[0001] L'invention est relative à un déclencheur d'un disjoncteur électrique à boîtier moulé
ayant par pôle une paire de contacts sollicités élastiquement au contact en position
fermé du disjoncteur et susceptibles de se séparer sous l'action de forces électrodynamiques
de répulsion lorsque le courant parcourant les contacts dépasse un seuil prédéterminé
pour engendrer une limitation dudit courant, ledit déclencheur ayant un détecteur
de défaut de surcharge et/ou de court-circuit qui actionne un mécanisme de commande
d'ouverture automatique du disjoncteur sur défaut.
[0002] Un déclencheur connu (US-A-3,631,369) du genre mentionné, comporte une palette mobile,
agencée en bilame et soumise à l'action du déclencheur électro-magnétique. Une extension
de la palette fait saillie dans le conduit d'échappement des gaz de la chambre de
coupure. Lors d'une coupure l'écoulement gazeux entraîne la palette vers la position
de déclenchement. Dans la majorité des disjoncteurs le conduit d'échappement des gaz
est éloigné du dispositif déclencheur et le dispositif précité n'est donc pas applicable.
La palette est soumise à l'action pooluante des gaz et son bon fonctionnement est
rapidement entravé. Chaque pôle est obligatoirement équipé d'un tel déclencheur et
une sélectivité de déclenchement n'est pas concevable car l'actionneur réagissant
à l'écoulement des gaz est intégré au déclencheur thermique et magnétique.
[0003] Le but de la présente invention est de réaliser un déclencheur assurant à la fois
la limitation et la sélectivité de déclenchement par des moyens simples, universels
et fiables.
[0004] Le déclencheur est caractérisé en ce que ledit dispositif actionneur constitue un
ensemble étanche uniquement en communication avec la zone de contacts, et qui présente
une course d'actionnement limitée.
[0005] La pression dans la zone des contacts, notamment dans la chambre de coupure, est
une fonction directe de la puissance de l'arc, et elle peut atteindre rapidement des
valeurs importantes, par exemple de 3 à 10 bars. Cette surpression agit sur un simple
dispositif à membrane ou à piston mobile qui actionne le mécanisme de déclenchement
du disjoncteur. La montée en pression et la transmission de cette pression au détecteur
sont d'autant plus rapides que les courants sont élevés. Le dispositif est par contre
non sensible aux faibles courants, et un déclenchement intempestif sur une simple
surcharge peut facilement être évité en prévoyant un ressort de rappel du piston,
ou de la membrane de mesure.
[0006] L'actionneur est un ensemble étanche ou quasi-étanche constitué par le cylindre avec
le piston ou la membrane et le conduit de liaison entre le cylindre et la chambre
de coupure. Ce conduit de faible section peut être relativement long et son logement
dans le boîtier est aisé. Le déplacement du piston ne nécessite qu'un écoulement infime
de gaz dans le conduit et cet écoulement intervient dans sa quasi-totalité avant la
pollution des gaz par l'action de l'arc. L'actionneur est ainsi à l'abri de ces gaz
pollués.
[0007] L'ouverture rapide d'un disjoncteur limiteur est difficilement compatible avec la
sélectivité de déclenchement qui exige une ouverture du disjoncteur directement en
amont du défaut, tandis que les autres disjoncteurs en amont restent fermés pour assurer
la continuité de l'alimentation de la partie saine du réseau. On a essayé d'assurer
les conditions de sélectivité entre deux disjoncteurs disposés en série, en coordonnant
leur courbe de déclenchement, mais ces conditions sont difficiles à tenir car les
temps impartis sont extrêmement courts. Les phénomènes de saturation masquent souvent
la mesure des différences des courants à couper, et la sélectivité n'est pas toujours
assurée.
[0008] La présente invention part de la constatation, qu'une coupure dans un disjoncteur
limiteur engendre toujours une tension d'arc importante, et de ce fait une énergie
d'arc notable se traduisant par une augmentation de la pression dans la zone de coupure.
Cette augmentation de pression est ultra-rapide, et la sélectivité peut être assurée
par l'emploi d'un ressort de rappel taré de façon à déclencher à une pression prédéterminée.
[0009] En effet, lorsque deux disjoncteurs de calibres différents sont traversés par le
même courant de court-circuit, la pression dans le disjoncteur amont est nettement
moins élevée que s'il avait coupé seul et on assure automatiquement une sélectivité
d'une manière particulièrement simple, car seul le disjoncteur ayant le calibre le
plus faible déclenche. Cette sélectivité est absolument indépendante du détecteur
de défaut de surcharge et/ou de court-circuit, dont la conception peut être adaptée
à son rôle d'intervention aux petits courants. L'action du détecteur de défaut peut
être faiblement temporisée afin d'éviter toute interférence avec l'actionneur à surpression,
qui assure la protection instantanée dès qu'il le faut.
[0010] Selon un développement de l'invention, chaque pôle d'un disjoncteur multipolaire
comporte un actionneur à surpression, de manière à intervenir dès l'apparition d'une
surpression dans l'un quelconque des pôles, et réaliser le déclenchement le plus rapidement
possible. Le piston de l'actionneur à surpression peut être commun aux différents
pôles, ceux-ci étant reliés au piston par des conduits équipés d'un dispositif de
non retour. Les différentes chambres de coupure sont de préférence connectées à un
collecteur commun avec interposition d'un clapet de non retour, ce collecteur étant
lui-même relié par un conduit au piston ou à la membrane de l'actionneur à surpression,
qui agit sur la barre de déclenchement du disjoncteur. Le déclenchement sur défaut
peut être obtenu par un déclencheur standard thermique ou électromagnétique, ou par
un déclencheur statique à relais polarisé.Tous ces déclencheurs et actionneurs agissent
sur la même barre de déclenchement qui libère le mécanisme d'ouverture du disjoncteur,
d'une manière bien connue des spécialistes.
[0011] Les surpressions sont importantes, et l'actionneur à surpression peut de ce fait
comporter un piston de faible surface, de l'ordre de un centimètre carré, et ce faible
encombrement facilite le logement dans un boîtier moulé, éventuellement d'un appareil
existant.
[0012] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre, d'un mode de mise en oeuvre de l'invention, donné à titre d'exemple
non limitatif et représenté aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un pôle d'un disjoncteur équipé
d'un actionneur à surpression selon l'invention;
- la figure 2 est une vue à échelle agrandie de l'actionneur à surpression selon la
figure 1;
- la figure 3 est une vue schématique de l'actionneur à surpression associé à un disjoncteur
tripolaire;
- la figure 4 est une vue schématique en coupe d'un actionneur à surpression associé
à un relais polarisé d'un déclencheur statique;
- la figure 5 représente les courbes de variation des caractéristiques de déclenchement.
[0013] Sur la figure 1, un pôle d'un disjoncteur à boîtier moulé 10, comporte une paire
de contacts 11,12 disposés dans une chambre de coupure 13 équipée de tôles de désionisation
14. La chambre de coupure 13 est délimitée par des cloisons 15 dont l'une est traversée
par un bras 16 de support du contact mobile 12. La chambre de coupure 13 est quasi-étanche
et communique par un canal 17 de section restreinte avec l'extérieur du boîtier moulé
10. Le bras de contact mobile 16 est monté à pivotement sur un barreau 18 appartenant
à un mécanisme de commande 19, ayant une manette 20 d'ouverture et de fermeture manuelle
des contacts 11,12 et un accrochage 21 de commande de déclenchement du mécanisme 19.
Le contact mobile 12 est sollicité par un ressort 22 en position de fermeture, en
étant capable de pivoter dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sous la force
de répulsion électrodynamique engendrée par le courant parcourant le bras de contact
16 et les contacts 11,12. L'accrochage 21 est commandé par une barre de déclenchement
23 commune aux différents pôles du disjoncteur. Le disjoncteur comporte un déclencheur
standard à bilame 24, et à bobine électromagnétique 25, agissant tous deux sur la
barre de déclenchement 23. Un tel disjoncteur est bien connu des spécialistes et il
est inutile de le décrire plus en détail. Il suffit de rappeler que lors d'un court-circuit
la répulsion des contacts 11,12 provoque une ouverture rapide de ces contacts, à l'encontre
de la force du ressort 22, cette ouverture rapide provoquant une limitation du courant
de court-circuit. L'ouverture des contacts 11,12 est confirmée par l'intervention
du déclencheur électromagnétique 25 agissant par l'intermédiaire de la barre de déclenchement
23 sur l'accrochage 21, qui ouvre le mécanisme 19 du disjoncteur.
[0014] Selon la présente invention, le disjoncteur comporte un actionneur à surpression
comprenant un ensemble piston 26, cylindre 27 coopérant avec la barre de déclenchement
23. En se référant plus particulièrement à la figure 2, on voit que le piston 26 monté
à coulissement dans le cylindre 27 porte une tige 28 susceptible de frapper la barre
de déclenchement 23. Un ressort de rappel 29 maintient le piston 26 en position rétractée,
représenté sur la figure 2. La face opposée à la tige 28 du piston 26 est soumise
à la pression règnant dans la chambre 30 qui communique par un conduit 31 avec la
chambre de coupure 13. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, le conduit 31 débouche
dans la chambre 13 au voisinage des tôles de désionisation 14, mais la prise de pression
peut être effectuée en un emplacement quelconque de la chambre 13, l'uniformisation
de la pression à l'intérieur de cette chambre étant quasi-instantanée.
[0015] Le fonctionnement du disjoncteur selon l'invention découle de l'exposé précédent.
Lors d'une ouverture sur court-circuit des contacts 11,12, l'arc tiré entre ces contacts
produit un échauffement du gaz contenu dans la chambre de coupure 13 et par conséquent
une augmentation de la pression, fonction directe de l'énergie de l'arc. Cette augmentation
de la pression est transmise par le conduit 31 à la chambre 30, et provoque dès que
cette surpression dépasse la force du ressort de rappel 29, un coulissement vers la
gauche du piston 26, et un actionnement de la barre de déclenchement 23 provoquant
l'ouverture du mécanisme 19, confirmant la séparation des contacts 11,12. La détection
d'un arc de courant fort est extrêmement rapide, tandis que l'actionneur à surpression
26,27 n'intervient pratiquement pas lors d'une coupure normale ou d'un faible courant,
la surpression engendrée dans la chambre de coupure 13 étant insuffisante pour vaincre
la force du ressort de rappel 29. Ce même ressort 29 permet d'assurer la sélectivité
entre deux disjoncteurs de calibres différents traversés par le même courant de court-circuit
car la pression développée sera moins élevée que s'il avait été seul à couper.
[0016] Le disjoncteur peut être multipolaire et dans ce cas, chaque pôle peut être équipé
de son propre actionneur à surpression 26,27 agissant sur la barre de déclenchement
23. Lors d'un court-circuit, le pôle le plus chargé provoque le déclenchement par
l'augmentation de la pression dans sa chambre de coupure 13, ce déclenchement provoquant
l'ouverture de l'ensemble des pôles du disjoncteur.
[0017] Selon une variante préférentielle de réalisation, illustrée par la figure 3, trois
pôles P1,P2,P3 d'un disjoncteur tripolaire communiquent par des conduits 31 avec un
collecteur 32, lui-même relié à la chambre 30 de l'actionneur à surpression 26,27.
L'orifice de débouchement des conduits 31 dans le collecteur 32 est susceptible d'être
obturé par un clapet de non retour 33, empêchant le passage des gaz d'un pôle vers
l'autre. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, la montée en pression dans la
chambre de coupure du premier pôle P1 est la plus rapide, et cette pression est transmise
par le conduit 31 et le collecteur 32 à l'actionneur à surpression 26,27, le clapet
33 étant ouvert. Les deux autres pôles P2,P3 sont isolés du collecteur 32 par la fermeture
de leur clapet correspondant 33, et le dispositif actionneur conserve sa quasi-étanchéité.
[0018] L'invention est applicable à des disjoncteurs à déclencheur statique utilisant des
transformateurs de courant de détection de surcharge ou de court-circuit. Ces transformateurs
de courant fournissent un signal à un ensemble de traitement électronique qui délivre
un ordre de déclenchement à un relais polarisé 34 lors du dépassement de seuils prédéterminés.
En se référant à la figure 4, on voit que le relais polarisé 34 comporte un noyau
plongeur 35 maintenu en position de retrait par un aimant permanent 36, et sollicité
en position de commande de la barre de déclenchement 23, par l'intermédiaire d'un
poussoir 38, par un ressort 37. L'ordre de déclenchement est transmis à une bobine
39 qui libère le noyau 35. L'actionneur à surpression 26,27 est adjacent au relais
polarisé 34 et la tige 28 est disposée en regard de la barre de déclenchement 23 pour
actionner cette dernière lors d'une surpression. La barre de déclenchement 23 porte
une patte 40, susceptible de coopérer avec la face arrière de la tête du poussoir
38, en laissant subsister un jeu "j", suffisant pour le déplacement de la barre de
déclenchement 23 sous l'action de l'actionneur à surpression 26,27, sans déplacement
du noyau 35 du relais 34. Cette patte 40 provoque après déclenchement du mécanisme
19, le désarmement du relais polarisé 34.
[0019] Le fonctionnement du disjoncteur à déclencheur statique est bien entendu identique
à celui décrit ci-dessus avec un déclencheur standard. Dans les deux cas, l'intervention
ultra-rapide de l'actionneur à surpression autorise une faible temporisation du déclencheur
sur défaut, cette temporisation pouvant être obtenue par un simple jeu entre le déclencheur
électromagnétique et la barre de déclenchement, ou entre le relais polarisé 34 et
cette barre de déclenchement 23. Tout autre moyen de retardement, par exemple du type
à masselotte est utilisable.
[0020] Les courbes de la figure 5 montrent le mode d'action du déclencheur selon l'invention.
La courbe "a" montre la distance de séparation des contacts 11,12, lors d'une ouverture
sur court-circuit par répulsion électrodynamique du contact mobile 12. La courbe"b"montre
la variation de la tension d'arc correspondant à l'ouverture des contacts 11,12. La
courbe "c" illustre la croissance du courant de court-circuit présumé, tandis que
la courbe "d" correspond au courant limité par la répulsion électrodynamique des contacts
11,12. La courbe "e" montre la variation de la pression dans la chambre de coupure
13. La séparation des contacts 11,12 intervient à un instant "t1" et l'actionneur
à surpression provoque l'ouverture du mécanisme 19, et de ce fait, celle des trois
pôles du disjoncteur à un instant "t2" confirmant l'ouverture des contacts par répulsion
électrodynamique. Un piston 26, d'un diamètre de 10mm a permis d'obtenir des forces
largement suffisantes pour actionner la barre de déclenchement 23. Un piston de cette
taille peut facilement être logé dans le boîtier moulé 10, et le conduit 31 de faible
section permet le captage de la pression en un emplacement quelconque de la chambre
de coupure 13. L'étanchéité usuelle des chambre de coupure 13 est largement suffisante
pour obtenir les surpressions nécessaires, et il est inutile de prévoir des moyens
additionnels d'étanchéité de ces chambres. L'ensemble est particulièrement simple
et la sélectivité est obtenue par l'emploi de ressorts de rappel 29 de dimension appropriée.
1. Déclencheur d'un disjoncteur électrique à boîtier moulé (10) ayant par pôle une paire
de contacts (11,12) sollicités élastiquement au contact en position fermé du disjoncteur
et susceptibles de se séparer sous l'action de forces électrodynamiques de répulsion
lorsque le courant parcourant les contacts (11,12) dépasse un seuil prédéterminé pour
engendrer une limitation dudit courant, ledit déclencheur comprenant un détecteur
de défaut de surcharge (24) et/ou de court-circuit (25) qui actionne un mécanisme
de commande (19) d'ouverture automatique du disjoncteur sur défaut, et un dispositif
actionneur (26,27) réagissant à une surpression engendrée dans la zone desdits contacts
(11,12) par un arc tiré lors d'une répulsion électrodynamique des contacts pour actionner
le mécanisme d'ouverture (19) du disjoncteur, caractérisé en ce que ledit dispositif
actionneur constitue un ensemble étanche uniquement en communication avec la zone
des contacts, et qui présente une course d'actionnement limitée.
2. Déclencheur selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits contacts (11,12)
sont disposés dans une chambre de coupure (13) quasi-étanche, et que ledit dispositif
actionneur (26,27) comporte un conduit (31) débouchant dans la chambre de coupure
(13) pour transmettre au dispositif actionneur (26,27) une surpression règnant dans
ladite chambre (13).
3. Déclencheur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit dispositif
actionneur comporte un élément mobile tel qu'un piston (26) ou une membrane qui est
soumis, d'une part à ladite surpression, et d'autre part à un dispositif de rappel
taré (29), et que le déplacement dudit élément (26) provoque le déclenchement dudit
mécanisme (19) d'ouverture du disjoncteur, ledit dispositif de rappel taré (29) étant
agencé pour éviter un déclenchement intempestif lors d'une simple surcharge ou lors
de l'intervention d'un disjoncteur limiteur aval.
4. Déclencheur d'un disjoncteur multipolaire selon la revendication 1,2 ou 3, caractérisé
en ce que chaque pôle coopère avec un dispositif actionneur (26,27) pour provoquer
l'ouverture du disjoncteur multipolaire lors d'une surpression engendrée dans l'un
quelconque desdits pôles.
5. Déclencheur selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément mobile (26)
du dispositif actionneur (26,27) soumis à la surpression est commun à l'ensemble des
pôles et est relié à chacun des pôles par un conduit (31,32) équipé d'un dispositif
anti-retour (33).
6. Déclencheur selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit élément mobile (26)
communique avec un collecteur (32) commun à tous les pôles et communiquant avec la
zone de contacts (11,12) de chacun des pôles par un conduit (31) doté d'un clapet
anti-retour (33).
7. Déclencheur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ledit détecteur de défaut comporte un élément thermique (24) et/ou un élément
électromagnétique (25) parcouru par le courant et agissant sur une barre de déclenchement
(23) et que ledit dispositif actionneur (26,27) agit sur la même barre de déclenchement
(23), l'action du détecteur de défaut étant temporisée par rapport à celle du dispositif
actionneur pour assurer une sélectivité de déclenchement.
8. Déclencheur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le détecteur
de défaut comporte un capteur de courant qui transmet à un ensemble de traitement
statique des signaux de défaut, ledit ensemble élaborant un ordre de déclenchement
du disjoncteur lors d'un dépassement de seuils prédéterminés, à un relais polarisé
(34), et que l'action du relais polarisé (34) est temporisée par rapport à celle du
dispositif actionneur (26,27).