[0001] La présente invention concerne une presse à découper, en particulier celle utilisée
pour le découpage de matières en feuille ou bande en vue de la production d'emballages,
et telle que définie dans le préambule de la revendication 1.
[0002] Pour l'opération de découpage, le mouvement, de bas en haut et de haut en bas, du
sommier inférieur d'une telle presse peut être réalisé à l'aide d'un système à quatre
bielles- manivelles, ou à quatre genouillères-cames. Le point mort haut du système
d'entraînement correspond à la position de travail, par exemple de découpage, de la
presse, position dans laquelle le contre-outil fixé sur le sommier mobile inférieur
est pressé contre l'outil porté par le sommier supérieur.
[0003] Pour augmenter la production, de telles presses sont ainsi conçues que, lors de la
même opération de travail, plusieurs découpes ou ébauches de même forme et dimensions
puissent être obtenues simultanément à partir d'une seule feuille dont la superficie
totale est au moins égale à celle de l'addition de toutes les découpes. Il en résulte
que l'outil et le contre-outil se présentent chacun sous la forme d'une plaque, en
principe rectangulaire, de grande dimension, portant sur une face les organes de travail,
l'autre face venant se plaquer contre une face du sommier correspondant, face dont
la superficie sera au moins égale, sinon supérieure, à celle de l'outil ou contre-outil.
[0004] Or, étant donné que la condition nécessaire à l'obtention d'un parfait découpage
sur toute la superficie de la feuille en carton à découper réside dans un parfait
parallélisme entre outil et contre-outil, cette condition ne peut être remplie que
pour autant que les deux surfaces des sommiers, porteuses d'outil et contre-outil,
c'est-à-dire surfaces actives, soient aussi parfaitement parallèles entre elles, ceci
au moins à l'instant précis du découpage, c'est-à-dire au point mort haut du système
d'entraînement.
[0005] En vue d'obtenir le parallélisme des deux sommiers, il a été proposé dans le brevet
CH-A-575814 d'agir au niveau des quatre paliers qui fixent le système bielles-manivelles
sur la traverse inférieure du bâti de la presse. Les paliers sont montés déplaçables
verticalement à l'aide d'un jeu de clavettes trapézoïdales placées par paires entre
chaque paliers et le fond d'une glissière prévue dans la traverse inférieure. En déplaçant
les clavettes, il est possible de varier la position en hauteur des paliers et ainsi
du sommier mobile inférieur. Par un choix judicieux du réglage en hauteur des quatre
paliers, on obtient donc un premier parallélisme, qui doit être ensuite achevé par
l'opération dite "de mise" qui consiste à placer de courts morceaux d'une étroite
bande de papier adhésif sur la face arrière de l'outil, en regard des filets coupeurs
ou autres organes de travail, de manière à compenser le manque résiduel de parallélisme
et aussi l'erreur engendrée par les filets coupeurs eux-mêmes. Or, la "mise" a l'inconvénient
d'exiger beaucoup de temps et un personnel qualifié.
[0006] Le brevet CH-A-652967 décrit une presse à découper dans laquelle le système d'entraînement
du sommier mobile inférieur est réalisé à l'aide d'un système à quatre genouillères-cames.
Le parallélisme entre les deux sommiers est obtenu à l'aide d'une seule clavette glissée
entre le palier de chaque genouillère et la traverse inférieure du bâti. Dans ce cas,
l'opération de "mise" est aussi nécessaire.
[0007] De plus, étant donné qu'une presse à découper est aussi conçue de manière à ce que
le même outil puisse être utilisé pour des feuilles de diverses dimensions, la feuille
n'occupe généralement qu'une partie de la superficie totale de l'outil. Or, du fait
que la feuille est généralement placée, durant son découpage, du côté du bord aval
(en référence à la direction de défilement de la feuille) de l'outil, cette occupation
uniquement partielle de la surface active de l'outil provoque un déséquilibrage dans
la répartition de la pression de découpage, déséquilibrage qui va se propager sur
les montants latéraux du bâti en y provoquant des allongements différents pour chacun
d'eux, et par là même un manque de parallélisme entre les deux sommiers.
[0008] Ce déséquilibrage de la répartition des forces a le grave inconvénient d'entraîner
une usure prématurée des filets coupeurs.
[0009] Pour compenser ce déséquilibrage, il est généralement fait recours à la "mise" décrite
ci-dessus, et aussi à au moins une forme de compensation munie de quelques filets
coupeurs ou autres organes de travail, et montée du côté du bord amont de l'outil,
de manière à obtenir le parallélisme des outils. Toutefois, même dans ce cas, l'opération
de "mise" est trop importante.
[0010] Ainsi donc, comme il est fréquent qu'une presse à découper travaille des feuilles
de format réduit, il est évident que si la "mise" pouvait être éliminée, ou au moins
réduite le plus possible, un temps très appréciable serait gagné dans la préparation
de l'outil.
[0011] En conséquence, la présente invention a essentiellement pour but de réaliser un réglage
du parallélisme des deux sommiers d'une presse à découper qui permet d'obtenir un
parallélisme parfait entre les deux sommiers sous pression et de raccourcir ainsi
le temps de préparation de l'outil en éliminant presque complètement la "mise" et
l'usage de formes de compensation.
[0012] Ce but est atteint grâce à un procédé selon la revendication 1 et une presse à découper
selon la revendication 6.
[0013] Un exemple de réalisation de l'invention est maintenant décrit en référence au dessin
annexé dans lequel :
- la figure 1 représente une vue de côté, en coupe partielle, d'une presse à découper;
- la figure 2 représente, schématiquement, le déplacement relatif entre les deux sommiers
d'une presse à découper lors d'essais sous pression;
- la figure 3 représente une vue de dessus, en coupe selon III - III de la figure 1;
- la figure 4 représente une vue de côté, en coupe partielle selon IV - IV de la figure
1; et
- la figure 5 représente un schéma fonctionnel de commande de deux moteurs destinés
au réglage du parallélisme des sommiers.
[0014] La figure 1 représente une presse à découper comprenant un bâti constitué d'une traverse
supérieure 3, d'une traverse inférieure 1 et de montants latéraux 2 reliés aux traverses
1, 3, à l'aide de vis 26 et de rails 25 en prise avec des rainures correspondantes
réalisées dans les traverses 1, 3. Un sommier supérieur 5 est fixé sur la traverse
supérieure 3. Sur la surface inférieure du sommier 5 est monté un outil 4. Un sommier
mobile inférieur 6, déplaçable à l'aide d'un système d'entraînement à quatre genouillères
20a, 20b, et cames 24. Les genouillères 20a, 20b prennent appui, à l'aide de paliers
33a, 33b, sur la traverse inférieure 1. Les quatre genouillères sont réparties en
deux paires dont l'une 20a est située du côté d'introduction de la feuille 7 dans
la machine, c'est-à-dire côté amont, et l'autre paire 20b du côté sortie, soit aval.
[0015] Dans la suite, il sera ajouté, quand cela sera nécessaire pour la compréhension de
l'invention, l'indice a aux signes de référence qui ont trait aux éléments situés
à l'amont, et l'indice b aux éléments situés à l'aval. De plus, le sens amont-aval
sera nommé sens longitudinal de la machine, et celui qui lui est perpendiculaire sens
transversal.
[0016] A l'instant du point mort haut du système d'entraînement, point correspondant, comme
déjà mentionné plus haut, à l'instant du découpage proprement dit, la feuille 7, amenée
antérieurement au moyen d'une barre à pinces 8 déplacée à l'aide d'un train de chaînes
latéral 10, sur un contre-outil 9 situé sur le sommier mobile inférieur 6, est pressée
contre l'outil 4. Dans une telle presse, la feuille 7 est obligatoirement placée du
côté du bord aval de l'outil 4 pour que la barre à pinces 8 soit située, à l'instant
du découpage, hors de l'espace compris entre les deux sommiers 5, 6.
[0017] Le palier 33a, 33b de chaque genouillère 20a, 20b est monté déplaçable verticalement
dans une gorge ou rainure 35a, 35b formant glissière et prévue dans la traverse inférieure
1. Entre chaque palier 33a, 33b et le fond de la glissière 35a, 35b est intercalée
une clavette 18a, 18b de forme trapézoïdale et disposée de manière que son déplacement
transversal permette un réglage en hauteur du palier correspondant 33a, 33b, et ainsi
un réglage de la pression de travail, de même qu'un réglage du parallélisme des deux
sommiers 5, 6 entre eux, comme déjà décrit plus haut.
[0018] Il est ici utile de rappeler que, jusqu'à ce jour, le réglage du parallélisme consistait
à régler, au point mort haut du système à genouillères 20a, 20b, la position en hauteur
des paliers 33a, 33b à l'aide des clavettes 18a, 18b déplacées individuellement ou
par paires amont et aval. Autrement dit, au point mort bas, le sommier mobile inférieur
6 était positionné exactement parallèle au sommier supérieur 5. Ensuite, par déplacement
des quatre clavettes 18a, 18b dans le même sens et selon une même amplitude, était
obtenu le réglage de la pression souhaitée pour le travail.
[0019] Si, jusqu'à ce jour, le réglage de la pression à l'aide des clavettes 18a,18b a pu
être obtenu de manière satisfaisante, cela n'a pas toujours été le cas en ce qui concerne
le réglage du parallélisme entre les deux sommiers 5, 6. En effet, même après un réglage
du parallélisme aussi précis que possible, il s'est avéré que l'épaisseur de "mise"
en certains endroits de l'outil 4 restait toujours trop importante. Cela signifiait
donc que, même si les deux sommiers 5, 6 étaient parfaitement parallèles à l'instant
du départ de la course du sommier inférieur 6 vers le haut, ce parallélisme disparaissait
à l'instant du point mort haut du système d'entraînement 20a, 20b, c'est-à-dire à
l'instant précis où la pression de découpage agissait sur l'ensemble des éléments
du bâti de la presse.
[0020] C'est en recherchant les causes de cette modification du parallélisme entre sommiers
5, 6 qu'il est apparu que la dimension ou le format de la feuille à travailler joue
un rôle beaucoup plus important que l'on avait jusque là imaginé. En effet, comme
déjà mentionné plus haut, la feuille 7, de dimension inférieure à celle de l'outil
4, est placée à proximité du bord aval de l'outil 4 et centrée transversalement par
rapport à ce dernier.
[0021] Des essais ont été effectués pour étudier les variations du parallélisme des deux
sommiers 5, 6 d'une presse à découper en fonction du format d'une feuille à découper.
Dans la figure 2, sont représentés les résultats d'un de ces essais. Dans le plan
horizontal, est représenté schématiquement l'outil 4 de longueur AB (ou A'B') dans
le sens longitudinal et de largeur AA' (ou BB'), de même que la feuille de longueur
AC (ou A'C') et de largeur AA' (ou BB'). La longueur de l'outil 4 est de 100 cm, celle
de la feuille de 50 cm, tandis que leur largeur est identique et égale à 140 cm. La
feuille 7 est donc de demi-format par rapport à l'outil 4.
[0022] L'essai a consisté à établir d'abord, à l'aide de vérins disposés entre les deux
sommiers 5, 6, une pression de 3 Mn uniformément répartie sur toute la superficie
des deux surfaces de travail des deux sommiers 5, 6, la feuille 7, de demi-format,
étant disposée dans la partie aval de l'outil, et à mesurer ensuite, en différents
points des surfaces de travail, le déplacement relatif d'un sommier par rapport à
l'autre. Dans la figure 2, ce déplacement relatif est verticalement représenté. L'essai
a bien sûr été effectué à l'instant du point mort haut des genouillères 20a, 20b,
de manière à simuler au mieux les conditions réelles de travail de la presse. De la
figure 2, il ressort clairement un très fort basculement de la face inférieure du
sommier supérieur 5 relativement à la face supérieure du sommier inférieur 6, ce basculement
ayant lieu à peu près uniquement dans le sens longitudinal, et non transversal. Les
mesures ont révélé que la différence Δ1 entre la valeur du déplacement au niveau du
bord aval AA' de la feuille 7 et celle du bord amont CC' était de l'ordre de 360µ
. Or, cette valeur est précisément celle qui donne un ordre de grandeur de la "mise"
à effectuer pour compenser le manque de parallélisme. Pour le spécialiste, il est
évident que "miser" une différence de hauteur aussi importante et sur une grande partie
de la superficie du format est une opération délicate qui exige beaucoup de temps.
[0023] Des essais ont aussi été effectués avec des formats de feuilles transversalement
réduits. Or, il s'est avéré que, dans ce cas, le basculement transversal d'un sommier
par rapport à l'autre est si minime, en comparaison avec le basculement longitudinal
qu'il peut généralement être négligé. En d'autres termes, c'est essentiellement le
fait de travailler des cartons à format réduit qui provoque la nécessité d'avoir recours
à une "mise" importante pour compenser le manque de parallélisme des deux sommiers
d'une presse à découper.
[0024] En conséquence, les essais décrits ci-dessus ont aussi montré que le procédé de réglage,
en cours jusqu'à ce jour, qui consistait à agir sur la position en hauteur des paliers
33a, 33b du système d'entraînement 20a, 20b, de manière à ce que le sommier mobile
inférieur 6 soit parfaitement parallèle au sommier supérieur 5 à l'instant du point
mort bas, n'était pas adapté au travail à format réduit, puisque, de toute façon ce
même format réduit détruisait presque entièrement ce parallélisme à l'instant du point
mort haut.
[0025] L'idée de base de l'invention qui a conduit à la solution du problème posé ci-dessus,
consiste à faire exécuter au sommier mobile inférieur 6, lors de son mouvement vers
le haut, un basculement en quelque sorte opposé à celui qu'il effectuait jusqu'ici,
c'est-à-dire de placer le sommier inférieur 6, lorsqu'il se trouve au point mort bas,
incliné relativement au sommier supérieur 5 de manière qu'à son arrivée au point mort
haut, sous l'effet des forces de pression de travail en jeu, ces mêmes sommiers 5,
6 deviennent parallèles entre eux.
[0026] Il restait toutefois à déterminer selon quels critères et avec quelle amplitude le
sommier inférieur 6, au point mort bas, devait être basculé par rapport au sommier
supérieur 5. Pour rester le plus près possible des conditions réelles de travail de
la presse, il a été décidé de mesurer directement, en différents points, la distance
entre les deux surfaces de travail des sommiers 5, 6 à l'instant précis où la force
de découpage est maximale, c'est-à-dire au point mort haut, de comparer ensuite ces
mesures entres elles pour déterminer le sens et l'amplitude du basculement, et de
placer enfin, c'est-à-dire avant l'opération de découpage proprement dite, le sommier
inférieur 6 selon un basculement exactement opposé et d'amplitude identique ou, en
tout cas, proportionnelle à celui mesuré.
[0027] Des considérations ci-dessus au sujet du basculement en question, il apparaît de
suite que, dans le cas qui nous occupe essentiellement, à savoir celui du découpage
d'une feuille à format réduit et transversalement centrée sur l'outil, il suffit,
en fait, de mesurer la distance en question en deux endroits dont l'un est situé entre
les bords amont, et l'autre entre les bords aval des deux autres sommiers 5, 6. Dans
ce but, le sommier supérieur 5 est équipé de deux capteurs de proximité P₁,P₂, fixés
à l'aide d'équerres 17a, 17b au bas des faces transversales verticales amont et respectivement
aval de ce même sommier 5, ceci en face d'un endroit du sommier inférieur 6 qui n'est
recouvert ni par la barre à pinces 8, ni par la feuille 7 et ni par le contre-outil
9. Quand donc le sommier mobile inférieur 6 sera mis en pression à l'encontre du sommier
supérieur 5, les deux capteurs P₁, P₂ indiqueront exactement la distance séparant
les bords amont, respectivement aval, des deux sommiers 5, 6. Une comparaison des
deux valeurs fournies par les deux capteurs P₁, P₂ permettra de définir le basculement
en question.
[0028] Il est ici intéressant de rappeler que les mesures de parallélisme sont effectuées
à l'emplacement même de production et à l'instant où les premières feuilles d'une
nouvelle série à découper sont introduites par les barres à pinces 8 entre les deux
sommiers 5, 6 de la presse. L'homme du métier appréciera déjà ici la simplicité de
la mise en place de la mesure. Bien sûr, étant donné les valeurs infinitésimales en
jeu, de l'ordre de quelques centaines de microns, les valeurs mesurées seront en principe
affichées sur un écran (non représenté).
[0029] Reste maintenant à modifier la hauteur des quatre paliers 33a,33b des genouillères
20a, 20b de manière à obtenir un basculement du sommier inférieur 6 - en principe
à partir d'une position parallèle au sommier supérieur 5 - qui soit opposé et proportionel
à celui mesuré par les capteurs P₁, P₂. Plusieurs possibilités s'offrent ici.
[0030] Il est à remarquer d'abord qu'une des premières solutions qui pourrait venir à l'esprit
consisterait à introduire dans un comparateur les deux valeurs émises par les capteurs
P₁, P₂, d'afficher leur différence et de déplacer verticalement les paliers 33a, 33b
jusqu'à ce que la différence affichée devienne nulle. Cette solution est toutefois
irréalisable; en effet, étant donné qu'un tel réglage doit être effectué au point
mort haut, c'est-à-dire sous pleine pression de travail, il est impossible d'agir
à cet instant-là avec une force suffisante au niveau des paliers 33a, 33b, à l'aide
de clavettes ou autres moyens, pour provoquer une montée ou descente de chacune des
genouillères 20a, 20b. Le réglage ne peut donc s'effectuer qu'aux environs du point
mort bas, comme cela a d'ailleurs toujours été le cas jusqu'à ce jour.
[0031] De plus, à partir des considérations ci-dessus selon lesquelles le basculement longitudinal,
c'est-à-dire d'amont en aval, doit être pris essentiellement en considération, il
est possible de déduire que les deux paliers de chaque paire amont 33a et aval 33b
situés chacun sous les deux genouillères amont 20a, respectivement aval 20b, doivent
être en principe réglés en hauteur simultanément et de façon identique. Pour obtenir
le déplacement simultané soit de la paire de clavettes amont 18a, soit de la paire
aval 18b, une solution avantageuse consiste à monter chaque paire 18a, 18b sur une
barre carrée 34a, respectivement 34b, déplaçable le long de la glissière 35a, respectivement
35b, comme cela est décrit dans le brevet CH-A-575814. Par un déplacement de chacune
des barres 34a, 34b est aussi obtenu un déplacement simultané des deux clavettes amont
18a, respectivement aval 18b.
[0032] Pour réaliser et mesurer le déplacement de la barre 34a, il est prévu un moteur M₁
et un capteur de position linéaire C₁, comme cela est représenté sur les figures 3
et 4 dans lesquelles sont aussi représentées schématiquement (en traits interrompus)
les deux clavettes amont 18a fixées de façon connue sur la barre 34a, ainsi que les
deux paliers 33a. Dans la figure 1, le moteur M₂ et le capteur de position linéaire
C₂, relatifs à la barre 34b, ne sont pas représentés, mais remplacés par une coupe
selon L - L de la figure 4. La barre 34a est munie à son extrémité (située en principe
du côté de l'opérateur) d'une partie filetée 50 en prise avec un filetage intérieur
correspondant d'un axe creux 51 monté rotatif, à l'aide d'un palier lisse 52, à l'intérieur
d'un palier 53 fixé, au moyen de vis 54, à la traverse inférieure 1 du bâti. L'axe
creux 51 est muni d'une flasque 51c. Une première roue dentée 55, munie d'un moyeu
56, est bloquée en rotation avec l'axe creux 51 au moyen de vis 70 qui traversent
le moyeu 56 et la flasque 51c. Le moteur hydraulique M₁ est fixé sur un support principal
58 à l'aide de vis 69, le support 58 étant lui-même fixé à la traverse inférieure
1 au moyen de vis 59. Sur l'arbre de sortie 57 du moteur M₁ est montée clavetée une
deuxième roue dentée 60 en prise avec un engrenage situé à l'intérieur d'un manchon
creux 61 libre. Un arbre auxiliaire 63 est monté rotatif dans un alésage correspondant
du support 58 et dans le prolongement de l'arbre de sortie 57 du moteur M₁. Sur une
première extrémité de l'arbre auxiliaire 63 est montée clavetée une roue dentée 62
en prise avec l'engrenage intérieur du manchon creux 61, tandis que sur l'autre extrémité
est montée clavetée un premier pignon denté 64 en prise avec la première roue dentée
55. De la figure 3 il est possible de voir que, par rotation du pignon 64 au moyen
du moteur M₁, dans un sens ou dans l'autre, il est provoqué un déplacement correspondant
de la barre 34a et donc des clavettes amont 18a.
[0033] En vue de pouvoir réaliser un entraînement manuel du pignon de sortie 64, il est
aussi prévu un pignon auxiliaire 65, en prise avec le pignon de sortie 64 et monté
claveté sur un axe 66 monté rotatif à l'intérieur d'un alésage correspondant du support
58. L'axe 66 émerge par une partie hexagonale 67 hors du support 58 pour permettre
un entraînement en rotation manuel à l'aide d'une clé.
[0034] En vue de mesurer le déplacement et la position de la barre 34a, celle-ci est prolongée
(en principe aussi du côté de l'opérateur, c'est-à-dire du côté de sa partie filetée
50) par une tige 80 passant librement au travers d'un alésage correspondant exécuté
dans le moyeu 56 de la roue dentée 55. A l'extrémité libre de la tige 80 est fixée
une plaquette 81. L'extrémité de la tige de sortie 82 du capteur de position linéaire
C₁ est fixée de façon réglable à la plaquette 81. Le capteur linéaire C1 est monté
en position réglable sur un support auxiliaire 85 fixé au support principal 58. Sur
le support auxiliaire 85 sont aussi montées de façon réglable deux butées de fin de
course 83, 84 qui ont pour fonction de provoquer la coupure de l'alimentation électrique
du système au cas où la barre 34a devait se déplacer en dehors de la course définie
par ces deux butées 83, 84. Une règle graduée 87, fixée sur le support auxiliaire
85 à proximité de la plaquette 81, donne à l'opérateur une première approximation
visuelle du déplacement et de la position de la barre 34a.
[0035] Pour réaliser et mesurer le déplacement de la barre aval 34b, une construction identique
à celle décrite ci-dessus pour la barre amont 34a est utilisée, avec cette différence
toutefois, que le moteur hydraulique est indiqué par la référence M₂, et le capteur
de position linéaire C₂.
[0036] La figure 5 représente le schéma fonctionnel de la commande des deux moteurs hydrauliques
M₁, M₂ selon un mode de réalisation dans lequel il est donc prévu que :
- le moteur M₁ déplace les clavettes amont 18a, c'est-à-dire la barre amont 34a;
- le moteur M₂ déplace les clavettes aval 18b, c'est-à-dire la barre aval 34b;
- le réglage de la pression de travail, effectué au point mort bas, est initialisé par
l'introduction d'une consigne de position x correspondant à la pression de travail
désirée, consigne identique pour les deux capteurs de position linéaire C₁, C₂, cette
valeur ayant été déterminée à priori par l'opérateur, en fonction essentiellement
du travail à effectuer, de la dureté, de l'épaisseur et de la matière de la feuille
à travailler et également de l'expérience antérieure de l'opérateur; et
- le réglage du parallélisme des sommiers 5, 6 est obtenu en agissant uniquement sur
les deux clavettes amont 18a, de manière à obtenir un basculement du sommier inférieur
6 dans le sens amont-aval (ou longitudinal).
[0037] Pour réaliser le réglage du positionnement de la barre aval 34b, la consigne x passe
d'abord au travers d'un limiteur de valeur V travaillant en saturation, puis un convertisseur
digital-analogique D₂, un comparateur E₂ dans lequel la consigne x est comparée à
la position réelle c₂ donnée par le capteur de position linéaire C₂. Leur différence
c₂ est introduite successivement dans un régulateur analogique G₂ et un système de
commande S₂ du moteur hydraulique M₂. Quand le moteur M₂ est mis en route, il agit
sur le réducteur R₂ constitué dans le cas présent par le pignon 64 et la roue dentée
55. Lorsque la roue dentée 55 est entraînée en rotation, la barre 34b est déplacée
d'une distance x₂, de même que la tige de sortie 82a du capteur linéaire C₂ qui, à
cet instant, va émettre une nouvelle valeur c₂ de sa position, valeur qui sera introduite
dans le comparateur E₂ pour obtenir une commande à boucle fermée du réglage du positionnement
de la barre 34b. Dans le schéma, l'influence de la sortie x₂ du réducteur R₂ est représentée
par l'élément T₂ symbolisant la dynamique du système mécanique à retardement intervenant
entre la sortie du réducteur R₂ et le capteur de proximité P₂. Quand la différence

est nulle, le réglage du positionnement de la barre aval 34b pour obtenir la pression
de travail souhaitée est en principe achevé.
[0038] Le circuit de commande du moteur M₁ est identique et parallèle (voir schéma dans
lequel les éléments relatifs au côté amont ont l'indice 1), avec toutefois cette différence
que la valeur de consigne de position x, avant de passer par le convertisseur digital-analogique
D₁, est introduite dans un comparateur intermédiaire E entrant en jeu lors du réglage
du parallélisme des deux sommiers 5, 6.
[0039] En ce qui concerne le réglage de la pression, il est encore possible de préciser
que, lorsque la valeur de consigne de position x a été introduite et que le réglage
du positionnement des clavettes 18, 18b est terminé, l'opérateur peut effectuer un
premier cycle d'essai de découpage d'une feuille de la nouvelle série afin de contrôler
si, au point mort haut, la pression de travail souhaitée est réellement obtenue. La
force de découpage (en MN) est mesurée à l'aide, par exemple, d'au moins un capteur
inductif de déplacement 12 mesurant le déplacement relatif entre un point haut H et
un point bas B du bâti. Le capteur 12 est situé à l'endroit du point haut H, une tige
13, interposée entre les deux points H, B étant fixée uniquement par une extrémité
au point bas B, l'autre extrémité, libre, agissant sur le capteur 12. Un tel dispositif
de mesure est suffisamment connu pour ne pas devoir être décrit ici plus en détail.
Si la pression mesurée au point mort haut n'est pas celle souhaitée, l'opérateur introduit
une nouvelle consigne de position x. Cet essai peut être répété plusieurs fois jusqu'à
l'obtention de la pression désirée. Il est ici intéressant de noter avec quelle rapidité
et facilité le réglage de la pression est effectuée puisque tout est automatisé et
qu'en principe aucune intervention manuelle n'est nécessaire.
[0040] Simultanément au réglage de la pression de travail, le réglage du parallélisme des
sommiers 5, 6 est exécuté. Pour cela, à l'instant du point mort du système d'entraînement
20a, 20b, les détecteurs de proximité P₁, P₂ indiquent les distances e₁ et e₂ séparant
les deux sommiers 5, 6 du côté amont, respectivement aval. Ces distances e₁
, e₂, après passage au travers d'un convertisseur analogique-digital A₁, respectivement
A₂, sont introduites dans un comparateur de distance Ep. La différence des deux distances
e₁ et e₂ donne la valeur et le sens de l'erreur du parallélisme e qui sera introduite,
après passage au travers d'un filtre correcteur F réalisé d'une manière numérique
sur un micro-contrôleur et destiné à éliminer les erreurs aléatoires, dans le comparateur
de parallélisme E. Une valeur de consigne de parallélisme x
p est introduite, après passage au travers d'un limiteur de valeur V₁, dans le comparateur
de parallélisme E. Ainsi, l'erreur de parallélisme e est comparée à la valeur de consigne
de parallélisme x
p et leur différence e
p est introduite dans le convertisseur digital-analogique D₁, puis dans le circuit
de commande à boucle fermée du moteur M₁ réglant le positionnement de la barre amont
34a et donc des clavettes amont 18a.
[0041] La valeur de consigne de parallélisme x
p est une valeur infinitésimale, sensible aux plus légères variations de conditions
de fonctionnement de la presse, au genre de travail à effectuer et autres facteurs
tels que ceux déjà mentionnés ci-dessus à propos du réglage de la pression de travail.
Il suffit ici toutefois de rappeler le principe de base déjà mentionné plus haut,
à savoir que la consigne de parallélisme x
p est choisie de manière à provoquer, au point mort bas, un basculement relatif entre
les sommiers 5, 6 qui soit inverse à celui mesuré à l'aide des detecteurs de proximité
P₁, P₂, au point mort haut.
[0042] De plus, l'opérateur peut varier la consigne de parallélisme x
p en tenant compte de l'examen de la feuille découpée et d'expérience antérieure.
[0043] Comme on l'a vu plus haut, étant donné que la "mise" est presque annulée, le temps
de préparation de la presse pour une nouvelle série de feuilles à découper est réduit
de beaucoup par rapport à celui utilisé jusqu'à ce jour. Ce temps de préparation est
encore fortement réduit dans le cas où il s'agit d'une série de feuilles déjà travaillées
antérieurement, auquel cas, les valeurs de consigne de position x et de parallélisme
x
p déjà connues parce que déterminées et mémorisées antérieurement, n'ont plus qu'à
être introduites dans le système de réglage.
[0044] De nombreuses modifications peuvent être apportées au procédé décrit ci-dessus sans
sortir du cadre de l'invention. Ainsi, par exemple, les feuilles successives peuvent
être encore reliées entre elles par des points d'attache, de manière à former une
bande qui traverse la presse de découpage. De même, la presse peut avoir un sommier
supérieur mobile et un sommier inférieur fixe, comme cela est décrit dans le brevet
CH-A-363666. Dans ce cas, les erreurs de parallélisme proviennent de l'allongement
des tirettes qui relient le sommier supérieur mobile au système d'entraînement monté
sur une traverse inférieure du bâti de la machine.
1. Procédé de réglage du parallélisme des deux sommiers (5, 6) d'une presse de découpage
destinée au travail d'éléments en forme de feuille ou bande en vue de la production
d'emballages, et dans laquelle, pour chaque cycle de travail, au moins un sommier
(6) est mobile par rapport à l'autre (5), entre une première position dans laquelle
les deux sommiers (5, 6) sont espacés entre eux, et une seconde position dans laquelle
ils sont en contact de pression, des moyens étant prévus pour régler le parallélisme
des deux sommiers (5, 6) entre eux, caractérisé en ce que, lors d'un cycle de travail
de la presse, une erreur de parallélisme (e) des sommiers (5, 6) est mesurée lorsqu'ils
se trouvent dans ladite seconde position de pression et qu'ensuite, dans ladite première
position d'espacement, le parallélisme des sommiers est réglé dans un sens qui corrige
ladite erreur (e) mesurée.
2. Procédé de réglage du parallélisme des deux sommiers (5, 6) d'une presse à découper
destinée au travail d'éléments en forme de feuille ou bande en vue de la production
d'emballages, ladite presse comprenant un bâti constitué d'une traverse inférieure
(1) et d'une traverse supérieure (3) reliées entre elles par des montants latéraux
(2), un sommier supérieur (5) étant fixé sur la traverse supérieure (3), un sommier
mobile inférieur (6) étant déplacé, pour chaque cycle de travail, de bas en haut et
de haut en bas à l'aide d'un système d'entraînement (20a, 20b) prenant appui, par
l'intermédiaire de paliers (33a, 33b), sur la traverse inférieure (1), les paliers
(33a, 33b) étant déplaçables verticalement, à l'instant d'un point mort bas du système
d'entraînement (20a, 20b), de manière à régler le parallélisme du sommier inférieur
(6) par rapport au sommier supérieur (5), caractérisé en ce que, lors d'un cycle de
travail de la presse, une erreur de parallélisme (e) est mesurée à l'instant du point
mort haut du système d'entraînement (20a, 20b) et qu'à l'instant dudit point mort
bas, les paliers (33a, 33b) sont verticalement déplacés de manière à basculer le sommier
inférieur (6) dans un sens opposé au basculement qui résultait de l'erreur de parallélisme
(e) mesurée audit point mort haut.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'erreur de parallélisme (e)
est mesurée à l'aide de capteurs de proximité (P₁, P₂) montés sur au moins un sommier
(5), et que la position en hauteur des paliers (33a, 33b) est déterminée à l'aide
d'au moins un capteur de position (C₁, C₂).
4. Procédé de réglage selon la revendication 3, dans lequel le système d'entraînement
(20a, 20b) prend appui sur deux paliers amont (33a) et deux paliers aval (33b), et
dans lequel le réglage de la position en hauteur des paliers (33a, 33b) est effectué
au moyen de clavettes interposées entre les paliers (33a, 33b) et la traverse inférieure
(1) du bâti, ces clavettes étant montées par paires amont (18a) et aval (18b) sur
une barre transversale amont (34a), respectivement aval (34b), lesdites barres étant
déplaçables indépendamment l'une de l'autre, caractérisé en ce que les capteurs de
proximité (P₁, P₂) sont montés sur le sommier (5) de manière à mesurer l'erreur de
parallélisme (e) provoquant un basculement amont à aval ou inversément de l'un des
sommiers par rapport à l'autre, en ce que seule la paire de clavettes (18a), susceptible
de provoquer un basculement du sommier inférieur (6) opposé à celui mesuré, est déplacée,
à l'aide de la barre correspondante (34a), et en ce que la position de chacune des
barres (34a, 34b) est déterminée par les capteurs de position (C₁, C₂).
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que les barres (34a, 34b) sont
déplacées au moyen d'un moteur électrique, pneumatique ou hydraulique (M₁, M₂).
6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel les clavettes (18a, 18b) sont aussi
utilisées pour le réglage de la pression de travail de la presse, caractérisé en ce
que la pression de travail est réglée en premier lieu à l'aide d'une valeur de consigne
(x) identique à celle deux capteurs de position linéaire (C₁, C₂), et que le circuit
de commande de chaque moteur (M₁, M₂) est à boucle fermée de façon à ce que chacun
d'eux provoque automatiquement et respectivement un déplacement (x₁, x₂) des barres
(34a, 34b) jusqu'à ce qu'une valeur (e₁, e₂) de la position donnée par chacun des
capteurs linéaires (C₁, C₂) soit identique à celle de la consigne (x), et qu'ensuite,
ce même circuit fermé de commande de l'un des moteurs (M₁) est utilisé pour régler
le parallélisme des deux sommiers (5, 6) par introduction d'une valeur de consigne
de parallélisme (xp) dans ce circuit de commande.
7. Presse à découper destinée au travail d'éléments en forme de feuille ou bande en vue
de la production d'emballages, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications
précédentes, comprenant un bâti constitué d'une traverse inférieure (1) et d'une traverse
supérieure (3) reliées entre elles par des montants latéraux (2), un sommier supérieur
(5) étant fixé à la traverse supérieure (3), un sommier mobile inférieur (6) déplaçable,
pour chaque cycle de travail, de bas en haut et de haut en bas à l'aide d'un système
d'entraînement (20a, 20b) prenant appui, par l'intermédiaire de paliers (33a, 33b),
sur la traverse inférieure (1), les paliers étant déplaçables verticalement, à l'instant
d'un point mort bas du système d'entraînement, de manière à régler le parallélisme
du sommier inférieur (6) par rapport au sommier supérieur (5), caractérisée en ce
qu'elle comprend des détecteurs de proximité (P₁, P₂) pour mesurer le parallélisme
des deux sommiers (5, 6), des détecteurs de position (C₁, C₂) pour détecter la position
des clavettes (18a, 18b), au moins un moteur (M₁, M₂) pour déplacer les clavettes
(18a, 18b), un système de commande à circuit fermé de chaque moteur (M₁, M₂) dans
lequel il est possible d'introduire une valeur de consigne de position (x) commune
à tous les capteurs de position linéaire (C₁, C₂) en vue de régler la pression de
travail de la presse, et une valeur de consigne de parallélisme (xp) pour au moins un capteur de position (C₁) en vue de régler le parallélisme des deux
sommiers (5, 6) entre eux.
8. Presse à découper selon la revendication 7, dans laquelle le système d'entraînement
(20a, 20b) prend appui sur la traverse inférieure (1) à l'aide de deux paliers amont
(33a) et deux paliers aval (33b) montés respectivement sur des barres transversales
amont (34a) et aval (34b) déplaçables indépendamment l'un de l'autre et dont une extrémité
est prolongée par une partie filetée (50) en prise avec un filetage correspondant
d'une roue dentée (55) dont la rotation provoque un déplacement de la barre (34a,
34b), caractérisée en ce que la roue dentée (55) est entraînée en rotation à l'aide
d'un moteur hydraulique (M₁, M₂).
9. Presse à découper selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'un pignon (64) est
monté claveté sur la première extrémité d'un arbre (63) monté rotatif sur un support
(58) fixé sur la traverse inférieure (1), sur l'autre extrémité étant monté claveté
un deuxième pignon (62) en prise avec un engrenage intérieur d'un manchon creux (61),
cet engrenage intérieur étant de plus en prise avec un troisième pignon (60) monté
claveté sur l'arbre de sortie (57) du moteur hydraulique (M₁, M₂).
10. Presse à découper selon la revendication 9, caractérisée en ce que la partie filetée
(50) est prolongée par une tige (80) dont l'extrémité libre est munie d'un élément
(81) disposé de manière à agir sur le capteur de position linéaire (C₁, C₂).
11. Presse à découper selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'élément d'extrémité
(81) de la tige (80) agit sur deux butées de fin de course (83, 84).