| (19) |
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(11) |
EP 0 456 554 B1 |
| (12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
| (45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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12.03.1997 Bulletin 1997/11 |
| (22) |
Date de dépôt: 30.04.1991 |
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| (54) |
Elément conducteur électrique et procédé de fabrication de celui-ci
Elektrisch leitendes Element und Verfahren zur Herstellung desselben
Electrical conducting element and producing method
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| (84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE DK ES FR GB IT LI NL SE |
| (30) |
Priorité: |
06.05.1990 DE 4014453
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| (43) |
Date de publication de la demande: |
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13.11.1991 Bulletin 1991/46 |
| (73) |
Titulaires: |
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- ISOVER SAINT-GOBAIN
F-92400 Courbevoie (FR) Etats contractants désignés: BE CH DE DK ES FR GB IT LI NL SE
- Grünzweig + Hartmann und Glasfaser AG
D-67059 Ludwigshafen (DE) Etats contractants désignés: AT
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| (72) |
Inventeurs: |
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- Bihy, Lothar
W-6750 Kaiserslautern (DE)
- Gaisbauer, Thomas
W-6802 Ladenburg (DE)
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| (74) |
Mandataire: Bockhorni, Josef, Dipl.-Ing.
Patentanwälte et al |
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Herrmann-Trentepohl
Grosse - Bockhorni & Partner
Forstenrieder Allee 59 81476 München 81476 München (DE) |
| (56) |
Documents cités: :
EP-A- 0 323 826 DE-A- 4 012 672 US-A- 4 939 024
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EP-A- 0 383 142 US-A- 4 038 660
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- DATABASE WPI Week 7851, Derwent Publications Ltd., London, GB; AN 78-91882A & JP-A-53
129 899
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| Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention a pour objet un élément conducteur électrique destiné plus particulièrement
à la réalisation d'éléments absorbeurs d'ondes électromagnétiques notamment d'ondes
radar. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un tel élément
de surface conducteur électrique.
[0002] Près des aéroports, le radio repérage nécessaire au contrôle aérien est souvent perturbé
par les échos parasites dus à la réflexion des ondes radar par les façades des bâtiments
du voisinage. Au sol, ces échos parasites peuvent être filtrés mais les installations
nécessaires à ce filtrage sont trop encombrantes pour être montées à bord des appareils.
C'est pourquoi il est souhaitable de supprimer dans une large mesure la réflexion
des ondes électromagnétiques par les façades.
[0003] Pour ce faire, il est connu d'utiliser pour la constitution des façades des éléments
absorbeurs d'ondes électromagnétiques. De tels absorbeurs sont par exemple obtenus
en remplissant un cadre semblable à une cassette, en alternance par des éléments isolants
en laine minérale et des éléments conducteurs électriques, la structure lamellée ainsi
obtenue étant fixée au bâtiment par l'intermédiaire du cadre. Dans la demande de brevet
EP-A-414 613 est décrit un procédé plus industriel de fabrication de tels éléments
absorbeurs obtenus en empilant des bandes en laine minérale entre lesquelles sont
intercalés des éléments conducteurs électriques obtenus par exemple par imprégnation
de graphite d'un non-tissé ou constitués par un non-tissé en fibres de carbone, l'ensemble
étant ensuite débité par coupe verticale et appliqué sur une bande-support.
[0004] Pour obtenir une bonne sélectivité de l'absorption, il importe de respecter, en fonction
de la longueur d'onde à absorber, un rapport précis entre les épaisseurs relatives
des éléments isolants et des éléments conducteurs électriques mais aussi un parfait
dosage de la quantité de matière conductrice électromagnétiquement active appliquée,
dosage qui ne peut être réalisé que de façon semi-artisanale. Par ailleurs, la structure
lamellaire ne peut être obtenue qu'à la condition d'utiliser des liants avec la laine
minérale, liants qui conduisent à des produits à caractère combustible. Caractère
renforcé par la nature combustible même de la matière conductrice qui imprègne les
éléments conducteurs.
[0005] L'invention a pour but un élément conducteur électrique permettant de constituer
avec un procédé de fabrication économique des éléments absorbeurs d'ondes électromagnétiques,
notamment d'ondes radar, non combustibles, satisfaisant éventuellement les tests de
tenue au feu exigés pour les matériaux de construction de classe A selon la norme
DIN 4102. Ce but est atteint par le procédé de fabrication revendiqué en revendication
10 et par le produit revendiqué en revendication 1.
[0006] L'élément conforme à l'invention se distingue donc de l'art antérieur par la présence
d'une substance ignifuge sur la base en non-tissé. Les absorbeurs construits avec
un tel élément satisfont les tests de tenue au feu permettant leur classement comme
matériaux de combustion incombustible de classe A conformément à la norme DIN 4102.
La substance ignifuge ajoutée compense les dégradations de comportement au feu dues
à l'application d'une matière conductrice combustible et à l'utilisation de liants.
De plus, la quantité de matière conductrice appliquée n'a plus à être limitée en fonction
du comportement au feu désiré et peut de ce fait être choisie uniquement en fonction
du comportement d'absorption espéré.
[0007] L'application de la matière conductrice électromagnétiquement active par un procédé
d'impression offre de plus l'avantage de rendre possible une fabrication industrielle
avec des tolérances particulièrement étroites des quantités appliquées, d'où il résulte
la possibilité d'obtention d'absorbeurs très sélectifs. D'après l'expérience de la
demanderesse, les techniques d'application par immersion, dépôt au pinceau ou à la
racle ou encore par pulvérisation ne permettent pas une répartition convenable et
constante de la matière, dans les conditions industrielles usuelles.
[0008] L'emploi d'un procédé d'impression n'est cependant rendu possible que grâce à la
présence de la substance ignifuge qui compense la dégradation de la tenue au feu entraînée
inéluctablement par la présence de produits organiques dans les encres d'impression.
Ainsi, en améliorant le comportement au feu de l'absorbeur, on peut respecter des
tolérances d'application de la matière conductrice plus étroites et, par un effet
de synergie, améliorer indirectement la capacité d'absorption des ondes électromagnétiques.
[0009] Par procédé d'impression, on entend de préférence un procédé sérigraphique, la matière
conductrice - dans ce cas de préférence du noir de carbone ou du graphite - étant
dispersée dans une base de peinture. Dans ces conditions, il est possible d'appliquer
la matière conductrice selon une quantité comprise entre 9 à 16 g par mètre carré
et de préférence de 10 à 12 g par mètre-carré, quantité optimale dans le cas visé
d'une absorption préférentielle des ondes radar.
[0010] La base de l'élément est faite d'un non-tissé, de préférence du type voile de fibres
de verre, ce qui est particulièrement efficace pour la constitution d'un absorbeur
à structure lamellaire. En l'occurence, des couches alternées de bandes en laine minérale
et de voile de fibres de verre seront fixés notamment par collage sur un support plat.
[0011] A titre de substance ignifuge, il est plus particulièrement avantageux d'utiliser
une matière qui présente une modification endothermique de sa structure avant d'atteindre
la température maximale admissible. Les matières accumulatrices à haute teneur en
eau de cristallisation conviennent particulièrement à cet effet. En cas d'incendie,
à des températures critiques, on observe une libération et une vaporisation de l'eau
de cristallisation ; on obtient alors un effet de ralentissement sensible qui peut
être déterminé avec précision dans le temps. L'hydroxyde d'aluminium convient principalement
dans ce but et trouve de préférence son application avec une teneur en liant extrêmement
faible, inférieure à 5 % sur la base du poids sec. Peuvent être également employées
comme matières accumulatrices l'oxyde d'aluminium hydraté et le sulfate de sodium
déshydraté.
[0012] L'ignifugation de la base en non-tissé est effectuée de préférence par imprégnation
avant de procéder à l'application de la matière conductrice. La substance ignifuge
inorganique est appliquée ainsi en quantité relativement grande, au cours d'une opération
distincte.
[0013] Un exemple d'application de l'invention est décrit de façon purement schématique
en référence aux dessins annexés qui représentent :
. figure 1 : la structure d'un absorbeur du type d'un système à plusieurs couches,
. figure 2 : un diagramme de l'amortissement en réflexion en fonction de la quantité de matière
conductrice appliquée, en l'occurrence du noir de carbone.
[0014] La figure 1 représente un élément plan réalisé en forme de mat ayant une structure
en couches formée de couches 2 de laine minérale alternant avec des bandes plus étroites
3 d'un élément conducteur électrique selon l'invention, l'ensemble formant un système
à plusieurs couches absorbant les ondes diffusées par un radar. Les couches isolantes
2 et les bandes conductrices 3 peuvent être appliquées séparément sur une façade de
bâtiment, par collage, chevillage, coincement ou de toute autre manière. Dans le cas
présent, elles sont cependant déposées sur une nappe 4, par exemple une feuille d'aluminium
armée. Pour l'équipement d'une façade, la structure en couches 1 est disposée dans
un cadre en forme de cassette, ici non représenté, qui sert à la fixation entre la
maçonnerie et la face extérieure constituée par une plaque en verre, ou toute autre
plaque de bardage en toute autre matière.
[0015] Les ondes électromagnétiques atteignant la plaque de bardage extérieure pénètrent
largement sans réflexion à travers la plaque de bardage et sont sensiblement absorbées
dans la structure en couches. Il en résulte une faible réflexion sur la façade.
[0016] Les bandes 3 sont constituées avantageusement d'un voile de fibres de verre formant
la base de l'élément conducteur électrique. La substance conductrice électromagnétique
et une substance ignifuge sont incorporées dans les fibres de verre, substances décisives
pour l'amortissement de la réflexion de la façade.
[0017] La base est de préférence faite d'un voile de fibres de verre mais d'autres voiles
et d'autres matières, par exemple une feuille mince, peuvent être également utilisés.
[0018] Comme matière conductrice, on utilise de préférence le noir de carbone ou le graphite
ou une autre matière conductrice d'électricité. Ces matières doivent être dispersables.
[0019] Dans la structure en couches, les distances entre deux éléments conducteurs 3 sont
choisies en fonction de la longueur d'onde des ondes électromagnétiques à absorber,
pour qu'il y ait au sein de l'élément, une absorption, en particulier une absorption
par résonance des ondes ayant pénétré. Par ailleurs, le degré d'absorption dépend
très étroitement de la répartition et de la quantité de la matière conductrice. Une
répartition régulière de la matière conductrice sur l'élément plan avec une tolérance
d'application fort étroite, est obtenue par un procédé d'impression. En l'occurrence,
on utilise comme encre une dispersion colorée à prise rapide, enrichie en matière
conductrice, par exemple en noir de carbone. Le procédé sérigraphique convient particulièrement
pour le respect de tolérances étroites. Une encre pour l'impression convenant spécialement
pour la sérigraphie contient des substances organiques tels des émulsionnants, liants
et charges. Le procédé par impression conduit ainsi à un enrichissement organique
relativement important de l'élément plan, ce qui a certes pour conséquence une structure
en couches ayant un haut pouvoir d'absorption, mais peut simultanément conduire à
une dégradation de la tenue au feu.
[0020] Ceci est compensé par le fait qu'au cours d'une opération supplémentaire, en particulier
avant l'application de la matière conductrice, une substance ignifuge est appliquée
en une quantité telle qu'il se forme sur le voile, une couche isolante qui améliore
la teneur au feu. En particulier, l'hydroxyde d'aluminium et une teneur en liant extrêmement
faible, avantageusement inférieure à 5 % en poids sur base sèche, convient comme substance.
L'hydroxyde d'aluminium constitue une matière d'accumulation présentant une haute
teneur en eau de cristallisation, dégagée en cas d'incendie. Comme matière à haute
teneur en eau de cristallisation, on peut utiliser aussi l'oxyde d'aluminium hydraté,
le métasilicate de sodium hydraté ou le sulfate de sodium déshydraté.
[0021] Après avoir revêtu la base, à savoir le voile de fibres de verre, au moyen de la
substance ignifuge, on procède, au cours d'une opération de revêtement supplémentaire,
à l'application de la dispersion d'encre contenant du noir de carbone. Le procédé
sérigraphique conduit à une consommation économe du noir de carbone avec de faibles
tolérances d'application.
[0022] Selon une variante, la dispersion d'encre liquide est constituée par 70 % d'eau et
30 % de solides formés par 5 % de noir de carbone, 5 % d'auxiliaires de dispersion
et 20 % de liant et charge. La craie peut par exemple être choisie comme charge. Dans
ce cas, on a pu obtenir un excellent comportement d'absorption du radar constant dans
toute la surface de l'élément conducteur.
[0023] Le diagramme de la figure 2 montre l'amortissement de la réflexion de micro-ondes
à 600 MHz en fonction de la quantité de noir de carbone incorporée à un voile de fibres
de verre, préalablement ignifugé, d'un grammage de 60 g par m
2. Ce diagramme montre très clairement que pour des éléments comportant une quantité
de noir de carbone de 9 à 16g par m
2, un très bon amortissement de la réflexion, de -11,5 à -15 dB, peut être obtenu.
Le domaine optimal se situe à une quantité appliquée de noir de carbone de 10 à 12
g par m
2. L'amortissement en réflexion de l'élément en question ainsi mesuré dans un guide
d'ondes donne la corrélation directe avec l'amortissement de réflexion souhaité d'un
élément de façade, pour les fréquences radar habituelles de 1,03 à 1,09 GHz. De cette
façon, un amortissement de réflexion de -13,5 à -15 dB a pu être obtenu.
[0024] Des tolérances d'application étroites sont atteintes grâce à une application de la
matière conductrice, par exemple le noir de carbone, suivant une technique d'impression.
On utilise dans ce cas une dispersion d'encre avec des substances organiques (émulsionnants
et liants). Un revêtement préalable du voile de fibres de verre au moyen d'une matière
accumulatrice dégageant de l'eau en cas d'incendie, permet d'atteindre, pour l'élément
plan, des propriétés favorables quant à l'incombustibilité. Une structure en couches
formée au moyen de cet élément correspond alors à la classe des matériaux de construction
A suivant la norme DIN 4102.
[0025] L'effet particulier obtenu grâce aux mesures conformes à l'invention, peut être qualifié
physiquement d'effet combiné d'interférence et d'absorption pour les ondes électromagnétiques.
Il peut être aussi attribué essentiellement à une incorporation appropriée des particules
de noir de carbone au sein des particules formant la dispersion d'encre et à la structure
de conductibilité qui s'établit ainsi. La technique sérigraphique conduit quant à
elle à une répartition uniforme et économe des particules de noir de carbone au sein
de la dispersion d'encre sur le voile de fibres de verre. Il en résulte un revêtement
par du noir de carbone avec des tolérances d'application fort étroites et ainsi un
amortissement optimal de la réflexion. La reproductibilité des éléments plans conducteurs
possèdant des propriétés d'absorption définies, constitue en l'occurrence un avantage.
1. Elément conducteur électrique (3) pour un absorbeur d'ondes électromagnétiques dans
la gamme des ondes très courtes, destiné à la configuration de façades, comportant
un voile constitué d'un non-tissé, servant de base et une couche d'une matière electriquement
conductrice, caractérisé en ce que le non-tissé est revêtu d'une substance ignifuge,
la matière électriquement conductrice étant appliquée comme couche homogène suivant
un procédé d'impression sur la face du voile revêtu de la substance ignifuge.
2. Elément conducteur électrique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la matière conductrice, formée du noir de carbone, du graphite ou analogue, est appliquée
sur le voile revêtu d'une substance ignifuge par un procédé sérigraphique.
3. Elément conducteur électrique suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la matière conductrice est appliquée conjointement avec une dispersion adhésive sur
la base.
4. Elément conducteur électrique suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la dispersion adhésive est formée par des matières organiques, en particulier des
emulsionnants, des liants et des charges.
5. Elément conducteur électrique suivant quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base est formée par un voile de fibres de verre.
6. Elément conducteur électrique suivant quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base est revêtue d'une matière modifiant de façon endothermique sa structure,
avant d'atteindre une température maximale admissible, comme substance ignifuge.
7. Elément conducteur électrique suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la substance ignifuge est une matière accumulatrice ayant une haute teneur en eau
de cristallisation.
8. Elément conducteur électrique suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la substance ignifuge est de l'hydroxyde d'aluminium, de l'oxyde d'aluminium hydraté,
du métallicate de sodium hydraté ou du sulfate de sodium déshydraté.
9. Elément conducteur électrique suivant la revendication 8, caractérisé en ce que la substance ignifuge a une faible teneur en liant, de préférance inférieure à 5
% à la base du poids sec.
10. Procédé de fabrication d'un élément conducteur électrique (3), suivant les revendications
1 à 9, comportant une étape de revêtement d'un voile constitue d'un non-tissé servant
de base, avec une matière électriquement conductrice caractérisé en ce que la base
est préalablement revêtue d'une substance ignifuge avant l'application de la matière
conductrice.
11. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé en ce qu'après le revêtement de la base au moyen de la substance ignifuge, la matière conductrice
est appliquée dans une dispersion adhésive.
12. Procédé suivant la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le facteur de noir de carbone est appliqué sur la base en une quantité de 9 à 16
et de préférence de 10 à 12 g par m2.
1. Elektrisch leitendes Element (3) für einen Absorber elektromagnetischer Wellen im
sehr kurzwelligen Bereich, bestimmt für die Bildung von Fassaden, umfassend eine als
Basis dienende Schürze, die aus einem nicht gewobenen Material besteht, und eine Schicht
eines elektrisch leitenden Materials, dadurch gekennzeichnet, daß das nicht verwobene Material mit einer feuerfesten Substanz überzogen ist, wobei
das elektrisch leitende Material als homogene Schicht gemäß einem Druckverfahren auf
die mit der nicht brennbaren Substanz überzogene Fläche aufgebracht ist.
2. Elektrisch leitendes Element nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das leitende Material, welches aus Karbon, Graphit oder ähnlichem gebildet ist, durch
ein serigraphisches Verfahren auf die mit einer nicht brennbaren Substanz überzogene
Schürze aufgebracht ist.
3. Elektrisch leitendes Element nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß das leitende Material zusammen mit einer adhesiven Dispersion auf die Basis aufgebracht
ist.
4. Elektrisch leitendes Element nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die adhesive Dispersion aus organischen Materialien gebildet ist, insbesondere aus
Emulgaten, Bindemitteln und Füllstoffen.
5. Elektrisch leitendes Element nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Basis durch eine Schürze aus Glasfasern gebildet ist.
6. Elektrisch leitendes Element nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß die Basis mit einem Material als nicht brennbare Substanz überzogen ist, welches
seine Struktur vor Erreichen einer maximal zulässigen Temperatur auf endothermische
Weise verändert.
7. Elektrisch leitendes Element nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die nicht brennbare Substanz ein akkumulatorisches Material ist, welches einen hohen
Kristallisationsfeuchtigkeitsgehalt hat.
8. Elektrisch leitendes Element nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß die nicht brennbare Substanz aus Aluminiumhydroxid, hyrdratisiertem Aluminiumoxid,
dem Metallikat des hydratisierten Natrium oder dem Sulfat des dehydrierten Natriums
besteht.
9. Elektrisch leitendes Element nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß die nicht brennbare Substanz einen geringen Bindemittelgehalt hat, vorzugsweise kleiner
als 5 % der Basis Trockengewicht.
10. Verfahren zur Herstellung eines elektrisch leitenden Elements (3) gemäß den Ansprüchen
1 bis 9, mit einem Schritt des Überziehens einer als Basis dienenden Schürze, die
aus einem nicht verwobenen Material besteht, mit einem elektrisch leitenden Material,
dadurch gekennzeichnet, daß die Basis vor dem Aufbringen des leitenden Materials vorhergehend mit einer nicht
brennbaren Substanz überzogen wird.
11. Verfahren nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß nach dem Überziehen der Basis mit Hilfe der nicht brennbaren Substanz das leitende
Material in einer adhesiven Dispersion aufgebracht wird.
12. Verfahren nach Anspruch 10 oder 11, dadurch gekennzeichnet, daß der Faktor an Kohlenstoff in einer Menge von 9 bis 16 und vorzugsweise 10 bis 12
g pro m2 auf die Basis aufgetragen wird.
1. An electrically conductive component (3) for an absorber of electromagnetic waves
in the very shortwave range, for fitting in facades, comprising a layer of electrically
conducting material and a fleece made from a nonwoven serving as a base, characterised
in that the nonwoven is coated with a flame-retarding substance, the electrically
conducting material being applied in a homogeneous layer by a printing process on
that surface of the fleece which is coated with the flame-retarding substance.
2. An electrically conducting component according to claim 1, characterised in that the
conducting material, formed from carbon black, graphite or the like, is applied by
a silk-screen printing process to the fleece coated with a flame-retarding substance.
3. An electrically conducting component according to claim 1 or 2, characterised in that
the conducting material is applied to the base together with an adhesive dispersion.
4. An electrically conducting component according to claim 3, characterised in that the
adhesive dispersion is formed by organic materials, particularly emulsifiers, binders
and fillers.
5. An electrically conducting component according to any of the preceding claims, characterised
in that the base is formed by a glass fibre fleece.
6. An electrically conducting component according to any of the preceding claims, characterised
in that the base is coated with a flame-retarding substance in the form of a material
which endothermically changes in structure before reaching a maximum permissible temperature.
7. An electrically conducting component according to claim 6, characterised in that the
flame-retarding substance is a storage material having a high content of water of
crystallisation.
8. An electrically conducting component according to claim 7, characterised in that the
flame-retarding substance is aluminium hydroxide, hydrated aluminium hydroxide, hydrated
sodium metallicate or dehydrated sodium sulphate.
9. An electrically conducting component according to claim 8, characterised in that the
flame-retarding substance has a low content of binder, preferably less than 5% by
dry weight.
10. A method of manufacturing an electrically conducting component (3) according to claims
1 to 9, comprising a step of applying a coating of electrically conductive material
to a fleece made of a nonwoven serving as a base, characterised in that the base is
coated with a flame-retarding substance before application of the conducting material.
11. A method according to claim 10, characterised in that after the base has been coated
with the flame-retarding substance, the conducting material is applied in an adhesive
dispersion.
12. A method according to claim 10 or 11, characterised in that the carbon black factor
is applied to the base in a quantity of 9 to 16, preferably 10 to 12 g per m2.
