[0001] L'invention est relative à un boîtier délimité par une paroi et comprenant une ouverture,
une porte pour fermer l'ouverture, des moyens formant gâche, montés sur l'un de deux
éléments constitués par le boîtier et la porte, des moyens formant pêne, montés sur
l'autre desdits éléments pour coopérer avec les moyens formant gâche, les moyens formant
gâche étant mobiles en translation et les moyens formant pêne étant fixes, ou vice
versa, des moyens de guidage pour guider lesdits moyens mobiles en translation, comprenant,
sur celui de la porte ou du boîtier sur lequel sont montés lesdits moyens mobiles,
un bord comportant une aile, les moyens mobiles étant maintenus plaqués contre cette
aile, et des moyens d'entraînement pour entraîner lesdits moyens mobiles.
[0002] Un tel boîtier est connu des documents US-A-1 438 547 et US-A-2 049 939 dans lesquels
les moyens mobiles sont fixés sur ladite aile au moyen de pions à tête traversant
des fentes.
[0003] Le problème que vise à résoudre l'invention est de simplifier la structure des moyens
servant à guider les moyens mobiles.
[0004] Selon l'invention, ladite aile de la porte ou du boîtier présente un rabat s'étendant,
à partir d'un bord de l'aile, parallèlement à celle-ci de façon à former une glissière,
lesdits moyens mobiles étant disposés entre l'aile et le rabat, des moyens étant prévus
pour maintenir les moyens mobiles dans la glissière.
[0005] Ainsi, le guidage des moyens mobiles, assuré essentiellement par la glissière, ne
nécessite ni l'adjonction de pièces supplémentaires sur la porte, ni de mise en forme
complexe et coûteuse dudit bord.
[0006] Dans certains cas, notamment si le rabat ne peut présenter une largeur suffisante
pour assurer à lui seul un bon maintien des moyens mobiles, il peut être utile de
prévoir des moyens de guidage complémentaires.
[0007] A cet effet, lesdits moyens d'entraînement comprennent une came ou un pignon agencé
pour prendre appui sur lesdits moyens mobiles dans une région distante dudit rabat
de façon à maintenir ceux-ci contre ladite aile.
[0008] Ainsi, tandis que le rabat du bord de la porte ou du boîtier permet de guider les
moyens mobiles selon la direction de ce bord, la came ou pignon contribue à les maintenir
plaqués contre ce bord.
[0009] Un autre problème que vise à résoudre l'invention est de limiter l'encombrement des
moyens assurant le verrouillage du boîtier.
[0010] A cet effet, la porte présente un bord de section en forme de L portant ledit rabat,
les moyens formant gâche étant montés mobiles sur ledit bord et les moyens formant
pêne étant montés fixes sur un bord du boîtier faisant face audit bord de la porte.
Dans une telle configuration, les moyens formant pêne font saillie à l'intérieur de
l'ouverture du boîtier de façon à traverser le bord de la porte et les moyens formant
gâche. Il a été découvert que cette disposition permet un regroupement optimal des
moyens d'entraînement, des moyens formant gâche, et des moyens formant pêne.
[0011] Selon une forme préférée de réalisation, les moyens formant gâche comprennent une
tringle présentant plusieurs ouvertures oblongues et les moyens formant pêne comprennent
plusieurs doigts, la tringle étant agencée pour chevaucher chacun des doigts par l'une
de ses ouvertures.
[0012] Avantageusement, lesdits moyens mobiles comprennent deux tringles réunies entre elles
par un élément de liaison, lesdits moyens d'entraînement coopérant avec ledit élément
de liaison.
[0013] Grâce à cet agencement, les tringles peuvent être conçues indépendamment de l'élément
de liaison, en vue de remplir leur seule fonction de pêne ou gâche. De même, l'élément
de liaison peut être conçu en vue de remplir ses seules fonctions de liaison et d'entraînement
des tringles. Cette disposition facilite la fabrication d'es moyens mobiles.
[0014] Avantageusement, chaque tringle comprend plusieurs moyens juxtaposés formant gâche
ou formant pêne, ce qui permet de verrouiller la porte en autant de points que souhaité.
[0015] Selon une application préférée de l'invention, le boîtier comprend plusieurs compartiments
formant boîtes aux lettres individuelles, la porte constituant une porte collective
et étant équipée de plusieurs portes individuelles, des moyens étant prévus pour verrouiller
chaque porte individuelle sur la porte collective.
[0016] D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
suivante d'une forme de réalisation préférée mais non limitative, en regard des dessins
annexés sur lesquels :
la figure 1 est une vue en perspective d'une boîte aux lettres collective selon l'invention,
en position ouverte ;
la figure 2 est une vue partielle en élévation, et en coupe selon la ligne II-II de
la figure 3, d'une face intérieure de la porte de la boîte, montrant le dispositif
de verrouillage de la porte ;
La figure 3 est une vue partielle, en coupe selon la ligne III-III de la figure 2
;
La figure 4 est une vue en élévation et en coupe selon la ligne IV - IV de la figure
2 ou de la figure 3 ; et
la figure 5 est une vue de face des tringles de verrouillage.
[0017] La boîte aux lettres collective 1 représentée sur la figure 1 comprend un boîtier
parallélépipédique dont une face présente une ouverture 2. Le boîtier est subdivisé
en six compartiments formant boîtes aux lettres individuelles 3 à 8. Une porte collective
11 pivotant autour d'un axe 12 ferme l'ouverture 2. Elle est équipée d'autant de portes
individuelles juxtaposées 13 qu'il est prévu de boîtes aux lettres individuelles.
[0018] Un bord 14 de l'ouverture 2, parallèle et opposé à un bord 15 le long duquel la porte
collective pivote, présente une section transversale en forme de U tourné vers l'extérieur
de la boîte aux lettres collective, ce bord étant défini par trois ailes 16, 17, 18.
[0019] L'aile 16, qui est attachée au boîtier 1, porte quatre doigts 21 à 24 s'étendant
perpendiculairement à elle en direction d'une aile opposée 18 et répartis le long
de l'aile 16.
[0020] La porte collective 11 comporte notamment quatre traverses perpendiculaires à l'axe
12, dont deux traverses supérieure 9 et inférieure 10, et deux traverses intermédiaires
19. Elle présente un bord 25 de section en forme générale de U tourné vers l'intérieur
du boîtier 1 et destiné à être partiellement reçu dans le bord 14 du boîtier. Ce bord
présente une aile centrale 27 prolongée d'un côté par une aile 28 de largeur sensiblement
identique à celle de l'aile 16 du bord 14 du boîtier attachée à celui-ci. L'aile 28
présente un rabat 31 qui s'étend, depuis un bord de l'aile 28 éloigné de l'aile centrale
27, sur une faible distance en direction de l'aile centrale 27. Le rabat 31 est parallèle
à l'aile 28 qui le porte mais en est légèrement distant de façon à former avec elle
une glissière.
[0021] Dans l'aile 28 et son rabat 31 sont pratiquées quatre découpes 32 à 35 débouchant
sur le bord de l'aile portant le rabat. Chaque découpe est disposée le long de l'aile
28 de façon à faire face à l'un des doigts 21 à 24. Les dimensions de chaque découpe
sont telles que celle-ci puisse chevaucher le doigt correpondant lorsque la porte
collective 11 est fermée.
[0022] Entre l'aile 28 du bord 25 de la porte collective et le rabat 31, sont montées à
coulissement deux tringles 41, 42 formant gâche mobile, réunies par une crémaillère
43 (figure 5). Chaque tringle 41, 42 est constituée d'une tige plate présentant deux
découpes intérieures oblongues 44, respectivement 45, débouchant sur un bord de la
tringle par une ouverture 46, respectivement 47. La crémaillère 43 présente deux extrémités
par lesquelles elle est fixée respectivement à une extrémité des tringles 41, 42 par
une vis 51, 52.
[0023] Le rabat 31 s'étend sur toute la hauteur de la porte collective 11 à l'exception
d'une région centrale dans laquelle est disposée la crémaillère 43. Chaque tringle
41, 42 est maintenue plaquée contre le bord rabattu de l'aile 28 du bord 25 de la
porte collective par deux des quatre traverses, à savoir 10, 19 et 9, 19 respectivement.
[0024] Une serrure collective 60 est montée sur le bord 25 de la porte collective 11 de
façon à être située dans une région longitudinalement médiane de la crémaillère 43.
Elle porte un pignon 61 présentant un secteur angulaire denté destiné à coopérer avec
la crémaillère 43. Le jeu existant entre le pignon 61 et la crémaillère 43 est faible,
de sorte que le pignon 61 tend à maintenir la crémaillère 43 plaquée contre l'aile
28 du bord 25 de la porte collective 11. Puisque la crémaillère 43 est fixée aux tringles
41, 42, elle tend elle-même à maintenir celles-ci plaquées contre l'aile 28.
[0025] En résumé, les tringles 41, 42 sont guidées dans leur mouvement de coulissement de
la façon suivante. Elles sont tout d'abord immobilisées latéralement grâce au bord
rabattu de l'aile 28 du bord 25 de la porte collective contre lequel elles sont maintenues
par les traverses 9, 10, 19. Elles sont par ailleurs maintenues plaquées contre cette
même aile 28 grâce au pignon 61 qui s'appuie sur la crémaillère, en un point distant
du bord rabattu de l'aile 28.
[0026] Chaque porte individuelle 13 est équipée d'une serrure individuelle 62 permettant
d'assurer, de façon connue en soi, son verrouillage sur la porte collective.
[0027] Ainsi, par exemple, l'aile 26 du bord 25 de la porte collective, éloignée des tringles
41, 42, est prolongée par une ai le 29 s'étendant perpendiculairement à celle-ci,
en direction de l'axe 12 de la porte collective. Les serrures individuelles 62 disposées
le long du bord 25 de la porte collective entraînent chacune en rotation un pêne 63
coopérant, en position de fermeture des portes individuelles, avec l'aile 29.
[0028] Le fonctionnement des moyens de verrouillage de la porte collective va maintenant
être précisé. Sur les figures 2 à 4, la porte collective 11 est verrouillée en position
fermée. En effet, les doigts tels que 23 sont prisonniers à l'intérieur des découpes
oblongues 44, 45 des tringles 41, 42.
[0029] En manoeuvrant la serrure collective 60 à l'aide d'une clef 64 dans le sens horaire,
les tringles 41, 42 se déplacent vers le haut de sorte que les ouvertures 46, 47 des
découpes oblongues 44, 45 des tringles se trouvent maintenant en face des doigts 21
à 24 ( les flèches sur les figures 2 à 4 indiquent le sens de déplacement des pièces)
:
[0030] ceux-ci peuvent alors traverser à la fois ces découpes oblongues et les découpes
32 à 35 de l'aile 28 du bord 25 de la porte collective.
[0031] L'invention permet avantageusement de limiter l'encombrement latéral du boîtier 1.
En effet, l'ensemble des moyens de verrouillage de la porte collective est disposé
à l'intérieur du bord en U 14 du boîtier. Dans ces conditions, l'aile 16 de ce bord,
la plus proche d'une paroi latérale 70 du boîtier (figure 3), peut être disposée aussi
près de celle-ci que souhaité. De même, la largeur du bord en U 14 du boîtier est
remarquablement faible.
[0032] En variante, le dispositif d'entraînement à pignon et crémaillère pourra notamment
être remplacé par un dispositif comprenant une came rotative montée sur la serrure
et prenant appui en permanence sur un chemin de came prévu sur une tige reliant les
tringles : une telle came assure le déplacement en translation des tringles et les
maintient plaquées contre l'aile 28 du bord de la porte collective.
[0033] Selon une autre variante, le maintien des tringles 41, 42 pourra s'effectuer de manière
un peu différente de celle décrite en regard des figures. En effet, dans le cas où
le rabat de l'aile 28 du bord de la porte collective est plus large, c'est-à-dire
lorsqu'il s'étend davantage vers l'aile centrale 27, il peut coopérer avec les tringles
sur une plus grande largeur et donc maintenir seul celles-ci plaquées contre l'aile
28. Pour ce faire, il y aura lieu d'augmenter la largeur des tringles et celle de
l'aile 28. Dans cette hypothèse, le dispositif d'entraînement des tringles pourra
n'assurer aucune fonction de maintien de celles-ci : il pourra notamment être constitué
d'un levier rotatif monté sur la serrure collective et présentant un trou oblong dans
lequel s'étend un doigt porté par une tige reliant les tringles : un tel dispositif
ne fait que communiquer un mouvement de translation à ladite tige.
[0034] Selon une autre variante, les tringles ne constituent pas une gâche mobile : elles
portent au contraire des doigts qui coopèrent avec une gâche fixe portée par le boîtier.
1.-Boîtier délimité par une paroi et comprenant :
- une ouverture (2) ;
- une porte (11) pour fermer l'ouverture (2) ;
- des moyens (41, 42) formant gâche, montés sur l'un de deux éléments constitués par
le boîtier (1) et la porte (11) ;
- des moyens (21 à 24) formant pêne, montés sur l'autre desdits éléments pour coopérer
avec les moyens formant gâche, les moyens formant gâche étant mobiles en translation
et les moyens formant pêne étant fixes, ou vice versa ;
- des moyens de guidage pour guider lesdits moyens mobiles (41, 42) en translation,
comprenant, sur celui de la porte (11) ou du boîtier (1) sur lequel sont montés lesdits
moyens mobiles (41, 42), un bord (25) comportant une aile (28), les moyens mobiles
étant maintenus plaqués contre cette aile ; et
- des moyens d'entraînement (43, 61) pour entraîner lesdits moyens mobiles (41, 42),
caractérisé en ce que ladite aile (28) de 1a porte (11) ou du boîtier (1) présente
un rabat (31) s'étendant, à partir d'un bord de l'aile (28), parallèlement à celle-ci
de façon à former une glissière, lesdits moyens mobiles étant disposés entre l'aile
(28) et le rabat (31), des moyens (9, 10, 19) étant prévus pour maintenir les moyens
mobiles (41, 42) dans la glissière.
2.-Boîtier selon la revendication 1, dans lequel lesdits moyens d'entraînement comprennent
une came ou un pignon (61) agencé pour prendre appui sur lesdits moyens mobiles (41,
42) dans une région distante dudit rabat (31) de façon à maintenir ceux-ci contre
ladite aile (28).
3.-Boîtier selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel la porte (11)
présente un bord (25) de section en forme de L portant ledit rabat (31), les moyens
(41, 42) formant gâche étant montés mobiles sur ledit bord (25), et les moyens (21
à 24) formant pêne étant montés fixes sur un bord (14) du boîtier (1) faisant face
audit bord (25) de la porte (11).
4.-Boîtier selon la revendication 3, dans lequel les moyens formant gâche comprennent
une tringle (41) présentant plusieurs ouvertures oblongues (44, 45) et les moyens
formant pêne comprennent plusieurs doigts (21 à 24), la tringle étant agencée pour
chevaucher chacun des doigts (21 à 24) par l'une de ses ouvertures (44, 45).
5.-Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdits
moyens mobiles comprennent deux tringles (41, 42) réunies entre elles par un élément
de liaison (43), lesdits moyens d'entraînement (61) coopérant avec ledit élément de
liaison (43).
6.-Boîtier selon la revendication 5, dans lequel chaque tringle (41, 42) comprend plusieurs
moyens juxtaposés formant gâche (44, 45) ou formant pêne (21 à 24).
7.-Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comprend plusieurs
compartiments formant boîtes aux lettres individuelles (3 à 8), la porte (11) constituant
une porte collective et étant équipée de plusieurs portes individuelles (13), des
moyens (29, 62, 63) étant prévus pour verrouiller chaque porte individuelle sur la
porte collective (11).