[0001] L'invention concerne un dispositif électronique d'affichage destiné à visualiser
des signes particuliers, tels que notamment des caractères alphanumériques.
[0002] Plus particulièrement, elle concerne un dispositif d'affichage dans lequel le moyen
actif d'affichage est constitué d'un ou de plusieurs éléments dont les caractéristiques
optiques peuvent varier en fonction d'un signal électrique d'excitation, piloté sélectivement
par un circuit de commande électronique.
[0003] Dans la description qui suit on se référera, pour désigner de tels éléments, à une
cellule électro-optique du type à cristal liquide. Comme on le comprendra, l'invention
peut s'appliquer, dans certaines de ses caractéristiques, par exemple à un dispositif
d'affichage comportant un ensemble de diodes électroluminescentes, plus généralement
désignées sous l'abréviation britannique "LED" ou encore à tout autre dispositif d'affichage
répondant à la définition ci-dessus.
[0004] On connaît déjà, d'après notamment la demande de brevet FR-A-2 458 857, un dispositif
électronique d'affichage comportant un ensemble de modules qui sont respectivement
constitués, soit par les électrodes d'une cellule à cristal liquide, soit par des
diodes électroluminescentes, et qui ont la forme de segments de droite disposés de
façon adjacente et en bout, par lignes et par colonnes.
[0005] Sur le plan graphique, ce dispositif ne donne pas entière satisfaction, puisqu'il
ne permet d'afficher que des caractères "en bâtons", c'est-à-dire sous forme de traits
accolés.
[0006] Qui plus est, ce dispositif est considérablement limité puisque les modules ne permettent
pas indifféremment l'affichage, soit de minuscules, soit de majuscules.
[0007] Par ailleurs, la demande de brevet EP 0 146 285 décrit un dispositif d'affichage
d'un autre type, c'est-à-dire structuré essentiellement sous la forme d'une matrice
de points, à n lignes et p colonnes (n étant égal à 5 et p égal à 3, dans cet exemple).
[0008] Les pixels de cette matrice, c'est-à-dire les motifs les plus élémentaires qui forment
chacun une électrode individuellement adressable, ont été modifiés par rapport aux
pixels des matrices de points les plus classiques, uniquement dans le but d'augmenter
la résolution. Ainsi, les concepteurs de cette matrice, tout en voulant conserver
impérativement les qualités des matrices d'ordre faible (typiquement 5x3), ont essayé
d'augmenter le nombre de pixels. A cette époque, ils sont donc partis tout naturellement
d'une forme matricielle classique, comportant des pixels rectangulaires, et notamment
carrés, par définition tous identiques et répartis de façon homogène. Le but qu'ils
s'étaient fixé les a conduit à diviser lesdits pixels en quatre en les découpant presque
tous de façon quasi identique, à l'aide de deux diagonales. La structure résultante
se compose donc essentiellement de plusieurs groupes répétés, composés chacun de quatre
triangles isocèles. En observant le contour ou l'enveloppe de ces groupes, on retrouve
bien l'allure des rectangles d'origine dont la réunion constitue le quadrillage ou
grille de la matrice.
[0009] On remarque donc que la structure de ce dispositif reste dans une conception très
régulière et ordonnée, avec une répétition stricte et quasiment identique des groupes
et des pixels, répondant à la définition des affichages du type matriciel.
[0010] Cette conception particulière des affichages électro-optiques présente des inconvénients
majeurs. En effet, la forme des caractères affichables est déterminée à l'origine
par le schéma matricielle des électrodes ou pixels. Ainsi, à partir d'un schéma rigide
et imposé l'utilisateur n'a comme seule possibilité que de sélectionner, dans ce schéma
donné, les pixels qui sont à sa disposition pour obtenir une lettre ou un chiffre.
Il lui est donc impossible de visualiser des caractères stylisés puisque les capacités
du dispositif sont confinées dans le quadrillage d'origine.
[0011] Par conséquent, bien que le dispositif proposé dans cette demande de brevet réponde
au soucis d'augmenter la résolution des dispositifs d'affichage du type matriciel
en augmentant le nombre de pixels, on comprend qu'il est très limité. En effet, les
utilisateurs, et par conséquent les acheteurs de ces dispositifs, recherchent désormais
des caractères les plus esthétiques possible, proches d'un type particulier ou d'une
écriture personnalisée.
[0012] La demande de brevet EP 0 180 685 notamment dans son dernier mode de réalisation
répond partiellement à ce problème en fournissant un dispositif d'une conception différente.
Le but premier étant d'améliorer l'esthétique des caractères, les concepteurs de ce
dispositif sont partis, non plus d'un schéma imposé d'électrodes, mais du résultat
à obtenir, à savoir des lettres et des chiffres eux-mêmes pour uniquement ensuite
conformer les électrodes.
[0013] C'est pourquoi les pixels obtenus sont conformés de façon irrégulière et sont disposés
de façon désordonnée, sans répétition systématique en lignes et colonnes, ces pixels
ayant pour la majeur partie d'entre eux des contours différents.
[0014] On appelle ce type de dispositif "mosaïque" à cause de sa structure d'allure composite,
formée de nombreux pixels aux contours hétérogènes (arrondis, rectilignes, en angle,...),
mais complémentaires et en concordance, s'imbriquant les uns dans les autres. On remarque
que l'on ne tient pas compte d'une distribution logique et uniformément répartie des
pixels ou électrodes sur toute la surface du dispositif, par opposition aux structures
matricielles définies ci-dessus. Ce type de dispositif s'apparente à l'agencement
des morceaux de verre teintés que l'on retrouve dans les vitraux anciens des lieux
de culte, notamment en Occident.
[0015] Ce dispositif présente des inconvénients majeurs.
[0016] Tout d'abord, on observe que de façon irrémédiable le fait de styliser les caractères
conduit à l'augmentation du nombre de pixels, ce qui accroît de façon très sensible
le prix du dispositif fini et équipé, dans la mesure où il faut l'associer à des circuits
électroniques plus sophistiqués et plus "lourds".
[0017] Par ailleurs, les caractères obtenus souffrent d'une mauvaise définition et ils présentent.
comme on l'expliquera ci-après, des défauts formés par des points.
[0018] En effet, et comme il est représenté très schématiquement sur la figure 2 des dessins
annexés, il apparaît sur les caractères affichés, tel que le "A" représenté, des points
ou marques (référencées 10), ces défauts affectant notablement l'aspect, et donc la
qualité esthétique desdits caractères.
[0019] De plus. des lignes "parasites", telles que celle référencée il sur la figure 2,
apparaissent à côté, voire à l'intérieur des caractères.
[0020] En effet, chaque motif élémentaire étant constitué par une électrode qui est électriquement
isolée des électrodes voisines, il est nécessaire de relier par une connexion électrique
propre chaque motif au système électronique de commande.
[0021] Ces connexions sont formées par des pistes qui sont structurées, comme les électrodes.
par un procédé photolithographique sur un substrat couvert d'une couche conductrice
et elles sont par conséquent susceptibles de faire varier les caractéristiques optiques
du cristal liquide se trouvant entre elles et une partie de la contre-électrode. On
comprend dès lors que ces connexions peuvent apparaître sur la cellule, en même temps
que les caractères alphanumériques affichés, ce qui contribue encore une fois à détériorer
la qualité de l'affichage.
[0022] Pour pallier ceci, il a été proposé, soit de diviser en plusieurs branches très fines
11a chacune des connexions au niveau de leur chevauchement avec la contre-électrode,
de sorte de les rendre invisibles (figure 2a), soit de concevoir une contre-électrode
extrêmement compliquée ne chevauchant que l'électrode et non les connexions électriques.
[0023] Dans les deux cas, on obtient des dispositifs compliqués à réaliser, et bien entendu
coûteux.
[0024] De plus, le dispositif selon cette demande EP 0 180 685, bien que fournissant une
nette amélioration dans l'aspect des caractères, demeure encore très limité puisqu'il
ne permet pas la visualisation de lettres minuscules. Il présente aussi l'inconvénient
essentiel de devoir être dimensionné en fonction de la dimension des chiffres et des
lettres à afficher. Cette dimension est donc figée et elle ne pourra être modifiée
que par le changement du dispositif déjà installé au profit d'un autre, de taille
différente.
[0025] Le document GB-A-2 151 832 décrit un dispositif d'affichage à matrice.
[0026] Aussi la présente invention a-t-elle pour but de répondre à ces inconvénients en
fournissant un dispositif d'affichage perfectionné, capable de visualiser des caractères
beaucoup plus stylisés, par exemple proches du caractère Helvetica Halbfett, d'une
excellente définition (esthétique), exempts de défaut du type de ceux mentionnés ci-dessus.
mais dans lequel on puisse minimiser le nombre de pixels pour obtenir un prix de revient
peu élevé.
[0027] La présente invention a aussi pour but de fournir un dispositif d'affichage permettant
de répondre au problème de dimensionnement des caractères à un coût de même le plus
faible possible.
[0028] Ainsi, l'invention a pour objet un dispositif électronique d'affichage selon la revendication
1.
[0029] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit,
prise en référence aux dessins annexés qui sont donnés uniquement à titre d'exemple,
et dans lesquels :
- la figure 1 représente, de façon schématique et en coupe transversale, une cellule
à cristal liquide d'un type classique formant, à titre d'exemple, le moyen actif d'affichage
du dispositif selon l'invention,
- la figure 2 représente l'un des caractères alphanumériques affichés par un dispositif
antérieur, cette figure mettant en évidence les défauts de ce type de caractère,
- la figure 2a est une vue très agrandie de l'arrangement des motifs élémentaires, pris
au niveau du défaut 10 de la figure 2,
- la figure 3 est une vue de dessus d'une mosaïque selon un premier mode de réalisation,
destinée à équiper le dispositif d'affichage selon l'invention, les motifs de cette
mosaïque étant dans cet exemple constitués par des électrodes d'une cellule, telle
que celle représentée à la figure 1,
- la figure 3a est une vue agrandie de la région Illa de la figure 3,
- la figure 3b est une vue similaire à la figure 3, mais représentant les différents
motifs élémentaires de la mosaïque associés à leur connexion électrique,
- les figures 4a à 4k représentent respectivement certains des caractères alphanumériques
susceptibles d'être affichés par l'intermédiaire de la mosaïque selon le premier mode
de réalisation, et
- la figure 5 représente en vue de dessus une contre-électrode selon l'invention,
- la figure 6 est une vue de dessus d'une mosaïque selon un deuxième mode de réalisation
de l'invention,
- la figure 7 est une vue de dessus d'une trame de base destinée à former une mosaïque
telle que représentée aux figures 3 et 6, et correspondant à la première étape de
réalisation de cette mosaïque,
- la figure 8 est une vue de dessus d'une deuxième étape de fabrication de ladite mosaïque,
comportant la trame de base de la figure 7 associée à une trame additionnelle,
- la figure 9 représente une troisième étape de fabrication de la mosaïque de la figure
6, dans laquelle les régions noircies correspondent à des séparations continues ou
découpes disposées sur la mosaïque pour la hacher,
- la figure 10 représente la trame obtenue après l'étape représentée à la figure 9;
et
- les figures 11 à 38 représentent des caractère alphanumériques qui peuvent être affichés
notamment grâce à la mosaïque de la figure 6.
[0030] En se référant à la figure 1, il est représenté une cellule à cristal liquide qui
forme le moyen actif d'affichage du dispositif selon l'invention, cette cellule 1
comprenant, de manière connue, une lame avant 2 et une lame arrière 3 transparentes
et réunies entre elles par un cadre de scellement 4. Le cadre de scellement 4 définit
un volume étanche dans lequel est emprisonné un mélange 5 composé d'un cristal liquide
et, par exemple, d'un colorant dichroïque. Les lames avant 2 et arrière 3 qui forment
le substrat portent sur leur face interne respectivement des électrodes 6a et une
contre-électrode 6b, ces dernières qui sont transparentes étant constituées par exemple
par un mélange d'oxyde d'indium/étain. Les lames avant 2 et arrière 3 portent de même
généralement une couche diélectrique et une couche d'alignement qui sont ici non représentées.
[0031] Par ailleurs, les électrodes 6a ainsi que la contre-électrode 6b comportent des connexions
électriques qui sont, comme ces dernières, structurées par un procédé photolithographique
sur les lames 2 et 3, ces connexions électriques qui ne sont pas ici représentées,
étant respectivement reliées à un circuit électronique de commande non représenté.
Par ailleurs, dans cet exemple, la cellule 1 comporte en outre un élément 7 du type
réflecteur-diffuseur ou transflecteur, selon le mode d'affichage que l'on désire.
[0032] Le fonctionnement d'une telle cellule est actuellement largement connu. On précisera
simplement ici que lorsqu'une différence de potentiel est appliquée entre l'une des
électrodes 6a et la contre-électrode 6b, la partie du cristal liquide qui se trouve
entre cette électrode et cette contre-électode change de structure si bien que cette
partie de la cellule d'affichage change de caractéristique optique, créant une différence
de luminosité entre parties activées et non-activées, ce qui produit des zones optiquement
contrastées.
[0033] Comme on l'a expliqué ci-avant, les dispositifs connus actuellement sur le marché
comportent des électrodes 6a découpées et agencées afin de pouvoir afficher des caractères
relativement esthétiques.
[0034] Toutefois, et comme le représente de façon très schématique la figure 2, certains
des caractères alphanumériques affichés par l'intermédiaire de ces dispositifs présentent
des défauts, référencés 10. Ces défauts se matérialisent sous la forme de points ou
de marques au niveau desquels la cellule ne semble pas être activée, le caractère
affiché ayant l'apparence d'être "mangé" par endroits.
[0035] On comprend donc que ce type d'inconvénient procure un effet particulièrement défavorable,
préjudiciable à l'attrait commercial du dispositif lorsque l'on sait que ce type de
dispositif est destiné à permettre l'affichage (par exemple de destinations) dans
des endroits publics tels que des halls de gare ou des aéroports.
[0036] Ce type de défaut donne l'illusion d'une usure prématurée et donne à de nombreux
utilisateurs l'impression d'une mauvaise qualité.
[0037] De plus, on voit généralement apparaître à côté ou à l'intérieur des caractères affichés
des traits relativement fins qui sont visibles lorsque l'on s'approche du dispositif
d'affichage, ces traits correspondant aux connexions électriques référencées 11 sur
la figure 2a.
[0038] Pour éviter l'apparition de tels traits, une technique consiste à découper la contre-électrode
6b de façon particulière de sorte qu'aucune partie de cette contre-électrode ne soit
en regard d'une connexion électrique 11. Cependant, chaque motif élémentaire ayant
sa propre connexion électrique qui sort dans l'espace libre laissé sur le substrat,
entre ce motif et le motif voisin, on comprend aisément que la conception de la contre-électrode
6b s'en trouve d'autant plus compliquée, et que cette dernière est par conséquent
d'autant plus coûteuse.
[0039] Comme le représente la figure 2a, une autre solution consiste à diviser chaque connexion
11 en plusieurs branches 11a, ces branches qui sont plus fines étant par conséquent
beaucoup moins visibles, du moins à partir d'une certaine distance.
[0040] Ici encore, on comprend que la réalisation par photolithographie de ces branches
complique considérablement la fabrication des moyens d'affichage et ne permet pas
non plus de réduire le coût des cellules.
[0041] Sur les figures 3 et 6, il est représenté en vue de dessus les deux modes de réalisation
de la mosaïque selon l'invention, les motifs de cette mosaïque qui sont généralement
appelés "pixels" étant constitués dans ce cas par des électrodes 6a. Par analogie,
ces motifs peuvent être constitués par des diodes électroluminescentes disposées sur
un support approprié, ou par tout autre moyen d'affichage qui peut être activé électriquement.
[0042] L'agencement des motifs élémentaires aux pixels selon l'invention répond bien à la
définition de mosaïque, et notamment de mosaïque composite, puisqu'on remarquera que
ces motifs présentent des contours hétérogènes et complémentaires, à savoir arrondis,
rectilignes ou obliques avec des combinaisons indifférentes, ces motifs étant disposés
en concordance pour s'imbriquer les uns dans les autres, de façon similaire à un puzzle.
On remarque que tous ces motifs sont disposés de façon irrégulière et désordonnée
sans aucune répétition systématique de lignes ou de colonnes, dans une direction ou
dans une autre.
[0043] Les motifs élémentaires m
1 à m
n des mosaïques des figures 3 et 6 (tous n'ayant pas été référencés) sont conformés
et sont associés entre eux de sorte que le dispositif selon l'invention puisse afficher
toute une gamme de caractères alphanumériques, telles que les lettres de l'alphabet
latin en majuscule et en minuscule, certaines des lettres utilisées dans des langues
européennes telles que les langues alémaniques ou nordiques, ainsi que les chiffres
0 à 9, tous ces caractères pouvant être associés à leur accentuation respective, y
compris les soulignements. Avantageusement, chaque mosaïque de ces deux modes de réalisation
est conformée pour pouvoir afficher des caractères proches du style "Helvetica Halbfett".
[0044] Par ailleurs, la mosaïque M de motifs élémentaires m
1-n permet d'afficher tous les signes de ponctuation afin que la combinaison de plusieurs
mosaïques M entre elles, accolées de façon juxtaposée ou superposée en modules, permette
l'affichage de messages intelligibles, constitués sous forme de phrases structurées
ou sous forme de groupe de mots codés.
[0045] On observera que grâce à un hachage de cette mosaïque, (opération que l'on expliquera
ci-après), certains des motifs élémentaires m
1-n se retrouvent assemblés en groupes G
1 à G
n, ces motifs élémentaires dans chaque groupe étant réunis de façon très proche, à
la limite de l'accolement, une faible distance d'écartement Y étant laissée entre
eux.
[0046] Les groupes de motifs G
1-n sont disposés en lignes L1 à L6 et en colonnes C1 à C5. Les motifs élémentaires isolés
m
1, m
2 et m
3 permettent l'accentuation de caractères alémaniques et nordiques. Les motifs élémentaires
m
1 et m
3 sont alignés et sont respectivement prévus dans le prolongement des colonnes C1 et
C5. Le motif élémentaire m
2 qui a l'allure d'un anneau sensiblement rectangulaire est disposé sensiblement en
dessous des motifs élémentaires m
1 et m
3 et en regard de la colonne centrale C3.
[0047] Les lignes L1 à L6 des groupes G
1 à G
n délimitent au moins trois zones caractéristiques respectivement A, B et C, une dernière
zone D formant les accentuations susmentionnées.
[0048] La zone A est la zone de visualisation ou de matérialisation d'une première taille
de majuscules, tandis que la zone B est la zone de visualisation des minuscules. La
zone C est ,quant à elle, la zone permettant notamment l'affichage de fin des jambages
et l'affichage des soulignements, les zones A, B et C comptant chacune cinq colonnes
convenablement alignées.
[0049] Les zones A et B comportent avantageusement dans le premier mode de réalisation de
la figure 3, respectivement cinq et trois lignes de groupes caractéristiques, ce choix
des nombres impairs de lignes permettant l'affichage de lettres ou de chiffres tels
que "B", "3" ou "8" dont les parties creusées 20 sont centrées par rapport à une barre
transversale horizontale 22, comme cela est représenté particulièrement aux figures
4g à 4i.
[0050] De plus, le fait de disposer en nombre impair les lignes de la zone A des majuscules
et les lignes de la zone B des minuscules permet d'afficher des lettres majuscules
et minuscules sensiblement centrées, tel que cela est représenté aux figures 4b, 4d,
4f et 4g à 4k. Cette caractéristique particulière de l'arrangement des groupes G
1 à G
n les uns par rapport aux autres permet donc la visualisation de caractères "équilibrés"
d'un aspect esthétique tout à fait satisfaisant.
[0051] Par ailleurs, dans chacun des groupes distincts et caractéristiques G
1-n, la distance d'écartement Y qui sépare chaque motif élémentaire (par exemple le motif
m
4) du ou des motifs adjacents, dans ce cas les motifs m
5 à m
7, est faible, c'est-à-dire de l'ordre de 10.10
-6 mètres (10 µm) à 50.10
-6 mètres (50 µm). Cette distance a pour fonction essentielle d'isoler électriquement
les motifs voisins et elle forme sur la mosaïque la largeur des espaces d'isolation
Es qui séparent les motifs entre eux. Les motifs dans chaque groupe sont donc disposés
les uns par rapport aux autres de façon très proche, et semblent, même à une distance
faible, accolés les uns aux autres. Comme on peut l'observer sur les lettres et les
chiffres des figures 4a à 4k, cette distance d'écartement Y n'apparaît pas dans les
caractères affichés.
[0052] On peut définir chaque groupe G
1-n comme étant formé par au moins deux motifs élémentaires réunis de façon adjacente
et séparés l'un de l'autre, au moins en partie, par un espace d'isolation Es.
[0053] De préférence, la distance d'écartement Y est choisie la plus faible possible compte
tenu des conditions de faisabilité et du rendement choisi.
[0054] Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, illustré à la figure 3, chaque
groupe de motifs au moins dans les zones A et B comporte un intervalle d'écartement
de forme rectiligne.
[0055] De plus, chaque groupe caractéristique G
1 à G
n est séparé du ou des groupes voisins par des bandes de séparation b
1-n, chaque bande de séparation étant en fait ménagée, dans le cas d'une cellule à cristal
liquide, par l'absence de couche conductrice sur le substrat entre les électrodes
6a des groupes voisins; ce substrat étant constitué par la lame 2.
[0056] Les bandes de séparation b
1 à b
n ont de préférence toutes la même largeur X, cette largeur étant de préférence de
l'ordre de 1,2.10
-3 mètres (1,2 mm). Typiquement, elle est choisie égale à 1,5.10
-3 mètres (1,5 mm).
[0057] On remarque que la valeur X, c'est-à-dire la largeur des bandes de séparation qui
forment les différents groupes caractéristiques G
1 à G
n, est de toute façon nettement supérieure à la valeur Y qui est la largeur de l'intervalle
ou espace d'isolation Es laissé entre les motifs élémentaires adjacents dans un même
groupe. Dans le cas présent, la valeur X est choisie entre 25 à 120 fois supérieure
à la valeur Y.
[0058] On a estimé que la valeur R qui est le rapport R entre la valeur X et la valeur Y
(R= X/Y) donne des résultats satisfaisants lorsque R est moins supérieur à 15, en
d'autres termes lorsque la largeur des bandes de séparation est 15 fois supérieure
à la distance d'écartement Y laissée entre les motifs.
[0059] De préférence, la valeur R est choisie égale à 30, où X = 1,5.10
-3 mètres (1,5 mm) et où Y estégal à 50.10
-6 mètres (50 µm). A cet effet, on précisera que de préférence la distance d'écartement
Y est choisie inférieure à 100.10
-6 mètres (100 µm).
[0060] De manière générale, dans le mode de réalisation des figures 3 et 6, la mosaïque
selon l'invention présente une structure hachée telle que les bandes de séparation
ménagées entre deux groupes adjacents présentent toujours une largeur X qui est supérieure
à la distance d'écartement Y laissée entre les motifs de ces groupes.
[0061] De plus, dans ce mode de réalisation, tous les motifs élémentaires, que ce soit dans
la zone A ou dans la zone B, sont organisés en groupes; à savoir réunis deux à deux,
au moins en partie à la limite de l'accolement. Dans le cas présent, la mosaïque comportant
152 motifs élémentaires, seulement 5 d'entre eux étant isolés, on peut déterminer
que dans toute la mosaïque, environ 97 % des motifs élémentaires sont organisés en
groupes.
[0062] Ce choix d'organisation en groupes a bien entendu des conséquences fonctionnelles
importantes, mais procure aussi à la mosaïque M, à savoir au dispositif d'affichage,
la possibilité d'afficher des caractères d'un style tout à fait particulier, tels
que ceux représentés sur les figures 4a à 4k. Les bandes de séparation b
1 à b
n constituent des régions optiquement passives et forment, entre les groupes G
1 à G
n, des passages préférentiels des éléments de connexion électrique 30, depuis les motifs
élémentaires m
1-n vers la périphérie du moyen d'affichage, comme cela est représenté sur la figure
3b.
[0063] Ces bandes de séparation b
1-n forment des zones franches nettement délimitées, comme cela apparaît très clairement
à la figure 3, de sorte qu'il est tout à fait aisé de former de façon correspondante
la contre-électrode 6b représentée sur la figure 5, cette contre-électrode 6b étant
conformée de sorte que ses zones "découpées" 40, qui correspondent à l'absence de
couche conductrice, soient disposées en regard des bandes de séparation dans lesquelles
sont ménagées les connexions électriques. Ainsi, on comprend que ces régions sont
optiquement passives et que les connexions électriques 30 n'apparaissent pas sur le
dispositif d'affichage lors de la visualisation des caractères alphanumériques.
[0064] De plus, la mosaïque M, à savoir l'agencement des différents motifs élémentaires
m
1-n entre eux, est prévue de telle sorte qu'au maximum quatre bandes de séparation b
1-n s'intersectent sur ou dans le moyen actif d'affichage. Les bandes de séparation b
1-n, au moins ' au niveau de leur point d'intersection I (figure 3a), sont décalées angulairement
l'une de l'autre d'un angle a supérieur à 60 degrés.
[0065] La valeur de cet angle a correspond à celle à partir de laquelle l'apparition de
défauts, tels qu'on les définira ci-après, commence à diminuer de façon significative.
[0066] De préférence, l'angle α est au maximum égal à 90 degrés. On précisera aussi que
dans le mode de réalisation préféré, le contour extérieur de chaque groupe de motifs
G
1-n est sensiblement rectiligne, ce contour étant de préférence sensiblement rectangulaire.
[0067] Les bandes b
1-n sont en fait formée par des séparations continues ou découpes S
1 à S
n qui sont formées sur la majeure partie du moyen d'affichage, ces séparations continues
S
1 à S
n traversant de bout en bout la mosaïque M pour déboucher de ses bords latéraux respectivement
droit et gauche, et de ses bords supérieur et inférieur. Ceci est particulièrement
vrai dans les zones A, B et C pour les séparations verticales S
1 à S
4, et dans les zones A et B pour les séparations horizontales S
5 à S
8.
[0068] Quoi qu'il en soit, dans toute la mosaïque, les bandes de séparation b
1 à b
n et les séparations continues ou découpes S
1 à S
n sont organisées perpendiculairement ou parallèlement par rapport au sens de lecture
L des caractères sur la mosaïque.
[0069] En se référant à une lecture rectiligne et horizontale, on peut préciser que les
séparations continues ou découpes S
1 à S
7 et les bandes de séparation qu'elles forment peuvent être définies comme étant orientées
dans des directions essentiellement verticales et horizontales.
[0070] Le dispositif d'affichage selon l'invention permet notamment d'éliminer les défauts
tels que les points ou marques 10 qui apparaissent sur les caractères affichés par
les dispositifs actuellement connus. On se référera désormais à la figure 2a qui représente
de façon détaillée l'agencement des motifs élémentaires d'un dispositif d'affichage
connu.
[0071] L'apparition des défauts 10 sur un tel agencement peut s'expliquer par la combinaison
de plusieurs phénomènes.
[0072] Tout d'abord, à une faible distance par rapport au dispositif d'affichage, les défauts
peuvent être géométriquement représentés comme un arc de cercle ou un cercle de rayon
R1, le cercle étant tangent aux extrémités ou pointes des différents motifs élémentaires
qui convergent vers le point d'intersection
i. Dans le cas présent, on observe que le rayon R1 est déjà supérieur à la distance
d'écartement
a qui est laissée entre les différents motifs élémentaires. Ainsi, même à une courte
distance, le défaut 10 apparaît comme étant déjà prédominant par rapport aux intervalles
qui sont laissés entre les motifs, ce défaut en plus de ces intervalles apparaît dans
le même mode optique, qui est différent de celui des caractères affichés, c'est-à-dire
de façon contrastée par rapport à ces caractères.
[0073] A une distance plus grande, il se produit aux extrémités ou pointes convergeantes
des différents motifs élémentaires un phénomène "d'érosion" optique, c'est-à-dire
de perte de définition, l'oeil ayant tendance à ne plus discerner ces pointes mais
à voir des bords arrondis
f.
[0074] Ainsi, le défaut 10 à cette distance grossit de façon considérable pour se matérialiser
sous la forme d'un cercle de rayon R2, ce rayon R2 étant très nettement supérieur
au rayon R1 du défaut qui est visible à courte distance.
[0075] Ainsi, à une distance plus grande, l'écart entre l'intervalle a et le rayon R du
défaut 10 grandit, si bien que ce défaut 10 apparaît désormais comme étant très prépondérant
par rapport à l'intervalle
a précité.
[0076] Par opposition, dans la configuration de la mosaïque selon l'invention, on observe
comme représenté à la figure 3a qu'à une courte distance le cercle enveloppe du point
d'intersection I au niveau des bandes de séparation par exemple b13, b18, b19 et b20,
présente un rayon r
1 d'une valeur inférieure à la largeur X des bandes de séparation b
13,18-20.
[0077] Ainsi, le cercle enveloppe n'apparaît pas à une courte distance et ne forme plus
un défaut, puisqu'il n'est plus prépondérant par rapport à la largeur des bandes de
séparation b
1-n.
[0078] Par ailleurs, à une grande distance "l'érosion" optique se fait moins grande puisque
pour un même arc de cercle
f, cet arc de cercle
f tend à se rapprocher considérablement des pointes ou extrémités des groupes G
1-n.
[0079] Ainsi, le cercle enveloppe du point d'intersection I présente un rayon r
2 de valeur sensiblement égale à la largeur X des bandes de séparation b
1-n. Il n'apparaît donc quasiment aucun défaut dans les caractères alphanumériques affichés
avec une telle configuration, que ce soit à une faible ou à une grande distance.
[0080] Par ailleurs, on a encore observé que la définition des caractères et la lisibilité
sont améliorées lorsque les bandes de séparation b
1-n et plus particulièrement les séparations continues ou découpes S
1 à S
n qui forment le hachage de la mosaïque sont orientées parallèlement et/ou perpendiculairement
au sens de lecture des caractères affichés, la mosaïque M étant orientée sur tout
un ensemble d'affichage en panneau, dans le sens dans lequel elle est représentée
sur la figure 3, à savoir verticalement.
[0081] On a aussi observé que cette disposition améliorait l'esthétique des caractères affichés.
[0082] On précisera encore ici que cette mosaïque M offre, grâce à sa configuration, une
caractéristique esthétique appréciable en ce que les éléments d'accentuation des minuscules
(voir figures 4d à 4f) sont disposés dans la zone A de visualisation ou de matérialisation
des majuscules. Ainsi, les éléments d'accentuation des minuscules sont pratiquement
accolés à ces minuscules comme cela est d'ailleurs prévu dans les différents alphabets,
tels que l'alphabet latin. Encore une fois, on explique cette possibilité par la disposition
en groupes des motifs élémentaires. Comme l'adjonction de motifs élémentaires supplémentaires
au sein d'un même groupe est rendue possible grâce à la disposition quasi accolée
des motifs élémentaires dans ce groupe, les éléments d'accentuation ne sont pas distinguables
dans le corps d'un caractère alphanumérique majuscule qui utilise ce groupe pour être
visualisé, tel que le montre les caractères des figures 4d à 4f.
[0083] Par ailleurs, on précisera aussi que les bandes de séparation b
1-n et donc les séparations continues ou découpes S
1 à S
n sont disposées de sorte que leurs points d'intersection I se trouvent en dehors des
régions de matérialisation des branches des caractères, qui apparaissent verticalement
ou horizontalement.
[0084] En se référant désormais à la figure 6, il est représenté une mosaïque composite
d'affichage selon un deuxième mode de réalisation selon l'invention.
[0085] La mosaïque selon ce mode de réalisation comporte quatre séparations continues ou
découpes verticales orientées perpendiculairement au sens de lecture L, ainsi que
trois séparations continues ou découpes S5 à S7 orientées parallèlement au sens de
lecture L, c'est-à-dire définie comme étant horizontales. Dans ce mode de réalisation
les sept séparations continues ou découpes qui foment le hachage de la mosaïque M
ont une largeur X, d'une valeur égale à celles mentionnées ci-dessus.
[0086] En se référant désormais aux figures 7 à 10, on expliquera désormais par quel procédé
on a réalisé les trames des mosaïques des figures 3 et 6, et comment a été réalisé
le hachage de cette mosaïque en bandes, c'est-à-dire en séparations ou découpes optiquement
passives.
[0087] En se référant donc désormais à la figure 7, on a représenté une trame de base T
1, dite première trame, qui constitue la structure de départ de la mosaïque selon l'invention.
Cette trame de base T
1 est destinée à former la zone B qui permet l'affichage des lettres minuscules, ainsi
que l'affichage d'un premier jeu de petits chiffres.
[0088] Très avantageusement, et comme on le voit sur la figure 8, cette trame de base T
1 a été partiellement reproduite, notamment on a reproduit sa partie supérieure référencée
T
2. La ligne en traits mixtes L
C représente la partie supérieure de la trame de base T
1 que l'on a reproduite puis "collée" au-dessus de la trame de base T
1. On précisera que la ligne de coupe L
C, pour dupliquer la trame de base, a été positionnée de sorte qu'après jonction des
deux trames T
1 et T
2 les espaces d'isolation obliques viennent en concordance, ce qui permettra ultérieurement
l'affichage de caractères de différentes dimensions, à l'intérieur d'une même et unique
mosaïque. A cet effet, la ligne de coupe L
C a été positionnée à l'intersection d'espace d'isolation Es orientée de façon oblique.
[0089] Après avoir obtenu cette structure dupliquée de la trame de base, notamment après
avoir obtenu une trame additionnelle dite seconde trame T
2 qui est disposée au-dessus de la première T
1, on vient hacher la trame résultante T
3 par les séparations continues ou découpes S
1 à S
n, disposées dans l'orientation qu'on a expliqué ci-dessus. Comme on le voit sur la
figure 9, les séparations continues ou découpes compartimentent alors entièrement
la trame résultante T
3 puisqu'elles traversent la majeure partie de la mosaïque selon l'invention et forment
ainsi différents groupes de motifs élémentaires dans la mosaïque. Comme on le voit
sur la figure 9, et en comparaison avec la figure 8, les séparations ou découpes S
1 à S
7 recouvrent partiellement certains motifs élémentaires de la trame T
3. De plus, ces séparations ou découpes optiquement passives sont disposées de sorte
qu'elles viennent entièrement chevaucher et masquer les motifs élémentaires de plus
petites surfaces, qui ont été noircis sur la figure 9 pour une meilleure représentation
des dessins. Puisque ces séparations en bande ou découpes S
1 à S
7 sont optiquement passives et correspondent à une absence de surface d'électrode,
les motifs élémentaires de plus petite surface sont éliminés et n'ont plus besoin
d'être associés à un adressage qui pose des problèmes tant sur le plan de l'électronique
que sur la plan des connections électriques.
[0090] Avantageusement, la mosaïque selon l'invention comporte au moins deux séparations
ou découpes horizontales référencées S
5 et S
6, et qui sont disposées très avantageusement au voisinage de zones dans lesquelles
la densité des motifs élémentaires est la plus grande. Ces zones sont référencées
respectivement 100 et 120. De préférence, ces séparations ou découpes S
5 et S
6 sont situées de façon tangente à ces zones 100 et 120 de grande densité de motifs
élémentaires.
[0091] Ainsi, il devient beaucoup plus facile d'alimenter les motifs élémentaires aux pixels
qui sont difficilement accessibles et auxquels il faut lier une connexion électrique.
On remarquera que les deux séparations ou découpes horizontales S
5 et S
6 sont disposées de part et d'autre d'une ligne de groupes de pixels L
4 qui est destiné à former comme on le verra sur les figures suivantes une barre horizontale
intermédiaire pour la formation de lettres minuscules. Précisément, ces séparations
ou découpes S
5 et S
6 sont disposées de façon tangente à cette ligne L
4 et à cette barre intermédiaire.
[0092] De plus, cette mosaïque comporte donc une troisième séparation ou découpe horizontale
S
7 qui est disposée d'une façon tangente à la ligne L
3 qui forme le groupe de motifs destiné à afficher notamment une barre horizontale
supérieure des minuscules. De préférence, cette séparation ou découpe S
7 est placée directement au-dessus de la ligne L
3.
[0093] En ce qui concerne désormais la séparation en bandes ou découpes verticale, on précisera
qu'au moins deux d'entre elles à savoir les séparations S
1 et S
4 sont positionnées de façon tangente à des régions ou colonnes C
1 et C
5 de la mosaïque qui sont destinées notamment à former des jambages de lettres.
[0094] De préférence, le dispositif selon l'invention comporte quatre séparations continues
ou découpes qui sont disposées perpendiculairement au sens de lecture, ces quatre
séparations ou découpes définissant respectivement entre elles les cinq colonnes C
1 à C
5, parmi lesquelles les colonnes C
1, C
3 et C
5 constituent respectivment des colonnes latérales et centrale de formation des jambages.
On précisera que ces colonnes centrale C
3 et latérales C
1, C
5 présentent des largeurs égales. De plus ces trois colonnes C
1, C
3 et C
5 de formation des jambages sont séparées deux à deux par des colonnes intermédiaires
C
2 et C
4 qui sont de largeur égale entre elles mais d'une largeur inférieure à celle des trois
colonnes C
1, C
3 et C
5.
[0095] La figure 10 représente une trame hachée T
4 qui est le résultat de l'opération de la figure 9 et à laquelle on ajoutera ensuite
des espaces d'isolation Es pour former notamment les accents, les jambages ou les
arrondis de certains caractères alphanumériques.
[0096] Comme on le voit plus précisément sur la figure 6, la mosaïque selon l'invention
comporte quatre zones d'affichage de caractères alphanumériques de taille différente.
[0097] En effet, la mosaïque selon l'invention comporte une première zone d'affichage A
qui correspond à la formation de caractères alphanumériques de taille moyenne, et
notamment à la formation d'un premier jeu de lettres majuscules et de chiffres (figures
11-18). Cette première zone A utilise toute les colonnes et les lignes de la mosaïque,
à l'exception de la dernière L
6 qui correspond à la zone C de formation de fin de jambage des grandes lettres et
de formation des barres de soulignement.
[0098] Cette mosaïque comporte une deuxième zone E destinée à permettre l'affichage de caractères
alphanumériques de grandes tailles, à savoir des grandes majuscules et des grands
chiffres. Les lettres affichées sont visibles aux figures 19 à 26.
[0099] On voit que la zone E utilise quant à elle toute la surface disponible de la mosaïque,
la zone A étant donc comprise dans la zone E.
[0100] La troisième zone caractéristique d'affichage de cette mosaïque est la zone B qui
est destinée à permettre essentiellement l'affichage de petits chiffres, dans une
première position comme on l'expliquera ci-après, et de minuscules. Les minuscules
utilisent toutefois pour certaines têtes de lettres et des jambages une partie de
la zone A et une partie de la zone C. Ainsi, cette zone B est comprise dans la zone
A et est disposée directement au-dessus de la zone C de soulignement.
[0101] Les caractères affichables grâce à cette zone B sont représentés aux figures 27 à
34.
[0102] La mosaïque selon l'invention comporte de plus une quatrième zone F qui permet quant
à elle l'affichage de petits chiffres, mais qui ont une position différente de ceux
affichés grâce à la zone B, à savoir sensiblement plus hauts. La zone F est imbriquée
à l'intérieur de la zone B qui ensemble et en superposition constituent la zone A.
Les caractères affichables grâce à cette zone F sont représentés sur le figures 35
à 38. Ainsi, on comprend donc que cette mosaïque comporte au moins deux zones caractéristiques
pour la formatiun de caractères d'une même famille (chiffres, lettres en majuscule
ou minuscule) mais de tailles différentes. Plus précisément, elle comporte au moins
deux zones caractéristiques A, B pour la formation de chiffres de tailles différentes.
D'une façon encore plus précise, elle comporte trois zones caractéristitques A, B,
E pour la formation de chiffres comportant trois tailles différentes à savoir des
grands, des moyens et des petits.
[0103] Enfin, elle comporte une quatrième zone caractéristique F pour la formation de chiffres,
et notamment de petits chiffres, sur des niveaux différents respectivement supérieurs
et inférieurs. On comprend donc que très avantageusement on a fourni une mosaïque
qui est susceptible d'afficher, avec une même et unique trame à savoir la trame hachurée
finale T5 représentée à la figure 6 différente taille de chiffres (petits, moyens
et grands) et différentes tailles d'une même famille de lettre (grandes et petites).
Ainsi, on peut répondre avantageusement au problème du dimensionnement prédéterminé
des caractères alphanumériques, cette possibilité de variation de taille avec un même
et unique mosaïque permettant aussi d'éliminer une cellule d'affichage, dans le cas
par exemple d'affichage de l'heure.
[0104] Il ressort que ce dispositif et ce procédé permettent la réalisation d'un nombre
extrêmement important de motifs sur une même mosaïque, ce qui permet de styliser sans
contraintes les caractères en conservant une excellente définition, sans affecter
le prix de revient du dispositif.
[0105] On précisera aussi que l'invention peut s'appliquer à un dispositif électronique
d'affichage à faible taux de multiplexage, c'est-à-dire dans lequel certains motifs
élémentaires sont reliés entre eux électriquement, de façon correspondante au taux
de multiplexage. Dans ce cas, la contre-électrode 6b doit comporter des régions électriquement
isolées les unes des autres et pourvues de leur connexion électrique propre, et ne
plus être monobloc (continue), comme cela est pour la contre-électrode représentée
à la figure 5.
1. Dispositif électronique d'affichage, du type comprenant :
- au moins un moyen électro-optique d'affichage (1),
- des motifs élémentaires (m1 à mn) associés audit moyen électro-optique d'affichage (1), ces motifs élémentaires (m1 à mn) étant pour la majeure partie conformés, à partir d'une série de caractères alphanumériques
stylisés et choisis, sous la forme d'une structure composite en mosaïque dont la trame
est formée par lesdits motifs qui présentent des contours hétérogènes et complémentaires,
disposés en concordance pour s'imbriquer les uns dans les autres, de façon similaire
à un puzzle, ces motifs élémentaires formant des lignes (L1 à L6) et des colonnes
(C1 à C5) délimitant des zones d'écriture caractéristiques (A, B) pour l'affichage
de lettres ou de chiffres, caractérisé en ce que lesdits motifs élémentaires (m1 à mn) sont agencés dans lesdites zones d'écriture (A, B) en groupes distincts (G1 à Gn) dans lesquels ces motifs (m1 à mn) sont disposés entre eux à la limite de l'accolement et sont séparés par une distance
d'écartement (Y), prévue pour assurer l'isolation électrique de ces motifs l'un par
rapport à l'autre, chaque groupe de motifs (G1 à Gn) étant séparé du ou des groupes voisins par des bandes de séparation (b1 - bn) optiquement passives présentant une largeur (X) nettement supérieure à la distance
d'écartement (Y), et en ce que ladite mosaïque comporte au moins une trame de base
(T1), qui couvre une première zone caractéristique (B) pour l'affichage de caractères
dans une première taille et qui est partiellement dupliquée en une trame additionnelle
(T2) pour former une trame résultante (T3) apte à afficher lesdits caractères dans
une seconde taille dans une zone caractéristique différente (A).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les bandes de séparation
(b1 - bn) présentent une largeur (X) au moins quinze fois supérieure à la distance d'écartement
(Y).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce ladite largeur (X) est typiquement
trente fois supérieure à la distance d'écartement (Y).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la distance d'écartement
(Y) est inférieure à 100 µm.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la distance d'écartement
(Y) est choisie égale à 50 µm.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les bandes
de séparation sont conformées et sont prévues sur la mosaïque en des positions telles
que certaines de ces bandes chevauchent et masquent des motifs élémentaires de petite
surface, définis par les contours des caractères à afficher, pour les éliminer de
ladite mosaïque.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les bandes
de séparation (b1-bn) sont rectilignes et sont toutes positionnées uniquement perpendiculairement ou parallèlement
au sens de lecture des caractères sur le dispositif.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux
bandes de séparation (S1-S4) positionnées respectivement de façon tangente à des régions
de la mosaïque, destinées à former notamment des jambages de lettres.
9. Dispositif selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte quatre
bandes de séparation continues (S1-S4) disposées perpendiculairement au sens de lecture,
ces quatre bandes définissant respectivement entre elles cinq colonnes (C1-C5), dites
verticales, dont trois (C1, C3, C5) constituent respectivement des colonnes latérales
et centrale de formation des jambages.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les trois colonnes verticales
(C1, C3, C5) de formation des jambages présentent des largeurs égales.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les trois colonnes (C1,
C3, C5) de formation des jambages sont séparées deux à deux par des colonnes intermédiaires
(C2, C4) qui sont de largeurs égales entre elles mais d'une largeur inférieure à celle
desdites trois colonnes.
12. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que les bandes
de séparation s'étendent sur toute la mosaïque et débouchent à ses bords.
13. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux
bandes de séparation (S5-S7) dites horizontales, s'étendant parallèlement au sens
de lecture des caractères.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les deux bandes de séparation
horizontales (S5, S6) sont disposées au voisinage de zones dans lesquelles la densité
de motifs élémentaires est la plus grande.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdites bandes de séparation
horizontales (S5, S6) sont situées de façon tangente auxdites zones de grande densité.
16. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les deux bandes de séparation
(S5, S6) sont disposées de part et d'autre d'une barre horizontale intermédiaire destinée
à la formation de lettres minuscules, et de façon tangente à cette barre.
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comporte une troisième
bande de séparation (S7) qui est disposée de façon tangente à une barre horizontale
supérieure des minuscules, directement au-dessus de celle-ci.
18. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les bandes
de séparation (b1-bn) sont disposées de telle sorte que leurs intersections se trouvent en dehors des
branches verticales et horizontales des caractères.
19. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite
mosaïque comporte au moins deux zones caractéristiques (A, E; A, B, E) pour la formation
de caractères d'une même famille mais de tailles différentes.
20. Dispositif selon la revendication 1 ou 19, caractérisé en ce que ladite mosaïque comporte
au moins deux zones caractéristiques (A, B) pour la formation de chiffres de tailles
différentes.
21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que ladite mosaïque comporte
trois zones caractéristiques (A, B, E) pour la formation de chiffres présentant trois
tailles différentes.
22. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite mosaïque comporte
une zone caractéristique d'affichage (F) pour la formation de chiffres sur des niveaux
respectivement supérieurs et inférieurs, dans le dispositif.
23. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite trame additionnelle
(T2) est disposée au-dessus de la trame de base (T1).
1. Elektronische Anzeigevorrichtung der Bauart, welche umfaßt:
- mindestens ein elektro-optisches Anzeigemittel (1),
- Elementarmotive (m1 bis mn), die den elektro-optischen Anzeigemitteln (1) zugeordnet sind, wobei die Elementarmotive
(m1 bis mn) zum größeren Teil ausgehend von einer Serie von alpha-numerischen stilisierten und
ausgewählten Zeichen ausgebildet sind in Form einer zusammengesetzten Mosaikstruktur,
deren Raster von den genannten Motiven gebildet wird, welche heterogene und komplementäre
Konturen aufweisen, konkordant angeordnet sind, um sich in einer Art und Weise ähnlich
einem Puzzle ineinander zu fügen, wobei die Elementarmotive Zeilen (L1 bis L6) und
Spalten (C1 bis C5) bilden, die charakteristische Schreibzonen (A, B) für die Anzeige
von Buchstaben oder Ziffern begrenzen,
dadurch gekennzeichnet, daß
die Elementarmotive (m
1 bis m
n) in den Schreibzonen (A, B) in getrennten Gruppen (G
1 bis G
n) ausgebildet sind, in welchen diese Motive (m
1 bis m
n) zueinander an der Grenze der Berührung angeordnet sind und getrennt werden von einem
Abstand (Y), der vorgesehen ist zum Sicherstellen der elektrischen Isolation dieser
Motive voneinander, wobei jede Gruppe von Motiven (G
1 bis G
n) von der benachbarten Gruppe oder den benachbarten Gruppen von optisch passiven Abstandsbändern
(b
1 bis b
n) getrennt sind, die eine Breite (X) aufweisen, welche deutlich größer ist als der
Abstand (Y), sowie dadurch, daß das Mosaik mindestens ein Basisraster (T1) aufweist,
das eine erste charakteristische Zone (B) für die Anzeige von Zeichen in einer ersten
Größe aufweist, und das in einem Zusatzraster (T2) teilweise dupliziert ist, um ein
resultierendes Raster (T3) zu bilden, das in der Lage ist, die Zeichen in einer zweiten
Größe in einer weiteren charakteristischen Zone (A) anzuzeigen.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Abstandsbänder (b1 - bn) eine Breite (X) aufweisen, die mindestens 15 mal größer ist als der Abstand (Y).
3. Vorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Breite (X) typischerweise
30 mal größer ist als der Abstand (Y).
4. Vorrichtung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß der Abstand (Y) kleiner ist
als 100 µm ist.
5. Vorrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß der Abstand (Y) gleich 50
µm gewählt ist.
6. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Abstandsbänder
ausgebildet sind und vorgesehen sind auf dem Mosaik in Positionen derart, daß bestimmte
dieser Bänder Elementarmotive kleiner Oberfläche, welche durch die Konturen der anzuzeigenden
Zeichen definiert sind, überdecken und maskieren, um sie aus dem Mosaik zu eliminieren.
7. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß die Abstandsbänder
(b1 - bn) geradlinig sind und sämtlich ausschließlich senkrecht oder parallel zur Leserichtung
der Zeichen auf der Vorrichtung positioniert sind.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß sie mindestens zwei Abstandsbänder
(S1 - S4) aufweist, die jeweils tangential zu Regionen des Mosaiks positioniert sind,
bestimmt zur Bildung insbesondere von Buchstabenfüßen.
9. Vorrichtung nach Anspruch 7 oder 8, dadurch gekennzeichnet, daß sie vier kontinuierliche
Abstandsbänder (S1 - S4) aufweist, die senkrecht zur Leserichtung positioniert sind,
welche vier Abstandsbänder untereinander fünf als Vertikale bezeichnete Spalten (C1
- C5) begrenzen, von denen drei (C1, C3, C5) seitliche bzw. zentrale Spalten zur Bildung
der Füße darstellen.
10. Vorrichtung nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß die drei Vertikalspalten
(C1, C3, C5) zur Bildung der Füße gleiche Breite aufweisen.
11. Vorrichtung nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß die drei Spalten (C1, C3,
C5) zur Fußbildung paarweise von Zwischenspalten (C2, C4) getrennt sind, die untereinander
gleiche Breite aufweisen, deren Breite jedoch kleiner ist als jene der genannten drei
Spalten.
12. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 7 bis 11, dadurch gekennzeichnet, daß die Abstandsbänder
sich über das gesamte Mosaik erstrecken und an seinem oberen und unteren Rand enden.
13. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß sie mindestens zwei als Horizontale
bezeichnete Abstandsbänder (S5 - S7) aufweist, die sich parallel zur Leserichtung
der Zeichen erstrecken.
14. Vorrichtung nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, daß die beiden horizontalen
Abstandsbänder (S5, S6) nahe den Zonen angeordnet sind, in denen die Dichte der Elementarmotive
am größten ist.
15. Vorrichtung nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, daß die horizontalen Abstandsbänder
(S5, S6) tangential bezüglich der Zonen großer Dichte angeordnet sind.
16. Vorrichtung nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, daß die beiden Abstandsbänder
(S5, S6) beidseits eines horizontalen Zwischensteges angeordnet sind, bestimmt zur
Bildung von Kleinbuchstaben und tangential bezüglich dieses Steges.
17. Vorrichtung nach Anspruch 16, dadurch gekennzeichnet, daß sie ein drittes Abstandsband
(S7) umfaßt, das tangential bezüglich eines oberen horizontalen Kleinbuchstabensteges
verläuft, unmittelbar über jenem.
18. Vorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, die Abstandsbänder (b1 - bn) derart angeordnet sind, daß ihre Überschneidungen sich außerhalb der vertikalen
und horizontalen Stege der Zeichen befinden.
19. Vorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß das
Mosaik mindestens zwei charakteristische Zonen (A, E; A, B, E) umfaßt für die Bildung
von Zeichen ein- und derselben Familie, jedoch in unterschiedlichen Größen.
20. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 19, dadurch gekennzeichnet, daß das Mosaik mindestens
zwei charakteristische Zonen (A, B) für die Bildung von Ziffern unterschiedlicher
Größe umfaßt.
21. Vorrichtung nach Anspruch 20, dadurch gekennzeichnet, daß das Mosaik drei charakteristische
Zonen (A, B, E) für die Bildung von Ziffern in drei unterschiedlichen Größen umfaßt.
22. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Mosaik eine charakteristische
Anzeigezone (F) für die Bildung von Ziffern auf einem oberen bzw. unteren Niveau in
der Vorrichtung umfaßt.
23. Vorrichtung nach Anspruch 23, dadurch gekennzeichnet, daß das Zusatzraster (T2) oberhalb
des Basisrasters (T1) angeordnet ist.
1. Electronic display device of the type comprising:
- at least one electro-optical display means (1),
- elementary patterns (m1 to mn) associated with said electro-optical display means (1), such elementary patterns
(m1 to mn) for the most part conforming to and being based on a series of stylized and selected
alpha-numeric characters in the form of a composite mosaic-type structure the grid
of which is formed by said patterns which exhibit heterogeneous and complementary
contours arranged in register so as to nest into one an other in a manner similar
to that of a puzzle, these elementary patterns forming lines (L1 to L6) and columns
(C1 to C5) delimiting characteristic writing zones (A, B) for displaying letters or
characters,
characterized in that
said elementary patterns (m
1 to m
n) are arranged within said writing zones (A, B) in distinct groups (G
1 to G
n) in which said patterns (m
1 to m
n) are arranged together at the limit of joining and are separated by a separation
distance (Y) provided to ensure the electric isolation of these patterns from each
other, each group of patterns (G
1 to G
n) being separated from the neighbouring group or groups by optically passive separation
bands (b
1 - b
n) having a width (X) substantially greater than the separation distance (Y), and in
that said mosaic comprises at least one base grid (T1) including a first characteristic
zone (B) for the display of characters in a first size, and which is partly duplicated
in an additional grid (T2) so as to form a resulting grid (T3) which is capable of
displaying said characters in a second size in another characteristic zone (A).
2. Device according to claim 1, characterized in that said optically passive bands (b1 - bn) exhibit a width (X) at least fifteen times greater than the distance (Y).
3. Device according to claim 1 or 2, characterized in that the width (X) is typically
thirty times greater than the distance (Y).
4. Device according to claim 3, characterized in that the distance (Y) is less than 100
µm.
5. Device according to claim 4, characterized in that the distance (Y) is chosen equal
to 50 µm.
6. Device according to one of claims 1 to 5, characterized in that said optically passive
bands are formed and provided on the mosaic in positions such that particular ones
of said bands are capable of overlapping and masking the elementary patterns of smaller
surface defined by the contours of the characters to be displayed in order to eliminate
them.
7. Device according to one of claims 1 to 6, characterized in that said separation bands
(b1 - bn) are rectilinear and all are positioned solely perpendicular or parallel to the reading
sense of the characters on the Device.
8. Device according to claim 7, characterized in that it includes at least two separation
bands (S1 - S4) respectively positioned in a manner tangent to regions of the mosaic
intended in particular to form the down strokes of letters.
9. Device according to claim 7 or 8, characterized in that it includes four continuous
separation bands (S1 - S4) arranged perpendicular to the reading sense, such four
separations defining respectively among themselves five columns, referred to as verticals
(C1 - C5), three (C1, C3, C5) of which respectively constitute the lateral and central
columns for forming down strokes.
10. Device according to claim 9, characterized in that the three vertical columns (C1,
C3, C5) for forming down strokes exhibit equal widths.
11. Device according to claim 10, characterized in that the three columns (C1, C3, C5)
for forming down strokes are separated two by two by intermediate columns (C2, C4)
of equal width to one another but of width less than that of said three columns.
12. Device according to one of claims 7 to 11, characterized in that the separation bands
extend over the entire mosaic and open out onto its upper and lower edges.
13. Device according to claim 7, characterized in that it includes at least two separation
bands (S5 - S7) referred to as horizontals extending parallel to the reading sense
of the characters.
14. Device according to claim 13, characterized in that the two horizontal separation
bands (S5, S6) are arranged in the neighbourhood of zones in which the density of
elementary patterns is greatest.
15. Device according to claim 14, characterized in that said horizontal separation bands
(S5, S6) are located in a tangential manner to said greatest density zones.
16. Device according to claim 13, characterized in that the two separation bands (S5,
S6) are arranged on either side of an intermediate horizontal bar intended for the
forming of lower case letters and in a tangential manner to such bar.
17. Device according to claim 16, characterized in that it includes a third separation
band (S7) arranged in a tangential manner to an upper horizontal lower case bar, directly
above the latter.
18. Device according to any one of the preceding claims, characterized in that said separation
bands (b1 - bn) are arranged such that their intersections are located outside the vertical and
horizontal bars of characters.
19. Device according to any one of the preceding claims, characterized in that said mosaic
includes at least two characteristic zones (A, E; A, B, E) for forming characters
of different sizes within the same family.
20. Device according to claim 1 or 19, characterized in that said mosaic includes at least
two characteristic zones (A, B) for forming numerals of different sizes.
21. Device according to claim 20, characterized in that said mosaic includes three characteristic
zones (A, B, E) for forming numerals exhibiting three different sizes.
22. Device according to claim 1, characterized in that said mosaic includes a characteristic
display zone (F) for forming numerals on respective upper and lower levels within
the Device.
23. Device according to claim 23, characterized in that said additional grid (T2) is arranged
above said base grid (T1).