(19)
(11) EP 0 461 013 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
11.12.1991  Bulletin  1991/50

(21) Numéro de dépôt: 91401432.9

(22) Date de dépôt:  03.06.1991
(51) Int. Cl.5E05B 65/10, E05B 47/00
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE ES FR GB IT LI LU NL

(30) Priorité: 05.06.1990 FR 9006951

(71) Demandeur: ICB LA SECURITE
F-78500 Sartrouville (FR)

(72) Inventeurs:
  • Laugery, Charles
    F-06340 La Trinité (FR)
  • Mombelli, Paul
    F-06200 Nice (FR)

(74) Mandataire: Thévenet, Jean-Bruno et al
Cabinet Beau de Loménie 158, rue de l'Université
75340 Paris Cédex 07
75340 Paris Cédex 07 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de verrouillage d'une issue de secours


    (57) Le dispositif de verrouillage peut présenter sélectivement pour sa décondamnation un premier mode de fonctionnement en sécurité positive en présence de public avec télécommande par rupture de courant d'alimentation d'une ventouse électromagnétique (9) et un second mode de fonctionnement à sûreté renforcée en l'absence de public.
    Le dispositif comprend un pêne (24) monté pivotant autour d'un axe de pêne (25). Le pêne pivotant (24) coopère avec un ressort de retrait (26) comprimé en position de fermeture du pêne (24) et avec un piston de condamnation (20) guidé par une pièce de guidage (21) perpendiculairement à l'axe (25). Le moyen (20 à 22) de condamnation du pêne (24) comprend une première biellette (15) pivotant autour d'un premier axe fixe (18), et une seconde biellette (17) articulée autour d'un second et d'un troisième axes mobiles (16, 22) parallèles au premier axe (18), par rapport à la première biellette (15) et au piston (20). En position de condamnation, les axes (18, 16 et 22) sont sensiblement alignés selon la direction de déplacement du piston (20) et un ressort d'éjection (23) est bandé.




    Description


    [0001] La présente invention concerne d'une manière générale les dispositifs de verrouillage d'issues de secours et plus particulièrement un dispositif de verrouillage d'une issue de secours comprenant un ouvrant de porte monté par rapport à une paroi fixe, le dispositif de verrouillage pouvant présenter sélectivement pour sa décondamnation un premier mode de fonctionnement en sécurité positive en présence de public avec télécommande par rupture de courant et un second mode de fonctionnement à sûreté renforcée en l'absence du public, le dispositif de verrouillage comprenant une platine support fixée sur l'un desdits éléments constitués par ladite paroi fixe et ledit ouvrant de porte définissant l'issue de secours, un pêne destiné à coopérer avec au moins un élément de paroi définissant une gâche solidaire de l'autre desdits éléments constitués par ledit ouvrant de porte et ladite paroi fixe, un moyen de condamnation du pêne, un moyen de commande de décondamnation du moyen de condamnation et un moyen de sûreté renforcée pour inhiber sélectivement le fonctionnement du moyen de commande de décondamnation.

    [0002] D'une façon traditionnelle, les issues de secours de lieux publics ou privés devant recevoir du public sont munies de moyens de verrouillage constitués par des chaînes et des cadenas. De tels moyens de verrouillage se sont avérés tout à fait inappropriés car, par exemple, en cas d'incendie, il n'est pas possible de procéder à une décondamnation des issues de secours d'une façon rapide et efficace.

    [0003] Il a ainsi été préconisé de réaliser des verrous à décondamnation pour issues de secours qui puissent fonctionner à l'aide d'une télécommande par rupture de courant, c'est-à-dire qui impliquent que la libération de la porte ne pourra être obtenue que sous l'effet d'une énergie intrinsèque emmagasinée dans le verrou, par exemple à l'aide d'un ressort bandé.

    [0004] Pour être efficace, le système de décondamnation d'une issue de secours doit toutefois non seulement pouvoir être télécommandé par rupture de courant mais également pouvoir entrer en action même dans le cas où une pression importante est exercée sur la porte, par exemple par des usagers pris de panique, au moment où l'énergie intrinsèque emmagasinée dans le verrou se libère. Cette dernière condition est particulièrement difficile à obtenir d'une façon simple.

    [0005] On notera par ailleurs que, en pratique, une issue de secours dans un local recevant du public a presque toujours au moins deux modes de fonctionnement bien distincts :
    • en présence du public, généralement le jour, l'issue de secours doit être régie par des règlementations chargées d'imposer le respect de la sécurité des personnes, même au détriment de la sécurité des biens, celle-ci restant pourtant le souci majeur du responsable de la sécurité des locaux.
    • en l'absence de public, généralement la nuit, l'issue de secours redevient une porte normale, sans contrainte administrative en ce qui concerne la sécurité des personnes, mais avec un rôle évident et accentué de protection des biens.


    [0006] On a déjà proposé des produits de verrouillage destinés à assurer la condamnation des issues de secours tout en respectant les règlementations relatives à la sécurité, ces produits de verrouillage étant tels que la porte est maintenue en place par un dispositif qui s'escamote à la coupure du courant d'alimentation ou quand on exerce sur elle des efforts supérieurs à une valeur prédéterminée, par exemple de l'ordre de 60 dN. De tels produits de verrouillage répondent bien aux conditions de protection des personnes, dans la mesure où ils peuvent être facilement décondamnés en cas d'urgence, mais s'avèrent peu efficaces en ce qui concerne la protection des biens. Il est donc souvent nécessaire d'adjoindre des dispositifs complémentaires de verrouillage pour renforcer l'inviolabilité des issues de secours, notamment en l'absence de public.

    [0007] On connait encore des verrous à pêne dormant mus par un électroaimant réalisés de telle manière que la mise sous tension de l'électroaimant propulse une pièce métallique qui vient s'interposer entre le verrou et sa gâche pour s'opposer à l'ouverture de la porte. Cette même action compresse simultanément un ressort de rappel chargé de ramener le pêne dans le corps du verrou quand l'alimentation de l'électroaimant est interrompue. La solidité du pêne satisfait pleinement les utilisateurs, mais il n'y à aucune chance pour que le ressort puisse déverrouiller la porte si une pression est exercée sur le battant au moment où il doit agir, ce qui rend ce système incompatible avec les règles de sécurité exigeant qu'une décondamnation d'une issue de secours puisse être obtenue même lorsqu'une pression importante est exercée sur la porte.

    [0008] On connait également des dispositifs de sécurité adaptables à des barres anti-panique. De tels dispositifs introduisent un retard dans l'action de la barre anti-panique. Lorsqu'un usager appuie sur une barre, cette pression n'agit pas sur le déverrouillage de la porte, mais déclenche une temporisation de quelques secondes de durée et, provoque simultanément une alarme à distance. Si l'usager relâche la barre, en pensant que la porte est condamnée, la temporisation se remet à zéro. Si, par contre, il maintient sa pression pendant toute la durée de la temporisation, la porte se déverrouille à la fin de cette temporisation. On notera que les barres anti-panique, par la conception des serrures sur lesquelles elles agissent, ne peuvent pas être considérées comme des produits de verrouillage de haute sûreté. De plus, les dispositifs de sécurité basés sur une temporisation et le déclenchement d'une alarme à distance présentent pour leurs utilisateurs l'inconvénient de provoquer beaucoup d'alarmes intempestives venant de personnes qui, souvent sans malice, appuient sur les barres, par étourderie, ou par inadvertance.

    [0009] On connait encore des mainteneurs de porte électromagnétiques quine sont pas à proprement parler des produits de verrouillage. Avec ce type de produit, une ventouse électromagnétique fixée sur le dormant d'une porte maintient, quand elle est alimentée, une plaque de métal magnétique fixée sur l'ouvrant. La force d'attraction de ces dispositifs est notablement inférieure à la résistance à l'effraction que l'on attend d'un bon produit de verrouillage et, ces dispositifs ne sont pas à même d'empêcher la décondamnation d'une porte réelle soumise à une véritable tentative d'intrusion avec des chocs violents. De plus, ces produits ne prennent pas en compte le problème du verrouillage à effectuer en l'absence de public dans les locaux. Il ressort de ce qui précède qu'aucun des produits de verrouillage d'issues de secours connus ne répond correctement à l'ensemble des exigences des acheteurs et de l'administration pour réaliser le verrouillage des issues de secours, car aucun ne résout les contradictions que l'addition de ces exigences fait naître:
    • décondamnation à la coupure du courant d'alimentation en présence du public, impassibilité quand cet évènement se produit en l'absence du public,
    • verrouillage très robuste, le jour comme la nuit, qui s'escamote sans faille au moment opportun, même si plusieurs usagers, pris de panique, appuient frénétiquement sur les battants de l'issue de secours,
    • changement de mode de fonctionnement "absence/présence du public" télécommandable et très fiable.


    [0010] La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités et à prendre en compte l'ensemble des exigences indiquées ci-dessus, afin de fournir un dispositif de verrouillage efficace qui présente une très haute sécurité en l'absence de public et puisse être cependant facilement décondamné, en présence du public, à l'aide d'une télécommande, par une simple coupure d'alimentation électrique du dispositif, le changement d'état entre un fonctionnement en présence du public et un fonctionnement en l'absence du public pouvant être réalisé de façon simple, et de préférence télécommandé de façon manuelle ou automatique.

    [0011] Ces buts sont atteints grâce à un dispositif de verrouillage d'une issue de secours du type mentionné en tête de la description, qui, selon la présente invention, est caractérisé en ce que le pêne présente une première portion comprenant un moyen de butée contre ledit élément de paroi définissant une gâche pour empêcher un mouvement relatif entre ledit ouvrant de porte et ladite paroi fixe de l'issue de secours et une seconde portion essentiellement perpendiculaire à ladite première portion et montée pivotante autour d'un axe de pêne parallèle auxdites première et seconde portions, le pêne coopère avec un ressort de retrait comprimé en position de fermeture du pêne, et avec un piston de condamnation guidé par une pièce de guidage selon une direction perpendiculaire audit axe de pivotement pour venir porter en position de condamnation sur la face arrière de ladite seconde portion, le moyen de condamnation comprend en outre une première biellette pivotant autour d'un premier axe perpendiculaire à la direction de déplacement dudit piston et à l'axe de pêne et présentant une position fixe par rapport à la platine support, et une seconde biellette articulée respectivement autour d'un second et d'un troisième axes mobiles parallèles audit premier axe par rapport à la première biellette et au piston de condamnation, les premier, second et troisième axes étant sensiblement alignés dans l'axe du piston dans la position de condamnation, et un ressort d'éjection étant bandé dans ladite position de condamnation.

    [0012] Avantageusement, en position de condamnation, l'ensemble articulé des première et deuxième biellettes et du piston de verrouillage vient appuyer en bout de course sur une butée pivotante excentrique disposée de manière à permettre aux biellettes un léger dépassement de la position d'alignement parfait des premier, second et troisième axes et la création d'un petit angle négatif de l'ordre de quelques degrés entre les première et deuxième biellettes afin de conférer aux première et deuxième biellettes et au piston une position d'équilibre stable.

    [0013] Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le moyen de commande de décondamnation comprend un bras de décondamnation monté pivotant autour d'un axe parallèle auxdits premier, deuxième et troisième axes, ledit bras étant muni, d'une part du côté de son extrémité libre, d'un disque de maintien disposé de manière à être plaqué, en position de condamnation, sur la face active d'une ventouse électromagnétique, et, d'autre part, du côté de son axe d'articulation, d'un ressort de décondamnation et d'une came excentrée présentant une portion plane qui, en position de décondamnation avec sécurité positive, vient frapper la seconde biellette sous l'action du ressort de décondamnation lors d'une coupure de l'alimentation électrique de la ventouse électromagnétique.

    [0014] De préférence, le bras de décondamnation comprend en outre une masselotte disposée au voisinage de l'extrémité libre du bras afin d'augmenter la force de frappe de celui-ci.

    [0015] Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif de verrouillage comprend un moteur électrique entraînant au moins une came de réarmement coopérant avec un mécanisme de réarmement et des moyens de commande d'un mécanisme de condamnation pour placer le dispositif de verrouillage respectivement en position de condamnation et en position de sûreté renforcée.

    [0016] Dans ce cas, selon un premier mode de réalisation, le mécanisme de réarmement peut comprendre un levier de réarmement et un poussoir de réarmement coopérant avec un ressort de rappel et avec le bras de décondamnation. Le mécanisme de condamnation peut lui-même comprendre un levier de condamnation et un poussoir de condamnation coopérant avec un ressort de rappel et la première biellette.

    [0017] Selon un autre mode de réalisation, le mécanisme de réarmement peut comprendre un levier de réarmement et une biellette de réarmement articulée sur le bras de décondamnation, tandis que le mécanisme de condamnation peut comprendre un levier de condamnation et une biellette de condamnation articulée sur la première biellette.

    [0018] Dans ce cas, le dispositif de verrouillage peut comprendre un roulement d'appui qui exerce sur le piston de condamnation une contre-pression pour compenser la pression latérale provoquée par l'action de la biellette de condamnation sur la première biellette.

    [0019] Selon un mode particulier de réalisation, le moteur électrique peut comprendre une vis sans fin couplée à son axe de sortie, ladite vis étant en prise avec un pignon d'entraînement dont l'axe de rotation est commun à celui de la came de réarmement et à celui des moyens de commande du mécanisme de condamnation constitués par une came de condamnation.

    [0020] Selon une caractéristique particulière de l'invention, le dispositif de verrouillage comprend un minirupteur de fin de course et un minirupteur de sûreté coopérant avec des éléments synchronisés avec le mouvement des mécanismes de réarmement et de condamnation ainsi qu'un minirupteur de réarmement et un minirupteur de condamnation signalant la position du bras de décondamnation et du piston.

    [0021] Selon un aspect important de la présente invention, à chaque cycle de condamnation du dispositif de verrouillage, l'ensemble des pièces sont d'abord positionnées en position de sûreté puis, si la commande de mise en sûreté n'est pas présente, les pièces continuent de bouger pour s'immobiliser finalement en position de condamnation en sécurité positive dans laquelle la porte est condamnée et décondamnable par coupure télécommandée du courant d'alimentation de la ventouse électromagnétique.

    [0022] Avantageusement, le dispositif de verrouillage est monté sur ladite paroi fixe et le pêne peut être prévu pour coopérer simultanément avec deux éléments de paroi définissant deux gâches fixées sur des battants différents dudit ouvrant de porte de ladite issue de secours, de manière à permettre un verrouillage simultané des deux battants de l'issue de secours.

    [0023] Des contacts magnétiques actionnés par des aimants placés dans les gâches peuvent également être prévus pour signaler la position fermée des battants de la porte.

    [0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
    • la figure 1 est une vue de face montrant les éléments essentiels d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, dans une position de condamnation, selon un premier mode de réalisation de l'invention,
    • la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, mais montre le dispositif de verrouillage en position de décondamnation,
    • la figure 3 est une vue analogue aux figures 1 et 2, mais montre le dispositif de verrouillage en position de sûreté,
    • la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 5, et montre une gâche avec laquelle peut coopérer le pêne du dispositif de verrouillage des figures 1 à 3,
    • la figure 5 est une vue de dessus montrant une paire de gâches avec lesquelles peut coopérer le pêne du dispositif de verrouillage des figures 1 à 3,
    • la figure 6 est une vue de dessous du dispositif de verrouillage des figures 1 à 3,
    • la figure 7 est une vue de face montrant un dispositif de verrouillage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif étant en position de condamnation,
    • la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 7, mais montre le dispositif de verrouillage en position de décondamnation,
    • la figure 9 est une vue analogue aux figures 7 et 8 mais montre le dispositif de verrouillage en position de sûreté,
    • la figure 10 est une vue de dessus du dispositif de verrouillage des figures 7 à 9,
    • la figure 11 est une vue de face montrant un dispositif de verrouillage selon un troisième mode de réalisation de l'invention, le dispositif étant en position de condamnation,
    • la figure 12 est une vue analogue à celle de la figure 11, mais montre le dispositif de verrouillage en position de décondamnation ou sécurité,
    • la figure 13 est une vue analogue à celles des figures 11 et 12, mais montre le dispositif de verrouillage en position de sûreté,
    • la figure 14 est une vue arrière de dessus montrant le dispositif de verrouillage des figures 11 à 13,
    • les figures 15A et 15B sont des vues en perspective du levier de réarmement et du levier de condamnation mis en oeuvre dans le mode de réalisation des figures 11 à 14, dans deux positions successives différentes,
    • la figures 16 et 17 montrent, respectivement selon une vue schématique en élévation et selon une représentation en perspective, un dispositif de verrouillage selon l'invention monté de façon standard en haut d'une porte sur le dormant de celle-ci, avec une ouverture du pêne vers le plan de pose,
    • les figures 18 et 19 montrent, respectivement selon une vue schématique en élévation et selon une représentation en perspective, un dispositif de verrouillage selon l'invention, monté en haut d'une porte, avec un pêne inversé et une ouverture de celui-ci dans une direction opposée au plan de pose,
    • les figures 20A et 20B montrent respectivement selon une vue schématique en élévation et selon une représentation en perspective, un dispositif de verrouillage selon l'invention, qui présente une forme de pêne adaptée pour permettre une fixation du dispositif de verrouillage sur un plafond, au-dessus de la porte à verrouiller,
    • les figures 21 à 26 montrent différents états des circuits de commande électrique du dispositif de verrouillage selon l'invention, lors d'un cycle de condamnation de la porte, avec une position de sécurité positive,
    • les figures 27 à 31 montrent différents états des circuits électriques de commande du dispositif de verrouillage selon l'invention lors d'un cycle de mise en position de sûreté,
    • les figures 32 et 33 montrent différents états des circuits électriques de commande d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, lors d'un cycle de retour en position de sécurité positive,
    • la figure 34 montre sous forme de chronogrammes les états de différents éléments des circuits de commande électrique du dispositif de verrouillage selon l'invention, lors d'un cycle de condamnation,
    • la figure 35 montre sous forme de chronogrammes les états de différents éléments des circuits électriques de commande du dispositif de verrouillage selon l'invention, lors d'un cycle de mise en position de sûreté, et
    • la figure 36 montre sous forme de chronogrammes, les états de différents éléments des circuits électriques de commande du dispositif de verrouillage selon l'invention, lors d'un cycle de retour en position de sécurité positive.


    [0025] Le verrou pour issue de secours selon la présente invention, qui est de préférence un verrou commandé à l'aide d'un moteur électrique, peut être avantageusement placé en haut d'une porte, sur le dormant de celle-ci, afin de pouvoir verrouiller simultanément les deux battants d'une issue de secours avec son pêne. Ceci n'est toutefois pas une obligation, et le verrou peut aussi bien être installé dans une position quelconque comme cela sera expliqué plus loin, et peut par exemple servir à verrouiller une porte à un seul battant.

    [0026] On décrira en référence aux figures 1 à 6, un dispositif de verrouillage selon un premier mode de réalisation de l'invention.

    [0027] Pour faciliter la description, on considèrera que le plan des figures 1 à 3 est vertical et que le pêne 24 du dispositif de verrouillage est disposé vers le bas, comme c'est le cas lorsque le dispositif de verrouillage est disposé en haut d'une porte sur le dormant de celle-ci

    [0028] Le dispositif de verrouillage comprend une platine support 19 fixée sur le dormant de l'issue de secours. Un pêne 24 est articulé à la partie inférieure de la platine 19 autour d'un axe horizontal 25. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 6, le pêne 24 en forme de crochet, ou de bec de cane, comprend une première portion 24a destinée à venir s'engager dans les cavités 27 des gâches 28 fixées sur les battants de la porte (Figure 5), et une seconde portion 24b essentiellement perpendiculaire à la première portion 24a et montée pivotante, à sa partie éloignée de la portion 24a, autour d'un axe de pêne 25 parallèle aux première et seconde portions 24a, 24b et disposé horizontalement selon les conventions précédemment indiquées. La première portion 24a du pêne 24 présente au moins une face plane 24c qui sert de butée de retenue à l'intérieur des gâches 28 et fait obstacle au déplacement des battants de la porte.

    [0029] Le pêne 24 coopère avec un ressort de retrait 26 disposé autour de l'axe 25, et comprimé en position de fermeture du pêne 24.

    [0030] Un piston de condamnation 20 guidé dans une pièce de guidage 21 selon une direction verticale perpendiculaire à l'axe de pivotement 25 vient porter, en position de condamnation (figure 1) sur la face arrière de la seconde portion 24b du pêne 24.

    [0031] Le mouvement de retrait du piston 20 est empêché par un mécanisme comportant une première biellette 15 pivotant autour d'un premier axe horizontal 18 perpendiculaire à la direction de déplacement du piston 20 et à l'axe de pêne 25.

    [0032] L'axe 18 de pivotement de la première biellette 15 présente une position fixe par rapport à la platine support 19. Une seconde biellette 17 est articulée autour d'un axe mobile 16 par rapport à la première biellette 15. La seconde biellette 17 est également articulée autour d'un troisième axe mobile 22 par rapport au piston de condamnation 20. Les axes 18, 16 et 22 sont parallèles entre eux et se trouvent sensiblement alignés dans l'axe du piston 20 dans la position de condamnation de la figure 1. Dans cette position de condamnation un ressort d'éjection 23 fixé entre les axes d'articulation 18 et 22 se trouve également bandé.

    [0033] La biellette inférieure 17 comporte un prolongement 17a qui s'étend au-delà de l'axe d'articulation 16 en direction de la biellette supérieure 15. Le prolongement 17a de la biellette inférieure 17 est situé, dans la position de condamnation du dispositif de verrouillage de la figure 1, en regard d'une came 30 solidaire d'un bras de condamnation 7, et disposée autour de l'axe 50 de pivotement du bras de condamnation 7. L'axe fixe 50 est lui-même parallèle aux axes 18, 16 et 22. Le bras de décondamnation 7 coopère lui-même avec un ressort de décondamnation 10 disposé autour de l'axe 50, et possède en outre, du côté de son extrémité libre, un disque de maintien 8 qui coopère avec une ventouse électromagnétique 9.

    [0034] Un moteur électrique 1 entraîne un train de cames 2 comportant au moins une came de réarmement 3 et une came de condamnation 11. La came de réarmement 3 coopère avec un levier de réarmement 4 dont l'extrémité libre agit sur un poussoir de réarmement 5 disposé horizontalement et autour duquel est enroulé un ressort de rappel 6. L'extrémité du poussoir de réarmement 5 opposée au levier de réarmement 4 est destinée à agir sur le bras de décondamnation 7.

    [0035] La came de condamnation 11 coopère avec un levier de condamnation 12 dont l'extrémité libre agit sur un poussoir de condamnation 13 autour duquel est enroulé un ressort de rappel 14. L'extrémité libre du poussoir de condamnation 13 opposé au levier de condamnation 12 est destinée à agir sur la première biellette supérieure 15.

    [0036] Les poussoirs 5 et 13 peuvent être disposés sensiblement dans le même plan horizontal. Un exemple de disposition des cames 3 et 11 et des leviers 4 et 12 avec lesquels elles coopèrent, est montré sur la figure 6. La figure 6 montre également la présence d'un minirupteur de positionnement 31, d'un minirupteur de sûreté 34 disposés respectivement au voisinage d'une came de positionnement 32 et d'une came de sûreté 33 qui font partie avec les cames 3 et 11 du train de cames 2 entraînées par le moteur électrique 1.

    [0037] On décrira maintenant le fonctionnement du dispositif de verrouillage des figures 1 à 6.

    [0038] On considèrera tout d'abord le fonctionnement du dispositif de verrouillage selon un processus de condamnation de l'issue de secours, en référence à la figure 1.

    [0039] Le moto-réducteur 1, alimenté par une tension électrique de commande, provoque la rotation du train de cames.

    [0040] Les cames, grâce à leur excentricité, vont pousser des leviers, puis vont s'arrêter sur des positions qui libèrent ces leviers et leur permettent de revenir à leur position de départ, sous l'action de leur ressort de rappel.

    [0041] La came de réarmement 3 pousse ainsi le levier de réarmement 4 qui enfonce lui-même le poussoir de réarmement 5 en comprimant son ressort de rappel 6. L'extrémité libre du poussoir de réarmement 5, opposée au levier de réarmement 4, appuie sur le bras de décondamnation 7, et, en fin de course, fait plaquer le disque de maintien 8 fixé sur le bras 7, sur la face active de la ventouse électromagnétique 9. La ventouse électromagnétique fixée sur la platine de support 19, est alimentée par une tension électrique à l'aide d'une télécommande, et lorsqu'elle est sous tension, maintien le bras de décondamnation 7 malgré l'effort du ressort de décondamnation 10.

    [0042] Avec un léger retard par rapport à la came de réarmement 3, la came de reverrouillage 11 agit sur le levier de reverrouillage qui enfonce le poussoir de reverrouillage 13 et comprime son ressort de rappel 14. L'extrémité libre du poussoir de reverrouillage 13 appuie sur la biellette supérieure 15, pratiquement au niveau de son axe d'articulation 16 avec la biellette inférieure 17.

    [0043] La biellette supérieure 15 pivote autour d'un axe supérieur 18 dont la position est fixe par rapport à la platine support 19 et entraîne la biellette inférieure 17 dans un mouvement qui tend à refermer l'angle qu'elle formait en position déverrouillée avec celle-ci (figure 2). L'angle entre les deux biellettes 15 et 17 passe ainsi d'une position de départ d'environ 120° à un angle plat.

    [0044] La biellette inférieure 17 est articulée avec le piston de verrouillage 1 qui est guidé dans le sens vertical par la pièce de guidage 21. L'axe d'articulation 22 entre la biellette inférieure 17 et le piston de verrouillage 20 se déplace donc sur une verticale passant par l'axe supérieur fixe 18. Le mouvement qui réaligne les deux biellettes bande simultanément le ressort d'éjection 23 placé sous celles-ci.

    [0045] Le mouvement des biellettes qui se réalignent, pousse le piston de reverrouillage 20 vers le bas. Celui-ci appuie sur le pêne 24 qui pivote autour de son axe supérieur 25 en comprimant son ressort de retrait 26. Le pivotement du pêne 24 fait pénétrer la portion 24a de ce pêne 24 dans les cavités correspondantes 27 des deux gâches 28 fixées chacune sur un des battants de la porte.

    [0046] En fait, de façon avantageuse, l'ensemble articulé des biellettes 15, 17 et du piston de verrouillage 20 vient appuyer en bout de course sur une butée pivotante excentrique 29. Celle-ci est réglée pour permettre à l'ensemble un léger déplacement de quelques degrés par rapport à l'alignement parfait. Ce léger angle négatif, combiné à l'action du ressort d'éjection 23, donne aux trois pièces 15, 17, 20 une position d'équilibre stable qu'elles conserveront après le retrait du poussoir de reverrouillage 13.

    [0047] L'opération de condamnation ou verrouillage est terminée lorsque le bras de décondamnation 7 est collé par le disque 8 sur la ventouse électromagnétique 9 et les trois axes 18, 16 et 22 sont alignés. Dans cette position, une poussée exercée sur le pêne 24 par la porte viendra appuyer sur l'alignement des axes qui résisteront en fonction de la solidité des pièces qui composent l'ensemble articulé.

    [0048] On décrira maintenant en référence à la figure 2, une opération de décondamnation selon un fonctionnement en sécurité positive. Le fonctionnement en sécurité positive a lieu lorsqu'un public est présent dans le local équipé du dispositif de verrouillage selon l'invention. Dans ce cas, le déverrouillage ou décondamnation est effectué uniquement par l'action d'une énergie intrinsèque (ressort bandé) et provoqué par une rupture du courant d'alimentation, en l'occurrence le courant d'alimentation de la ventouse 9.

    [0049] Le relâchement du bras de décondamnation 7 par la ventouse électromagnétique 9, à la rupture du courant qui alimente celle-ci déclenche la décondamnation de la porte.

    [0050] Le relâchement de la ventouse 9 libère en effet le ressort de décondamnation 10 qui écarte violemment le bras de décondamnation 7 de sa position de maintien.

    [0051] La came excentrée 30, couplée à l'axe du bras 7, vient frapper le prolongement 17a de la biellette inférieure 17, ce qui contribue à rompre l'alignement des trois axes 18, 16 et 22. Le choc provoqué par la force accumulée par la masse représentée par le disque de maintien 8 fixé au bout du bras de décondamnation 7 a une action importante sur la rupture de la position d'équilibre.

    [0052] Le ressort d'éjection 23 prend ensuite le relais et provoque la fermeture de l'angle entre les deux biellettes 15 et 17. Le piston de condamnation 20 remonte sous la traction des biellettes 15, 17 mues par le ressort d'éjection 23. Ceci provoque la sortie de la portion 24a du pêne 24 hors des cavités d'accrochage 27 des gâches 28 sous l'action du ressort de retrait 26.

    [0053] Si une pression est exercée de façon simultanée, par les battants de la porte, sur la face 24c de la portion 24a du pêne 24, au moment de la décondamnation, cette pression favorise le retrait du pêne au lieu de le gêner.

    [0054] La figure 3 représente elle-même le dispositif de verrouillage en position de sûreté, c'est-à-dire pour un fonctionnement en sécurité négative en dehors de la présence de public dans le local équipé du dispositif de verrouillage. Dans la position de la figure 3, le dispositif de verrouillage est transformé en un verrou de sûreté anti-effraction quine peut pas provoquer de décondamnation, même si l'alimentation électrique de la ventouse 9 est interrompue.

    [0055] Lors de l'opération de condamnation initiale, l'action de la came de positionnement 32 sur le minirupteur de positionnement 31 a arrêté le moteur électrique 1 après une rotation suffisante pour libérer les poussoirs 5 et 13 et leur permettre de revenir à leur position de départ sous la poussée de leur ressort de rappel 6 et 14.

    [0056] La position de sûreté s'obtient par une rotation du moteur 1 contrôlée par l'action de la came de sûreté 33 sur le minirupteur de sûreté 34. Le moteur 1 s'arrête de façon à maintenir le poussoir de réarmement 5 en appui sur le bras de décondamnation 7 et le poussoir de recondamnation ou reverrouillage 13 en appui sur la biellette supérieure 15.

    [0057] Dans cette position, le relâchement de la ventouse électromagnétique 9 ne provoque plus le déverrouillage de la porte. Seule une nouvelle rotation du train de cames 2, accompagnée d'une rupture du courant d'alimentation de la ventouse 9 pourra le faire.

    [0058] Le dispositif de verrouillage électrique pour issue de secours selon la présente invention réalise donc bien les trois fonctions suivantes :
    • décondamnation par action d'une énergie intrinsèque, à la coupure du courant d'alimentation, pendant la présence de public dans le local équipé, tout en offrant la résistance à l'arrachement d'un verrou haute sécurité;
    • libération de l'ouverture garantie même si une pression importante est exercée sur la porte pendant la phase de décondamnation du verrou;
    • maintien de la condamnation en cas de coupure du courant d'alimentation hors de la présence du public, tout en permettant une décondamnation de la porte par une commande spécifique et en offrant toujours la résistance à l'effraction d'un verrou de haute sécurité.


    [0059] On se réfèrera maintenant aux figures 7 à 10 qui montrent un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de verrouillage pour issue de secours, qui est très semblable dans sa structure et son fonctionnement au premier mode de réalisation, mais présente toutefois quelques différences, notamment en ce qui concerne les mécanismes de réarmement et de condamnation.

    [0060] Sur les figures 7 à 10, les éléments identiques à ceux déjà décrits en référence aux figures 1 à 6 portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits à nouveau.

    [0061] Sur la figure 7, on voit qu'une masselotte de décondamnation 63 a été fixée au bout du bras de décondamnation 7, afin d'accroître la force de frappe du bras de décondamnation 7, lorsque celui-ci produit, par l'intermédiaire de la came 30, une action de rupture de la position d'équilibre des biellettes 15 et 17.

    [0062] Sur les figures 7 à 9, on a également représenté les gâches 28 avec lesquelles coopère le pêne 24, et l'on peut voir deux contacts magnétiques 38 disposés sur la platine 19 en regard de deux aimants 39 placés dans les gâches 28, afin de signaler la position fermée des battants de la porte.

    [0063] On note également sur les figures 7 à 9 la présence d'un minirupteur de réarmement 76 disposé au voisinage du bras de décondamnation 7 et de la ventouse électromagnétique 9, et un minirupteur de condamnation 77, disposé au voisinage du piston 20, ces minirupteurs 76 et 77 étant destinés à signaler la position des différentes pièces mobiles du dispositif de verrouillage.

    [0064] Sur les figures 7 à 10, on voit que le moteur électrique 1 comporte un axe de sortie qui est couplé à une vis sans fin 52. Cette vis 52 attaque un pignon d'entraînement 53 dont l'axe de rotation constitue l'axe des cames 54 et constitue donc un axe commun pour la came de réarmement 55 et la came de condamnation 56.

    [0065] La came de réarmement 55 coopère avec un levier de réarmement 57 qui est articulé avec une biellette de réarmement 58 elle-même articulée sur le bras de décondamnation 7.

    [0066] La came de condamnation 56 coopère elle-même avec un levier de condamnation 64 qui est articulé sur une biellette de condamnation 65 elle-même articulée avec la biellette supérieure 15.

    [0067] Un minirupteur de fin de course 74 et un minirupteur de sûreté 75 sont disposés au voisinage des cames 55, 56 et coopèrent avec des picots placés sur le pignon d'entraînement 53 pour commander l'arrêt du moteur électrique 1 dans des positions prédéterminées.

    [0068] On se réfèrera maintenant plus particulièrement à la figure 7 pour décrire la mise en position de condamnation du dispositif de verrouillage selon la variante des figures 7 à 10.

    [0069] La rotation du moteur 1 fait tourner le pignon d'entraînement 53 et les cames 55, 56.

    [0070] La came de réarmement 55, en tournant, vient appuyer sur le levier de réarmement 57 qui s'écarte de sa position de repos en poussant, par l'intermédiaire de la biellette de réarmement 58, le bras de décondamnation 7. La rotation du bras de décondamnation 7 autour de son axe 50 comprime le ressort de décondamnation 10 enroulé autour de l'axe. En fin de course, à l'apogée de la came de réarmement 55, le disque de maintien 8 vient en contact avec la face active de la ventouse électromagnétique 9. Celle-ci, qui est alors sous tension, retient le disque de maintien 8 collé lorsque la came de réarmement 55, en continuant à tourner, libère le levier de réarmement 57.

    [0071] Lorsque la came de réarmement 55 relâche le levier de réarmement 57, la came de condamnation 56, qui a commencé sa rotation en même temps qu'elle, commence à appuyer sur le levier de condamnation 64. Ce dernier, par l'intermédiaire de la biellette de condamnation 65, pousse la biellette supérieure 15 au niveau de l'axe d'articulation médian 16 avec la biellette inférieure 17.

    [0072] Comme dans le cas du mode de réalisation des figures 1 à 6, la biellette supérieure 15 pivote alors autour de l'axe d'articulation supérieur 18 et entraîne la biellette inférieure 17 dans un mouvement qui tend à refermer l'angle qu'elle formait avec celle-ci en position décondamnée.

    [0073] La biellette inférieure 17 articulée avec le piston de condamnation 20, lui-même guidé dans le sens vertical par la pièce de guidage 21 provoque un déplacement vers le bas du piston 20. Le piston de condamnation 20 s'appuie, en se déplaçant, sur un roulement à billes 51 qui constitue un roulement d'appui exerçant une contre-pression pour compenser la pression latérale provoquée par l'action de la biellette de condamnation 65 sur la biellette supérieure 15.

    [0074] L'axe d'articulation 22 entre la biellette inférieure 17 et le piston de condamnation 20 se déplace sur une verticale passant par l'axe d'articulation supérieur 18 fixe. Le mouvement qui réaligne les deux bielles bande simultanément le ressort d'éjection 23 placé sous celles-ci.

    [0075] Lors de leur réalignement, les bielles poussent le piston de reverrouillage 1 vers le bas et provoquent ainsi l'engagement du pêne 24 dans les gâches 28.

    [0076] Comme dans le premier mode de réalisation, l'ensemble articulé des biellettes et du piston de condamnation 20 vient de préférence appuyer en bout de course sur une butée pivotante excentrique 29 qui est disposée de manière à permettre à l'ensemble un léger dépassement de quelques degrés par rapport à l'alignement parfait, afin de définir une position d'équilibre stable qui sera conservée après le retrait de la came de condamnation 56.

    [0077] La figure 7 montre le dispositif de verrouillage en fin d'opération de condamnation, lorsque le bras de décondamnation 7 est collé par sa plaque 8 sur la ventouse électromagnétique 9 et les trois axes 18, 16 et 22 sont sensiblement alignés.

    [0078] La figure 8 montre le dispositif de verrouillage selon le deuxième mode de réalisation dans une position de décondamnation, en fonctionnnement en sécurité positive, c'est-à-dire en fonctionnement en présence de public dans le local équipé du dispositif de verrouillage.

    [0079] Après rupture du courant d'alimentation de la ventouse électromagnétique 9, la ventouse 9 relâche le bras de décondamnation 7 qui, sous l'action du ressort de décondamnation 10 s'écarte de sa position de maintien. L'excentrique de décondamnation 30, couplé à l'axe 50 du bras 57 vient frapper la bielle inférieure 17 et rompt ainsi l'alignement des trois axes 18, 16 et 22. Le choc, provoqué par la force accumulée par la masse représentée par la masselotte de décondamnation 63 fixée au bout du bras de décondamnation 7 contribue à rompre de façon nette et efficace la position d'équilibre des bielles.

    [0080] L'angle entre les deux bielles 15 et 17 est refermé sous l'action du ressort d'éjection 23, et le piston de condamnation 20 remonte sous la traction des bielles 15, 17 mues par ce ressort d'éjection 23. Le pêne à crochet 24 sort alors des cavités d'accrochage 27 et des gâches 28 sous l'action de ce ressort de retrait 26, comme dans le premier mode de réalisation.

    [0081] La figure 9 montre le dispositif de verrouillage selon le deuxième mode de réalisation placé en position de sûreté, c'est-à-dire dans une position de fonctionnement en sécurité négative adaptée à l'absence de public dans le local équipé du verrou selon l'invention.

    [0082] Lors de la condamnation initiale, l'arrêt du moteur 1 est provoqué par l'action d'un picot 40 (figure 10), placé sur le pignon d'entraînement 53, sur le minirupteur de fin de course 74. Un second picot 41 (figure 10) placé également sur le pignon d'entraînement 53, permet d'arrêter les cames à l'apogée de leur course, par l'intermédiaire du minirupteur de sûreté 75 de façon à empêcher l'action du bras de décondamnation 7 et le désalignement des trois axes si la ventouse électromagnétique 9 relâche son action sur le disque de maintien 8. Cette position constitue la position de sûreté.

    [0083] On se référera maintenant essentiellement aux figures 11 à 14 qui concernent un troisième mode de réalisation d'un dispositif de verrouillage pour issue de secours.

    [0084] Le mode de réalisation des figures 11 à 14 est très semblable à celui des figures 7 à 10. Les éléments semblables portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits à nouveau.

    [0085] Dans le mode de réalisation des figures 11 à 14, un ressort 78 du type ressort à boudin, a été disposé entre un point fixe situé du côté des leviers de réarmement 57 et de condamnation 64 et le bras de décondamnation 7.

    [0086] Le ressort 78 peut être substitué au ressort 10 du mode de réalisation des figures 7 à 10 ou rajouté à celui-ci pour renforcer l'efficacité de la décondamnation qui peut ainsi être obtenue non seulement par l'effet de la gravité sur le bras de décondamnation 7 mais également par l'action de ressorts de rappel.

    [0087] Le mode de réalisation des figures 11 à 14 montre encore que le moteur électrique 1 est disposé un peu différemment par rapport au mode de réalisation précédent et permet la mise en oeuvre d'un réducteur constitué d'un jeu de pignons 80 placés à la sortie du moteur électrique 1. L'un des pignons 80 est solidaire de l'axe portant la roue dentée 53 qui n'est plus en prise directe sur la sortie du moteur 1, tandis que l'autre pignon 80 est solidaire de l'axe portant la came de réarmement 55.

    [0088] Un limiteur de couple peut être introduit par exemple dans le pignon 80 solidaire de l'axe portant la came de réarmement 55 pour protéger mécaniquement le moteur si le pêne 24 est bloqué en cours de verrouillage.

    [0089] Comme cela est visible sur les figures 11 à 13, une vis 79 est placée en bout de l'axe du moteur 1 pour permettre un changement d'état commandé par un outil manuel ou électrique, au cas où le moteur 1 serait défaillant.

    [0090] Dans le mode de réalisation des figures 11 à 14, les minirupteurs 74 et 75 sont commandés par des cames spécifiques 82 et 83 respectivement (figure 14) tandis que dans le mode de réalisation des figures 7 à 10 les minirupteurs 74 et 75 sont commandés par des taquets disposés sur la roue dentée 53.

    [0091] Une autre particularité du mode de réalisation des figures 11 à 14 est explicitée en référence aux figures 14 et 15A, 15B. Le levier de réarmement 57 est muni d'un taquet 81 perpendiculaire à ce levier 57, lequel taquet 81, lors d'une opération de réarmement, vient se loger dans une encoche 84 ménagée dans le levier de condamnation 64 pour permettre l'entraînement en rotation de ce levier 64 par le levier de réarmement 57. Ceci permet de supprimer la came de condamnation 56 du mode de réalisation des figures 7 à 10. Dans le sens de rotation inverse, opposé à celui des flèches des figures 15A et 15B, le taquet 81 se dégage de la rainure 84 de sorte que le levier de réarmement 57, entraîné par la came de réarmement 55 n'entraîne pas le levier de condamnation 64.

    [0092] Sous réserve des quelques variantes de réalisation indiquées ci-dessus, le fonctionnement du dispositif de verrouillage des figures 11 à 14 est identique à celui du dispositif de verrouillage des figures 7 à 10.

    [0093] Les figures 16 et 17 montrent un premier exemple de montage d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, qui est applicable aux différents modes de réalisation déjà décrits.

    [0094] Ce premier exemple de montage peut être considéré comme le plus courant et prévoit une ouverture de l'ouvrant 90 de la porte vers le plan de pose du verrou. Le corps du dispositif de verrouillage est monté verticalement par la platine de base 19 sur le dormant 91 d'une porte, tandis que la gâche ou les gâches, dont d'ailleurs seule une paroi coopère réellement avec la face 24c de la portion 24a du pêne 24 formant butée, sont montées sur l'ouvrant 90 de la porte du côté situé vers la platine 19. L'axe 25 de pivotement du pêne 24 est dans ce cas disposé dans un orifice 86 qui se trouve dans une position relativement éloignée de la platine 19 du dispositif de verrouillage.

    [0095] Il est toutefois possible d'envisager d'autres montages. Selon l'exemple des figures 18 et 19, qui constitue un montage "contraire", l'ouverture de l'ouvrant 90 de la porte s'effectue dans une direction opposée au plan de pose du verrou. Le dispositif de verrouillage est là encore monté verticalement par la platine de base 19 sur le dormant 91 d'une porte tandis que le ou les gâches sont montées sur l'ouvrant 90 de la porte du côté opposé à la platine 19. L'axe 25 de pivotement du pêne 24 est dans ce cas disposé dans un orifice 85 qui se trouve dans une position proche de la platine 19, la portion recourbée 24a du pêne 24 étant alors elle-même disposée du côté opposé à la platine 19 par rapport à l'axe de pivotement 25 alors que dans le mode de réalisation des figures 16 et 17 la portion recourbée 24a était précisément disposée entre l'axe de pivotement 25 et la platine 19.

    [0096] Les figures 20A et 20B montrent encore un autre exemple de montage possible d'un dispositif de verrouillage selon l'invention.

    [0097] Le montage des figures 20A et 20B montre la mise en place du dispositif de verrouillage par fixation de la platine de base 19 sur un plafond horizontal 92 situé au-dessus de l'ouvrant 90 d'une porte. Dans ce cas, qui peut être intéressant lorsque l'espace entre une porte et le plafond est réduit, le pêne 24 qui pivote autour d'un axe de pivotement horizontal 25 placé par exemple dans un orifice 86 relativement éloigné de la platine 19, présente une forme spécifique.

    [0098] Le pêne 24 du dispositif de verrouillage adapté au montage des figures 20A et 20B présente bien, comme dans les divers modes de réalisation déjà décrits, une deuxième portion coopérant avec un piston de condamnation 20 et montée pivotante par rapport à un axe de pivotement horizontal 25, ainsi qu'une première portion 24a essentiellement perpendiculaire à la deuxième portion 24b. Toutefois, l'axe de pivotement 25 est placé dans une zone de jonction entre les première et seconde portions 24a, 24b du pêne 24, et non pas dans une zone éloignée de la première portion 24a. De plus, la première portion 24a se prolonge par une troisième portion 24d qui est sensiblement perpendiculaire à la première portion 24a et parallèle à la deuxième portion 24b, mais dirigée dans le sens opposé à cette dernière. La troisième portion 24d du pêne 24 dirigée vers le bas présente une face plane 24c qui constitue la butée coopérant avec l'ouvrant 90 d'une porte. Du côté opposé à la troisième portion 24d, une paroi inclinée relie la première portion 24a à la deuxième portion 24b de façon à créer dans le pêne 24 une zone centrale mécaniquement renforcée.

    [0099] Dans ce qui précède, on a considéré que le dispositif de verrouillage était monté par sa platine 19 sur une paroi fixe 91,92 située au voisinage de l'ouvrant 90 d'une porte tandis que le ou les gâches ou les éléments de paroi faisant office de gâche étaient disposés sur l'ouvrant 90 de la porte.

    [0100] En cas de besoin, ces rôles pourraient naturellement être inversés et le dispositif de verrouillage serait alors monté sur l'ouvrant de la porte.

    [0101] On décrira maintenant en référence aux figures 21 à 36, de façon plus détaillée, les cycles de fonctionnement du dispositif de verrouillage selon le deuxième mode de réalisation de l'invention. Ces cycles de fonctionnement s'appliquent toutefois d'une manière similaire aux premier et troisième modes de réalisation.

    [0102] Les figures 21 à 33 montrent différents états du système de commande du moteur électrique 1, pour différentes phases du cycle de fonctionnement du dispositif de verrouillage.

    [0103] On voit que l'alimentation électrique du moteur 1 s'effectue par l'intermédiaire de deux contacts S01, S02 disposés en série, les contacts S01 et S02 étant constitués par des contacts de relais K01 et K02 respectivement. Les relais K01 et K02 sont commandés par des interrupteurs de commande S03 et S04 respectivement. Le relais K01 est en outre commandé par un contact SW01 disposé en parallèle sur le contact S03, le contact SW01 étant lié au minirupteur de fin de course 74. Le relais K02 est lui-même commandé également par un contact SW02 disposé en série avec le contact S04, le contact SW02 étant lié au minirupteur de sûreté 75.

    [0104] On a également représenté sur les figures 21 à 33 les picots 40 et 41 disposés sur le pignon d'entraînement 53 qui coopèrent avec les minirupteurs 74 et 75. Pour simplifier la représentation des minirupteurs, le pignon d'entrainement 53 est toutefois représenté par deux vues superposées. La vue supérieure montre le picot ou plot de fin de course 40, et la vue inférieure montre le picot ou plot de sûreté 41. En réalité, en pratique, les deux plots 40 et 41 sont fixés sur un seul pignon 53 et agissent sur les minirupteurs 74, 75 qui sont disposés autour du même pignon 53 mais en présentant des positions décalées. D'autres variantes de réalisation sont toutefois également possibles, comme cela a été indiqué en référence au mode de réalisation des figures 11 à 14.

    [0105] Dans la description suivante faite en référence aux figures 21 à 36, on constatera que la position de sûreté du verrou (porte condamnée, non décondamnable par une coupure de courant) est une phase intermédiaire du cycle de condamnation. En d'autres termes, à chaque cycle de condamnation du verrou, l'ensemble des pièces de celui-ci se positionnent d'abord en position de sûreté puis, la commande de mise en sûreté n'étant pas présente, continuent à bouger pour s'immobiliser finalement en position de condamnation en sécurité positive (porte condamnée, décondamnable par coupure de courant). La position de sûreté n'est ainsi pas obtenue par l'action d'un dispositif annexe, indépendant de celui qui provoque la condamnation de la porte. Ceci contribue à simplifier le produit quine comprend qu'un seul actionneur, et augmente la fiabilité dans la mesure où il n'existe plus de problèmes de synchronisation entre plusieurs dispositifs ni de source de risque d'antagonisme entre deux dispositifs dont les objectifs et les modalités de fonctionnement sont contradictoires.

    [0106] La figure 34 montre sous forme de chronogramme les différents états des contacts S01 à S04, des contacts SW01 et SW02, ainsi que du moteur électrique 1, au cours d'un cycle de condamnation. Par convention, lorsqu'un contact est actif, il est représenté à l'état 1 tandis que lorsque le contact, ou le moteur est à l'état de repos, il est représenté par un niveau 0.

    [0107] Les figures 21 à 36 représentent l'état du dispositif de commande électrique du moteur 1 aux différents instants t0 à t4 de la figure 34.

    [0108] La figure 21 représente l'état de repos du dispositif de condamnation du verrou, à un instant t0 d'un cycle de condamnation de la porte en position sécurité positive.

    [0109] La porte a été décondamnée par la libération du bras de décondamnation 7. L'ensemble des pièces du dispositif de décondamnation sont restées dans la position atteinte à la fin du cycle de réarmement précédent. Il en est de même du dispositif de commande extérieur au verrou.

    [0110] Le moteur électrique 1 a été arrêté par le plot 40, fixé sur le pignon d'entraînement 53, agissant sur le minirupteur fin de course 74. Le contact SW01 est ainsi en position travail, c'est-à-dire qu'il est ouvert. Les relais K01 et K02 sont désactivés, leurs contacts respectifs S01 et S02 sont en position repos. Les interrupteurs de commande S03 et S04 sont ouverts. Le minirupteur de sûreté 75 est libre, c'est-à-dire que le contact SW02 est en position repos.

    [0111] La figure 22 représente l'état à un instant t1 du cycle de condamnation, au moment du début d'une commande de condamnation de la porte.

    [0112] Le contact S03 se ferme, ce qui provoque le collage du relais K01. Le contact S01 bascule en position travail, c'est-à-dire assure une liaison avec l'alimentation électrique du moteur. Le moteur 1 est alors alimenté, ce qui entraîne la rotation du pignon d'entraînement 53. Le plot de fin de course 40 se déplace sur la rampe d'activation du rupteur de fin de course 74 sans avoir encore quitté celle-ci.

    [0113] La figure 23 représente un état à un instant t2 correspondant à la fin de la commande de condamnation de la porte.

    [0114] Le minirupteur 74 a été libéré par le plot 40, et le contact de commande de condamnation S03 peut être relâché.

    [0115] La figure 24 représente l'état à un instant t3 intermédiaire du cycle de condamnation de la porte.

    [0116] Le moteur 1 est en train de faire tourner le pignon 53, ce qui fait se déplacer les plots 40 et 41. Les divers contacts restent dans leurs positions précédentes.

    [0117] La figure 25 représente l'état à un instant t4 de début du passage sur la position de sûreté.

    [0118] Au cours de la rotation du pignon 53, le plot 41 atteint la rampe du minirupteur 75 et fait basculer celui-ci. Le contact SW02 bascule en position travail. Le contact S04 étant ouvert, le relais K02, qui n'est pas alimenté, ne change pas d'état.

    [0119] A la fin du passage sur la position de sûreté, c'est-à-dire, à l'instant t5, le plot 41 qui a parcouru toute la rampe d'activation du minirupteur de sûreté 75, libère la palette de celui-ci. Le contact SW02 revient en position repos. (Voir figure 26).

    [0120] A la fin du cycle de condamnation de la porte, le pignon 53 est revenu à sa position de départ, illustrée sur la figure 21, après avoir effectué une rotation complète de 360°. Le pignon 53 actionne à nouveau le minirupteur 74. Le contact SW01 bascule en position travail. Le relais K01 est désactivé et le contact S01 bascule en position repos, ce qui court circuite le moteur 1 et provoque son arrêt immédiat. Du point de vue de la commande, on est ainsi revenu à la position initiale de la figure 21, mais, cette fois-ci, le bras de décondamnation 7 est armé et les trois axes 16,18 et 22 sont alignés, de sorte que la porte est condamnée.

    [0121] On décrira maintenant en référence à la figure 35 et aux figures 27 à 31 le cycle de mise en position de sûreté.

    [0122] On rappelle qu'en présence du public dans le local, le verrou maintient la porte condamnée. Il est placé en position de sécurité positive qui permet une décondamnation immédiate provoquée par une télécommande par coupure d'alimentation de la ventouse électromagnétique 9.

    [0123] Le public ayant quitté le local par une autre ouverture, le verrou est placé en position de sûreté qui interdit la décondamnation à la coupure de l'alimentation. Pendant le passage d'un état à l'autre, les battants de la porte sont en permanence bloqués par le verrou.

    [0124] Si l'on veut placer en position de sûreté une porte décondamnée, il faut d'abord effectuer un cycle de condamnation conformément à ce qui a été expliqué en référence aux figures 21 à 26 et à la figure 34.

    [0125] A l'instant initial t0 d'un cycle de mise en position de sûreté, le verrou se trouve à l'état de repos du dispositif de condamnation du verrou, selon un schéma conforme à celui de la figure 21, mais la porte est condamnée et le verrou est en position de sécurité positive.

    [0126] La figure 27 montre l'état des différents éléments du circuit de commande au début d'une commande de passage en position de sûreté, à un instant t1.

    [0127] Le contact S04 est fermé, ce qui ne provoque aucun changement par ailleurs.

    [0128] La figure 28 montre les différents contacts à un instant t2 correspondant à une phase intermédiaire de la commande de passage en position sûreté.

    [0129] Le contact S03 est fermé ce qui provoque l'activation du relais K01. Le contact S01 bascule en position travail. Le moteur 1, alimenté, entraîne le pignon 53. Les plots 40 et 41 se déplacent.

    [0130] La figure 29 montre l'état des différents contacts à un instant t3 correspondant à la fin de la commande de passage en position de sûreté.

    [0131] Le contact S03 est maintenu fermé pendant que le plot 40 parcourt la rampe d'activation du minirupteur 74. Quand le minirupteur 74 est libéré, le contact SW01 bascule en position repos.

    [0132] La figure 30 représente l'état des différents éléments du circuit de commande à un instant t4 correspondant à une ouverture du contact de commande S03.

    [0133] Le contact SW01 tient le relais K01 actionné, et le moteur 1 continue à tourner.

    [0134] La figure 31 représente l'état des différents éléments du circuit de commande lorsque la position de sûreté est atteinte à un instant t5 du cycle représenté sur la figure 34.

    [0135] Le plot 41 actionne le minirupteur 75. Le contact SW02 bascule en position travail. Le relais K02 colle, ce qui provoque le basculement du contact S02 en position travail. Le moteur 1 est alors court circuité et s'arrête immédiatement.

    [0136] Les figures 32, 33 et 36 concernent un cycle de retour en position de condamnation en sécurité positive.

    [0137] Au retour du public dans le local, une commande provoque le passage du verrou de la position de sûreté à la position de condamnation en sécurité positive.

    [0138] La figure 31 a montré le verrou en position de sûreté (l'instant t0 du cycle de retour en sécurité positive de la figure 26).

    [0139] A l'instant t1 du cycle de la figure 36, il est effectué une commande de retour en position de condamnation en sécurité positive, qui est illustrée sur la figure 32.

    [0140] Le contact S04 est ouvert, ce qui provoque le décollage du relais K02. Le contact S02 bascule en position repos. Le moteur 1 est alimenté et commence à tourner.

    [0141] Dans une phase intermédiaire du fonctionnement à un instant t2, illustrée sur la figure 33, les plots 40 et 41 se déplacent sous l'action du moteur 1.

    [0142] A la fin du cycle de retour en sécurité positive, à un instant t3 du cycle de la figure 36, il y a un arrêt en position de ocndamnation en sécurité positive et le système se retrouve dans l'état de la figure 21. Le plot 40 enfonce la palette du minirupteur 74. Le contact SW01 bascule en position travail. Le relais K01 se décolle, ce qui provoque le basculement du contact S01 en position repos. Le moteur 1, court circuité, s'arrête ainsi instantanément.


    Revendications

    1. Dispositif de verrouillage d'une issue de secours comprenant au moins un ouvrant de porte (90) monté par rapport à une paroi fixe (91,92), le dispositif de verrouillage pouvant présenter sélectivement pour sa décondamnation un premier mode de fonctionnement en sécurité positive en présence de public avec télécommande par rupture de courant et un second mode de fonctionnement à sûreté renforcée en l'absence de public, ledit dispositif de verrouillage comprenant une platine support (19) fixée sur l'un (91,92) desdits éléments constitués par ladite paroi fixe (91,92) et ledit ouvrant (90) de porte définissant ladite issue de secours, un pêne (24) destiné à coopérer avec au moins un élément de paroi définissant une gâche (28) solidaire de l'autre (90) desdits éléments constitués par ledit ouvrant de porte (90) et ladite paroi fixe (91,92), un moyen (15 à 18; 20 à 22) de condamnation dudit pêne (24), un moyen (7 à 10) de commande de décondamnation dudit moyen de condamnation (15 à 18, 20 à 22) et un moyen (3 à 6; 55, 57, 58) de sûreté renforcée pour sélectivement inhiber le fonctionnement dudit moyen (7 à 10) de commande de décondamnation,
    caractérisé en ce que le pêne (24) présente une première portion (24a) comportant un moyen de butée (24c) contre ledit élément de paroi pour empêcher un mouvement relatif entre ledit ouvrant de porte (90) et ladite paroi fixe (91,92) et une seconde portion (24b) essentiellement perpendiculaire à ladite première portion (24a) et montée pivotante autour d'un axe de pêne (25) parallèle auxdites première et seconde portions (24a, 24b), en ce que le pêne (24) coopère avec un ressort de retrait (26) comprimé en position de fermeture du pêne (24), et avec un piston de condamnation (20) guidé par une pièce de guidage (21) selon une direction perpendiculaire audit axe de pivotement (25) pour venir porter en position de condamnation sur la face arrière de ladite seconde portion (24b), en ce que le moyen de condamnation (15 à 18, 20 à 22) comprend en outre une première biellette (15) pivotant autour d'un premier axe (18) perpendiculaire à la direction de déplacement dudit piston et à l'axe de pêne (25) et présentant une position fixe par rapport à la platine support (19), et une seconde biellette (17) articulée respectivement autour d'un second et d'un troisième axes mobiles (16, 22) parallèles audit premier axe (18) par rapport à la première biellette (15) et au piston de condamnation (20), les premier, second et troisième axes (18, 16, 22) étant sensiblement alignés dans l'axe du piston (20) dans la position de condamnation, et un ressort d'éjection (23) étant bandé dans ladite position de condamnation.
     
    2. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que, en position de condamnation, l'ensemble articulé des première et deuxième biellettes (15, 17) et du piston de verrouillage (20) vient appuyer en bout de course sur une butée pivotante excentrique (29) disposée de manière à permettre aux biellettes un léger dépassement de la position d'alignement parfait des premier, second et troisième axes (18, 16, 22) et la création d'un petit angle négatif de l'ordre de quelques degrés entre les première et deuxième biellettes afin de conférer aux première et deuxième biellettes (15, 17) et au piston (20) une position d'équilibre stable.
     
    3. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen (7 à 10) de commande de décondamnation comprend un bras de décondamnation (7) monté pivotant autour d'un axe (50) parallèle auxdits premier, deuxième et troisième axes (18, 16, 22), ledit bras étant muni, d'une part du côté de son extrémité libre, d'un disque de maintien (8) disposé de manière à être plaqué, en position de condamnation, sur la face active d'une ventouse électromagnétique (9), et, d'autre part, du côté de son axe d'articulation, d'un ressort de décondamnation (10;18) et d'une came excentrée (30) présentant une portion plane qui, en position de décondamnation avec sécurité positive, vient frapper la seconde biellette (17) sous l'action du ressort de décondamnation (10;78) lors d'une coupure de l'alimentation électrique de la ventouse électromagnétique (9).
     
    4. Dispositif de verrouillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que le bras de décondamnation (7) comprend en outre une masselotte (13) disposée au voisinage de l'extrémité libre du bras afin d'augmenter la force de frappe de celui-ci.
     
    5. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un moteur électrique (1) entraînant au moins une came de réarmement (3; 55) coopérant avec un mécanisme de réarmement (4, 5; 57, 58) et des moyens (11;56;81,84) de commande d'un mécanisme de condamnation (12, 13; 64, 65) pour placer le dispositif de verrouillage respectivement en position de condamnation et en position de sûreté renforcée.
     
    6. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que le mécanisme de réarmement (4, 5) comprend un levier de réarmement (4) et un poussoir de réarmement (5) coopérant avec un ressort de rappel (6) et avec le bras de décondamnation (7).
     
    7. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5 ou la revendication 6, caractérisé en ce que le mécanisme de condamnation (12, 13) comprend un levier de condamnation (12) et un poussoir de condamnation (13) coopérant avec un ressort de rappel (14) et la première biellette (15).
     
    8. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que le mécanisme de réarmement (57, 58) comprend un levier de réarmement (57) et une biellette de réarmement (58) articulée sur le bras de décondamnation (7).
     
    9. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que le mécanisme de condamnation (64, 65) comprend un levier de condamnation (64) et une biellette de condamnation (65) articulée sur la première biellette (15).
     
    10. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 5, 8 et 9, caractérisé en ce que le moteur électrique (1) comprend une vis sans fin (52) couplée à son axe de sortie, ladite vis étant en prise avec un pignon d'entraînement (53) dont l'axe de rotation est commun à celui de la came de réarmement (55) et à celui des moyens de commande du mécanisme de condamnation constitués par une came de condamnation (56).
     
    11. Dispositif de verrouillage selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend un roulement d'appui (51) qui exerce sur le piston de condamnation (20) une contre-pression pour compenser la pression latérale provoquée par l'action de la biellette de condamnation (65) sur la première biellette (15).
     
    12. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (11;56) de commande du mécanisme de condamnation (12,13;64,65) comprennent une came de condamnation (11;56) entraînée par ledit moteur électrique
     
    13. Dispositif de verrouillage selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (81,84) de commande du mécanisme de condamnation (64;65) comprennent un taquet (81) solidaire du mécanisme de réarmement (57,58) qui coopère directement avec un élément (84) dudit mécanisme de condamnation (64,65).
     
    14. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 5 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un minirupteur de fin de course (74), et un minirupteur de sûreté (75) coopérant avec des éléments (40,41;82,83) synchronisés avec le mouvement des mécanismes de réarmement et de condamnation, ainsi qu'un minirupteur de réarmement (76) et un minirupteur de condamnation (77) signalant la position du bras de décondamnation (7) et du piston (20).
     
    15. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que, à chaque cycle de condamnation du dispositif, l'ensemble des pièces sont d'abord positionnées en position de sûreté puis, si la commande de mise en sûreté n'est pas présente, les pièces continuent à bouger pour s'immobiliser finalement en position de condamnation en sécurité positive dans laquelle la porte est condamnée et décondamnable par coupure télécommandée du courant d'alimentation de la ventouse électromagnétique (9).
     
    16. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des contacts magnétiques (38) actionnés par des aimants (39) placés dans les gâches (28) pour signaler la position fermée des battants de la porte.
     
    17. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage est monté sur ladite paroi fixe (91,92) et le pêne (24) est prévu pour coopérer simultanément avec deux éléments de paroi définissant deux gâches (28) fixées sur des battants différents dudit ouvrant (90) de porte de ladite issue de secours.
     
    18. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage est monté sur ladite paroi fixe (92) constituée par un élément de plafond horizontal situé au-dessus de l'ouvrant (90) de porte et le pêne (24) présente une première portion (24a) qui se prolonge par une troisième portion (24d) sensiblement perpendiculaire à la première portion (24a) et parallèle à la deuxième portion (24b), mais dirigée dans le sens opposé à cette dernière, ladite troisième portion (24d) présentant une face plane (24c) constituant une butée coopérant avec ledit élément de paroi difinissant une gâche sur ledit ouvrant (90) de porte.
     




    Dessins






































































    Rapport de recherche