[0001] La présente invention concerne un dispositif de surveillance de la fermeture des
ouvrants d'un véhicule automobile. Il est destiné à surveiller l'état de fermeture
des serrures de portes, du coffre et d'autres dispositifs à accès protégés tels que
la trappe à essence, la boîte à gants etc.
[0002] Actuellement, un contact de fermeture est associé à chacun des ouvrants à surveiller
et, lorsque cet ouvrant est ouvert ou mal fermé, ce contact de fermeture est actionné
et envoie un signal à une unité centrale qui est disposée sur le tableau de bord et
qui comporte des dispositifs d'alarme visuelle associés chacun à un ouvrant de telle
manière que le conducteur, lorsque le contact est mis, soit prévenu du fait qu'une
portière, par exemple, est mal fermée.
[0003] Ce dispositif de surveillance nécessite une ligne par ouvrant surveillé pour envoyer
le signal précité à l'unité centrale ; il en résulte que cette dernière reçoit une
ligne pour chaque ouvrant surveillé; cette ligne peut être bifilaire ou ne comporter
qu'un seul fil, si le retour s'effectue par la masse. De toute façon, la surveillance
de l'état de fermeture des ouvrants nécessite le câblage d'une ligne entre chacun
des accès et l'unité centrale qui peut donc recevoir, par exemple, cinq ou six conducteurs
correspondant chacun à un ouvrant.
[0004] Or, les opérations de câblage électriques d'un véhicule automobile sont peu aisées
et demeurent chères.
[0005] L'invention vise donc à créer un dispositif de surveillance de la fermeture des ouvrants
d'un véhicule automobile qui permet de réduire notablement le nombre de conducteurs
nécessaires pour la liaison entre les ouvrants et l'unité centrale de surveillance
et également de réduire la longueur totale des conducteurs utilisés.
[0006] L'invention a pour objet un dispositif de surveillance de la fermeture des ouvrants
d'un véhicule automobile, dans lequel chaque ouvrant est muni d'un contact de fermeture
qui est relié à une unité centrale, caractérisé en ce que l'unité centrale est reliée
à tous les ouvrants par une seule ligne commune à deux conducteurs, en ce que l'unité
centrale comporte au moins un générateur de signaux périodiques branché sur lesdits
deux conducteurs, en ce que chaque ouvrant comporte un circuit passif récepteur accordé
sur la fréquence du signal périodique fourni par ledit générateur de l'unité centrale,
ledit circuit passif étant branché en série avec le contact de fermeture dudit ouvrant
et en ce que ledit dispositif comprend en outre des moyens de signalisation d'un défaut
de fermeture sensibles aux variations du signal crée par le générateur lors de l'actionnement
du contact de fermeture correspondant.
[0007] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'unité centrale comporte un seul générateur
et le circuit passif est constitué par un vibreur ; ce vibreur peut être temporisé
et, dans ce cas, l'unité centrale comporte un dispositif d'alarme visuelle.
[0008] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, chaque ouvrant comporte un circuit
résonant série branché entre lesdits conducteurs, la fréquence de résonance dudit
circuit résonant étant spécifique pour chaque ouvrant, en ce que l'unité centrale
comporte des circuits bouchons branchés sur un desdits conducteurs, chaque circuit
bouchon étant associé à un ouvrant et étant accordé sur la fréquence de résonance
du circuit résonant dudit ouvrant, et en ce que l'unité centrale comporte un générateur
fournissant des signaux aux différentes fréquences de résonance des paires circuit
résonant-circuit bouchon précités.
[0009] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée
uniquement a titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 1 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est le schéma du circuit se trouvant dans un ouvrant avant ;
- la figure 3 est le schéma synoptique de l'unité centrale de commande ;
- les figures 4 et 5 sont des schémas de détail de l'unité centrale de commande ;
- la figure 6 est un diagramme explicatif de la figure 5.
- la figure 1 est un schéma synoptique général d'un dispositif selon l'invention qui
comprend essentiellement une unité centrale de commande 1 qui est destinée à commander
la "décondamnation", la "condamnation" ou la "supercondamnation" d'ouvrants tels que
des portes avant 2, des portes arrière 3 et un hayon 4. L'unité centrale de commande
peut recevoir des ordres fournis par le mécanisme de la clé de contact 5, un récepteur
de télécommande 6, ou par un bouton anti-agression.
[0010] Les deux portes avant 2 sont équipées d'un verrou à clé 7 qui est équipé de contacts
électriques fournissant des signaux électriques à l'unité centrale de commande 1 en
vue de la "décondamnation", de la "condamnation" ou de la "supercondamnation" des
ouvrants.
[0011] La structure des différents éléments de ce schéma est telle que la connexion entre
l'unité centrale 1 et les différents ouvrants est réalisée simplement par une ligne
8 à trois conducteurs 31, 32, 33 qui constitue une sorte de liaison omnibus contre
l'unité centrale de commande 1 et les ouvrants, chacun de ceux-ci étant branché en
parallèle sur la ligne 8.
[0012] La figure 2 est le schéma électrique du circuit contenu dans un ouvrant tel qu'une
porte avant. Ce circuit comprend essentiellement trois conducteurs 11, 12, 13 reliés
chacun à un des conducteurs de la ligne 8 (la commande par la clé peut s'opérer entre
11 et 12 par exemple).
[0013] Chaque ouvrant comporte un actionneur électriques à triple effet, par exemple deux
moteurs à courant continu M1 et M2 ; le moteur M1 commande la "condamnation" ou la
"décondamnation" de l'ouvrant et le moteur M2 commande la "supercondamnation" ou la
"décondamnation" de la serrure. Dans la position de "supercondamnation", la porte
ne peut être ouverte en utilisant les éléments mécaniques de commande de la porte,
levier ou poussoir, mais seulement par une commande électrique fournie par l'introduction
d'une clé codée dans le verrou 7 ou par une commande à distance reçue par le détecteur
6.
[0014] Selon l'invention, pour chaque actionneur, les moteurs M1 et M2, sont branchés en
permanence entre les trois conducteurs 11, 12 et 13. Dans l'exemple représenté, le
moteur M1 est branché entre le conducteur 13 et le conducteur 12. Le deuxième moteur
M2 est également branché entre les conducteurs 13 et 12. Sur ce conducteur 12 une
diode D1 sépare les bornes arrivant des moteurs M1 et M2, la cathode de D1 est reliée
à M2. Par ailleurs, la borne de M2 qui se rattache au conducteur 12 est prolongée
sur le conducteur 11 par une diode D2, dont la cathode est connectée à ce conducteur
11. La commande s'effectue entre les conducteurs 11 et 12. A partir du conducteur
11 on a branché un ensemble de trois composants électroniques, des diodes Zener 14
branchées en série dans l'exemple représenté. A partir des anodes de ces Zener, on
définit trois bornes pour un commutateur.
[0015] L'autre conducteur 12 est relié à la borne commune d'un commutateur 15 à trois positions
par l'intermédiaire d'une diode 16 dont la cathode est reliée au conducteur 12. Le
rôle de la diode 16 est d'éviter le passage d'un courant de puissance par les diodes
Zener si une demande de clé se produit durant un transfert de puissance pour une "supercondamnation".
Ce commutateur à trois positions est en fait constitué par la clé codée introduite
dans le verrou 7 ; les trois positions possibles de la clé de verrou 15 correspondent
aux trois états précités, "décondamnation", "condamnation" et "supercondamnation".
Ce commutateur ferme un circuit à travers une ou plusieurs diodes Zener selon la demande.
[0016] Enfin, un circuit résonant constitué d'une bobine 17 et d'un condensateur 18 est
branché entre les deux conducteurs 11 et 12 avec interposition d'un contact 19 correspondant
au contacteur de porte ouverte C.P.O et qui est fermé lorsque la porte est ouverte
ou mal fermée.
[0017] Le circuit électrique intégré dans les autres ouvrants tels que les portes arrière
ou le hayon ne comprennent pas les éléments 14 à 16 correspondant au verrou à clé
7.
[0018] La figure 3 représente de manière simplifiée le circuit de l'unité centrale de commande.
La ligne 8 est reliée à trois entrées 21, 22 et 23 qui correspondent respectivement
aux conducteurs 11, 12 et 13 de chacun des ouvrants. Chacune de ces entrées est reliée
au contact d'un relais de commande respectivement B1, B2 et B3 qui sont représentés
à l'état de repos. Les bobines des relais B1, B2 et B3 sont commandées par un microprocesseur
20 comme cela sera décrit en détail plus loin. A l'état de repos correspondant au
véhicule abandonné, la borne 23 qui correspond au conducteur 33 de la ligne 8 et la
borne 22 qui correspond au conducteur 32 de la ligne 8 sont reliées à la borne négative
24 de la batterie d'alimentation du véhicule. Lorsque les relais B2 et B3 sont activés,
en position de travail, les bornes 22 et 23 sont reliées à la borne positive 25 de
la batterie du véhicule.
[0019] Lorsque le relais B1 est activé, la borne 21 qui correspond au conducteur 31 de la
ligne 8 est reliée à la borne négative 24 de la batterie. En position de repos, la
borne 21 est reliée à un détecteur de mesure 26 qui fournit des informations au microprocesseur
20. Cette borne 21 est polarisée à la tension positive par une résistance 10 qui est
reliée au conducteur 21 par l'intermédiaire du contact repos 27 du relais B1 et du
contact travail d'un interrupteur 30′ commandé par l'actionnement de la clé de contact.
[0020] Par ailleurs, quand le véhicule est utilisé, la clé de contact étant mise, le contact
repos 27 du relais B1 peut aussi être relié à un générateur 28 de courant alternatif
soit par l'intermédiaire de cicuits bouchons branchés en série soit par l'intermédiaire
d'une résistance auquel cas le chapelet de circuits bouchons peut être mis en parallèle
entre 12 et 13, ou supprimé. Chacun de ces circuits bouchons est accordé sur la fréquence
de résonance du circuit résonant 17, 18 d'un des ouvrants. Un ,dispositif d'alarme,
tel qu'un voyant 29, est branché en parallèle sur chacun des circuits résonants. Ce
voyant peut par exemple être constitué par une diode électroluminescente.
[0021] La mise en fonctionnement du générateur 28 est commandée par un signal provenant
de la fermeture d'un contact 30 qui est fermé par la clé de contact du véhicule et
qui correspond au circuit 5 de la figure 1.
[0022] Le microprocesseur 20 reçoit également une information du contact 30 sur l'insertion
de la clé de contact du véhicule. Il reçoit également une information par l'intermédiaire
d'un contact anti-agression 34 qui peut être fermé par l'usager lorsque celui-ci se
trouve dans le véhicule. Enfin, le microprocesseur 20 reçoit un ordre de "condamnation",
de "supercondamnation" ou de "décondamnation" fourni par l'intermédiaire d'un contact
35 associé au détecteur de commande à distance 6.
[0023] La figure 4 est un schéma de détail représentant le circuit détecteur 26. Le signal
provenant du conducteur de mesure 31 est envoyé sur trois amplificateurs opérationnels
41, 42 et 43 qui reçoivent d'autre part chacun une valeur de consigne adaptée aux
tensions des diodes Zener 14.
[0024] Dans l'exemple représenté, ces signaux de référence sont respectivement égaux à 2,
4 et 6 Volts. Le signal fourni par le premier amplificateur opérationnel 41 est envoyé
sur une porte ET 44 à trois entrées dont les deux autres entrées reçoivent une tension
positive correspondant à l'état logique 1. La sortie de la porte logique ET 44 est
envoyée sur une bascule monostable 45 dont la sortie fournit un premier signal d'ordre.
[0025] La sortie du deuxième amplificateur opérationnel est envoyée sur un circuit logique
ET 46 à trois entrées ; la deuxième entrée de ce circuit reçoit le signal de sortie
de l'amplificateur opérationnel 43 et la troisième entrée de ce circuit reçoit le
signal de sortie inversé du comparateur 41, l'inversion étant réalisée par une porte
inverseuse 47. La sortie de ce circuit logique ET 46 commande une deuxième bascule
monostable 48 dont la sortie-fournit également un signal d'ordre.
[0026] La sortie de l'amplificateur opérationnel 43 est envoyée sur un circuit logique ET
49 à trois entrées dont les deux autres entrées reçoivent respectivement le signal
inversé de sortie de l'amplificateur opérationnel 41 et le signal de sortie inversé
de l'amplificateur opérationnel 42 par l'intermédiaire d'une porte inverseuse 51.
La sortie du circuit logique ET 49 commande une troisième bascule monostable 52 dont
la sortie fournit également un signal d'ordre.
[0027] La figure 5 est un schéma montrant le détail du générateur 28. Il est essentiellement
constitué de quatre bascules 61, 62, 63 et 64 qui sont branchées en série de manière
à constituer un compteur en anneau ; la figure 6 est un chronogramme représentant
respectivement le signal d'horloge envoyé sur chacune des bascules et leur sortie
Q.
[0028] Le signal de sortie Q de chacune des bascules commande un transistor 65 qui constitue
un interrupteur disposé entre la source de tension continue et le fil d'alimentation
de chaque générateur de signaux périodiques 71, 72, 73 et 74. La sortie de chacun
de ces générateurs est envoyée sur le conducteur 36 de la figure 3 en amont des circuits
bouchons.
[0029] Les fréquences des signaux fournis par les générateurs 71 à 74 correspondent respectivement
aux fréquences de résonance de chacun des ensembles de circuit résonant 17, 18 du
circuit de porte et de circuit bouchon correspondant de l'unité centrale de commande.
[0030] Le fonctionnement du dispositif qui vient d'être décrit est le suivant. Lorsque l'on
introduit la clé de porte dans le verrou 7, cette clé peut prendre les trois positions
du commutateur 15. La tension des diodes Zener 14 est choisie de manière à être légèrement
inférieure au seuil de basculement des comparateurs 41 à 43 ; ainsi si on choisit
une tension Zener légèrement inférieure à 2 Volts, on obtiendra le basculement des
comparateurs 41, 42 et 43 lorsqu'une seule des diodes Zener 14 sera connectée par
le commutateur 15, le basculement des comparateurs 42 et 43 lorsque deux diodes seront
connectées et le basculement du comparateur 43 lorsque les trois diodes Zener 14 seront
connectées par le commutateur 15.
[0031] En l'absence de demande par la clé dans la serrure 7, la tension lue par le détecteur
26 est la tension de la batterie qui est envoyée depuis la borne 25 à travers la résistance
10.
[0032] Cette tension étant supérieure au seuil minimal de 6 V, aucun des comparateurs 41
à 43 ne passe de la valeur logique "O" à la valeur logique "1". Aucun ordre n'est
envoyé sur les bobines des relais B1, B2 et B3. Si la clé est introduite dans le verrou
7, et qu'on l'actionne dans le sens de "décondamnation", le contact correspond à la
mise en série des trois diodes Zener 14 et seul le comparateur 43 fournit un "1" logique
à sa sortie, ce qui débloque la porte logique ET 49 qui passe à 1 et qui alerte la
bascule 52 qui fournit un ordre d'activation de la bobine du relais B2. Ceci a pour
effet d'appliquer la tension positive d'alimentation sur le conducteur 32 du faisceau
8 et, par suite, sur la ligne de commande 12. Le moteur M1 et le moteur M2 par l'intermédiaire
de la diode D1 sont alors alimentés dans le sens de la "décondamnation" dans chacune
des portes commandées par l'unité centrale de commande.
[0033] Si l'on actionne la clé de portière dans le sens de la "condamnation", il existe
deux positions, la première correspondant à la "condamnation" normale des portes et
la deuxième à la "supercondamnation". Ces deux positions peuvent être deux positions
successives de la clé ou bien la deuxième position peut correspondre au maintien de
la clé dans la position de "condamnation" un temps donné.
[0034] Si l'on actionne la clé de porte pour obtenir la "condamnation", c'est la position
correspondant à deux diodes 14 en série qui est obtenue et les deux comparateurs 42
et 43 passent à l'état logique "1" ; l'inverseur 51 bloque la porte ET 49 et seule
la porte 46 passe à l'état logique "1", ce qui active la bascule 48 qui commande l'alimentation
de la bobine du relais B3. Il en résulte que le moteur M1 est alimenté dans le sens
inverse à celui de la "décondamnation". Le moteur M2 n'est pas actionné compte tenu
du fait que ses deux bornes sont reliées au même potentiel positif de l'alimentation
et que D1 s'oppose au passage du courant, vers 32.
[0035] Enfin, si la clé passe en position de "super-condamnation", seule la première diode
Zener 14 est mise dans le circuit de mesure et les comparateurs 41, 42, 43 passent
à l'état logique "1". La sortie du comparateur 41 bloque les portes 46 et 49 par l'intermédiaire
des circuits inverseurs 47 et 51. Il en résulte que seule la porte 44 est débloquée
ce qui actionne la bascule 45 qui commande l'alimentation de la bobine des relais
B1 et B3. Dans ce cas, la tension positive est appliquée sur le conducteur 13, les
autres conducteurs étant reliés à la borne négative ; le moteur M1 est actionné dans
le sens de la "condamnation" et le moteur M2 est également actionné dans le sens de
la "condamnation", l'ensemble formant la "supercondamnation".
[0036] Les diodes D1 et D2 permettent d'isoler ou de sélectionner M2 selon les polarités
appliquées sur les trois conducteurs, ceci autorisant sa mise au repos lors d'une
demande de "condamnation" simple où M1 seul est activé.
[0037] Dans le cas de deux demandes de clés simultanées, la tension Zener la plus faible
est prioritaire, ce qui détermine une priorité dans le cas de deux demandes de clé
différentes simultanées. Dans l'exemple donné, c'est la demande de "supercondamnation"
correspondant à la plus faible tension Zener qui est prioritaire sur' les autres ordres.
Il en est de même pour la commande de "condamnation" qui est prioritaire devant une
commande de "décondamnation". Ceci est un choix qui peut être changé à volonté. On
s'affranchit de cette manière, ainsi que par des protections sur les bascules monostables
de l'émission de deux ordres simultanés différents.
[0038] Les diodes Zener 14 peuvent être remplacées par d'autres composants électroniques
divisant une tension appliquée aux bornes des deux conducteurs. On pourrait par exemple
utiliser trois résistances de valeurs différentes branchées en parallèle entre le
conducteur 11 et le contact mobile du commutateur 15, chaque résistance formant un
pont diviseur de tension avec la résistance 10, les extrémités libres des résistances
constituant trois plots de contact du commutateur.
[0039] Le microprocesseur 20 peut également être commandé par la télécommande schématisée
par le contact 35 qui fournit une information de "décondamnation" ou de "condamnation"
au microprocesseur 20.
[0040] Le dispositif selon l'invention comprend aussi un dispositif anti-agression schématisé
par le contact 34 qui est actionné par l'occupant du véhicule lorsqu'il se trouve
à l'intérieur de celui-ci et qui transmet également une information d'ordre de "condamnation"
au microprocesseur 20.
[0041] Le microprocesseur 20 reçoit également une information relative à la clé de contact
du véhicule (contact 30). L'information fournie par l'actionnement de la clé de contact
du véhicule autorise l'actionnement du dispositif anti-agression et inhibe la télécommande.
Par ailleurs, l'actionnement de la clé de contact du véhicule commande la procédure
de surveillance des contacts de portières en activant le générateur 28 quine fonctionne
donc que lorsque la clé de contact est en position active. Dans cette position, on
supprime la tension continue positive appliquée sur le conducteur de commande 21 qui
est soumis alors aux signaux périodiques fournis par le générateur 28.
[0042] Dans le cas où un ordre de "condamnation" ou de "décondamnation" des portières est
émis pendant cette surveillance, par actionnement du dispositif anti-agression, la
surveillance est interrompue pendant un court instant par le microprocesseur 20 de
manière à honorer la commande.
[0043] La surveillance de l'état de fermeture des portières s'effectue en utilisant deux
conducteurs seulement, à savoir les conducteurs 31-32.
[0044] Comme on peut le voir en se référant aux figures 5 et 6, le générateur fournit une
série d'impulsions de fréquences différentes qui correspondent respectivement aux
fréquences de résonance des paires de circuit résonant-circuit bouchon de l'unité
centrale de commande et de chaque portière.
[0045] Si l'un des contacts de portière 19 est fermé, le courant circule par les deux conducteurs
11 et 12, il y a une baisse d'impédance du circuit résonant à la fréquence de résonance
de la porte considérée, et il en résulte que la tension aux bornes du circuit bouchon
correspondant de l'unité centrale de commande prend une valeur élevée, ce qui actionne
l'alarme constituée par exemple par le voyant 29 qui clignote selon la fréquence cyclique
du générateur 28.
[0046] Selon une variante de l'invention, le générateur 28 fournit une tension complexe
de plusieurs tensions égales dont les fréquences correspondent aux fréquences des
circuits résonants. On peut dans ce cas utiliser un circuit sommateur pour envoyer
l'ensemble des fréquences sur le conducteur 11. Dans ce cas les quatre générateurs
de signaux sont continuellement alimentés, on n'utilise plus le compteur en anneau.
[0047] On peut constater que lorsque le véhicule est à l'arrêt (contact non mis), une tension
positive est appliquée sur le conducteur de commande 11, 21, 31 et que même si une
portière est mal fermée, un contact 19 fermé, il ne circulera aucun courant dans les
deux conducteurs de commande 11 et 12 car le condensateur du circuit résonant de la
portière mal fermée constitue un interrupteur en courant continu.
[0048] Selon une autre variante de l'invention, on prévoit seulement dans l'unité centrale
de commande un générateur à une seule fréquence et, dans chaque porte, le circuit
résonant série est remplacé par un vibreur fonctionnant à la fréquence fournie par
le générateur,de l'unité centrale de commande.
[0049] Cette variante permet de limiter l'encombrement du tableau de bord par de nombreux
voyants. On peut cependant prévoir un seul voyant constituant une alarme permanente
alors que le fonctionnement du vibreur est temporisé et que le signal sonore s'arrête
après un certain temps.
[0050] Pour éviter la consommation de courant lorsque le contact n'est pas mis et que l'on
envoie une tension continue positive sur le premier conducteur de commande 11, on
peut disposer un condensateur en série avec chacun des vibreurs. L'indicateur de porte
mal fermée étant dans la porte elle même, l'attention des occupants est attirée beaucoup
plus vite surtout lorsqu'il s'agit de portes arrière.
[0051] Selon une autre variante de l'invention, on supprime les circuits bouchons, et le
générateur 28 envoie en permanence de manière cyclique des trains d'ondes périodiques
de fréquences différentes. Ces signaux traversent une résistance située en série avec
le générateur 28 dans l'unité centrale. Avec l'impédance que présentent les circuits
résonants, cette résistance joue un rôle de pont diviseur de tension : à sa borne
attenante au conducteur 21, on regarde l'amplitude de chacun des signaux la traversant.
En l'absence de portière mal fermée, l'amplitude du signal à la borne citée est celle
du signal émis par le générateur 28. Dès lors qu'un contact de portière 19 se ferme,
cette amplitude tombe comme un pont diviseur de tension pour le signal à la fréquence
de résonance de la porte mal fermée. Une alarme est déclenchée dès lors qu'on décèle
cette variation d'amplitude en tension. Puisque tout signal à une fréquence donnée
est émis périodiquement pendant 1/4 de période du fait de l'alimentation du système
par le compteur en anneau (voir fig.5), on sait sait précisemment en cas de chute
de tension de quelle porte il s'agit puisqu'une porte est sensible à sa fréquence
propre et non aux autres fréquences émises pour les autres portes durant les 3/4 de
période restant. La période test divisée en autant de portions qu'il y a de portes
à,surveiller (ici 4 dans l'exemple donné).
[0052] Selon une autre variante de l'invention, il est également possible de disposer la
série de circuits bouchons en parallèle entre les deux conducteurs 21 et 22 dans l'unité
centrale, c'est-à-dire entre la sortie 36 du générateur relié au conducteur 21, et
la polarité moins de la batterie reliée au conducteur 22. Le générateur 28 envoie
en permanence de manière cyclique les trains d'ondes périodiques aux différentes fréquences,
à travers une résistance. A réception de sa fréquence propre chaque circuit bouchon
présente une impédance élevée. Dès lors que le contact de portière 19 du circuit résonant
correspondant est fermé, l'impédance aux bornes dudit circuit bouchon chute, il en
va de même pour la tension à ses bornes. Une alarme est déclenchée dès lors qu'on
décèle cette chute de tension.
[0053] On voit que l'invention permet, en utilisant seulement trois conducteurs de liaison
faisant bus entre l'unité centrale de commande et chacun des ouvrants, de commander
de manière centralisée l'ouverture, la "condamnation" et même une "supercondamnation"
des portes et d'envoyer à partir de chacune des portes, les ordres nécessaires fournis
par la clé de porte.
[0054] Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que seuls des éléments passifs
sont logés dans les portes ce qui est important du point de vue du coût et de la fiabilité.
[0055] Par ailleurs, deux de ces conducteurs suffisent pour effectuer la surveillance de
l'état de fermeture de tous les ouvrants avec indication à chaque fois de la porte
mal fermée.
[0056] L'invention s'applique également aux ouvrants comportant un actionneur à double effet
tels que des ouvrants' sans "supercondamnation" (coffre à bagages, trappe à essence,...).
Dans ce cas, si l'actionneur est un moteur réversible, il sera branché en permanence
entre deux conducteurs.
1. Dispositif de surveillance de la fermeture des ouvrants (2-4) d'un véhicule automobile,
dans lequel chaque ouvrant (2-4) est muni d'un contact de fermeture (19) qui est relié
à une unité centrale (1), caractérisé en ce que l'unité centrale (1) est reliée à
tous les ouvrants (2-4) par une seule ligne (8) commune à deux conducteurs (31, 32),
en ce que l'unité centrale (1) comporte au moins un générateur (28) de signal périodiques
branché sur lesdits deux conducteurs, en ce que chaque ouvrant (2-4) comporte un circuit
passif récepteur (17, 18) accordé sur la fréquence du signal périodique fourni par
ledit générateur (28) de l'unité centrale (1), ledit circuit passif étant branché
en série avec le contact de fermeture (19) dudit ouvrant et en ce que ledit dispositif
comprend en outre des moyens de signalisation d'un défaut de fermeture sensibles aux
variations du signal crée par le générateur lors de l'actionnement du contact de fermeture
(19) correspondant.
2. Dispositif de surveillance selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'unité
centrale (1) comporte un seul générateur et en ce que le circuit passif est constitué
par un vibreur.
3. Dispositif de surveillance selon la revendication 2, caractérisé en ce que le vibreur
est temporisé et que l'unité centrale comporte un dispositif d'alarme visuelle.
4. Dispositif de surveillance selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque
ouvrant (2-4) comporte un circuit résonant (17, 18) branché entre lesdits conducteurs
(31, 32), la fréquence de résonance dudit circuit résonant (17, 18) étant spécifique
pour chaque ouvrant (2-4), en ce que l'unité centrale (1) comporte des circuits bouchons
branchés sur un desdits conducteurs (11), chaque circuit bouchon étant associé à un
ouvrant (2-4) et étant accordé sur la fréquence de résonance du circuit résonant (17,
18) dudit ouvrant, et en ce que l'unité centrale comporte un générateur (28) fournissant
un train d'ondes cyclique de signaux aux différentes fréquences de résonance des paires
circuit résonant-circuit bouchon précitées.
5. Dispositif de surveillance selon la revendication 4, caractérisé en ce que le générateur
(28) fournit un signal composite de toutes les fréquences de résonance.
6. Dispositif de surveillance selon la revendication 4, caractérisé en ce que le générateur
(28) fournit une séquence de signaux dont les fréquences sont égales aux fréquences
de résonance des paires circuit résonant-circuit bouchon précitées.
7. Dispositif de surveillance selon la revendication 5, caractérisé en ce que les circuits
bouchons sont branchés en série entre le générateur (28) et un des conducteurs (31).
8. Dispositif de surveillance selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé
en ce que les moyens de signalisation sont constitués par un dispositif d'alarme (29)
branché en parallèle sur chacun des circuits bouchons de l'unité centrale.
9. Dispositif de surveillance selon la revendication 8, caractérisé en ce que le dispositif
d'alarme (29) est un voyant.
10. Dispositif de surveillance selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque
ouvrant (2-4) comporte un circuit résonant (17, 18) branché entre lesdits conducteurs
(31, 32), la fréquence de résonance dudit circuit résonant (17, 18) étant spécifique
pour chaque ouvrant (2-4), et en ce que l'unité centrale (1) comporte un générateur
(28) fournissant un train d'ondes cyclique de signaux aux différentes fréquences de
résonance des circuits résonants précitées, une résistance étant branchée en série
avec ledit générateur (28).
11. Dispositif de surveillance selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque
ouvrant (2-4) comporte un circuit résonant (17, 18) branché entre lesdits conducteurs
(31, 32), la fréquence de résonance dudit circuit résonant (17, 18) étant spécifique
pour chaque ouvrant (2-4), et en ce que l'unité centrale (1) comporte des circuits
bouchons branchés en parallèle entre les deux conducteurs (31, 32), chaque circuit
bouchon étant associé à un ouvrant et étant accordé sur la fréquence de résonance
du circuit résonant (17, 18) dudit ouvrant et en ce que l'unité centrale comporte
un générateur (28) fournissant un train d'ondes cyclique de signaux aux différentes
fréquences de résonance des paires circuit résonant-circuit bouchon précitées, une
résistance étant branchée en série en sortie dudit générateur.