[0001] La présente invention concerne une installation permettant de mesurer continuellement
la densité et le poids total de matériaux chargés au cours d'un cycle de dragage,
dans le puits d'une drague autoporteuse.
[0002] On sait que les sédiments marins et fluviaux présentent la plupart du temps une granulométrie
très variable au sein d'un site donné. Sur les fonds où ils reposent, ils sont déposés
selon un gradient de densité décroissant de bas en haut, les particules les plus lourdes
sédimentant naturellement plus bas que les particules légères.
[0003] Lorsqu'un mélange eau-sédiments est dragué, par exemple par succion à travers une
élinde, et chargé dans un puits d'une drague autoporteuse ou dans une marie-salope,
un phénomène de sédimentation se produit d'une manière analogue : les matériaux en
suspension dans l'eau se déposent progressivement en se répartissant dans le puits
selon un gradient de densité.
[0004] Au début du dragage, pendant une phase dite de chargement, le puits est rempli jusqu'au
niveau d'un trop-plein situé dans sa partie supérieure. De manière à embarquer dans
un bateau une charge totale présentant une teneur en sédiments aussi élevée que possible,
on n'interrompt pas le cycle de dragage dès que le niveau du trop-plein est atteint.
Il se produit dès lors nécessairement un débordement, par ce trop-plein, de l'excès
du mélange eau-sédiments dragué. Les particules les plus lourdes se déposant progressivement
vers le fond du puits, le poids total chargé dans le bateau continue à augmenter au
cours de la phase de débordement, la partie du mélange eau-sédiments qui déborde par
le trop-plein contenant relativement peu de matériaux en suspension. Bien entendu,
l'augmentation du poids total de matériaux chargés dans le bateau par unité de temps
décroît sensiblement au cours du cycle de dragage, jusqu'à devenir pratiquement nulle.
[0005] Lorsque le dragage est terminé, le puits du bateau contient donc un volume connu
de matériaux de dragage répartis suivant un gradient de densité, le long de la hauteur
du puits.
[0006] Pour chaque cycle de dragage effectué sur un site donné, le paiement accordé à la
société qui a réalisé l'opération est fonction de la charge totale embarquée dans
le puits au cours de ce cycle.
[0007] Un procédé fréquemment utilisé pour évaluer cette charge consiste à placer, dans
un puits vide dont le volume est connu, et à différentes hauteurs le long d'un axe
vertical, un nombre déterminé de récipients servant à collecter des échantillons de
matériaux dragués. Après remplissage du puits et donc des récipients, les échantillons
sont prélevés et pesés ou analysés en vue d'en déterminer la densité. La densité moyenne
des matériaux chargés dans le puits est déduite des résultats de ces analyses, ce
qui permet de calculer leur poids total.
[0008] On peut, par exemple, utiliser trois cylindres creux munis d'un couvercle à chacune
de leurs extrémités. Les couvercles demeurent ouverts pendant toute la durée du dragage
et sont refermés à la fin de celui-ci, après quoi les mesures de densité sont effectuées
sur les échantillons ainsi isolés.
[0009] Cette technique a le désavantage d'être très lente. De plus, les échantillons ne
peuvent en pratique être prélevés qu'une seule fois par cycle de dragage. En effet,
il n'est pas possible d'effectuer une nouvelle mesure en replaçant les récipients
dans le puits, une fois les mesures effectuées.
[0010] Cette technique, déjà ancienne, ne donne, en outre, qu'une approximation assez grossière
du poids total de matériaux réellement chargé dans le puits, puisque le nombre d'échantillons
prélevés est limité et que le calcul de la densité moyenne est fait en admettant l'hypothèse
d'une variation parfaitement linéaire du gradient de densité entre les récipients.
[0011] La demande de brevet EP-A-0 013 588 décrit un appareil qui permet le calcul continu
de la densité moyenne d'un mélange eau-sédiments dans un puits de bateau dragueur.
Le dispositif utilisé comporte un diaphragme disposé près du fond du puits. On mesure
la pression hydrostatique exercée sur une face du diaphragme par le mélange eau-sédiments
contenu dans le puits en la comparant avec celle exercée sur l'autre face du même
diaphragme par un fluide de densité connue contenu dans une colonne de mesure. On
fait varier la hauteur du fluide contenu dans la colonne de mesure de manière que
les pressions hydrostatiques exercées de part et d'autre du diaphragme se compensent
mutuellement. On mesure cette hauteur et on en déduit la valeur moyenne des densités
du mélange eau-sédiments aux divers niveaux du puits.
[0012] Ce dispositif est susceptible d'induire des erreurs de mesure non négligeables. Le
brevet EP-B-0 049 933 tente de remédier à ce problème en proposant un appareil analogue
comportant notamment des moyens de mémorisation de plusieurs valeurs de la densité,
qui permet de réaliser des mesures avec une plus grande précision et un risque d'erreur
moins important.
[0013] L'utilisation d'un diaphragme dans un mélange eau-sédiments qui peut contenir des
particules solides relativement grandes reste délicate, car ce diaphragme court le
risque d'être endommagé. En outre, seule une valeur moyenne des densités peut être
obtenue, les dispositifs mentionnés ci-dessus ne fournissant aucune indication quant
à la structure du gradient. Comme la section d'un puits de bateau dragueur n'est généralement
pas constante sur sa hauteur, le poids total du mélange eau-sédiments contenu dans
le puits ne peut donc pas être déduite avec une précision suffisante de la moyenne
des densités de ce mélange aux divers niveaux de ce puits.
[0014] La présente invention a pour but de fournir une installation qui permette une mesure
précise et continue rendant compte de l'évolution au cours du temps de la densité
moyenne de la charge de matériaux de dragage embarquée, au cours d'un cycle de dragage,
dans le puits d'une drague autoporteuse.
[0015] Un autre but de l'invention est de fournir une telle installation qui permette également
de déterminer avec une bonne précision le poids total de matériaux de dragage chargé
dans le puits au cours de ce cycle.
[0016] Un autre but de l'invention est de fournir une telle installation comportant un dispositif
qui ne risque pas d'être endommagé dans le puits par les sédiments eux-mêmes.
[0017] L'invention a également pour but de fournir une telle installation qui permette une
surveillance du chargement et une étude de la structure de la charge.
[0018] Un autre but de l'invention est de permettre l'obtention d'une productivité optimale
au cours d'un cycle de dragage, en déterminant le moment du cycle auquel il n'est
plus profitable de continuer les opérations de dragage.
[0019] Un autre but de l'invention est de procurer une installation qui permette d'effectuer
des mesures rapides, fiables, automatisées et reproductibles, et qui ne produise pas
de turbulences susceptibles de perturber la structure du gradient de densité établi
dans le puits.
[0020] L'invention a pour objet une installation de mesure continue de la densité et du
poids total de matériaux de dragage chargés dans un puits d'une drague autoporteuse.
[0021] Cette installation comporte :
(i) un ou plusieurs dispositifs comportant chacun :
- une gaine étanche, présentant une section transversale en substance en forme de U,
fixée sensiblement à la verticale dans le puits et dont les branches délimitent une
sorte de couloir vertical semi-ouvert;
- une sonde radioactive à transmission abritée dans cette gaine et comportant une source
radioactive émettant en direction d'un détecteur nucléaire, la source radioactive
et le détecteur étant placés en vis-à-vis l'un de l'autre, chacun dans une branche
du U, le détecteur nucléaire étant équipé de moyens pour transformer le rayonnement
nucléaire en photons, puis en impulsions électriques et pour amplifier ensuite ces
impulsions;
- des moyens de guidage permettant de guider la sonde le long d'un trajet vertical dans
la gaine;
- des moyens pour faire se déplacer ladite sonde vers le haut et vers le bas le long
de ce trajet vertical dans la gaine;
- des moyens de détermination de la position de la sonde dans la gaine;
(ii) un ensemble de gestion assisté par ordinateur, cet ensemble de gestion étant
capable de mesurer et enregistrer le temps, de recevoir et traiter des données collectées
par les moyens de détermination de la position de la ou des sonde(s) dans la ou les
gaine(s), de recevoir et traiter les données collectées par le ou les détecteur(s)
nucléaire(s) sous la forme d'impulsions électriques comptées au cours d'intervalles
réguliers pré-fixés et converties en mesures correspondantes de densité, de calculer
à partir de ces mesures le poids total de matériaux de dragage chargés dans le puits,
de conserver toutes les données dans une mémoire centrale, d'afficher la synthèse
des mesures à l'aide d'un dispositif d'affichage visuel, de faire imprimer la synthèse
des mesures effectuées et des résultats obtenus et, en fonction d'un programme présélectionné,
de régler et commander le fonctionnement général de l'installation;
(iii) des moyens de transmission, à l'ensemble de gestion, des impulsions électriques
fournies par le ou les détecteur(s) nucléaire(s) et par les moyens de détermination
de la position de la ou des sonde(s) dans la ou les gaine(s).
[0022] La gaine est avantageusement fabriquée en acier.
[0023] La source radioactive est, de préférence une source de rayons gamma. Cette source
radioactive peut consister, par exemple, en une perle de céramique de ¹³⁷Cs à double
encapsulation.
[0024] Le détecteur nucléaire est, de préférence, un compteur à scintillation. Dans ce compteur
à scintillation, les moyens pour transformer le rayonnement nucléaire en photons,
consistent, par exemple, en un cristal de NaI (Tl). Les moyens pour transformer les
photons en impulsions électriques et les moyens pour amplifier ces impulsions électriques
consistent avantageusement respectivement en un photomultiplicateur et en une unité
électronique d'alimentation et d'amplification.
[0025] Suivant une forme d'exécution particulière de l'installation, la sonde est montée
sur un chariot. Les moyens de guidage de la sonde peuvent consister en des rails métalliques
disposés verticalement dans la gaine et en des roulettes montées sur le chariot.
[0026] Les moyens pour faire se déplacer la sonde le long d'un trajet vertical dans la gaine
peuvent, par exemple, comporter un vérin muni d'une tige de piston qui peut se déplacer
verticalement dans la gaine. Dans ce cas, ces moyens peuvent, en outre, comporter
un mécanisme de transmission apte à transmettre le mouvement de la tige de piston
au chariot en multipliant l'amplitude de ce mouvement. Ce mécanisme de transmission
peut, par exemple, comporter des poulies montées sur un axe solidaire de l'extrémité
de la tige de piston, des poulies fixes solidaires de la gaine et un câble métallique
arrimé au chariot et passant sur les dites poulies. Suivant une forme d'exécution
particulière, le mécanisme de transmission est tel que tout déplacement de la tige
de piston entraîne un déplacement en sens inverse de la sonde.
[0027] Les moyens de détermination de la position de la sonde dans la gaine comportent,
de préférence, un codeur de position angulaire muni d'un disque codé optiquement,
et d'un dispositif optique et électronique interne, le disque étant couplé mécaniquement
à une des poulies fixes sur lequel passe le câble métallique.
[0028] Les mécanismes pour faire se déplacer la sonde le long du trajet vertical dans la
gaine peuvent comporter un moteur électrique pourvu d'un frein électromécanique, un
réducteur de vitesse, un tambour d'enroulement pour câble.
[0029] L'installation peut être pourvue de moyens pour régler la vitesse de déplacement
de la sonde, ces moyens comportant une commande électronique de fréquence; ces moyens
peuvent également comporter un régulateur à quatre quadrants et un générateur tachymétrique
monté sur le moteur électrique.
[0030] Les moyens de détermination de la position de la sonde dans la gaine comportent de
préférence un codeur de position angulaire muni d'un disque codé optiquement et d'un
dispositif optique et électronique interne, le disque étant couplé mécaniquement à
une partie rotative dont le mouvement est en rapport avec le déplacement de la sonde.
[0031] Des interrupteurs de fin de course inférieur et supérieur peuvent être disposés aux
extrémités du trajet vertical parcouru par la sonde dans la gaine. Ces interrupteurs
sont alors aptes à transmettre des données à l'ensemble de gestion assisté par ordinateur.
[0032] Avantageusement, cet ensemble de gestion sera doté d'un programme permettant notamment
que le détecteur nucléaire qui effectue des mesures continues les transmette à l'ensemble
de gestion lorsque la sonde se déplace de l'interrupteur de fin de course inférieur
à l'interrupteur de fin de course supérieur selon un trajet vertical dans la gaine
et retourne à sa position de départ sans effectuer de mesures.
[0033] L'invention est de préférence exécutée comme suit : dans la partie supérieure de
la gaine est prévue une chambre disposée au-dessus du niveau maximum de remplissage
du puits. Cette chambre est apte à recevoir le chariot et la sonde et peut également
servir au stockage du chariot et de la sonde en dehors des périodes de fonctionnement
de l'installation. Dans une installation suivant l'invention, l'interrupteur de fin
de course supérieur est de préférence situé au-dessus du niveau de cette chambre.
[0034] Cette chambre comporte, de préférence, un bac de calibrage situé dans le prolongement
du couloir vertical compris entre les branches de la gaine en U. Ce bac de calibrage
est apte à contenir des milieux de densités connues servant au calibrage de la sonde.
[0035] L'installation de l'invention comporte, de préférence, un détecteur de fuites. Ce
détecteur de fuites étant capable de détecter la présence dans la gaine de matières
solides ou liquides qui y entreraient à la suite d'une fuite et de transmettre une
information correspondante à l'ensemble de gestion.
[0036] Cet ensemble de gestion est capable de commander, en cas de fuite détectée par le
détecteur de fuites, l'envoi immédiat de la sonde dans la chambre et l'interruption
du fonctionnement de l'installation.
[0037] De préférence, l'ensemble de gestion comporte, en outre, une mémoire externe. On
peut notamment faire usage d'unités de disques-mémoires et d'enregistreurs sur bande
qui permettent d'étudier les données ailleurs que sur le bateau dragueur, par exemple
dans des bureaux d'étude.
[0038] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description
donnée à titre non limitatif, référence étant faite aux dessins annexés, dans lesquels
:
la Fig. 1 est une vue schématique en élévation, avec interruption, de la gaine d'un
dispositif faisant partie d'une installation selon l'invention. Cette gaine est montrée
verticale, telle qu'elle est disposée dans un puits de bateau dragueur;
la Fig. 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la Fig. 1;
les Fig. 3, 4 et 5 sont des vues schématiques simplifiées montrant l'ensemble des
éléments du dispositif contenus dans la gaine montrée à la Fig. 1. Ces éléments sont
représentés à différents moments d'un cycle de fonctionnement de ce dispositif;
la Fig. 6 est une vue schématique (avec déformations) montrant la disposition d'un
câble métallique qui entraîne, dans le dispositif de la Fig. 1, un chariot portant
une sonde radioactive à transmission, et d'un câble électrique qui collecte des données
à partir de cette sonde et les transmet à l'ensemble de gestion assisté par ordinateur
qui commande le fonctionnement général de l'installation;
la Fig. 7 est une vue détaillée en élévation avec interruptions, de l'ensemble des
éléments du dispositif contenus dans la gaine, dans la position représentée schématiquement
à la Fig. 3;
la Fig. 8 est une coupe suivant la ligne VIII-VIII de la Fig. 7;
la Fig. 9 est une coupe suivant la ligne IX-IX de la Fig. 7;
la Fig. 10 est une coupe suivant la ligne X-X de la Fig. 7;
la Fig. 11 est une coupe suivant la ligne XI-XI de la Fig. 7, sur laquelle certains
éléments n'ont pas été représentés, la gaine qui contient l'ensemble des éléments
étant par contre montrée sur cette Fig. 11;
la Fig. 12 est une vue en perspective de la sonde radioactive à transmission, montée
sur le chariot qui se déplace dans la gaine;
la Fig. 13 est une vue détaillée en élévation avec interruptions, de l'ensemble des
éléments contenus dans la gaine, dans la position représentée schématiquement à la
Fig. 5;
la Fig. 14 est une vue en perspective montrant l'intérieur de la chambre montée à
la partie supérieure de la gaine représentée à la Fig. 1, et
la Fig. 15 est un schéma illustrant le fonctionnement général d'une installation de
l'invention.
[0039] La Fig. 1 représente d'une manière schématique une partie de l'installation de l'invention;
cette partie sera désignée sous le nom de "dispositif de mesure de la densité" (en
abrégé : dispositif). Plusieurs dispositifs peuvent être installés sur une même drague
autoporteuse.
[0040] Une gaine 1, en acier et parfaitement étanche, est installée, sensiblement à la verticale,
dans un puits d'une drague autoporteuse non représentée sur la Fig. 1. Elle présente
une section en substance en forme de U (voir Fig. 2) et s'étend sur la plus grande
partie de la hauteur du dispositif, en déterminant entre ses deux branches une sorte
de couloir vertical 2.
[0041] La gaine 1 est fermée à sa partie inférieure et débouche par sa partie supérieure
dans une chambre 3 qui présente une section carrée et qui est bordée, à son extrémité
supérieure, d'une bride 4 pourvue de perforations pour le passage de boulons.
[0042] Un capuchon 5 de section identique à celle de la chambre 3 et muni semblablement,
à sa partie inférieure, d'une bride 6 perforée, est boulonné sur la gaine 1. Un joint
d'étanchéité, non représenté, est placé entre les brides 4 et 6.
[0043] L'installation de l'invention permet de mesurer de manière continue la densité de
matériaux de dragage qui s'accumulent au cours du dragage dans le couloir 2 compris
entre les branches de la gaine 1 (voir Fig. 11).
[0044] Dans la forme d'exécution représentée aux Fig. 1 et 2, les parois 7 à 10 de la gaine
1 ont 12 mm d'épaisseur, tandis que les parois latérales internes 11 et la paroi 12
qui forment ensemble le couloir 2 n'ont que 6 mm d'épaisseur. Deux profilés en équerre
13, tournés l'un vers l'autre à l'intérieur de la gaine 1, sont solidaires de la paroi
12 et s'étendent longitudinalement suivant la hauteur de la gaine 1 (voir également
Fig. 14).
[0045] Les Fig. 3 à 5 illustrent d'une manière schématique différentes positions des éléments
principaux d'un dispositif de l'installation de l'invention pour la mesure continue
de densités. La gaine 1 de ce dispositif n'est pas représentée.
[0046] Il faut noter que la hauteur du dispositif (environ 15 m) est de beaucoup plus grande
que sa largeur (environ 60 cm), et que dès lors les divers éléments ne sont pas tous
représentés à la même échelle.
[0047] Les mesures de la densité des matériaux qui s'accumulent dans le puits de la drague
autoporteuse au cours du dragage sont effectuées dans le couloir vertical 2 grâce
à une sonde radioactive à transmission désignée sous la référence générale 14, dont
le fonctionnement sera explicité en se référant aux Fig. 11 et 12.
[0048] Cette sonde 14 est montée sur un chariot 15 qui, en fonctionnement, se déplace suivant
un trajet vertical dans la gaine 1 le long de rails 16 (dont un seul est visible sur
les Fig. 3 à 5), entre une position 15
a (Fig. 3) où il actionne un interrupteur de fin de course inférieur 17 et une position
15
c (Fig. 5) où il actionne un interrupteur de fin de course supérieur 18. Entre les
cycles de dragage, c'est-à-dire pendant les périodes où l'installation n'est pas en
fonctionnement, le chariot 15 reste, au repos, dans la position 15
c.
[0049] En fonctionnement, le chariot 15 peut se déplacer de la position 15
a à la position 15
c et vice versa, entre les interrupteurs de fin de course 17 et 18, en parcourant environ
14 m en 50 à 60 secondes. La Fig. 4 montre une position intermédiaire 15
b du chariot 15.
[0050] Comme il sera appliqué en détail en se référant à la Fig. 15, la sonde 14 effectue
des mesures lors du déplacement du chariot 15 de la position 15
a à la position 15
c.
[0051] Sur les Fig. 3 à 7 et sur la Fig. 13, les éléments mobiles sont désignés par leur
chiffre de référence suivi de la lettre
a,
b ou
c suivant la position dans laquelle ils sont représentés.
[0052] Les déplacements du chariot 15 sont commandés par un vérin hydraulique à double effet
19 par l'intermédiaire d'un câble métallique (non représenté aux Fig. 3 à 5) qui passe
par des poulies (voir Fig. 6) et est arrimé au chariot 15. Le vérin 19 est alimenté
en fluide hydraulique par deux conduites 20 et 21 qui débouchent respectivement à
sa partie inférieure et à sa partie supérieure. La tige de piston 22 se déplace entre
une position de rétraction 22
a dans le vérin 19 (Fig. 3) et une position 22
c dans laquelle elle est sortie au maximum (Fig. 5).
[0053] Il est à noter que le chariot 15 se déplace en sens opposé de la tige de piston 22,
et à une vitesse quatre fois plus grande.
[0054] La sonde 14 portée par le chariot 15 est raccordée à l'ensemble de gestion assisté
par ordinateur, qui commande et contrôle le fonctionnement de toute l'installation
et est installé à bord de la drague autoporteuse (voir Fig. 15). Ce raccordement est
effectué grâce à un câble électrique non représenté aux Fig. 3 à 5.
[0055] Le mécanisme de déplacement du chariot 15 sera mieux compris en se référant à la
Fig. 6, qui montre schématiquement l'agencement du câble métallique 23 et du câble
électrique 24 sur une série de poulies.
[0056] Sur la Fig. 6, on a représenté la tige de piston 22 en traits pleins, dans une position
22
b analogue à celle de la Fig. 4. On l'a en outre représentée en pointillés dans les
positions extrêmes 22
a (voir Fig. 3) et 22
c (voir Fig. 5). De même, le chariot 15 qui est représenté en traits pleins dans sa
position 15
b (qui correspond à la position 22
b de la tige de piston) est également représenté en pointillés dans ses positions extrêmes
15
a et 15
c.
[0057] La tige de piston 22 entraîne le chariot 15 grâce à un câble métallique 23 (représenté
en traits mixtes) qui y est arrimé et qui passe sur une série de poulies.
[0058] Un axe horizontal 25 sur lequel sont montées quatre poulies 26, 27, 28 et 29 est
solidaire de l'extrémité de la tige de piston 22. Les poulies 30 et 31 (à la partie
supérieure du mécanisme) ainsi que les poulies 32 et 33 (à la partie inférieure du
mécanisme) sont chacune montées sur un axe horizontal solidaire de la partie fixe
34 du dispositif, représentée schématiquement sur la Fig. 6 par un rectangle. Les
deux extrémités du câble métallique 23 sont serrées respectivement dans deux serre-câbles
35 et 36 solidaires de la partie fixe 34 du dispositif.
[0059] Du serre-câble 35, le câble métallique 23 passe successivement sur les poulies 26,
30, 29 et 31, le chariot 15 (auquel il est arrimé), et sur les poulies 32, 28, 33
et 27, pour aboutir au serre-câble 36.
[0060] Le câble électrique 24 est représenté sur la Fig. 6 en traits interrompus. Il est
agencé de manière telle que son extrémité connectée à la sonde 14 puisse suivre les
mouvements de celle-ci. A cette fin, le câble électrique 24 passe également sur une
série de poulies. Les poulies 37 et 38 sont montées sur un axe horizontal 39 solidaire
de l'extrémité de la tige de piston 22. Les poulies 40 et 41 (à la partie supérieure
du mécanisme) sont montées sur un axe horizontal solidaire de la partie fixe 34 du
dispositif.
[0061] Depuis la sonde 14 à laquelle il est connecté et le chariot 15 auquel il est fixé,
le câble électrique 24 passe successivement sur les poulies 40, 37, 41 et 38 pour
ensuite traverser un manchon 42 par où il sort de la partie fixe 34 du dispositif
pour aboutir à l'ensemble de gestion (non représenté) qui commande le fonctionnement
général de l'installation (voir Fig. 15).
[0062] Il doit être entendu que la Fig. 6 est un schéma dans lequel les dimensions et positions
réciproques des éléments représentés ne correspondent pas à la réalité, cette Fig.
6 ayant pour seul but de montrer le principe de fonctionnement de la partie mécanique
du dispositif.
[0063] C'est ainsi que les axes 25 et 39 ont été représentés dans le prolongement l'un de
l'autre, alors qu'en réalité ces deux axes 25 et 39 sont perpendiculaires l'un à l'autre,
tout en étant portés par la même chape 43, comme on peut le voir aux Fig. 7 à 9 et
à la Fig. 13.
[0064] La Fig. 7 est une vue détaillée en élévation, avec interruptions, de l'ensemble des
éléments contenus dans la gaine 1, dans la position représentée schématiquement à
la Fig. 3. Les Fig. 7A et 7B montrent chacune une partie de ce dispositif, la partie
représentée à la Fig. 7A surmontant la partie représentée à la Fig. 7B.
[0065] Les Fig. 8, 9 et 10 sont des coupes respectivement selon les lignes VIII-VIII, IX-IX
et X-X de cette Fig. 7.
[0066] La Fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne XI-XI de la Fig. 7. Certains éléments
du mécanisme de transmission n'ont pas été représentés sur cette Fig. 11. Par contre,
on a représenté la gaine 1 qui n'était pas montrée à la Fig. 7, de manière à montrer
l'agencement des divers éléments du dispositif de l'intérieur de cette gaine 1.
[0067] Le profilé métallique 44, qui est constitué de deux plats parallèles de largeurs
inégales réunis par deux autres plats disposés perpendiculairement, porte les deux
rails 16, boulonnés chacun à un des bords de son plat le plus large. Lors du montage
des éléments à l'intérieur de la gaine 1, le profilé métallique 44 est introduit par
son plat le moins large, entre les deux profilés en équerre 13 (montrés aux Fig. 2
et 12) qui lui servent de guide. Cette disposition permet le montage aisé du dispositif
en atelier, et son démontage rapide pour la maintenance et la réparation. Les éléments
fixes du dispositif contenu dans la gaine 1 sont reliés, de manière directe ou indirecte,
à ce profilé métallique 44 qui s'étend longitudinalement sur la hauteur de la gaine
1. Il est à noter que la longueur totale du profilé 44 est plus grande que la longueur
des profilés en équerre 13 et que la hauteur de la gaine 12 et que le chariot 15 peut,
pour des raisons de maintenance, continuer sa course vers le haut le long des rails
16, au-delà de l'interruption de fin de course supérieur 18.
[0068] A la partie inférieure du dispositif, une pièce en C 45 est boulonnée d'une part
au plat le plus large du profilé 44, et d'autre part à une structure métallique 46
qui sert de support pour les poulies 32 et 33 et de guide pour la chape 43 qui porte
les poulies 26, 27, 28, 29, 37 et 38.
[0069] Cette structure métallique 46 qui se présente dans son ensemble comme une longue
cage ajourée de section transversale rectangulaire, est surmontée d'une plaque 47,
boulonnée elle-même à une autre plaque 48, solidaire du cylindre du vérin 19. Comme
on le voit à la Fig. 8, ces plaques 47 et 48 sont traversées à quatre reprises par
le câble métallique 23 dont une extrémité est bloquée dans le serre-câble 35 solidaire
de la plaque 48.
[0070] A la partie supérieure du dispositif, le vérin 19 est fixé au profilé métallique
44 par l'intermédiaire d'un ensemble de pièces métalliques 49, 50, 51 et 52. La pièce
52 porte également l'axe de la poulie 31.
[0071] L'ensemble formé par le cylindre du vérin 19 et par la structure métallique 46 est
ainsi fixé au profilé 44, parallèlement à celui-ci.
[0072] Le profilé 44 porte les deux rails 16, boulonnés chacun à un des bords de son plat
le plus large. Le chariot 15 qui porte la sonde 14 peut se déplacer le long de ces
rails 16, boulonnés au profilé 44 grâce aux roulettes 53 dont il est muni (voir également
la Fig. 12).
[0073] La position de la sonde 14 dans la gaine 1 peut être déterminée à tout moment grâce
à un codeur de position angulaire 54 montré aux Fig. 7, 10 et 13. Ce codeur 54 comprend
un disque codé optiquement et un dispositif optique et électronique interne. Le disque
est couplé mécaniquement à la poulie 31 dont la gorge accueille le câble métallique
23 qui entraîne le chariot 15. Le dispositif optique et électronique produit 1000
impulsions électriques pour chaque tour de la poulie 31 et transmet ces impulsions
vers l'ensemble de gestion assisté par ordinateur (voir Fig. 15 ).
[0074] La tension du câble métallique 23 est réglée grâce à un dispositif régulateur de
tension 55 représenté à la Fig. 7. Ce dispositif régulateur de tension 55 est monté
sur la structure métallique 46 et porte le serre-câble 36. La tension exercée sur
le câble métallique 23 peut également être réglée grâce à une tige filetée qui porte
la poulie 30.
[0075] La tension du câble électrique 24 est réglée grâce à un dispositif régulateur de
tension 56 monté à la partie supérieure du cylindre du vérin 19 et portant un serre-câble
57 (d'où le câble électrique 24 sort du dispositif en passant par le manchon 42).
[0076] La Fig. 7 montre encore une petite roue à gorge 58 montée sur un axe horizontal porté
par une pièce 59 solidaire de la pièce 51. Cette petite roue à gorge 58 guide le câble
métallique 23 et, depuis la poulie 31, l'amène à la verticale de son point de fixation
au chariot 15.
[0077] La sonde radioactive à transmission 14 qui est représentée aux Fig. 3 à 7 sera décrite
plus en détail en se référant aux Fig. 11 et 12.
[0078] La sonde 14 qui est montée sur le chariot 15 et qui se déplace donc avec celui-ci
dans la gaine 1 en forme de U, comprend une source radioactive 60 et un détecteur
nucléaire désigné sous la référence générale 61. Comme le montre la Fig. 11, la source
60 est logée dans une des branches du U, tandis que le détecteur 61 se trouve en vis-à-vis
de celle-ci, dans l'autre branche du U.
[0079] La source 60 est incluse dans un boulon 62 introduit dans un bloc porte-source 63
qui consiste en un caisson en acier rempli de plomb et qui est muni d'un trou collimateur
64 dirigé vers le détecteur 61. Celui-ci est porté de manière analogue dans un bloc
porte-détecteur 65 en métal, qui est muni d'une fenêtre 66 tournée vers la source
60.
[0080] Les rayons gamma émis par la source 60 et passant par le trou collimateur 64 traversent
le couloir vertical 2 et passent par la fenêtre 66 pour atteindre le détecteur 61
en suivant une trajectoire horizontale.
[0081] Les parois latérales internes 11 de la gaine 1 sont traversées par les rayons gamma,
ce qui permet donc d'effectuer des mesures d'absorption de rayonnement sur une matière
externe au dispositif, comprise dans le couloir vertical 2, tout en préservant ce
dispositif des contacts directs avec le milieu étudié.
[0082] Une partie du rayonnement gamma émis par la source 60 est déviée ou absorbée par
les particules solides en suspension dans le mélange eau-sédiments contenu dans le
couloir vertical 2 et n'atteint donc pas ou pas directement le détecteur nucléaire
61 qui enregistre donc principalement la partie du rayonnement gamma qui n'est pas
déviée ou absorbée par le milieu traversé.
[0083] Le rayonnement gamma résiduel et non absorbé, émis par la source 60 et captés par
le détecteur 61 peut être convertie ensuite par l'ensemble de gestion assisté par
ordinateur en mesure de densité du mélange eau-sédiments. La source radioactive 60
consiste en une perle de céramique de ¹³⁷Cs à double encapsulation. Cette source de
5mC
i est capable d'émettre des rayonnements de 0,661 MeV. La demi-vie du ¹³⁷Cs étant de
30 ans, la baisse d'émission des rayons gamma n'est que d'environ 2,4% par an, ce
qui revient à dire que les taux d'émission sont pratiquement constants pendant trois
ou quatre mois.
[0084] D'autres types de sources radioactives peuvent être utilisés. Pour des raisons de
sécurité, des dispositifs pour obturer le trou collimateur 64 lorsque la sonde 14
n'est pas en service peuvent être prévus.
[0085] Le détecteur nucléaire 61 consiste en un compteur à scintillation. Il est muni d'un
cristal de NaI(Tl), d'un photomultiplicateur et d'une unité électronique d'alimentation
et d'amplification. Ces éléments sont rassemblés dans un boîtier cylindrique 67 étanche
en PVC monté sur le chariot 15.
[0086] Le cristal qui reçoit les rayons gamma qui n'ont été ni déviés ni absorbés, émet
des photons en quantité proportionnelle au rayonnement reçu. Le photomultiplicateur
et l'unité électronique d'alimentation et d'amplification convertissent ces photons
en des impulsions électriques d'une forme appropriée pour être envoyées à une unité
électronique d'adaptation faisant partie de l'ensemble de gestion (voir Fig. 15).
[0087] Bien entendu, d'autres types de détecteurs nucléaires peuvent être utilisés sans
sortir du cadre de la présente invention.
[0088] La Fig. 13 est une vue analogue à la Fig. 7, mais les éléments mécaniques du dispositif
y sont montrés dans la position de la Fig. 5, c'est-à-dire que le chariot 15 se trouve
ici dans sa position 15
c, tandis que la tige de piston 22 du vérin 19 et la chape 43 qu'elle porte se trouvent
dans leur position basse 22
c et 32
c. On remarquera que le chariot 15 est en contact avec l'interrupteur de fin de course
supérieur 18.
[0089] La Fig. 14 est une vue en perspective de la chambre 3, vue obliquement par au-dessus.
Sur cette Fig. 14 (tout comme sur la Fig. 2), la gaine 1 est représentée vide de tout
autre élément du dispositif.
[0090] La chambre 3 est délimitée latéralement par quatre parois 68, 69, 70 et 71 et son
fond est constitué par trois parois horizontales 72, 73 et 74.
[0091] Les parois 10, 11 et 12 de la gaine 1 (voir Fig. 2) se prolongent vers le haut à
l'intérieur de la chambre 3, en délimitant ainsi, avec la paroi horizontale 74, la
paroi verticale 68 et une partie de chacune des parois verticales 69 et 71, un bac
de calibrage 75.
[0092] Lorsqu'on le désire, la sonde 14, amenée dans la chambre 3, peut être étalonnée avec
différents milieux de densité connue, versés dans le bac de calibrage 75.
[0093] Il est à noter que si, lors du fonctionnement de l'installation, une fuite se produisait
dans la gaine 1, le chariot 15 serait immédiatement ramené dans la chambre 3, et que
le fonctionnement de l'installation serait arrêté. En effet, un dispositif détecteur
de fuites (non représenté sur les Fig. 1 à 14) installé dans la gaine 1 est raccordé
à l'ensemble de gestion qui, en cas de détection de fuite, commande la remontée immédiate
du chariot 15 jusque dans la chambre 3.
[0094] Le fonctionnement général de l'installation suivant l'invention sera mieux compris
en se référant à la Fig. 15, sur laquelle un seul dispositif de mesure est représenté.
[0095] Cette installation est répartie, sur la drague autoporteuse, en trois sites différents.
La gaine 1 du dispositif de mesure se trouve dans un puits de la drague autoporteuse,
symbolisé sur la Fig. 15 par la lettre A. Sur le pont de la drague autoporteuse, symbolisé
par la lettre B, sont installés un groupe hydraulique 76 et une boîte de jonction
relais 77. Un ensemble de gestion assisté par ordinateur, désigné par la lettre C,
est installé sur la passerelle de commande où il peut être mis en route et contrôlé
par un opérateur.
[0096] Il est rappelé que la gaine 1 contient le mécanisme qui produit le mouvement alternatif
de bas en haut de la sonde 14 dans cette gaine 1. Ce mouvement est actionné par le
vérin hydraulique 19 (non représenté sur la Fig. 15) qui est raccordé au groupe hydraulique
76 via les conduites 20 et 21.
[0097] La gaine 1 contient également cinq détecteurs, à savoir :
- le détecteur nucléaire 61;
- le détecteur de fuites 78;
- l'interrupteur de fin de course inférieur 17;
- l'interrupteur de fin de course supérieur 18, et
- le codeur de position angulaire 54.
[0098] Le groupe hydraulique 76 qui est raccordé au vérin hydraulique 19, provoque la montée
et la descente de la sonde 14 grâce à des distributeurs hydrauliques à commande électrique
79 qui, par l'intermédiaire de relais 80, peuvent être actionnés automatiquement par
l'interface de commande 81 de l'ensemble de gestion C pendant le fonctionnement normal,
ou manuellement grâce à des interrupteurs non représentés sur la Fig. 15 qui peuvent
être utilisés lors d'opérations de maintenance, de réparation ou de test. Les distributeurs
hydrauliques à commande électrique 79 permettent également de régler la vitesse de
déplacement du chariot 15.
[0099] L'ensemble de gestion assisté par ordinateur C reçoit les signaux que lui transmettent
les cinq détecteurs installés dans la gaine 1. Il commande la montée et la descente
de la sonde 14 en fonction, des signaux qu'il reçoit des interrupteurs de fin de course
inférieur 17 et supérieur 18 et du détecteur de fuites 78.
[0100] L'ensemble de gestion C traite aussi l'ensemble des signaux qu'il reçoit du détecteur
nucléaire 61, des interrupteurs de fin de course inférieur 17 et supérieur 18 et du
codeur de position angulaire 54, pour en déduire des mesures de densités et de poids
total des matériaux de dragage chargés dans le puits du bateau et il affiche les résultats
de ces mesures.
[0101] Cet ensemble de gestion assisté par ordinateur C comprend principalement :
- une interface de commande 81;
- une unité d'adaptation et d'alimentation 82;
- une interface de comptage 83 munie d'un dispositif de présélection du temps de comptage
84;
- un indicateur de position 85 muni d'un dispositif de présélection de position 86;
- des interrupteurs de début et de fin de chargement 87;
- un ordinateur 88 muni d'un logiciel spécifique et pourvu de divers appareillages périphériques
complémentaires;
- une interface entrée/sortie 89 entre l'interface de commande 81 et l'ordinateur 88,
et
- une porte entrée/sortie 90 entre l'interface de comptage 83 et l'ordinateur 88.
[0102] Il est à noter que dans le cas de l'installation de l'invention comporte plusieurs
dispositifs de mesure (et non un seul comme représenté sur la Fig. 15), l'interface
de commande 81, l'unité d'adaptation t d'alimentation 82, l'interface de comptage
83 et l'indicateur de position 85 sont multi-canaux.
[0103] Les impulsions électriques amplifiées provenant du détecteur nucléaire 61 sont reçues
par l'unité d'adaptation et d'alimentation 82 qui a plusieurs fonctions. Elle sert
tout d'abord à fournir les tensions d'alimentation exigées par le détecteur nucléaire
61. Elle permet de mesurer et de régler les tensions d'alimentation et les impulsions
électriques reçues. Enfin, elle transforme les impulsions électriques d'entrée, reçues
du détecteur nucléaire 61, en des impulsions électriques de sortie adaptées pour être
reçues et traitées par l'interface de comptage 83.
[0104] Cette interface de comptage 83 est pourvue d'un dispositif de présélection du temps
de comptage 84 au cours duquel sont comptées les impulsions en provenance du détecteur.
Ces périodes de comptage seront, par exemple, réglées pour une durée de 0,4 s. Pendant
la montée de la sonde 14 dans la gaine 1, les impulsions reçues par l'interface de
comptage 83 seront comptées à intervalles réguliers (déterminés grâce au codeur de
position angulaire 54 et de l'indicateur de position à préselection), à chaque fois
pendant une durée de 0,4 s. Les impulsions comptées par l'interface de comptage 83
sont transmises à l'ordinateur 88 qui les transforme en mesures de densité et de poids
total et affiche ces mesures au moyen d'un dispositif d'affichage visuel et d'éventuels
appareillages périphériques.
[0105] Avant la mise en route de l'installation, le chariot 15 se trouve dans la position
de repos 15
c, dans laquelle il est en contact avec l'interrupteur de fin de course supérieur 18.
Après un contrôle statique du détecteur 16 par l'intermédiaire de l'ensemble de gestion
C et de l'ordinateur, le chariot 15 est envoyé vers la position 15
a où il actionne l'interrupteur de fin de course inférieur 17. Le compteur de l'indicateur
de position 85 est alors mis à zéro par l'interface de commande 81. Le signal de départ
du processus demesure proprement dit est donné en actionnant l'interrupteur de début
de chargement 87. De ce fait, le chariot 15 est envoyé vers le haut jusqu'à ce qu'il
actionne l'interrupteur de fin de course supérieur 18 et que le chariot est renvoyé
vers le bas en un processus continu.
[0106] Pendant le mouvement du chariot 15 vers le haut, l'indicateur de position 85 totalise
les impulsions électriques reçues du codeur de position angulaire 54 et affiche continuellement
ce total sur son compteur digital jusqu'à ce que le chariot 15, en position 15
c, actionne à nouveau l'interrupteur de fin de course supérieur 18. Il est à noter
que lors de la descente du chariot 15, l'indicateur de position 85 décompte continuellement
les impulsions reçues du codeur de position angulaire 54 du nombre total d'impulsions
qui avaient été enregistrées lorsque le chariot 15 se trouvait dans la position 15
c.
[0107] Le codeur de position angulaire 54 émet 1000 impulsions pour chaque révolution de
la poulie 31. Dans un exemple d'installation suivant l'invention, le codeur de position
angulaire 54 émet environ 24.000 impulsions pour un parcours du chariot 15 de 14 mètres
entre le moment où il est en contact avec l'interrupteur de fin de course inférieur
17 et le moment où il actionne l'interrupteur de fin de course supérieur 18.
[0108] L'indicateur de position 85 est pourvu d'un dispositif de présélection de position
86 qui émet un signal à intervalles réguliers, au cours de la montée du chariot 15,
à chaque fois qu'un nombre prédéterminé d'impulsions est reçu du codeur de position
angulaire 54. Le parcours total (14 m) de la sonde 14 est ainsi divisé en tronçons
ou "fenêtres" de longueur identique.
[0109] On peut, par exemple, décider de diviser le parcours total de la sonde 14 en 113
"fenêtres" égales, qui auront donc chacune une hauteur de 12,4 cm. Pour ce faire,
le dispositif de présélection de position 86 sera réglé de manière à émettre un signal
après chaque série de 212 impulsions (

) reçues par l'interface de comptage 83.
[0110] Les signaux de sortie émis par le dispositif de présélection de position 86 sont
envoyés à l'interface de comptage 83 qui, après réception de chaque signal, reçoit
et totalise pendant 0,4 s les impulsions venant de l'unité d'adaptation et d'alimentation
82. L'interface de comptage 83 mémorise les taux de comptage enregistrés dans toutes
les "fenêtres". A sa sortie, l'interface de comptage 83 délivre donc les nombres d'impulsions
comptées pendant une période de 0,4 s dans chacune des "fenêtres". Ces impulsions
sont transmises à l'ordinateur 88, via la porte entrée/sortie 90.
[0111] Comme la sonde 14 se déplace de bas en haut à une vitesse d'environ 22 à 25 cm/s,
elle parcourt environ 8,8 à 10 cm en 0,4 s (période de comptage dans chaque fenêtre).
Après chaque période de comptage, il reste donc à la sonde 14 à parcourir une distance
de 2,4 à 3,6 cm avant que ne débute la période de comptage suivante (dans la "fenêtre"
suivante). Le temps de 0,10 à 0,16 s que dure ce parcours de 2,4 à 3,6 cm est libre
pour la transmission des données du détecteur nucléaire 61 vers l'interface de comptage
83.
[0112] L'interface de commande 81 transfère à l'ordinateur 88 les informations des interrupteurs
de début et de fin de chargement 87, des interrupteurs de fin de course inférieur
17 et supérieur 18 et du détecteur de fuites 78. En fonction des informations ainsi
reçues et du programme dont il est muni, l'ordinateur 88 envoie à l'interface de commande
81 des instructions pour le mouvement du chariot 15 vers le haut ou vers le bas. Par
suite de ces instructions reçues, l'interface de commande 81 actionne, de manière
appropriée, les relais 80 qui commandent le fonctionnement des distributeurs hydrauliques
79 du groupe hydraulique 76.
[0113] La communication de l'interface de commande 81 vers l'ordinateur 88, et retour, s'effectue
via l'interface entrée/sortie 89 incorporée dans l'ordinateur 88.
[0114] Après que l'interrupteur de début de chargement 87 a été actionné, l'ordinateur 88
commande, en fonction de son programme, le retour du chariot 15, vers le bas, à chaque
fois que celui-ci actionne l'interrupteur de fin de course 18, et l'envoi du chariot
15 vers le haut à chaque fois que celui-ci actionne l'interrupteur de fin de course
inférieur 17. Ce mouvement alternatif de haut en bas, et retour, du chariot 15 se
poursuit jusqu'au moment où l'interrupteur de fin de chargement 87 est mis en position
arrêt.
[0115] Après quoi, le chariot 15 retourne à la position 15
c.
[0116] Il a été dit plus haut que, lors de la descente du chariot 15, l'indicateur de position
85 décompte continuellement les impulsions reçues du codeur de position angulaire
54 du nombre total d'impulsions qui avaient été enregistrées lorsque le chariot 15
se trouvait dans sa position 15
c. De ce fait, le compteur digital de l'indicateur de position 85 devrait théoriquement
être revenu à zéro au moment où le chariot 15 actionne l'interrupteur de fin de course
inférieur 17. Toutefois, chaque impulsion délivrée par le codeur de position angulaire
54 correspond à un déplacement du chariot 15 sur une distance d'environ 0,58 mm seulement.
On comprendra dès lors que par suite de certains phénomènes inévitables (dilatation
thermique du câble métallique 23, léger glissement de ce câble métallique 23 sur la
poulie 31, etc.), le compteur de l'indicateur de position 85 n'est généralement pas
revenu exactement à zéro au moment où le chariot 15 actionne l'interrupteur de fin
de course inférieur 17. Pour cette raison, l'interface de commande 81 envoie à l'indicateur
de position 85 un signal de mise à zéro, à chaque fois que le chariot 15 actionne
l'interrupteur de fin de course inférieur 17.
[0117] L'ordinateur 88 est pourvu de divers périphériques tels que : écran vidéo couleur,
imprimante, unités de disques mémoires et enregistreur sur bande. Ces deux derniers
éléments constituent la mémoire externe de l'ordinateur 88.
[0118] Sur l'écran vidéo sont affichés graphiquement l'état de chargement du puits du bateau
dragueur, en fonction du temps, et également d'autres paramètres tels que le moment
de début de chargement, les temps intermédiaires, la vitesse de chargement, le poids
total de chargement, le moment de début de débordement, etc.
[0119] Lorsque le chargement est terminé et que le fonctionnement de l'installation est
arrêté en actionnant l'interrupteur de fin de chargement 87 en "position arrêt", le
chariot 15 est renvoyé vers la position 15
c et, l'imprimante reliée à l'ordinateur 88 produit alors un rapport imprimé qui fait
apparaître les divers paramètres et caractéristiques du cycle de chargement.
[0120] La description qui est donnée ci-dessus avec référence aux dessins ne concerne évidemment
qu'une forme d'exécution particulière de l'installation suivant l'invention. De nombreuses
modifications peuvent être apportées à cette forme d'exécution sans pour autant sortir
du cadre de l'invention.
[0121] C'est ainsi que le mécanisme avec vérin pour déplacer la sonde 14 le long d'un trajet
vertical dans la gaine 1, peut être remplacé par d'autres mécanismes de déplacement.
[0122] Une autre forme de réalisation du mécanisme de déplacement peut être constituée d'un
moteur électrique pourvu d'un frein électromécanique, réducteur de vitesse, d'un tambour
de câble et d'un codeur de position angulaire.
[0123] La combinaison du moteur électrique et du réducteur de vitesse peut être un motoréducteur.
Un câble combiné assurant la traction mécanique et la transmission des signaux électriques
est monté sur le tambour et est relié au chariot 15. La transmission des signaux électriques
du chariot 15 vers l'ensemble de gestion C est réalisée par l'intermédiaire d'une
unité à bagues collectrices incorporée au tambour.
[0124] Le moteur électrique commande le mouvement ascendant et descendant du chariot en
fonction du programme et des commutateurs de fin de course 17 et 18 prévus aux parties
supérieure et inférieure de la gaine 1. Le câble est maintenu tendu par le poids du
chariot 15. Un frein de retenue assure le maintien en place du chariot 15 à l'arrêt
du système. Le chariot 15 est fixé sur les rails 16 par des roulettes 53 comme dans
le cas du système à commande hydraulique.
[0125] Un dispositif de verrouillage mécanique prévu sur le chariot 15 est activé en cas
de rupture de câble, ce qui évite la chute du chariot 15.
[0126] En vue de régler la vitesse, le système peut être pourvu d'une commande de fréquence
électronique ou d'une commande par thyristor à quatre quadrants avec un générateur
tachymétrique associé sur le moteur.
[0127] Le codeur de position angulaire mesure, comme dans le cas du système hydraulique,
la position du chariot 15 entre les positions supérieure 15
c et inférieure 15
a.
1.- Installation de mesure continue de la densité et du poids total de matériaux de dragage
chargés dans un puits de drague autoporteuse, caractérisée en ce qu'elle comporte
:
(i) un de plusieurs dispositifs comportant chacun
- une gaine (1) étanche, présentant une section transversale en substance en forme
de U, fixée sensiblement à la verticale dans le puits, les deux branches en U forment
une sorte de couloir vertical semi-ouvert (2);
- une sonde radioactive à transmission (14) abritée dans cette gaine (1) et comportant
une source radioactive (60) émettant en direction d'un détecteur nucléaire (61), la
source radioactive (60) et le détecteur nucléaire (61) étant placés en vis-à-vis l'un
de l'autre, chacun dans une branche du U, le détecteur nucléaire (61) étant équipé
de moyens pour transformer le rayonnement nucléaire en photons, puis en impulsions
électriques et pour amplifier ensuite ces impulsions;
- des mécanismes de guidage (16, 53) permettant de guider ladite sonde (14) le long
d'un trajet vertical dans la gaine (1);
- des mécanismes pour faire se déplacer ladite sonde (14) vers le haut et vers le
bas le long de ce trajet vertical dans la gaine (1);
- des moyens (54) de détermination de la position de ladite sonde (14) dans la gaine
(1);
(ii) un ensemble de gestion assisté par ordinateur (C), cet ensemble de gestion (C)
étant capable de mesurer et enregistrer le temps, de recevoir et traiter les données
collectées par les moyens (54) de détermination de la position de la ou des sonde(s)
(14) dans la ou les gaine(s) (1), de recevoir et traiter les données collectées par
le ou les détecteur(s) nucléaire(s) (61) sous la forme d'impulsions électriques comptées
au cours d'intervalles réguliers pré-fixés et converties en mesures correspondantes
de densité, de calculer à partir de ces mesures le poids total de matériaux de dragage
chargés dans le puits, de conserver toutes les données dans une mémoire centrale,
d'afficher l'analyse et le résultat de ces mesures à l'aide d'un dispositif d'affichage
visuel et/ou d'une imprimante et, en fonction d'un programme présélectionné, de régler
et commander le fonctionnement général de l'installation;
(iii) des moyens de transmission à l'ensemble de gestion (C) des impulsions électriques
fournies par le ou les détecteur(s) nucléaire(s) (61) et par les moyens (54) de détermination
de la position de la ou des sonde(s) (14) dans la ou les gaine(s) (1).
2.- Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la gaine (1) est
fabriquée en acier.
3.- Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que la source radioactive (60) est une source de rayons gamma.
4.- Installation suivant la revendication 3, caractérisée en ce que la source radioactive
(60) consiste en une perle de céramique de ¹³⁷Cs à double encapsulation.
5.- Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le détecteur nucléaire (61) consiste en un compteur à scintillation.
6.- Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens pour transformer
le rayonnement nucléaire en photons consistent en un cristal de NaI(Tl).
7.- Installation suivant la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens pour transformer
les photons en impulsions électriques et les moyens pour amplifier les impulsions
électriques consistent respectivement en un photomultiplicateur et en une unité électronique
d'alimentation et d'amplification.
8.- Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que la sonde (14) est montée sur un chariot (15).
9.- Installation suivant la revendication 8, caractérisée en ce que les mécanismes de
guidage de la sonde (14) consistent en des rails métalliques (16) disposés verticalement
dans la gaine (1) et en des roulettes (53) montées sur le chariot (15).
10.- Installation suivant la revendication 9, caractérisée en ce que les mécanismes pour
faire se déplacer la sonde (14) le long d'un trajet vertical dans la gaine (1) comportent
un vérin (19) muni d'une tige de piston (22) qui peut se déplacer verticalement dans
la gaine (1).
11.- Installation suivant la revendication 10, caractérisée en ce que les mécanismes pour
faire se déplacer la sonde (14) le long d'un trajet vertical dans la gaine (1) comportent
un mécanisme de transmission apte à transmettre le mouvement de la tige de piston
(22) au chariot (15) en multipliant l'amplitude de ce mouvement.
12.- Installation suivant la revendication 11, caractérisée en ce que le mécanisme de
transmission comporte des poulies (26, 27, 28, 29) montées sur un axe (25) solidaire
de l'extrémité de la tige de piston (22), des poulies fixes (30, 31, 32, 33) solidaires
de la gaine (1) et un câble métallique (23) arrimé au chariot (15) et passant sur
les poulies (26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33).
13.- Installation suivant l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisée en
ce que le mécanisme de transmission est tel que tout déplacement de la tige de piston
(22) entraîne un déplacement en sens inverse de la sonde (14).
14.- Installation suivant l'une quelconque des revendications 12 et 13, caractérisée en
ce que les moyens de détermination de la position de la sonde (14) dans la gaine (1)
comportent un codeur de position angulaire (54) muni d'un disque codé optiquement
et d'un dispositif optique et électronique interne, le disque étant couplé mécaniquement
à une des poulies fixes (31) sur laquelle passe le câble métallique (23).
15.- Installation suivant la revendication 9 caractérisée en ce que les mécanismes pour
faire se déplacer la sonde (14) le long du trajet vertical dans la gaine (1) comportent
un moteur électrique pourvu d'un frein électromécanique, un réducteur de vitesse,
un tambour d'enroulement pour câble.
16. - Installation suivant la revendication 15 caractérisée en ce qu'elle est pourvue de
moyens pour régler la vitesse de déplacement de la sonde (14), ces moyens comportant
une commande électronique de fréquence.
17. - Installation suivant la revendication 15 caractérisée en ce qu'elle est pourvue de
moyens pour régler la vitesse de déplacement de la sonde (14), ces moyens comptant
un régulateur à quatre quadrants et un générateur tachymétrique monté sur le moteur
électrique.
18.- Installation suivant l'une quelconque des revendications 15, 16 et 17 caractérisée
en ce que les moyens de détermination de la position de la sonde (14) dans la gaine
(1) comportent un codeur de position angulaire mini d'un disque codé optiquement et
d'un dispositif optique et électronique interne, le disque étant couplé mécaniquement
à une partie rotative dont le mouvement est en rapport avec le déplacement de la sonde
(14).
19.- Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle comporte, en outre, aux extrémités du trajet vertical parcouru par la
sonde (14) dans la gaine (1), des interrupteurs de fin de course inférieur (17) et
supérieur (18) aptes à transmettre des données à l'ensemble de gestion (C) assisté
par ordinateur.
20.- Installation suivant la revendication 19, caractérisée en ce que l'ensemble de gestion
(C) est doté d'un programme permettant notamment que le détecteur nucléaire (61) qui
effectue des mesures continues, les transmette à l'ensemble de gestion (C) lorsque
la sonde (14) se déplace de l'interrupteur de fin de course inférieur (17) à l'interrupteur
de fin de course supérieur (18) selon un trajet vertical dans la gaine (1) et retourne
à sa position de départ sans effectuer de mesures.
21.- Installation suivant l'une quelconque des revendications 19 et 20, caractérisée en
ce que la gaine (1) est surmontée d'une chambre (3) disposée au-dessus du niveau maximum
de remplissage du puits.
22.- Installation suivant la revendication 21, caractérisée en ce que la chambre (3) est
apte à accueillir le chariot (15) et la sonde (14) et à servir au stockage de ceux-ci
pendant le temps où l'installation n'est pas en fonctionnement.
23.- Installation suivant la revendication 22 caractérisée en ce que l'interrupteur de
fin de course supérieur (18) est situé au-dessus du niveau de la chambre (3).
24.- Installation suivant l'une quelconque des revendications 21 à 23, caractérisée en
ce que la chambre (3) comporte un bac de calibrage (75) situé dans le prolongement
du couloir (2) compris entre les branches de la gaine en U (1), ce bac de calibrage
(75) étant apte à contenir des milieux de densités connues servant au calibrage de
la sonde (14).
25.- Installation suivant l'une quelconque des revendications 21 à 24, caractérisée en
ce qu'elle comporte, en outre, un détecteur de fuites (78) capable de détecter la
présence dans la gaine (1) de matières solides ou liquides qui y entreraient à la
suite d'une fuite et de transmettre une information correspondante à l'ensemble de
gestion (C).
26.- Installation suivant la revendication 25, caractérisée en ce que l'ensemble de gestion
(C) est capable de commander, en cas de fuite, l'envoi immédiat de la sonde (14) dans
la chambre (3) et l'interruption du fonctionnement de l'installation.
27.- Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que l'ensemble de gestion (C) comporte, en outre, une mémoire externe.