps
le compromis nécessaire pour obtenir une courroie ayant une dureté et une résistance
au fluage suffisantes sans trop augmenter les différences de déplacement linéaire
entre la surface en contact avec la luge et la surface en contact avec la poulie de
renvoi a été obtenu, de façon à assurer un positionnement précis de la luge lors de
son arrêt.
[0037] La variante représentée à la figure 4 montre un dispositif de convoyage dans lequel
les rouleaux d'un des chemins de roulement sont remplacés par des galets libres 280
sur lesquels le patin 10 de la luge repose directement, l'entraînement étant dans
ce cas assuré par le chemin de roulement muni de la courroie 31.
[0038] Naturellement l'invention n'est en rien limitée par les particularités spécifiées
dans ce qui précède ou par les détails des modes de réalisation particuliers choisis
pour illustrer l'invention. Toutes sortes de variantes peuvent être apportées aux
réalisations particulières qui ont été décrites à titre d'exemples et à leurs éléments
constitutifs sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Cette dernière englobe
ainsi tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi
que leur combinaison.
1. Système de manutention du type comprenant au moins un dispositif de convoyage à rouleaux
(220 à 270), caractérisé en ce que ledit dispositif comporte au moins une courroie
de transport (30,31) ayant une face supérieure à surface portante pour une charge
à transporter en contact avec elle par la surface de patins (10,11), et une face inférieure
pourvue d'une pluralité de profils longitudinaux de section trapézoîdale (301 à 306)
régulièrement répartis en section transversale de la courroie à l'opposé de toute
la surface portante, lesdits profils (301 à 306) étant destinés à coopérer avec des
gorges à sections complémentaires (2201 à 2206) ménagées dans lesdits rouleaux (220
à 270) sur lesquels porte ladite courroie (30,31).
2. Système de manutention selon la revendication 1, caractérisé en ce que la courroie
(30,31) est formée d'une âme rigidifiante (300) dimensionnée de sorte à limiter le
fluage sous les contraintes de traction et d'écrasement aux niveaux des rouleaux (220
à 270), surmoulée de caoutchouc pour assurer un contact non glissant avec les patins
(10,11) de la charge.
3. Système de manutention selon la revendication 2, caractérisé en ce que la dureté minimum
du caoutchouc est de 85 shore A.
4. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'épaisseur
(e) entre le fond des gorges constituées par les profils trapézoïdaux de la courroie
et la surface de contact avec la charge est aussi faible que possible pour diminuer
la différence de positionnement lors d'un arrêt de la courroie.
5. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la
charge de la courroie (30,31) exerce un effort moyen de pression tangentielle pouvant
aller sur chaque rouleau jusqu'à 3000 N.
6. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que l'écartement entre les axes (22 à 27) de deux rouleaux (220 à 270) voisins
dans la direction du convoyage est telle que les patins (10,11) de la charge reposent
en permanence, par l'intermédiaire de la courroie (30,31) sur au moins trois rouleaux.
7. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce que le dispositif de convoyage comporte en outre un chemin de roulement à galets
libres (280), parallèle à un chemin de roulement dudit dispositif de convoyage dont
les rouleaux (221 à 271) coopèrent avec la courroie (31), lesdits galets libres (280)
contribuant au support de la charge également par la surface de patins ( 10 ).
8. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce que la charge est constituée d'objet (1) portés par des luges dont les skis
constituent les patins ( 10, 11 ).
9. Système de manutention selon la revendication 8 d'objets à porter sur des luges, caractérisé
en ce que ledit dispositif de convoyage comporte de part et d'autre de longerons contraux
(20,21), au moins un chemin de roulement coopérant avec une courroie (30,31) munie
de profils longitudinaux de section trapézoïdale (301 à 306).
10. Système de manutention selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte
des profilés (23,24) de guidage latéraux de la luge, fixés sur lesdits longerons centraux
(20,21) et ayant, en regard de la face latérale interne des patins (10,11) de la luge,
une surface de guidage (231,241) parallèle à la ligne de convoyage.
11. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il
comporte au moins une paire de détecteurs (50,51) de position, placés sur le chemin
de déplacement de la charge, un premier détecteur (51) assurant, par un dispositif
(510,52,54) de commande du moteur associé (4), un ralentisssement de la vitesse à
un certain seuil, un deuxième détecteur (50) assurant l'arrêt avec une précision déterminée,
indépendamment du poids de la charge.