[0001] La présente invention concerne une valve autobloquante, notamment pour récipient
aérosol contenant un produit à pulvériser.
[0002] Les récipients ou bombes aérosols, contiennent de façon connue un produit à distribuer
et un propulseur. La distribution se fait par ouverture d'une valve, comportant une
tige contenue dans un corps de valve. Ce corps de valve est, d'une part, en communication
avec l'atmosphère à travers un conduit interne de la tige, et, d'autre part, avec
le récipient en général par l'intermédiaire d'un tube plongeant, un dispositif de
rappel de la tige de valve étant relie à la tige et au corps de valve. Pour effectuer
la pulvérisation, on enfonce la tige de valve en appuyant, par exemple, sur un bouton-poussoir,
de façon à mettre en communication le récipient et l'atmosphère et à pulvériser le
produit contenu dans le récipient ; lorsqu'on relâche la pression sur le bouton-poussoir,
le dispositif de rappel ramène la tige de valve dans sa position de repos ou stockage
et la pulvérisation cesse. Lorsque l'on pulvérise un produit, notamment de la laque
pour cheveux, il est nécessaire d'obtenir, pendant toute la durée d'utilisation du
récipient, une bonne qualité de pulvérisation, c'est-à-dire un débit correct et une
taille convenable des gouttelettes pulvérisées. Ce problème se pose plus particulièrement,
lorsque le propulseur est un gaz comprimé (N₂, CO₂ ou air).
[0003] En effet, il apparaît que, lors de la pulvérisation, la consommation de gaz est importante
et la chute de pression gazeuse est rapide. Si la pression descend au-dessous d'une
valeur déterminée il n'est plus possible d'obtenir une pulvérisation correcte. Pour
rétablir une pulvérisation correcte il faut :
- soit inclure dans le récipient une réserve de gaz compensant régulièrement la chute
de pression ;
- soit recharger le bidon en gaz comprimé, par exemple à l'aide d'un compresseur tel
que décrit dans les demandes de brevet 89 16718 et 89 16719 du 18 Décembre 1989.
[0004] Dans le second cas, il est nécessaire d'utiliser une valve qui empêche automatiquement
toute pulvérisation lorsque la pression à l'intérieur du récipient est inférieure
à la pression minimale permettant une pulvérisation convenable. Le consommateur est
ainsi averti que, pour pouvoir effectuer une nouvelle pulvérisation, il doit recharger
le récipient en gaz comprimé.
[0005] La présente invention concerne une valve qui permet de résoudre ce problème ; elle
comporte un joint, divisant le corps de valve en deux chambres, joint qui coulisse
dans le corps de valve quand on enfonce la tige de valve et peut coulisser sur la
tige lorsque la pression dans la chambre en communication avec le récipient exerce
sur le joint une force antagoniste supérieure à la force exercée par un ressort contenu
dans la chambre en communication avec l'atmosphère.
[0006] La présente invention a, par conséquent, pour objet une valve autobloquante, en particulier
pour récipients aérosols contenant un produit à pulvériser, comportant une tige, au
moins partiellement tubulaire pour permettre la sortie du produit pulvérisé, montée
coulissante dans un corps de valve, et que l'on enfonce dans le corps de valve pour
actionner la pulvérisation, le corps de valve pouvant, d'une part, être mis en communication
avec l'atmosphère et, d'autre part, en communication avec le récipient, de préférence
à l'aide d'un tube plongeant, un dispositif de rappel de la tige de valve étant relie
à la tige et au corps de valve, caractérisée par le fait que le corps de valve est
divise par un joint en deux chambres, une première chambre qui peut être mise en communication
avec l'atmosphère lorsqu'on enfonce la tige et une seconde chambre qui est en communication
avec le récipient, que le joint est susceptible de coulisser, d'une part, sur la paroi
interne du corps de valve et, d'autre part, sur la tige de valve entre une butée disposée
sur ladite tige de valve et une position où une communication est établie entre la
première et la deuxième chambres, un ressort étant disposé dans la première chambre
entre le joint et une partie de la tige, ledit ressort exerçant sur le joint une force
déterminée égale à la force antagoniste qui est exercée sur le joint par la pression
minimale de pulvérisation et le dispositif de rappel étant dispose dans la deuxième
chambre entre la tige et le corps de valve.
[0007] Le joint séparant les deux chambres est avantageusement constitué par une rondelle
enfilée autour de la tige, la butée étant constituée par une collerette de la tige
située du côté du joint tourné vers la seconde chambre. Le joint est, de préférence,
un joint élastique.
[0008] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la tige est percée d'un
alésage perpendiculaire à son axe qui s'ouvre dans la partie tubulaire de la tige
et qui, lorsque la tige est enfoncée s'ouvre à l'intérieur de la première chambre
de façon à mettre en communication ladite première chambre et l'atmosphère tandis
qu'au repos cet alésage est isolé de la première chambre. La tige comporte de préférence,
au niveau de la première chambre, au moins une rainure qui permet de mettre en communication
les première et seconde chambres, par coulissement relatif de la tige et du joint,
cette rainure étant fermée lorsque le joint est en appui contre la butée.
[0009] Entre le ressort et le joint est, de préférence, disposée une cupule annulaire formant
support de joint. Cette cupule a l'avantage de permettre une meilleure répartition
de la force exercée par le ressort sur le joint, et évite tout risque de détérioration
du joint par le ressort.
[0010] Le dispositif de rappel de la tige contenu dans la seconde chambre est, de préférence,
constitué par un ressort.
[0011] Avantageusement, la deuxième chambre est pourvue d'une prise de gaz additionnel.
Cette prise de gaz additionnel est, par exemple, constituée par une ouverture percée
dans le fond du corps de valve, qui permet une entrée dans le corps de valve de la
phase gazeuse qui s'est rassemble dans la partie supérieure du récipient. On a constaté
que cette prise de gaz additionnel permet d'obtenir une bonne pulvérisation.
[0012] Une telle valve autobloquante est particulièrement destinée à un récipient aérosol
utilisant un gaz comprime (air, azote par exemple) comme propulseur, gaz dont la pression
diminue progressivement à la suite des utilisations.
[0013] Cette diminution de la pression du gaz propulseur, dans une plage de pression restant
supérieure à la pression minimale de blocage de la valve, provoque, logiquement, une
chute de débit de pulvérisation du produit.
[0014] Pour remédier à cet inconvénient, des boutons-poussoirs dits "régulateurs" ont été
proposes en vue d'assurer une assez bonne constance du débit. Mais ces boutons-poussoirs
s'avèrent inutilisables avec des produits de coiffage, par exemple du type laque,
car les produits sèchent très rapidement à l'air libre et entraînent le blocage du
mécanisme interne de ces boutons-poussoirs.
[0015] L'invention a également pour but de fournir une valve autobloquante, dont la tige
comporte une rainure comme indiqué précédemment, qui permet d'assurer un débit de
produit pulvérise aussi régulier que possible sans que le séchage du produit devienne
trop gênant.
[0016] On a trouvé que l'on peut obtenir une bonne constance du débit de pulvérisation lorsque
la rainure de la tige de valve présente, en coupe perpendiculaire à l'axe du corps
de valve, une surface croissante le long d'une direction parallèle à l'axe de la tige
de valve, la section la plus grande étant située du côte de la seconde chambre.
[0017] La présente invention a, par conséquent, également pour objet, une valve autobloquante,
telle que définie précédemment et dans laquelle une communication est établie entre
la première et la seconde chambres, grâce à une rainure ménagée dans la tige de valve,
caractérisée par le fait que la rainure ménagée sur la tige de valve présente, en
coupe perpendiculaire à l'axe de la tige, une section croissante le long d'une direction
parallèle à l'axe de la tige de valve, la section la plus grande étant située du côte
de la seconde chambre, de sorte que la section de passage, offerte au produit à distribuer,
augmente lorsque la pression diminue dans le récipient.
[0018] Les moyens assurant la régulation du débit de produit à pulvériser se trouvent ainsi
sur la valve, à l'intérieur du bidon aérosol, de sorte que les risques de séchage
du produit se trouvent diminués.
[0019] De préférence, le fond de la rainure s'écarte progressivement de la surface extérieure
de la tige, de sorte que la profondeur de la rainure augmente, dans le sens qui va
de la première chambre vers la deuxième chambre.
[0020] Le fond peut être constitué par une surface plane dont la coupe par un plan moyen
passant par l'axe de la tige est un segment rectiligne.
[0021] La coupe de la rainure, par un tel plan moyen, a avantageusement la forme d'un triangle
rectangle dont un côté est situé sur la surface extérieure de la tige, dont l'autre
côté est situé vers la deuxième chambre, et dont l'hypoténuse est située dans la tige.
[0022] La largeur périphérique de la rainure peut augmenter progressivement dans le sens
qui va de la première chambre vers la deuxième chambre.
[0023] L'augmentation progressive de largeur peut être combinée avec l'augmentation progressive
de profondeur.
[0024] Pour mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire, ci-après, à titre purement
illustratif et non limitatif, des modes de réalisations particuliers représentés sur
les dessins annexés.
[0025] La figure 1, de ces dessins, est une coupe longitudinale d'une valve autobloquante
conforme à l'invention en position de repos ou de fermeture.
[0026] La figure 2 montre, semblablement à la figure 1, la valve en position d'ouverture
avec la tige enfoncée, la pression dans le bidon étant suffisante.
[0027] La figure 3 montre la valve avec tige enfoncée, alors que la pression dans le bidon
est insuffisante.
[0028] La figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation de la
valve autobloquante en position de repos ou de fermeture.
[0029] La figure 5 montre en élévation la tige de valve de la figure 4.
[0030] La figure 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5.
[0031] La figure 7 montre, semblablement à la figure 4, la valve en position d'ouverture
avec la tige enfoncée, la pression dans le bidon étant suffisante.
[0032] La figure 8, enfin, montre partiellement la valve de la figure 4 avec tige enfoncée,
alors que la pression dans le bidon est insuffisante.
[0033] La figure 1 représente la valve autobloquante selon l'invention, désignée dans son
ensemble par 1, en position de repos. La valve 1 est constituée par une tige 2 et
par un corps de valve 3. La valve 1 est insérée dans la coupelle de fermeture 4 d'un
récipient aérosol (non représenté). L'étanchéite entre la coupelle de fermeture 4,
la tige 2 et le corps de valve 3 est assurée à l'aide d'un joint élastique 5 dans
lequel la tige 2 peut coulisser de façon étanche.
[0034] Le corps de valve 3 est divisé, par un joint élastique 6, en deux chambres, une première
chambre A qui peut être mise en communication avec l'atmosphère et une seconde chambre
B qui est en communication permanente avec le récipient aérosol contenant le produit
à pulvériser et le gaz propulseur, par l'intermédiaire d'un tube plongeur 7.
[0035] Le joint 6 est constitué par une rondelle, en particulier en matière élastomère,
enfilée autour de la tige 2, avec son plan moyen orthogonal à l'axe de la tige.
[0036] Le fond de la chambre B est percé d'une prise de gaz additionnel 8. Ladite prise
8 met la chambre B directement en communication avec le gaz qui se rassemble dans
la partie supérieure du récipient aérosol. La chambre B contient un dispositif de
rappel de la tige constitue par un ressort 9 dispose entre une face d'une butée annulaire
21 de la tige 2 et le fond de la chambre B. Le joint 6, en position de repos de la
valve, est disposé sur l'autre face de la butée 21.
[0037] La tige 2 est tubulaire dans sa partie 22 tournée vers l'extérieur, cette partie
tubulaire 22 s'étendant jusqu'à un niveau de la tige 2, tel que, en position de repos,
il soit contenu dans la chambre A. La tige 2 est percée d'un alésage 23 perpendiculaire
à l'axe de la tige 2 qui s'ouvre dans la partie tubulaire 22 de la tige et qui est
situé à un niveau tel qu'en position de repos de la tige 2 il soit ferme par le joint
5.
[0038] La tige 2 est pourvue d'une rainure 25, rectiligne longitudinale, qui s'étend du
voisinage de la butée 21 à un épaulement 24 de la tige 2. La chambre A contient une
cupule annulaire 10 qui repose sur une face du joint 6.
[0039] La chambre A contient en outre un ressort 11 qui est disposé entre un épaulement
annulaire 24 de la tige et la cupule annulaire 10. Le ressort 11 est choisi de façon
qu'il exerce sur le joint 6 une force déterminée qui soit égale à la force antagoniste
exercée sur le joint par la pression minimale du gaz pour laquelle il y a une pulvérisation
convenable.
[0040] Par exemple, pour la pulvérisation d'une laque pour cheveux, on a constate que l'on
obtient une bonne pulvérisation lorsque la pression du gaz est comprise entre environ
2,2 et 3,5 bars. On utilise donc un ressort exerçant une force correspondant à environ
2,2 bars.
[0041] Le fonctionnement de la valve autobloquante est le suivant.
[0042] Pour actionner la valve on appuie sur la tige 2 de valve de façon à enfoncer celle-ci.
La paroi externe de la tige 2 de valve glisse dans le joint 5 et dégage l'alésage
23 qui met en communication la chambre A et la partie tubulaire 22 de la tige de valve
2 (voir figure 2). La chambre A est mise à pression atmosphérique. La pression à l'intérieur
du récipient et de la chambre B, si elle est supérieure à la pression minimale admissible,
exerce une force supérieure à la force du ressort 11 et de sens contraire. Le joint
6 est repoussé sur la tige côté de la chambre A en comprimant le ressort 11 et en
dégageant la rainure 25 creusée dans la tige 2. Le passage du produit de la chambre
B vers la chambre A devient possible. Le produit suit le trajet marqué par les flèches
f1 sur la figure 2 pour être pulvérisé.
[0043] Lorsque l'on cesse d'appuyer sur la tige 2, cette dernière coulisse sous l'action
du ressort de rappel 9 et revient en position de repos. L'alésage 23 revient au niveau
du joint 5 et la communication entre la chambre A et l'atmosphère est coupée. La pression
s'équilibre entre les chambres A et B et le joint 6 vient en contact avec la butée
21. La communication entre les chambres A et B par l'intermédiaire de la rainure 25
est coupée. La valve 1 est à nouveau en position de repos ou stockage (voir figure
1).
[0044] La figure 3 illustre ce qui se passe lorsque la pression à l'intérieur du récipient
est inférieure à la pression minimale admissible.
[0045] Lorsqu'on appuie sur la tige 2, celle-ci s'enfonce en coulissant dans le joint 5
de sorte que l'alésage 23 est dégage et met la chambre A en communication avec l'atmosphère.
La pression dans le réservoir étant trop faible pour repousser le joint 6 à l'encontre
du ressort 11, ce joint 6 demeure en appui contre la butée 21 sous l'action du ressort
11. La rainure 25 n'est pas dégagée. La communication entre les chambres A et B n'est
pas possible. La pulvérisation du produit n'est donc également pas possible.
[0046] En se reportant aux figures 4 et suivantes, on peut voir une variante de réalisation
de la valve autobloquante, dans laquelle les éléments identiques ou jouant des rôles
semblables à des éléments déjà décrits précédemment sont désignés par des références
numériques identiques à celles utilisées précédemment, ou égales à la somme du nombre
100 et de la référence précédemment utilisée, sans que leur description soit reprise
en détail.
[0047] La tige 2 de valve est munie d'une rainure 125 située au niveau de la première chambre
A, lorsque la valve est en position de repos comme représente sur la figure 1. Lorsqu'on
appuie sur la tige 2 et que la pression exercée par le produit dans le récipient est
supérieure à la pression minimale Po, la tige 2 coulisse par rapport au joint 6, comme
visible sur la figure 7, et une certaine longueur de la rainure 125 s'ouvre dans la
seconde chambre B, ce qui met en communication les première et seconde chambres A,
B.
[0048] La rainure 125 ménagée sur la tige 2 présente, en coupe perpendiculaire à l'axe dudit
corps de valve, une section S (voir figure 6) croissante le long d'une direction parallèle
à l'axe C de la tige, la section S la plus grande étant située du côté de la chambre
B, comme visible sur la figure 4.
[0049] L'augmentation progressive de la section S peut être obtenue par une augmentation
progressive de la profondeur radiale
h de la rainure. Le fond 125
a de la rainure 125 s'écarte alors progressivement de la surface extérieure 2
a de la tige, comme visible sur les figures 4 et 7.
[0050] Le fond 125
a peut être constitue par une surface plane dont la coupe, par un plan moyen passant
par l'axe C, est un segment rectiligne. La coupe de la rainure 125, par un tel plan,
a la forme d'un triangle rectangle dont un côte 125
b est situé sur la surface extérieure 2
a de la tige, dont l'autre côte 125
c, orthogonal à l'axe C, est situé vers la deuxième chambre et dont l'hypoténuse est
située dans la tige 2 et appartient au fond 125
a.
[0051] Avantageusement, l'extrémité de la rainure 125, tournée vers la deuxième chambre
B, est située, lorsque la valve est au repos, dans l'épaisseur du joint 6, comme visible
sur la figure 4 ; le côte 125
c est situé sensiblement à mi-épaisseur.
[0052] La largeur périphérique
l, de préférence, augmente progressivement dans le sens qui va de la première chambre
vers la deuxième chambre, comme visible sur la figure 5.
[0053] Les augmentations de la profondeur
h et de la largeur
l peuvent être combinées. En variante, seule l'une des deux grandeurs
h,
l varie, alors que l'autre reste constante.
[0054] Mais, dans tous les cas, plus la tige 2 est enfoncée relativement au joint 6 (voir
figure 7), plus la section de passage offerte au produit à pulvériser diminue.
[0055] La chambre A contient une cupule annulaire 10 qui repose sur une face du joint 6.
Elle contient en outre un ressort 11 qui est dispose entre un épaulement annulaire
24 de la tige 2 de valve et la cupule annulaire 10. Le ressort 11 est choisi de façon
qu'il exerce sur le joint 6 une force déterminée qui soit égale à la force antagoniste
exercée sur le joint par la pression minimale du gaz pour laquelle il y a une pulvérisation
convenable.
[0056] Le fonctionnement de la valve 1 autobloquante est le suivant.
[0057] Pour actionner la valve 1, on appuie sur la tige 2 de valve de façon à enfoncer celle-ci.
Le joint 5 glisse sur la paroi externe de la tige 2 de valve et dégage l'alésage 23
qui met en communication la chambre A et la partie tubulaire 22 de la tige 2 de valve.
La chambre A est mise à pression atmosphérique. La pression à l'intérieur du récipient
et de la chambre B, si elle est supérieure à la pression minimale admissible, exerce
une force supérieure à la force du ressort 11 et de sens contraire. Le joint 6 est
repousse sur la tige 2 de valve du côte de la chambre A en comprimant le ressort 11
et en dégageant la rainure 125 creusée dans la tige 2 de valve, comme illustre sur
la figure 7.
[0058] On voit que plus la pression est élevée, plus le joint 6 est repousse et plus la
section transversale de la rainure au niveau du joint 6 est faible.
[0059] Au contraire plus la pression exercée sur le joint par le produit contenu dans la
chambre B diminue, plus la section transversale de la rainure 125 au niveau du joint
6 est grande.
[0060] L'augmentation de la section de passage permet de compenser, au moins partiellement,
la chute de pression et de maintenir sensiblement constant le débit du produit pulvérisé.
[0061] Lorsqu'on cesse d'appuyer sur la tige 2 de valve, cette dernière coulisse sous l'action
du ressort de rappel 9 et revient en position de repos. L'alésage 23 revient au niveau
du joint 5 et la communication entre la chambre A et l'atmosphère est coupée. La pression
s'équilibre entre les chambres A et B et le joint 6 redescend sur la tige 2 de valve
jusqu'à venir en contact avec la butée 21. La communication entre les chambres A et
B par l'intermédiaire de la rainure 125 n'est donc plus possible. La valve 1 est à
nouveau en position de repos comme montre sur la figure 4.
[0062] Comme illustré sur la figure 8, lorsque la pression à l'intérieur du récipient est
inférieure à la pression minimale Po admissible pour obtenir une pulvérisation convenable,
quand on appuie sur la tige 2 de valve, la pulvérisation du produit n'est plus possible,
pour les mêmes raisons que celles exposées à propos de la figure 3.
1 - Valve autobloquante (1), en particulier pour récipients aérosols contenant un produit
à pulvériser, comportant une tige (2), au moins partiellement tubulaire pour la sortie
du produit pulvérisé, montée coulissante dans un corps de valve (3), et que l'on enfonce
dans le corps de valve (3) pour actionner la pulvérisation, le corps de valve (3)
pouvant, d'une part, être mis en communication avec l'atmosphère, et, d'autre part,
en communication avec le récipient, de préférence à l'aide d'un tube plongeur (7),
un dispositif de rappel (9) de la tige de valve étant relié à la tige (2) et au corps
de valve (3), caractérisée par le fait que le corps de valve (3) est divisé par un
joint (6) en deux chambres, une première chambre (A) qui peut être mise en communication
avec l'atmosphère lorsqu'on enfonce la tige (2) et une seconde chambre (B) qui est
en communication avec le récipient, que le joint (6) est susceptible de coulisser,
d'une part, sur la paroi interne du corps (3) de valve et, d'autre part, sur la tige
(2) de valve entre une butée (21) disposée sur ladite tige (2) de valve et une position
où une communication est établie entre la première et la deuxième chambres, un ressort
(11) étant disposé dans la première chambre entre le joint (6) et une partie (24)
de la tige (2), ledit ressort (11) exerçant sur le joint une force déterminée égale
à la force antagoniste qui est exercée, sur le joint, par la pression minimale de
pulvérisation et le dispositif de rappel (9) étant disposé dans la deuxième chambre
entre la tige (2) et le corps (3) de valve.
2 - Valve selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le joint (6) est constitué
par une rondelle enfilée autour de la tige (2), la butée (21) étant constituée par
une collerette de la tige (2) située du côté du joint tourné vers la seconde chambre
(B).
3 - Valve selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le joint (6) est
un joint élastique.
4 - Valve selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que la tige
(2) est percée d'un alésage (23) perpendiculaire à son axe qui s'ouvre dans la partie
tubulaire (22) de ladite tige et qui, lorsque la tige (2) est enfoncée, s'ouvre à
l'intérieur de la première chambre (A) de façon à mettre en communication ladite première
chambre (A) et l'atmosphère, tandis qu'au repos cet alésage (23) est isolé de la première
chambre (A).
5 - Valve selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que la tige
comporte au niveau de la première chambre (A), au moins une rainure (125) qui permet
de mettre en communication les première et deuxième chambres, par coulissement relatif
de la tige et du joint, cette rainure (125) étant fermée lorsque le joint (6) est
en appui contre la butée (21).
6 - Valve selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la rainure (25) est
rectiligne longitudinale.
7 - Valve selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait qu'entre le
ressort (11) et le joint (6) est disposée une cupule annulaire (10) formant support
de joint.
8 - Valve selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que le dispositif
de rappel (9) contenu dans la seconde chambre est constitué par un ressort.
9 - Valve selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que la deuxième
chambre (B) est pourvue d'une prise de gaz additionnel (8).
10 - Valve selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la rainure (125) ménagée
sur la tige (2) de valve présente, en coupe perpendiculaire à l'axe de la tige de
valve, une section croissante le long d'une direction parallèle à l'axe de la tige
de valve, la section la plus grande étant située du côté de la seconde chambre (B)
de sorte que la section de passage, offerte au produit à distribuer, augmente lorsque
la pression diminue dans le récipient.
11 - Valve selon la revendication 10, caractérisée par le fait que le fond de la rainure
(125a) s'écarte progressivement de la surface extérieure de la tige (2), de sorte que la
profondeur (h) de la rainure (125) augmente, dans le sens qui va de la première chambre (A) vers
la deuxième chambre (B).
12 - Valve selon la revendication 10 ou 11, caractérisée par le fait que le fond (125a) est constitué par une surface plane dont la coupe par un plan moyen passant par
l'axe de la tige (2) est un segment rectiligne.
13 - Valve selon la revendication 11 ou 12, caractérisée par le fait que la coupe de la
rainure (125) par un plan moyen passant par l'axe (C) de la tige (2) a la forme d'un
triangle rectangle dont un côté (125b) est situé sur la surface extérieure (2a) de la tige, dont l'autre côté (125c) est situé vers la deuxième chambre (B), et dont l'hypoténuse est située dans la
tige (2).
14 - Valve selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisée par le fait que la largeur
périphérique (l) de la rainure (125) augmente progressivement de la première chambre (A) vers la
deuxième chambre (B).